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  • Pour rouler en Porsche… Citation.

    Pour rouler en Porsche… Citation.

     Pour rouler en Porsche, avant la course il faut être businessman. Pendant la course il faut être SuperMan. Après la course, il faut être Gentleman.

    Yannick Bodson, pilote de rallyes belge. Humble.

    PS :  oui, ce n’est pas Yannick Bodson en photo, mais je l’ai trouvé jolie.

  • L’autre SEAT Ibiza

    L’autre SEAT Ibiza

    Six ans après l’arrivée de la SEAT Ibiza sur le marché, Giorgetto Giugiaro donne vie à un concept baptisé SEAT Proto C. En 1990, cette création pose les traits des futures générations d’Ibiza.

    L’étroite collaboration entre SEAT et Giorgio Giugiaro a largement perduré après la commercialisation de l’Ibiza. À la fin des années 1980, Italdesign travaille sur les nouvelles silhouettes espagnoles avec les Proto T, TL (vers la Toledo) et C (vers l’Ibiza).

    Avec le Proto C, Giugiaro révolutionne l’idée de l’Ibiza. Les angles droits sont abandonnés pour de nouvelles courbes. Le concept est dévoilé au Salon de Paris 1990 autour d’une plateforme empruntée au groupe Volkswagen.

    Loin d’être mûr pour une commercialisation, le Proto C mesure 3,91 mètres de longueur et 1,67 mètre de largeur pour une hauteur de seulement 1,12 mètre. Hormis un toit particulièrement bas, les dimensions se révèlent être très proches de la seconde génération de SEAT Ibiza avec un mélange de gabarit de berline à hayon et de monospace.

    Signature d’Italdesign, le toit est translucide, avec des vitrages affleurant.

    On retrouve également les petites vitres descendantes, selon un principe que la Subaru Alcyone / SVX (elle aussi signée ItalDesign) s’apprête justement à mettre en production… Un principe qui permet d’alléger le mécanisme des vitrages, mais aussi d’optimiser le Cx. La SEAT Proto C annonce d’ailleurs une valeur de 0,25.

    À l’avant, l’ensemble bouclier / calandre est remplacé par un soft-nose. Un principe de conception que l’on retrouvera de façon fréquente quelques années plus tard. C’est en fait la partie arrière qui aura le plus d’écho, puisque l’on y retrouve en grande partie les lignes qui seront celles de la deuxième version de la Seat Ibiza en 1993.

  • Trente-trois ans de SEAT Ibiza

    Trente-trois ans de SEAT Ibiza

    Au début des années 1980, l’avenir de SEAT est loin d’être assuré. Le gouvernement espagnol et FIAT peinent à trouver une solution pour faire perdurer le constructeur catalan.

    Même si l’économie espagnole allait pouvoir profiter de son intégration progressive dans la Communauté Economique Européenne, FIAT n’était plus en position d’investir dans SEAT. Le groupe italien se désengageait en 1982 après trente années de collaboration, laissant d’autres constructeurs s’intéresser à la marque espagnole.

    L’Etat entame alors des discussions avec des groupes japonais, mais c’est Volkswagen qui signe – en premier – un accord industriel. À cette époque, SEAT reste une marque indépendante et son premier modèle post ère-FIAT est l’Ibiza.

    Deux ans plus tard, le Groupe Volkswagen s’empare de la majorité des parts de SEAT et, en 1990, SEAT devient la première marque étrangère à être totalement contrôlée par Volkswagen.

    SEAT-Ibiza-usine

    Cette toute première Ibiza est un concentré d’ingénierie européenne. Dans ses publicités, SEAT affirme « un style italien et des moteurs allemands ». Le dessin est l’œuvre d’Italdesign sous la direction de Giorgetto Giugiaro. La base technique est héritée de la SEAT Ronda, elle-même basée sur l’ancienne FIAT Ritmo. Les moteurs et les boîtes de vitesses sont issus d’une collaboration avec Porsche, sous licence « System Porsche » et l’industrialisation est préparée par Karmann.

    Le saviez-vous ?

    Au-delà de la collaboration technique entre SEAT et Porsche, l’Ibiza pouvait afficher « System Porsche » sur ses moteurs contre un droit de 7 marks par véhicule.

