Troisième génération de Skoda Octavia présentée aujourd’hui en République Tchèque, au coeur de la cité de Mlada Boleslav, berceau de Skoda…
Auteur/autrice : Rédaction
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Darwinisme : Volkswagen Golf
De l’origine de l’espèce, il y a l’ambition de donner une descendante à l’indémodable Coccinelle… Le projet est lancé en 1969. La Volkswagen Golf est présentée en 1974. Près de 30 millions de voitures vendues plus tard, la septième génération est la preuve formelle du Darwinisme…
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Nouveauté : BMW Série 4 Concept
A l’image de ce qu’est la Série 6 pour la Série 5, BMW prépare l’arrivée d’un nouveau coupé baptisé Série 4 pour accompagner la Série 3. Ce concept sera présenté lors du prochain Salon de Detroit…
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Nouveauté : Audi RS6 Avant
Face aux AMG et M, Audi devait réagir. Voici la RS6 Avant, première déclinaison de la gamme RS6. Au menu : quattro, V8 4,0 litres TFSI biturbo, 560 chevaux et 700 Nm.
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Commissaire-priseur : Mercedes-Benz 300 SL Roadster
Le Mercedes-Benz World britannique ouvre ses portes ce lundi 3 décembre pour une grande vente aux enchères. Quelques pièces rares seront proposées, dont une Mercedes-Benz 300 SL Roadster…
Certains modèles ont profondément marqué l’histoire de l’automobile. La Mercedes-Benz 300 SL en fait partie. Au cours de cette vente, point de coupé avec ses portes papillon caractéristiques… Ce n’est « qu’un » Roadster qui est mis aux enchères.
Au début des années 50, Mercedes-Benz – et plus globalement l’Allemagne – ne s’est toujours pas remis des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale. La marque à l’Etoile tente pourtant de se relancer. Le sport automobile devient un moyen de retrouver des couleurs (grises).
Les premiers pas sont délicats. La production d’avant-guerre ne parvient plus à rivaliser avec une nouvelle concurrence. La firme décide donc de travailler sur un nouveau projet de voiture de sport. La Mercedes-Benz 300 SL (W 194) est présentée en 1952. Et elle gagne presque partout et tout de suite : 24 Heures du Mans, Nürburgring, Pan-Americana…
Sous l’impulsion américaine, Mercedes-Benz est convaincu par les succès de la voiture de course et travaille sur un modèle commercial. Une Mercedes-Benz 300 SL (W 198) est présentée au Salon de New-York avec le même châssis tubulaire. Le système d’ouverte de portes marque les esprits et l’histoire.
L’appellation 300 SL se réfère à la cylindrée du moteur, 2 996 cm3, et à la conception du châssis « Super Leicht ». Le six cylindres en ligne délivre 215 chevaux à 5 800 tours/minute grâce à un injection directe très innovante. Testée par la presse en 1955, la 300 SL passait de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes et atteignait 225 km/h en vitesse de pointe.
Au Salon de Genève 1957, le Roadster (W 198 II) fait son apparition et remplace le coupé. Plus abouti avec un nouveau dessin du train arrière, il devient la voiture des peoples de l’époque.Mais ainsi privé de son toit, le classicisme l’emporte avec des portières « normales ». L’habitacle n’en est pas moins marquant avec un cuir rouge qui a vaincu le temps, un volant et un levier de vitesses (4 rapports synchronisés) d’une finesse très fifties.
La production du Roadster cessa en 1963 avec 1 858 voitures assemblées.
Le modèle vendu la semaine prochaine n’a pas de pédigrée particulier. Avec 60 000 kilomètres parcourus, il est estimé entre 480 000 et 560 000 euros.
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La mère de toutes les automobiles
Accompagner la naissance d’un blog par un billet d’introduction est finalement tout à fait normal… Mais il faut ensuite entrer dans le vif du sujet. Là, une grande question se pose. Par où, par quoi commencer ? La plus belle, la plus emblématique, la plus marquante ? Trop subjectif. Prenons simplement la première !
Là encore, il est difficile de statuer. J’ai choisi (enfin quand je dis j’ai choisi, je me suis surtout mis dans le camp de ceux qui criaient le plus fort) le fardier à vapeur de Nicolas-Joseph Cugnot.
A l’origine de la première voiture, un prêtre jésuite belge installé en Chine – Ferdinand Verbiest (notez bien le prénom !) – met au point un jouet à quatre roues propulsé par de la vapeur et une roue à aubes. Sa machine est décrite dans le livre Astronomia Europa publié en 1668.
