Catégorie : Sport Automobile

  • Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Le dimanche 16 mars prochain, la station de Tignes tremblera au son d’une MINI hors du commun. Guerlain Chicherit, l’enfant du pays, y tentera un nouveau record du monde, celui du plus long saut du monde en voiture. Ken Block en 2006 passait les 52 m, Travis Pastrana les 82m en 2010, Tanner Foust 101,2m en 2011. Guerlain Chicherit s’attaque cette année à 110 m. Pour cela, il trouvera une nouvelle MINI préparée spécialement pour l’exploit, dont les préparations vont bon train.

    Sous sa philosophie « No risk, no fun », Guerlain n’en est pas à son coup d’essais. Il y a un an, le 17 février 2013, à Tignes toujours, ce skieur pro réalise pour le première fois au monde un back flip, au volant d’une MINI spécialement préparée pour l’occasion, basée sur celle de rally-raid. L’eau a coulé sous les ponts depuis ses débuts en sports auto, en 2003, en Championnat de France des Rallyes sur terre, où il enchaîne trois podiums au volant d’une Citroën Saxo T4. Il devient ensuite pilote officiel Citroën Sport puis pilote BMW XRaid sur le Dakar et est titré Champion du monde FIA des rally-raids en 2009…

    Un évènement mondial, en France, avec un pilote français sympathique et atypique, voilà qui devait être excitant à suivre ! Plus d’infos sur l’évènement « World Record Longest Jump by Guerlain Chicherit » sur la page Facebook de Guerlain Chicherit (l’évènement facebook) et sur le site de Tignes.

  • Martini Racing rejoint Williams F1 Team

    Martini Racing rejoint Williams F1 Team

    C’est fait, c’est officiel. Après bien des rumeurs, Martini Racing revient au devant de la scène. Ce sera cette année avec l’équipe Williams F1 Team, engagée en F1. Les rumeurs portaient pourtant sur un retour avec Porsche en Endurance, mais c’est bien sur l’équipe de Grove que la célèbre marque italienne de spiritueux a jeté son dévolu. La livrée de la FW36 sera donc blanche, aux lignes rouges, bleus ciel et bleus marine. Autre nouveauté 2014, Williams, qui a recruté le Brésilien Felipe Massa et le Finlandais Valtteri Bottas, n’est plus motorisé par Renault mais pas Mercedes.

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    A voir, le portoflio Martini Racing, par InsideMotorsport.

  • Formule E : la F1 du green washing

    Formule E : la F1 du green washing

    Depuis de nombreuses années, des organismes plus ou moins sérieux dénoncent le green washing qui sévit dans le monde automobile. Les mensonges, les promesses exagérées, les labels inventés sont combattus pour que la publicité et le marketing ne fassent plus croire qu’une voiture puisse être « verte »… Et voici qu’est inventée la Formule E, une F1 écolo ! Autant dire que nous atteignons le niveau mondial du green washing.

    La Formule E, c’est quoi ?

    Pour commencer, c’est une pure et simple invention. Les créateurs sont partis d’une feuille blanche pour proposer un nouveau concept. L’idée est d’avoir un championnat de monoplaces (comme en F1) disputé de septembre à juin sur des circuits tracés dans dix grandes villes (Pékin, Putrajaya, Rio, Punta del Este, Buenos Aires, Los Angeles, Miami, Monaco, Berlin et Londres).

    L’aérodynamique de la monoplace n’est pas travaillée pour tirer le meilleur de la voiture mais pour favoriser les dépassements. Le moteur, en mode course, pourra délivrer 133 kW (soit 180 chevaux). Durant les essais, la puissance sera poussée à 270 chevaux. Toute cette puissance sera également mise à disposition durant la course par un système push-to-pass qui permet d’avoir un afflux de puissance très limité dans le temps pour dépasser (ou défendre sa position).

    La masse est annoncée à 800 kilogrammes pour une vitesse de pointe estimée à 225 km/h. Les performances seront comprises entre celles de Formule 4 (premières monoplaces après le karting) et la Formule Renault 2.0 (premier échelon international où les pilotes sont encore mineurs). 180 chevaux pour 800 kg, c’est un rapport poids-puissance digne d’une Lotus Elise S.

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    Deux voitures par pilote pour finir la course

    Chaque week-end se déroulera selon le même schéma. Après une heure d’essais (contre 4 heures en F1), les pilotes auront deux tours pour se qualifier (contre 3 sessions en F1). Dix équipes engageront deux pilotes.