    À l’origine de la première génération de Volkswagen Golf, Giorgetto Giugiaro avait proposé un dessin pour sa remplaçante. Refusé par Volkswagen qui lui a préféré un projet interne, le coup de crayon a rebondi chez SEAT.

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    L’Ibiza ne se présente pas comme les traditionnelles citadines. Ses proportions la placent entre les reines des villes et les berlines compactes. En une décennie, SEAT en produit 1 308 461 exemplaires, de la version de base de 44 chevaux à une Sport Line de 110 chevaux sortie quelques mois avant les Jeux Olympiques de Barcelone.

    La seconde SEAT Ibiza est dévoilée au Salon de Barcelone 1993. SEAT est en pleine croissance. La marque inaugure sa nouvelle usine de Martorell et l’Ibiza est un porte-drapeau. Les lignes évoluent avec la disparition des angles trop prononcés. Sous le capot, Volkswagen place ses TDI 90, puis 110 chevaux, tandis que la 1.8i GTI 16V atteint 130 chevaux. L’Ibiza se cherche une image plus sportive et s’engage en Championnat du Monde des Rallyes, d’abord avec une kit-car atmosphérique basée sur l’Ibiza avant de tenter l’aventure WRC avec la Cordoba.

    Au fil des années, SEAT continue d’affirmer ses prétentions sportives avec la première Cupra de 150 chevaux, puis 156 chevaux avec un ESP (une première dans le segment), jusqu’à l’arrivée de la Cupra R développée par SEAT Sport de 180 chevaux, limitée à 200 exemplaires.

    SEAT-Ibiza-2

    Les chiffres sont encore meilleurs que pour la précédente génération. En dix ans, 1 522 607 voitures sont livrées.

    Walter de Silva est en charge de la troisième Ibiza qui arrive en 2002. La progression continue, tant en termes de puissance, qu’en termes de réussite commerciale. Le plus gros des TDI affiche désormais 160 chevaux et des versions sportives FR de 150 chevaux et Cupra de 180 chevaux continuent d’ancrer l’Ibiza dans un environnement proche de la compétition. En sept ans, 1 221 200 exemplaires sont vendus.

    seat-ibiza-3

    En 2008, SEAT commence à ajuster son offre. Pour répondre aux nouveaux besoins des clients, l’Ibiza ne cherche plus seulement à viser l’amateur de chevaux. Les lignes plus géométriques sont signées Luc Donckerwolke et de nouvelles technologies apparaissent. En plus des TDI, l’Ibiza est désormais équipée d’une boîte automatique DSG et une version Ecomotive passe l’homologation de consommation à 3,7 litres / 100 km en cycle mixte.

    Un break ST fait son apparition en 2010, tandis que les Cupra continuent d’ajouter une touche de sportivité à la gamme avec la SC de 180 chevaux équipée de phares à LED.

    Cette version disparaîtra des concessions dans quelques mois pour laisser la place à une cinquième SEAT Ibiza… Jusqu’à maintenant, 5,4 millions d’Ibiza ont été produites, dont 80 % ont été exportés.

  • Alpine : où en sommes-nous ?

    Alpine : où en sommes-nous ?

    L’annonce se fait attendre. Voilà des semaines, des mois, je dirais même des années que nous parlons du retour d’Alpine. Alors, à quand ? Et où en est la marque bleue ? Petit tour des dernières news dieppoises.

    Annoncée un temps en ouverture du Rallye Monte-Carlo, la nouvelle Alpine était bien absente du tracé de la classique alpine. Il faut dire que vu les conditions climatiques, sortir la belle aurait été un peu osé. Cela dit, l’Alpine sera révélée au salon de Genève. En atteste le plan du salon, où l’on découvre de la Dieppoise sera révélée sur le stand 4130 du Hall 4.

    Alpine salon de geneve 2017

    Le nom de la future Alpine devrait être la AS110, car c’est bien ce nom qui fut déposé à l’INPI. Mais rien de sûr non plus, il faudra attendre la révélation officielle, ou un communiqué pour être fixé.

