Auteur/autrice : Rédaction

  • Les 30 ans de la Bugatti EB110

    Les 30 ans de la Bugatti EB110

    Une carrosserie plate, des portes en ciseaux et une puissance incroyable : le 15 septembre 1991, Bugatti présente sa EB 110 aux médias et ouvre une nouvelle ère, celle de la super voiture de sport des temps modernes. Quelque 2000 invités ont assisté à sa présentation à Paris, dont de nombreuses personnalités du monde du cinéma, du sport et du journalisme. À l’occasion du 110e anniversaire d’Ettore Bugatti, une Bugatti EB 110 est descendue les Champs Élysées. Un merveilleux hommage à l’un des concepteurs les plus ingénieux de l’histoire de l’automobile.

    Avec l’EB 110, Bugatti combine pour la première fois un puissant V12, quatre turbos avec refroidissement de charge, une monocoque ultra légère en carbone, quatre roues motrices et deux différentiels. L’EB 110 propulse la voiture de sport dans une toute nouvelle catégorie.

    « Avec l’EB 110, Bugatti a conçu il y a 30 ans une toute nouvelle super voiture de sport qui fera école pour la marque, mais également pour toute l’industrie automobile », explique Stephan Winkelmann, président de Bugatti. « Il y a 30 ans, la technologie, les innovations, le design et la conduite avaient des années d’avance sur les concurrents. L’EB 110 a également déterminé l’ADN des hypersportives Bugatti modernes avec sa monocoque en carbone, ses quatre roues motrices et ses quatre turbocompresseurs. »

    Pour la toute première fois dans une voiture de série, la monocoque de seulement 125 kg est en carbone fabriquée par l’entreprise française Aérospatiale. Pour sa carrosserie aérodynamique et élégante, Bugatti choisit d’utiliser de l’aluminium, du carbone et du plastique renforcé de fibres d’aramide. Les vis sont en titane, un matériau particulièrement léger et résistant. Bugatti a également redéveloppé son entraînement. Conformément au règlement Formule 1 de l’époque, les ingénieurs ont conçu un V12 3,5 litres avec quatre turbocompresseurs et cinq soupapes par chambre de combustion, soit un total de 60 soupapes. Le dynamisme était au rendez-vous avec un régime maximal de 8250 tr/min. Le système de lubrification à carter sec et ses 15 litres d’huile assuraient une bonne lubrification du moteur et un équilibre des températures. L’accélération était notamment garantie par quatre turbocompresseurs dotés d’une pression de suralimentation comprise entre 1,05 et 1,2 bar. Selon le modèle, ces derniers fournissaient également une puissance allant de 560 à 610 CV. Et ce, il y a 30 ans.

    Pour éviter que la forte transmission de puissance ne crée de la fumée dans les passages de roue et soit à la place directement convertie en poussée, Bugatti a développé une transmission intégrale avec viscoblocage des roues, différentiel arrière à glissement limité et une répartition du couple d’entraînement de 27-73. L’adhérence nécessaire est assurée par des jantes en magnésium coulé de 18 pouces équipées de pneus 245/40 ZR18 à l’avant et 325/30 ZR18 à l’arrière. Le levier court permet au conducteur de changer les six vitesses de la transmission manuelle de manière directe, rapide et précise. Les freins Brembo travaillent derrière les roues pour assurer un freinage sûr, même à la vitesse de pointe de l’EB 110. Pour plus d’appui et une conduite dynamique à grande vitesse, un aileron arrière se déploie automatiquement.

    Nombreux records du monde pour la Bugatti EB 110
    Il y a 30 ans, cette création technique faisait sensation. Avec une montée de 0 à 100 km/h en 3,26 secondes, l’EB 110 était la voiture de série la plus rapide de son temps. Sa vitesse de pointe de 351 km/h constituait un record mondial pour une voiture de sport de série. Outre ces chiffres de performance, la conduite faisait également figure de nouveauté pour l’époque. Malgré son incroyable déploiement de puissance, l’EB 110 se conduit de manière confortable, harmonieuse et sûre grâce à sa transmission intégrale.

