Auteur/autrice : Rédaction

  • Cougar, Torino ou Mustang ?

    Cougar, Torino ou Mustang ?

    Dans la catégorie auto culte, voici la Ford Mustang ! J’entame donc une semaine spéciale dédiée à la pony car américaine désormais proposée en concessions par Ford France. Des origines à nos jours, plongeons dans les histoires de cette voiture aussi commune qu’hors du commun.

    Si Henry Ford II était resté sur ses positions, sa marque n’aurait pas inventé une nouvelle race d’automobiles : les pony cars. Il faut dire que le Président de Ford, petit-fils du fondateur, n’avait pas encore digéré l’échec de la gamme Edsel.

    Victimes de problèmes internes, d’un style critiquable et de la récession américaine, ces modèles de moyenne gamme conçus pour concurrencer Oldsmobile n’ont jamais trouvé leur public. Moins de 120 000 Edsel vendues en 3 ans contre trois millions de Ford : une perte de 350 millions de dollars.

    Après le 19 novembre 1959 et l’annonce de l’arrêt du programme Edsel, Ford cherche à oublier cette aventure. Mais Lee Iococca, alors président de la division Ford, propose un nouveau projet : une sportive 4 places. Nous sommes en 1961, Henry Ford II se lève et quitte la réunion. Il n’est plus question d’investir !

    Ils ne le savaient pas encore, mais la naissance de la Mustang n’était déjà plus une éventualité. Il suffisait de s’en convaincre.

    Après la Seconde Guerre Mondiale, Henry Ford laisse la direction de son groupe à son petit-fils Henry Ford II. A 28 ans, il s’entoure d’un groupe d’officiers de l’US Air Force formé à Harvard. Ces whiz kids (petits génies) recomposent l’organigramme et même l’ADN de la marque.

    Après leur passage en Europe, les anciens militaires rêvent de voitures de sport. A l’époque, Detroit ne propose rien de comparable aux Alfa Romeo, Jaguar ou MG. Chevrolet lance sa Corvette dès 1953, Ford réplique avec la Thunderbird en 1957. L’année suivante, la Thunderbird devient une quatre places qui l’écarte du marché des sportives.

    C’est à ce moment-là que Lee Iacocca, un enfant d’immigré italien, pense à ce que deviendra la Mustang. Dans son autobiographie, il raconte : « Nous étions enivrés par l’activité que nous menions sur notre propre marque, une combinaison de travail intense et de grands rêves. Nous étions jeunes et sûrs de nous. Nous nous considérions comme des artistes qui allaient produire les plus beaux chefs-d’œuvre que le monde ait jamais vu. »

    Iacocca dispose de moyens quasiment illimités pour développer Ford… Mais pas d’argent qu’il doit demander à la maison-mère. Après l’affaire Edsel, Henry Ford II refuse de lâcher des millions sur de nouveaux projets. Iacocca crée alors un think tank qui se réunit à l’hôtel Fairline Inn. Durant des mois, les principaux responsables de la marque cherchent une façon de révolutionner l’industrie automobile.

    Les enfants de Don Frey, directeur du planning produit, jouent le rôle de déclencheur lorsqu’ils interpellent leur père : « Papa, tes voitures sont nulles. Vraiment pas excitantes. »

    Ils sont une dizaine à se voir durant sept mois, à imaginer des versions plus sportives de chaque modèle de la gamme. Un cahier des charges prend forme : quatre places, grand coffre, poids inférieur à 1 100 kg, prix inférieur à 2 500 dollars, long capot et coffre court à l’européenne, modèle de base accessible avec de nombreuses options et un lancement au Salon de New-York 1964… L’idée est de séduire les 18 à 34 ans, les familles qui achèteront une seconde voiture et les femmes avec l’allure d’une Thunderbird, la ligne d’une Ferrari et le coût d’une Coccinelle !

    Nom de code T-5

    Impossible de débuter un nouveau programme qui coûterait 400 millions de dollars. Cette nouvelle voiture reprendra des composants de Ford Falcon. A moins de deux ans du lancement, le projet est rejeté par Henry Ford II et ne dispose d’aucun dessin. 18 maquettes sont pourtant passées sur le bureau de Iacocca, aucun n’a été retenu.

    Ford, Lincolm-Mercury et les projets spéciaux sont alors mis en concurrence pour donner une forme au nom de code T-5. En un mois, six pièces d’argile sont alignés. Le studio Ford gagne avec sa « Cougar ».

    « La maquette d’argile était posée sur le sol du studio, mais son dynamisme donnait l’impression qu’elle bougeait. »

    En quelques heures, les codes sont définis : une calandre constituée d’une large prise d’air comme sur une Ferrari, avec un motif central comme le faisait Maserati, une prise d’air devant les roues arrière et un pavillon spécifique inspiré de celui de la Thunderbird.

