Catégorie : Constructeurs

  • Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Joyeux anniversaire Carlos ! Le Libanais, Brésilien, Français (et presque Japonais), qui cumule les présidences de Renault, Nissan et de l’Alliance, fête aujourd’hui ses 61 ans.

    Invitée à rencontrer l’homme multinational en 1999, alors qu’il n’était que Chef des Opérations de Nissan, une journaliste de Libération était reçue dans le bureau du Président Yoshikazu Hanawa, absent… C’est un résumé de la façon de faire de Carlos Ghosn. Là, où certain ferait attention aux conventions, lui les écrasent.

    Placé au rang de numéro deux d’un Nissan mourant par l’exceptionnel Louis Schweitzer, Carlos Ghosn empruntait régulièrement le bureau de son patron…

    Il faut dire que Louis Schweitzer avait trouvé la perle rare. Après une vingtaine d’années chez Michelin, Ghosn avait compris que l’entreprise familiale clermontoise ne lui laisserait pas le trône. Convaincu qu’il ferait son trou chez Renault, il pouvait changer de trajectoire.

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    De Renault à Nissan

    A cette époque, la marque française vient de rater sa fusion avec Volvo et accuse un déficit d’un milliard d’euros. Ghosn prépare un vaste plan d’économie. Moins de deux ans plus tard, Renault annonce un bénéfice de plus de 800 millions d’euros.

    Porté par ces résultats positifs, Louis Schweitzer tente un parti insensé : acquérir 36,8 % de Nissan, une marque au bord de la faillite. Trois mois après l’annonce, Carlos Ghosn débarque au Japon. Chef des Opérations, Président, puis PDG… En moins de deux ans !

    En octobre 1999, il présente son plan de redressement qui vise la rentabilité dès 2000, une marge opérationnelle de 4,5 % et une réduction de moitié de la dette. Il fait fermer cinq usines et vire 21 000 personnes. Ses décisions sont révolutionnaires au Japon, mais acceptées lorsqu’il met sa place en jeu. Et le résultat est bien là : en octobre 2000, Nissan publie un résultat net positif et la dette est totalement remboursée en 2003. Ses plans suivants sont aussi des succès.

    Le Cost Killer a frappé et il a frappé fort. Utilisant les mêmes méthodes qui lui avaient permis de participer à l’arrivée de Michelin au rang de premier manufacturier de pneumatiques dans le monde, il a tranché dans les effectifs et mis les fournisseurs sous pression.

    Lorsque Louis Schweitzer quitte Renault, après avoir relancé Dacia, Carlos Ghosn est le candidat indispensable. Patron des deux constructeurs et de l’Alliance qu’ils forment, il devient la première personne à occuper simultanément cette fonction dans deux entreprises parmi les 500 plus importantes au monde. General Motors le courtise alors, il rejette l’offre. Ford, Chrysler et un constructeur européen, qu’il n’a jamais dévoilé, ont aussi proposé des ponts d’or.

    Chez Renault, Carlos Ghosn promet de nouveaux produits pour augmenter les ventes et faire du constructeur français le généraliste le plus rentable d’Europe. Son plan échoue dans le haut-de-gamme. Voulue dans le top 3 de son segment en termes de qualité, la Laguna déçoit. Les Vel Satis et Avantime ne trouvent aucune descendance.

    Il abandonne les études de nouvelles alliances avec General Motors et Chrysler et voit la nouvelle Twingo accumuler les retards. Son plan n’atteint pas les objectifs fixés pour 2009. La croissance et la rentabilité ne sont pas au rendez-vous. Seule la dette a baissée, au prix de cessions d’actifs.

    Pour sortir de cette crise, il lance un nouveau plan à horizon 2016. Le développement de la gamme électrique n’atteint pas ses objectifs. Les ventes globales et la marge sont inférieures aux prévisions. Mais Renault profite des résultats de Nissan et Dacia pour être dans le vert.

