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  • La plus belle voiture de l’année est l’Alfa Romeo 4C

    La plus belle voiture de l’année est l’Alfa Romeo 4C

    Alfa Romeo remporte le prix de la plus belle voiture de l’année pour sa 4C à l’occasion de la soirée de remise des prix du Festival Automobile International. Elle succède à la Mercedes Classe A.

    Le concept de la plus belle voiture de l’année
    L’élection de la plus belle voiture de l’année a été créée en 1987. D’abord propriété d’un jury, le vote a été ouvert au public, par le minitel, le téléphone et désormais internet.

    Les modèles doivent être inscrits par son constructeur. La commercialisation doit avoir débuté durant l’année et le tarif doit être inférieur à 55 000 euros.

    Les candidats de cette édition 2013 étaient :
    – Alfa Romeo 4C
    – BMW Série 4
    – Jeep Grand Cherokee
    – Lexus IS 300h
    – Mazda3
    – Mercedes CLA
    – Peugeot 308
    – Renault Captur

    Depuis mi-décembre, les Peugeot 308, Jeep Grand Cherokee, Lexus IS 300h et Renault Captur ont été éliminés de la compétition. Ce soir, il n’en restait que quatre. Le public a donc désigné l’Alfa Romeo 4C à 40,7 %. Suivent les BMW série 4 (25,5%), Mercedes CLA (22,2%) et Mazda 3 (11,6%).

    Le palmarès complet :
    2013 : Alfa Romeo 4C
    2012 : Mercedes Classe A
    2011 : BMW Série 3
    2010 : Citroën DS4
    2009 : Peugeot RCZ
    2008 : Alfa Romeo MiTo
    2007 : Renault Laguna Estate
    2006 : Audi TT
    2005 : Alfa Romeo Brera
    2004 : Mercedes SLK
    2003 : Nissan 350 Z
    2002 : Mercedes CLK
    2001 : Mercedes Classe C Coupé Sport
    2000 : BMW Série 3 Coupé
    1999 : Jaguar S-Type
    1998 : Peugeot 206
    1997 : Peugeot 406 Coupé
    1996 : Mitsubishi Carisma
    1995 : Peugeot 406
    1994 : Renault Laguna
    1993 : Citroën Xantia
    1992 : Renault Safrane
    1991 : BMW Série 3
    1990 : Lexus LS 400
    1989 : Citroën XM
    1988 : Alfa Romeo 164
    1987 : BMW 735i

    Les autres prix décernés ce soir

    Grand Prix de la plus belle Supercar : Porsche 918 Spyder
    Grand Prix du plus beau concept car : Aston Martin CC100
    Grand Prix du plus beau livre : Voitures de rêve, les supercars du XXIe siècle par Ron Kimball et Massimo Mambretti, chez Gründ
    Grand Prix du plus beau film publicitaire : Wedding pour la Fiat 500L Trekking
    Grand Prix de l’art : Renault Art Collection pour l’exposition Machines fantastiques
    Grand Prix d’architecture : Lavigne-Cheron architectes pour le pont Chaban-Delmas à Bordeaux
    Grand Prix de la plus belle photographie : Last Action Hero par Lies de Mol
    Grand Prix de l’environnement : BMW Group pour la gamme BMWi
    Grand Prix du plus bel intérieur : Peugeot 308
    Grand Prix Creativ’ Experience : Audi eKurzinfo
    Grand Prix du design : Peter Schreyer pour Hyundai Kia Design Centers
    Grand Prix BMW Young Designer Award : iC2
    Palme d’Or : Vincent Bolloré

  • Emboutissage en petite couronne

    Emboutissage en petite couronne

    Nous sommes à 450 mètres du périphérique parisien, en plein Saint-Ouen. Là, depuis 1924, Citroën – et aujourd’hui PSA Peugeot Citroën – fabrique des pièces pour ses voitures.

    A deux rues du siège social de Citroën, il n’est pas question d’assembler des voitures. Ce site (USO), l’un des plus concentrés du groupe, est spécialisé dans l’emboutissage et l’assemblage des pièces de petites et moyennes dimensions pour la carrosserie et la mécanique.

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    Chaque jour, entre quinze et vingt camions entrent avec des bobines d’acier et sortent avec 800 000 pièces destinées aux usines d’assemblage, après découpe, reprise, voire soudure, clinchage et sertissage.

    Six cents ouvriers s’activent en 3×8 la semaine avec une équipe VSD le week-end.

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    Un concert au cœur de l’usine
    L’emboutissage s’organise le long de lignes robotisées. Un bras saisit une pièce, la place et la presse fait son œuvre. Fuuuiiii, bing, PAF ! Les sons s’enchainent, se cumulent, sans vacarme. De l’autre côté, l’humain conserve la main. Avant et après les soudures, les hommes et femmes de PSA jugent la qualité des pièces.

