Catégorie : Culture

  • Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Entre photographe et serial-photoshoper, Nick Veasey travaille l’image numérique, presque l’imagerie médicale. Loin de sortir des radios de nos tibias, fémurs et autres cubitus, Nick Veasey passe au rayon X tout ce qu’il a sous la main : de l’avion à la mamie avec son caddie, de l’appareil photo au Caterpillar. L’automobile n’est bien sur pas en reste et notre photographe anglais s’est amusé à illustrer ou photographier les voitures les plus célèbres. Au programme, Mercedes 300 SL, Land Rover, Citroën 2CV, Mini, Porsche 356 et bien d’autres. Un travail mêlant photographie et Photoshop, afin d’aller chercher chaque couche de matière, chaque détail d’un moteur, chaque courbe de chaque bolide. Un sacré boulot, que je vous laisse apprécier, qu’on aime ou non.

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

    Mercedes 300SL Gull Wing 1955 au rayon X par Nick Veasey
    Land Rover au rayon X par Nick Veasey
    MINI au rayon X par Nick Veasey
    Porsche 356 au rayon X par Nick Veasey
    Volkswagen Coccinelle Beetle au rayon X par Nick Veasey
    Citroën 2CV au rayon X par Nick Veasey
  • Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Bonjour !

    Aujourd’hui, c’est photo.

    L’idée était là. Loin du Buenos Aires presque guindé des opéras et des ballets, le photographe argentin Christopher Pillitz conviait deux danseurs de tango pour une séance photo un peu spéciale. Au sein des quartiers de La Boca et de Barracas, au coeur du Buenos Aires ouvrier et populaire, la ballerine classique Barbara Bertone et le danseur de tango Oscar Velazquez se sont donc mis à danser, aux côtés d’une sublime Alfa Romeo Freccia d’Oro de 1948.

    Comme le dit le nom de Barracas, on a là un bon nombre de baraques, de maisons de bois. Le temps a passé, a fait son oeuvre et la patine est là, entre peinture craquelée et tôles ondulées rouillées, volets désaxés et balcons branlants.

    Avec tout un travail en noir et blanc assez contrasté, aux noirs bien saturés, entre net et grain, s’en retrouve cette superbe série de clichés. Une sublime ambiance de nostalgie, de finesse mais aussi d’un certain délabrement des habitations, contrastant formidablement avec la beauté de l’Alfa Romeo Freccia d’Oro. Sous le capot de la belle Italienne, c’est un 6 cylindre qu’on retrouve, dont on imagine le fin feulement au ralenti…

    Je suis résolument fan de cette séance photo.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

     

  • A travers les Etats-Unis en Citroën Méhari

    A travers les Etats-Unis en Citroën Méhari

    Un petit livre pour l’été, voilà ce que je vous propose aujourd’hui. C’est rare, c’est vrai, mais t’inquiète Bibiche, c’est rapide à lire. 

    C’est l’histoire de deux potes, passionnés de Citroën et de 2CV, Fabien de Valroger et Etienne Musslin. L’un a repéré une Citroën Méhari en Californie, l’autre l’aide à aller la chercher. Et histoire de ne rien faire simplement, ils prennent la route de San Francisco à Houston. Un transporteur avec son porte-char aurait été tellement plus simple. MAIS QUE NENNI ! Ainsi, le duo passionné et passionnant nous conte son périple entre belles et mauvaises rencontres, doutes mécaniques et panard complet sur les belles routes nord-américaines, à l’ombre des gros camions rutilants ou au côté de belles américaines chromées. Dans un récit haletant, passionnant, rapide à lire et vraiment plaisant, Étienne Musslin, le rédacteur en chef de Planète 2 CV, nous emmène sur les 2500 Miles, soit 4023,36 kilomètres, au volant d’une Méhari américaine de 1969. Un modèle importé aux Etats-Unis à l’époque, un trésor automobile, sans doute un des derniers modèles du type.

    Histoire de ne pas faire les choses à moitié, les deux compères ont photographié leur voyage. S’en retrouve un bouquin superbement illustré, en témoignent les photos à voir en fin de cet article.