    Alpine-AS110-Marque-INPI

    Autre salon, Alpine sera présente à Rétromobile, avec un corner dédié à la marque. Outre 11 Renault classiques, pas moins de 6 modèles Alpine y seront présents au salon parisien de la voiture ancienne, dont A106, A108, A110, A310, GTA et A610. On attend aussi l’Alpine Vision, qu’on annonce comme fidèle à 90% au futur de modèle de série. Une grande première pour la marque et on ne peut que féliciter cette présence !

    Un peu de technique. Deux belles annonces ont été faites ces derniers temps. De l’aluminium tout d’abord. C’est dans cet matière que sera conçue la caisse de la belle. Un châssis 100% dédié à la marque et qui n’aura pas été issu des autres modèles du groupe Renault-Nissan. Belle victoire à l’heure des réductions de coûts et des utilisations multiples des plateformes. Autre belle innovation, Alpine met en avant l’aérodynamique, avec l’utilisation d’un fond plat.

    Alpine structure aluminium

    Vente par appli. Comme j’ai déjà pu en parler ici, la digitalisation de l’automobile est en marche. Alpine n’est en retard à ce sujet et c’est bien via une application dédiée que les 1955 premières Alpine ont été toutes vendues. Là, l’acheteur s’inscrivait et bloquait 2000€ pour son futur achat. Une seule Alpine a d’ailleurs été réservée par un Dieppois. Seuls quelques kilomètres devraient donc séparer le nouveau lieu de résidence de la belle de son lieu de naissance, avenue de la Bréauté.

    Le premier flag ship de la marque a vu le jour du côté de Boulogne-Billancourt, à moins de 100 mètres du siège du groupe Renault. Par ailleurs, une vingtaine de points de vente Alpine devrait être ouverts à travers la France, via des groupes privés habitués au groupe Renault et/ou au prestige. Une poignée de points de vente devrait être géré par le groupe, sans doute via Renault Retail Group. Les livraisons et ventes devraient débuter dès septembre 2017.

    Compétition. Alpine sera présente l’an prochain en FIA WEC LMP2. Le pilote Nicolas Lapierre a déjà été confirmé. L’équipe Signatech Alpine engagera une ORECA 07 propulsé par le nouveau V8 Gibson, délaissant ainsi le moteur Nissan.

    De nombreux essais. A travers l’Europe, de l’Espagne à la Laponie, on a vu rouler les prototypes Alpine un peu partout.Histoire de faire monter encore la mayonnaise, on l’a même vu en France, du côté de Lyon, semaine dernière… Ici la Laponie :

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    Voilà en quelques points le gros de l’actualité Alpine. Il nous tarde maintenant de voir, de toucher, d’essayer la future Alpine. Je dois avouer que je ne tiens plus en place…

  • Dirt4 débarque le 9 juin

    Dirt4 débarque le 9 juin

    La longue série des Colin McRae Rally / Dirt va voir un nouvel épisode arriver. Après Colin McRae Rally, Colin McRae Rally 2.0, Colin McRae Rally 3, Colin McRae Rally 04, Colin McRae Rally 2005 puis les Dirt, Dirt 2, Dirt 3, Dirt: Showdown et Dirt Rally, c’est au tour de Dirt4 de voir le jour.

    L’annonce a été faite jeudi 26 pour une sortie est prévue le 9 juin 2017 sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Sur ce nouvel opus, on retrouvera l’habituel mode carrière (auquel je ne joue jamais), du rallye, avec 5 pays disponibles : Australie, Espagne, Michigan, Suède et Pays de Galles ainsi qu’une cinquantaine de voitures de rallyes, dont Ford Fiesta R5, Mitsubishi Lancer Evolution VI, Subaru WRX STI NR4 ou encore Audi Sport quattro S1 E2. Cinq rallyes, on avouera que ça fait light… Exit l’Allemagne, le Monte-Carlo, qui étaient des petits bijoux de réalisme du précédent Dirt.

    Belle évolution tout de même avec Your Stage. Dans ce mode, le joueur paramètre quelques réglages, choisit ses options et le jeu lui créé une spéciale sur mesure. Il faudra attendre de voir cela en direct tout de même, car je reste un peu sur la défensive. J’aurais aimé qu’on puisse créer nous même une spéciale. On aurait pu créer le tracé de notre trajet maison > boulot, histoire de pouvoir au moins une fois passer la 6 entre le bus et la camionnette UPS en double file.

