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  • La renaissance du Rallye Flandre Hainaut

    La renaissance du Rallye Flandre Hainaut

    Les grands rallyes ont marqué l’histoire automobile. Rallye Monte-Carlo, Tour de Corse, RAC Rally, Rallye de Finlande, Rallye Lyon-Charbonnières-Stuttgart–Solitude devenu Rallye Lyon-Charbonnière, Rallye des Tulipes, et bien d’autres encore, qui sont encore disputés annuellement ou ont disparu.

    Le Rallye Flandre Hainaut fait partie de ceux là, qui, hormis une édition moderne disputée en 2005 remportée par Claudie Tanghe sur BMW M3, n’a pas survécu aux affres du temps. C’était sans compter une poignée d’irréductibles passionnés qui allait faire revivre la manche. En doublure du Hoppeland Rally, le Flandre Hainaut est de retour, dans une dimension « régularité ».

    Au départ de Bavay (59), cette manche originellement organisée entre 1963 et 1976, prendra la route vers Esquelbecq (59) vendredi 21 octobre, pour une première étape longue que 4 secteurs. Une étape organisée de nuit, entre 17h et 23h. Le lendemain, entre 11 et 21h, dans une boucle Esquelbecq/Esquelbecq, 6 secteurs seront au programme, avec un regroupement à Watou en Belgique vers 13h.

    Un évènement dans l’évènement du Hoppeland, un rallye qui se déroule maintenant en trois compétitions distinctes, sur deux jours. Lancia Beta Coupé, Peugeot 405 MI16, BMW 2002, BMW 316 E30, Alpine A310, Mercedes 190 2,3 16s, CG 1200S et Opel Kadett GTE sont déjà engagées…

    Programme
    Lundi 13/9 – 24h00 Clôture des engagements à droits minorés
    Lundi 10/10 – 24h00 Clôture des engagements

    Vendredi 21 octobre
    13h30-15h30 Vérifications techniques à Bavay (59)
    17h00 Départ de la 1ère Etape (4 R.T.) de Bavay (59)
    19h00 Regroupement / Lunch à Gussignies (59)
    23h00 Arrivée de la 1ère Etape à Esquelbecq (59)

    Samedi 22 octobre
    11h00 Départ de la 2ème Etape (6 R.T.) d’Esquelbecq (59)
    13h00 Regroupement / Lunch à Watou (Belgique)
    17h15 Arrivée du Rallye à Esquelbecq (59)
    21h00 Remise des prix

    Affiche Rallye Flandre Hainaut 2016
    Affiche du Rallye Flandre Hainaut 2016
  • Essence – Diesel : tout est à refaire !

    Essence – Diesel : tout est à refaire !

    Il y a quelques jours, je souhaitais un bon anniversaire à Auto Plus, 28 ans… À ses débuts, les dossiers ‘Le Diesel est-il plus rentable que l’essence’ animaient ses pages avec un angle très borné. En 2016, les bornes restent aussi ancrées. La preuve dans Le Parisien Magazine de cette fin de semaine.

    Chaque dimanche, je ne manque jamais Votre Auto sur RMC Info. Une habitude… À quelques minutes de la fin de ces deux heures d’émission, Nicolas Briouze prend la parole. Lancé par Jean-Luc Moreau sur le thème de la France Championne d’Europe du Diesel sale, il répond : « Ce n’est quand même pas étonnant que nous soyons Champions d’Europe des diesels sales, sachant que l’on est le plus gros producteur et le plus gros consommateur de Diesel. C’est une hérésie totale (…). Il ne faut pas être hypocrite. On a fait croire aux gens – quand je dis ‘on’, je dis les constructeurs, les pouvoirs publics, les journalistes ont fait croire aux consommateurs qu’ils avaient des voitures peu polluantes, il suffisait de voir les consommations annoncées, 3 litres ou 4 litres, tandis que vous en consommiez 6 ou 7. Par définition, la pollution est forcément supérieure à celle annoncée… »

    Amusant que les journalistes qui ont assuré la promotion du Diesel soient ainsi regroupés dans une émission animée par Jean-Luc Moreau qui est, depuis quelques années que je l’écoute, très clair sur ses opinions au sujet d’un carburant qui devrait être réservé à ceux qui en aurait vraiment besoin.