    En s’appuyant sur ces mouvements, le compositeur Nicolas Frize propose un concert écrit après deux ans de résidence dans cette usine. Artiste installé à Saint-Denis, il ne cache pas qu’il bénéficie de subventions des pouvoirs publics pour initier des telles créations. Il a simplement proposé son projet à PSA Peugeot Citroën qui l’a accueilli depuis 2012. Il a croisé les 600 salariés du site, a participé à 80 entretiens pour les écouter et les comprendre afin de travailler son œuvre. Il a passé ses journées et ses nuits à capturer des sons pour sa composition.

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    Frize n’en est pas à sa première usine automobile… En 1984, il avait écrit Paroles de Voitures dans l’usine Renault de Billancourt (aujourd’hui disparue). Cette mémoire sonore est désormais conservée à la Bibliothèque Nationale de France et aux Archives Nationales du Monde du Travail de Roubaix.

    Durant trois jours, du vendredi 31 janvier et dimanche 2 février, l’usine sera exceptionnellement à l’arrêt pour que la composition baptisée « Intimité » soit jouée. Une partition pour flûte, trompette, trombone, tuba, percussions, luth, contrebasse, octuor vocal, grand chœur, voix singulières, objets sonores et sons enregistrés.

    Intimité, composition en trois mouvements et trois lieux de Nicolas Frize
    À travers… 1er mouvement / Église du Rosaire
    Au-dessous… 2ème mouvement / École élémentaire Émile-Zola
    Il y a un chemin… 3ème mouvement / Usine PSA Peugeot Citroën

    Concert gratuit, réservation indispensable au 01 48 20 12 50.

  • Essai Renault Clio R.S. 200 EDC : passionnante

    Essai Renault Clio R.S. 200 EDC : passionnante

    Par sa division Renault Sport Technologies, le losange occupe une position privilégiée dans le paysage des marques généralistes européennes. Avec ses Twingo, Clio et Mégane badgées R.S., Renault fait figure de référence. Volontairement polyvalente, la Clio R.S. 200 EDC se veut accessible pour attirer de nouveaux clients.

    J’ai rarement entendu autant de critiques à la sortie d’un nouveau modèle. Personne ne semblait emballer par (ou comprendre ?) la Clio R.S. 200 EDC. La troisième génération de Clio R.S. avait enthousiasmé les connaisseurs. Cette quatrième Clio R.S. les avaient déçus.

    Renault Sport possède une histoire exceptionnelle. Sans remonter à l’époque Gordini, les Renault 5, Supercinq et Clio ont fait rêver plusieurs générations d’amoureux d’automobiles. En compétition, avec son V10 puis son V8, Renault Sport F1 a dominé la discipline reine. Un accord parfait pour une vraie marque généraliste.

    Renault_Clio_RS200EDC_avant-02

    Marque généraliste, Renault le souligne avec cette Clio R.S. 200 EDC. 25 490 euros : le prix est capital. Car c’est bien avec ce prix, équivalent à l’entrée de gamme de Scenic Diesel, que le Losange attire de nouveaux clients.

    Sous le capot, on retrouve un moteur emprunté à Nissan (sur le papier, c’est un peu décevant d’être le motoriste Champion du Monde de F1 et de ne pas proposer son propre bloc dans ses versions sportives) passé dans les ateliers de Renault Sport (quand même). L’admission d’air, le répartiteur, le papillon ainsi que le turbo ont fait l’objet d’une définition technique spécifique.

    Oui, un turbo ! Le turbo si apprécié dans la Mégane R.S. serait une hérésie dans la Clio R.S. ? Certains l’ont prétendu… Un turbo dans une Renault sportive ? Rien de plus normal tant la marque a fait pour cette technologie dans les années 80 !

    Renault_Clio_RS200EDC_moteur

    Le son (Je suis toujours attaché à la sensation que procure ce que j’entends) est particulièrement travaillé. Car oui, un moteur 4 cylindres turbo peut donner un peu de plaisir auditif !

    Cette Clio R.S. 200 EDC promène ses 200 chevaux sans problème dans la circulation. En mode « Normal », on est dans une Clio à l’allure un peu folle mais civilisée. Les ressorts sont un peu raides et les baquets manquent de moelleux mais chaque accélération rappelle que l’on est dans une Renault Sport. L’aspect de l’habitacle est en progrès par rapport à ce que propose les Clio plus basiques mais la qualité globale de la finition ne devient pas le point fort du modèle.

