Auteur/autrice : Rédaction

  • Que faire lorsque votre voiture prend feu ?

    Que faire lorsque votre voiture prend feu ?

    L’incendie est l’un des pires événements qui puissent arriver à un véhicule… Le feu possède la capacité de tout détruire. Si les flammes s’emparent du moteur, que fait-il faire ?

    Quelle que soit la valeur de votre voiture, le conseil à toujours respecter est de conserver son calme. Le mieux est d’avoir un extincteur à portée de main.

    Gardez donc votre calme, évaluer la situation. Si le feu ne s’éteint pas seul, vider consciencieusement votre extincteur et surveiller un éventuel nouveau départ…

    Voici une petite démonstration avec une Sunbeam Indianapolis de 1916 dans le paddock du 74e Members Meeting de Goodwood.

  • Faut-il précommander une Tesla Model 3 ?

    Faut-il précommander une Tesla Model 3 ?

    Quelle ne fut pas ma surprise de voir des files d’attente de plusieurs centaines de mètres devant des points de vente Tesla hier matin afin de précommander une Model 3… Pour une voiture encore virtuellement inconnue, plus de 130 000 commandes ont été enregistrés en quelques heures !

    130 000 précommandes, est-ce si énorme pour le marché américain ? OUI ! Les derniers chiffres publiés – en février – montre que la Série F de Ford, la plus vendue aux Etats-Unis, s’est écoulée à 60 697 exemplaires en un mois. Derrière, les Chevrolet Silverado et Dodge Ram sont respectivement à 43 000 et 38 000 unités. Première berline, la Toyota Camry s’était alors écoulée à 32 405 exemplaires.

    130 000 précommandes, c’est sans commune mesure avec les récents chiffres de Tesla. Sur toute l’année 2015, 50 580 véhicules ont été immatriculés.

    Note après un message de Tesla : ce samedi, la marque a annoncé avoir dépassé les 232 000 commandes. En 2016, Tesla vise la livraison de 80 à 90 000 véhicules.

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    Ce 1er avril était le signal d’un nouveau départ pour la marque automobile d’Elon Musk. Après avoir essuyé de nombreux revers, celui qui annonçait un objectif de 60 000 ventes dès 2015 cherchait un second souffle. Les milliards engloutis dans la construction de sa Gigafactory commencent à tendre les investisseurs. Tesla aborde un virage. A la manière de n’importe quelle entreprise en plein développement, elle a autant besoin de cash que de confiance.

    Pourtant, Elon Musk se comporte comme un leader du marché mondial. Et même s’il ne domine pas le marché du véhicule électrique autant que Nissan, il a gagné cette image de patron. Cette position lui a permis – jusqu’ici – de dépenser presque sans compter et de s’offrir des coups d’éclat.

    Celui d’hier, calqué sur une keynote d’Apple, reprend certaines notions du géant de Cupertino. Surtout celui du patron qui n’est pas à l’aise dans l’exercice… Mais la plus grande différence entre Tesla et Apple, c’est qu’un produit présenté par Apple est dans la poche des clients en quelques jours… Chez Tesla, il faut réserver un modèle contre un dépôt de 1 000 dollars et… et… et… attendre que la voiture soit prête un jour (à la fin de l’année prochaine sur son marché national, promet Elon). Le tarif annoncé est de 35 000 dollars, soit le prix moyen d’une voiture achetée neuve aux Etats-Unis.

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    Sur le papier, c’est parfait non ?

    Nouveau constructeur, Tesla s’affirme avec de nouvelles méthodes de ventes. Je fais un premier dépôt de 1 000 euros aujourd’hui et j’aurai la meilleure berline moyenne électrique dans 20 mois !

    Et bien ça, je n’y crois pas… Non pas que le dépôt de 1 000 euros vous sera refusé, évidemment. Mais la livraison est loin d’être acquise. Si c’était le cas, ceux qui ont acheté un Model X roulerait avec depuis une année entière… Et oui, en avril 2014, 13 000 acomptes de 4 000 euros avaient été reçus par Tesla pour une livraison de Model X « début 2015 ».

    Et n’allez pas croire qu’il suffit de mettre un tweet de pression à Elon Musk pour faire avancer les choses. Ceux qui l’ont fait ont vu leur commande être annulée !

    Note après un message de Tesla : Evidemment, l’acompte est remboursé dans ce cas…

    Alors faut-il précommander une Model 3 ? Si vous aviez l’assurance de l’avoir dans moins de trois mois, je dirais oui. Rouler en électrique, dans une voiture d’image avec des performances remarquables et si le design ne vous rebute pas : oui, oui et oui.