    Outre le rallye, Dirt4 possède la licence officielle du FIA RX. De nombreux tracés et voitures de rallycross seront donc présents dans ce nouvel épisode de la série mythique des Colin McRae Rally / Dirt. Espérons tout de même que ce circus ne prenne pas trop de place sur le rallye, le vrai.

    On en reparle.

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  • Après son retrait, Audi dévoile son R18 intime

    Après son retrait, Audi dévoile son R18 intime

    Fin octobre dernier, à la suite de l’annonce de son retrait pour 2017, Audi crée un cataclysme dans le petit monde de l’endurance. Alors comme un cadeau avant de partir, Audi Sport nous offre les clichés intimes de son R18. Du détail, de la technique, de l’aéro, de la mécanique : 26 clichés choisis de la belle d’Ingolstadt. Des clichés que nous n’aurions jamais eus si Audi était restée en endurance. J’aurais préféré ne pas avoir ces clichés.

  • Airbnb sur quatre roues

    Airbnb sur quatre roues

    Il m’arrive très régulièrement d’avoir des idées folles… Sur la méthode d’Airbnb, quelques sites internet ont commencé à proposer des systèmes de location de véhicules personnels. J’ai en profité en tant que client… Et j’ai eu la magnifique ambition d’acheter une voiture (quasiment) spécialement pour la mettre en location.

    Je ne sais plus expliquer si c’est l’envie d’avoir un modèle en particulier qui a mené à penser qu’il était possible d’autofinancer sa voiture en la louant à d’autres particuliers ou si c’était l’inverse, mais je raconte.

    A cette époque, je visais deux modèles assez particuliers, dont la production était déjà achevée, mais que je savais encore disponible neufs en France.

    La première voiture a rapidement été une impasse : Alfa Romeo 8C. Il y a quelques années, impossible de sortir les 160 000 euros pour acquérir un tel modèle… Trop risqué !

    L’autre option était une Mazda RX-8. Il en restait quelques-unes dans les concessions françaises. À moins de 40 000 euros, la folie était beaucoup plus abordable. Je peux l’avouer, je n’ai jamais franchi le pas. Il y a déjà quatre voitures à la maison et la capacité de stockage est déjà dépassée. Mais il existait une opportunité de monter un financement avec ce système de location entre particuliers.

    Certains le font pour louer une Triumph, une Porsche ou une Ferrari pour un week-end romantique… Pourquoi pas un moteur rotatif pour une petite journée circuit ?

    Alors, fallait-il craquer ?

  • Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Du 16 derniers 22 janvier 2017, Monaco ainsi que toutes les Alpes, de Gap à Sisteron seront le théâtre du Monte-Carlo, manche d’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes FIA WRC. Là, les ténors du WRC ouvriront une nouvelle page de la réglementation WRC 2017, avec des voitures plus grosses, plus larges, plus puissantes.

    A l’échelon en dessous, en WRC2, Skoda confirme à nouveau son engagement, avec une Fabia de la catégorie R5. Se calant sur le calendrier du WRC classique, la WRC2, avec la R5, permet d’engager des autos performantes mais moins chères que les reines WRC, chose qu’a choisi de faire Skoda, avec un programme officiel.

    2017, Skoda s’engage au Monte-Carl’ avec trois Fabia R5 et une livrée atypique, reprenant celle de la 130RS, qui remportait il y a 40 ans tout juste sa catégorie. Au volant de ces Fabia, nous retrouverons le Norvégien Mikkelsen Andreas (& Jæger Anders), tout droit venu de Volkswagen, le héros tchèque Kopecký Jan (& Dresler Pavel) et l’espoir suédois Tidemand Pontus (& Andersson Jonas).