    Quelques heures plus tard, je reçois une alerte… Le Parisien Magazine annonce la création d’un simulateur : « Vaut-il mieux acheter une essence ou un diesel ? »

    Essence ou Diesel

    Voilà un sujet génial. Comment ont-ils pu résoudre ce casse-tête qui ne peut intéresser qu’une très faible minorité. J’entends par là qu’un véhicule professionnel ne peut être que Diesel pour s’aligner avec les règles fiscales françaises et qu’un particulier moyen ne devrait pas avoir l’idée de remplir son réservoir de gazole…

    Le texte d’introduction est intelligent. Mais le simulateur m’a rappelé les comparatifs d’Auto Plus du début des années 1990. À vous de juger. Les données à intégrer sont : le prix du véhicule en version Diesel et en version essence, les consommations pour 100 km, le prix au litre du carburant (conseillé à 1,08 pour le Diesel et 1,28 euro pour l’essence) et le kilométrage annuel moyen.

    Voilà comment Le Parisien Magazine réduit le choix entre les deux carburants à un simpliste calcul économique à un instant précis. Comme il y a 25 ans. Tout est vraiment à refaire.

    Note : Je vous conseille néanmoins le dossier de dix pages Special Auto dans Le Parisien Magazine de cette semaine. L’interview de Carlos Tavares et le portrait de Didier Leroy (dont je vous parlerai dans un autre cahier spécial consacré au Mondial de l’Automobile à paraître la semaine prochaine…) sont à lire.

  • Hoppeland Rally n°5

    Hoppeland Rally n°5

    Comme un parfum de nostalgie. Comme un parfum de gommes tendres. Comme un parfum d’essence, de gazoline, d’huile de ricin. C’est bien cela que nous irons chercher le week-end des 21 et 22 octobre prochain dans le village de Esquelbecq, dans les Flandres françaises. Là, pour la cinquième fois, le Hoppeland Rally prendra place. Rallye 100% historique et classique, le Hoppeland est évènement assez « épais » car sous l’évènement Hoppeland, pas moins de 3 rallyes se dérouleront de front :

    Tout d’abord, le 5e Las Vegas Hoppeland Rally (VHC-Historic) sera l’évènement majeur. Créé pour les amateurs de vitesse, il est fait de 9 épreuves spéciales sur routes fermées, pour un parcours de 105 km. Il se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq. Deuxième évènement, le XIVe Rallye Flandre Hainaut (VHRS) est fait pour les amateurs de régularité. Dix Tests de régularité sur routes ouvertes ou fermées (130km) sont tracés, au départ de Bavay la Romaine pour une arrivée à Esquelbecq. Ce Flandre-Hainaut se déroule vendredi 21 et samedi 22 octobre. Enfin, le 4e Las Vegas Hoppeland Festival (Démo-Slowly Sideways) est fait sur-mesures pour les nostalgiques. Neuf secteurs de démonstration sont créés, pour un total de 105 km. Sur ce parcours, le show sera exceptionnel avec les voitures officielles, répliques et livrées d’époque. Ce show hors du commun se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq, en doublure du 5e Las Vegas Hoppeland Rally. De quoi nous régaler.

    L’Hoppeland, un rallye auquel j’ai participé lors de sa première édition, en 2012. C’était au volant d’une Triumph Dolomite Sprint essayée ici ensuite, avec le volant à droite, autant vous dire que c’était plutôt fun. Un rallye auquel AUTOcult est attaché puisque nous nous classions avec Alexandre deuxième de son édition cartographique en mars dernier.