    Belle journée à vous et bon voyage,
    Jean-Charles

     

    2500 Miles à travers les USA en Méhari : la couverture du livre

    96 pages, format 15X23cm.
    Aux éditions 2CVMEDIAS
    En vente ici : https://2cvmedias.fr/produit/2500-miles-a-travers-les-usa-en-mehari/

     

     

  • DiRT Rally 2.0 : les mises à jour arrivent

    DiRT Rally 2.0 : les mises à jour arrivent

    C’est officiel, Dirt Rally 2.0 sort aujourd’hui. Nous qui l’attendions depuis 2015. Avant de découvrir un test complet, je vous propose de découvrir d’ors et déjà les mises à jour qui seront disponibles dès la semaine prochaine. Un programme de 6 DLC est déjà annoncé, voici :

    • Semaine 1 : 12 mars : ŠKODA Fabia Rally, Citroën C4 Rally
    • Semaine 3 : 26 mars : Rallye de Monte Carlo, Livrée spéciale
    • Semaine 5 : 9 avril : BMW M1 Procar Rally, Opel Manta 400, Livrée spéciale
    • Semaine 7 : 23 avril : Rallye de Suède
    • Semaine 9 : 7 mai : Ford Focus RS Rally 2007, Subaru Impreza, Livrée spéciale
    • Semaine 11 : 21 mai : Rallye d’Allemagne

    DLC dirt rally 20

     

    Ces DLC seront gratuites pour les joueurs ayant  l’édition Deluxe et ce durant les  deux premières saisons. Pour les autres joueurs, ceux équipés des versions Day One et Standard Edition, ils pourront acheter ces mises à jour directement en ligne.

    On imagine déjà étrenner la Polo R R5 sur le Rallye d’Allemagne… J’en bave.

    Belle journée chez vous,
    Jean-Charles

  • Bibendum : icône du millénaire

    Bibendum : icône du millénaire

    Il est des prix sans saveur, des prix marketing, des prix marketeux et d’autres prix. Il y a par exemple le Prix de l’Advertising Week, conférence mondiale dédiée aux métiers du marketing et de la publicité. Vous me direz, c’est aussi du marketing. C’est pourtant cette conférence qui, depuis New-York, a remis ce prix assez incroyable : Bibendum a été reconnu « icône du millénaire ». Rien que ça ! Il y avait des biens marques, des icônes, des logos à mettre en avant, à choisir, à auréoler. C’est pourtant notre bon vieux Bib qui a été choisi. Un véritable étendard français, il faut l’avouer, le dire, le crier sur les toits ! Le hasard faisant rarement mal les choses, Bibendum fête justement cette année ses 120 ans, la marque Michelin elle-même ayant été créée le 28 mai 1889.

    Pour la petite histoire, en 1893, quelques années après la création de la marque, la marque clermontoise appose son slogan : « Le pneu Michelin boit l’obstacle ! », auquel on accolera l’accroche latine « Nunc est bibendum, « Maintenant il faut boire ». Un an plus tard, l’Exposition universelle, internationale et coloniale tient place à Lyon. La marque auvergnate est bien entendu présente, avec une pile de pneus à l’entrée de son stand. Édouard Michelin lance alors à son frère André : « Regarde, avec des bras, cela ferait un bonhomme ! » Bibendum était né, sous la plume du dessinateur O’Galop, avec Bib et sa coupe pleine de clous et morceaux de verre.

    Depuis, notre cher Bib, que tout le monde connait, a bien changé, grandi, évolué. Il a même minci ces dernières années. On arrête pas le progrès ! Et à ce petit jeu, ne comptons pas sur Michelin pour arrêter le progrès. Elle fait partie des entreprises françaises à déposer le plus de brevets chaque année, et oué !

    Tiens, vous connaissiez l’expression Faire le Michelin ? C’est à découvrir chez Mots surannés.

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

    L’évolution du personnage Bibendum Michelin
  • Paris. Station Javel-André Citroën

    Paris. Station Javel-André Citroën

    Paris, le 8 juin 2018. Station Javel-André Citroën

    Paris, le 8 juin 2018. Tout rentre dans l’ordre sur la ligne 10 du métropolitain. Pour les passionnés d’automobile, Javel, c’est Citroën. Javel, c’est l’usine, le belle, la grande, au coeur de Paris, quand notre capitale était pleine d’industries et d’ouvriers, pleine de bruits et d’odeurs. L’usine qui a vu les Type A, les Traction Avant, les DS et les HY, entre autres.