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    Sachez néanmoins que les 35 000 dollars annoncés par Elon Musk ne seront pas équivalents à 30 700 euros selon la conversion actuelle. Comptez près de 40 000 euros (aide de l’état déduite) selon les écarts constatés aujourd’hui sur une Model S 70D. Et ça fait une sacrée différence !

    Sans avoir la certitude de la date de livraison, il est vraiment difficile d’affirmer que vous recevrez la meilleure des berlines électriques du moment. BMW et les autres travaillent sur des concepts équivalents et l’hybridation va enfin prendre un envol global. Et tant que tout le monde n’aura pas dévoilé ses plans et ses objectifs, il sera difficile d’être convaincu que la Tesla Model 3 est la meilleure voiture de son segment naissant.

    Cette Model 3 pourrait pleinement profiter à Tesla et finaliser son lancement dans la cour des grands. La création d’une gamme et l’arrivée de centaines de milliers de clients par an pourrait placer définitivement la marque sur l’échiquier automobile. A titre d’exemple, Porsche a vendu 225 000 véhicules en 2015 avec un bénéfice d’exploitation de 3,4 milliards d’euros.

    Tesla devait dégainer rapidement pour être la première marque sur ce segment. Mieux, l’apport de 130 000 dépôts de 1 000 dollars va donner un sursis de quelques semaines à Elon Musk pour développer sa Model 3… Quelques semaines ? Oui, un récent article économique annonçait que Tesla avait englouti 1 milliard de dollars en 2015. A ce rythme, Tesla ne pouvait peut-être pas fêter la nouvelle année 2017…

    Le succès de l’ouverture des précommandes donne donc un vrai bol d’air économique. Plus important encore, il montre à tous les investisseurs que Tesla est LE nouveau phénomène industriel et qu’ils peuvent encore éponger quelques milliards le temps que leur capital se transforme en rente.

    Tesla est né dans la Silicon Valley, pas à Detroit. Et c’est sans doute cet unique détail qui change tout.

  • Volvo repasse aux moteurs 5 cylindres

    Volvo repasse aux moteurs 5 cylindres

    En plein développement, Volvo n’essuie qu’une seule critique : celle de n’avoir que des moteurs à 4 cylindres dans sa gamme. La marque suédoise a donc décidé de remédier à ce déficit d’image en modifiant les fiches techniques de ses prochains modèles !

    Depuis le début de l’année, Volvo multiplie les essais avec des journalistes et des clients. La gamme de moteurs Drive-E a subi différents réglages d’échappement pour des tests à l’aveugle. Lors de quatre séances d’essais distinctes, trois en Europe et une aux Etats-Unis, 72 % des conducteurs ont préféré les moteurs 4 cylindres Drive-E présentés pour être des 5 cylindres. 28 % ont préféré les « faux » 6 cylindres et aucun n’a choisi le 4 cylindres !

    Pourtant, mis à part une différence sonore à l’échappement faisant croire à une différence du nombre de cylindres sous le cache moteur, toutes les voitures roulaient bien avec la gamme Drive-E à quatre cylindres.

    Au lieu de relancer une campagne de développement de nouveaux moteurs et de remettre en cause les gros efforts réalisés en terme d’émissions de CO2 pour suivre la réglementation européenne, Volvo a donc opté pour une solution bien plus économique : les fiches techniques indiqueront que les moteurs sont des 5 cylindres !

  • Sergio Marchionne échange Lancia contre Alfa Romeo !

    Sergio Marchionne échange Lancia contre Alfa Romeo !

    Vous souvenez-vous de la dernière Alfa Romeo commercialisée ? La 4C, bravo ! Mais avant ces quelques centaines d’exemplaires d’un modèle de niche ? La Giulietta et c’était en 2010. Il s’avère que les reports continus de la feuille de route trouvent enfin leur raison : FCA a finalement choisi de sauver Lancia au lieu d’Alfa Romeo !

    C’est la révélation de l’Alfa Romeo Giulia qui aura gâché l’avenir de la marque milanaise. Critiquée pour son design « pas assez italien », la berline ne sera pas commercialisée avec le blason Alfa Romeo.

    Sergio Marchionne a tranché. La Giulia prendra le nom de Flavia et le logo de Lancia. Car la lente agonie de la marque fondée par Vicenzo Lancia n’ira pas à son terme. Tout le plan produit imaginé pour Alfa Romeo dès 2006, mis à jour en 2010, puis en 2014, va finalement voir le jour à partir de 2018 avec Lancia.