    Alors si fin octobre les Ford Escort MK1, VW Golf 1, R8 Gordini vous manquent autant que les BMW M3 et Opel Kadett, rendez-vous au Hoppeland Rally, cinquième du nom !

    INFOS : http://www.hoppelandrally.com

    Affiche du Hoppeland Rally 2017
    Affiche du Hoppeland Rally 2017
  • Le révolutionnaire binaire

    Le révolutionnaire binaire

    Une grave crise et un déclic… Le Groupe Volkswagen s’est lancé dans une nouvelle course au développement de l’automobile du futur il y a un an. À la tête du régiment désigné pour changer – voire sauver – le monde, Johann Jungwirth. Il était de passage à Paris, une semaine avant de revenir pour le Mondial.

    Arrivé en chemise, Johann Jungwirth salue les quelques invités. « JJ, c’est plus simple ! » Un coup d’œil panoramique lui permet d’afficher un large sourire : « Je vais me changer, j’arrive ! »

    Quelques minutes plus tard, revoilà notre Allemand en tee-shirt uni. Le responsable de la stratégie digitale du Groupe Volkswagen est l’une des personnes clés de l’avenir de l’industrie (et de la vie) automobile. Formé à l’école Mercedes, il sort de dix années passées aux Etats-Unis, dont sept dans la Silicon Valley. Au ton qu’il emploie pour parler de ce petit morceau de la Baie de San Francisco, on comprend que l’homme a été marqué par cette expérience. D’abord avec Mercedes, puis avec le géant Apple durant treize mois.

    De cette grosse année passée chez Apple, JJ reste très mystérieux. Il confie avoir œuvré pour des « projets spéciaux » et fait comprendre très poliment qu’il est inutile d’aborder le sujet.

    « En septembre 2015, le Groupe Volkswagen a initié de nombreux changements », explique-t-il avec un air malicieux. « Il fallait surmonter une grave crise. J’ai donc décidé de rejoindre le groupe, car j’étais convaincu que c’était l’endroit où je pouvais changer les choses en utilisant mes connaissances acquises dans la Silicon Valley. »

    Johann Jungwirth était-il impliqué dans le développement d’un projet automobile chez Apple ? Il n’en parle pas. Toujours est-il qu’il assure que le Groupe Volkswagen lui offrait une plus grande garantie de modeler l’avenir de l’automobile…

    « J’y suis depuis neuf ou dix mois. Mon bureau est au centre d’un open space qui regroupe une cinquantaine de personnes. C’est un espace très collaboratif, sans barrière. Nous sommes en tee-shirt. En début, je suis arrivée en costume. J’ai d’abord enlevé ma cravate, puis la veste et enfin ma chemise. Mon objectif est de travailler en tee-shirt, en short et en sandales ! »

    Sandales plus que tongs, la Californie n’a pas totalement emporté la Popstar de Volkswagen comme l’a présenté le journal allemand Handelsblatt…

    « Mon boulot est de gérer la transformation digitale de Volkswagen. Je vois ça en trois phases. Il y a d’abord le client digital, puis le produit digital et enfin l’entreprise digitale. Cette transformation touche tous les compartiments. Notre industrie entre dans sa plus grande révolution depuis sa création il y a 130 ans.

    Cette révolution s’articule autour de trois axes. Le premier va faire passer nos moteurs à combustion vers des propulseurs électriques. Le deuxième va remplacer les conducteurs par des véhicules capables de se déplacer de façon autonome. Le troisième modifiera notre façon de consommer. Nous ne serons plus propriétaires de notre véhicule, mais nous partagerons des solutions de mobilité. Ce qui est intéressant, c’est que ces trois dimensions arrivent en même temps.

