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  • Ford Explorer EV : l’autre Ford sur base de Volkswagen

    Ford Explorer EV : l’autre Ford sur base de Volkswagen

    Ford lance son Explorer EV sur le marché européen, basé sur la plateforme MEB de Volkswagen, partagée notamment avec l’ID.4. Le Ford Explorer EV offre une autonomie maximale de plus de 600 kilomètres sur le cycle WLTP et est proposé en versions propulsion et transmission intégrale.

    Ce modèle exclusif à l’Europe est un peu plus petit que l’ID.4 de Volkswagen ainsi que le Mustang Mach-E, et a été conçu spécifiquement pour répondre aux exigences du marché européen. Mais il ne s’agit pas d’un Volkswagen ID.4 rebadgé.

    En s’associant à Wolfsburg sur ce projet, Ford Europe a opté pour une empreinte compacte et un design extérieur assez distinct du Mustang Mach-E. Et il s’agit strictement d’un modèle à cinq places, avec des porte-à-faux courts plus adaptés aux villes européennes.

    Dans sa version à moteur unique, l’Explorer dispose d’un moteur de 282 chevaux à l’arrière alimenté par une batterie de 77 kWh – des spécifications qui devraient être assez familières à ceux qui possèdent un ID.4. Cette version est en fait homologuée à plus de 600 kilomètres sur le cycle WLTP, ce qui semble être une autonomie massive sur le papier pour un véhicule électrique de cette taille.

    Ford a mis en valeur les capacités du nouveau SUV électrique en faisant en sorte que l’aventurière britannique Lexie Alford traverse le monde dans plusieurs Explorer électriques, parcourant près de 18 640 kilomètres en visitant 27 pays.

    Ayant terminé le voyage cette semaine, Alford est devenue la première personne à faire le tour du monde dans un véhicule électrique, a noté le constructeur automobile.

    « Le voyage de Lexie a été le test ultime pour notre nouveau Ford Explorer, affrontant tous les types de conditions météorologiques et routières, et faisant face à presque tous les scénarios de charge », a déclaré Martin Sander, directeur général de Ford Model e Europe.

    Une version à double moteur de l’Explorer EV est également au menu, avec deux moteurs produisant une puissance combinée de 335 chevaux, associés à une batterie légèrement plus grande de 79 kWh. Et oui, c’est également la recette de l’ID.4 de Volkswagen version GTX.

    Un troisième modèle sera également proposé plus tard, associé à une batterie plus petite de 52 kWh, et il sera le modèle d’entrée de gamme de la gamme.

    Le tarif de base est affiché à 46 900 euros.

    Ford a prévu deux crossovers électriques basés sur la plateforme MEB, tous deux pour l’Europe. Cette collaboration avec VW n’est donc pas tout à fait terminée.

  • La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans, le 29 mars 1974, Volkswagen lançait la production de la première Golf, marquant ainsi le début d’une saga automobile qui allait marquer plusieurs générations de conducteurs à travers le monde.

    Depuis son lancement, la Golf est devenue un véritable phénomène, s’imposant comme la voiture la plus vendue en Europe et le modèle le plus apprécié de Volkswagen. Avec plus de 37 millions d’exemplaires produits à ce jour, la Golf a su traverser les époques tout en restant fidèle à son héritage et à son ADN.

    L’usine de Wolfsburg, où plus de 20 millions de Golf ont été assemblées, témoigne de l’importance de ce modèle emblématique pour Volkswagen et pour l’industrie automobile en général. Mais la Golf ne se limite pas à l’Allemagne : elle a été produite dans huit pays différents au fil des ans, démontrant ainsi son attrait universel.

    Pour célébrer son demi-siècle d’existence, Volkswagen lance une version futuriste de la Golf, dotée d’une mise à jour technologique majeure. Cette nouvelle Golf bénéficie de motorisations hybrides rechargeables et d’une autonomie en mode électrique améliorée, dépassant désormais les 100 kilomètres. De plus, elle est équipée d’une commande vocale et de ChatGPT (comme chez DS Automobiles).

    Depuis ses débuts, la Golf a su évoluer avec son temps, adoptant les dernières avancées technologiques et les tendances du marché automobile. Chaque nouvelle génération a apporté son lot d’innovations, de la Golf I à la Golf VIII, en passant par la Golf GTI, la Golf Cabriolet et la Golf R32.

    Aujourd’hui, en 2024, la Golf continue d’écrire son histoire avec une nouvelle génération qui promet de perpétuer l’héritage de ce modèle légendaire. Avec son design affiné, ses motorisations efficientes et ses technologies de pointe, la Golf de Volkswagen reste une référence dans le monde de l’automobile et une icône de la conduite urbaine.