    Et puis, il y a le passage au « mode » Sport, puis au « monde » Race. Pied gauche sur le frein, on tire sur les deux palettes situées derrière le volant. Le message s’affiche : « Launch Control On ». La signature Renault Sport clignote en orange. Pied droit sur l’accélérateur. Le régime se stabilise automatiquement à 2 500 tours/minute. L’électronique est en fonction.

    Renault_Clio_RS200EDC_tableau-de-bord

    Dès que le pied gauche quitte le frein, la Clio R.S. 200 EDC bondit de sa ligne de départ. ESP désactivé, les pneumatiques avant cherchent l’adhérence dans un léger cri. Très vite, un premier bip retentit. Le régime moteur approche des 7 000 tours/minute à 42 km/h. Dans l’instant, il faut passer le deuxième rapport. Bip, troisième à 71 km/h, bip quatrième à 112 km/h…  Chaque passage s’effectue en 150 ms.

    Loin de la Renault 25 qui cherchait à faire des phrases, cette Clio R.S. 200 EDC se montre moins polie. Le bip est un ordre de passer au rapport supérieur. Un bip comme Spoutnik.

    R.S. Monitor enregistre tout : 6’’7 pour atteindre 100 km/h et 14’’7 aux 400 mètres.

    Renault_Clio_RS200EDC_avant-03

    Lorsque l’électronique fait son œuvre, le train avant tient parfaitement sous la contrainte. Et s’il perd les pivots découplés qui faisaient de la précédente Clio R.S. une référence en matière de guidage, il gagne des porte-moyeux plus rigides et surtout des butées hydrauliques héritées des voitures de rallye. Et pour ceux qui voudront parfois aller s’essayer sur piste, le châssis Cup (option à 600 euros) leur permettra de profiter de ressorts 15 % plus raides.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Sortir un modèle culte à chaque renouvellement de génération serait comme multiplier les pains. Un miracle. Les R5, Supercinq et Clio ont quasiment toutes eu leur modèles cultes. La précédente génération de Clio R.S. est une référence. Cette Clio R.S. 4 marque un tournant. Plus polyvalente, il lui faut convaincre sur la durée… Mais à 25 490 euros, elle n’a pas de rivales aussi capables aussi bien sur la route que sur circuit !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Essence 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 1 618 cm3
    Puissance : 200 chevaux / 147 kW
    Couple : 240 Nm
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique à double embrayage à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 063 / 1 732 / 1 448
    Poids à vide : 1 204 kg
    Capacité du coffre (l.) : 300
    Vitesse maximale : 230 km/h
    0-100 km/h : 6,7 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 8,1 / 5,1 / 6,3 / 9,4
    Emissions de CO2 : 144 g/km

  • Nissan dessine l’avenir de l’automobile

    Nissan dessine l’avenir de l’automobile

    Moment brainstorming : comment sera l’automobile dans quinze ou vingt ans ? Pardon, comment sera consommée la mobilité ? Sommes-nous à l’aube d’une révolution sur quatre roues ? C’est bien possible !

    On m’aurait posé la question il y a encore quelques mois, j’aurais été sûr que l’industrie automobile ne risquait rien. Et puis il y a l’accélération du développement de la voiture autonome et la création de nombreuses solutions de partages de voitures. [Intermède : oui, de jeunes conducteurs ne connaissent la conduite qu’à travers une Bolloré Bluecar. Si !]

    Sous l’impulsion d’une politique de plus en plus écologique, les centres-villes ne seront bientôt plus accessibles qu’aux seuls piétons. Les banlieusards devront partager leur voiture dans une joyeuse ambiance de covoiturage. Avec un peu de chance, même les camions ne pourront plus rouler sur les routes et devront obligatoirement se déplacer sur des wagons. Ne rigolez pas, ils y travaillent !

    Alors quel est notre avenir ? La passion ! On ne s’en sortira que comme ça. Mais difficile d’imaginer une multiplication de LaFerrari (LesFerrari ?) ou McLaren P1… Notre futur volant sera à l’intérieur d’une voiture (forcément un peu écolo) qui nous donne envie.

    Et j’en ai trouvé un premier exemple chez Nissan ! Lors du Salon de Tokyo, la marque dirigée par Carlos Ghosn (il aime qu’on dise ça) a présenté les IDx Freeflow et IDw Nismo.

    nissan-idx-freeflow

    Rien d’extravagant dans ces deux concepts : un look neo-retro dans une voiture de 4,10 mètres avec de grosses jantes de 18 pouces, un moteur de 1,2 à 1,5 litre essence avec transmission à variation continue dans la calme Freeflow et un 1,6 litre turbo avec boîte séquentielle à six rapports pour la Nismo… La base même des concepts réussis : de la simplicité !

    nissan-idx-nismo-interieur

    Alors oui, voir de jolies études de style sur des salons n’a rien de surprenant. Mais là où Nissan peut réaliser un joli coup, c’est en sortant ces modèles dans le commerce. Impossible ? Pas selon Andy Palmer, vice-président de Nissan… A Detroit, il a laissé entendre que l’une d’entre-elle – au moins – entrerait bientôt en production. Ce sera entre 2016 et 2017 et ça montrera la voie aux concurrents pour pourront, eux aussi, nous proposer leurs propres petites voitures excitantes.

