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  • Outrun : voyage nostalgique au cœur des jeux de course légendaires de Sega

    Outrun : voyage nostalgique au cœur des jeux de course légendaires de Sega

    En plein cœur des années 80, alors que l’industrie du jeu vidéo commence à explorer de nouveaux horizons, Sega frappe un grand coup avec un titre qui va non seulement marquer les esprits, mais aussi redéfinir la notion de jeu de course arcade : OutRun. Ce jeu, sorti en 1986, n’est pas seulement une course contre la montre, c’est une ode au plaisir de conduire, un rêve éveillé où vitesse, paysages pittoresques et la compagnie d’une passagère charmante sont au centre de l’expérience. Aujourd’hui, OutRun est plus qu’un jeu vidéo, c’est une icône culturelle qui a su captiver des générations de joueurs.

    Une genèse inspirée par le cinéma et les voyages

    Aux commandes du projet OutRun se trouve Yu Suzuki, un nom qui deviendra légendaire dans l’industrie du jeu vidéo. Avant de créer cette expérience immersive, Suzuki puise son inspiration dans le film The Cannonball Run de 1981, une comédie où des pilotes traversent les États-Unis dans une course délirante. Cependant, estimant que les paysages américains manquaient de variété, Suzuki décide d’emprunter une route différente pour son jeu.

    Ainsi, avec une équipe de développement, il parcourt l’Europe pour capturer l’essence des routes sinueuses et des panoramas à couper le souffle. De la Romantische Straße en Allemagne à la Riviera française en passant par les Alpes suisses et les rues historiques de Florence et Rome, ces lieux deviendront les décors d’une expérience de conduite unique.

    Une révolution dans le gameplay

    Contrairement à de nombreux jeux de course de l’époque, OutRun n’est pas une simple course où le joueur doit se battre contre d’autres concurrents pour arriver premier. Ici, l’objectif est de savourer le voyage. Le joueur prend le volant d’une Ferrari Testarossa décapotable (bien que la marque n’ait jamais officiellement autorisé l’utilisation de ce modèle) avec pour seul but d’atteindre chaque checkpoint avant la fin du temps imparti.

    Ce qui distingue OutRun des autres jeux de son époque, c’est sa simplicité et son accessibilité. Le joueur n’a que quelques choix à faire : sélectionner la musique qui l’accompagnera, décider de la direction à prendre lors des bifurcations, et surtout, éviter les obstacles en roulant à toute allure. Cette absence de complexité permet à n’importe qui, du novice au vétéran, de profiter pleinement du jeu.

    De plus, OutRun introduit une innovation qui marquera les esprits : les embranchements de routes. Ce mécanisme, simple en apparence, permet aux joueurs de choisir leur propre chemin, offrant ainsi une rejouabilité exceptionnelle. Ce n’est pas un hasard si cette fonctionnalité est encore célébrée aujourd’hui par les fans du jeu.

    Une expérience sensorielle unique

    L’un des aspects les plus mémorables de OutRun réside dans son ambiance sonore. Les compositions de Hiroshi Kawaguchi, telles que Magical Sound Shower, Passing Breeze, et Splash Wave, ne sont pas seulement des musiques d’accompagnement, mais des éléments essentiels qui plongent le joueur dans une atmosphère estivale, détendue et presque méditative. Chaque morceau est soigneusement structuré avec des mélodies accrocheuses et des rythmes mémorables, créant ainsi une bande sonore qui résonne encore aujourd’hui comme l’une des plus emblématiques de l’histoire du jeu vidéo.

    Le succès de la musique d’OutRun est tel que ces morceaux ont été réarrangés, remixés et réédités à de nombreuses reprises au fil des ans, notamment sur vinyle, témoignant de leur intemporalité. Ces compositions, associées aux paysages ensoleillés et aux routes sinueuses, créent une expérience sensorielle qui transporte les joueurs dans une échappée belle à travers des décors paradisiaques.

    L’évolution de la franchise

    Fort de son succès en arcade, OutRun ne pouvait pas rester un simple jeu isolé. En 1989, Sega lance Turbo OutRun, une suite qui introduit plusieurs nouveautés tout en conservant l’essence du jeu original. Cette fois, la course se déroule aux États-Unis, avec des éléments supplémentaires tels que des poursuites par la police et un rival qui tente de voler la petite amie du joueur. Bien que cette suite ait été bien accueillie, elle divise les fans en raison de la perte de la liberté de choisir son chemin, élément central du premier opus.

    D’autres versions suivront, dont OutRunners en 1993, qui ramène l’esprit original tout en ajoutant des options multijoueurs, et OutRun 2019, qui, bien que fidèle dans son gameplay, prend une direction futuriste qui déroute certains fans. Malgré ces évolutions, l’essence même d’OutRun, cette sensation de liberté et d’évasion, reste présente.

    L’héritage d’OutRun

    Aujourd’hui, OutRun n’est pas seulement un classique du jeu vidéo, c’est une source d’inspiration pour les créateurs de jeux, un symbole de l’âge d’or des arcades et un objet de culte pour de nombreux fans. Que ce soit par sa musique inoubliable, son gameplay simple mais addictif, ou ses graphismes colorés et accueillants, OutRun continue d’incarner ce que beaucoup considèrent comme l’essence du jeu vidéo : le plaisir pur.

    Pour beaucoup, OutRun est plus qu’un jeu ; c’est une expérience, un voyage à travers le temps qui rappelle une époque où les jeux étaient conçus pour être accessibles, divertissants et profondément gratifiants. En nous offrant la possibilité de vivre un rêve où la route est infinie, où le ciel est toujours bleu et où la vitesse est synonyme de liberté, OutRun a su capturer quelque chose de fondamental dans l’imaginaire collectif, quelque chose qui continue de résonner chez ceux qui, même des décennies plus tard, ressentent encore la nostalgie de ces virées en Ferrari virtuelle.

  • Tuthill GT One : hommage en fibre de carbone à l’épopée du FIA GT1

    Tuthill GT One : hommage en fibre de carbone à l’épopée du FIA GT1

    La Tuthill GT One, une voiture en édition ultra-limitée, rend hommage à l’une des époques les plus emblématiques de l’histoire du sport automobile : les années du FIA GT1. Avec seulement 22 exemplaires prévus, cette création en fibre de carbone s’inspire directement de la Porsche GT1 de 1998, la voiture qui a offert à Porsche sa 16e victoire aux 24 Heures du Mans. Mais au-delà du simple hommage, la GT One se veut une réinterprétation moderne et personnalisable de cette légende du sport automobile.