    Les courses dureront une heure (contre environ 1h30 en F1) avec deux arrêts obligatoires aux stands… pour changer de monoplace !

    Avec la Formule E, on nous promettait une révolution technologique. Pour la révolution, il faudra surtout se concentrer sur l’installation électrique nécessaire à recharger la moitié des voitures alors que l’autre moitié sera en course. Car aucune batterie n’a été dimensionnée pour tenir une heure. Toutes les vingt minutes, les pilotes passeront donc aux stands pour quitter leur baquet et sauter dans une autre voiture afin de continuer… Bel exemple !

    Et pourtant, le concept prend. Renault est partenaire technique. Audi a inscrit une équipe, comme Venturi et même Super Aguri, toujours proche de Honda. Côté pilotes, on retrouve tous les recalés de la F1 comme Alguersuari, Buemi, Klien, Liuzzi ou Senna (Bruno !) et quelques Français (Sébastien Bourdais, Nicolas Minassian, Franck Montagny et Adrien Tambay…

    Et la presse multiplie les articles plus que positifs. Green washing de niveau mondial !

  • Salon de Genève : Porsche révèle sa 919 Hybrid. Martini en grand absent.

    Salon de Genève : Porsche révèle sa 919 Hybrid. Martini en grand absent.

    Exit Martini, j’en parlais il y a six mois.

    La voilà la tant attendue Porsche 919 Hybrid. Chef de file du programme Motorsport de la marque de Stuttgart, la 919 Hybrid disputera le FIA WEC, Championnat du monde d’endurance, dont font partie Les 24 heures du Mans. Voici donc l’arrière petite fille , la petite fille, la fille des Porsche 917, Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C et Porsche WSC-95. Le patrimoine est là, l’histoire l’est d’autant plus, les attentes omniprésentes.

    Porsche engagera deux 919 cette année. La n°14 aura Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb à son volant, tandis que Timo Bernhard, Brendon Hartley et Mark Webber trouveront la n°20.

    « L’heure a sonné. Après plus de deux années d’un travail acharné, la 919 Hybrid se dévoile enfin. »

     

  • Citation : Sir Stirling Moss

    Citation : Sir Stirling Moss

    Citation de Sir Stirling Moss, Britannique, pilote automobile : « Il y a deux choses qu’un homme n’avouera jamais faire mal : conduire et faire l’amour. »

  • Carlos Tavares conserve sa licence

    Carlos Tavares conserve sa licence

    Sa présence sur les circuits énervait certains au cœur même du Groupe Renault… Elle forge aussi une partie de la légende qui accompagne l’amoureux d’automobile qu’est Carlos Tavares. Le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën prévoirait un nouveau programme sportif pour sa saison 2014.

    Alors qu’il a mis en vente la Mégane Trophy acquise l’an passé, Carlos Tavares est annoncé en Trophée Tourisme Endurance par Endurance-Info.com. Il devrait être au volant d’une Peugeot RCZ, accompagné par Denis Gibaud.

    Avant les courses d’endurance, Carlos Tavares avait roulé en monoplace. On l’avait notamment vu à bord d’une Dallara GP2/05 de 600 chevaux et 585 kilogrammes.

  • Citation : Tazio Nuvolari

    Citation : Tazio Nuvolari

    Un jour, un journaliste demande à Tazio Nuvolari, grand pilote des années 30 :
    « Où trouvez-vous le courage de grimper à chaque fois dans votre cockpit ? »

    Tazio lui répond par une question :
    « Où pensez-vous mourir ? »

    Le journaliste piégé dit :
    « Moi ? Chez moi, j’espère ! Dans mon lit ! »

    Et Tazio rigolard lui balance :
    « Où trouvez-vous le courage de vous glisser chaque soir dans vos draps ? »

  • Rétromobile 2014 : Sunbeam et Babs

    Rétromobile 2014 : Sunbeam et Babs

    Les œuvres de fous de vitesses sont présentées cette année à Rétromobile. Dans les années 1920, ces modèles ont détenu les records de vitesse sur terre. Voici la Sunbeam 350 cv et la Babs.

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    En 1920, Louis Coatalen, chef du bureau d’études de Sunbeam, se lance le défi de battre le record de vitesse en automobile. Il construit la Sunbeam 350 cv en installant un moteur d’avion 12 cylindres Manitou de 18 322 cm3. Les premiers essais sont un échec, les pneumatiques ne résistent pas aux contraintes.