    Tiens, ça me rappelle l’idée qui prédominait lors du développement de ce que l’on appelle encore la Mustang. Ou la Ford Capri ou la Renault Fuego.

    Envie, excitation, passion… IDx : voilà l’automobile du futur !

  • PSA Peugeot Citroën : la division

    PSA Peugeot Citroën : la division

    Thierry Peugeot n’a pas réussi à sauver l’idée d’une entreprise familiale viable. Les réunions qui se sont enchainées ces derniers jours ont mis à mal sa vision de PSA Peugeot Citroën… En manque de liquidités, le groupe devrait bien procéder à une large augmentation de capital qui annihilera le pouvoir de la famille fondatrice.

    Chez les Peugeot, il y a ceux qui veulent rester aux commandes, quel que soit le coût. Ils sont représentés par Thierry, le Président du Conseil de Surveillance du Groupe. Et, en face, il y a ceux qui, comme Robert, le Président de la Holding patrimoniale FFP, préfèrent réduire leur participation chez le constructeur automobile,déficitaire, pour renforcer leurs positions dans des sociétés plus lucratives.

    Au terme d’une longue réunion organisée dimanche 19 janvier, il semble que Robert soit en passe de remporter la partie. PSA Peugeot Citroën procédera à une augmentation de capital d’environ 3 milliards d’euros. FFP verra sa participation diluée et mise à égalité avec l’Etat Français et le constructeur chinois Dong Feng à environ 14 % chacun du capital total.

    volant-peugeot

    Au cours de cette réunion, il est apparu que personne ne voulait laisser le contrôle du groupe à son voisin. Il était impensable que la famille Peugeot donne une majorité relative aux Chinois et les Dong Feng n’avaient aucun envie d’investir dans une société qui aurait toujours été contrôlée par FFP. L’Etat français joue le rôle d’arbitre et de caution.

    L’arrivée d’un grand groupe chinois au sein de PSA Peugeot Citroën n’a qu’un unique avantage : facilité le développement de ses marques sur le nouveau premier marché mondial. Si Dong Feng ne parvient pas à garantir cette progression, pourquoi ne pas faire simplement appel aux marchés pour cette augmentation de capital ? Surtout avec une dévaluation annoncée de 40 % !

    Volvo a réussi son intégration chinoise après son rachat par Geely… Même si les dernières déclarations du PDG chinois laissent craindre un changement de philosophie du constructeur suédois.

    peugeot-sxc

    Mais s’il y a bien un homme qui pourrait tirer parti de cette dilution du pouvoir chez PSA Peugeot Citroën, c’est bien Carlos Tavares. Le futur numéro 1 sera le vrai patron face à trois entités qui n’auront pas forcément les mêmes visions. S’il parvient à satisfaire chacun de ses actionnaires majeurs, il aura les pleins pouvoirs. Mais, s’il échouait, la guerre entre les Peugeot, Dong Feng et l’Etat Français pourrait faire très mal à un groupe qui compte 91 000 salariés dans l’hexagone…

  • Sergio, n’enterre pas Lancia !

    Sergio, n’enterre pas Lancia !

    Le 9 janvier, La Repubblica publie une interview de Sergio Marchionne dans laquelle l’Italo-Canadien expose sa vision de ce que doit devenir le Groupe FIAT. Alfa Romeo est destiné à prendre un poids important dans cette nouvelle stratégie globale alors que Lancia ne sortira plus des frontières italiennes.

    Voici le passage concernant Lancia :

    E cosa sarà degli altri marchi?

    « Fiat andrà nella parte alta del mass market, con le famiglie Panda e Cinquecento, e uscirà dal segmento basso e intermedio. Lancia diventerà un marchio soltanto per il mercato italiano, nella linea Y. Come vede la vera scommessa è utilizzare tutta la rete industriale per produrre il nuovo sviluppo dell’Alfa, rilanciandola come eccellenza italiana. »

    Que l’on peut traduire par :

    Et que deviendront les autres marques ?

