Et voici… La nouvelle Ford Mondeo ! Aux premiers stades du développement de la berline de l’Ovale Bleu, voici le sketch qui donnait une toute première idée de ce qu’allait être la Mondeo qui arrivera très prochainement sur nos routes…
Catégorie : Design & Style
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La collection Corrado Lopresto au prochain Retromobile
Collectionneur unique, l’Italien Corrado Lopresto va déplacer quelques-unes de ses plus belles pièces lors du prochain Salon Retromobile, dont la quarantième édition aura lieu du mercredi 4 au dimanche 8 février 2015.
Architecte promoteur, Corrado Lopresto a passé sa vie de collectionneur à traquer aux quatre coins du monde prototypes et automobiles à
carrosseries uniques. Depuis l’âge de 16 ans, cette passion pour la carrosserie italienne lui a permis de réunir une collection unique au monde.Ce Milanais a glané plus de 180 prix lors des Concours d’Elegance de Pebble Beach, Villa d’Este, Amelia Island, Goodwood ou, très récemment, Chantilly… Sa passion était de dénicher des prototypes de carrossiers italiens…
Sa collection exceptionnelle est composée des Lancia Florida, Sibilo, Aurelia B52 Vignale et Flaminia Specile Pininfarina, des Alfa Romeo Giulietta Giulietta Bertone et Pininfarina, 6C 1750 Aprile, Praho Touring, 2500SS Bertone et 2500 SS Pininfarina, de l’Autobianchi A112 Giovani Pininfarina et de l’Osca 1600 GT Touring…
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Renault Eolab : photos, côté noir et blanc
Avant la publication de l’essai de Renault Eolab, prototype Renault des plans Nouvelle France Industrielle*, voici nos clichés de son essai. Ils sont rigoureusement traités en noir et blanc. Vous pourrez alors apprécier les courbes et formes particulières du prototype, avec une vision différente des clichés proposés habituellement.
Notons que les trois grands constructeurs français que sont Peugeot, Citroën et Renault sont engagés sur le plan Nouvelle France industrielle nommé « Véhicule deux litres aux 100 km pour tous ». Citroën a proposé Citroën C4 Cactus Airflow, Peugeot la 208 Hybrid Air 2L et Renault l’Eolab. A noter que le constructeur au losange a doublé ses confrères, proposant une consommation divisée par 2 par rapport au plan lancé par le gouvernement. Douce guerre technologique…
A bientôt,
Jean-Charles

* : « Nouvelle France industrielle » est le nom donné aux plans de réindustrialisation de la France mis en place par le gouvernement français et présentés le 12 septembre 2013 par le président François Hollande et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. (Source : Wiki)
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Design : Renault Sport R.S. 01
Dévoilée le 27 août dernier au salon de Moscou, la Renault Sport R.S. 01 représentait l’une des attractions du rendez-vous. Cette R.S.01 représente le futur du sport chez Renault, en World Series by Renault. Remplaçante de la Mégane Trophy, la R.S.01 sera présente en compétition au sein du Renault Sport Trophy, championnat créé spécialement pour elle. Cette coupe se positionnera, dès 2015, comme l’antichambre des championnats de Grand Tourisme et d’endurance. Côté mécanique, cette R.S.01 est bâtie sur une coque carbone, pour un poids de moins de 1100 kg. Le tout sera propulsé par un moteur de plus de 500 chevaux, très certainement le V6 Nissan.
Avec un développement et une conception par Renault Sport Technologies,un design agressif et un championnat dédié, nul doute que la R.S.01 marquera les esprits.

A noter que cette Renault Sport R.S. 01 est présente au Mondial de l’Automobile de Paris :
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Les trois coups de cœur de Gilles Vidal
Passer quelques dizaines de minutes avec Gilles Vidal est toujours l’occasion de disserter sur le présent, l’avenir et l’héritage de notre industrie automobile… A quelques centimètres de « son » Exalt, il a accepté de parler des modèles qui l’avaient conquis durant ce Mondial de l’Automobile.
L’exercice est toujours compliqué. Au centre de son stand, entouré par les communicants de la marque, il a pourtant joué le jeu. A la question « Quelles sont les trois concepts ou modèles qui vous ont attiré sur ce salon ? », il a répondu sans détour.
Le Directeur de Design Peugeot annonce les deux IDx de Nissan. « Ce ne sont pas des nouveautés, mais ces deux voitures sont toujours très attirantes. Elles ont un style caractéristique qui mêle l’histoire et l’avenir. »
Ensuite, vient l’Infiniti Q80 Inspiration : « Une étude très séduisante dans un style particulièrement épuré. C’est le genre de ligne qui plait à beaucoup de monde. »
Et enfin la Mercedes AMG GT : « Elle tranche avec les récentes productions de Mercedes. On n’est plus du tout dans les codes de la Classe S développés depuis des mois sur le reste de la gamme jusqu’à la Classe A. On dirait un croisement entre une Citroën C4 Cactus et une Porsche 911. Les lignes de force sont parallèles et les extrémités sont galbées. C’est une vraie réussite. »
Photo Nissan : Benoît Asset – www.largus.fr
Photo Infiniti et Mercedes : Christophe Gascot – www.largus.frRetrouvez l’actu du Mondial sur largus.fr
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L’œuf électrique de Paul Arzens
Elève des Beaux-Arts de Paris, Paul Arzens a marqué l’histoire de la SNCF pour avoir dessiné de nombreuses locomotives dans les années 1960 et 1970. Mais bien avant les faces arrondies et les nez cassés des trains, il s’était attaqué à l’automobile.