    À cela vient s’ajouter un équipement qui était loin d’être évident pour l’époque : direction assistée, réglage électrique des sièges, climatisation, système audio haute qualité et verrouillage central. Les matériaux nobles, dont le cuir du fabricant de meubles italien Poltrona Frau, donnaient l’impression aux passagers de voyager à bord d’une limousine. Les portières latérales s’ouvrent en grand vers le haut pour une entrée facilitée.

    À la fin des années 80, l’importateur automobile italien Romano Artioli fait revivre la marque traditionnelle fondée en 1909 et mise en sommeil depuis le début des années 60. Une nouvelle ère commence alors pour Bugatti. En 1987, Romano rachète les droits de la marque et devient président de Bugatti Automobili S.p.A. Il décide d’installer son site de production à Campogalliano, près de Modène, la Mecque automobile du nord de l’Italie. S’étant établi près des grandes marques italiennes de voitures de sport, il compte trouver facilement des constructeurs, designeurs, développeurs et assembleurs de renommée mondiale. Son plan fonctionne. Très vite, des centaines de nouveaux employés commencent à travailler dans ce site de production ultra moderne, à l’image de la marque et conçu par un architecte vedette : la « Fabbrica Blu », le bâtiment bleu du département de développement portant l’emblème Bugatti et doté de grands tuyaux de ventilation blancs, symbolise le cœur de l’usine.

    Bugatti propose le nouveau coupé sous la forme de la EB 110 GT (Gran Turismo) et, un peu plus tard, de la variante EB 110 S (Sport Stradale, puis SS) plus légère et plus puissante. Avec l’EB 110, Bugatti établit quatre records du monde, dont l’accélération la plus rapide, la voiture de sport de série la plus rapide, la voiture de sport alimentée au gaz naturel la plus rapide et le véhicule de série le plus rapide sur glace. Mais au début des années 90, le marché des super voitures de sport s’effondre. La demande chute et l’usine de production doit fermer ses portes au bout de quatre ans. Jusqu’en 1995, environ 95 exemplaires de l’EB 110 GT et 39 de l’EB 110 Super Sport ont été construits dans l’usine, soit un total d’environ 134 véhicules, y compris les prototypes, dont deux voitures de course officielles d’usine de 670 ch.

    À l’époque, cette super voiture de sport version GR coûtait au moins 450 millions de lires, entretien et pièces d’usure compris pendant les trois premières années, tandis que la Super Sport commençait à 550 millions de lires. Le prix de ces véhicules devenus historiques a considérablement augmenté ces dernières années, passant d’environ 280 000 euros en 2011 à près de 3 millions de dollars US, comme cela s’est vu récemment aux enchères RM Sotheby’s à Monterey.

    En 1998, Bugatti fait son grand retour à Molsheim, en Alsace. C’est ici qu’en 1909, Ettore Bugatti a construit sa première automobile sous son propre nom. Depuis lors, on y fabrique des hypersportives uniques dotées de l’emblématique moteur W16, de quatre turbocompresseurs, d’une monocoque en carbone léger, d’une transmission intégrale et de beaucoup de puissance. Chaque véhicule quittant le siège de la marque de luxe française avant de rejoindre son propriétaire est entièrement unique. Comme il y a 30 ans.

  • DS 9 E-TENSE 4×4 360 : 360 chevaux et 41 grammes de CO2 avec l’expertise de DS Performance

    DS 9 E-TENSE 4×4 360 : 360 chevaux et 41 grammes de CO2 avec l’expertise de DS Performance

    Conduits par DS Performance qui a remporté tous les titres de Formule E en 2019 et 2020, les développements et la mise au point de la motorisation et des liaisons au sol ont permis d’atteindre un comportement d’exception. La sérénité dynamique plébiscitée par les clients de DS Automobiles atteint de nouveaux sommets avec DS 9 E-TENSE 4×4 360.

    DS 9 E-TENSE 4×4 360 dispose de trains avant et arrière spécifiques. Le système de freinage est renforcé avec des étriers quatre pistons pour une meilleure répartition de l’effort lors de très fortes sollicitations avec des disques de 380 mm x 32 mm à l’avant (+ 50 mm x 2 mm par rapport à DS 9 E-TENSE 225) et 290 x 12 mm à l’arrière. Comme dans la monoplace championne de Formule E, l’effort mécanique n’est fourni qu’en cas de besoin, après la récupération d’énergie.