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    Un autre Carlos Ghosn

    Sa capacité à prendre des décisions rapides et à les énoncer clairement a toujours marqué ses proches qui affirment aussi qu’il « sait écouter ».

    Et si la France peine encore à croire que Carlos Ghosn était l’homme idoine pour Renault, le constructeur de Boulogne-Billancourt est passé à travers la grave crise de la fin des années 2000 sans subir de pression de ses concurrents. Renault a pourtant affiché une capitalisation boursière inférieure à la valeur cumulée de ses participations dans Nissan et Volvo Trucks ! Et les autres marques généralistes européennes ne s’en sont pas aussi bien sorties.

    Carlos Ghosn est alors parti vendre ses moteurs à Mercedes et a travaillé sur le renouvellement de la gamme au Losange en s’appuyant sur le charismatique Laurens van den Acker… Un bras droit médiatique qu’il a su conserver à ses côtés, contrairement à ses numéros 2 Patrick Pelata, Carlos Tavares (chez Renault), Toshiyugi Shiga (chez Nissan), Johan de Nisschen (chez Infiniti) et, dans une moindre mesure, Andy Palmer, Directeur de la Planification de Nissan.

    Selon son entourage, il souffre du manque d’affection d’une France qui ne mesure pas ses réalisations. Il faut dire que son attitude (et sa réussite) ne colle pas du tout avec l’esprit français du moment. L’ambitieux, capable de convaincre n’importe qui en tête à tête, n’est pas un grand orateur en public. Et son salaire (surtout via Nissan) reste mal vu. 10 millions d’euros, dont moins de 25 % par Renault, ce n’est pas français…

    Mais ce qui manque le plus à Renault, c’est le Ghosn du Nissan de 1999 à 2005. Lorsqu’il était pleinement engagé dans le redressement d’une entreprise. Aujourd’hui, il fait trois à quatre allers-retours entre le Japon et la France. Une vie qui lui a coûté son mariage et qui, selon un ancien de Renault, l’a forcé à s’enfermer dans une tour d’ivoire.

    « Continuer à faire ce qui marche, arrêter ce qui ne marche pas », c’est toujours son idée. Et son défi, c’est d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour Renault. Il ne raccrochera pas avant !

  • Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Depuis des années, une sorte de mimétisme idéologique admet que l’automobile est une propriété masculine. Cette bêtise atteint son apogée le 8 mars, lors de la Journée de la Femme.

    Avec plus ou moins de bonheur, les marques communiquent autour de ce concept. Je m’interroge… Quel est leur objectif en ce 8 mars ? Se rapprocher d’un genre avec lequel elles ne parviennent pas à interagir le reste de l’année ? Pourtant, les postes de leurs équipes de communication sont souvent occupés par des femmes…

    Voilà qui fera plaisir à notre blog « sœur » EnvoitureCarine.fr… Petit florilège des tweets et des posts Facebook du 8 mars. A vous de vous faire un avis !

    Nissan France est passé maître dans la reprise de l’actualité sur ses réseaux sociaux. Avec une gamme qui attire tous les âges et tous les genres, les produits font leur oeuvre. La communication devient plus simple. Inutile alors de montrer une Micra Lolita Lempicka… Sortons une GT-R ! Bravo.

    Profiter de la journée, voiture garée… Ou comment se démarquer de la communication tournée autour du plaisir de conduire.

    La femme, le vernis à ongles… Imaginez les 364 autres jours !

    La robe rouge qui permet de ne pas reconnaître… ni la femme, ni la voiture !

    Volvo s’engage… Et pas seulement le 8 mars.

    Simple, efficace.

    Le problème des pages globales : il y a 1 895 315 fans de Smart sur Facebook... Et seulement 47 000 femmes ? Aïe !

    Evidemment, cette publication n'est pas dédiée à la Journée de la Femme puisqu'elle date d'hier... Et c'est peut-être pour ça que cette fameuse Journée de la Femme existe !