    Un joli clin d’oeil à l’histoire, pour une fois qu’un service marketing se montre compétent avec un programme sportif… D’ailleurs, toujours en lien avec la Principauté, on se rappelle aussi que la marque tchèque propose une Fabia série limitée Monte-Carlo. La Principauté parait être une constante du côté de Mlada Boleslav… :-)

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

    EDIT, 23 janvier 2017 : un Rallye Monte-Carlo qui s’est soldé par une victoire WRC2 pour Škoda et l’équipage Mikkelsen Andreas / Jæger Anders. Gratuluji!

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  • Citroën au Rallye Monte-Carlo : la quête de l’héritage

    Citroën au Rallye Monte-Carlo : la quête de l’héritage

    Le week-end prochain, le WRC ouvrira une nouvelle page de son histoire. En effet, la catégorie reine World Rally Car verra arriver une nouvelle génération de voitures, plus imposantes, plus puissantes, plus rapides aussi.

    Après avoir quitté le WRC pour se consacrer au WTCC, c’est le retour cette année de Citroën au haut niveau du rallye mondial. Un retour préparé nous en sommes sûrs de main de maître, tant Citroën n’a jamais réellement quitté le rallye et tant les hommes et femmes de Story savent créer, développer, une voiture de course.

    A Monaco, la marque aux chevrons alignera deux C3 WRC, confiées au Britannique Kris Meeke et au Français Stéphane Lefebvre. Le duo sera complété du troisième pilote des quatre pilotes Citroën, en la personne de Craig Breen, qui disposera d’une DS3 WRC ancienne génération.

    Pour ce retour, Citroën sera très certainement l’équipe la plus observée, son retour étant historique. Car à Monte-Carlo, Citroën connait les lieux, y étant la deuxième marque la plus titrée de l’histoire, avec 9 victoires, derrière Lancia qui en revendique 13. Sept des neufs ont d’ailleurs été remportées par l’infatigable duo Sébastien Loeb / Daniel Elena, faisant du duo l’équipage le plus titré à Monaco. Force à eux !

    De la force, c’est ce qu’il va falloir à Kris Meeke, Paul Nagle, Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau sur les routes alpines. Car il se peut que l’héritage soit lourd à porter. Suivre Loeb/Elena et leurs sept victoires, honorer les neuf victoires Citroën, faire les premiers kilomètres en course de la C3 WRC et peut en ouvrir le palmarès, voilà un sacré programme, sans oublier les quatre jours de course du rallye le plus difficile au monde. Les épaules ont intérêt à être larges, d’autant qu’avec la liste des adversaires, personne ne sera là pour enfiler les perles. M-Sport a recruté Ogier, Latvala se retrouve chez Toyota et Hyundai aligne son trio Neuville/Paddon/Sordo, annonçant là une équipe des plus hétéroclites, entre jeunesse, fougue et sagesse. Dans tous les cas, c’est sûrement Kris Meeke qui résume le mieux ce que pourrait être le millésime 2017 du Monte-Carlo, 85ème du nom :

    « On dit, à raison, que tout peut arriver au Monte-Carlo. »

    Alors, si tout peut arriver, pourquoi pas la victoire ? Cela me plairait tellement.

    Citroën au Rallye Monte-Carlo 2017 c’est en chiffres : 

    • 12 Citroën (& DS) engagées, entre les deux C3 WRC et la DS3 WRC officielles et dix C2 R2, DS3 R3, DS3 R5 privées
    • 17 spéciales totalisant 382,65 km chronométrés
    • 76 engagés dont 10 WRC génération 2017
    • 41 pneus maximum par équipage, à choisir parmi 72 enveloppes réparties en 4 types de gomme
    • 22 corps de métiers représentés au sein de l’équipe Citroën Racing : ingénieurs, mécaniciens spécialisés, motoristes, ouvreurs, météorologistes, attachés de presse, cuisiniers, chauffeurs…
    • Citroën au Monte-Carlo, c’est 9 victoires acquises entre 1959 et 2013, sur ID 19, DS 21, Xsara WRC, C4 WRC et DS3 WRC. Cela fait de la marque aux chevrons la deuxième marque le plus titrée en terres monégasques,

    Au fait ! Vous saviez qu’en 1934, Citroën engageait un bus au Rallye Monte-Carlo ? Et qu’en 1959, Coltelloni remportait le Rallye Monte-Carlo avec la Citroën DS de sa femme ? Bonne lecture et bon Monte-Carl’ !