    Un moteur 4 cylindres de 200 chevaux et deux machines électriques de 110 chevaux (intégrée à la boîte de vitesses à l’avant) et de 113 chevaux (couplée au train arrière) sont accompagnés par une transmission intelligente à quatre roues motrices. La batterie de 11,9 kWh profite d’une gestion avancée pour conserver de l’énergie afin de répondre aux différentes sollicitations.

    En mode zéro émission, DS 9 E-TENSE 4×4 360 parcourt 52 kilomètres selon le cycle urbain WLTP (EAER City utilisé par les instances fiscales) ou 47 kilomètres selon le cycle combiné WLTP grâce à une batterie de 11,9 kWh.

    La consommation de carburant est contenue à 1,8 litre / 100 km avec des émissions de CO2 homologuées à 41 grammes / km selon le cycle WLTP.

    Pour les entreprises, ces données permettent :

    – d’être exonéré de la première composante de la TVS,

    – d’avoir un plafond d’amortissement de 20 300 euros sur le véhicule,

    – de pouvoir déduire le coup de la batterie (6 060 euros TTC),

    – d’être exonéré du  » malus au poids  » qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

    La vitesse maximale de DS 9 E-TENSE 4×4 360 est limitée électroniquement à 250 km/h, avec la capacité d’atteindre 140 km/h sur la seule énergie électrique.

    L’assemblage de la partie mécanique et des liaisons au sol de DS 9 E-TENSE 4×4 360 est réalisé dans l’usine de Poissy, en France.

  • La Toyota TS050 Hybrid entre au Musée des 24 Heures du Mans

    La Toyota TS050 Hybrid entre au Musée des 24 Heures du Mans

    En confiant à l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) une voiture victorieuse, TOYOTA GAZOO Racing symbolise le lien de la Marque avec Les 24 Heures du Mans et illustre ainsi son histoire sportive avec la légendaire épreuve mancelle.

    La TS050 HYBRID n°8 qui a remporté en septembre 2020 la 88e édition de la course légendaire avec Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley comme pilotes, a été officiellement prêtée ce mardi au musée des 24 Heures du Mans.

    Avec 1 000 chevaux et quatre roues motrices, pesant seulement 895 kg, la TS050 HYBRID s’est imposée comme la voiture LMP1 ultime, établissant le tour le plus rapide de tous les temps au Mans en 2017, lorsque Kamui Kobayashi réalise un temps de 3’ 14,791s à une vitesse moyenne de 251,9km/h.

    Ce fut la première de quatre pôle positions consécutives pour une TS050 HYBRID, ouvrant la voie à des victoires en 2018, 2019 et 2020. Mike Conway a établi le record du tour de course le plus rapide, au volant de la TS050 HYBRID n°7 classée deuxième en 2019, avec un tour en 3’ 17,297s, à une vitesse moyenne de 248,6km/h.

    A cette occasion, Hisatake Murata, président de TOYOTA GAZOO Racing et Pierre Fillon président de l’ACO, ont participé à une cérémonie de remise à l’intérieur du musée où la TS050 HYBRID est la pièce maîtresse d’une exposition unique célébrant l’histoire de Toyota au Mans.

    Avec des voitures emblématiques des périodes clés marquant la participation de Toyota aux 24 Heures, qui a débuté en 1985, l’exposition explore la passion et la technologie, mais aussi les déchirements et les triomphes qui ont caractérisé l’engagement de la Marque dans les courses d’endurance.

    Les visiteurs du musée commencent leur visite par la découverte rare d’un premier challenger Toyota au Mans, la voiture 86C Groupe C aux couleurs de Leyton House, qui a couru en 1986 avec Sato Nakajima, Geoff Lees et Masanori Sekiya au volant.

    Face à face et symbolisant le développement rapide qui a vu Toyota émerger comme un véritable candidat à la victoire au début des années 1990, on trouve la dernière voiture du Groupe C, la TS010 n°33 de 1992 dans sa légendaire livrée Casio, et la 94CV n°1, une voiture répondant aux nouvelles règles LMP1 de 1994. Les deux voitures ont terminé à la deuxième place, la TS010 étant pilotée par Masanori Sekiya, Pierre Henri Raphanel et Kenny Acheson, et la 94CV étant pilotée par Eddie Irvine, Mauro Martini et Jeff Krosnoff.