    Les constructeurs automobiles s'en sortent donc plutôt bien... En fait, l'esprit macho ne respire plus que sur les sites internet spécialisés qui continuent de faire gonfler leurs statistiques avec des galeries photos des hôtesses (sans jamais mettre les hommes) des salons. Et ils ne sont pas les seuls fautifs, si ce sont leurs pages les plus visitées !

  • Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Les SUV commencent à tous se ressembler et le Range Rover Evoque est trop grand pour vous (ou trop cher ?)… Voici une occasion de se différencier sans être trop ostentatoire : le Kia Soul.

    Attention : confession

    Aucun détour… J’ai adoré le FIAT Multipla version 1998. Enfin quelque chose de nouveau, de différent. Evidemment, le concept était beaucoup trop poussé. Soit cette voiture aux immenses vitres et aux phares inqualifiables devenait un collector, soit la copie devait être rapidement revue. Et comme les qualités du Multipla étaient loin de bouleverser le monde, il a fallu vite effacer sa différence stylistique.

    Suivant la même idée, j’avais un coup de cœur pour le Renault Avantime et le Nissan Cube… Mais coup de cœur ne signifie pas records de ventes. Les échecs commerciaux des modèles trop marqués forcent les constructeurs à se concentrer sur les fondamentaux.

    Sans être aussi déluré que l’Avantime ou le Cube (j’évite le Multipla pour ne choquer personne), le Kia Soul apporte quelque chose de différent… C’est peut-être la raison pour laquelle il ne s’est vendu que 3 500 unités de la première génération durant les cinq dernières années en France.

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    Un style « normal »

    Que peut-on attendre d’un SUV compact ? Qu’il soit suffisamment court tout en offrant une habitabilité supérieure à toute autre forme de carrosserie… Avec un tel cahier des charges, le dessin du Kia Soul devient une norme. Le designer du Skoda Yeti a dû avoir le même briefing.

    Carré, le Kia Soul est plus musculeux que camionnette. C’est une affaire de goûts, mais certains détails renforcent le style de la silhouette, en particulier la teinte bicolore et la ceinture de caisse très haute.

    A l’intérieur aussi, le style est souligné par de très réussies ouïes de ventilations qui intègrent des tweeters flottants. Dans les portières, les gros haut-parleurs du système hi-fi sont entourés d’un éclairage d’ambiance à plusieurs teintes du plus bel effet. Dommage que l’intégration de la console centrale et de son grand écran ne soit pas aussi travaillée.

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    Plus de style que de dynamisme

    Essayé dans sa version 1,6 litre Diesel CRDi de 128 chevaux, le Kia Soul s’avère un peu trop bruyant. Et c’est là que l’on peut regretter cette configuration. Un Kia Soul Diesel n’a pas besoin de dévoiler une quelconque ambition de sportivité.

    On pouvait espérer un moteur Diesel sobre et discret, doté d’un start and stop. Ce n’est pas le cas. Il faut avoir un pied très léger pour passer sous les 5,0 litres / 100 kilomètres. Et ce pied très léger prive d’une grande partie de la puissance du moteur. C’est aussi la cause d’une homologation à 132 g/km de CO2 et, donc, d’un malus de 150 euros.

    Suffisamment confortable, le nouveau Soul hérite de la plateforme de la Cee’d parfaite pour l’usage pour lequel ce Kia Soul est destiné.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Voici un modèle qui sait faire tourner les têtes sans être ostentatoire. Le Kia Soul est une magnifique réalisation stylistique. Son rapport prix/équipement en fait un outsider dans la catégorie, même si le moteur Diesel est d’une ancienne génération. Vivement l’Euro 6… Ou la Soul EV !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime

    La ligne assumée
    Les aérations qui intègrent les enceintes !
    Les tarifs

    J’aime moins

    Un moteur Diesel bruyant

    Quelques données :