    Du projet présenté en 2014, Lancia récupérera donc la Giulia (prévue initialement pour fin 2015, mais toujours pas entrée en phase de production), mais aussi une berline compacte – qui aurait dû remplacer la Giulietta – une grande routière, un SUV et un crossover. Par rapport au plan Alfa de 2014, le cabriolet sur base de MX-5 a déjà été envoyé chez FIAT.

    L’objectif de vendre 500 000 « Alfa Romeo » en 2018 va néanmoins être difficile à atteindre avec ces nouvelles Lancia. Il faut parier que le plan produit sera encore largement remanié pour 2018.

    La baisse des ventes d’Alfa Romeo (70 000 voitures en 2015, même s’il n’y a aucune nouveauté à vendre) sonne le glas du Biscione. Car la volonté d’aller se confronter au premium allemand passe désormais par Lancia dans l’esprit de Sergio Marchionne.

    Au lieu de jouer sur la sportivité d’Alfa Romeo, l’administrateur de FCA s’est souvenu que Lancia était la marque qui représentait le mieux le « premium » dans l’ancien Groupe FIAT.

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    En Italie, la production des Alfa Romeo ayant déjà quitté Arese pour Pomigliano d’Arco, la nouvelle affectation des lignes d’assemblage ne devrait pas poser trop de problèmes, tant les syndicats étaient inquiets pour leur avenir. Le plan de relance de Lancia permettra d’assurer un avenir au site situé près de Naples.

    Et ce qui était prévu pour Lancia arrivera à Alfa Romeo : la marque va fermer ses points de vente hors d’Italie. Sur son territoire national, les MiTo et Giulietta seront encore en vente jusqu’à l’arrivée des nouvelles Lancia…

  • Opel présente sa nouvelle voiture

    Opel présente sa nouvelle voiture

    Quelques jours après avoir reçu le trophée de Voiture de l’Année 2015 pour son Astra, Opel s’apprête à présenter un tout nouveau modèle encore secret. L’info a été révélée par un proche du Président Karl-Thomas Neumann.

    Ce nouveau modèle, dont on ne connaît pas encore la forme, possède déjà un nom : California.

    « Nous avons entendu parlé du projet en fin d’année 2015 », affirme la source. « Karl-Thomas Neumann revenait en direction de Rüsselsheim quand il nous a appelés pour nous exposer son idée. »

    Placé à la tête de la filiale européenne de General Motors en mars 2013, Neumann a profité du rebond du marché continental pour relancer les ventes d’une marque qui était en perte de vitesse. Les Mokka, Adam et Karl ont réussi à remettre Opel dans le vert et à faire oublier les douloureux bras de fer avec les syndicats allemands.

    A la faveur de ce retour en grâce, Neumann veut passer à l’offensive.

    « Il a appelé Tina Müller », raconte cette même source. « Dans l’instant, il a fallu rassembler tout le board pour organiser une conférence alors qu’il était encore dans sa voiture. Il nous a annoncé que la prochaine Opel s’appellerait California. Il était surexcité, je ne l’avais encore jamais vu comme ça. »

    Après les Karl et Adam, du nom du fondateur d’Opel et de son fils, ce serait une nouvelle option prise par la marque au blitz.

    « Cette histoire est complètement folle ! En fait, il écoutait la radio quand il est tombé sur le live des Eagles. Hotel California, Opel California, tu l’as ? Il a adoré et répète que le monde entier a l’habitude de ce son et que ça permettra de lancer une campagne marketing offensive. »

    La prochaine Opel s’appellera-t-elle California ? Malgré la volonté du PDG, un détail important pose problème… Ferrari commercialise déjà un cabriolet portant le nom de l’état américain. Karl-Thomas Neumann va-t-il s’attaquer au mythe italien ?

  • Les surgelés Picard et la Renault Twingo

    Les surgelés Picard et la Renault Twingo

    De passage dans une concession automobile cette semaine, j’ai participé à une intéressante discussion au sujet du marché francilien, de l’impressionnant succès des MINI, FIAT 500 et DS 3. L’occasion, aussi, d’entendre l’un des nouveaux poncifs automobiles…

    – La Renault Twingo a bien un moteur à l’arrière ?
    – Je réponds : « oui ». Comme par réflexe, comme si la question en était une.
    – Et bien je dis à mes clients de ne pas aller chez Picard avec cette voiture. Vous pouvez me croire, ça ne doit pas être brillant en arrivant à la maison !