    Le détail de chaque génération selon Volkswagen :

    Golf I : à l’image des progrès de son époque. Tout comme les générations suivantes, la première Golf incarne l’état de l’art technique et les tendances automobiles de son époque. Cette affirmation ne s’applique pas seulement à l’utilisation de l’espace particulièrement ingénieuse pour l’époque ni au choix de montage du moteur à l’avant : en lançant la première Golf GTI (1976), Volkswagen a donné un coup de pouce au développement dynamique de la catégorie des berlines compactes. La Golf D (1976) puis la Golf GTD (1982) permettent ensuite aux motorisations Diesel de s’imposer sur ce segment. En 1979, Volkswagen dévoile la Golf Cabriolet, qui caracole quelque temps en tête des ventes mondiales des décapotables, apportant ainsi une bouffée d’air frais dans la catégorie des voitures compactes qui prend même parfois le nom de « Golf Klasse » ou segment Golf. En 1983, 6,9 millions d’exemplaires de la Golf première génération ont été écoulés, toutes versions dérivées incluses, sur tous les continents, attestant ainsi que la Golf I est bien la digne héritière de la Coccinelle.

    Golf II : le modèle emblématique. Andreas Mindt, l’actuel designer en chef de chez Volkswagen, résume ainsi ce qui constitue le tournant majeur de l’histoire de la Golf selon lui : « C’est le passage de la Golf I à la Golf II. Le designer en chef de Volkswagen à l’époque, Herbert Schäfer, a parfaitement réussi ce qu’on attendait de lui. Il a modernisé la Golf deuxième génération tout en conservant l’ADN de la première génération. Cette transition réussie est essentielle dans l’histoire de la Golf. Chaque nouveau modèle s’est toujours présenté comme un nouveau développement du modèle d’origine. C’est ce qui distingue la Golf, et c’est à Herbert Schäfer qu’on le doit. » La Golf II bénéficie de plusieurs nouvelles technologies inédites comme un pot catalytique régulé, un système de freinage ABS ou encore une transmission intégrale. Au total, 6,3 millions de modèles Golf II ont été construits entre 1983 et 1991.

    Golf III : la sécurité avant tout. À partir d’août 1991, Volkswagen inaugure une nouvelle ère plus sûre avec la Golf III. C’est en effet le tout premier modèle de série à disposer d’airbags à l’avant dès 1992. En outre, des progrès considérables ont été réalisés en matière de conception de la caisse, qui améliorent grandement les propriétés du véhicule en cas d’accident. Le lancement de la Golf III, dont 4,8 millions d’exemplaires seront construits jusqu’en 1997, marque aussi l’arrivée d’un certain nombre de nouveautés au sein de la gamme, parmi lesquelles un premier moteur 6 cylindres (VR6), un régulateur de vitesse ou encore des airbags latéraux. Cette génération de Golf est aussi la première à être proposée en version break.

    Golf IV : la gravure de mode. Aujourd’hui encore, la Golf IV dévoilée en 1997 est considérée comme une véritable icône sur le plan stylistique, sans doute parce qu’elle a réussi à faire le lien avec la Golf I de 1974 avec ses lignes clairement dessinées et ses montants arrière distinctifs. En lançant la Golf IV, Volkswagen établit de nouvelles normes en matière de qualité au sein du segment des berlines compactes. Par ailleurs, l’apparition du correcteur électronique de trajectoire contribue à améliorer la sécurité sur un segment accessible à tous. En 2002, Volkswagen s’appuie également sur la quatrième génération du modèle pour présenter la Golf la plus sportive jamais conçue à ce jour : la R32 affiche en effet une vitesse maximale de 250 km/h. C’est aussi le premier modèle Volkswagen à bénéficier en 2003 d’une boîte robotisée à double embrayage (DSG). La Golf IV cède sa place la même année à la cinquième génération, après avoir été produite à 4,9 millions d’exemplaires.

    Golf V : au-delà des frontières de sa catégorie. Lancée en 2003, la Golf de cinquième génération offre un niveau de confort inédit sur le segment des berlines compactes premium, largement en avance sur la plupart de ses concurrentes. Le niveau de qualité proposé est lui aussi exceptionnel. La caisse soudée au laser est particulièrement stable, comme en atteste le gain de 35 % de rigidité à la torsion. Le nouveau modèle embarque également pour la première fois jusqu’à huit airbags de protection, ainsi qu’une nouvelle suspension arrière à quatre bras, des feux de route bixénon et la première boîte de vitesses DSG à 7 rapports. 3,4 millions d’exemplaires de la Golf V sont construits jusqu’en 2008.