    Design inspiré par l’histoire

    La conception de la GT One est signée Florian Flatau, un designer qui a fait ses débuts chez Porsche, lors d’un stage d’une semaine en 1994 (!). Depuis, il a collaboré avec divers constructeurs, allant des véhicules utilitaires aux hypercars et startups de véhicules électriques. Flatau explique que la liberté créative accordée pour ce projet lui a permis de revisiter l’esprit des courses GT1 avec une touche de modernité.

    Le design de la GT One est marqué par un corps en fibre de carbone, intégrant des éléments avant et arrière en une seule pièce, ainsi qu’un toit en fibre de carbone avec une prise d’air intégrée. Un arceau de sécurité conforme aux normes FIA est intégré dans la structure, tandis que les portes sont dotées de barres anti-intrusion pour renforcer la sécurité en cas de collision latérale. Pour les amateurs de circuit, un kit aérodynamique optionnel sera également disponible.

    Performances de pointe

    La Tuthill GT One est équipée de suspensions à double triangulation à l’avant et à l’arrière, en accord avec les standards des voitures de course GT1. Des freins en céramique de carbone, des étriers sur mesure, et des pneus Michelin Pilot Sport 4S viennent compléter cette configuration, assurant des performances optimales sur route comme sur piste.

    Sous le capot, les futurs propriétaires auront le choix entre deux motorisations basées sur un moteur six cylindres à plat de 4 litres. En version atmosphérique, la GT One délivre environ 500 chevaux. Pour ceux en quête de sensations encore plus extrêmes, une version turbocompressée est proposée, atteignant plus de 600 chevaux. Ce chiffre dépasse même les 592 chevaux produits par la Porsche GT1 originale de 1998, équipée d’un moteur de 3,2 litres turbocompressé.

    Deux types de transmissions seront proposés : une boîte à double embrayage à sept rapports, ou une boîte manuelle, elle aussi à sept rapports, pour ceux qui préfèrent une conduite plus engagée. Malgré ces performances impressionnantes, Tuthill vise un poids total de seulement 1 200 kg, ce qui garantirait une agilité et une maniabilité remarquables.

    Héritage de collection

    Porsche avait produit environ vingt exemplaires de la GT1 homologuée pour la route, deux d’entre elles étaient basées sur la version originale avec un avant inspiré de la 993, tandis que les autres arboraient des phares de style 996. Un des exemplaires de cette série est actuellement détenu par le producteur de films Elliot Ross, qui a également collaboré avec Tuthill sur le projet de la GT One.

    La Tuthill GT One ne se contente pas de ressusciter l’esprit des années FIA GT1 ; elle le réinvente pour une nouvelle génération de collectionneurs et d’amateurs de voitures d’exception. Chaque unité, avec ses 3 500 heures de travail artisanal, promet d’être non seulement un hommage à une époque révolue, mais aussi une pièce maîtresse de l’automobile contemporaine. Pour les 22 chanceux propriétaires, la GT One représente bien plus qu’une simple voiture : c’est une icône, un lien tangible avec l’histoire du sport automobile, réinventé pour le 21e siècle.

  • Le parc automobile français en 2024 : une photographie révélatrice des tendances actuelles

    Le parc automobile français en 2024 : une photographie révélatrice des tendances actuelles

    Le parc automobile français, souvent sujet à des stéréotypes et des idées reçues, mérite une analyse approfondie pour comprendre les véritables habitudes des conducteurs en 2024. Alors que le débat autour de l’impact environnemental des véhicules reste au cœur de l’actualité, une étude récente publiée par Auto Plus, basée sur les données d’AAA-Data, éclaire la réalité du parc roulant français.

    Un parc dominé par les berlines, les SUV loin derrière

    Contrairement à ce que les discours dominants pourraient laisser penser, les SUV ne constituent pas la majorité des véhicules en circulation en France. Selon l’étude, moins de 10 millions de SUV circulent actuellement sur les routes françaises, représentant environ 22,5 % du parc, contre 55,1 % pour les berlines. Cette répartition met en lumière un choix pragmatique des automobilistes français, qui préfèrent encore largement les berlines pour leurs déplacements quotidiens.

    Ce constat s’accompagne d’une modération dans la puissance des véhicules. La puissance moyenne des voitures en circulation est de 113,6 chevaux, un chiffre qui témoigne de la sagesse des conducteurs français, davantage préoccupés par la praticité que par la performance. Ce choix modéré se reflète également dans le faible nombre de véhicules plaisir, comme les cabriolets et coupés, qui ne représentent plus que 3 % du parc avec environ 1,3 million d’unités en circulation.

    L’âge du parc et la persistance du thermique

    L’âge moyen des véhicules en circulation en France est de 11 ans et 10 mois, ce qui illustre la longévité du parc automobile. Bien que les véhicules thermiques restent majoritaires, avec plus de 40 % de voitures roulant à l’essence et 50,4 % au diesel, les nouvelles immatriculations montrent une lente évolution vers d’autres sources d’énergie.

    L’électrification du parc, bien que visible, reste encore marginale. Avec un peu plus de 1 million de véhicules électriques en circulation, l’essor s’avère tout à fait réel et s’accélère. L’hybride s’impose progressivement avec près de 6 % du parc, dominé par les hybrides non rechargeables, comme la Toyota Yaris.

    La domination des marques françaises

    Le patriotisme automobile reste bien ancré chez les Français. Le parc roulant est dominé par les marques nationales, avec 22 millions de voitures fabriquées par Renault, Peugeot, et Citroën, soit près de la moitié du parc total. En incluant les autres marques du groupe Stellantis (DS, Fiat, Opel) et du groupe Renault (Alpine, Dacia), ce chiffre dépasse les 25 millions, confirmant la prédominance des constructeurs tricolores.

    Parmi les modèles les plus populaires, la Renault Clio « 3 » et la Peugeot 207 occupent les premières places du classement, des véhicules qui ont marqué leur époque et continuent de circuler en grand nombre. En revanche, les voitures électriques comme la Renault Zoe, bien qu’ayant bénéficié d’une popularité certaine, restent minoritaires avec une présence encore symbolique dans le top 100 des modèles les plus courants.