    La Cougar est enfin présentée à Henry Ford II. Il est emballé, mais rappelle l’échec d’Edsel et ne donne pas son feu vert. Lee Iacocca provoque une troisième réunion à ce sujet. En tête à tête, au douzième étage du bâtiment, il obtient enfin l’approbation du président avec une phrase cinglante : « Il va falloir que tu le vendes, sinon c’est toi qui sautes ! »

    Le 10 septembre 1962, le projet T-5 est sur les rails. En interne, on l’appelle déjà Falcon Speciale. Ford travaille sur un coupé, un cabriolet, une berline et même un break.

    Déjà 1963, tout s’emballe. Le département marketing revoit les chiffres. Les objectifs de ventes ne sont plus à 85 000 unités par an, mais 200 000, soit davantage que la capacité de l’usine de Dearborn !

    Maintenant que le développement entre dans son ultime phase, il faut choisir un nom. Henry Ford II propose Thunderbird II, mais personne ne le soutient. Quatre noms sont d’abord retenus : Monte-Carlo, Monaco, Torino et Cougar, mais seuls Torino et Cougar sont disponibles.

    ford-mustang-cougar

    Une autre histoire est à l’origine de l’élimination de Torino. Henry Ford II entretient une relation avec une jeune femme divorcée de la jet-set italienne. Même si l’intérêt de donner une filiation à une ville italienne est important pour connecter cette création aux voitures de sport européennes, Torino est retiré de la liste.

    Tout le monde vote pour Cougar, sauf Lee Iacocca. Il missionne le responsable des noms de Ford qui revient avec six noms d’animaux : Bronco, Cheetah, Colt, Cougar, Mustang et Puma.

    Et là, c’est une révélation. Ford utilise déjà le nom Mustang pour un concept dessiné par John Najjar qui confirme s’être inspiré de l’avion P-51 Mustang engagé à la guerre. Mustang est retenu par Iacocca qui l’identifie au cheval sauvage des grandes plaines américaines, question de marketing.

    Dans la presse, Torino est pourtant le nom le plus souvent évoqué… Et c’est en octobre 1963 que Lee Iacocca annonce enfin le nom. Il assiste à un match de football (perdu) de l’équipe de la Southern Methodist University baptisée SMU Mustang. Devant un reporter, il lâche : « Ford va lancer une nouvelle voiture de sport et nous avons étudié plusieurs noms possibles. Elle sera légère, comme votre équipe. Elle sera rapide, comme votre équipe. Elle sera sportive, comme votre équipe. Aujourd’hui, en regardant jouer les Mustang avec tellement de talent, nous avons pris notre décision. Notre nouvelle voiture va s’appeler Mustang. »

    Le 10 février 1964, les premiers modèles de présérie sont assemblés à Dearborn. Le 9 mars, une Mustang roule. Le 13 avril, elle est présentée à New-York, quatre jours avant l’ouverture de la Foire Internationale !

  • Volvo 850 : le break de circuit

    Volvo 850 : le break de circuit

    Quel est le qualificatif qui sied le mieux à une Volvo ? Sûre, sans aucun doute. Mais les Suédois travaillent sur bien d’autres thèmes pour promouvoir leurs modèles. Même la compétition !

    A quelques jours de l’annonce du retour de Volvo en FIA WTCC (on peut s’attendre à une communication le 13 octobre), retour sur un joli coup marketing : l’engagement d’une Volvo 850 Break en course.

    Depuis des décennies, la plupart des pilotes nordiques débutent en rallye au volant d’anciennes Volvo pour travailler leurs trajectoires et le Scandinavian Flick aux commandes d’une propulsion.

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    Il n’y a pas qu’en rallye que les Volvo ont fasciné les pilotes. En 1991, pour accompagner le lancement de la nouvelle Volvo 850, le constructeur suédois a décidé de s’engager en BTCC, le championnat britannique de voitures de tourisme.

    Volvo s’associait à Steffansson Automotive (SAM) pour construire un prototype de 850. Durant des mois, SAM travaillait sur les plans fournis par Volvo… Mais lorsque le moment de récupérer un châssis pour monter le prototype est arrivé, seuls les breaks étaient disponibles sur les lignes de montage.

    Par manque de temps, Volvo et SAM décidaient de poursuivre leur programme avec le break… Avec l’espoir de créer un coup marketing.

    Un premier prototype fut mis au point et testé dans une soufflerie. Résultat : un appui surprenant sur le train arrière grâce au très long toit. Parfait pour le BTCC !

    Chez Volvo, il était donc acquis qu’une 850 break serait aligné dès la saison 1994. Le constructeur confiait son engagement avec Tom Walkinshaw Racing (TWR), l’équipe qui venait de gagner les 24 Heures du Mans avec Jaguar et impliquée en F1 avec Benetton.

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    La marque jouait d’abord sur l’effet de surprise. Fin 1993, elle annonçait son intention de s’engager en BTCC. En janvier 1994, elle présentait deux voitures destinées à rouler sur circuit : une berline et un break. Et ce n’est qu’au Salon de Genève que Volvo confirmait l’engagement d’un break.