    Il aura donc fallu plus de 80 ans pour que la station Javel s’appelle Citroën, là où s’est écrite une belle page de l’histoire de la marque.

    Après un premier partenariat dans les années 80, la RATP, qui gère le métro parisien, et Citroën, retrouvent un chemin commun avec cette station Javel, qui se voit accolée en cette année 2018 le nom d’André Citroën, un an avant le centenaire de la marque. « Station Javel-André Citroën » on entend déjà la voix dans les hauts-parleurs du métro, avec le petit lapin Serge qui nous dit qu’on risque de se faire pincer très fort. Un nom historique pour une station ouverte le 30 septembre 1913, qui devient alors le prolongement de la ligne 8.

    Cette fois, Citroën a pris le pouvoir dans cette station aux carrelages blancs. Surface lisse et biseautée d’un idéal touristique, d’une salle de bain de province. Dans cette ambiance de bloc opératoire, rythmée par les tremblements des passages du métro blanc et vert jade, les modèles les plus importants de la marque y sont cités, tout comme ses grandes dates, aux travers de larges fresques colorés. On y retrouve les antiques Méhari, les GS, les Traction Avant, les DS, 2CV et autres HY bien mis en valeur, un peu comme chez Citroën Origins. De belles couleurs, de belles photos studio pour un patrimoine enfin assumé, enfin retrouvé, enfin utilisé.

    Je n’aime pas trop le métro. Mais un de ces quatre, j’irai voir Javel-André Citroën.

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
  • Citroën : au revoir Picasso

    Citroën : au revoir Picasso

    1999, « Je ne veux pas travailler » inonde les ondes radio. Toutes les stations écument ce morceau du groupe américain Pink Martini. Bien loin de moi être critique musical mais l’album Sympathique dont est issu ce morceau est un petit bijou, tout comme les deux albums suivants : Hang on Little Tomato et Hey Eugene. Revenons-en à notre publicité. Dans ce pub, on y voit le nouveau modèle de la marque aux chevrons, le Picasso. Un nom emblématique, celui du célèbrissime peintre espagnol. Mais comment la signature d’un des plus grands peintres au monde s’est-elle retrouvée sur le carrosserie ronde et innovante d’une Citroën ?

    Pour cela, merci Citroën, merci l’agence Havas et surtout, merci Jacques Séguéla. Le génial publicitaire est en effet celui à qui on doit ce nom tout aussi génial. Dans l’ombre du constructeur automobile, il aura négocié avec la famille Picasso jusqu’à recevoir leur aval, et ce, avant même de proposer l’idée chez Citroën. Autant dire qu’il croyait en son idée ! Un génie je vous disais. Une fois le nom accepté par la maison mère, c’en était parti. Le modèle révolutionnaire que sera Picasso était lancé, à la course contre le Scénic de chez Renault. A la télé, sur les ondes, dans la presse, on ne voit que Picasso et sa marinière, que Citroën et son nouveau modèle, les robots de l’usine devenant artistes peintres, oeuvrant sur la tôle nue de la carrosserie.

    2018, quasi 20 ans plus tard, c’en est fini de Picasso chez Citroën. Deux décennies pour 4 modèles : Citroën Xsara Picasso (1999 – 2012), Citroën C4 Picasso I (2006 – 2013), Citroën C3 Picasso (2009 – 2017), Citroën C4 Picasso II (2013 – 2018).

    Mais dans l’inconscient collectif, celui qu’on appelle « Le Picasso » ne sera que le premier, sur base de Xsara, celui de la pub, avec les robots qui n’en font qu’à leur tête et deviennent à leur tour artistes.  « Ah, tu as acheté un Picasso ! » Bien loin d’un véritable tableau de l’artiste espagnol, ton père c’est pas Rothschild, Picasso était bel et bien devenu un modèle à part entière du chevron. Bien joué !