    Golf VI : une berline compacte haute technologie. Fin juillet 2012, la gamme Golf s’est enrichie de 3,6 millions d’exemplaires supplémentaires, produits en quatre ans seulement sur la base de la sixième génération introduite en 2008. Là encore, la sécurité a fait un grand bond en avant : toujours soudée au laser, la caisse est désormais tellement stable qu’elle obtient les cinq étoiles haut la main lors du crash-test de l’Euro NCAP. Les nouvelles technologies dont il est doté, parmi lesquelles l’éclairage Light Assist avec contrôle du faisceau des phares, l’aide au stationnement Park Assist, l’aide au démarrage en côte Hill Start Assist ou encore le réglage actif du châssis DCC, font du nouveau modèle, élu « voiture mondiale de l’année » en 2009, l’une des berlines compactes les plus abouties de son époque.

    Golf VII : un poids plume pour une plus grande sobriété. En septembre 2012, Volkswagen fête le lancement mondial de la Golf septième génération. Le poids a été réduit de quelque 100 kg par rapport à la génération précédente, permettant ainsi de réduire la consommation de carburant de près de 23 %. La gamme de systèmes d’aide à la conduite s’enrichit de nouvelles technologies comme un système de freinage automatique post-collision, un régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système de freinage d’urgence Front Assist avec freinage d’urgence en agglomération. En 2014, Volkswagen se met à l’heure de l’électromobilité en dévoilant la nouvelle e-Golf. 6,3 millions de Golf VII au total sortent des lignes d’assemblage jusqu’en 2019.

    Golf VIII : l’heure de la modernité progressive. Volkswagen présente la Golf VIII en octobre 2019. Les nouvelles motorisations à hybridation légère ou les modèles hybrides rechargeables contribuent à l’électrification de la gamme. Le nouveau modèle est aussi l’une des premières berlines compactes à proposer une conduite assistée grâce au système Travel Assist. Aujourd’hui, même le modèle d’entrée de gamme dispose de série de systèmes comme l’aide au maintien dans la voie Lane Assist, le freinage d’urgence Front Assist, les feux de route à LED, les bandeaux lumineux arrière à LED ou encore la climatisation automatique. Équipée du régulateur de châssis adaptatif DCC, proposé en option, et du gestionnaire de dynamique, la Golf VIII offre au conducteur une variété de réglages entre confort et dynamique plus vaste qu’aucun autre modèle de sa catégorie. Plus d’un million d’exemplaires de cette génération ont déjà été vendus.

  • DS Automobiles relance la finition « Pallas » pour une touche d’élégance classique

    DS Automobiles relance la finition « Pallas » pour une touche d’élégance classique

    DS Automobiles réintroduit la finition « Pallas », une appellation chargée d’histoire et de tradition. Cette décision de la marque française vise à offrir une expérience client plus claire et à renforcer sa position sur le marché du luxe automobile.

    La finition « Pallas » évoque un passé prestigieux dans l’industrie automobile, notamment dans les années 1960 et 1970, où elle était associée à la DS, symbole d’élégance et d’avant-garde. À cette époque, la DS « Pallas » était synonyme de luxe et de sophistication, ciblant une clientèle haut de gamme en mettant l’accent sur le savoir-faire artisanal et les détails de finition.

    Avec son équipement complet et ses finitions haut de gamme, la DS « Pallas » était conçue pour offrir un confort optimal et une expérience de conduite exceptionnelle. Son retour dans la gamme DS Automobiles marque un retour aux sources et une volonté de perpétuer l’héritage de la marque.

    En parallèle de la finition « Pallas », DS Automobiles présente également la finition « Étoile », une appellation qui incarne l’exclusivité et le luxe à la française. Cette nouvelle structure de gamme vise à simplifier l’expérience client en proposant deux finitions distinctes, chacune avec ses propres caractéristiques et son propre style.

    Avec l’introduction des finitions « Pallas » et « Étoile », DS Automobiles cherche à renforcer sa position sur le marché du luxe automobile en offrant aux clients une expérience de conduite raffinée et élégante.

  • Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    La Maserati MCXtrema, une voiture de course non homologuée pour la route produite en série limitée de seulement 62 unités. S’inspirant de la MC20, elle regroupe le savoir-faire de Maserati

    Premiers tests

    Avant sa première livraison prévue pour la fin de l’été 2024, la MCXtrema subit une série de tests sur piste. Sous la direction du pilote d’essais en chef de Maserati, Andrea Bertolini, la MCXtrema a déjà fait ses preuves sur l’Autodromo Varano.

    Propulsée par un moteur V6 biturbo de 3,0 litres, basé sur le Maserati Nettuno, la MCXtrema délivre une puissance stupéfiante de 730 chevaux.