    « Fiat sera à la tête du marché de masse avec les familles Panda et Cinquecento, entre le bas et le milieu de gamme. Lancia va devenir une marque uniquement distribuée sur le marché italien avec l’Ypsilon. Notre véritable défi est d’utiliser toutes nos ressources industrielles pour accompagner le développement d’Alfa, qui est destinée à représenter l’excellence italienne. »

    Vincenzo Lancia
    Vincenzo Lancia

    Alors oui, Lancia a vécu une histoire faites de hauts et de beaucoup de bas durant un peu plus d’un siècle. Mais la marque s’est toujours relevée. Relevée après la mort de son fondateur Vincenzo Lancia et la Seconde Guerre Mondiale, relevée après la vente de la marque par le fils Gianni à Pesenti et relevée après la vente au Groupe FIAT…

    Sans revenir à l’entre-deux guerres, les Lancia ce sont les Aurélia, Flavia, Fulvia, Beta, Stratos, Delta… Ce sont aussi dix titres de Champions du Monde des Rallyes, un record.

    Lancia Fulvia Coupé 1967
    Lancia Fulvia Coupé 1967

    Malgré les actuelles Voyager, Thema et Flavia américanisées, Lancia conserve une extraordinaire cote d’amour. Une histoire, un style, une saveur : le luxe italien et la performance sans extravagance. La classe.

    gamme-lancia-2012

    En phagocytant Lancia, Marchionne espère donner à Alfa Romeo l’occasion de se développer. Et avec une gamme élargie, Alfa bloque Lancia… Et comme la montée en gamme n’est pas envisageable avec le nouveau plan-produits de Maserati…

    A l’image de la concentration subie par l’industrie anglaise à la fin des années 1960, à celle qui a fait disparaître Simca ou Talbot du Groupe PSA Peugeot Citroën dans les années 1980, Fiat a donc choisi d’abandonner Lancia pour sauver ses autres divisions.

    En 1987, Lancia avait été adossé à Alfa Romeo lors de l’intégration de la marque milanaise dans le Groupe FIAT… Qu’Alfa Romeo réussisse son développement pour – à moyen-terme – donner une nouvelle chance à Lancia. Car la disparition définitive de Lancia serait un malheur pour les amoureux d’automobiles que nous sommes !

  • Essai Peugeot 308 : top chef

    Essai Peugeot 308 : top chef

    Deux jours après la séance de French bashing organisée par Jérémie Klaxon, il est temps de rappeler quelques fondamentaux… Si la Dacia Sandero, une voiture roumaine (!), est la plus vendue aux particuliers français, le problème est conjoncturel, pas structurel. La preuve avec la Peugeot 308 : la France sait toujours faire des automobiles…

    Direction de la Région Centre à quelques dizaines de kilomètres de Paris : une collection de routes départementales pour apprécier le comportement de cette Peugeot 308, jusqu’à Chartres et sa cathédrale…

    Volant d’Or
    Je ne vous cache pas le plaisir que je peux ressentir en tenant un cerceau de 43 centimètres… Mais c’est un plaisir sans confort, un sentiment de faire corps avec le patrimoine. Depuis que je me suis assis dans une Peugeot 208, j’aime ces petits volants et je milite pour que tous les constructeurs en proposent un, même en option !

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    Réglé quasiment au plus bas et enfoncé au maximum, avec un siège aussi bas possible, ce volant de 345 millimètres donne envie de rouler. Ce n’est qu’une question de sensations, mais il participe au confort procuré par le châssis lorsque la route devient sinueuse.

    Les départementales de l’Eure-et-Loir ne se prêtent pas forcément à la révision des classiques du Rallye Monte-Carlo. Mais c’est aussi dans ces conditions que cette Peugeot 308 sera la plus utilisée. Et c’est là qu’elle se montre la plus efficace.

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    Car Peugeot a fait le métier. Pour devenir une référence continentale en matière de châssis, la marque sochalienne a travaillé sur des solutions éprouvées, des systèmes classiques maîtrisés, plutôt que des inventions parfois incomprises. Le train avant est soudé au sol et le train arrière, qui se « contente » d’une traverse déformable, suit sans jamais sourciller. Cette efficacité et ce confort permettent de gagner une, voire deux tailles de pneumatiques. Et c’est assez rare pour être souligné. On appelle tellement souvent les constructeurs à revenir à des jantes plus petites pour redonner un peu de confort de roulement !

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    Une étoile
    Le passage par Chartres – et sa très impressionnante et immense cathédrale – fut l’occasion d’aller déjeuner au « Georges », restaurant étoilé par le Guide Michelin (et sans être invité). Œuf mollet sur une crème de haricots tarbais et Saint Jacques snackées avec un risotto céleri / pomme de terre suivis d’un soufflé chaud au Grand Marnier, la spécialité locale… Adresse à retenir.

    restaurant-le-georges

    Rien n’a déçu dans le restaurant. Et c’est peut-être cette perfection qui manque à la Peugeot 308 essayée. En version THP 155, l’ensemble moteur-boîte ne donne pas entière satisfaction. Une petite déception qui la prive de l’étoile.