    Modèle essayé : Kia Soul L 1,6 CRDi 128 ch. BVM6
    Tarif : 19 450 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 582 cm3
    Puissance (ch/kW) : 128 / 94 à 4 000 tours/minute
    Couple : 260 Nm à partir de 1 900 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 140 / 1 800 / 1 593
    Poids à vide : 1 308 kg
    Capacité du coffre (l.) : 354 – 1 367
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,1 / 4,4 / 5,0 / 5,2
    Emissions de CO2 : 132 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 11,2
    Vitesse maxi : 180 km/h

  • Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    A l’occasion de la course cycliste Paris-Nice, le constructeur britannique Jaguar met à l’honneur l’équipe Team Sky. L’emblématique marque fournira une F-Type un peu spéciale pour suivre son coureur fétiche Bradley Wiggins, champion du monde du contre-la-montre. Cette opération qui avait déjà eu lieu lors du Tour de France 2014 verra un petit changement  pour cette édition 2015 : la belle Britannique portera les couleurs de l’arc-en-ciel, celles du maillot de champion du monde que portera Wiggins. A noter que Jaguar fournit l’équipe Team Sky depuis 2010 en Jaguar XF Sportbrakes. So british.

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    2014 :

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  • Essai Hyundai i20 : en souplesse

    Essai Hyundai i20 : en souplesse

    Qu’il doit être difficile de concevoir une citadine avec l’ambition de devenir une référence. Hyundai avait certainement cet objectif en développant la i20. Tout est pensé pour en faire une bonne voiture et c’est réussi.

    J’avais déjà avoué que mon premier avis était souvent tranché en moins de cinq kilomètres lorsque je m’installais au volant d’une voiture. C’est un sentiment très personnel, souvent porté par mon humeur. Avec cette i20, c’était gagné !

    Les ventes de la précédente i20 en Europe ne reflétaient pas la puissance de Hyundai en tant que constructeur mondial. Il fallait donc de la nouveauté, même un électrochoc. Mais comment lancer une révolution dans un segment aussi cerné que celui des citadines ?

    Le bon équilibre

    Présenter un modèle trop singulier, ce serait s’exclure d’un marché très consensuel. Être sur la défensive reviendrait à se cacher dans la masse. L’équation est bien difficile…

    hyundai-i20-arriere

    Avec cette nouvelle i20, Hyundai dévoile une voiture à la silhouette soignée, capable de passer partout, en restant actuelle. Sans extravagance, le design traversera certainement les années. Le montant arrière, laqué noir, apporte une touche d’originalité. La longueur (4 035 millimètres) et surtout son empattement de 2 570 mm aident à asseoir le dessin et participent à l’excellente habitabilité. Et pour la touche d’originalité, quelques teintes sont vraiment attirantes : Red Passion de l’essai ou Mandarine Orange, Iced Coffee, Sleek Silver, Star Dust, Aqua Sparkling… Mention poésie inutile au marketing.

    A l’intérieur, les choix sont un peu plus marqués. Les sièges sont confortables et la planche de bord est bien dessinée. Le plus simplement du monde : l’ambiance est très agréable. Sans en faire des tonnes, ça permet de se sentir bien dans l’auto. On peut regretter toutefois la qualité de l’écran central, d’une autre génération. L’idée de proposer un support pour utiliser les fonctions de son téléphone peut être particulièrement bonne. D’abord destiné à réduire le coût d’achat de la voiture, elle est parfaite pour les possesseurs d’un téléphone compatible.

    hyundai-i20-interieur

    L’idée d’avoir un réel équipement multimédia est forcément préférable… Mais ce système d’intégration du téléphone offre beaucoup d’avantages. Les ultra-connectés aimeront. Ce sera vraisemblablement un vrai problème pour les autres.

    L’équipement est riche et le fait payer. Détecteur de collision, alerte de franchissement de lignes : on atteint des standards d’une gamme supérieure.

    Une Hyundai i20 pleine de souplesse

    En attendant l’arrivée d’un petit moteur 1,0 litre turbocompressé de 120 chevaux, j’ai roulé avec le 1,2 litre 84 chevaux associée à une boîte manuelle à cinq rapports. L’ensemble est d’une géniale souplesse, en ville comme sur route.