    Ah ah ! Le fameux test des surgelés avec un moteur placé sous le coffre arrière. Lors des premiers essais de cette troisième génération de Renault Twingo, ça avait amusé toutes les rédactions. De ce que j’avais pu retenir, ceux qui avaient apprécié la citadine affirmaient que l’option choisie par Renault ne représentait pas le moindre problème. Pour les autres, c’était aberrant. Lors de mon propre essai, je n’avais pas eu le moindre reproche à faire à ce fameux coffre arrière situé au dessus du compartiment moteur. En dégageant légèrement les protections, j’avais effectivement noté que l’acier était assez chaud. Mais, dans le coffre, rien d’anormal.

    Jusqu’ici, rien de nouveau. Sauf que, ce matin, il a fallu passer chez Picard (et ça ne m’arrive jamais d’habitude) ! Et ? Des surgelés plein les bras, j’ai tout déposé dans le coffre de ma propre Twingo.

    2,9 kilomètres plus loin, sans utiliser le moindre raccourci que l’on n’aurait jamais trouvé, j’ouvre le coffre… Oh surprise, les surgelés commencent à faire pale figure.

    Voilà la preuve que j’attendais : ne jamais mettre de surgelés Picard dans le coffre d’une Twingo. Ce serait prendre le risque de casser la chaine du froid.

    Ah, j’oubliais, c’est une Renault Twingo 2 avec un moteur à l’avant !

  • Quatre roues, un volant (et un moteur)

    Quatre roues, un volant (et un moteur)

    Il existe des bonheurs simples. Simples comme quatre roues, un volant et un moteur ! Après m’être levé avant le soleil pour ne rater aucun tour du Grand Prix d’Australie, je suis allé faire un petit tour au Prius Day organisé par Toyota au Musée de l’Air et de l’Espace (on en reparlera sans doute)… Je rentre et, que vois-je ? Une petite vidéo que les marketeux qualifieraient de « virale » !

    Ce week-end, nos amis britanniques s’amusent sans peine au Goodwood for Members’ Meeting, l’une de ces rencontres amicales qui permet de faire la course avec tout ce qui peut avoir quatre roues et un volant (et un moteur).

    Hier, un pilote a sorti une Darracq de 1905… Visuellement, on ne peut pas franchement être plus proche du concept de quatre roues, un volant et un moteur. 200 chevaux quand même ! A l’époque, la bête s’était appropriée le record de vitesse sur terre.

    Notre pilote s’est donc amusé (et il nous amuse aussi !).

  • Le plaqueur plaqué

    Le plaqueur plaqué

    L’épisode des nouvelles plaques d’immatriculation françaises est définitivement passé. Le SIV version 2009 avait soulevé un tollé parmi les élus locaux et une grande partie des automobilistes. Aujourd’hui, personne n’y trouve plus rien à redire : une voiture = une plaque et c’est à vie !

    Chez les Britanniques, l’automobiliste est propriétaire de sa propre plaque délivrée « gratuitement » à l’origine. Et comme nos amis les taxis, ils ont simplement inventé un marché pour revendre ces dites plaques.

    Demain, une plaque collector sera mise aux enchères. La « S5 » a été délivrée pour la première fois en décembre 1903. Ce fut le cinquième numéro enregistré lors de la première journée de distribution en Ecosse.

    Montée sur une Rolls-Royce, la plaque S5 a été vue sur treize Porsche 911 (qui ont toutes appartenues au vendeur) et, plus récemment, sur des Audi A6 Avant.

    Petite précision : Bonhams estime que le droit d’utiliser cette plaque va s’échanger contre 190 000 à 230 000 euros !

    Note : si vous avez une plaque avec l’ancien système de numérotation français, il vous faudra la changer avant le 31 décembre 2020.

  • J’ai trouvé ma future voiture !

    J’ai trouvé ma future voiture !

    De passage chez un client, j’ai eu à travailler sur un concept bien particulier : l’acceptabilité. Je dois avouer que je ne me penche pas souvent sur cette notion. Et pourtant, je viens de la recroiser.

    Quand on présente un produit bien défini, très en phase avec sa clientèle, on pourrait croire qu’il s’approche de la perfection… Ce n’est qu’en partie vrai. Lorsque l’on cerne aussi bien les attentes de sa cible, on peut – parfois – être rejeté par le reste du panel. Cette notion d’acceptabilité doit être prise en compte pour ne pas faire peur aux futurs clients.