    Des modèles étrangers de plus en plus visibles

    Malgré la dominance des marques françaises, plusieurs modèles étrangers se font une place sur les routes françaises. La Fiat 500, par exemple, se distingue comme la voiture étrangère la plus présente en France, suivie par des modèles comme la Volkswagen Polo ou la Mini. Ces véhicules, appréciés pour leur compacité et leur efficacité en milieu urbain, reflètent une diversité croissante du parc automobile, bien que les marques étrangères ne représentent encore qu’une minorité par rapport aux constructeurs nationaux.

    Boîtes automatiques : un retard à combler

    Un autre enseignement intéressant de cette étude concerne la transmission des véhicules. Alors que les voitures neuves vendues en 2024 sont majoritairement équipées de boîtes automatiques (70 % des ventes), le parc en circulation reste largement dominé par les boîtes manuelles, avec 73,7 % des véhicules équipés de ce type de transmission. Il faudra encore plusieurs années avant que les boîtes automatiques ne rattrapent leur retard dans le parc roulant.

     

    Pour plus de détails et de statistiques, vous pouvez consulter l’article complet sur Auto Plus, disponible aujourd’hui.

  • Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Le monde du sport automobile regorge de légendes et de récits presque incroyables, mais peu sont aussi fascinants que celui qui entoure Henri Toivonen et son passage sur le circuit d’Estoril en 1986. Ce mythe, qui a persisté au fil des décennies, prétend que le pilote de rallye finlandais aurait réalisé un tour si rapide sur le circuit portugais dans sa Lancia Delta S4 qu’il aurait pu se qualifier parmi les pilotes de Formule 1 pour le Grand Prix du Portugal cette année-là. Mais que s’est-il vraiment passé ce jour-là, et quelle est la vérité derrière cette histoire captivante?

    Le contexte : l’âge d’or du Groupe B

    Pour comprendre l’ampleur du mythe, il faut se plonger dans l’époque du Groupe B, une ère désormais légendaire du Championnat du Monde des Rallyes (WRC). Les années 80 ont vu l’émergence de voitures de rallye radicalement innovantes, aux performances à couper le souffle. Les machines du Groupe B, telles que la Lancia Delta S4, étaient non seulement puissantes mais aussi incroyablement légères, avec des moteurs turbo capables de délivrer plus de 600 chevaux. Ces voitures, couplées à des pilotes de talent comme Henri Toivonen, ont marqué les esprits par leur vitesse et leur maniabilité exceptionnelle, mais aussi par le danger qu’elles représentaient.

    Henri Toivonen, à l’image d’un Ayrton Senna en Formule 1, était un prodige dont le talent brut et l’audace faisaient de lui une figure incontournable du rallye. Malheureusement, comme Senna quelques années plus tard, Toivonen a vu sa carrière tragiquement écourtée lorsqu’il a perdu la vie dans un accident lors du Tour de Corse en 1986. Sa mort a été un choc pour le monde du rallye, précipitant l’interdiction du Groupe B à la fin de cette même année.

    Le mythe d’Estoril : un tour d’anthologie

    Le mythe raconte que Toivonen, lors d’un test privé sur le circuit d’Estoril en 1986, aurait bouclé un tour si rapide que son temps l’aurait placé parmi les dix premiers pilotes de Formule 1 lors des qualifications pour le Grand Prix du Portugal. Certains disent même qu’il aurait pu se qualifier en sixième position, juste derrière des légendes de la F1 telles qu’Ayrton Senna. Cette histoire est restée gravée dans les mémoires, alimentée par l’aura de mystère qui entoure le pilote finlandais.

    Cependant, une analyse plus approfondie de l’époque et des témoignages disponibles suggère que cette histoire a été embellie au fil du temps. Selon Ninni Russo, ancien directeur de l’équipe Lancia en WRC, il est vrai que Toivonen a participé à un test privé sur le circuit d’Estoril quelques semaines avant le rallye du Portugal en 1986. Ce test, bien que non officiel, a vu Toivonen réaliser un temps impressionnant, suffisamment proche de ceux des voitures de F1 qui avaient testé sur le même circuit peu de temps auparavant.

    Toutefois, il est important de noter que ce test ne correspondait pas aux qualifications officielles du Grand Prix de Formule 1. Les comparaisons qui ont émergé au fil des ans entre le temps de Toivonen et les performances des voitures de F1 pourraient bien être le résultat de récits embellis et d’une confusion entre les différentes sessions de tests et de qualifications.

    Une réalisation incroyable ou un mythe amplifié ?

    Quoi qu’il en soit, il est indéniable que la performance de Toivonen ce jour-là, qu’elle ait été embellie ou non, témoigne de ses compétences exceptionnelles en tant que pilote. Les voitures de rallye du Groupe B étaient des bêtes difficiles à maîtriser, et il fallait un talent rare pour en tirer le maximum. Toivonen, avec sa capacité à ressentir et à exploiter les limites de la Delta S4, incarnait cette excellence.

    Le mythe d’Estoril continue d’alimenter les discussions parmi les passionnés de sport automobile. Il sert de rappel non seulement des capacités de Toivonen, mais aussi de la proximité des performances entre les voitures de rallye et les voitures de F1 à une époque où les deux disciplines étaient peut-être plus proches qu’elles ne le sont aujourd’hui.

    En fin de compte, que ce mythe soit entièrement véridique ou non importe peu. Ce qui compte, c’est l’héritage de Toivonen, un pilote dont le talent et le courage continuent d’inspirer et de fasciner les amateurs de sport automobile à travers le monde. Car, vous le savez bien, ce type de records non officiels est particulièrement mal perçu sur autocult.fr !

  • Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche a dévoilé une 911 GT3 RS unique en son genre, rendant hommage à l’icône suisse du sport automobile Jo Siffert. Cette édition spéciale s’inspire de la légendaire Porsche 917 que Siffert et Kurt Ahrens ont pilotée vers la victoire à l’Osterreichring en 1969. La 911 GT3 RS, conçue en un seul exemplaire, arbore un design bi-ton saisissant, alliant une finition Pure White à des accents Viper Green, rappelant la livrée emblématique de la 917.