    L’extrême attention apportée à la souplesse de l’ensemble entraine immanquablement un réel manque de nervosité. Les 84 chevaux et 122 Nm de couple peinent à apporter le surcroit de sécurité parfois nécessaire… C’est mou même pour une voiture de 980 kilogrammes (poids à vide).

    Le châssis est au diapason. La souplesse de l’ensemble participe autant à la bonne expérience de cet essai.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Quatrième constructeur mondial, Hyundai ne se cache plus pour conquérir des parts de marché sur un segment particulièrement concurrentiel en Europe. L’i20 est un produit abouti, tout à fait capable de s’immiscer au coeur des références de la catégorie. Il faudra néanmoins attendre le nouveau moteur turbo essence pour être pleinement convaincu. Désormais en quête d’une position de référence, Hyundai ne fait plus de cadeau tarifaire. Ce n’est pas un point faible, mais ce n’est plus un atout.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime
    L’ambiance intérieure
    Les teintes de carrosserie
    La souplesse de conduite

    J’aime moins
    Le manque de couple du moteur 1,2 litre 84 chevaux

    Quelques données :
    Modèle essayé : Hyundai i20 1.2 84 Creative
    Tarif : 17 700 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 248 cm3
    Puissance (ch/kW) : 84 / 62 à 6 000 tours/minute
    Couple : 122 Nm à 4 000 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 5 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 035 / 1 734 / 1 474
    Poids à vide : 980 kg
    Capacité du coffre (l.) : 326 – 1 042
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,0 / 4,1 / 4,8 / 5,8
    Emissions de CO2 : 119 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 13,1
    Vitesse maxi : 170 km/h

  • Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann n’est pas encore à la tête de Lancia, mais il gravite toujours autour de FCA présidé par son frère John. Pour Genève, l’héritier Agnelli s’est offert une FIAT 500X qu’il a habillée d’un smoking.

    Ce show car FIAT 500X Black Tie à l’allure d’un costume à rayures, dont raffole Lapo Elkann. Il repose sur une peinture supplée par un film chromé. Dans l’habitacle, les matières se conjuguent avec du cuir, du cachemire, de l’Alcantara et du jean.

    Vous voulez la même ? N’hésitez pas à demander ! Lapo Elkann lance Garage Italia Customs pour réaliser ce genre de modèles. (Et n’oubliez pas de venir nous présenter votre nouvelle voiture après…)

  • La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    Depuis 1977, Renault et la F1 dansent une valse à trois temps. Le constructeur français est présent avec son écurie (1977-1985, 2002-2010), en tant que motoriste (1986, 1989-1997, 2011-2015) ou en gardant un œil sur la discipline (1998-2001). L’état actuel pourrait évoluer assez rapidement.

    En 2015, il n’y aura plus que deux écuries motorisés par le bloc Energy-F1 de Renault : les sœurs Infiniti Red Bull Racing et Scuderia Toro Rosso. Mais en coulisse, il se murmure que la marque française pourrait redevenir une équipe à part entière.

    Directeur Général de Renault Sport F1, Cyril Abitboul a annoncé que la « priorité était d’obtenir le plus de retombées marketing ».

    Par deux fois, Renault est arrivé en F1. En 1977, l’équipe a été montée de toutes pièces. En 2002, l’opération s’était faite par le rachat de Benetton. Et c’est bien cette seconde solution qui pourrait être à l’ordre du jour, tant il paraît impossible de créer de A à Z une structure compétitive en peu de temps.

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    Le choix est donc plutôt restreint. Inutile de parler de Ferrari, Mercedes ou McLaren… Lotus aurait été le choix numéro 1 (puisqu’elle est l’ancienne écurie Renault) mais Mercedes vient de signer un contrat à long-terme pour être partenaire d’Enstone. Un retour du Losange demanderait un énorme investissement.