    Une pause dans les courses de prototypes a suivi la deuxième place de 1994 ; les visiteurs du musée peuvent s’approcher de la voiture qui a comblé ce vide pendant deux ans, la Supra LM n°27, pilotée en 1995 par Jeff Krosnoff, Marco Apicella et Mauro Martini.

    La TS020, qui a captivé les fans de course en 1998 et 1999 avec sa vitesse époustouflante sur le circuit de la Sarthe, sera certainement l’une des favorites de l’exposition. Pour une nouvelle génération de passionnés, sa place prépondérante dans le jeu vidéo Gran Turismo a été la première introduction d’une voiture de ce niveau au Mans. La TS020 n°3 de 1999, qui a obtenu la deuxième place avec Ukyo Katayama, Toshio Suzuki et Keiichi Tsuchiya, attend elle aussi les visiteurs du musée.

    Entrant dans une nouvelle ère, la TS030 HYBRID n°7 a gagné sa place dans les livres d’histoire en devenant la première Toyota hybride en tête au 24 Heures du Mans, lors de ses débuts en 2012, quand Alex Wurz, Nicolas Lapierre et Kazuki Nakajima ont entamé un nouveau chapitre qui allait finalement conduire à la gloire au Mans et à trois victoires consécutives pour la TS050 HYBRID.

  • Les 75 Singer DLS sont vendues

    Les 75 Singer DLS sont vendues

    Dynamics and Lightweighting Study, le projet lancé par Singer au Royaume-Uni a d’ores et déjà atteint son objectif. Les 75 « restaurations » sont toutes vendues avant la première présentation de l’un des exemplaires client aux Etats-Unis. « Unico » sera visible à The Quail.

    Singer présentera également les derniers résultats de ses services de restauration de Californie, appelés commission Hollywood, à Bahama Yellow sur Forest Green. Cette voiture est inspirée de la 911E de 1969, restaurée par le fondateur de Singer, Rob Dickinson, en 2003. Après avoir été utilisée comme conducteur quotidien, la réaction à la voiture de Rob, également en Bahama Yellow, a conduit au concept d’offrir des services de restauration aux propriétaires de 911. En tant que telle, la voiture de 1969 incarne la genèse de Singer.

    Le fondateur et président exécutif de Singer, Rob Dickinson : « La restauration de ma voiture de 1969 était un projet intensément personnel. Je suis sorti de la voiture tous les jours dans les collines d’Hollywood et j’ai continué à m’arrêter pour demander si je la vendrais. Ma réponse a toujours été non. Mais l’expérience a été la graine qui a conduit à la fondation de Singer comme un moyen de permettre à d’autres propriétaires de poursuivre leur vision personnelle de l’ultime 911 à refroidissement par air. Nous avons suivi cette voie depuis et cela nous a finalement conduit à entreprendre l’étude sur la dynamique et l’allègement. Voir la première voiture DLS aux spécifications du client, issue de nos opérations au Royaume-Uni, ici en Californie est une étape importante pour nous. Côte à côte avec la dernière restauration achevée de notre usine californienne est un moment de grande fierté et le témoignage ultime des talents de nos incroyables équipes des deux côtés de l’Atlantique et de nos incroyables clients. »

  • La photo de la semaine

    La photo de la semaine

    TotalEnergies 24 Heures de Spa

  • Les dix modèles les plus vendus en France en 2021

    Les dix modèles les plus vendus en France en 2021

    Voici le détail des dix modèles les plus vendus en France depuis le début de l’année 2021

    1 – Peugeot 208

    La Peugeot 208 est une voiture de segment B commercialisée depuis 2019. Elle a été élue voiture de l’année 2020 et elle succède à la Peugeot 208 de première génération, produite de 2012 à 2019. Des Peugeot 208 sont assemblées à Trnava (République Tchèque) et Kénitra (Maroc).

    Nombre d’immatriculation : 53 915
    Part de marché : 5,2 %

    2 – Renault Clio

    La Renault Clio est une voiture de segment B commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Renault Clio de quatrième génération, produite de 2012 à 2019. Des Renault Clio sont assemblées à Bursa (Turquie), Novo Mestro (Slovénie) et Oran (Tunisie).