    Des badges « 29 », représentant le numéro de course de Siffert, ornent le capot, les portes et l’aileron, accompagnés du lettrage « Porsche ». Les roues en magnésium satinées noires, avec des verrous centraux arborant la silhouette de la 917KH, complètent l’hommage extérieur à l’héritage de course de Siffert.

    L’attention aux détails de Porsche est évidente dans les autocollants des sponsors reproduits avec l’aide de Bosch et Shell, ainsi que les badges sur le montant B portant la signature de Jo Siffert. L’intérieur, bien que partiellement révélé, présente des sièges en Race-Tex noirs et Guards Red avec un motif de casque sur les appuie-têtes. Des plaques de seuil de porte spéciales et la signature de Siffert embossée sur le couvercle de la console centrale personnalisent davantage l’habitacle. Même la clé du véhicule reçoit une peinture sur mesure avec les graphismes de la 917.

    Cette 911 GT3 RS unique entreprendra une tournée à travers la Suisse, apparaissant dans des concessions à travers le pays et culminant à l’Auto Zurich en novembre. Après la tournée, la voiture sera vendue à un client chanceux choisi au hasard.

    Bien que Jo Siffert soit tragiquement décédé en 1971, son héritage perdure, notamment en Suisse, où il reste une figure vénérée. Porsche reconnaît la passion de Siffert pour la course, rappelant sa participation à plusieurs courses le même week-end en raison de son amour inébranlable pour le sport. Cette 911 GT3 RS unique en son genre constitue un hommage approprié à une véritable légende de la course.

  • La renaissance de la Renault 5

    La renaissance de la Renault 5

    La Renault 5 E-Tech Electric, familièrement surnommée « R5 », est une résurrection moderne de l’emblématique Renault 5, qui a conquis le cœur de millions de conducteurs dans les années 70 et 80. Ce nouveau modèle ne se contente pas de ressusciter un design iconique; il incarne aussi une avancée technologique majeure pour Renault. L’arrivée de cette citadine marque un tournant dans l’histoire de la marque.

    Le retour d’une icône

    La Renault 5 E-Tech Electric conserve les lignes distinctives de son ancêtre tout en les modernisant avec des touches contemporaines. Le design extérieur de la nouvelle R5 rappelle fortement l’originale, avec sa forme compacte et ses éléments de design rétro, comme les phares ronds et le capot en forme de cloche. Cependant, elle se distingue par des innovations modernes telles que des feux LED et une prise de recharge subtilement intégrée. Cette fusion de rétro et de futurisme est un choix audacieux qui vise à rendre la voiture à la fois familière et nouvelle.

    À l’intérieur, la R5 E-Tech Electric surprend par son habitacle futuriste, doté de matériaux de haute qualité et d’une technologie de pointe. La planche de bord est dominée par un large écran. Les sièges, recouverts de matériaux écologiques, ajoutent une touche de modernité à un intérieur qui reste fidèle à l’esprit pratique de la R5 originale.

    Une nouvelle ère pour Renault

    Avec cette nouvelle R5, Renault s’efforce de démocratiser la voiture électrique en proposant un modèle accessible et désirable. Offrant une autonomie pouvant aller jusqu’à 400 km grâce à sa batterie de 52 kWh, la R5 E-Tech est bien positionnée pour répondre aux besoins quotidiens des citadins tout en offrant une solution de transport durable. Cette autonomie, couplée à un réseau de recharge en pleine expansion, fait de la R5 une option viable pour ceux qui cherchent à réduire leur empreinte carbone sans sacrifier le confort ou le style.

    L’arrivée de la Renault 5 E-Tech Electric sur le marché soulève également des questions sur les options d’achat. Les acheteurs potentiels peuvent se tourner vers un mandataire Renault pour bénéficier de tarifs avantageux. Ces professionnels offrent des véhicules neufs à des prix souvent inférieurs à ceux des concessionnaires traditionnels, grâce à des réductions obtenues par des achats en gros. En choisissant un mandataire, les acheteurs peuvent accéder à des offres exclusives et des services personnalisés, simplifiant ainsi le processus d’achat de leur nouvelle voiture électrique.

    L’autre option : importer une voiture de sport

    Pour les amateurs de sensations fortes, l’importation de voitures de sport représente une autre dimension de l’expérience automobile. Les passionnés de vitesse et de performances peuvent envisager d’importer une voiture de sport pour accéder à des modèles uniques, souvent indisponibles sur le marché local. Cette démarche permet d’acquérir des véhicules personnalisés, rares ou exotiques, enrichissant ainsi l’offre automobile accessible aux passionnés.

    L’importation de voitures de sport exige toutefois une certaine expertise, notamment en ce qui concerne la réglementation douanière et les normes de sécurité. Faire appel à un importateur professionnel peut faciliter ce processus, en assurant une conformité totale avec les lois locales et en garantissant un service sans tracas.

     

  • L’entretien automobile : pourquoi et comment bien préparer votre véhicule pour l’été

    L’entretien automobile : pourquoi et comment bien préparer votre véhicule pour l’été

    L’entretien de votre véhicule est une étape cruciale pour garantir sa longévité et sa performance, surtout à l’approche de l’été. La chaleur et les longues distances parcourues pendant les vacances peuvent mettre à rude épreuve les composants de votre voiture. Voici quelques conseils pour préparer efficacement votre véhicule pour la saison estivale.

    Vérification des pneus

    Les pneus sont l’un des éléments les plus importants de votre véhicule. Ils sont le seul point de contact entre votre voiture et la route, ce qui rend leur entretien indispensable pour une conduite sécurisée. Avant de prendre la route cet été, il est essentiel de vérifier l’état de vos pneus. Assurez-vous qu’ils ne présentent pas de signes d’usure excessive et que leur pression est adéquate. Pour les trajets estivaux, optez pour un pneu été qui offre une meilleure adhérence et une résistance accrue à la chaleur.

    Système de climatisation

    Un système de climatisation fonctionnel est indispensable pour voyager confortablement par temps chaud. Avant l’été, faites vérifier et entretenir votre climatisation par un professionnel. Cela inclut le contrôle du niveau de réfrigérant et le nettoyage des filtres. Un système de climatisation en bon état assure non seulement votre confort, mais contribue également à prévenir les surchauffes du moteur.