    Imaginez que vous craquiez pour l’un de ses magnifiques nains de jardin que vous aimez tant… Oseriez-vous le placer devant votre allée, malgré le regard inquisiteur de TOUS vos voisins ?

    Et voilà… Depuis une semaine : je regarde des Laguna Coupé en étant persuadé que cette silhouette marque notre ère automobile contemporaine. Quelques échanges sur Facebook et me voilà face à l’évidence : ma prochaine voiture sera une Renault, l’Avantime !

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    J’avais acheté Qashqai pour me rassurer face à l’annonce de l’arrivée d’un enfant (j’ai acheté une maison aussi…). Un joli petit modèle essence, neuf, qui a parcouru moins de 60 000 km en plus de cinq ans. Peut-être qu’il est temps de changer. Un nouveau Qashqai ? Peut-être pas aussi grand… Parmi les SUV plus petits ? A part le Mazda CX-3 (et en attendant de conduire un Citroën Cactus ou un Mercedes GLA), rien ne m’a encore conquis.

    Un break ? Une berline ? J’ai toujours eu un faible pour la BMW Série 3 Touring… Mais je ne parviens jamais à me décider sous les 45 000 euros. Une voiture plus craquante, un cabriolet… Une fois encore je m’éloigne du sujet (qui est de remplacer Qashqai) !

    J’ai aussi dans l’idée de goûter un peu aux modèles moins neufs (je rêvais d’une Giulia)… Et là, une révélation : Avantime ! C’est tout à fait la voiture qui me ferait sourire en ouvrant la portière, tout en gardant cette notion d’espace (sans majuscule) pour la famille. On vivra très bien avec seulement trois portes !

    La crise… Je suis la cible, je suis conquis. Mais, en face de moi, j’ai le reste du panel : l’Avantime paraît inacceptable dans le foyer.

    Tu ne vas pas acheter ça ? Non, arrête !

    Je vous passe les phrases qui ont suivi, je n’écoutais plus vraiment. Mais l’idée était toujours la même.

    Nous sommes en mars 2016. Je vais commencer à travailler sur l’acceptabilité de l’Avantime !

  • Land Rover Frankenstein

    Land Rover Frankenstein

    Prenez des pièces de Land Rover et un esprit punk typiquement londonien… Voici un exemple très concret de la capacité de nos amis anglais de réaliser des choses toujours folles. Et merci à Speedhunters de l’avoir spotté !

    Depuis le HUE 166 assemblé en 1948, le Land Rover est devenu un morceau de la culture britannique. Utilisé comme composante essentielle d’un empire global, le Land – rebaptisé Defender – a changé de statut ces dernières années.

    Loin de Solihull, le Def a pris des accents londoniens dans quelques concessions de la capitale. Les tarifs ont quasiment doublé et l’amour a atteint une forme de saturation.

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    Rien de mieux pour tomber dans l’esprit punk. Sex Pistols à fond, voici un hommage au Defender.

    La calandre est celle de la première série commercialisée en 1948. Tout le reste est un assemblage de pièces trouvées un peu partout, à travers six décennies de Land Rover, et montées sous le thème du Hot Rod.

    Dans Speedhunters, son propriétaire raconte : « Ce que j’aime surtout, c’est l’utiliser. Juste la conduire, quelle que soit la météo ou le moment de l’année. Ça peut pour aller à La Poste, aller voir des amis à Londres ou aller chercher des outils au magasin de bricolage. Ce qui m’amuse le plus, c’est d’être au volant et de rouler. »

  • Un pneu plus loin

    Un pneu plus loin

    60 000 kilomètres couverts avec Nissan Qashqai… Lors de la précédente révision, il m’avait été conseillé de commencer à surveiller l’usure des pneumatiques avant pour installer un nouveau train en cours d’année (vive l’écoconduite !). Très bien, mais quelle marque choisir pour remplacer mes Bridgestone Dueler ?

    Je vois d’ici le conseil collector : « T’as qu’à prendre les meilleurs ! » Chouette, mais je suis incapable de définir quel est le meilleur pneumatique du marché, s’il y en a un.

    Mercredi, j’ai eu l’opportunité de tester un nouveau pneu, dont la commercialisation est programmée dans les prochaines semaines. Test de freinage en Clio sur sol sec et abrasif, sur sol humide et glissant et même un petit circuit à parcourir en Mazda MX-5 Open Race… Avec ma très maigre expérience, je suis bien incapable de dire si ce pneu (un Norauto Prevensys 3) freine bien ou tient l’effort en latéral, s’il aurait fallu mettre 100 grammes de plus… Ce dont je suis certain, c’est qu’en faisant un sous-virage de cochon en Open Race, ça ne réagit pas comme du slick ! Mais ce n’est pas non plus un pneu de compétition.