    Performances avec retenue
    Le THP 155 aime être entraîné. Dans les tours, il s’exprime joliment. Mais s’il joue bien au-delà de 2 000 tours/minute, ce 4 cylindres s’avère un peu paresseux à bas-régime. Issu de la famille Prince développé par PSA et BMW, il est – dans cette version – uniquement exploité par Peugeot et Citroën.

    peugeot-308-avant-02

    En ville, il ne pardonne pas assez la fainéantise du conducteur qui ne veut plus tomber un rapport… Et il n’est pas aidé par une commande de boîte (même jolie) qui n’incite pas à jouer avec la grille. C’est également dommage lorsque l’on chercher à « rouler ». Car les rapports, surtout en haut, sont longs.

    Taillée pour le succès
    Les lignes sont une affaire de mode… Et Peugeot a réussi à s’inscrire dans cette mode qui domine le segment des berlines compactes. Elle passe partout ! Bonnes proportions, une signature très Lion sur les phares et la calandre : un dessin typique de la voiture qui veut se vendre.

    Et à l’intérieur, cette 308 est d’une modernité immaculée. Les dizaines de boutons s’effacent pour laisser la place à un écran omniscient. Ce n’était finalement pas si difficile et c’est plutôt bien réussi.

    peugeot-308-connect

    Les divers raccourcis permettent d’accéder rapidement à chaque fonction. Et les applications téléchargées donnent la possibilité de « vivre » un peu plus le voyage. Seul point négatif, la lecture de certaines informations est impossible en roulant. Quand c’est le passager qui désire jouer avec l’écran, c’est un peu frustrant !

    Dernier petit point positif : la présence d’un lecteur CD. C’est pour mon côté ado des années 90 qui n’a plus de disques compacts que dans sa voiture…

    L’AUTO est-elle cult ?
    Proposée au prix de 27 950 euros de base et 30 270 euros avec les options (peinture métallisée, alarme, surveillance d’angles morts, caméra de recul, pack Hi-Fi Denon, Navigation, Lecteur CD et Peugeot Connect), cette Peugeot est très bien armée pour contrer la référence Volkswagen Golf et le challenger Mazda3. Il ne manque qu’une vraie boîte de vitesses de nouvelle génération qui permettrait de tirer pleinement partie des qualités du THP 155 pour être le meilleur choix. Mais c’est peut-être mon côté très français qui m’incite à critiquer ;)

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Essence 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 1 598 cm3
    Puissance : 155 chevaux / 115 kW à 6 000 tours / minute
    Couple : 240 Nm à 1 400 tours / minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte mécanique à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 253 / 1 804 / 1 457
    Poids à vide : 1 165 kg
    Capacité du coffre (l.) : 420
    Vitesse maximale : 210 km/h
    0-100 km/h : 8,4 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 7,9 / 4,6 / 5,8 / 6,7
    Emissions de CO2 : 134 g/km

  • Rencontre : BMW présente sa M4 à Paris

    Rencontre : BMW présente sa M4 à Paris

    A la manière de ce qui avait été fait précédemment avec la Série 3 GT, BMW France a dévoilé sa M4 dans son « brand store » George V en même temps que sa présentation officielle à Detroit.

    Pour ne pas faire d’ombre à la célébration américaine (?), BMW France désire ne pas voir de photos de son nouveau coupé siglé M. Et comme nous sommes polis, vous ne la verrez que sous une bâche.

    Et là, une photo studio… C’est tout pareil avec cette couleur jaune très spécifique.

    bmw-m4-studio

    L’intérieur reprend les bases d’une 435i avec des ajouts de carbone et de nouveaux baquets monocoques intégrant le logo M rétro-éclairé du plus bel effet.

    Sous le capot, on trouve le 6 cylindres 3,0 litres suralimenté pour atteindre 430 chevaux.

    D’autres nouveautés étaient présentées ce soir.

    Une 428i Cabriolet. La ligne est très travaillée. Sa fluidité cache particulièrement bien les 1 755 kilogrammes et le système de toit en trois parties, car ce cabriolet se transforme aussi en coupé.

    bmw-435i-cabriolet

    Une M235i… J’avais beaucoup aimé la M135i et je déplore le manque d’estime qu’a pu avoir la Série 1 Coupé de précédente génération. Cette M235i est féline, trapue mais fluide. Sa ligne évoque l’envie d’utiliser sa puissanceMer

    bmw-m235i

    Ne reste plus qu’à voir la BMW M4 Cabriolet… (mais celle-là, on vous l’a déjà montrée !)