    Vérification des liquides

    Il est crucial de vérifier et de remplacer, si nécessaire, tous les fluides de votre véhicule avant de partir en vacances. Cela inclut l’huile moteur, le liquide de refroidissement, le liquide de frein et le liquide de direction assistée. Un niveau adéquat de ces fluides garantit le bon fonctionnement de votre moteur et des autres systèmes vitaux de votre voiture.

    Batterie et électricité

    La chaleur peut affecter la performance de votre batterie. Assurez-vous que la batterie de votre voiture est en bon état et bien chargée. Vérifiez également les câbles et les connexions pour détecter toute corrosion ou dommage. Une batterie fiable est essentielle pour éviter les pannes inattendues.

    Freins

    Les freins sont un autre élément critique pour la sécurité de votre véhicule. Faites inspecter les plaquettes, les disques et le liquide de frein par un professionnel pour vous assurer qu’ils sont en bon état. Des freins performants sont indispensables pour une conduite sécurisée, surtout lors des descentes de montagne et des arrêts fréquents en ville.

    Éclairage et signalisation

    Avant de prendre la route, vérifiez que tous les feux de votre véhicule fonctionnent correctement. Cela inclut les phares, les feux arrière, les clignotants et les feux de freinage. Un bon éclairage est essentiel pour la sécurité, en particulier lors des trajets nocturnes ou par mauvais temps.

    Pour plus de détails sur l’entretien et les services proposés, vous pouvez consulter la page Wikipédia de Feu Vert ici.

    Trousse d’urgence et accessoires

    Enfin, il est toujours judicieux d’avoir une trousse d’urgence dans votre voiture. Cette trousse devrait contenir des articles essentiels comme une roue de secours, un cric, une clé en croix, des câbles de démarrage, une lampe de poche, des gilets de sécurité et un triangle de signalisation. Pensez également à emporter des accessoires comme des pare-soleil et des tapis de sol pour protéger l’intérieur de votre voiture de la chaleur.

    Conclusion

    L’entretien préventif de votre véhicule avant l’été est essentiel pour assurer des trajets sans encombre et en toute sécurité. En suivant ces conseils, vous serez mieux préparé pour affronter les conditions estivales et profiter pleinement de vos vacances. N’oubliez pas que la préparation et l’entretien réguliers de votre véhicule sont des investissements qui prolongent sa durée de vie et améliorent sa performance.

    Avec ces précautions, vous pouvez aborder la saison estivale en toute sérénité, prêt à parcourir les routes en toute sécurité et avec plaisir.

  • L’histoire de l’immense sculpture qui trône au coeur du Festival de Goodwood

    L’histoire de l’immense sculpture qui trône au coeur du Festival de Goodwood

    Au cœur du Festival de Goodwood, cette célébration annuelle de la vitesse et de l’automobile, trône une œuvre monumentale, fruit de l’imagination d’un artiste visionnaire : Gerry Judah. Chaque année, la sculpture centrale de l’événement, baptisée « Central Feature », attire tous les regards et devient le point focal de cet événement automobile de renommée mondiale.

    Pour comprendre l’histoire derrière ces créations impressionnantes, il faut remonter à 1997, lorsque Gerry Judah a été chargé de concevoir la toute première sculpture du Festival de Goodwood. Depuis lors, cet artiste de 72 ans est devenu le cerveau créatif derrière chacune de ces structures imposantes.

    L’an passé, l’honneur est revenu à Porsche, qui fêtait son 75e anniversaire. Gerry Judah a alors donné vie à une sculpture spectaculaire, composée de 16 pièces assemblées pour former une structure complexe. Au cœur de cette œuvre se trouvait un dodécaèdre, dont les 12 points étaient entrelacés de six boucles dynamiques. Sur ces bras en acier s’envolaient six voitures emblématiques de Porsche, allant des modèles historiques aux dernières créations de la marque.

    Mais qui est Gerry Judah, cet artiste derrière ces sculptures monumentales ? Né en Inde en 1951, Judah a déménagé à Londres avec sa famille dans les années 1960. Après des études d’art, il a rapidement acquis une réputation dans le monde du design scénique et publicitaire, collaborant avec des institutions prestigieuses telles que la Royal Shakespeare Company et le National Theatre. Son talent l’a également conduit à travailler avec des marques de renom telles que Greenpeace, Heineken et Silk Cut, laissant une empreinte indélébile dans le monde de la création artistique.

    Le partenariat entre Gerry Judah et le Festival de Goodwood a donné naissance à une série de sculptures iconiques, mettant en lumière des marques automobiles légendaires telles que Porsche, Audi, Jaguar et Mercedes. Chaque pièce est le fruit d’une collaboration étroite entre l’artiste et les marques, aboutissant à des créations à la fois audacieuses et emblématiques.

    Au-delà de son travail pour le Festival de Goodwood, Gerry Judah a également réalisé d’autres projets d’envergure, notamment des sculptures commémoratives pour la Première Guerre mondiale et des installations artistiques internationales. Son approche artistique, à la fois intuitive et spirituelle, lui a permis de laisser une empreinte durable dans le monde de l’art et de la culture.

    Ainsi, chaque sculpture de Gerry Judah au Festival de Goodwood devient bien plus qu’une simple structure métallique. Elle incarne l’esprit de la compétition automobile, la passion des marques automobiles et la créativité sans limite d’un artiste visionnaire. Et c’est cette combinaison unique qui fait de chaque Central Feature une véritable œuvre d’art, captivant l’imagination des spectateurs et laissant une impression indélébile dans leur esprit.

  • Le Ford RS200 fait son grand retour

    Le Ford RS200 fait son grand retour

    Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Boreham Motorworks, mais vous connaissez sûrement le Ford RS200, cette voiture de rallye à moteur central qui a marqué l’histoire du Groupe B. Boreham est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans les voitures classiques de Ford, et pour célébrer le 40e anniversaire du RS200, l’entreprise produit une série limitée de nouveaux exemplaires, homologués pour la route. Ce projet a vu le jour grâce à un accord de licence entre Boreham et Ford, ce qui permettra également à l’entreprise de reproduire d’autres modèles classiques, y compris la Mk1 Escort.