    Jan Lammers, un ancien pilote F1, et Rickard Rydell étaient choisis pour piloter dans l’équipe Volvo 850 Racing. Sous le capot, TWR développait un moteur 5 cylindres atmosphérique de 280 chevaux couplé aux roues avant par une boîte séquentielle à six rapports pour 950 kg. De quoi aller de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes.

    Les voitures furent mises en piste seulement une semaine avant la première course à Thruxton. En course, le meilleur résultat fut une cinquième place et Volvo terminait à une anonyme sixième position du classement des constructeurs. Et pourtant… La Volvo 850 Estate a marqué la saison. En piste, où elle était détestée par les autres concurrents, mais sa différence était adorée par les spectateurs.

    La saison suivante, le règlement technique était modifié. Les berlines pouvaient enfin recevoir un becquet arrière et le break risquait la mise hors-course. Volvo alignait alors une 850 sous la forme d’une berline. Rickard Rydell terminait troisième en 1995 et 1996. Il gagnait enfin le titre en 1998 avec une Volvo S40.

  • Essai Audi A7 Sportback : Dictator

    Essai Audi A7 Sportback : Dictator

    J’avais envie de partager mon bonheur d’être aller au Concours d’Elegance de Chantilly au volant d’une Audi A7 Sportback dotée d’un exceptionnel moteur biturbo Diesel. Sa ligne art-déco, son couple démentiel… Et puis je me suis perdu dans le jukebox.

    Ah ces nouvelles technologies… Désormais, plus besoin de chercher une radio qui correspond à ses goûts, pas la peine de trouver des CD vieillot ou de remplir une clé USB. Dans l’Audi A7 Sportback, outre un chargeur de 6 DVD, on dispose d’un jukebox pour conserver sa propre musique sur un disque dur placé dans la voiture.

    Je me suis donc amusé à fouiller dans cette étonnante playlist, déjà présente. Hotel California, ok, l’intégrale de Michel Berger, pas ce soir, Simon & Garfunkel, Christine & the Queens et la bande originale de The Dictator.

    Et là, une révélation. L’Amiral-Général Aladeen au volant de cette A7 Sportback lors de son arrivée au Roosevelt Hotel de New-York (baptisé Lancaster dans le film) avec sa version personnalisé de The Next Episode emprunté à Dr Dre et Snoop Dogg.

    Nous voici dans un délire bien personnel avec le toit ouvrant ouvert et des enceintes Bang & Olufsen poussées à des volumes légèrement trop élevés. Dans une voiture à 85 000 euros à écouter du rap de dictateur africain.

    Et cette question : on en est où de l’image de marque d’Audi ?

    En France, un sondage publié en début d’année plaçait Audi au premier rang des constructeurs automobiles en termes d’image de marque. Un plébiscite pour « l’élégance de ses carrosseries, la qualité de sa finition et sa réputation de haute technologie ». Que des qualificatifs qui conviennent parfaitement à l’A7 Sportback.

    Et pourtant, Audi est la cible des haters. Lecture de forums : « Une sorte de marque hissée comme une bannière de la réussite sociale », « une voiture de frimeurs »… Audi représente tout ce que déteste cette France pessimiste qui préfère le statu quo à la moindre prise de risques.

    Il faut pourtant avouer qu’Audi n’est pas le premier symbole de la prise de risques à travers ses productions. De l’A1 à l’A8, avec la collection de Q et les TT et R, la marque aux anneaux déploie sa recette sans perdre ses clients.

    Est-ce que les reportages sans fin diffusés à la télévision ont profondément marqué nos abonnés à Télé-Loisirs ? Voir ces RS6 traverser la France pour – éventuellement – passer des marchandises a peut-être animé une frustration. A moins que Le Transporteur, mis en avant directement par Audi, soit à blâmer.

    Du reste, j’ai le sentiment qu’Audi est de moins en moins la cible de ces fameux aigris. Il faut dire que la marque a très bien communiqué. Si elle produit des modèles très sportifs, elle se repose sur une historique série de victoires aux 24 Heures du Mans, des succès sur toute la planète en GT3 et un fort engagement en DTM (on en reparlera quand on aura digéré le controversé et vengeur Schieb ihn raus! du Dr Ulrich).

    C’est encore plus par la qualité de ses produits qu’Audi mérite la première place du sondage de l’image de marque. J’avoue avoir du mal à classer Audi, BMW et Mercedes. Les trois constructeurs ont des styles et des publics différents. Globalement, Audi n’est pas meilleur que BMW ou Mercedes, ni moins bon. Audi attire différemment d’une BMW ou d’une Mercedes.

    L’A7 Sportback, pour enfin en reparler, est magnifique, avec un charme qui la démarque des grandes berlines. La ligne de toit et sa descente en hayon est un coup de crayon qui restera dans les mémoires…

    Mais tout ça, c’était avant la crise lancée par les Etats-Unis autour des moteurs Diesel Euro 5 du Groupe Volkswagen… A quel point l’image de marque d’Audi sera touchée par cette affaire ? En tout cas, le V6 BiTDI continue de tracter l’A7 via le système quattro. Et quand ça tracte, ça tracte très fort !