    Force India et Sauber peuvent être d’autres cibles, mais l’investissement devra encore être très important pour se mettre au niveau. La dossier Force India est néanmoins très chaud.

    Reste l’idée de s’engager encore un peu plus avec Red Bull, soit via Toro Rosso – toujours plus ou moins en vente – mais dont la structure n’est pas au niveau d’un top team, soit directement avec l’équipe anglo-autrichienne.

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    Déjà très impliqué dans le projet de l’équipe quadruple championne du monde, Renault Sport F1 pourrait augmenter sa présence et sa participation avec l’objectif – à terme – de devenir propriétaire de l’écurie. L’investissement pourrait donc se faire en plusieurs étapes, d’abord en remplaçant Infiniti des pontons, puis en étant de plus en plus présents dans le développement de la monoplace. Si et seulement si Red Bull cherche un partenaire aussi important…

    Dernière info, Bob Bell, l’ancien patron d’Enstone, est annoncé chez Renault Sport F1. Loin d’être un motoriste, il pourrait être le bras armé du Losange pour organiser l’achat ou l’entrée au capital de Renault dans une écurie existante.

  • Sergio Marchionne parle (beaucoup)

    Sergio Marchionne parle (beaucoup)

    J’ai cherché un titre accrocheur. Sans succès. Sergio Marchionne parle, parle encore et parle toujours. Le numéro 2 de FCA (comprendre FIAT Chrysler) a abordé une multitude de sujets à Genève…

    Tandis que ses amis allemands enchainaient les annonces sur les développements de leurs moteurs essence et de leurs solutions d’hybridation avec l’électricité ou le gaz, Marchionne s’est élevé contre la diabolisation du Diesel.

    Défense du Diesel

    Evidemment, la norme Euro 6 a largement modifié la perception que l’on devrait avoir de ce carburant. Mais Super Sergio semble surtout vouloir menacer les gouvernements.

    « Le niveau de dépollution de l’Euro 6 est phénoménal », rappelle-t-il. « Il n’y a plus grand chose de rejeté dans l’air. Si l’interdiction du Diesel devient la norme, le secteur va s’adapter, mais ça ne sera pas gratuit. Ce genre d’attitude punitive, quand vous visez une technologie en particulier et la diabolisez, c’est vraiment mauvais. Je n’ai aucun problème avec les normes antipollution, mais il ne faut pas s’en prendre à une technologie en particulier, c’est la mauvaise réponse. »

    Ferrari sous licence néerlandaise

    Le financier s’est aussi amusé sur son terrain de jeu préféré. L’administrateur délégué de FCA annonce une réflexion pour créer une société au-dessus de Ferrari, hors d’Italie.

    « Ferrari va continuer de fabriquer des voitures en Italie, de générer des profits dans ce pays et de payer des impôts en Italie. Il pourrait y avoir une solution, et nous l’examinons, consistant à avoir une société au-dessus de Ferrari », a-t-il expliqué. Fiscalement, ça veut dire : direction les Pays-Bas !

    Une nouvelle alliance, voire des ventes !

    Mais sa plus belle petite phrase concerne l’avenir des marques de FCA… Il laisse la porte ouverte à des ventes ou des achats… Oui, des ventes ou des achats au cœur du groupe nouvellement créé. On pense forcément à Alfa Romeo, toujours très convoité… Même si Marchionne annonce un candidat idéal pour être l’associé de Fiat et Chrysler, qui ne sera pas Volkswagen.

    Enfin, le dernier grand thème des conférences de presse de Genève fut le déploiement des solutions Google et Apple… Là encore, il est sur la défensive : « Tant Apple que Google sont des entreprises extrêmement sérieuses. S’ils prévoient de faire quelque chose, ils vont le faire. En revanche, je ne peux pas dire s’ils finiront par obtenir ce qu’ils prévoient. »

    Comme quoi, tout financier qu’il est, il garde une très haute estime de l’industrie automobile face aux géants du numérique…

  • Volkswagen Sport Coupé Concept GTE

    Volkswagen Sport Coupé Concept GTE

    Il y avait une vague de berlines transformées en 4×4… Voici désormais les routières redessinées comme des coupés. Après la série des A5 et A7 Sportback, Gran Coupé de BMW et des CLA, CLE, CLS de Mercedes, voici la Sport Coupé Concept GTE de Volkswagen. De quoi imaginer la remplaçante de la Passat CC.

