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  • Ferrari 250 GTO, Mercedes W196 R : l’année des records

    Ferrari 250 GTO, Mercedes W196 R : l’année des records

    Depuis quelques années, une bulle se forme autour des véhicules de collection. Les records tombent. Après la Mercedes W196 R pilotée par Juan Manuel Fangio, nouvelle référence des ventes aux enchères, c’est au tour d’une Ferrari 250 GTO de battre un record lors d’une vente privée.

    Il n’existe que trente-six Ferrari 250 GTO dans le monde, trente-trois d’une première série et trois d’une seconde. Références en matière de voiture de collection, elles s’arrachent à prix d’or. Au printemps 2012, l’Américain Craig McCaw – fondateur d’entreprises de télécommunication rachetées par des géants de l’industrie – avait déjà déboursé 36 millions de dollars pour s’offrir l’un de ses 36 modèles, ex-Stirling Moss…

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    Cette fois, c’est le châssis 5111 GT qui a changé de main. L’Américain Paul Pappalardo l’avait acquis en 1974. Son premier propriétaire fut Jean Guichet qui remporta le Tour de France 1963 et les courses de côte de Chamrousse 1964 et 1965 à son volant. Depuis, Pappalardo n’avait cessé de la faire rouler dans de nombreuses épreuves historiques. Il vient de la vendre pour 52 millions de dollars (38,35 millions d’euros)… à un acheteur pour l’instant inconnu. Un record qui pourrait être prochainement battu.

    Un autre de ces trente-six modèles est en effet en vente. Il s’agit du châssis 3851 GT qui appartenait au collectionneur Fabrizio Violati, décédé en 2010. Cet exemplaire avait été détruit dès sa deuxième apparition lors de l’accident fatal à Henri Oreiller sur l’Autodrome de Montlhéry. Reconstruit en 1963, il avait ensuite été piloté par Paolo Colombo et Ernesto Prinoth avant d’arriver dans la collection romaine.

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    Cet été, c’est le record lors d’une vente aux enchères qui est tombé. A Goodwood, c’est la Mercedes W196 R « Flèche d’Argent » avec laquelle Juan Manuel Fangio avait remporté son deuxième titre mondial en F1 qui avait été adjugée à 19,6 millions de livres sterling (22,7 millions d’euros). Le précédent record datait de 2011 pour une Ferrari 250 Testa Rossa (0666 TR) vendue 16,4 millions de dollars (12,8 millions d’euros).

    Quant au record de la voiture neuve la plus chère, il est la propriété de Lamborghini avec sa Veneno proposée à 3,6 millions d’euros.

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

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    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

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    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

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    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Goodwood Festival of Speed 2013

    Goodwood Festival of Speed 2013

    Evènement incontournable de la vie automobile, le Goodwood Festival of Speed est désormais un rendez-vous privilégié des constructeurs automobiles. Au cœur d’un parc privé, ils y mélangent leur histoire, leurs activités sportives, leur vision de l’avenir avec de nombreux concepts et leur production contemporaine… Petit tour sur cet ancien aérodrome de la RAF !

  • Les hommes : Gottlieb Daimler

    Les hommes : Gottlieb Daimler

    Ingénieur visionnaire, Gottlieb Daimler est l’inventeur de la moto et l’un des grands développeurs du concept de moteur à combustion interne. Il est à l’origine du groupe qui contrôle aujourd’hui la marque Mercedes.

    Né en 1834 non loin de Stuttgart, ville de la Confédération Germanique, Daimler débute sa carrière en tant que dessinateur industriel sous la direction de Nikolaus Otto (père d’un cofondateur de BMW). Il fait embaucher son ami Wilhelm Maybach et développe un moteur fonctionnant au gaz d’éclairage.

    En 1882, Daimler et Maybach ouvrent un atelier indépendant et travaillent sur le développement du moteur à quatre temps inventé par le Français Beau de Rochas. Leur première moto en bois, la première au monde, sort des ateliers en 1885. L’année suivante, leur première voiture est en circulation.

    Les développements se poursuivent. Daimler dépose le brevet d’un moteur à quatre temps à combustion interne à grande vitesse. Panhard et Levassor achète les droits pour la France et monte cette technologie sur les premiers châssis Peugeot.

    Dix ans plus tard, Daimler et Maybach rencontrent un richissime homme d’affaires austro-hongrois, Emil Jellinek. Ce dernier achète l’exclusivité des droits de la marque et les brevets techniques de Daimler Motoren Gesellschaft pour les commercialiser sous le nom de Mercedes, l’un des prénoms de sa fille aînée.

    Gottlieb Daimler disparait en 1900. Son fils Paul Daimler prend alors sa succession jusqu’en 1922, quelques années avant la fusion avec Benz.

  • Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    En 1952, Mercedes s’imposait pour la première fois aux 24 Heures du Mans en établissant un nouveau record de distance. Hermann Lang et Fritz Rieß devançaient leurs équipiers Theo Helfrich et Helmut Niedermayr avec des Mercedes-Benz 300 SL (W194).

  • Retromobile : Ce qu’il faut voir

    Retromobile : Ce qu’il faut voir

    Il ne vous reste que deux petits jours pour visiter Retromobile 2013, Porte de Versailles… Voici ce qu’il ne faut absolument pas manquer à travers deux regards différents !

    Le top 5 de @Neodyum

    Rétrospective Citroën DS
    Excentré par rapport au stand officiel Citroën, cette rétrospective est l’œuvre de la maison suisse Lukas Hüni… Les DS côtoient les ID sur un air de Salon de Paris 1955.

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    Anniversaire Porsche 911
    Porsche profite de Retromobile pour lancer les festivités du cinquantième anniversaire de sa désormais mythique 911. A voir absolument : le prototype T7 de 1959.

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    L’Alpine-Renault A110 d’Andruet et « Biche »
    Si la Twingo est l’une des vedettes du stand Renault, d’autres modèles méritent le détour : Nerva Grand Sport, Six-roues Type MH, Balayeuse Type DM… Et surtout l’Alpine-Renault A110 qui vient d’être engagée au Rallye Monte-Carlo Historique 2013 avec Andruet et « Biche » pour célébrer le quarantième anniversaire de leur victoire scratch à Monaco. Elle est présentée « en l’état », descendue de podium !

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    Un châssis de Mercedes 300 SL
    Il y a des 190 SL et des 300 SL Coupé et Roadster un peu partout sur le salon… Mais ce qui m’a vraiment marqué, c’est le châssis de 300 SL exposé devant un dessin de la voiture. Simple !

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    Quatre BMW
    Encore une fois, la simplicité est synonyme de réussite. BMW ne présente « que » quatre voitures mais parvient à se faire remarquer. Contrairement à d’autres marques, l’amalgame entre les anciennes et les modèles contemporains est parfait : Une 328, une M1 et les modèles « hommage ».

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  • Commissaire-priseur : Mercedes-Benz 300 SL Roadster

    Commissaire-priseur : Mercedes-Benz 300 SL Roadster

    Le Mercedes-Benz World britannique ouvre ses portes ce lundi 3 décembre pour une grande vente aux enchères. Quelques pièces rares seront proposées, dont une Mercedes-Benz 300 SL Roadster…

    Certains modèles ont profondément marqué l’histoire de l’automobile. La Mercedes-Benz 300 SL en fait partie. Au cours de cette vente, point de coupé avec ses portes papillon caractéristiques… Ce n’est « qu’un » Roadster qui est mis aux enchères.

    Au début des années 50, Mercedes-Benz – et plus globalement l’Allemagne – ne s’est toujours pas remis des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale. La marque à l’Etoile tente pourtant de se relancer. Le sport automobile devient un moyen de retrouver des couleurs (grises).

    Les premiers pas sont délicats. La production d’avant-guerre ne parvient plus à rivaliser avec une nouvelle concurrence. La firme décide donc de travailler sur un nouveau projet de voiture de sport. La Mercedes-Benz 300 SL (W 194) est présentée en 1952. Et elle gagne presque partout et tout de suite : 24 Heures du Mans, Nürburgring, Pan-Americana…

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    Sous l’impulsion américaine, Mercedes-Benz est convaincu par les succès de la voiture de course et travaille sur un modèle commercial. Une Mercedes-Benz 300 SL (W 198) est présentée au Salon de New-York avec le même châssis tubulaire. Le système d’ouverte de portes marque les esprits et l’histoire.

    L’appellation 300 SL se réfère à la cylindrée du moteur, 2 996 cm3, et à la conception du châssis « Super Leicht ». Le six cylindres en ligne délivre 215 chevaux à 5 800 tours/minute grâce à un injection directe très innovante. Testée par la presse en 1955, la 300 SL passait de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes et atteignait 225 km/h en vitesse de pointe.
    Au Salon de Genève 1957, le Roadster (W 198 II) fait son apparition et remplace le coupé. Plus abouti avec un nouveau dessin du train arrière, il devient la voiture des peoples de l’époque.

    Mais ainsi privé de son toit, le classicisme l’emporte avec des portières « normales ». L’habitacle n’en est pas moins marquant avec un cuir rouge qui a vaincu le temps, un volant et un levier de vitesses (4 rapports synchronisés) d’une finesse très fifties.

    La production du Roadster cessa en 1963 avec 1 858 voitures assemblées.

    Le modèle vendu la semaine prochaine n’a pas de pédigrée particulier. Avec 60 000 kilomètres parcourus, il est estimé entre 480 000 et 560 000 euros.