  • Avez-vous gagné une Ford GT ? (miniature !)

    Avez-vous gagné une Ford GT ? (miniature !)

    En ce mois de septembre, la Ford GT s’est montrée en France. D’abord à Chantilly pour participer au Concours Arts & Elegance, puis à Malakoff dans le cadre du lancement de la campagne Prendre un Virage orchestré par la filiale française. Pour saluer l’authentique bonheur que nous avons de voir Ford lancer un modèle aussi magnifique, sur des bases aussi emblématiques que celles de la GT40, nous vous offrons une Ford GT en modèle réduit.

    Cette version « Liquid Blue » est la reproduction 1/43e de la Ford GT présentée au Salon de Détroit en début d’année. C’est une miniature de collection, sous licence officielle Ford, qui ne convient pas aux enfants de moins de 14 ans.

    Le gagnant est Frédéric O., qui réside dans le Pas-de-Calais. Le lot est envoyé cette semaine.

     

  • Premier jour de tournage pour Jeremy Clarkson

    Premier jour de tournage pour Jeremy Clarkson

    Ah l’automne… Fini Spa-Francorchamps, Silverstone ou le Nürburgring ! Pour faire une belle journée circuit, il faut prendre la direction du sud, comme celle de l’Autodromo Algarve, à Portimao.

    Hier, BMW a publié les premières photos de sa nouvelle M4 GTS. La séance fut organisée à Portimao. Le même jour, Jeremy Clarkson et ses acolytes James May et Richard Hammond étaient sur ce même circuit portugais pour commencer le tournage de leur nouvelle émission qui sera diffusée en début d’année prochaine sur Amazon Premium.

    Nous savons désormais que l’on retrouvera une LaFerrari, une McLaren P1 et une Porsche 918 Spyder.

    A suivre !

  • Un triste 11 septembre 2001, même chez FIAT

    Un triste 11 septembre 2001, même chez FIAT

    Le 11 septembre 2001 est une date qui a marqué notre histoire. Mais quelques heures avant la désintégration de quatre avions aux Etats-Unis, FIAT avait présenté celle qui devait replacer la marque au sommet européen… Pourtant, ce 11 septembre, la Stilo a participé à la lente perte de position de FIAT.

    Selon le cabinet d’analystes Bernstein Research, la FIAT Stilo est le deuxième plus grand échec de l’industrie automobile européenne… Et encore, elle se place derrière la Smart ForTwo qui, après une première génération aux coûts de développements démesurés par rapport aux chiffres de ventes, a trouvé sa place sur le marché.

    L’échec de la Stilo est bien plus cuisant, tant il portait les espoirs de FIAT. Elle n’a pas survécu à la terrible crise du début de millénaire.

    Destinée à remplacer le couple Bravo / Brava, la Stilo devait être capable de concurrencer l’intouchable Golf sur le marché européen.

    Mais, boudée pour son style peu originale et par de nombreux soucis de fiabilité qui ont forcé le constructeur à organiser des rappels, la Stilo n’a jamais trouvé son public.

    Un peu plus d’un semestre après son arrivée sur le marché, la Stilo voyait sa gamme totalement réorganisée alors qu’à peine 50 % des objectifs de ventes étaient atteints. A force de séries spéciales, dont une Star Academy, FIAT tenait sa place sur le segment des berlines compactes…

    Cinq ans après le lancement, la Stilo n’était plus disponible qu’en une unique version en France. En 2007, le nom Stilo disparaissait. Sa remplaçante reprenait le nom de Bravo… Et aujourd’hui, il n’existe plus d’offre sur ce segment dans la gamme de l’ancien numéro 1 européen.

  • Essai Volkswagen Touran 2.0 TDI : l’incriminé

    Essai Volkswagen Touran 2.0 TDI : l’incriminé

    Arrivée en Corse, direction l’agence de location… Volkswagen Touran 2.0 TDI ! Pas le meilleur des choix pour s’aventurer sur quelques-unes des routes qui font encore référence pour beaucoup de pilotes de rallye. Et pourtant, il y a en des choses à dire sur cette voiture.

    En pleine « Affaire Volkswagen », me voici au volant d’un Touran doté d’un moteur 2.0 TDI. J’ai donc profité du lancement du site proposé par le Groupe Volkswagen pour savoir si mon véhicule était concerné par la « mesure de correction des écarts d’émissions d’oxydes d’azote ». Et oui, ce Touran avait le désormais célèbre moteur Diesel EA 189 EU5.

    volkswagen-ea189

    Il n’est pas question de juger la gravité de la situation. J’en suis bien incapable… Et pourtant j’engrange des dizaines et des dizaines de pages sur le sujet. Mais tant que Volkswagen n’aura pas choisi sa façon de résoudre le problème, tant que nous aurons le même manque de confiance envers les systèmes mis en place par le pouvoir exécutif pour garantir l’exactitude de leurs résultats, il sera difficile de statuer.