    En un an, nous avons créé trois nouveaux Centres du Futur à Postdam, à Pékin et dans la Silicon Valley. Ils nous aident à ajouter une conception orientée vers l’utilisateur dans le développement des véhicules du Groupe Volkswagen. C’est unique dans l’industrie automobile. Nous ajoutons cette « conception utilisateur » aux développements intérieur et extérieur de nos voitures. En venant de la Silicon Valley, j’ai vu à quel point les entreprises qui ont le plus de succès se basent sur l’expérience utilisateur pour la conception de leurs produits. Nous devons placer l’humain au centre de nos développements. »

    Il sort son iPhone et passe à travers les menus. En neuf ans, l’interface n’a pas changé, mais une multitude de nouveautés sont venues s’ajouter pour enrichir l’expérience utilisateur…

    « Vous qui testez des voitures régulièrement, vous avez expérimentez de nombreuses solutions digitales… Vous serez d’accord pour dire que ce que nous avons aujourd’hui sur les routes n’a rien de fabuleux. Je pense que nous pouvons créer une expérience digitale bien meilleure. C’est l’un des points sur lesquels nous travaillons.

    En plus de trois Centres du Futur, j’ai la responsabilité de cinq groupes installés à Wolfsburg et chaque marque du groupe possède son propre responsable digital. Tout le monde travaille sur la même plateforme en ligne pour renforcer les synergies à l’intérieur du groupe. Les cinq groupes se concentrent chacun sur un thème particulier comme la conduite autonome, les applications, la mobilité… Notre objectif est vraiment de réinventer les déplacements. En sortant d’un avion ou d’un train, on ne devrait pas attendre plus d’une minute avant d’avoir une voiture. Il est nécessaire de développer de l’intelligence artificielle et d’avoir une vision globale. Nous travaillons sur des algorithmes capables d’apprendre par eux-mêmes et des logiciels capables de prendre des décisions. La localisation est un autre point important de nos développements.

    En plus de l’aspect mobilité, nous travaillons sur le processus de vente de nos produits par de la programmatique marketing. Il faut aller plus loin que de la simple configuration de véhicules en ligne. Nous devrions pouvoir commander notre future voiture et la payer. Notre écosystème doit être capable de tout connecter, comme nous le faisons actuellement pour notre plateforme logistique qui permet à nos marques et à nos partenaires de profiter de cette plateforme digitale.

    Pour le client, cela veut dire que chacun aura un profil unique dans lequel seront ses informations. Qu’il entre dans une Porsche, une Audi, une Volkswagen, une Seat ou une Skoda, son compte sera reconnu et il retrouvera ses réglages et ses préférences. On veut rendre la vie plus facile pour nos clients à l’intérieur de notre groupe, avec un même écosystème.

    Nos recherches s’étendent à tous les domaines. De nos jours, lorsqu’un client commande une voiture, il n’a plus aucun contact avec la marque avant la livraison. Et s’il reçoit un coup de téléphone, c’est souvent négatif, car il apprend qu’il va y avoir un retard d’une dizaine de jours dans la livraison… Nous voulons transformer cette expérience. En digitalisant la production, nous allons pouvoir envoyer des photos du véhicule en production, exactement comme pour une maman qui attend un enfant et qui a une échographie. Voici une photo du châssis nu, puis après le passage en peinture, puis une petite vidéo de l’assemblage du châssis et du moteur… Et avant de monter les roues, nous pourrions envoyer une offre spéciale pour vendre des jantes spécifiques.

    L’objectif est aussi d’améliorer l’expérience de nos employés et de nos équipes. Nous voulons que notre société soit attractive pour les plus grands talents partout dans le monde. Nous cherchons des spécialistes des données, analystes, des experts dans de nombreux domaines. »

    Et c’est loin d’être terminé. Avec une quinzaine d’années de retard, les constructeurs automobiles – anciens mastodontes de l’industrie – prennent conscience qu’ils peuvent reprendre le leadership à de biens jeunes entreprises très innovantes.