    Puis il y eut une passe difficile pour Citroën. 20 ans d’errements, avec DS comme concurrente. Aujourd’hui, les deux chevrons semblent sortir doucement d’un sommeil léthargique, assumant son histoire, son passé, tentant de retrouver son ADN. Mais exit Picasso, le ticket d’entrée délivré par les héritiers du peintre semble bien trop élevé pour le groupe PSA. Dommage. Donc bonjour Spacetourer, un nom bien trop lambda, trop international à mon goût. Citroën est une part de la France, et les services du 7 rue Henri Sainte-Claire Deville à Rueil-Malmaison auraient du miser là-dessus : une notion plus française. N’y avait-il pas dans l’histoire de l’automobile française un nom gaulois à mettre en avant ? Un nom de carrossier ? Une finition d’antan ? En achetant un Spacetourer, j’ai aujourd’hui l’impression d’acheter une C4 série limitée Buzz l’éclair. C’est bien dommage. La France fait vendre, ne l’oublions pas, en témoigne le luxe français à l’ international, et la tendance du made in France, ici dans l’hexagone. « Citroën C4 Currus », « Citroën C4 Figoni », « Citroën C4 Tissier » : cela aurait eu de la gueule ! Oui, de la gueule. Avec une préférence pour Currus, cela qui réalisa le fantastique bus à double étage, qui baladait les touristes dans Paris, dans les années 50/60. Sublime.

    Bonne journée chez vous, n’oubliez pas qu’une bagnole a une âme. Nous n’achèterons plus de Picasso.
    Jean-Charles

  • 917K par la route : direction Monaco

    917K par la route : direction Monaco

    Suite à l’article paru dans le magazine papier Speedster, je ne pouvais pas ne pas parler de ce phénomène. Par amour du papier, du print, j’ai laissé ce magazine prendre son temps pour être lu par toutes et tous, puis me suis engouffré dans la brèche. Par principe culturel, même 6 mois plus tard.

    L’annonce est alléchante, une Porsche 917K sur la route. Oui. Et homologuée. Oui. Il s’agit là du 37ème châssis construit par l’usine de Zuffenhausen, disponible ici dans sa célébrissime livrée Martini Racing, dans une robe grise et bleue marine, surplombée de la non moins mythique triple bande bleue marine, bleue ciel et rouge. Une livrée historique, proche de celle de la Porsche 917 qui remportait les 24 Heures du Mans 1971, qui portait elle bien plus de blanc que de gris. Elle est aujourd’hui exposée au Musée Porsche de Stuttgart.

    Bref, retour à Monaco. Sous l’œil du photographe Tom Wheatley, dans un sublime shooting photo, on retrouve la classique 917K sur les routes de l’arrière-pays niçois. Sur route, sur autoroute, c’est bel et bien la Porsche habituée au 24 Heures du Mans qui est là, immatriculée qui plus est. Son propriétaire Claudio Roddaro l’a acquise en 2016, mettant de suite tout en place pour pouvoir immatriculer cette drôle de Porsche, auréolée du numéro de châssis n°917-037.

    Le chantier impossible me dirait-vous. Difficile mais pas impossible. Pour recevoir le sacré sésame et enfin apposer la plaque d’immatriculation 649X, Claudio Roddaro s’est remonté les manches. Par chance, par le passé, deux 917 ont été immatriculées. La 917-021 fut immatriculée il y a bien longtemps, tout comme la 917-030. Cette dernière aura eu un historique un peu particulier : elle était propriété du Comte Rossi, dernier héritier de la famille du Martini, qui fut à l’origine du programme Porsche Martini Racing. Ces deux immatriculations précédentes auront suffit à ce que les autorités monégasques facilitent la demande de Roddaro. Chanceux bonhomme. Et merci à lui pour le partage.

    Allez, je m’en vais rêver, j’ai des essais à préparer, dont un beau coupé sportif. Mais pas Porsche :)

    Bonne journée, faites attention à vous,
    Jean-Charles

     

    EN IMAGES, PAR TOM WHEATLEY PHOTOGRAPHY

    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Plein phare
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chambre avec vue.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // A ras.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Tout feu tout flamme.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Promenons nous dans les bois.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Highway to hell.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Côté moulin.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Beau profil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // NOR FOR HIGHWAY USE.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Le plein. Du super. De la boum boum.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Bon pied bon oeil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sous la barrière des règlementations.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Une sacrée plaque.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sacrée plaque !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Gendarmerie nationaaaaale
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Monac’
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // P’tain c’est beau
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chic le pompiste !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Surplomb
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Long drink
  • A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    Je sais. Cela n’a rien à voir avec l’automobile, mais j’avais envie d’en parler. « Prendre la route » n’est-il pas l’essentiel ? Je l’écrivais il y a un an, et rien n’a changé. La route nous permet de voir bien des choses, de rencontrer bien des gens, de se perdre comme jamais.