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    Deux ans plus tard, Lee Guinness – un pilote de course de la famille des brasseurs irlandais – bat le record à 216 km/h.

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    Cette Sunbeam 350 cv est alors achetée par Malcolm Campbell qui la peint en bleu et la rebaptise Bluebird. En 1925, il prend le record avec une vitesse de pointe de 242,748 km/h.

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    Cette même année, John Godfrey Parry-Thomas, ingénieur en chef de Leyland Motors, décide de se consacrer aussi aux records de vitesse. Il récupère un châssis de voiture de course et entame l’assemblage de la Babs.

    Sous la carrosserie, il installe un moteur de bombardier de la première guerre mondiale. 12 cylindres en V et surtout 27 litres de cylindrées pour atteindre 500 à 600 chevaux.

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    Pour les premières tentatives, Parry-Thomas s’installe directement au volant. Le 27 avril 1926, il s’adjuge le record à 272,403 km/h. Le lendemain, il atteint 275,271 km/h.

    Dix mois plus tard, Malcolm Campbell présente une évolution de sa Bluebird et reprend son bien à 281,381 km/h.

    La course-poursuite continue. La Babs est démontée, la carburation et le refroidissement sont revus. Malgré une météo défavorable, Parry-Thomas s’élance pour une nouvelle tentative le 3 mars 1927 sur une plage du Pays de Galles. Il perd le contrôle de la Babs, fait un tonneau alors que la voiture prend feu. Il est tué sur le coup. Sa famille décide d’ensevelir la voiture sous le sable de la plage.

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    42 ans plus tard, Owen Wyn Owen prend connaissance de la triste histoire de Parry-Thomas. Il se rend sur le lieu du drame et après avoir obtenu l’autorisation de creuser la plage, il fait apparaître, au bout de quelques heures, le long fuselage de la Babs. La carrosserie est en partie corrodée.

    La Babs est entièrement démontée, toutes les pièces réparées, contrôlées ou refabriquées. Après huit années de travail, la Babs s’élance à nouveau sur la plage de Pendine.

    Elle est exposée à Rétromobile aux côtés de son ancienne rivale.

  • Rétromobile 2014 : Mercedes Grand Prix

    Rétromobile 2014 : Mercedes Grand Prix

    Six jours après l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand à Sarajevo et vingt-quatre jours seulement avant le début de la première guerre mondiale, Mercedes signait un triplé retentissant lors du Grand Prix de France disputé à Lyon.

    Le 4 juillet 1914, l’Allemand Christian Lautenschlager, le Français Louis Wagner et l’Allemand Otto Salzer terminaient aux trois premières places du septième Grand Prix de France.

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    La course se déroulait sur un circuit de 37,6 kilomètres au sud de Lyon, à parcourir à 20 reprises. Toutes les plus grandes marques de l’époque étaient représentées : Peugeot et Delage pour la France, Sunbeam pour l’Angleterre et Fiat pour l’Italie.

    Le véhicule engagé par Daimler-Motoren-Gesellschaft était spécialement conçu pour les Grands Prix. Le règlement imposait une cylindrée maximum de 4,5 litres. La Mercedes Grand Prix était dotée d’un moteur quatre cylindres entièrement imaginé pour l’occasion, avec un arbre à cames en tête et deux soupapes d’admission et d’échappement par cylindre, faisant de ce moteur le premier Mercedes à 16 soupapes. Ce moteur développait une puissance maximale de 106 chevaux au régime révolutionnaire de 3 100 tour/minute.

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    La performance de Christian Lautenschlager, Louis Wagner et Otto Salzer offraient à Mercedes le premier triplé de l’histoire de la course automobile.

  • Nouvelles couleurs pour une Alpine A310

    Nouvelles couleurs pour une Alpine A310

    La renaissance d’Alpine a été portée par l’immense engouement populaire qui entoure la marque. Sa seconde vie sera également soutenue par ceux qui voudront faire perdurer l’idée de Jean Rédélé. Chris Visscher fait partie de ces passionnés. Il s’est inscrit au Winter Trial 2014 avec une Alpine A310 aux couleurs du concept Alpine A110-50 de Laurens van den Acker.