    Dans les coulisses, l’équipe d’Analyse Virtuelle de Maserati a joué un rôle crucial dans le façonnage des performances de la MCXtrema. Grâce à des simulations avancées, chaque aspect de la voiture a été affiné avant les essais. Plus de 200 heures dans le simulateur dynamique de Maserati et 1000 heures d’analyse ont abouti à ce prototype.

    Pour reprendre les mots d’Andrea Bertolini, pilote d’essai en chef de Maserati, « La MCXtrema est une sensation de conduite comme aucune autre voiture ».

  • La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger devient électrique, mais l’essence suivra

    La Dodge Charger Daytona 2024 sera électrique, tandis que les modèles Dodge Charger SixPack brûleront de l’essence.

    La Dodge Charger Daytona 2024 arrivera chez les concessionnaires américains cet été en versions R/T et Scat Pack. Dodge lancera les modèles Charger SixPack en 2025, équipés d’un moteur Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. La Dodge Charger Daytona est dotée d’un pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh que Dodge prévoit de parcourir 510 km avec une charge en version R/T de base.

    Après près de deux ans de spéculations et de rumeurs, Dodge a levé le voile sur les modèles Charger à venir et a révélé la plupart des détails importants.

    Dodge lance sa Charger de nouvelle génération avec les modèles Charger Daytona électriques, mais n’oublie pas les amateurs de moteurs à combustion interne. Les modèles Charger SixPack arriveront en 2025 et seront équipés d’un Hurricane six cylindres de 3,0 litres sous le capot. Les Charger seront proposées en deux et quatre portes.

    Dodge lancera la Charger de nouvelle génération avec les modèles électriques Daytona. Alors que la Charger Daytona SRT Banshee attendra jusqu’à l’année prochaine, les Charger Daytona R/T et Charger Daytona Scat Pack EV seront les premiers à circuler sur les routes.

    Les deux modules d’entraînement électrique de la Charger Daytona R/T de base travaillent ensemble pour envoyer 456 chevaux aux pneus. Cependant, les berlines et coupés Charger Daytona R/T de modèle ’24 seront équipés du kit de performance Direct Connection stage one, augmentant la puissance à 496 chevaux.

    En passant au Scat Pack, c’est une histoire similaire. La puissance de départ du Scat Pack est éventuellement de 590 chevaux, mais, comme le R/T, il sera équipé du kit Direct Connection stage 2 qui porte la puissance à 670 chevaux sur les Charger Scat Pack de modèle ’24 équipés de ses deux moteurs électriques.

    Les deux modèles sont alimentés par le même pack batterie en nickel-cobalt-aluminium de 100,5 kWh, avec une transmission aux quatre roues. Selon Dodge, la R/T devrait parcourir environ 510 km avec une seule charge, tandis que la Scat Pack devrait atteindre 420 km d’autonomie. Ce pack batterie annonce également un taux de décharge maximal de 550 kW et peut être rechargé à 350 kW.

    En somme, Dodge affirme que les modèles Charger Daytona R/T de base peuvent atteindre 100 km/h en seulement 4,7 secondes avant d’atteindre leur vitesse maximale de 220 km/h. Les modèles équipés du Scat Pack réduisent ces deux chiffres et peuvent atteindre 100 km/h en 3,3 secondes, avec une vitesse maximale de 215 km/h.

    Bien qu’elle ne soit pas disponible avant l’année prochaine, Dodge a détaillé ce que nous pouvons attendre des modèles Charger alimentés à l’essence. Les deux utilisent le moteur Hurricane 3.0 litres turbocompressé I6, qui est associé à une transmission automatique à huit vitesses et alimente un système de transmission intégrale.

    Les modèles Charger alimentés par Hurricane délivrent 420 ch via cette transmission à huit vitesses, avec la version à haute puissance générant jusqu’à 550 ch. Bien sûr, il y aura probablement plus de versions de la Charger à essence à venir à une date ultérieure. Ces deux Charger à essence portent le nom de SixPack, mais ne sont pas équipés de trois carburateurs Holley.

  • Kimera Automobili dévoile l’Evo38, une vision intégrale de la Lancia 037

    Kimera Automobili dévoile l’Evo38, une vision intégrale de la Lancia 037

    Lancia 037 est sans conteste l’une des meilleures voitures de rallye du Groupe B. Ce monstre à moteur central détient le titre de champion du monde des constructeurs du WRC en 1983 et a même réussi à rivaliser avec l’Audi Quattro quatre roues motrices pendant quelques années, avant d’être finalement remplacé par la Delta S4. On se demande ce qui se serait passé si la 037 avait opté pour la transmission intégrale…

    Kimera Automobili, spécialiste italien du restomod, a déjà proposé une réinvention de la Lancia 037 – l’Evo37 – avec une carrosserie en fibre de carbone et un moteur quatre cylindres suralimenté de 2,1 litres approchant les 500 chevaux. Comme l’original, l’Evo37 est une propulsion. Cependant, Kimera a dévoilé son prochain projet, l’Evo38. Conçu comme une exploration de ce qui aurait pu être si Lancia avait continué à développer la 037 plutôt que de passer à la Delta S4, l’Evo38 envoie désormais sa puissance aux quatre roues.