    Merci à Guillaume de ChequeredFlags.fr pour les photos !

     

     

     

  • Pauvre France

    Pauvre France

    Note : ceci est une nouvelle collaboration… Il écrit sous le pseudo ‘Jérémie Klaxon’ (oui, c’est un pseudo !) pour se lâcher loin des rédactions. Et vous avez le droit de ne pas être d’accord.

    Oui, pauvre France. Cette France donneuse de leçon, cette France adepte de l’exception culturelle, toujours prête à manifester pour défendre ses valeurs et critiquer celles des autres…

    Cette France, notre France du XXIe siècle qui produit moins de voitures que le Royaume-Uni pourtant morne plaine dans ce domaine depuis la fin des années 1960. Mais davantage encore que la France, ce sont les Français qui me posent problème !

    Nous sommes de terribles donneurs de leçons (j’en suis). Il faut produire local et acheter local. Louable. Et après les yaka fokon, regardons les statistiques :

    Le marché français s’est contenté de 1,79 million d’immatriculations en 2013, le total le plus faible depuis 1997. Pire, seuls 53,6 % de ces ventes ont été faites à des particuliers : moins d’un million de voitures !

    Si les Renault Clio, Peugeot 208 et Citroën C3 sont les trois modèles les plus vendus globalement en France, la vente aux particuliers fait apparaître un autre palmarès… La voiture la plus achetée est la Dacia Sandero !

    Les immatriculations tactiques (Constructeurs, VD Garage et Loueurs courte durée) représentent carrément 24 % du marché. Les marques s’auto-entretiennent et communiquent sur des chiffres manipulés.

    Verra-t-on le Groupe Renault affirmer que la Dacia Sandero est la voiture la plus vendue en France ? Evidemment non… Question d’exception française. Pauvre France.

  • Les frères Marreau au Dakar

    Les frères Marreau au Dakar

    Les frères Claude et Bernard Marreau, les « Renards du Désert », étaient parmi les emblèmes des premiers Dakar. Connus bien avant la toute première édition, ils ont inscrit leur nom au palmarès en 1982 avec une Renault 20 Turbo 4×4. Une vidéo légendaire « African Turbo » les met en scène sur la route de leurs exploits.

    Les frères Marreau connaissaient l’Afrique… Dès 1971, ils avaient établi (avec Yvon Garin) le record sur route entre Le Cap et Alger à bord d’une Renault 12 Gordini. 15 432 kilomètres en 8 jours 22 heures et 22 minutes avec une savoureuse façon de changer de pilote sans s’arrêter !

    Alors quand Thierry Sabine crée le Paris – Dakar, ils préparent une Renault 4 équipée d’une transmission à quatre roues motrices Sinpar et d’un moteur de R5 Alpine Gr.2. Cinquièmes en 1979, ils terminent troisièmes en 1980 face à l’armada des Volkswagen Iltis avant de tenter leur chance avec une R20 Turbo 4×4.

    renault-4-dakar-marreau

    En 1981, ils abandonnent mais parviennent enfin à s’imposer avec cette Renault 20 équipée d’un moteur de R18 Turbo de 140 chevaux. Ce modèle appartient désormais à Renault Classic.

    Enfin vainqueurs, ils poursuivent l’aventure entre 1983 et 1985 avec une Renault 18 break 4×4 en terminant neuvièmes puis deux fois cinquièmes. Ils ne feront que deux autres apparitions sur les étapes du Dakar : en 1988 avec un Mitsubishi Pajero (13e) et en 1993 avec un buggy Renault (abandon).

  • La Traversée de Paris 2014 en photos

    La Traversée de Paris 2014 en photos

    Evénement à Paris ce matin avec la Traversée de Paris 2014… Impossible de faire mon choix parmi tout ce que j’ai pu voir. On annonçait 600 véhicules, j’ai l’impression d’avoir été entouré de milliers de modèles de tous les âges. Un régal pour les yeux, pour les oreilles et pour le nez !

  • Essai Mazda3 : la force en mouvement

    Essai Mazda3 : la force en mouvement

    Mazda est la marque qui a réalisé la plus forte progression en termes de ventes sur le marché français en 2013. Ce n’est pas une surprise. Le constructeur japonais innove, progresse… L’un des symboles de cette avancée est la Mazda3, une compacte décalée qui réinvente la catégorie.