    La volonté des constructeurs de trouver comment vendre des berlines a changé l’aspect du marché. Pour faire face à la poussée des monospaces, les berlines surélevées (Crossovers et SUV) ont été les stars des dernières années.

    Mais, pour beaucoup, cette forme de carrosserie gomme une grande partie du plaisir de conduite. Les berlines changent donc encore de silhouette pour s’approcher des coupés.

    A Genève, Volkswagen présente son concept de coupé 5 portes équipé de trois moteurs : un V6 TSI et deux blocs électriques pour atteindre une puissance cumulée de 380 chevaux pour une consommation moyenne de 2,0 litres / 100 kilomètres.

  • Et si Lapo Elkann devenait patron de Lancia ?

    Et si Lapo Elkann devenait patron de Lancia ?

    Rêvons un peu… Et si le petit-fils de l’Avvocato, le déjà légendaire Lapo Elkann, prenait le contrôle d’un constructeur en train de disparaître pour laisser libre court à son immense « imagination ».

    Le financier s’occupe de Ferrari, de Maserati, multiplie les plans pour Alfa Romeo et profite de l’effet 500… Mais Lancia dérive.

    Quitte à abandonner un constructeur, pourquoi ne pas tenter quelque chose de fou ? Sergio Marchionne, puisque c’est lui le financier, devrait s’oublier et proposer le poste à Lapo Elkann !

    Pourquoi Lapo Elkann ?

    Gianni Agnelli fut l’Italie… La classe, la voiture, le football et même la politique. Mais la descendance de l’Avvocato n’a pas été aussi brillante. Son fils ainé s’est suicidé et sa fille cadette Margherita s’est opposée à la veuve – sa propre mère – lors de la succession.

    Margherita a eu deux fils et une fille de son premier mariage avec Alain Elkann et cinq autres avec le Comte Serge de Pahlen.

    L’héritier Agnelli tout désigné est donc John Elkann. En 2004, il devient vice président du Groupe FIAT sous la direction de Luca di Montezemolo. Et en 2010, il prend la place de numéro 1.

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    Son jeune frère Lapo Elkann effectue un début de carrière exemplaire. Il multiplie les petits boulots dans le groupe en utilisant des pseudonymes. Ouvrier sur les chaines de montage Piaggio, il s’occupe du merchandising de Maserati sous son vrai nom avant de partir aux Etats-Unis pour être l’assistant personnel du Prix Nobel de la Paix et de l’ancien Secrétaire d’Etat Américain Henry Kissinger.

    De retour au Lingotto en 2003, il prend la responsabilité de la promotion de l’image de FIAT, puis des autres marques du groupe. Il jette les bases de la renaissance de la 500.

    Mais une affaire secoue la famille Agnelli lorsqu’il est trouvé dans un studio turinois en état d’overdose aux côtés d’un travesti de 55 ans.

    Ecarté du groupe familial, il fonde Italia Independant, une luxueuse marque de vêtements et d’accessoires. Son style, entre un classicisme élégant et une extravagance tenue, en fait une référence de la mode. Vanity Fair loue son style et en fait l’homme le mieux habillé du monde, trois décennies après son grand-père.

    Fan de tatouages, d’art contemporain, de bateaux, d’Italie, de la Juventus et d’automobile, il pourrait être le personnage clé d’un film de Sofia Coppola.

    Son élégance extravagante et son nom en feraient une recrue de choix pour donner une nouvelle vie à Lancia.