Un siècle plus tard, Nicolas-Joseph Cugnot reprend l’idée… Grâce au soutien du ministre de la Guerre, le Duc Etienne François de Choiseul, et du Général Gribeauval, inspecteur général de l’armée française, qu’il avait rencontrés en Autriche, il se voit commander un prototype de « véhicule militaire actionné par le feu ».
Le 23 octobre 1769, il présente son premier fardier à vapeur à des officiers de l’armée. La machine parcourt un kilomètre à une vitesse de 4 km/h, mais ne possède ni direction, ni frein. Et elle termine sa course dans un mur… La première démonstration automobile se termine par un accident !
L.N. Rolland, commissaire général de l’Artillerie, écrit alors :
Mise en expérience en présence du ministre, du général Gribeauval et en celle de beaucoup d’autres spectateurs, et chargée de quatre personnes, elle marcha horizontalement, et j’ai vérifié qu’elle aurait parcouru environ 1 800 à 3 000 toises par heure, si elle n’avait pas éprouvé d’interruption.Mais la capacité de la chaudière n’ayant pas été assez justement proportionnée avec assez de précision à celle des pompes, elle ne pouvait marcher de suite que pendant la durée de douze à quinze minutes seulement, et il fallait la laisser reposer à peu près la même durée de temps, afin que la vapeur de l’eau reprit sa première force ; le four étant d’ailleurs mal fait ; laissait échapper la chaleur ; la chaudière paraissait aussi trop faible pour soutenir dans tous les cas l’effort de la vapeur.
Cette épreuve ayant fait juger que la machine exécutée en grand pourrait réussir, l’ingénieur Cugnot eut ordre d’en faire construire une nouvelle, qui fût proportionnée de manière à ce que, chargée d’un poids de huit à dix milliers, son mouvement pût être continu pour cheminer à raison d’environ 1 800 toises par heure.
Note : une toise équivaut à 1 949 millimètres et un millier correspond à 439,5 kilogrammes.
Ce premier prototype permet à Cugnot de recevoir une récompense de 22 000 livres. Il lance alors la construction d’un second modèle capable de déplacer une masse de 5 tonnes à 6 km/h. De nouveaux essais sont programmés en juillet 1771 mais le remplacement du Duc de Choiseul par le Marquis de Montaynard met un terme au projet.
Comment ça marche ?
Le fardier, nom du chariot capable de transporter des fardeaux, dispose de trois roues et d’une chaudière à haute pression placée à l’avant de la roue motrice. Elle est actionnée par deux pistons et peut pivoter autour d’un axe vertical manipulé à l’aide d’un guidon. L’engin dispose également d’une marche arrière. Il est aussi dépourvu de véritable système de freinage et la chaudière s’épuise rapidement.Nicolas-Joseph Cugnot part en Belgique durant la Révolution Française. Entreposé à l’Arsenal de Paris, son fardeau est sauvé de la destruction par Rolland. En fin de siècle, le Général Bonaparte s’intéresse à l’existence de la machine avant que la campagne d’Egypte ne l’éloigne des travaux de Cugnot.
En 1801, trois ans avant la mort de son créateur, le fardier est transporté au Conservatoire des Arts-et-Métiers de Paris où il est toujours exposé…
Promis, les prochaines présentations seront plus « communes » !
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Bienvenue sur AUTOcult.fr
La passion de l’automobile, du déplacement, du voyage va animer ces pages. L’envie de partager, de donner, de recevoir… Je vous invite à rejoindre cet espace dédié à la culture sur quatre roues.
Ma propre passion est née au tout début des années 90. Quand un enfant pas encore adolescent trouve un certain plaisir à regarder une carrosserie, à entendre un moteur, à sentir une accélération. Au fil des mois, j’ai appris les catalogues par cœur. Et oui, il n’y avait pas de sites internet, ni de configurateurs à cette époque !
Vous saviez qu’une BMW Série 3 (à l’époque E36) mesurait 4,432 mètres et qu’une Citroën Xantia était huit millimètres plus grande ? Ça me hante encore !
Alors oui, j’ai petit à petit oublié certains détails. A ne plus pouvoir différencier la face avant d’une Bravo à celle d’une Brava (grille noire sur la Bravo et chrome sur la Brava, mince !)…
Et les voitures m’ont rattrapé. Depuis un peu plus d’une décennie, je passe mes journées à vivre pour (et par) le sport automobile. La passion de (presque) toutes les formes d’automobiles – et de sa culture – est revenue. Aujourd’hui, j’ai envie de partager tout ça !
Et cet échange, ce sera : Cugnot, Scuderia, Le Mans, Lombard Street, M, Giugiaro, Talbot, ZOE, Ferdinand, Panamericana, André Citroën et tout le reste !
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