    Nombre d’immatriculation : 50 545
    Part de marché : 4,9 %

    3 – Peugeot 2008

    La Peugeot 2008 est une voiture de segment B-SUV commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Peugeot 2008 de première génération, produite de 2013 à 2019. Des Peugeot 2008 sont assemblées à Vigo (Espagne) et Wuhan (Chine).

    Nombre d’immatriculation : 45 375
    Part de marché : 4,4 %

    4 – Dacia Sandero

    La Dacia Sandero est une voiture de segment B commercialisée depuis 2021. Elle succède à la Dacia Sandero de deuxième génération, produite de 2012 à 2021. Des Dacia Sandero sont assemblées à Pitesti (Roumanie), Tanger et Casablanca (Maroc).

    Nombre d’immatriculation : 45 293
    Part de marché : 4,4 %

    5 – Citroën C3

    La Citroën C3 est une voiture de segment B commercialisée depuis 2016. Elle succède à la Citroën C3 de deuxième génération, produite de 2009 à 2016. Des Citroën C3 sont assemblées à Trnava (République Tchèque) et Oran (Tunisie).

    Nombre d’immatriculation : 39 266
    Part de marché : 3,8 %

    6 – Peugeot 3008

    La Peugeot 3008 est une voiture de segment C-SUV commercialisée depuis 2016. Elle a été élue voiture de l’année 2017 et elle succède à la Peugeot 3008 de première génération, produite de 2009 à 2016. Des Peugeot 3008 sont assemblées à Sochaux (France), Oran (Tunisie), Walvis Bay (Namibie) et Gurun (Malaysie).

    Nombre d’immatriculation : 35 592
    Part de marché : 3,4 %

    7 – Renault Captur

    La Renault Captur est une voiture de segment B-SUV commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Renault Captur de première génération, produite de 2013 à 2019. Des Renault Captur sont assemblées à Valladolid (Espagne) et Wuhan (Chine).

    Nombre d’immatriculation : 34 932
    Part de marché : 3,4 %

    8 – Toyota Yaris

    La Toyota Yaris est une voiture de segment B commercialisée depuis 2020. Elle succède à la Toyota Yaris de troisième génération, produite de 2011 à 2020. Des Toyota Yaris sont assemblées à Onnaing (France) et Kanegasaki (Japon).

    Nombre d’immatriculation : 23 239
    Part de marché : 2,2 %

    9 – Renault Twingo

    La Renault Twingo est une voiture de segment A commercialisée depuis 2014. Elle succède à la Renault Twingo de deuxième génération, produite de 2007 à 2014. Des Renault Twingo sont assemblées à Novo Mesto (Slovénie).

    Nombre d’immatriculation : 21 527
    Part de marché : 2,1 %

    10 – Renault Mégane

    La Renault Mégane est une voiture de segment C commercialisée depuis 2016. Elle succède à la Renault Mégane de troisième génération, produite de 2008 à 2016. Des Renault Mégane sont assemblées à Palencia (Espagne).

    Nombre d’immatriculation : 19 318
    Part de marché : 1,9 %

  • Dix artisans d’art autour de DS 9

    Dix artisans d’art autour de DS 9

    Lancé en avril, l’appel à création DS x MÉTIERS D’ART a réuni plusieurs dizaines d’artisans d’art professionnels autour d’un objectif commun : présenter de nouvelles techniques, de nouvelles matières et de nouvelles solutions qui pourront être présentées dans une DS 9 unique et nourrir la créativité de DS Automobiles.

    Impliquée depuis sa création dans l’incarnation du savoir-faire français du luxe, la marque DS Automobiles continue d’édifier des passerelles entre les meilleurs artistes et artisans français et ses propres créations. Du travail du cuir, des coutures, des matières inattendues comme la plume ou la marqueterie de paille, DS Automobiles s’est fait une spécialité de l’intégration de savoir-faire inédits dans ses modèles de série et ses concept-cars.

    Durant le mois de juin, dix candidats ont été présélectionnés et accompagnés par les équipes du design de DS Automobiles pour la réalisation d’un ou deux échantillons représentants leur savoir-faire et leur intention.