    D’ici là, on pourra continuer de lire des articles citant l’affaire du sang contaminé (!!!) pour suivre les développements de cette sale histoire.

    J’ai donc conduit mon Volkswagen Touran comme s’il n’y avait pas d’histoire… Un trajet Corte – Ajaccio mené d’une façon tout à fait inhabituelle avec un monteur à mes côtés. Oui, un monteur (avec un n) en train d’organiser ses séquences dans son chutier au milieu des virages de la N193 et sans être malade.

    De cette situation plutôt inhabituelle, j’en tire une conclusion très habituelle : Volkswagen sait construire d’excellentes voitures. Le moteur TDI 140 chevaux est d’une efficacité redoutable dans l’exercice et la boîte DSG à 6 rapports est encore, encore et encore géniale. Mieux : mon passager n’a pas vomi !

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    Si l’on peut se fier à la moyenne de consommation inscrite sur le tableau de bord, il a été possible d’afficher un 4,3 litres / 100 kilomètres en profitant, quand même, d’un D- supérieur au D+ !

    Je suis bien incapable de dire s’il faut acheter cette Volkswagen Touran (d’ancienne génération)… Mais je sais qu’elle a parfaitement fait le job ce week-end.

  • Jeremy Clarkson donne le nom du Sting !

    Jeremy Clarkson donne le nom du Sting !

    Évidemment, il y a un magnifique piège… Interrogé sur Twitter au sujet du Stig par l’un de ses followers, l’ancien présentateur de Top Gear a joué sur les mots pour affirmer que le « Sting » s’appelait Gordon Sumner !

    Le Stig fut l’une des grandes nouveautés du lancement de la nouvelle formule de Top Gear en 2002. À cette époque, Jeremy Clarkson désirait un pilote professionnel pour participer à l’émission.

    Et alors qu’il ne parvenait pas à trouver un pilote de pointe capable de s’exprimer convenablement devant une caméra, il a décidé d’employer un pilote caché et silencieux.

    À cette époque, le pilote à l’identité cachée était habillé de noir. Le nom Stig vient de l’école de Repton par où sont passés Jeremy Clarkson et le producteur Andy Wilman. Tous les nouveaux arrivants y étaient appelés « Stig ».

    Jusqu’à aujourd’hui, les différentes identités du Stig ont été parmi les secrets les mieux gardés au monde. Selon plusieurs enquêtes de la presse britannique, les personnes qui ont pu connaître le vrai nom du Stig se comptent sur les doigts d’une main. Aucun invité et la très large majorité des équipes de production n’ont pu avoir le moindre indice.

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    Pourtant, le secret du nom du premier Stig, le noir, fut rapidement ébruité. Après la première saison, The Sunday Mirror a publié un article pour présenter Perry McCarthy comme le pilote caché. Un an plus tard, l’ancien pilote de F1 chez Andrea Moda en 1992 (jamais qualifié), cinq fois au départ des 24 Heures du Mans, mais jamais à l’arrivée, affirmait être le Stig dans la réédition de son autobiographie.

    Conséquence directe, le Stig a été éliminé au début de la troisième saison lors du saut en mer d’une Jaguar XJS depuis le HMS Invincible, un porte-avion de la marine britannique… Pour mieux réapparaître sous la forme d’un Stig vêtu de blanc dès le second épisode de la saison 3.

    C’est à cette époque que la recherche de l’identité du Stig a créé un énorme engouement. Les spéculations ont permis à la production de profiter de la notoriété de nombreux pilotes britanniques de premier plan, tels que Damon Hill ou Darren Turner. Et pour jouer avec la curiosité des fans, Clarkson avait invité les téléspectateurs à regarder la première diffusion de la saison 13 pour découvrir l’identité du Stig. Après avoir fait un tour de circuit dans une Ferrari FXX noire, le Stig retirait son casque blanc… C’était Michael Schumacher !

    Si plusieurs pilotes ont pu incarner le Stig durant toutes ces années pour des remplacements, l’un d’eux était le ‘vrai’ Stig. L’affaire a éclaté en août 2010 lors d’un procès entre la BBC et une maison d’édition qui affirmait être sur le point de publier une autobiographie dans laquelle l’auteur disait être le Stig. Ben Collins a reçu l’autorisation légale de publier son livre. Mais jamais, ni la BBC, ni Ben Collins n’ont confirmé son contenu, même s’il ne fait aucun doute que l’ancien pilote de monoplaces et de GT (quatre départs aux 24 Heures du Mans) était bien le premier Stig blanc.

    Et depuis 2010, le secret est à nouveau conservé… Pourtant, avec le départ de Jeremy Clarkson, certains ont cru pouvoir découvrir de nouveaux indices.

    Alors, quand un follower soudanais a tenté sa chance en demandant qui était le « Sting », Jeremy Clarkson ne s’est pas démonté et a lâché l’information : il s’appelle Gordon Sumner. Mais il faut bien avouer que tout le monde le savait déjà !