    2013, le dernier podium en date de Citroën au Rallye Monte-Carlo, avec Loeb & Elena.
    2013, le dernier podium en date de Citroën au Rallye Monte-Carlo, avec Loeb & Elena.

     

  • WRC6 : le casque et le canapé

    WRC6 : le casque et le canapé

    Le Championnat du Monde des Rallyes va très bientôt redémarrer. C’est l’occasion de se remettre au volant grâce à WRC6 et une PS4.

    Premier rendez-vous dans un baquet avec le test de conduite. Le système profite d’une super-spéciale pour évaluer le niveau du postulant. L’objectif est donc d’aller aussi vite que possible sans subir (trop) de dommages.

    Dans un parc australien, me voici donc aux commandes de la Ford Fiesta RS WRC de Mads Ostberg. L’exercice est des plus délicats sur un tracé excessivement étroit, bordé de murs en béton.

    Là, il n’est pas encore question de trouver ses sensations avec la voiture (ou avec le jeu). Impossible de bien sentir les freinages ou de doser la glisse. Il faut juste passer ce test et voir.

    Je me laisse deux chances. La première me permet d’atteindre un score de 66 avec un style de conduite « Pro » et une difficulté « Intermédiaire ». Comme je m’offre un second passage, j’améliore de 8 secondes en 1’16’’67 et le système m’indique un style de conduite « Pro » et une difficulté « Difficile ».

    Il existe quatre styles de conduite : amateur, semi-pro, pro et simulation et quatre niveaux de difficultés : facile, intermédiaire, difficile et expert. Selon les options choisies, ils influencent les aides à la conduite, les aides à la performance, les performances des adversaires, les dommages et les risques de crevaison.

    J’entame donc une carrière en Pro / Difficile. Trois contrats me sont proposés pour entamer mes deux premières saisons en JWRC, dont deux équipes françaises : Sébastien Loeb Racing et Trajectoire Racing. La stratégie d’équipe du SLR étant la sécurité (contre équilibre à Trajectoire Racing), je pars chez Sébastien Loeb Racing pour débuter avec la DS 3 R3.

    Le premier rendez-vous de la saison est donné au Portugal. L’objectif qui m’est fixé est de terminer parmi les quatre premiers du rallye sur onze partants. La première étape est composée d’une super-spéciale, puis de deux « vrais » chronos.

    Première blague : j’appuie que R2 de la manette pour accélérer en étant sur la ligne de départ… Mais la voiture part et l’écran affiche une pénalité de dix secondes pour départ anticipé. Malgré un tout-droit, j’arrive à battre Terry Folb dans ce premier duel, mais je me retrouve bon dernier du classement général avec quinze secondes de retard et à 13’’5 de la quatrième place occupée par Vincent Dubert. Les galères commencent !

    ES2 : Fafe. Et là, ça recommence. Mon doigt appuie sur la gâchette et encore un faux-départ. Mauvaise habitude et 10 secondes. La spéciale est assez courte et la fameux saut (assez large je trouve) se situe juste avant l’arrivée. Résultat : encore le dernier temps à 21’’1. J’aurais, de toute façon, été dernier même sans le faux-départ.

    Point positif, la voiture est en très bon état pour affronter la troisième et dernière spéciale de l’étape. J’essaie de me remettre en confiance pour un chrono qui fait plus de kilomètres que les deux premières réunies… Mais cette ES3 (Ponte de Lima) est disputée de nuit. Et bing, meilleur temps !

    Me voilà donc remonté au dixième rang à 33’’ du leader Frédéric Hauswald. Sans mes deux faux-départs, je serais sixième… Il reste donc trois spéciales pour, c’est l’objectif, décrocher la quatrième position. Il faut donc enfiler les scratches jusqu’au bout.

    Avant de repartir à l’abordage, il faut réparer les dommages de la journée à l’assistance. Tout ne peut pas être remis à neuf, mais le moteur, la boîte et les trains sont visés.