    Les dix candidats de DS x MÉTIERS D’ART :

    Anne Leroux, Maison Pavane
    Anne Lopez, Créatrice d’univers
    Atelier Laura Leblanc, Création textile
    Atelier Martin Berger, Mouvement-Lumière-Emotions
    Charlotte Kaufmann, Création textile
    Dimitri Hlinka et Nicolas Pinon
    Jean-Baptiste Saint-Criq, Cercus marqueterrie
    Line et Raphaël, Imprime-moi un mouton
    Paulina Okurowska, Mosaïques contemporaines
    Stéphanie Lacoste, Curiosité textile
    Le jury s’est réuni en juillet pour découvrir le travail de ces dix candidats et profiter d’un moment d’échange en visioconférence avec chacun d’eux afin de mieux découvrir leur personnalité et leur univers.

    Le jury se compose de sept membres :

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode
    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille
    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier
    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris
    Béatrice Foucher, Directrice Générale de DS Automobiles
    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles
    Jean-Philippe Vanhulle, Responsable de l’atelier Sellerie de DS Automobiles
    Trois finalistes vont être désignés. Ils se verront alors confier une pièce de décor de panneau de porte de DS 9 sur laquelle ils devront appliquer les techniques utilisées sur l’échantillon de leur projet sélectionné par le jury.

    Ces travaux seront présentés lors d’un évènement exceptionnel organisé à Chantilly le 14 septembre 2021. Le grand vainqueur réalisera ensuite l’ensemble des décors intérieurs d’une DS 9 unique.

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode :  » DS x MÉTIERS D’ART est un moment d’échange. La création est toujours une surprise. Dans ce qui a été présenté, il y a une volonté d’innovation technico-créative. La créativité française me tient à cœur. C’est important pour la culture et l’économie de ce pays. Cette créativité véhicule une tradition et une esthétique, en harmonie avec notre propre identité, tout en étant ouverte sur le monde. C’est un facteur de développement et de compétitivité.  »

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles :  » Le niveau de créativité et l’engagement montrés par les candidats de DS x MÉTIERS D’ART est impressionnant. Depuis la naissance de DS Automobiles, nous travaillons avec de grands artisans au savoir-faire exceptionnel pour incarner le luxe français. Cette initiative vise à découvrir d’autres talents en nous confrontant et en les confrontant à de nouveaux challenges pour créer de nouvelles opportunités.  »

    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille :  » Je suis ravie de découvrir de nouveaux artisans et de nouvelles matières. Je suis aussi toujours impressionnée par l’approche intellectuelle de chaque artisan dans chaque projet. Le savoir-faire manuel est complété par une réflexion qui joue une place très importante. C’est passionnant de voir tous ces matériaux, la façon dont ils sont utilisés et appliqués au domaine de l’automobile. C’est assez inattendu pour tous ces artisans.  »

    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier :  » J’aime la démarche de DS Automobiles. DS représente l’excellence française dans l’automobile. Poursuivre sur cette idée d’ambassadeur du savoir-vivre et du luxe à la française me parait extrêmement juste, comme celle de travailler avec des métiers d’art de la mode, qui ont des savoir-faire très différents et où chacun excelle dans son domaine. Toutes les pièces sont sublimes.  »

    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris :  » L’opportunité de découvrir autant de savoir-faire est un luxe. Voir des artisans travailler sur une problématique précise est toujours très inspirant. C’est un plaisir de faire partie de ce jury et d’être stimulée par les synergies que DS x MÉTIERS D’ART crée. J’ai eu des coups de cœur et j’ai vu des regards très poétiques sur l’interprétation de la matière et du rapport à l’automobile. « 

  • Comment fonctionne le bonus – malus de l’assurance automobile ?

    Comment fonctionne le bonus – malus de l’assurance automobile ?

    Le système du bonus-malus porte aussi le nom de coefficient de réduction-majoration. C’est une formule de réduction ou de majoration de la prime d’assurance, calculée à chaque échéance annuelle.

    Le bonus-malus s’applique en fonction du comportement de l’assuré. Cette modulation est calculée sur la base des sinistres impliquant la responsabilité de l’assuré. La prime de base est réduite en l’absence de sinistre. Elle est majorée lorsqu’il y a eu un ou plusieurs accidents qui engage la responsabilité de l’assuré. En cas de changement d’assurance, on conserve son coefficient de bonus-malus.

    Cette modification se fait en fonction des sinistres dans lesquels votre responsabilité a été reconnue sur une période de référence. L’absence de sinistre sur la période permet de réduire son coefficient de réduction-majoration, c’est-à-dire de gagner du bonus.