  • Romain Grosjean sur les traces de Patrick Tambay

    Romain Grosjean sur les traces de Patrick Tambay

    En apprenant la signature de Romain Grosjean chez Haas pour la prochaine saison de F1, Patrick Tambay lâchait un commentaire aussi simple qu’évocateur : « Je suis un peu inquiet sur la structure mise en place par l’équipe de Monsieur Haas. J’espère qu’il y aura un équilibre en termes de compétences techniques des deux côtés de l’Atlantique. »

    Inquiet Patrick Tambay ? Lui qui était passé chez Haas dans les années 1980 après son passage chez Renault (tiens, tiens !) peut en raconter de belles sur son aventure américaine. Un potentiel énorme qui n’a jamais été exploité.

    Gene Haas, qui vient de fonder Haas F1 Team, n’a aucun lien avec Carl Haas du Team Haas USA des années 1980. Pour parodier Charles Denner avec la confusion dans la clarté, Gene Haas, c’est Stewart-Haas, tandis que Carl Haas, c’est Newman-Haas. Vous l’avez ?

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    En 1985, Carl Haas réussit à monter une équipe comme dans un rêve. Il signe un énorme contrat de sponsoring avec un groupe agroalimentaire, il parvient à un accord d’exclusivité avec Ford pour bénéficier du Cosworth turbo et il embauche des pointures : Teddy Mayer (Directeur de McLaren lors des titres d’Emerson Fittipaldi et James Hunt), Neil Oatley et Ross Brawn pour la technique et Adrian Newey pour le design. Oui, des pointures !

    Reste à choisir un pilote… Pour entamer la saison 1985 avec une seule monoplace, personne n’est vraiment disponible. Alors Carl Haas fait sortir le Champion du Monde Alan Jones de sa retraite.

    Sur le papier, c’est toujours un rêve. Sauf que tout le monde est en retard. Cosworth ne parvient pas à développer un 4 cylindres en ligne et demande une année supplémentaire pour concevoir un V6. Le châssis FORCE n’est pas non plus prêt. Et quand il parvient enfin à rouler (sous le nom de Lola car Haas était importateur Lola aux Etats-Unis), avec un moteur Hart, nous sommes en septembre : Alan Jones se qualifie en 25e position et abandonne au bout de six tours. Entre abandons et forfaits, Jones ne verra jamais l’arrivée d’un Grand Prix avant la fin de la saison.

    En 1986, avec un budget conséquent, Carl Haas décide d’engager une seconde monoplace pour Patrick Tambay. Mais Ford est encore en retard. La saison débute avec l’ancienne voiture avant qu’Alan Jones ne récupère – enfin – un moteur Ford pour Imola. Et la deuxième Lola THL2 arrive pour Tambay à Monaco.

    De sa nouvelle voiture, le Français en fera un plan pour le best of de l’histoire de la F1 !

    Et là, de semaine en semaine, l’équipe progresse. Les monoplaces voient enfin le drapeau à damier et les premiers points sont marqués en Autriche. A Monza, la voiture réputée en manque de puissance termine sixième avec Alan Jones.

    Brawn et Neway trouvent leurs marques et les voitures FORCE oublient les fonds de grille pour devenir des candidates pour les points. Et tout tombe en quelques jours. Le sponsor principal change d’investisseur. Le contrat est résilié. Ford quitte le projet pour rejoindre Benetton. A la veille du dernier GP de 1986, Haas comprend que son aventure en F1 se termine.

    Il gagnera tout en ChampCar (avec Sébastien Bourdais notamment). Teddy Mayer sera le bras droit de Roger Penske pour décrocher des titres en IndyCar. Neil Oatley concevra la McLaren MP4/4 qui a gagné 15 des 16 courses de la saison 1988, Ross Brawn fera gagner Benetton et Ferrari et Adrian Newey dessinera les Williams, McLaren et Red Bull championnes du monde. Même Ford finira pas faire des podiums avec son V6 !

    Pour les pilotes, le châssis était une merveille. Le moteur manquait néanmoins cruellement de puissance, à une époque bénie pour les chevaux… Mais, pour beaucoup, c’est le manque d’attention aux détails qui a coûté le plus cher à l’équipe américaine. Et, en utilisant deux usines séparées par un océan, à Charlotte aux Etats-Unis et Banbury au Royaume-Uni, le nouveau Haas F1 Team, devra – encore plus que les autres – faire attention aux détails. Même avec le surnom de Scuderia Ferrari bis.

  • Tout sur le retour de Renault en F1 !

    Tout sur le retour de Renault en F1 !

    Hier, le Groupe Renault a rendu public son intention de potentiellement acquérir une participation majoritaire dans le capital de Lotus F1 Team. En d’autres termes : on calme les créanciers a annonçant notre retour, mais sans signer un engagement ferme et définitif pour nous assurer que rien n’est caché sous le tapis !