    Deux spéciales composent la deuxième étape. Cette fois, je roule au petit matin. Le pilotage de la DS 3 R3 commence à venir. Même si j’ai le sentiment que ça manque terriblement de puissance quand on n’est pas dans la zone rouge, j’arrive enfin à jouer avec la voiture et à la placer comme je voudrais. Dans l’ES4, je colle 14’’6 au deuxième et je récupère la cinquième place du classement général. Sans les pénalités, je serais déjà en tête ! La voiture est encore en bon état, direction l’ES5.

    Il y aura toujours à redire sur les notes d’un jeu de rallye. Là, je réclame des distances avant les épingles. Sans info, on tente de voir au loin pour inventer un point de freinage. Et ça se termine parfois par des tout-droits. C’est le cas dans cette ES5 et je ne fais que le deuxième temps. Je reste donc 5e à 8 secondes de la quatrième place de Vincent Dubert… Et il ne reste que la Power Stage !

    Surprise : cette dernière spéciale est disputée dans un épais, très épais, brouillard. Je découvre qu’en prenant des cordes un peu trop tendues, on écope de pénalités qui s’ajoutent directement au chrono réalisé dans la spéciale. Les 9,67 kilomètres sont longs et difficiles… À l’arrivée, c’est un soulagement. Et le chrono : 8’00’’ est à 50’’ du temps de référence. Une grosse claque en mode Pro !

    Je termine donc ce premier rallye à la huitième place, loin de l’objectif d’être dans les 4. J’ai donc une belle croix rouge pour entamer ma carrière avec le Sébastien Loeb Racing, alors que je dois remplir trois de ces objectifs durant la saison. Des reconnaissances n’auraient pas été de trop dans ce premier rallye.

    Deuxième manche en Pologne. Cette fois, l’objectif est de se classer au moins 3e dans une spéciale. Avec deux meilleurs temps et une deuxième place au Portugal, je suis plutôt confiant.

    Comme dans la réalité, le parcours est très différent. La spéciale est bien plus rapide et les virages « 4 » passent beaucoup plus vite que lors du premier rallye de la saison. Hormis un tout-droit qui m’oblige à passer la marche arrière entre deux arbres, je m’en sors plutôt bien. Les seuls alertes sont des passages très près des cordes – quand le copilote annonce pas corde – qui fait apparaître le dessin de la voiture sur le bord droit de l’écran. Plus les éléments s’approchent du rouge, plus ils sont endommagés. Après cette première spéciale, on reste dans des tendances de vert… Mais le temps est encore mauvais : 3’45’’ quand Frédéric Hauswald termine en 3’28’’. Dernière place ! Et je n’ai clairement pas perdu 17 secondes avec une marche arrière.

    ES2, cette fois je décide de prendre plus de risques. Même si je suis un peu à contretemps dans des enchainements de virages et que je m’oblige encore à passer la marche arrière en sortant de la route, je ne fais que le 10e temps. L’apprentissage est bien difficile.
    Cette fois, c’est attaque totale. La voiture est en bon état, à part des pneus très oranges. Le premier tiers de la spéciale se passe parfaitement, même si les dérives sont très prononcées. Mais je sors un peu trop de la route et les pénalités tombent. 17 secondes en tout ! A l’arrivée : 9e temps à 40’’ de Vincent Dubert. Je suis loin de tous les objectifs.

    Aucun réglage possible à la fin de cette étape. Je répare donc et directement la super-spéciale de Mikolajki pour essayer d’aller chercher le top 3 demandé par l’équipe. Pour bien connaître cette spéciale en étant allé plusieurs fois sur place, je peux dire que ça manque excessivement de terre et de poussière dans le jeu !

    Je gagne encore mon duel, mais je ne termine que 7e à 1’’8… Objectif raté ! Il ne reste que deux spéciales à parcourir, mais je repars avec une DS 3 R3 à 100 % !

    Encore à fond, je freine de plus en plus tard, même si les sorties de virage ne sont pas toujours très académiques… Typiquement Playstation, j’ai même un trophée pour une glisse de plus de 30 mètres. Et encore un 7e temps qui me fait tomber à la dernière place du classement général avant la Power Stage. L’unique objectif est d’être dans le 3 premiers dans le dernier chrono de nuit. Bonne nouvelle, c’est exactement la même spéciale que la précédente. J’attaque encore plus fort grâce à certains repères… Et un tête-à-queue dans la partie la plus rapide + 4’’ de pénalité pour avoir déplacé une botte de paille. Fin du rallye avec la dernière place du classement et encore un objectif non atteint. Saison calvaire !