    S’il y a eu sur la période un ou plusieurs sinistres dans lesquels la responsabilité de l’assuré a été officiellement reconnue, cela peut entraîner une augmentation du coefficient de réduction-majoration. Donc un malus.

    Chaque année, le coefficient de réduction-majoration est appliqué à la prime de référence, c’est-à-dire la prime calculée lors de la souscription, pour déterminer le nouveau montant à payer.

    Si le coefficient a baissé, vous aurez une réduction de la prime de référence et vous paierez moins cher votre assurance.

    Si votre coefficient a augmenté, vous aurez une majoration de la prime de référence et vous payerez un tarif plus élevé.

    Le système du bonus-malus concerne tous les véhicules terrestres à moteur, sauf les 2 ou 3 roues, (jusqu’à 125 cm3 ou 11 kW de puissance), les voitures de collection (plus de 30 ans d’âge) et les engins agricoles et forestiers.

    Les sinistres pris en compte pour l’application du bonus-malus sont ceux dans lesquels votre responsabilité totale ou partielle) a été reconnue, et qui ont entraîné une indemnisation de l’assureur.

    Le bonus-malus prend comme référence la période de 12 mois consécutifs précédant de 2 mois l’échéance annuelle du contrat.

    Exemple :
    Pour un contrat dont l’échéance annuelle est le 31 décembre 2020, la période de référence court du 1er novembre 2019 au 31 octobre 2020.
    L’assureur est obligé d’appliquer la règle du bonus-malus. Cependant, la prime de référence est déterminée par l’assureur, et chaque assureur a ses propres primes de référence. Vous devez donc vérifier dans le contrat la prime de référence applicable.

    Les cotisations d’assurance du véhicule sont calculées en fonction d’un système de bonification-majoration (ou bonus-malus), qui prend en compte les accidents que le conducteur déclare.

    Le coefficient de départ est de 1.

    Si vous n’avez pas été impliqué et tenu responsable d’un accident : pour chaque année sans accident dans lequel une part de votre responsabilité a été retenue, vous bénéficiez d’une réduction de 5 % de votre coefficient de l’année précédente.

    Il suffit donc de multiplier le coefficient de l’année précédente par 0,95 pour obtenir le coefficient de l’année, s’il n’y a pas eu d’accident comportant une part de responsabilité de l’assuré. Le coefficient est arrondi par défaut à 2 chiffres après la virgule.
    La réduction maximale est fixée à 50 % (coefficient 0,50). Au-delà, le coefficient n’évolue plus.

    A savoir : le coefficient obtenu par l’application de la règle du bonus-malus est modifié en fonction du nombre de sinistres enregistrés par les assurances au cours de l’année précédente. Il s’agit du coefficient de variation technique de sinistralité.

    En revanche, pour chaque accident responsable, l’assuré subit une majoration de 25 %. Comprenez qu’un seul accident que vous avez provoqué va annuler cinq années sans incident.

    Pour déterminer le coefficient qui en résultera, on prend le coefficient avant l’accident que l’on multiplie par 1,25.

    Vous avez un coefficient de 0,77.
    Un premier accident entraînera un nouveau coefficient, à savoir : 0,77 * 1,25 = 0,96.
    Si vous avez un second accident la même année, votre coefficient passera à : 0,96 * 1,25 = 1,2. Donc deux accidents dans l’année après plusieurs années du bonus vous fera passer dans le malus.

    Le coefficient maximal est fixé à 3,5. Ainsi, pour une prime de référence de 1 000 €, l’assuré qui a un coefficient de 3,5 payera une prime de 3 500 €.

    Lorsque l’assuré est déclaré partiellement responsable de l’accident, la majoration est de 12,5 %. Dans cette hypothèse, le coefficient reviendra à nouveau à 1 s’il n’a pas d’accident responsable pendant 2 ans.

    A savoir : si vous avez un coefficient de 0,50 depuis au moins 3 ans, le 1er accident responsable qui survient n’entraîne pas l’application du malus.

    Un autre exemple : si vous n’avez pas d’accident impliquant une part de votre responsabilité au cours de la première année, vous bénéficiez d’une réduction de 5 %. Votre coefficient pour la deuxième année sera donc : 1*0,95 = 0,95.