  • Essai MINI Clubman : 6 portes

    Essai MINI Clubman : 6 portes

    Voici une jolie question d’appellation… Pourquoi le Groupe BMW a choisi d’appeler ce modèle MINI Clubman, du même nom qu’une Mini Clubman sortie en 1969 et si différente.

    La Mini aurait dû être l’un des plus grands succès de l’industrie automobile. Pourtant, produite dans le cadre d’une alliance créée via la British Motor Corporation, les Mini ne profitaient en rien de cette idée de concentration.

    Dès le début de la commercialisation, les Mini sortaient des ateliers d’une fédération d’entreprises qui avaient, chacune, conservé leurs outils de production. À la fin des années 1960, il se disait que BMC ne gagnait que 15 livres par voiture vendue et les concurrents affirmaient même que le groupe faisait du dumping pour vendre ses petites voitures.

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    Près de dix ans après la mise sur le marché de la première Mini, il est pourtant question d’imaginer une remplaçante. Face aux coûts d’un tel projet, British Leyland choisit une simple évolution. La troisième génération sort en 1969 sous la forme d’une 1275 GT, avec une version Clubman, allongée de 12,7 cm, qui propose un nouveau tableau de bord, une boîte de vitesses synchronisée, une première ébauche d’insonorisation et une face avant repensée.

    La Clubman, destinée à remplacer les versions les plus luxueuses, est produite à 275 000 exemplaires dans sa version berline. 200 000 breaks trois portes, allongés à l’arrière, appelés Clubman Estate sortent également des usines jusqu’à 1980 et l’arrivée de l’Austin Metro. Et pour bien mélanger le tout, la Clubman Estate d’origine remplaçait la Countryman !

    40 ans plus tard, le Groupe BMW refait l’histoire. Mini s’écrit désormais exclusivement en majuscule : MINI. Et les appellations de la gamme sont remodelées : MINI, Clubman pour le break et Countryman pour le SUV.

    D’abord proposée en trois portes lors de son retour sur les routes en 2008, l’actuel MINI Clubman est basé sur la version 5 portes de la MINI et devient la plus longue MINI jamais proposée avec 4,253 mètres de longueur.

    J’ai un petit faible pour les voitures un peu différentes. Celles qui ne font pas toujours l’unanimité. Renault Avantime, Nissan Cube… MINI Clubman. Vous lui trouverez des milliers de défauts, je les excuserai un par un (quasiment tous).

    L’insonorisation à haute vitesse, supportable. Un châssis pas assez joueur, ce n’est pas une voiture de course. Des sièges un peu durs, c’est le patrimoine. Un tableau de bord dérangeant, aussi du patrimoine !

    J’ai des excuses pour tout ! Et cette longue MINI permet de profiter d’un espace conséquent aux places arrière et la double porte de coffre est un régal pour les yeux et le mouvement.

    Le seul argument qui m’empêche de devenir client ? Le tarif. La MINI Cooper Clubman (3 cylindres 1,5 litre 136 chevaux) débute à 24 900 euros. Mais en choisissant quelques options indispensables, comme le système de navigation, le régulateur adaptatif, les radars de stationnement et le toit ouvrant, la facture grimpe à 38 710 euros. Quand à la MINI Cooper S Clubman, le tarif est basé à 29 500 euros. Et là, forcément, c’est un peu cher…

  • I am EKS  //  Mattias Ekström, Audi S1

    I am EKS // Mattias Ekström, Audi S1

    Je suis Mattias Ekström. Faisons simple. Double champion de DTM, Mattias Ekström est un épicurien des sports extrêmes. Du haut de ses 38 ans et 20 ans de carrière, il mène, au volant de son Audi S1 EKS RX quattro, le championnat du monde FIA RX, à trois manches de la clôture. Un programme qu’il mène au sein de sa propre structure nommée EKS RX. Une équipe lui prenant tant de temps qu’il a décidé de réaliser une vidéo hommage à son équipe, avec son quotidien, ses liens avec Audi. Cliquez sur Play afin de découvrir ce monde de passionnés, avec deux guest : Walter Rohrl et Stig Blomqvist. Rien que cela.