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    Les chiffres sont excellents par rapport à la moyenne des pneus premium… Mais pourquoi préférerais-je ce pneu Norauto plutôt qu’un Michelin, un Bridgestone, un Pirelli, un Yokohama ou un Dunlop ?

    Le prix !

    D’accord, mais c’est comme lorsque l’on choisi une voiture… Il n’existe pas de meilleure voiture du monde, il faut trouver celle qui correspond à ses propres besoins et ses envies. C’est aussi pour ça que j’ai acheté Qashqai (et pour le prix) !

    A priori, si je dois acheter de nouveaux pneumatiques, je choisirais des Bridgestone (car c’est la première monte) ou des Michelin. Patriote ! Mais pas que. Au-delà de la lecture des stats et des prix, c’est le marketing qui l’emporte.

    Depuis quinze ans que je travaille dans le sport automobile, Michelin est partenaire d’une grande majorité de « mes » équipes. « J’ai » gagné avec Michelin un peu partout dans le monde et dans pas mal de discipline. Michelin s’implique, Michelin gagne et je veux rouler en Michelin.

    A un degré moindre, j’aurais également un œil sur Bridgestone, Pirelli, Yokohama et Dunlop, aussi impliqués en sport automobile.

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    Et pourquoi pas Norauto ? Toujours pour aller au-delà des stats et du tarif, je n’avais aucun intérêt à choisir Norauto pour changer mes pneus… Sauf que Norauto est récemment devenu partenaire du défi français Groupama en America’s Cup. Et là, forcément, ça donne envie de participer à l’effort consenti !

    Alors, quel est le meilleur pneu ? Celui dans lequel tu te reconnaîtras (et vive le marketing) !

  • AUTOcult.fr et MINI sur le podium du Hoppeland Carto !

    AUTOcult.fr et MINI sur le podium du Hoppeland Carto !

    107 engagés pour le 1er Hoppeland Carto – une deuxième place finale pour la MINI John Cooper Works qui nous avait été confiée par MINI France – 170 kilomètres les yeux grands ouverts, autant sur le road book que sur la route – la pluie, la nuit – MERCI !

    15h30 – Rendez-vous à l’Estaminet Nouveau St-Eloi. Le parking de la longue bâtisse ressemble à une rencontre de passionnés d’automobiles. Une Trabant attire les regards. Son équipage vient de boucler le Rallye Monte-Carlo historique et le Rallye Neige et Glace à son bord. Notre MINI John Cooper Works côtoie des modèles plus classiques, dont de toutes petites MINI, et les voitures de la catégorie « Rally Look-Alike » attirent. Les Ford Escort, Opel Manta, Audi quattro sont parmi les plus prisées des photographes.

    16h00 – Breifing. L’ambiance change en quelques secondes. Bruno Brissart – un copilote d’expérience que l’on a vu évoluer aux côtés de François Chatriot, Yves Loubet ou François Duval – prend la parole. Deux cents personnes s’amassent autour de lui pour écouter. Celui qui porte le projet de ce 1er Hoppeland Carto résume l’épreuve pour les quelques novices, dont je fais partie.

    Hoppeland Rally Carto - MINI John Cooper Works - MINIHoppeland - 133

    Road Book en main, le copilote doit mener son pilote sur la bonne route. Précision utile, une case de road book se lit du point vers la flèche. (C’est un détail, mais ça va nous coûter une belle séance de jardinage !) Un carnet de bord sera remis à l’équipage au départ. De petits panneaux affichant une lettre ou un chiffre sont disséminés tout au long du parcours. Il suffit de les reporter sur le fameux carnet de bord. Attention, seuls les panneaux placés à droite de la route sont à prendre en compte ! Pour départager les éventuels ex-aequo, quelques cases sont présentées sans les kilométrages. Il faudra simplement les indiquer à 100 mètres près.

    Le barème des pénalités est simple : une lettre ou un chiffre manqué, c’est 50 points. Une lettre ou un chiffre inventé, c’est 100 points. Et chaque centaine de mètres d’écart sur les kilométrages coûte 20 points.

    Hoppeland Rally Carto - MINI John Cooper Works - MINIHoppeland - 123

    16h45 – C’est parti ! Victime de son succès avec une centaine de voitures pour une cinquantaine espérée, le rallye est lancé sans prendre en compte les numéros de course. Avec notre numéro 37, traditionnel pour une MINI en compétition, nous partons parmi les premiers pour profiter d’un maximum de lumière durant la première boucle de 90 kilomètres.