    A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    Par monts et par vaux. Lors de mon dernier essai Audi en date, celui de l’Audi A7 Sportback 55 TFSI, quattro, je me suis rendu sur les rives du lac de Côme. Au début d’un virage, j’ai reconnu l’endroit. Une chapelle un peu surannée, comme toutes les chapelles ou presque, et des dizaines de cyclistes, pieds à terre ou sur la route.

    C’est l’histoire d’une chapelle, perdue sur les contrées du Lac de Come, érigée sous le nom de La Madonna del Ghisallo, en français Notre-Dame de Ghisallo. En 1948, le pape Pie XII la consacre « Patronne des cyclistes », si bien qu’elle en devient un lieu de pèlerinage, de visite, du patrimoine cycliste. Un flambeau est alors béni par le Pape, emmené à vélo depuis le Vatican jusqu’à cette chapelle. Comme un lien direct entre vélo et religion en Italie. Tout est religion en Italie… L’histoire raconte même que ce sont les deux stars de l’époque, Gino Bartali et Fausto Coppi qui ont fait les deux derniers relais. La bénédiction était toute faite.

    Construite en 1623 cette chapelle a quelque chose de spécial. Elle n’est pas juste une chapelle, elle est un mausolée, un temple dédié à la bicyclette. En son antre, on retrouve des portraits sur les murs, de nombreux vélos, accrochés au plafond, en haut des murs. Puis des maillots, des maillots jaunes, des maillots arc en ciel de champions du monde. De nombreux maillots, avec les noms de leurs propriétaires cités sur chacun, avec de petites étiquettes tellement désuètes.

    Qu’ils soient toujours en vie ou non, les noms des plus grands cyclistes et de quelques anonymes sont ici cités. Fausto Coppi, Eddy Merckx ou encore Fabio Casartelli prennent place dans cette chapelle de quelques mètres carrés. Ce dernier a une position particulière. Son dernier vélo est ici exposé, celui qu’il utilisait lors de son décès lors du Tour de France 1995… Quand on vous parlait de reliques, de religion, de pèlerinage, d’hommage… Et puis, derrière cet édifice religieux, la vue sur le lac est magnifique…

    Bonne route,
    Jean-Charles

     

     

     

  • Vers une DS Lego ?

    Vers une DS Lego ?

    Cet après-midi, en trainant sur Twitter lors de ma sacrosainte pause café, j’ai croisé le tweet d’Yves Bonnefont, PDG de la marque DS Automobiles. Il partageait une belle découverte, celle d’une DS totalement réalisée en Lego, briques par briques. C’est Maximilien, jeune fan de Lego de 17 ans qui a créé cette DS un peu particulière. Pas moins de 787 pièces forment cette DS, habillée d’une belle robe bleue, avec un toit blanc, comme les vraies DS ! Les portes, le capot et le coffre de la belle Française s’ouvrent, l’intérieur de la voiture et le moteur sont modélisés. Pas mal !

    Après la Bugatti Chiron Lego taille réelle et roulante, on a hâte de voir DS recréer une DS Lego dans les mêmes spécifications que l’Alsacienne :)

    En attendant, pour voter pour que Lego produise cette DS Lego, rendez-vous ici : https://ideas.lego.com/projects/0275be7c-6fe1-4560-aaa4-0e809a7581c5.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    J’ai toujours aimé les vieux circuits. Qu’ils soient aujourd’hui disparus ou toujours en activité, on ne peut que rêver sur les tracés de Reims, Charade, Norisring, Nürburgring, Silverstone, Spa et bien d’autres. A ce petit jeu, il semblerait que je ne sois pas le seul à apprécier ces anciens tracés, ces théâtres de batailles aujourd’hui endormies,  ces vestiges d’une époque révolue.

    Oscar Plada est un artiste urugayen, un illustrateur. Depuis une paire d’année, il s’est pris d’amour pour les vieux tracés, illustrant, retravaillant chacun des circuits, actuels ou anciens, même disparus. Il s’agit là d’un travail de haute facture, aux tracés précis en 2D. On découvre ainsi des circuits créés de toutes pièces, des circuits citadins ou encore des circuits tracés sur les aéroports. Le fantastique travail des détails des pistes, des agglomérations, des aérodromes, des cours d’eau est impressionnant. D’ailleurs, le travail d’Oscar n’est pas seulement un travail de création ou de copie mais un travail de recherche : l’artiste réalisant de nombreux tracés pour chaque circuit, au fur et à mesure des années qui passent. Bravo à lui !