    Les détails sont encore rares, mais il est prévu que le RS200 soit une réinterprétation de l’original plutôt qu’une simple continuation. Boreham décrit cette nouvelle version comme une construction entièrement nouvelle, conçue de A à Z. Quant à l’Escort, elle sera reproduite fidèlement à l’originale et portera des numéros de série de continuation.

    Une légende du rallye revisitée
    Le RS200 original était une voiture de rallye conçue spécifiquement pour le Groupe B, avec une transmission intégrale et un moteur turbo quatre cylindres monté en position centrale. La version homologuée pour la route développait 246 chevaux, tandis que les versions de compétition pouvaient atteindre jusqu’à 444 chevaux. Le châssis unique en aluminium et les cadres tubulaires en acier dissimulaient une carrosserie composite distincte. Seulement 200 exemplaires légaux pour la route avaient été produits pour satisfaire les exigences de l’homologation. Malgré son coût élevé de 49 995 £ en 1985, la qualité des voitures homologuées était réputée inégale.

    Des améliorations attendues
    Les reproductions de Boreham devraient être nettement mieux construites que les originaux, mais avec un prix de vente probablement bien plus élevé. Chaque création de Boreham sera strictement limitée en nombre et distribuée directement aux clients par l’entreprise elle-même. La continuation de la Mk1 Escort fera ses débuts publics plus tard cette année, et les inscriptions sont déjà ouvertes pour réserver un créneau de production pour l’Escort ou le RS200.

    Un avenir prometteur pour les classiques de Ford
    Boreham Motorworks prévoit d’ajouter cinq autres modèles classiques de Ford à son catalogue dans un avenir proche. Cette initiative reflète une tendance croissante dans l’industrie automobile, où les voitures classiques sont réinterprétées et reproduites avec les technologies modernes tout en conservant l’essence des originaux. Ces véhicules ne sont pas seulement des hommages aux icônes du passé, mais ils offrent également une expérience de conduite unique, mariant le charme vintage avec les performances et la fiabilité d’aujourd’hui.

    Le retour du Ford RS200 grâce à Boreham Motorworks est une excellente nouvelle pour les amateurs de voitures classiques et de rallye. Ce projet démontre non seulement le pouvoir de l’ingénierie moderne à revitaliser des légendes du passé, mais il souligne également la passion continue pour les véhicules qui ont marqué l’histoire de l’automobile. Avec des productions limitées et des constructions méticuleusement soignées, ces voitures sont destinées à devenir des pièces de collection très recherchées.

    Le marché des voitures classiques et des reproductions modernes continue de croître, et des projets comme celui de Boreham Motorworks montrent que les légendes du passé peuvent encore avoir un avenir brillant. Le Ford RS200 est une icône intemporelle, et son retour est un témoignage de l’attrait durable de ces voitures mythiques. Boreham Motorworks a sans doute frappé fort avec cette réinterprétation du RS200, et nous attendons avec impatience de voir ce que l’avenir nous réserve pour d’autres modèles classiques de Ford.

  • Aston Martin Valiant : champion de la passion

    Aston Martin Valiant : champion de la passion

    L’année 2024 marque une nouvelle étape pour Aston Martin avec le lancement de la Valiant, une édition spéciale ultra-exclusive orientée piste et pourtant homologuée pour la route. Fruit du service sur-mesure « Q by Aston Martin », la Valiant se distingue par sa rareté, sa présence et sa puissance impressionnantes. Ce modèle exceptionnel, limité à seulement 38 exemplaires dans le monde, est animé par un moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres développant 745 chevaux couplé à une transmission manuelle à six vitesses, incarnant l’engagement d’Aston Martin à créer des voitures pour puristes de la conduite.

    Une origine prestigieuse

    La Valiant a été conçue à partir d’une commande personnelle de Fernando Alonso, pilote de l’équipe de Formule 1 Aston Martin Aramco. Inspirée par la carrière de 23 ans d’Alonso en Formule 1 et sa passion pour la conduite à la limite, la Valiant est née. Cette édition spéciale, soigneusement élaborée par l’équipe experte de « Q by Aston Martin », reflète le désir d’offrir un service de personnalisation ultime. « Q by Aston Martin » se consacre à la création d’éditions spéciales méticuleusement conçues ainsi qu’à la possibilité pour les propriétaires de créer des voitures de sport totalement uniques.

    Un héritage de performance

    La Valiant s’inscrit dans la lignée des Aston Martins légendaires, offrant une intensité de conduite authentique aussi bien sur route que sur piste. Ce modèle fait écho à des voitures emblématiques comme la hypercar Valkyrie, la sportive Vantage et sa version de course Vantage GT3, ainsi que la future supercar à moteur central, Valhalla. Alors que Valour et Valiant s’inspirent de l’héritage iconique de la marque, ils incarnent également l’avenir moderne de la performance d’Aston Martin, alliant puissance de pointe, dynamique de conduite et technologies de pointe.

    Conception et performances éblouissantes

    La Valiant est dotée d’une carrosserie entièrement en fibre de carbone, conçue pour réduire le poids et augmenter la force d’appui aérodynamique. L’intérieur allégé et dépouillé accentue la connexion avec le conducteur, améliorant ainsi la concentration et l’expérience de conduite. La carrosserie spectaculaire s’inspire de la légendaire voiture de course Le Mans « Muncher », utilisant des matériaux et technologies de pointe. Les économies de poids sont également réalisées grâce à l’utilisation de magnésium, de titane et à l’impression 3D avancée pour les composants clés.

    Caractéristiques techniques et innovations

    Le châssis sur-mesure de la Valiant est équipé d’amortisseurs ASV Multimatic et d’électronique recalibrée pour une capacité de piste améliorée. Ces amortisseurs, capables de s’ajuster en moins de six millisecondes, offrent une technologie de suspension de pointe, permettant aux ingénieurs d’Aston Martin de régler précisément les caractéristiques de conduite et de maniabilité. La Valiant est également équipée de freins en céramique de carbone standard mesurant 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière, offrant une puissance de freinage sans décoloration.

    Un engagement total pour le conducteur

    La Valiant a été développée pour offrir ses meilleures performances sur piste tout en restant homologuée pour la route. Son moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres, développant 745 chevaux et 753 Nm de couple, est couplé à une transmission manuelle à six vitesses, procurant une expérience de conduite engageante et viscérale. L’adoption d’un sous-châssis arrière imprimé en 3D permet de gagner 3 kg sans réduire la rigidité, tandis qu’un tube de couple en magnésium réduit la masse au centre de la voiture de 8,6 kg. Les roues en magnésium de 21 pouces améliorent la réponse de la direction et le contrôle des roues, réduisant la masse non suspendue de 14 kg.