    Le nom Evo38 fait référence à « SE038 » – le nom de code interne de la Lancia Delta S4. Plutôt que de rendre hommage à cette voiture, l’Evo38 est une version mise à jour de l’Evo37 et Kimera le décrit comme la version ‘Integrale’ de la voiture. Bien sûr, elle ne participera pas au rallye, mais l’Evo38 sera une voiture de route entièrement légale. D’autres détails sur la voiture restent secrets pour le moment, mais les premières images montrent une nouvelle lunette arrière pleine d’évents et de conduits NACA 38 (un de plus que l’Evo37).

    L’Evo38 a fait ses débuts publics au Salon de l’automobile de Genève 2024 le 26 février, Kimera étant l’un des rares constructeurs à y participer. Peut-être pas une mauvaise chose, car cela donnera à une voiture très spéciale la lumière qu’elle mérite.

  • Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati, en s’inspirant du programme Tailor Made de Ferrari, présente son MC20 Cielo, une toile d’exception réalisée par Maserati Fuoriserie pour mettre en valeur ses nombreuses options de personnalisation. L’ »Opera d’Arte » est une création unique, arborant une livrée artistique aux motifs géométriques et une configuration assortie pour l’habitacle. Le traitement multicolore combine des nuances de bleu, blanc, cyan, rouge, noir et jaune, utilisant des graphiques abstraits évoquant « l’Abstraction Géométrique » – un mouvement artistique du début du XXe siècle. L’Opera d’Arte pourrait ainsi être le choix idéal pour le célèbre peintre néerlandais Piet Mondrian s’il était toujours parmi nous.

    Les designers de Maserati ont pris le temps de retravailler l’emblème trident habituellement situé à l’arrière du MC20 Cielo, le transformant en une œuvre d’art abstrait. Même les roues à trois branches de 20 pouces ont été peintes en conséquence, chacune arborant une combinaison de couleurs différente. À l’intérieur, le traitement se poursuit avec une partie inférieure du tableau de bord assortie, un revêtement en Alcantara bleu pour les sièges baquets et le volant, ainsi qu’un badge « Opera d’Arte » funky.

    Sous la carrosserie de ce MC20 spécial, aucun changement n’a été apporté. Il conserve le moteur Nettuno V6 biturbo de 3.0 litres avec carter sec, développant 630 chevaux et un couple de 730 Nm. À noter qu’en 2025, ce modèle pourra également être équipé d’une motorisation entièrement électrique, adoptant le nom de Folgore.

    Le programme Maserati Fuoriserie a été annoncé en 2020 et est devenu disponible pour les clients nord-américains en 2022. Les options de personnalisation vont des finitions sur mesure pour la carrosserie, les roues et les étriers, aux éléments en fibre de carbone en option, aux accents intérieurs uniques, et même à des panneaux de carrosserie sur mesure pour les clients les plus exigeants. Une véritable ode à l’individualité et à l’expression artistique dans le monde de l’automobile.

  • Les déçues de l’élection : dix voitures de l’année qui n’en sont pas

    Les déçues de l’élection : dix voitures de l’année qui n’en sont pas

    Chaque année, l’élection de la voiture de l’année (Car of the Year) suscite un bel engouement auprès des passionnés d’automobiles et encore plus au-delà. Cependant, toutes les voitures ne peuvent pas décrocher la couronne, et certaines deviennent des finalistes mémorables, terminant à la deuxième place. Voici une liste de dix voitures qui ont dû se contenter de la médaille d’argent, malgré leurs mérites indéniables.