    Pour découvrir son travail : https://oscarplada.blogspot.com/

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

    Voici donc la liste non exhaustive des illustrations de circuits, pas moins de 210 tracés à cette heure :

    Aachen 1948-49
    Aix-les-Bains
    Albany 1936-40
    Albi 1933
    Albi 1934/46-53
    Albi 1950
    Amaroo Park
    Applecross 1940
    Ardmore – New Zealand
    Asti 1946
    Autodromo di Monza (2015)
    Autodromo Pedro y Ricardo Rodríguez (Mexico)
    Baku
    Ballarat 1947-51
    Ballyclare 1946
    Bari – italy
    Bathurst – Mount Panorama 1938-86
    Benalla 1936
    Bernau 1952-54
    Blandford
    Bois de Boulogne 1945
    Bois de Boulogne 1946
    Bois de Boulogne 1947 (Longchamp)
    Bois de Boulogne 1951
    Bordeaux 1951
    Boreham 1949-52
    Bremgarten 1950
    Bridgehampton 1949-53
    Brno 47_63
    Brno Masaryk 1930_37
    Brooklands 1907-39
    Brooklands Campbell circuit 1937-39
    Buenos Aires 1952 N 1
    Buenos Aires 1952 N 4
    Buenos Aires 1952 N2
    Buenos Aires N 7
    Buenos Aires N 8
    Buenos Aires N10
    Buenos Aires N3
    Buenos Aires N5
    Buenos Aires N6
    Buenos Aires N9
    Bunbury 1938-60
    Cadours
    Caen 1952-58
    Cascais 1951
    Chimay
    Circuit des Remparts 1950
    Circuit of the Americas
    Comminges 1925-32
    Comminges 1933-49
    Comminges 1952
    Dessau
    Dijon 1927
    Dijon 1946
    Douglas – Isle of Man
    Douglas 1933
    Douglas 1934
    Douglas 1935
    Douglas 1936 / 1947-51
    Douglas 1937
    Dresden 1951_54
    Dundrod
    El Gezirah -The Pyramid Circuit
    Elaintarharata 1933-63
    Elkhart Lake 1950
    Elkhart Lake 51-52
    Erlen
    Forez 1946
    Gamston
    Garda
    Gavea 1933-40
    Gavea 1940-54
    Geneva 1938-46
    Geneva 1950
    Genoa 1951
    Golden Gate Park 1952-54
    Goodwood (1950)
    Goodwood 1948-51
    Goodwood 52
    Gransden Lodge 1946
    Gransden Lodge 1947
    Grenzlandring
    Halle
    Hamburg Park 1934-38
    Hamburg Park 1939
    Hamburg Park 1947-52
    Hockenheim 1932-37
    Hockenheim 1938-64
    Hockenheim 38/63
    Hungaroring 2016
    Ibsley 1951-53
    Indianapolis Motor Speedway 1909
    Interlagos – Brazil
    Jersey – St Helier 1950
    kolner kurs 1949_
    Kyalami circuit
    La Baule 1952
    Lakeside, Australia
    Lausanne 1947-49
    Le Mans 1932-67
    Leipzig 1950
    Les Sables d’Olonne 1951-52
    Lesparre Medoc
    Levin – New Zealand
    Levin New Zealand v2
    Linas – Montlhery
    Linas-Montlhery Deuxieme circuit
    Linas-Montlhery Grand Circuit
    Linas-Montlhery Quatrieme circuit
    Linas-Montlhery Troisieme circuit
    Livorno – circuito del Montenero 1931-35
    Livorno 1936
    Livorno 1937
    Livorno 1938-39
    Livorno 1947-53
    Longford circuit, Australia
    Longford v2
    Lyon 1914
    Lyon 1924
    Lyon Parilly 1947
    Marina Bay, Singapore 2015
    Marseille – Parc Borely 1949
    Marseille – Parc Borely 1950
    Marseille Parc Borely 1950 v2
    Marseille Prado 1946
    Marseille Prado 1947
    Mettet
    Modena
    Mons
    Montreal
    Monza
    Monza 1922-38
    Monza 1935-36
    Monza 1939-54
    Nantes 1946
    Naples
    Nepliget Park 1936
    Nepliget Park 1966-72
    Nice 1932_35
    Nice 1946-47
    Nimes 1947
    Nurburgring
    Ohakea 1950
    Ohakea 1951-62
    Ospedaletti – San Remo
    Osterreichring
    Parc Borely 1951_52
    Parco Sempione 1936-37
    Parco Sempione 1946
    Pau 1930
    Pau 1933
    Pau street circuit
    Pau v2
    Pebble Beach 1950
    Pebble Beach 1951
    Pedralbes
    Perigueux
    Perpignan 1947-48
    Pescara
    Pukekohe 1963 – New Zealand
    Red Bull Ring
    Reims (Beine-Nauroy) 1925
    Reims 1952
    Reims-Gueux 1950
    Reno 1951
    Rommehed 1947
    Rostock 1952-54
    Roubaix
    Rouen 1951_54
    Sachsenring
    Saint-Cloud 1946
    Schottenring 1925-55
    Silverstone 1948
    Silverstone 1949
    Silverstone 1949-51
    Silverstone 1950 v2
    Silverstone 1950-51
    Silverstone 1952-74
    Silverstone 2016
    Snetterton 1951-64
    Sochi autodrom
    Solitude
    Spa Francorchamps
    Spa Francorchamps 2015
    Spa Francorchamps v2
    Strasbourg 1922
    Strasbourg 1947
    Sudschleife
    Suzuka (2015)
    Syracuse 1951
    Terme di Caracalla (Rome)
    Thompson Raceway 1952
    Thompson Speedway N 1
    Thompson Speedway N 3
    Thompson Speedway N2
    Trois Villes – Marcq -en-Baroeul 1946
    Turner Air Force Base 1952
    Valentino Park
    Valentino Park 1947-48
    Vercelli 1947
    Vercelli 1948
    Vigevano 1947
    Vila Real 1933-49 / 51-52
    Vila Real 1933-49 51-52
    Vila Real 1950
    Watkins Glen 1948-1952
    Wigram -1949
    Winfield 1951-53
    Zandvoort