    Une conception aérodynamique

    Le design agressif de la Valiant fait une déclaration d’intention explicite. Utilisant largement la fibre de carbone légère, le profil évocateur parle d’une véritable puissance. Large et musclé avec des caractéristiques nettes conçues pour générer une force d’appui stable et minimiser la traînée, chaque centimètre de la forme immaculée de la Valiant sert une fonction esthétique et aérodynamique. La calandre en fibre de carbone pleine largeur augmente le flux d’air de refroidissement vers le moteur et réduit la masse devant l’essieu avant, améliorant ainsi la répartition du poids et la maniabilité.

    Une expérience de conduite inégalée

    À l’intérieur, la Valiant combine fonctionnalité inspirée de la course et maîtrise des matériaux, caractéristiques pour lesquelles Aston Martin est renommée. Le cockpit strictement deux places est rempli de drame et de but. L’utilisation extensive de fibre de carbone satinée exposée souligne l’accent mis sur les matériaux légers, tandis que le placement stratégique du rembourrage des sièges et des garnitures légères ajoute confort, luxe et tactile. La direction se fait avec un nouveau volant unique à la Valiant, parfaitement rond avec une jante de diamètre plus mince, sans interrupteurs pour une sensation intuitive et sans distractions.

    La Valiant fera ses débuts publics au Festival de la vitesse de Goodwood 2024, avec des démonstrations dynamiques sur le célèbre parcours de montée de colline. Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1 et premier client de la Valiant, sera au volant pour l’une des courses de démonstration. En somme, la Valiant représente le summum des éditions spéciales Aston Martin à moteur avant, conçue pour exceller sur piste tout en restant utilisable sur route, offrant une expérience de conduite intense et unique.

  • Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Le dépôt de bilan semblait inévitable pour Fisker Inc., une entreprise de véhicules électriques qui a rencontré de nombreuses difficultés ces derniers mois, faisant suite à l’échec du programme Fisker Karma des années précédentes.

    L’entreprise de véhicules électriques Fisker Inc. a officiellement déposé une demande de protection contre les faillites au titre du chapitre 11 après avoir échoué à sécuriser un partenariat pour son activité. En 2023, Fisker avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean, mais la production s’est brutalement arrêtée à l’usine de Magna Steyr en Autriche à la mi-mars 2024, faute de fonds suffisants.

    Henrik Fisker, bien que salué comme un designer automobile talentueux, n’a pas réussi à lancer avec succès une entreprise de voitures. Ce qui semblait presque inévitable s’est enfin concrétisé lorsque Fisker Inc. a demandé la protection d’un tribunal du Delaware contre la faillite.

    Dans cette demande, Fisker a déclaré des actifs compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars, contre des passifs allant de 100 millions à 500 millions de dollars.

    Des difficultés financières et des efforts infructueux

    D’après le dépôt de bilan au titre du chapitre 11, la société a répertorié « entre 200 et 999 créanciers ». Fisker a déclaré dans un communiqué : « Comme d’autres entreprises du secteur des véhicules électriques, nous avons été confrontés à divers vents contraires sur le marché et des facteurs macroéconomiques qui ont impacté notre capacité à opérer efficacement. Après avoir évalué toutes les options pour notre entreprise, nous avons déterminé que la vente de nos actifs sous le chapitre 11 est la voie la plus viable pour l’avenir de l’entreprise. »

    À court de liquidités, Fisker avait essayé de sécuriser un partenariat avec un autre constructeur automobile pendant plusieurs mois. Henrik Fisker lui-même aurait déclaré lors d’une réunion en avril que quatre constructeurs automobiles étaient intéressés par l’achat de l’entreprise. D’autres rapports indiquaient que Fisker avait sollicité un partenariat avec Nissan.

    Finalement, Fisker n’a pu conclure aucun accord avec quiconque. En février de cette année, Fisker avait averti qu’il pourrait manquer de liquidités dans les 12 mois suivants. Basé en Californie, Fisker a révélé le mois dernier que son unité autrichienne chargée de la production à l’usine Magna Steyr avait entamé une restructuration en auto-administration conformément au code autrichien de l’insolvabilité.

    Production interrompue et problèmes techniques

    L’entreprise avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean l’année dernière, mais la production a été brutalement interrompue à l’usine de Magna Steyr à la mi-mars 2024, Magna étant catégorique sur le fait que la production ne redémarrerait pas. Pendant ce temps, Fisker avait encore participé à l’Electrify Expo il y a quelques semaines à Long Beach, Californie, proposant encore des voitures à la vente.

    Les propriétaires ont signalé divers problèmes avec le véhicule, dont beaucoup étaient liés aux logiciels.

    Une carrière remarquable mais semée d’échecs

    Henrik Fisker a sans doute dessiné certaines des voitures les plus belles du monde au cours d’une carrière de plus de 35 ans. Après avoir obtenu son diplôme de l’Art Center en 1989, il a travaillé chez BMW et a dessiné le roadster Z8, puis chez Ford en tant que directeur du design d’Aston Martin, supervisant le lancement de la DB9 et de la V8 Vantage, suivis par la Ford Shelby GR-1 concept car. Chez Tesla, son travail a contribué à ce qui est devenu la Model S.

    Il a d’abord lancé Fisker Coachbuild, où il a fabriqué des kits de carrosserie pour les Mercedes SL 55 AMG et BMW 645Ci. Il a ensuite fondé Fisker Automotive en 2007 et cette entreprise a produit l’élégante berline hybride électrique Karma. Mais cette entreprise a également échoué de la même manière que le dernier programme EV, avec une insolvabilité imminente et une production arrêtée en 2012. En conséquence, Fisker n’a pas remboursé 139 millions de dollars au gouvernement américain pour un prêt qu’il avait obtenu pour construire la Karma.

    Henrik Fisker a démissionné de Fisker Automotive et a fondé Fisker Inc. en 2016, mais la nouvelle entreprise s’est également effondrée.