En 1938, il s’inspirait de l’école des carrossiers français en créant la Baleine… avec une silhouette maison basée sur un châssis de Buick Standard.
Quatre ans plus tard, en pleine occupation, Arzens crée l’œuf électrique, une voiture faite d’aluminium et de Plexiglass et animé par un moteur électrique… Un moyen efficace de contourner les restrictions de carburant imposées en France.
Le châssis est constitué d’un tube en Duralinox relié à la fourche « élastique » de la roue arrière : cette disposition permet de garder une assiette correcte tout en plaçant le centre de gravité très bas. Deux occupants peuvent s’installer dans l’habitacle.
À l’arrière, Paul Arzens place cinq batteries totalisant un poids de 300 kilogrammes, pour offrir une autonomie de 100 kilomètres et autorisant une vitesse de 70 km/h.
Une fois la guerre finie, l’inventeur ne poursuit pas ses travaux sur le moteur électrique. Il le remplace par un moteur essence de 125 cm3 d’origine Peugeot. Jusqu’à sa mort, on le verra épisodiquement au volant de son engin très spécial.
Décédé en 1990, il avait fait une donation de ses voitures au Musée des Arts et Métiers. Elles sont, depuis, exposées à la Cité de l’Automobile de Mulhouse et partent, régulièrement, en tournée dans le monde entier.
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Dessin : Mercedes 300 SL
Petit détour par l’année 1956… C’est à cette époque que Friedrich Geiger présente – en interne – le dessin de son nouveau projet : une Mercedes-Benz 300 SL Roadster avec un toit de coupé.
Après les exceptionnelles 500K et 540K des années 30, l’Allemand rêvait d’un modèle qui allait révolutionner l’industrie. Il en fera la Mercedes-Benz 300 SL Roadster qui sera produite à partir de 1957.
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Dessin : Rolls-Royce Ghost
Voici à quoi peut ressembler une Rolls-Royce lors des balbutiements de sa conception… Ici, une Ghost qui incarne « l’essence de Rolls-Royce dans sa forme la plus simple et la plue pure » selon le constructeur britannique.
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Rencontre : Peugeot Exalt édition française
C’est une véritable démonstration que nous propose Peugeot avec Exalt. Après Onyx, la marque de Montbéliard mêle ses futures options stylistiques à un profond engagement géolocalisé.
Le Groupe PSA Peugeot Citroën souffre depuis de nombreuses années. Incapables de pleinement profiter de l’explosion de nouveaux marchés, les marques qui le composent sont devenues trop dépendantes du pouls européen. Quand le vieux continent s’essouffle, PSA accuse le coup.
Après la tentative manquée General Motors (coïncidant malheureusement avec l’annonce d’énormes coupes budgétaires R&D), l’entrée de Dongfeng au capital permet au premier groupe en France (29,5 % de parts de marché en 2013) de rêver de conquête.
Cette conquête passe par une politique innovante. En plus de la 308 déjà visible sur nos routes, Peugeot peut compter sur Exalt pour (dé)montrer son savoir-faire.
Inutile de rappeler pourquoi ce concept car a été présenté lors du récent Salon de Pékin. Très en retard sur le premier marché mondial, absent du deuxième, Peugeot a besoin d’afficher ses ambitions pour s’approprier de nouveaux territoires.
Dans la capitale culturelle chinoise, Exalt a touché le public. Le style français (qui veut encore dire quelque chose à l’étranger) et ses quelques développements techniques (dont un système de purification de l’air dans l’habitacle) ont conquis ceux qui l’ont approché.
J’ai ensuite pu la voir à Londres lors de la présentation de la nouvelle Peugeot 508. La filiation aura son importance…
Nouvelle peau, nouvelle histoire
Les Japonais sont passés maîtres dans la globalisation de leurs modèles à travers une adaptation à chaque marché. En Asie, en Europe, en Amérique, les mêmes voitures roulent sous des formes et parfois des noms différents.Peugeot possède évidemment les mêmes capacités. Exalt est là pour en faire la démonstration. L’exact même châssis que celui que l’on a pu voir en Chine et au Royaume-Uni a été déshabillé et présenté dans une forme « édition française » lors du Concours Arts et Elégance de Chantilly.
Pierre-Paul Mattei, responsable du style des concepts Peugeot, m’a invité à m’installer à bord d’Exalt (oui, vraiment) pour découvrir ce qu’était la localisation d’une voiture globale…
La discussion a commencé par la phrase typique d’un PQSR assuré : « Exalt a la vocation de porter les valeurs, l’image et les codes de Peugeot dans le monde. » Vous l’avez ? Laissons ça de côté et parlons entre gens passionnés !