    1. Audi 100 : La berline Audi 100 a impressionné avec son design élégant et ses innovations techniques, mais elle a dû se contenter de la deuxième place lors de l’élection de la voiture de l’année.
    2. Autobianchi Primula : La compacte italienne Primula d’Autobianchi a fait sensation avec sa disposition technique novatrice, mais elle n’a pas réussi à décrocher la première place.
    3. Citroën AX : La Citroën AX, petite citadine pleine de caractère, a séduit le jury, mais elle a été devancée par une autre lors de l’élection.
    4. Fiat Panda : La Fiat Panda, dans sa première itération, a captivé les conducteurs avec son esprit pratique et son design original, mais elle n’a pas remporté le titre suprême. Revanche prise en 2004 avec le titre !
    5. Ford Sierra : La Ford Sierra a marqué par son design aérodynamique et ses avancées technologiques, mais elle s’est retrouvée à la deuxième place malgré ses atouts.
    6. Nissan Primera : La Nissan Primera a brillé par sa conception innovante, mais elle a manqué de peu la consécration ultime lors de l’élection.
    7. Peugeot 205 : La Peugeot 205, iconique et dynamique, a été une finaliste mémorable, mais elle a été devancée par une autre voiture.
    8. Renault 5 (1) : La Renault 5 Mk1, petite et énergique, a conquis le cœur du public, mais elle a terminé à la deuxième place de l’élection.
    9. Rolls-Royce Silver Shadow : La Rolls-Royce Silver Shadow a apporté le luxe britannique à la compétition, mais elle n’a pas décroché la première place.
    10. VW Golf (1) : La Volkswagen Golf Mk1, pionnière des compactes à hayon, a marqué l’histoire, mais elle s’est contentée de la deuxième marche du podium.

    Chacune de ces voitures a laissé une empreinte indélébile malgré leur statut de dauphines, rappelant que la compétition automobile est souvent féroce et que la quête de la victoire peut être aussi captivante que le podium final.

  • Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    L’après-midi du 2 février 2003 fut une journée historique pour Porsche. Lorsqu’une 911 GT3 RS privée franchit la ligne d’arrivée au Daytona International Speedway, elle remporta non seulement sa catégorie lors de l’une des épreuves d’endurance les plus difficiles et prestigieuses du calendrier international des voitures de sport, mais elle réalisa également une victoire générale inédite en battant tous ses concurrents.

    L’un des pilotes ce jour-là était Jörg Bergmeister, un diplômé de la Carrera Cup ne participant qu’à sa deuxième course de 24 heures à Daytona. À ses côtés se trouvaient Michael Schrom, Timo Bernhard et le propriétaire de l’équipe Kevin Buckler, dont la voiture de course client de génération 996 était engagée par TRG ou « The Racer Group » et arborait la livrée bleue et jaune désormais familière de l’équipe.

    Deux décennies plus tard, les coéquipiers sont maintenant de vieux amis en contact régulier. Et lorsque la nouvelle 911 GT3 RS a été annoncée en août 2022, une graine a été semée par Schrom qui conduirait Bergmeister à un voyage de 18 mois vers une voiture unique et profondément personnelle, conçue selon ses propres spécifications.

    « L’idée est en fait venue de Michael à l’été 2022 », explique Bergmeister. « Quand il a entendu parler de la nouvelle GT3 RS, il a souligné que l’année suivante marquait le 20e anniversaire de notre victoire à Daytona en GT3 RS. C’était le timing parfait. »

    Bergmeister a pu obtenir une allocation pour une GT3 RS avec la possibilité de choisir une teinte personnalisée. Sa voiture gagnante à Daytona était peinte en bleu Riviera, une couleur qui l’accompagne depuis ses débuts en Formule en Allemagne. Travaillant en étroite collaboration avec l’équipe Sonderwunsch de Porsche, un design a été progressivement créé pour reproduire étroitement la livrée originale tout en introduisant plusieurs éléments uniques pour commémorer l’anniversaire de cette victoire spéciale.

    Des panneaux en bleu Riviera Bergmeister a spécifié une voiture sans le package Weissach en carbone apparent afin de peindre tous les panneaux dans le bleu Riviera correct. Des éléments extérieurs en jaune Racing contrastant ont été appliqués pour correspondre à ceux de la voiture de course TRG et l’aileron arrière a été peint en blanc avec des plaques latérales en jaune Racing. Sur la face inférieure de l’aileron arrière, un blason Porsche a également été apposé, tandis que d’autres touches extérieures comprenaient le nom du modèle sur le pont arrière et des décalcomanies en feuille sur les flancs de la voiture en jaune Racing assorti.

    La voiture bénéficie actuellement d’une protection complète de la peinture avant sa première sortie, Bergmeister attendant avec impatience les conditions plus sèches du printemps. « Je suis impatient de la conduire, mais d’abord, le temps doit s’améliorer. Je ne vais certainement pas la sortir sur les routes salées de l’hiver. Elle est un peu trop précieuse pour moi pour être une voiture quotidienne ! »

    Quand le jour idéal arrivera, ce sera certainement un moment poignant pour tous les intervenants. « Je suis toujours fier de ce que nous avons réalisé à l’époque à Daytona, et cette voiture a déjà ravivé ces souvenirs. Je ne suis généralement pas aussi émotionnel, mais quand je l’ai vue pour la première fois, j’ai eu des frissons. Je me sens tellement chanceux que cela soit enfin fait, et je suis super content du résultat. »

    Après une attente d’un an, Bergmeister a enfin reçu sa GT3 RS sur mesure à Zuffenhausen mi-février, par heureux hasard le jour de son 48e anniversaire. Il attribue à Sandy-Marc Bauer de International VIP & Special Sales, à Boris Apenbrink, directeur des véhicules et options Porsche Exclusive Manufaktur, ainsi qu’à son équipe dévouée la réalisation réussie de son rêve.