    Le marché des véhicules électriques en stagnation aux Etats-Unis

    Les ventes de véhicules électriques ont, en effet, ralenti sinon diminué après avoir décollé ces dernières années. Du moins aux États-Unis. Les ventes mondiales de véhicules électriques augmentent plus rapidement qu’aux États-Unis. Selon BloombergNEF, l’adoption des véhicules électriques continue de croître, malgré des perspectives à court terme mitigées. Le rapport indique que la baisse rapide des prix des batteries, les avancées dans la technologie des batteries de nouvelle génération et l’amélioration de l’économie relative des véhicules électriques par rapport à leurs homologues à moteur à combustion interne soutiennent la croissance à long terme des véhicules électriques à l’échelle mondiale.

    Environ 14 millions de voitures électriques ont été vendues dans le monde en 2023, portant le nombre total de véhicules en circulation à 40 millions, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce chiffre est six fois plus élevé qu’il y a cinq ans, selon l’AIE. Les ventes continuent donc de croître.

    « Ces tendances indiquent que la croissance reste robuste à mesure que les marchés des voitures électriques mûrissent », a déclaré l’AIE.

    Cependant, les grands constructeurs automobiles et de camions aux États-Unis, notamment Ford et General Motors, ont retardé ou annulé des plans de véhicules électriques en raison de ventes médiocres.

    Les prix des véhicules électriques d’occasion ont, quant à eux, chuté de manière spectaculaire, tombant en dessous de leurs équivalents à essence pour la première fois en février, selon la dernière étude américaine de iSeeCars.com. Les prix des véhicules électriques continuent de baisser plus rapidement que ceux des voitures traditionnelles, créant un écart croissant entre les valeurs des véhicules électriques et à essence, selon l’étude.

    Tout cela suggère que le marché des véhicules électriques est encore à ses débuts, les consommateurs du monde entier continuant de décider dans quelle mesure ils apprécient ces nouvelles choses silencieuses.

  • Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    « Ce n’est pas un restomod, c’est une toute nouvelle voiture », affirme Gordian von Schöning, ingénieur en chef chez HWA. En voyant la HWA Evo aux côtés du héros d’homologation des années 1990 qui l’a inspirée – la Mercedes-Benz 190E 2.5-16 Evo II – on comprend vite ce qu’il veut dire. La « Evo évoluée » possède un empattement plus long, une voie plus large et une carrosserie entièrement sur mesure. Et ce qui se cache sous cette fibre de carbone est tout aussi exotique.

    Une transformation en profondeur

    Dévoilant le concept démonstrateur Evo, Von Schöning explique que la « profondeur de l’ingénierie est à un autre niveau par rapport à tout concurrent », lançant plus tard une pique à peine voilée à Singer. En partant d’une 190E standard, HWA renforce la section centrale en acier de son châssis et y attache des sous-châssis en aluminium personnalisés à chaque extrémité, allongeant l’empattement de 80 mm. La voiture est ensuite habillée de fibre de carbone structurelle, étendant et exagérant les lignes de l’Evo II originale.

    Design et héritage

    Edgar Chu, le designer de la HWA Evo, compare ce projet à l’un de ses travaux précédents : la Mercedes-Benz Classe G actuelle. « Lorsque vous recréez une icône comme la G-Wagen ou la 190E Evo II, vous ne pouvez pas changer trop de choses », explique-t-il. « Il est important de conserver l’essence de l’original. » Ainsi, bien que chaque panneau de carrosserie soit différent (et que les étoiles à trois branches soient absentes), les racines de l’Evo sont immédiatement reconnaissables. Parmi les détails cools, citons les phares et les clignotants à LED en une seule pièce, la grille sans chrome et l’échappement ovale surdimensionné.

    Performances et technologie

    Le moteur quatre cylindres de 2,5 litres de l’Evo II de 1990 développait 235 ch – proche d’une Porsche 964 Carrera contemporaine – mais la version de HWA double cette puissance, atteignant 450 ch en standard, ou 500 ch avec le pack performance ‘Affalterbach’. Son V6 biturbo de 3,0 litres, utilisé par Mercedes dans des modèles comme l’AMG E53, est ici lourdement modifié, à commencer par un ECU personnalisé. Lorsque Marx accélère à plusieurs reprises dans l’atelier, le son est féroce : le rugissement brutal de l’échappement rappelle celui d’un coureur DTM.

    En fait, la connexion DTM va plus loin, avec une suspension à double triangulation dérivée de la course aux deux extrémités, ainsi que des porte-moyeux usinés à partir de billettes. Les freins en céramique de carbone et la suspension réglable électroniquement sont tous deux sur la liste des options. Ne cherchez pas de palettes derrière le volant, cependant ; l’Evo à propulsion arrière est équipée uniquement d’une boîte manuelle à six vitesses – et elle n’en sera probablement que meilleure.

    Prête pour la route et la piste

    Alors, comment se conduira-t-elle ? Nous le découvrirons plus tard cette année, avant le début de la production – à raison d’une voiture par semaine – en 2025. Néanmoins, un poids à vide de seulement 1 360 kg, réparti uniformément entre les essieux avant et arrière, est de bon augure. Le PDG Marx a déjà testé ce prototype de manière extensive, et le décrit comme une « supercar prête pour la route et la piste ». HWA dévoilera également l’intérieur uniquement en conduite à gauche – pour le moment caché derrière des vitres teintées foncées – dans les mois à venir. Edgar Chu nous dit d’attendre « un tableau de bord classique de 190E avec des cadrans numériques configurables », ainsi que des sièges Recaro au look rétro et des bagages en cuir sur mesure.

    L’innovation continue

    Avec plus de « restomods » (pardon, de nouvelles voitures) en préparation, ce dernier chapitre de l’histoire d’AMG et de HWA ne fait que commencer. La HWA Evo incarne une fusion parfaite de tradition et d’innovation, rendant hommage à l’héritage de la 190E Evo II tout en poussant les limites de la technologie et du design automobile modernes.

    La renaissance de cette légende des années 1990 témoigne du dévouement de HWA à la fois à l’histoire et à l’avenir de l’automobile. En combinant une ingénierie de pointe avec un respect profond pour les icônes du passé, HWA crée non seulement des véhicules performants, mais aussi des œuvres d’art roulantes qui captivent l’imagination et le cœur des passionnés d’automobile du monde entier.