    Le départ n’est donné qu’à partir de la case 2… Nous partons donc avec un écart de 110 mètres par rapport à notre compteur. Changement de direction à droite. 200 mètres plus loin, à gauche. 120 mètres après, tout droit. 400 mètres et tout droit… Le premier kilomètre est déjà passé.

    Mais qu’est-ce qui peut se passer dans notre petite tête lorsque l’on prend le départ de n’importe quel type d’épreuves pour que ça se termine à chaque fois par un podium ?

    107 équipages étaient inscrits, dont une trentaine dans la catégorie Toertimer (moderne). Malgré notre relative inexpérience, l’ambition est de terminer au moins dans le top 10 des voitures de moins de vingt ans. Et comme à chaque fois, ce serait quand même bien de terminer sur le podium !

    17h05 – Les dix premiers kilomètres sont avalés. Je partage mon inexpérience avec Jean-Charles. Nous n’avons pas encore vu la moindre lettre ou le moindre chiffre sur le côté droit de la route. Est-ce que l’on aurait déjà raté les premiers ? En bon copilote, il tempère… Ne pas avoir croisé de premier « test » en tout début de course n’a rien d’anormal sur un parcours de 190 km.

    17h30 – Tout me semble trop facile. On roule. Jean-Charles lit les cases, j’exécute. Pas de piège, pas d’erreur… J’imagine déjà des pièges supplémentaires pour une prochaine participation ! Nous passons à Saint-Omer, à une quarantaine de kilomètres du départ.

    18h00 – La lumière commence à décroître. Nous notons les quelques lettres et chiffres parfois un peu cachées. Ça se joue surtout dans les changements de direction. A quelques centaines de mètres d’un contrôle de passage situé dans un café, les questions se multiplient dans la MINI… Le plus simplement du monde, la route n’est plus vraiment représentative du road book (ou l’inverse !). Il faut s’arrêter, se rappeler des précédents changements de direction, analyser les cases. Admettons… Mais nous avons parcouru un kilomètre de trop, sans comprendre comment. Face à nous, un contrôle secret des organisateurs ne fait qu’accentuer le stress. Sommes-nous dans le bon sens ? Le carnet est tamponné et nous poursuivons notre route vers « Chez Marcel ». Nouveau coup de tampon et un autre exercice débute.

    Hoppeland Rally Carto - MINI John Cooper Works - MINIHoppeland - 126

    Cette fois, il n’y a plus de cases. Juste une carte. On part et on redescend vers le contrôle secret, à contre-sens des autres concurrents. Stop, demi-tour et retour au café, encore planté ! Il ne fallait pas partir à gauche, mais à droite ! (On ne l’apprendra qu’à la fin, mais c’est là que nous perdons le rallye…). La suite impose une nouvelle gymnastique, le compteur affiche quelques kilomètres de plus que le road book.

    100 kilomètres à écouter un copilote, à scruter le bas-côté pour trouver les indices… Je perds toute ma concentration. Jean-Charles annonce, je rate les changements de direction. Durant quelques kilomètres, le copilote s’occupe autant du pilote que de la route. Il me réveille, me remotive pour continuer. Et dire que je trouvais ça trop facile au départ !

    Virage à droite, freinage. Je crois apercevoir une lettre cachée dans les herbes. Comme quasiment toujours, j’ai réglé mon siège le plus bas possible. Jean-Charles est reculé au maximum pour bénéficier de suffisamment d’espace pour tous ses outils, dont une tablette, sur laquelle il a son road book, sur lequel il pointe repères, kilométrages et diverses informations. Effectivement, dans le bas côté, il y avait bien un « G » à noter. Je remonte mon siège au maximum. C’est l’expérience qui entre : toujours être le plus haut possible pour mieux voir la route et les alentours.

    Hoppeland Rally Carto - MINI John Cooper Works - MINIHoppeland - 140

    Un peu plus loin, changement de direction vers la gauche. Puis à gauche dans 700 mètres… On entre dans une ferme, aucune issue. Demi-tour. La prochaine voie à gauche est 300 mètres plus loin. La case suivante indique un changement de direction à 1 kilomètre. Mais 700 mètres plus loin, nous croisons une départementale. Demi-tour, il faut tout reprendre. Ça ne fonctionne pas. Deuxième tentative, mêmes questions, même problème. Jean-Charles décide d’oublier les dernières minutes et de partir à la recherche de la dernière case validée. Juste avant la ferme, le piège est repéré. La flèche du road book part visuellement vers la gauche, mais le point de départ est situé en haut… Il fallait prendre à droite !

