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C’est ce Festival, toute cette passion !

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C’est ce Festival, toute cette passion !

Si Goodwood accueille des véhicules de courses depuis des dizaines d’années, son Festival of Speed fêtait son 25e anniversaire, une belle occasion de célébrer quelques marques au retentissement spectaculaire dans le monde du sport automobile comme Ferrari (70 ans) ou Williams (40 ans), mais aussi Bernie Ecclestone qui a eu l’honneur de voir le monument de Goodwood House lui être dédié.

Lord March sait orchestrer cette passion qui l’anime. Héritier de l’aristocratie britannique, il apparaît comme le parfait British qui vit dans un autre monde. Il porte du tweed fait main et continue de se servir d’un appareil photo argentique. Son accent chic promène ses invités entre les montres d’époque, une chaise de camp de Napoléon gagnée à   Waterloo et des peintures retraçant l’invention de la chasse au renard sur « ses » terres.

Charles Gordon-Lennox, comte de March et Kinrara, n’a pas à se forcer. Il a cet héritage dans le sang. Autant que la passion pour tout ce qui possède un moteur et qui pourrait aller vite. Il y a vingt ans, il a repris un domaine historique à l’abandon. De ses ancêtres, parmi lesquels figure le roi Charles II, Goodwood lui a été légué : une ancienne base de la RAF où un circuit avait amusé les foules d’une autre génération.

Chaque année, des centaines de milliers de visiteurs sont « invitées » à partager la passion de Lord March qui emploie 800 personnes pour faire tourner la boutique Goodwood. Début juillet, c’est le grand rendez-vous. Désormais bien installé dans le calendrier, le Festival of Speed est couru par les grands constructeurs qui dépensent autant que pour un salon international. En 2017, Mercedes en a même profité pour sortir Nico Rosberg de sa retraite afin de piloter la F1 championne du monde en 2014.

Michelin était aussi présent. La manufacturier clermontois a invité Paul Wallace de « Supercars Of London » et Sam de « Seen Through Glass » à rencontrer quelques stars motorisées : Tom Kristensen et son Audi R18, Mikko Hirvonen et sa MINI John Cooper Works et Freddie Spencer et sa Honda.

Tout se déroule dans un respect typiquement britannique. Le samedi, le temps s’est arrêté pour saluer la mémoire de John Surtees, un ami de la famille. Mais d’une façon très « Lord March » : durant une minute, les propriétaires et pilotes ont fait monter les moteurs dans les tours.

Pour accompagner Rosberg et Mercedes, des dizaines de pilotes et de marques ont affronté la « course de côte » dédiée. On y a vu Robert Kubica en Lotus-Renault, une collection de Ferrari 125/166, 312B3 ou F2002, les Williams FW06 et FW14B, des Ford RS 200, Lister, Audi S1 E2, Aston Martin V8 Vantage GT4, Proton Iriz R5, la Subaru Impreza WRC pilotée par Colin McRae en 1997, l’Audi Quattro RS 002 (le proto Groupe S) ou une Mitsubishi Mirage RX.

Au chrono, le vainqueur fut Justin Law dans une Jaguar XJR-12D Groupe C avec 0,09 seconde d’avance sur Jeremy Smith en Penske PC22 IndyCar… Rendez-vous dans un an !

Author: Rédaction

Rédaction AUTOcult.fr