    Alors que les Volkswagen Golf et Peugeot 308 se contiennent en 4,25 mètres, Mazda lance une compacte de 4,465 mètres. Plus de 21 centimètres d’écart avec les références de la catégorie ! Cette offre ne s’adresse donc pas aux éventuels clients de « petites » compactes. En revanche, elle donne une option supplémentaire à ceux qui cherchent une plus grosse voiture. Nissan avait eu cette idée en ne donnant pas suite à l’Almera et en lançant le Qashqai.

    Mais Mazda ne mise pas sur un SUV. C’est une vraie berline dont la partie arrière est stylistiquement très travaillée. De profil, la ligne de toit semble tenter de s’étirer avant de descendre. Les ailes arrière montrent une capacité à accueillir le coffre d’un break. La ceinture de caisse remonte énormément au niveau de la porte arrière. Avec le très long capot, l’idée générale du dessin rappelle celui de la BMW Série 1. C’est beau, c’est bien pensé mais ça élimine une grande partie de la luminosité à l’arrière.

    mazda3-08

    Cette grosse compacte ne joue donc pas dans la cour des « petits » SUV. L’habitabilité se rapproche des standards de la catégorie et la conduite est totalement calquée sur les hauts niveaux des berlines version 2014.

    Sous le capot, Mazda prend aussi la concurrence à contre-pied. Alors que le downsizing est à la mode, la Mazda3 opte pour un moteur Diesel de 2,2 litres. Au lieu de travailler sur la réduction des masses en mouvement, les ingénieurs d’Hiroshima ont préféré abaisser le taux de compression (ramené de 16,3 à 14,0) pour optimiser la combustion et réduire les frottements.

    Pour son Diesel de 150 chevaux, Mazda parvient à homologuer sa « 3 » à 107 grammes CO2/kilomètre avec la boîte mécanique. L’affaire se gâte un peu avec la boîte de vitesses automatique essayée ici.

    mazda3-16

    Sans être aussi performante que les meilleures solutions à double embrayage, elle apporte du confort de conduite. Mais ce confort sacrifie une partie des performances. En ville, on consomme 1 litre / 100 km supplémentaire (à 6,0 litres homologués). Et le 0 à 100 km/h passe de 8,1 secondes à 9,7 secondes. Quant au CO2, il y a 20 grammes de différence entre 107 et 127 grammes (sans bonus ni malus pour les deux solutions).

    La différence est telle qu’il y a un vrai choix à faire. Pour le confort (et mon immense fainéantise de conducteur francilien), je garderais la boite auto tant, même dans cette configuration, les performances sont suffisantes.

    mazda3-01

    Dans cette configuration Diesel 150 chevaux et boîte automatique, la Mazda3 offre tout ce que l’on peut attendre d’une compacte neuve. Le confort et les performances sont dans la haute moyenne des conducteurs à douze points. Côté équipements aussi, Mazda est au niveau pour un modèle à 30 000 euros : aide au freinage, système d’alerte de véhicule en approche, six airbags, vitres arrière surteintées, lecteur CD (ce n’est plus proposé par tout le monde et c’est parfois dommage !) avec 9 HP Bose, système de navigation 7 pouces, climatisation bi-zone, régulateur de vitesse avec commandes au volant, allumage automatique des feux, essuie-glace automatique, aide au stationnement avant et arrière, assistance au démarrage en côte, rétroviseurs chauffants, système i-stop, phares bi-Xenon, feux de jours à LED, jantes 18 pouces, inserts décoratifs façon aluminium brossé, clé main libre et l’affichage tête haute en prime !

    L’AUTO est-elle cult ?

    Cette Mazda3 pourrait bien participer à l’embourgeoisement des compactes européennes. Un succès – qu’elle mérite – sur le Vieux Continent pourrait forcer les constructeurs continentaux à continuer à faire grandir leurs modèles du segment C.

    Si Mazda efface son avantage en termes de prix, la marque japonaise propose désormais un produit comparable en tous points aux références européennes, la Volkswagen Golf en Allemagne, la Peugeot 308 en France ou l’Alfa Romeo Giulietta en Italie. Elle est, en ce début d’année, la voiture japonaise à essayer dans la catégorie.

    La version essayée, Dynamique 2,2L SKYACTIV-D 150 ch (BVA), est proposée à 31 100 euros.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 2 191 cm3
    Puissance : 150 chevaux / 110 kW à 4 500 tours / minute
    Couple : 380 Nm à 1 800 tours / minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 465 / 1 795 / 1 450
    Poids à vide : 1 330 kg
    Capacité du coffre (l.) : 364 / 1263
    Vitesse maximale : 201 km/h
    0-100 km/h : 9,7 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,0 / 4,1 / 4,8 / 6,7
    Emissions de CO2 : 127 g/km