« On a fait un vrai tabac en Chine », se souvient-il avec un sourire franc. « L’objectif d’Exalt était de marquer les esprits à Pékin. »
Et comment marquer les esprits autrement qu’en adoptant les coutumes du pays ? Peugeot a choisi de confier à des Chinois certaines finitions de son modèle exposé : « La voiture a été dessinée à Paris par Peugeot. C’est une création de notre marque. Mais nous avons aussi cherché à la typer à la culture chinoise. Nous avons confié cette tâche à des créateurs locaux comme Pinwu. »
Pour un simple Français, la coupe franche habillée de « Shark Skin » rouge était du plus bel effet. En revanche, les sculptures d’un lion dans l’ébène de l’habitacle était « trop chinoises » pour moi !
Après cette première vie, Exalt a été repensée pour renaître au Mondial de l’Automobile de Paris… « Les matériaux sont porteurs de valeur. Il était inconcevable de présenter une voiture faite d’éléments provenant du bout du monde [NDLR : chose qui n’est pas appliquée à la production !]. Nous avons donc repensé Exalt pour la France. La couleur du Shark Skin est passée de rouge à gris pour donner un ton sur ton plus élégant. A l’intérieur, nous avons abandonné le bois asiatique pour reprendre un bois créé à partir de la récupération des journaux économiques invendus. Le tissu est également un hommage à la haute-couture française, avec un liseré saumon qui rappelle le bois. »
Il est évident qu’Exalt est une réussite stylistique. Mais un concept n’est une réussite que s’il parvient à inspirer les futurs modèles de la marque. 408 GT ? 608 ? Les noms d’éventuels héritiers sont lancés au cœur de l’habitacle d’Exalt. L’initiative amuse Pierre-Paul Mattei…
« Rien n’est gratuit ! Nous donnons un message. Exalt est le fruit des réflexions et des codes de ce que sera le design de Peugeot à l’avenir. »
Des exemples plus précis ?
« Il y a la verticalité de la calandre avec le positionnement du Lion. On voit aussi la formation de doubles optiques et le dessin du bas du pare-choc avant. Si l’on regarde la nouvelle 508, on y retrouve certains éléments. Exalt est aussi un travail sur l’adaptation de ce qu’est Peugeot aujourd’hui. On y retrouve notre concept i-Cockpit qui est déjà proposé sur 208 et 308. »
Va-t-on voir les prochaines Peugeot avec une coupe franche sur la partie arrière ? « L’idée était déjà appliquée sur Onyx et notre concept 308 R. Mais il ne faut pas oublier qu’il faut souvent plusieurs années pour faire évoluer une architecture. La société dans laquelle nous vivons n’aime pas le changement. Cette remise en cause doit être le plus naturel possible. Nous l’avons réussi avec i-Cockpit. C’est une évolution de l’affichage tête haute. Les informations sont placées dans une zone sécurisante. Et le petit volant contribue au toucher de route cher à Peugeot. »
L’i-Cockpit est donc appelé à être généralisé sur toute la gamme et Exalt pourrait encore être décliné sur d’autres salons, selon d’autres coutumes locales… Buenos Aires ? Pierre-Paul Mattei a utilisé un joker pour ne pas répondre.
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Dessin : Honda Civic Type R Concept
Lors du Salon de Genève 2014, Honda présentait sa Civic Type R Concept… Voici le dessin qui préfigurait de la sportive japonaise, sous une réelle influence de l’engagement de la marque en WTCC !
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Chantilly : Mercedes-Benz C111/II
15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies : la C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.
On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.
En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II, présenté à Chantilly, passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture développée par Karl Wilfert atteint 300 km/h.
Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.
En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h… Une III, puis une IV seront également conçus avant d’être rangées au musée en 1979…
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Chantilly : Voisin C25 Aérodyne
Pionnier de l’aventure aéronautique française, Gabriel Voisin était aussi un ingénieur automobile de génie. En 1934, alors que sa marque est en faillite, il continue de proposer des lignes d’exception.
La C-25 Aérodyne est dévoilée lors du Salon de Paris 1934. Elle incarne la modernité et le luxe d’une industrie française qui lutte contre la crise.
Avec cette ligne allongée et ses formes arquées, la C-25 tranche avec les modèles commercialisés à l’époque, aux silhouettes anguleuses. Le style est fulgurant avec un profil fuselé comme une aile d’avion. Le pavillon coulisse à l’aide d’un moteur auxiliaire et les accessoires rappellent le style Art Déco.
Vingt-huit châssis C25 ont été produits, mais seuls sept ont reçu la carrosserie « Aérodyne ».
D’autres prototypes (C-26, C-27, C-28, C-30) furent produits sans que la marque ne puisse les commercialiser avant d’abandonner la construction automobile.

