    Renault lance ainsi sa troisième croisade en tant qu’écurie en F1… Dans les années 1970, l’engagement en F1 avait marqué l’histoire. La bande de Gérard Larrousse s’était attaquée à un double challenge : prouver qu’un grand constructeur généraliste pouvait monter une écurie capable de rivaliser avec les usines britanniques (et l’Italienne) et démontrer qu’un petit moteur 1,5 litre turbo pouvait battre un gros 3,5 litres atmosphérique.

    Avec le recul, j’estime de cette aventure a changé l’image de Renault. Si la marque est présenté comme un grand motoriste en 2015 (et pas qu’en F1 !), c’est un héritage des performances de l’époque. Et pourtant, cette expérience a laissé une profonde blessure en interne. Le savoir-faire avait été démontré, la technologie avait été imposée, mais le titre mondial n’a jamais été conquis pour justifier les énormes budgets injectés dans le projet. Fin 1985, après avoir moyennement goûté aux exploits des turbos Ferrari et BMW, Renault lâchait la F1.

    Ou plutôt la compétition, pas la F1 ! Car en 1989, Renault revenait avec le seul et unique objectif de conquérir des titres en tant que motoriste. 63 victoires avec Williams, 12 victoires avec Benetton, 9 titres mondiaux des constructeurs entre 1992 et 1997… A l’époque, Christian Contzen – alors directeur général de Renault Sport – avait résumé la situation : « Nous voici arrivés au bout du chemin. A force de victoires et de domination, nous nous retrouvons dans une situation inconfortable : condamnés à vaincre. Ce n’est plus la victoire qui créé l’événement mais la défaite ! » Il était temps de lâcher la F1, encore.

    Comment expliquer le retour de Renault en F1 ?

    Le Groupe Renault n’a pas annoncé son retour en F1 pour 2016… Le communiqué de ce matin n’est qu’une annonce de ce que tout le monde savait déjà : Renault travaille au rachat de Lotus F1 Team. Mais pourquoi Renault cherche à « revenir » en F1 ? Pour les mêmes raisons qu’en mars 2000 !

    En attendant les réactions des spécialistes, replongeons-nous quinze ans en arrière, lorsque Patrick Faure a serré la main des familles italiennes pour acquérir l’écurie Benetton.

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    En mars 2000, Renault vient d’entrer au capital de Nissan. La direction est entièrement tournée vers le Japon. Mais l’initiative de revenir était déjà lancée et Patrick Faure était au travail : « Il n’existe aucune autre discipline sportive capable d’offrir autant de retombées. Aucune autre discipline aussi exigeante sur le plan de la technologie, de la motivation, de l’implication d’une entreprise. Pour vaincre en F1, il faut savoir anticiper, réagir vite, dépasser ses propres limites et posséder le savoir-faire, le goût du risque, du défi et de l’innovation. Depuis quelques années, on constate que la F1 n’est plus du tout une affaire d’écuries, d’équipes sportives mais de constructeurs de niveau mondial. (…). L’élargissement de l’impact de la F1 dans le monde nous a également convaincus. Désormais, nous ne pouvons plus nous baser sur les seuls marchés français et européens. Nous devons voir plus loin. Or, la F1 nous ouvre ces nouveaux marchés. Sud-est asiatique, les USA, la Chine bientôt, l’Amérique du Sud, un jour l’Afrique et le Moyen-Orient. »

    Très actuel non ? Et pour les mêmes raisons qu’en 2000, Renault désire gagner en son nom et plus seulement à travers un partenaire fièrement propulsé par Viry-Chatillon.

    Comme en 2015, Renault avait sondé le paddock avant de signer un chèque. Prost, Williams… Ce fut finalement Benetton. Rocco Benetton avait affirmé qu’il n’était pas vendeur, puis qu’il accepterait de céder une partie du capital… Et même quand Renault a proposé à l’Italien de conserver 20 ou 30 % du capital, il a préféré se retirer totalement. Luciano Benetton avait alors eu ces jolis mots : « Renault fera ce qui lui plaira de son équipe et nous de son argent ! »

    En prenant le cours euro/dollar de l’époque, le chèque est évalué à 115 millions d’euros… Joli coup de Benetton qui avait acheté Toleman cent fois moins cher. Et de quoi doubler le bénéfice annuel du groupe !

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    Voilà comment Renault s’est installé à Enstone, il y a quinze ans. Avec le sourire en insistant sur les conditions de travail : pas de 35 heures, des taxes sur le travail moins élevées et une sous-traitance spécialisée moins chère.

    Nouvelle peinture, nouvelles ambitions. Il fallait alors battre BMW Williams, BAR Honda, Ferrari, McLaren Mercedes et Toyota en donnant les quasi-pleins pouvoirs à Flavio Briatore pour trouver une façon de doubler sa réussite insolente avec le trio Schumacher / Brawn / Byrne.

    On connaît aujourd’hui le résultat de la seconde ère de l’écurie Renault en F1. En 2005 et 2006, Fernando Alonso devenait le plus jeune Champion du Monde et le plus jeune double Champion du Monde et offrait, avec Giancarlo Fisichella, deux titres des constructeurs à Renault !