    Rendez-vous en Finlande. Cette fois, l’objectif est de terminer dans le top 5 de la super-spéciale, la première du rallye. Encore raté… Et la suite du rallye est aussi difficile. Je ne sais plus si les annonces du copilote sont vraiment trop tardives ou si je suis vraiment décalé, mais je visite la moitié des arbres dans Ouninpohja. La voiture est en morceau, j’abandonne dans le chrono suivant.

    Quatrième rallye en Allemagne… Je sens que les objectifs sont en relation avec ma très mauvaise saison. Désormais, il ne faut pas abandonner dans plus de deux spéciales !

    Sur asphalte, les conditions changent radicalement. J’ai peur de trop plonger dans les cordes pour ne pas prendre autant de pénalités qu’en Pologne. La première spéciale se passe bien avec le 8e temps à 8’’9 du premier. Rien de fabuleux, mais c’est beaucoup mieux qu’en Finlande. J’assure des top 10 jusqu’au bout et je remplis enfin mes objectifs en Allemagne, puis sur toutes les dernières manches de la saison.

    Du coup, le mode carrière me propose de passer en WRC2. L’année prochaine, je piloterai une Peugeot 208 T16 ! À suivre…

  • Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Enfin… remporte sa classe, tout du moins. Car oui, Abarth et Fiat reviennent. Par la petite porte, certes, car la marque italienne n’a pas créé de WRC 2017 comme ont pu le faire les Citroën, Toyota, Ford, Hyundai et même VW. Cette fois, c’est une RGT, telle une Porsche.

    Après 91 départs en WRC, la Fiat 124 Abarth revient, après bien avoir marqué l’histoire du WRC, à une époque où Alpine, Lancia et Ford dominaient le WRC. La Fiat 124 n’a d’ailleurs pas un palmarès fantastique, hormis trois victoires en WRC : Pologne 1973 (Achim Warmbold), Portugal 1974 (Raffaele Pinto) et Portugal 1975 (Markku Alen).

    Sur cet RMC 2017, pas moins de trois Abarth 124 Rally RGT sont engagées, toutes officiellement, avec comme pilote guest-star le Français François Delecour. Associé à Doumé Savignoni, il aura la lourde tâche de mener la colonie italienne en terre alpine. Les duos italiens Fabio Andolfi & Manuel Fenoli et Gabriele Noberasco & Daniele Michi rejoignent l’équipage français. Notons qu’on a pu voir Fabio Andolfi par le passé comme pilote officiel ACI sur Peugeot 208 R2 et Hyundai i20 R5. Gabriele Noberasco a lui déjà plusieurs participations au Monte-Carlo.

    Face aux trois belles ritales engagées en RGT, nous retrouvons un habitué du Monte-Carlo, en la personne de Romain Dumas. Tout juste débarqué du Dakar, il disputera la classique sur Porsche, comme à son habitude, et sera copiloté par Gilles De Turckheim. Nul doute que le pilote officiel Porsche aura à coeur de remporter la classe RGT à Monaco mais les pilotes Abarth lui laisseront-ils la faveur ? Alors Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Ce serait chouette, pour le retour de Fiat en rallyes.

    fiat abarth 124 rally rallye monte carlo francois delecour
    Fiat et Abarth reviennent. Par la petite porte mais en force.

    Quelques images des essais :

    Merci à Romain Thuillier & Quentin Champion.

  • Il redémarre un VW Combi après 40 ans d’abandon : RESURRECTION

    Il redémarre un VW Combi après 40 ans d’abandon : RESURRECTION

    Lorsqu’un passionné découvre puis redémarre un VW Combi de 1955 dans les Alpes françaises, au coeur d’une épaisse forêt, cela donne une belle histoire comme on aime. A travers un film long de quasiment un quart d’heure, il nous conte et raconte l’histoire de ce sauvetage hors du commun, entre grâce, passion automobile, beaux paysages et défi humain. A voir et à revoir.