    Déceler un piège, c’est comme une victoire d’équipe !

    La nuit tombe, la pluie aussi… On n’a repéré qu’une unique lettre, ce « G » caché au moment de terminer la boucle. C’est trop peu pour que ce soit effectivement un sans-faute.

    19h40 – Carnet rendu, rendez-vous au buffet : carbonnade flamande frites au menu, nous dînons local. Le départ de la seconde boucle est programmé dès 20h00. Discussions avec d’autres équipages : il n’y avait que deux lettres à trouver entre le café et l’estaminet… Le C qui nous manque était juste après le café. Là où nous nous sommes égarés !

    20h15 – C’est déjà le moment de repartir. Il ne pleut plus. Un coup d’œil sur la quantité de carburant restante. La consommation est inférieure à 10 litres / 100 km, ça nous permettra de nous perdre durant quelques heures !

    21h00 – Le parcours est totalement différent. J’avoue être totalement perdu à suivre les cases dictées par Jean-Charles. Lui connaît cette région pour avoir participé au Hoppeland Rally avec une Triumph Dolomite, ou encore au Rallye des Routes du Nord ou des Flandres. D’une route à l’autre, il cite le nom des spéciales, prévient des pièges très connus.

    Hoppeland Rally Carto - MINI John Cooper Works - MINIHoppeland - 108

    21h40 – Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un copilote aussi expérimenté ! Jean-Charles m’annonce un piège, j’arrive au pas au moment d’apercevoir plusieurs voitures garées. Une Ford Fiesta ST est échouée loin sur un talus et plusieurs autres concurrents essaient de la remettre sur la route. On apprendra plus tard que seule une attache de pare-chocs a cédé… Ouf, car ça paraissait moche.

    21h50 – A proximité d’un village, des voitures roulent dans tous les sens. Ça fait demi-tour, ça part à gauche, à droite. Tout le monde jardine. Jean-Charles affirme qu’il faut aller à droite. On s’arrête, on regarde. Dans l’instant, on remarque le piège… Des cases sont inversées sur la page. Il ne faut pas les suivre horizontalement, mais passer d’un numéro de case à un autre. Là encore, c’est une grande joie d’avoir remarqué le piège !

    22h00 – Les organisateurs nous ont remis une page supplémentaire au moment du départ. Le road book initial est modifié par cet additif à cause d’une route barrée par des travaux. Ce n’est pas fait exprès, mais ça va compliquer notre tâche. Toute cette portion est présentée sans le moindre kilométrage qu’il faut écrire nous-même, à la centaine de mètres près.

    L’exercice demande une attention encore supérieure, mais tout semble parfaitement se passer… Mais au moment de retrouver la première case kilométrée, le différentiel est de trois kilomètres ! En ayant eu l’impression de faire un passage parfait, nous avons « raté » trois kilomètres. La MINI est à nouveau garée. Sur un bloc-notes, on calcule et on recalcule. Pour gommer la différence, nous décidons de réajuster la vingtaine de cases pour gommer ces trois kilomètres… C’est reparti !

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    22h30 – Un éclair dans la voiture… S’il y avait un différentiel de trois kilomètres, c’est que le parcours avait été modifié par un additif. Il est donc tout à fait possible que le parcours officiel soit 3 km plus court ! Séance de « décalcul » pour revenir aux données initiales !

    23h00 – C’est l’arrivée… Un dernier contrôle de passage avant le dernier virage. Une MINI classique est arrêtée à cet endroit, alternateur en panne. Elle finira tractée par un autre concurrent. Au moment de rendre le carnet de route, on nous demande de répondre à une question : quelle était la distance entre deux cases (là où il fallait noter les kilométrages). La soustraction donne 6,08 kilomètres.

    Tout le monde se regroupe dans l’Estaminet. La fatigue se lit sur les visages. Les équipages arrivent, jusqu’à la voiture balais. La remise des prix peut débuter…

    Les trois premiers de chaque catégorie sont récompensés. Des plus anciennes voitures aux plus récentes… Les Toertimers arrivent et nous sommes deuxièmes avec une unique pénalité de 50 points, le fameux C manqué ! Quant au kilométrage, la réponse était 6,025 km.

    Au classement général, seul le vainqueur du Toertimer est réalisé un sans faute. Nous sommes donc aussi deuxième ex-aequo, sur 107 engagés !

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