    « Beaucoup de personnes ont été impliquées dans ce projet », déclare Bergmeister, « aidant à mettre tous les petits détails en place. Et tous ceux qui ont vu la voiture depuis et connaissent l’histoire derrière l’ont vraiment appréciée. »

    À l’intérieur, Bergmeister a spécifié un cuir noir étendu avec des coutures en argent GT contrastant et du Race-Tex supplémentaire recouvrant la planche de bord. La voiture a également été commandée avec le pack Club Sports, qui comprend un extincteur homologué pour la route d’un kilogramme, un autre clin d’œil à sa devancière pur-sang. Mais l’élément le plus frappant de l’intérieur serait le panneau de seuil de porte en fibre de carbone unique, dont la gravure émule celle des montres Rolex décernées aux vainqueurs des 24 Heures de Daytona.

  • Quarkus P3 : la nouvelle petite bête française qui s’attaquera à Pikes Peak

    Quarkus P3 : la nouvelle petite bête française qui s’attaquera à Pikes Peak

    La petite entreprise française Quarkus, qui vise à commercialiser une voiture de sport à moteur central, annonce son intention de participer à Pikes Peak. Elle prévoit d’utiliser la célèbre course de côte comme outil de développement pour sa voiture de sport P3 de 296 chevaux (220 kW). La Quarkus P3 est entourée de mystère. La marque a été lancée en 2020 et depuis, elle semblait être l’une de ces nombreuses « entreprises automobiles » basées sur des rendus qui annoncent beaucoup et construisent peu. Contrairement à beaucoup d’entre elles, Quarkus se fixe des objectifs relativement raisonnables, tels que l’utilisation d’un moteur mild-hybride quatre cylindres de 1,0 litre avec seulement 296 chevaux.

    Bien que cela puisse ne pas sembler beaucoup, le poids de la P3 sera limité à seulement 600 kg grâce à un châssis en carbone, Kevlar et un soupçon de titane, associé à une carrosserie en fibre de carbone à 100%. Cela se traduit par un impressionnant rapport poids-puissance de 4,5 livres par cheval-vapeur ou 493 chevaux par tonne. De plus, au moins un prototype roulant a été construit. Maintenant, la société annonce qu’elle participera à Pikes Peak en juin 2024 pour la 102e édition de la célèbre course de côte. À bord de la voiture se trouvera Bruce Jouanny, un homme avec près de 20 ans de course compétitive derrière lui. S’attaquer à Pikes Peak n’est pas une mince affaire, même pour de grands constructeurs automobiles comme Ford. Les chances qu’une petite entreprise n’ayant jamais produit une seule voiture de série présente un concurrent compétent sont minces. Le PDG de la marque semble le savoir.

    « Se lancer dans le défi de Pikes Peak, alors que le premier prototype de développement vient d’être présenté, n’est clairement pas raisonnable. Aucun fabricant ne fait cela », déclare Damien Alfano, fondateur de Quarkus. « Mais c’est notre philosophie ; croire en nos rêves, ne pas fixer de limites et partager cette aventure avec nos clients et partenaires, tous aussi passionnés que nous le sommes. Lorsque Bruce a évoqué son idée de gravir ce monument, je ne pouvais tout simplement pas dire non. Le cœur a parlé. Maintenant, nous y allons, et c’est une excellente occasion de booster le développement de Quarkus. Nous devons réaliser en trois mois ce qui était prévu en neuf… Allons-y ! »

    Fait intéressant, Romain Dumas, le pilote qui a conduit une VW I.D. R pour établir un record à Pikes Peak en 2018, soutient le projet. Espérons que cela présage du succès pour Quarkus en juin.

  • BMW dévoile des esquisses secrètes d’une supercar ‘i16’

    BMW dévoile des esquisses secrètes d’une supercar ‘i16’

    BMW a dévoilé un ensemble d’esquisses présentant un successeur à la révolutionnaire supercar i8. Voici la BMW que nous aurions dû avoir : la i16. Le directeur du design de BMW, Domago Dukec, a révélé les esquisses secrètes via les médias sociaux, pointant vers une voiture qui reprenait les lignes magnifiques de la i8 et intégrait une bonne dose du tout aussi délectable concept Vision M Next révélé en 2019.