    Si vous avez un accident responsable au cours de la deuxième année, vous subirez une majoration de 25 %. Votre coefficient pour la troisième année sera donc celui de la deuxième année majoré de 25 % : 0,95*1,25 = 1,1875, arrondi à 1,18.

    Pour déterminer le coefficient de la quatrième année, on appliquera au coefficient de la troisième année soit une réduction de 5 % soit une majoration de 25 % suivant qu’il y ait eu ou non un accident responsable.

    Vous conservez votre coefficient de bonus-malus à la fin de votre contrat d’assurance. Il sera transféré automatiquement dans les cas suivants :
    – Vous changez de véhicule
    – Vous être en train de trouver une assurance auto
    – Vous achetez un véhicule supplémentaire (sous réserve qu’il n’y ait pas de nouveaux conducteurs habituels).

    Chaque année, à l’échéance de votre contrat, votre assureur vous délivre un relevé d’informations. Ce document mentionne votre coefficient de bonus-malus et la liste des sinistres responsables survenus au cours des cinq périodes annuelles précédentes. Vous pouvez également demander ce relevé à un autre moment. Ce relevé vous sera indispensable si vous désirez changer d’assureur.

    Si vous vendez votre véhicule et n’en reprenez pas un dans l’immédiat, votre contrat sera interrompu. Si l’interruption est inférieure à 3 mois et que vous n’avez subi aucun sinistre impliquant une part de votre responsabilité dans l’année, vous bénéficierez d’une évolution de votre bonus en souscrivant votre prochain contrat.

    Cette méthode est actuellement en vigueur en France. Dans d’autres pays, des offres encore plus proches des risques pris par chaque conducteur ont été lancées. Dans ce cas, une « boîte noire » est installée dans la voiture de l’assuré. Ce système identifie le style de conduite et calcule les risques pour moduler un autre coefficient de bonus/malus.

    Alexandre Stricher, qui fut l’un des cofondateurs d’AUTOcult.fr, a gagné le FIA Smart Driving Challenge mondial en 2020 et le FIA Smart Driving Challenge France en 2021 qui repose sur un système équivalent :

    « L’idée de ces boites noires est de noter le comportement du conducteur », explique Alexandre Stricher, nommé conducteur le plus smart du monde par la Fédération Internationale de l’Automobile face à plusieurs centaines d’autres candidats de tous les continents. « Sur chaque trajet, une application enregistre de nombreux paramètres pour attribuer un score. Les données sont envoyées sur une plateforme sécurisée pour juger de l’efficacité énergétique ou de la sécurité de la conduite. »

    Pour atteindre un bon score, il faut conduire intelligemment. Il faut adapter sa manière de conduire et sa vitesse aux conditions de trafic et de météo sur la route, rester concentré à 100 %, planifier son itinéraire et anticiper ses étapes de conduite, rester attentif et conserver une distance de sécurité avec les autres véhicules, être détendu et rester doux sur les pédales d’accélérateur et de frein.

  • Le top 30 des marques en Europe au premier semestre

    Le top 30 des marques en Europe au premier semestre

    Voici les chiffres des six premiers mois de l’année 2021. Quels sont les constructeurs qui immatriculent le plus en Union Européenne ?

    1 Volkswagen 625 094

    2 Peugeot 380 796

    3 Renault 347 641

    4 Toyota 318 070
    5 Skoda 298 797
    6 BMW 293 330
    7 Mercedes 274 614
    8 FIAT 266 125
    9 Audi 263 296

    10 Citroën 242 078
    11 Ford 227 437
    12 Opel 218 238
    13 Hyundai 204 550 (+1)
    14 Kia 200 169 (-1)
    15 Seat 197 145
    16 Dacia 181 528

    17 Volvo 127 097

    18 Nissan 95 840

    19 MINI 68 224
    20 Jeep 68 059
    21 Mazda 62 688

    22 Land Rover 30 308
    23 Mitsubishi 30 203
    24 Porsche 28 740
    25 Lancia 27 118
    26 DS 20 693
    27 Honda 19 064
    28 Smart 17 356
    29 Lexus 16 480
    30 Alfa Romeo 12 168

    Source : ACEA. Ces données ne concernent que les membres de l’association.