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    Créatif, de bas en haut

    Il a connu les plus belles écoles, les plus beaux restaurants, mais aussi les usines italiennes. Et s’il se balade en Vespa, en Maserati Gran Turismo noir mat, en Ferrari 599 GTO turquoise, en Ferrari 458 Italia camouflage (que ne renie pas son ami Lorenzo Bertelli), en Alfa Romeo 4C ou en Jeep Grand Cherokee zébré, il possède la plus belle collection de FIAT 500 qui puisse exister.

    Le fondateur d’Italia Independant a aussi dessiné pour Gucci et s’occupe de jeunes créateurs qu’il fait travailler avec Bear, K-Way, Vans ou Smeg qui a recouvert un réfrigérateur de denim sous ses conseils.

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    Lapo Elkann n’a pas raison. Il est une icône italienne, dotée d’un talent sans fin. La 500 c’est lui, le Taylor Made de Ferrari c’est lui. Alors pourquoi pas la renaissance de Lancia ?

    Car s’il est souvent comparé à l’Avvocato, Lapo refuse l’héritage de son grand-père à qui il ressemble tant. Son modèle, c’est le premier Giovanni de la famille, celui qui a fondé FIAT. Fondateur, il l’est. Refondateur, il pourrait l’être… Donner lui Lancia !

  • Clio R.S. 220 EDC Trophy : la réponse !

    Clio R.S. 220 EDC Trophy : la réponse !

    D’un modèle à l’autre, Renault Sport cherche à satisfaire une clientèle toujours plus exigeante et/ou plus large. Avec la Clio R.S. 200 EDC, la polyvalence avait déçu les plus radicaux. Cette Trophy au moteur porté à 220 chevaux est faite pour eux !

    Efficace, la Clio R.S. 200 EDC brillait par sa polyvalence. Mais les choix techniques de Renault avait été critiqués par les fans lors de sa sortie. Et si la version Trophy conserve un moteur turbo, une boîte à double embrayage et cinq portes, tout (ou presque) a été revu.

    Commençons par le presque… la Clio sportive reste une cinq portes. Certains s’en plaignent encore, mais c’est une idéologie.

    Côté moteur, le 1,6 litre turbo gagne 20 chevaux et 40 Nm grâce à un circuit d’admission retravaillé, un turbo plus gros et une nouvelle cartographie. La boîte de vitesses EDC a été mise à jour avec des passages accélérés de 30 % et une course des palettes raccourcies.

    Le fameux châssis Trophy est mis à profit avec une hauteur de caisse baissée de 2 cm à l’avant et 1 cm à l’arrière, des amortisseurs renforcés, une direction avec une nouvelle crémaillère et de nouveaux pneus Michelin Pilot Super Sport.

    Elle sera disponible en juin à moins de 30 000 euros. Cette Clio R.S. 220 EDC Trophy est la réponse de Renault Sport aux amoureux de voitures radicales, sur route et sur piste !

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  • Ayrton Senna revient… pour une publicité

    Ayrton Senna revient… pour une publicité

    Lorsqu’il roulait pour McLaren, Ayrton Senna avait prêté son image à Tag Heuer pour lancer la première campagne « Don’t Crack Under Pressure ». En 2015, le pilote brésilien est de retour pour une nouvelle publicité.

    Si l’horloger suisse a toujours travaillé avec quelques-uns des meilleurs pilotes du monde, dont Sébastien Ogier actuellement, l’aura d’Ayrton Senna reste bien supérieur à tout ce que l’on a pu connaître dans le monde du sport automobile depuis sa disparition.

    L’image du triple Champion du Monde est donc associée aux deux nouvelles TAG Heuer Carrera Chronograph calibre 1887.

    Note : Ayrton Senna n’a jamais eu de moteur TAG sous le capot de ses McLaren. Lors de son arrivée dans l’équipe britannique, Honda devenait le motoriste des futurs champions.

    Les deux publicités, version 2015 et 1991.

    ayrtonsenna_1991-2015