     

  • Le Circuit de la Sarthe intègre « Iconic Sport Site »

    Le Circuit de la Sarthe intègre « Iconic Sport Site »

    Un nouveau label mondial.

    Lors de la course cycliste Paris-Roubaix, remporté avec classe par le Slovaque Peter Sagan, le label « Iconic Sport Site »  a été lancé. Son objectif ? Mettre en avant les hauts lieux sportifs mondiaux. Ainsi, villes et organisations des Sables d’Olonne, Roubaix et le Mans/ACO, organisatrices ou co-organisatrices des Vendée Globe, Paris-Roubaix et 24 Heures du Mans s’allient, mettant en oeuvre un réseau nouveau, un label, une signature nouvelle qui permettra à ces sites d’assurer leur futur, ensemble. Et bien plus encore.

    Guillaume Delbar, maire de Roubaix témoigne : « L’objectif est de constituer un réseau de monuments historiques sportifs qui attirent, pour développer le côté touristique tout au long de l’année au-delà de l’événement ponctuel. » Il ajoute : « Il y a aussi une dimension de lobbying commun pour que ces sites soient reconnus comme faisant partie du patrimoine mondial. »

    Iconic Sport Site : un lieu par sport. 

    Alors imaginons, le Col de Turini pourrait-il devenir le haut symbolique du rallye ? Indianapolis et son Indy 500 rejoindraient-ils ce club très fermé ? Silverstone serait-il le berceau de la F1 ? Pour certains sports comme le sport automobile, aussi large soit-il, certains choix seront rapides. En revanche, sur des sports aussi populaires et mondiaux que les football, rugby, tennis, le choix risque d’être cornélien. Dans une liste non-exhaustive, on pense par exemple pour le football au Maracanã de Rio. Pour le basket et la boxe, vient le Madison Square Garden de New York ou encore pour le rugby à l’Eden Park à Auckland, en ­Nouvelle-Zélande.

    Pour le moment, les candidatures sont ouverts aux sites français. L’international ne devrait pas tarder. Sportifs, gestionnaires et journalistes sportifs formeront le comité de sélection.