    On peut alors se demander qui sera le Fernando Alonso de la nouvelle écurie Renault… En sachant que lors de l’annonce du rachat de Benetton par Nissan, Alonso venait d’être titré en Euro Open by Nissan, qu’il venait de participer à sa première séance d’essais F1 avec Minardi, qu’il allait disputer une saison en F3000 (futur 4e) et débuter en F1 un an plus tard, quelques jeunes pilotes ont de quoi rêver !

  • Pour 100 000, t’as plus rien !

    Pour 100 000, t’as plus rien !

    Il y a bien des années – je crois même que ça doit remontrer à la fac – j’avais eu l’idée d’écrire un roman, un vrai ! C’était l’histoire d’un individu très lambda qui joue de temps en temps au loto. Et un jour (ça permettait de lancer l’action), il gagne.

    Notre joueur n’était pas un grand fan de loto, pas du genre à regarder les boules tourner devant sa télé. Mais à force d’entendre parler de gains mirobolants, il s’obligeait à tenter sa chance le plus régulièrement possible.

    Loin d’être accroc, il laissait le plus souvent trainer ses tickets en espérant les retrouver avant l’échéance fatidique des soixante jours. Au milieu d’un déjeuner, seul face à son écran dans un long open-space (les longs sont les pires), il s’ennuie à regarder des commentaires inutiles sur Facebook. Et le souvenir d’avoir un ticket de loto dans son portefeuille lui offre un espoir.

    Cet espoir qu’il aime, qu’il désire par dessus tout… L’espoir de pouvoir potentiellement tout envoyer bouler. Direction le site fdjeux.com. Une minute à pester contre la fantastique ergonomie et voici que les numéros défilent. Le premier ok, le deuxième ok, le troisième ok… Sourire. Le quatrième ok, le cinquième ok… Reprendre son souffle. Le numéro chance ok !

    Là, ça part en drame. Dans son open-space, il pense que tout le monde l’a vu. Il se cache, cache son état de choc. Il pensait devenir le plus heureux des hommes, il se sent traqué.

    Les chapitres suivants montrent que sa nouvelle fortune lui permet de péter les plombs, de s’acheter tout ce qu’il veut. Mais il se rend compte qu’il peut acheter, sans réussir à vivre, qu’il devient un client avant d’être un homme. Vive le thème de « L’argent ne fait pas le bonheur » pour faire plaisir à un public en manque de réussite. Rassurez-vous, happy end, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. En fait, j’aurais dû bosser avec Marc Levy !

    Pour ceux qui auront gagné au Loto, à l’EuroMillion ou qui auront joué au loto en ligne sur theLotter, il faut quand même que je partage un chapitre sur l’achat des voitures. Car j’aurais évidemment abordé le sujet. D’abord, il veut une Ferrari (rouge, aussi) neuve. Impossible avec les délais demandés. Il commence avec un V8 d’occasion. Histoire d’être un gagnant du loto qui a sa Ferrari.

    Mais le même problème revient à chaque fois qu’il veut s’acheter l’une des voitures les plus chères du monde. Lamborghini Veneno à 3,3 millions d’euros (hors taxe !), toutes vendues, Bugatti Veyron, la dernière a été achetée, Pagani Huayra, indisponible, Aston-Martin One-77, terminée, Koenigsegg Agera R, trop de délais… Quel ennui, lorsque l’on croule sous les millions, il faut quand même acheter une supercar d’occas… En attendant d’entrer dans le cercle de ceux qui pourront précommander la nouvelle voiture la plus chère du monde.

  • Quand le Canard parle automobile !

    Quand le Canard parle automobile !

    Il est vraiment rare que Le Canard Enchainé s’intéresse à l’automobile. L’hebdomadaire satirique est davantage à l’affut de scandales politiques. Alors quand on parle économie et voiture, il faut s’attendre à des échos…

    Dans son édition du 30 septembre (demain), Le Canard Enchainé publie une partie du courriel adressé par une régie publicitaire aux dirigeants de quotidiens régionaux. Il y est question d’une demande de ne pas publier d’ « article relatif à la crise Volkswagen » pour maintenir les investissements prévus… Il est précisé que cela se chiffre à 315 000 euros pour Volkswagen et 1 465 000 euros pour Audi.

    Ça va forcément faire du bruit… Et en ajouter sur la fameuse liberté et intégrité de la presse. Le Canard affirme que « plusieurs éditeurs de province ont déjà envoyé bouler » les demandeurs.

    Mise à jour importante : l’agence visée par l’article a communiqué suite à l’accusation du Canard enchainé.

    Et c’est toujours bien de se convaincre que les journalistes font leur travail convenablement. On en a besoin (du Canard et des autres) pour maintenir un certain équilibre dans l’information. Et c’est encore plus vrai avec l’avènement des nouveaux médias, car on ne peut pas demander à des blogueurs (qui n’ont aucune envie de se prendre pour de vrais journalistes, eux) de faire autre chose que ce qu’ils désirent, simplement.