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    Chris Visscher est un concessionnaire Renault, spécialiste d’Alpine et de Renault Sport à Rotterdam. Son implication est telle que lorsque le Groupe Renault a pris la décision de développer une nouvelle Alpine, il a été intégré à l’Alpine Advisory Board composé de quatorze personnes.

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    Visscher a décoré l’une de ses A310 1600 aux couleurs du Concept Alpine A110-50 réalisé par Laurens van den Acker, le directeur de design industriel du groupe.

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    Copiloté par Marc Abercrombie, il prendra le départ lundi de Copenhague. Arrivée programmée samedi à Oslo.

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  • L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    Le Festival International Automobile est un des rendez-vous les plus importants de la saison automobile. On y décerne le prix de la Plus Belle Voiture de l’Année, dont les votes étaient ouverts au public.

    L’une des attractions de ce Festival International Automobile sera l’Art Car OAK Racing Costa. Exposée aux côtés de nombreux prototypes de constructeurs automobiles, ce prototype « LMP2 » issu des 24 Heures du Mans aura fière allure, se révélant être une véritable œuvre d’art, réalisée par l’artiste Fernando Costa. Techniquement, il a fallu riveter des plaques de métal sur la carrosserie de carbone, pour ensuite y amener les panneaux du code de la route et/ou des 24 heures du Mans qui habillent le proto. On y retrouve donc des « Mulsanne », « Hunaudières », « Raccordement » ou Indianapolis. Un véritable port-folio du bord des routes. Alex nous en avait parlé plus largement en juin dernier.

    L’Art Car OAK Racing Costa sera visible au pied du Dôme des Invalides à Paris, du mercredi 29 janvier au dimanche 2 février.

     

  • La Renault 5 Turbo du Giro d’Italia 1979 : la naissance d’un mythe

    La Renault 5 Turbo du Giro d’Italia 1979 : la naissance d’un mythe

    1976, le projet « 822 » est lancé chez Renault.
    1978, Renault classe ses deux R5 Alpine sur le podium du Rallye Monte-Carlo, avec Ragnotti et Fréquelin.
    1979, Renault engage une Renault 5 Turbo au Giro d’Italia, équivalent de notre Tour de France Automobile.

    Pourquoi avoir choisi le Giro d’Italia alors que de nombreuses compétitions routières sont organisées en France ?
    A cette époque, la voiture de course qu’est la Renault 5 Turbo est encore un prototype « Groupe 5 » et n’est pas encore homologuée pour la compétition en France. Récit.

    Mars 1978, les premiers tours de roues se font. Le prototype noir est emmené par Guy Fréquelin. Novembre 1978, Renault dévoile dans la presse un prototype produit à Dieppe et créé un véritable évènement pour le grand public. D’autres prototypes que cette 822-00 noire sont produits chez Alpine. C’est le prototype 822-03 qui sera engagé au Giro 1979.

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    C’est le pilote maison Guy Fréquelin qui est au volant, secondé par Jean-Marc Andrié. Après de belles performances, l’aventure italienne tourne court quand le moteur casse. C’est l’abandon. La petite Dieppoise marque tout de même les esprits face à une concurrence de haut niveau. De retour en France, s’en suivront des milliers de kilomètres d’essais et de développement, avec entre autres Alain Serpaggi au cerceau. Mais pour que cette 5 Turbo soit homologuée en compétition, la production en série est nécessaire. Le  20  mai  1980, la fabrication des Renault 5 Turbo est lancée. Les caisses sont tout d’abord ponctionnées sur la chaîne de l’usine de Flins, pour être envoyées chez le carrossier Heuliez où elles sont allongées de 5 cm, allégées et renforcées. Elles prennent enfin la route de Dieppe où l’assemblage finale se fait.

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    La 5 Turbo est alors une voiture exceptionnelle, un modèle unique avec très peu d’options et deux couleurs au choix : le Bleu Olympe avec intérieur rouge ou le Rouge Grenade avec intérieur bleu. Au final, 802 Renault 5 Turbo seront produites en 1980, alors que seuls 400 exemplaires étaient demandés par la règlementation FIA Groupe 4.

    Production lancée, la Renault 5 Turbo est homologuée en Groupe 4 en 1980. Sa première compétition officielle est alors le Tour de France Automobile 1980 où elle sera l’attraction de l’épreuve. Jean Ragnotti est au volant de la belle. S’en suivront de nombreuses victoires et titres, mais c’est une toute autre histoire…

    A bientôt,
    Jean-Charles