    « C’est un autre secret bien gardé : la i16 », a déclaré Dukec. « Développée comme successeur de la BMW i8, c’est un projet auquel j’ai personnellement participé. La i16 avait tout le style d’une future classique, mais il y avait encore des touches novatrices qui faisaient évoluer le design de la i8. En moins de 12 mois, la voiture était prête, à l’intérieur comme à l’extérieur. La clé était d’utiliser la structure composite de la BMW i8. Si vous regardez de près, vous trouverez quelques indices ! »

    Nous regardons certainement de très près, M. Dukec. Bien sûr, en 2019, TopGear.com rapportait qu’une version du concept Vision M Next entrerait en production d’ici quelques années, fusionnant la construction et la philosophie exotiques de la i8 avec une puissance à part entière. En effet, le concept Vision M de 2019 déployait un quatre cylindres très suralimenté monté au milieu, associé à deux moteurs électriques pour une puissance totale de 600 ch. À l’époque, BMW estimait que, en mode tout électrique, la Vision M avait plus de puissance que la i8 dans son ensemble. Le poids visé par BMW était compris entre 1 600 kg et 1 700 kg, et ces esquisses montrent que cet objectif était étroitement configuré autour d’une silhouette magnifique fortement inspirée à la fois de la BMW M1 originale et de la i8. On dirait qu’elle est presque prête pour la production, n’est-ce pas ?

    Malheureusement, il semble que certains événements aient mis fin à son avenir. « L’histoire ne devait pas être écrite », a confirmé Dukec dans son message. « Alors que nous poussions, le monde a changé en 2020. Et ainsi, le travail sur le projet a malheureusement dû être arrêté. Mais c’est ainsi que va la vie parfois. En tant que designers, nous sommes familiers avec les nombreux rebondissements de tels projets. Néanmoins, nous ne cesserons jamais de rêver et d’explorer de nouvelles possibilités, et il y a toujours un nouveau projet qui attend au coin de la rue », a-t-il ajouté.

  • Cyan Racing dévoile la nouvelle Volvo P1800 GT Restomod

    Cyan Racing dévoile la nouvelle Volvo P1800 GT Restomod

    Les Suédois de Cyan Racing viennent de dévoiler la Volvo P1800 Cyan GT, une version restomod de la célèbre Volvo P1800. Cette réalisation succède à une première P1800 restomod dévoilée en 2020, axée sur la piste, alors que la GT promet une conduite plus calme, mieux adaptée aux longs trajets.

    L’intérieur de la voiture est luxueux, avec un magnifique revêtement en cuir et tissu couleur sable, ainsi qu’un arceau en titane modifié pour offrir un confort supplémentaire au conducteur et à son passager. Conçue comme une grand tourer, la nouvelle voiture dispose d’une suspension entièrement réglable configurée pour les routes sinueuses de campagne et la conduite longue distance, selon Cyan Racing. Les sièges conçus pour le tourisme plutôt que la course, ainsi que les matériaux d’insonorisation supplémentaires, contribuent à adoucir le caractère tumultueux de la voiture d’origine.

    Cyan Racing prend une Volvo P1800 des années 1960 d’origine, la soumet à une restauration complète avant de commencer le processus de modification. Cela inclut l’ajout d’une carrosserie plus large et plus rigide en acier et en fibre de carbone. La voiture est propulsée par un moteur de voiture de tourisme turbo de 2,0 litres associé à une transmission manuelle à cinq vitesses. Les clients peuvent choisir la puissance de leur voiture, allant de 349 à 419 chevaux. Cyan Racing met l’accent sur la conduite plutôt que sur les performances pures, mais avec un poids total de moins de 2200 livres, la voiture devrait être suffisamment rapide.

    Construite pour un client américain, la peinture verte métallique de l’exemplaire présenté ici est spectaculaire, tandis que l’intérieur noir et sable impressionne avec ses cadrans analogiques magnifiquement conçus, son volant Monosteering et son levier de vitesses. Christian Dahl, PDG de Cyan, a déclaré : « La nouvelle version met en valeur les options de personnalisation polyvalentes et presque infinies de la Volvo P1800 Cyan, ajoutant une autre dimension à notre interprétation entre 12 et 15 mois. » Bien que Cyan n’ait pas encore annoncé de prix pour sa nouvelle création, il est utile de noter que le coût initial de la Volvo P1800 d’origine était d’environ 500 000 dollars. L’entreprise indique que la restauration et la modification de chaque voiture prennent entre 12 et 15 mois.