  • Citroën Origins, sans DS ni SM.

    Citroën Origins, sans DS ni SM.

    C’est triste en fait. Citroën lance un site historique de ses modèles phares. Sans DS, ni SM. C’est triste. On me dit, on nous dit, qu’un hommage, un clin d’oeil aux DS est en préparation sur le site mais c’est une bêtise, on ne réécrit pas l’histoire à sa sauce.

    Pour en revenir à ce site, si vous voulez entrer dans l’histoire de Citroën, celle que j’aime, celle des 2CV, des Traction Avant, des HY, celle des innovations et des technologies marquées du chevron, ce site est fait pour vous. 54 modèles emblématiques ou sportifs ou méconnus sont ici repris. Chaque modèle est pris en photo sous toutes les coutures, avec fiche technique, bande son et infos globales. Et même s’ils ont zappé ma DS et mon SM, je dois l’avouer, ce site est super bien foutu.

    Citroën Origins, à découvrir ici

  • Auto Vintage : Renault 8 Gordini

    Auto Vintage : Renault 8 Gordini

    Deuxième épisode de la nouvelle collection de modèles réduits présentée chez nos marchands de journaux… Après la Citroën DS 23 Pallas, Auto Vintage Deluxe Collection met en avant la Renault 8 Gordini au 1/24e.

    Il y a cinquante ans, les visiteurs de ce qui s’appelait encore le Salon Automobile de Paris découvraient une Renault 8 un peu spéciale. Teintée de bleue, elle arborait deux bandes blanches et une fiche technique attractive… Cette Renault 8 Gordini allait participer à la grande histoire du sport automobile français !

    Deux ans plus tôt, Renault avait présenté l’héritière des 4 cv et des Dauphine. La Renault 8 se voulait tournée vers l’avenir avec quatre freins à disque et un moteur 956 cm3 emprunté à la Floride. En 1963, la Direction Générale lançait un projet de R8 sportive.

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    Deux équipes planchaient sur cette réalisation au cahier des charges simpliste : surcoût minimal et vitesse de pointe supérieure à 155 km/h. Gordini et le Service Compétition de Renault pouvaient s’affronter.

    En octobre 1963, les deux Renault 8 préparées sont à Montlhéry pour un premier duel. Sur l’anneau, la vitesse de pointe est de 152 km/h pour les deux équipes. Et l’écart est infime sur le circuit routier, couvert en un peu plus de cinq minutes.

    Un mois plus tard, nouvelle confrontation. Les deux Renault 8 atteignent les 160 km/h. Mais Gordini envoie en piste une autre voiture. Avec une culasse retravaillée, son moteur affiche 87 chevaux… Pourtant les premiers tours ne montrent pas le moindre avantage. Le sorcier décide de retirer le capot moteur. Profitant de l’air frais, le moteur respire et propulse la R8 à 172 km/h.

    En réaction, le Service Compétition planche sur une R8 au pavillon surbaissé de 10 centimètres. Les essais suivants n’apportent pas de résultats concluants. Renault décide donc de concentrer ses efforts sur le projet d’Amédée Gordini.

    La Renault 8 Gordini est désormais programmée pour un lancement en 1964 ! Elle est dévoilée au grand public le 1er octobre, lors du Salon Automobile de Paris. Equipée d’un moteur 1 108 cm3, elle est commercialisée dans la foulée au tarif de 11 500 Francs (soit 2,65 années de SMIC).

    Pour comparer au tarif 2014 rapporté à la valeur du SMIC, le tarif serait aujourd’hui de 35 900 euros.

    Réalisée pour se démarquer du reste de la gamme, cette « Gorde » se distingue des autres Renault 8 par ses grands phares de 200 millimètres, sa teinte Bleu France et ses deux bandes blanches. Mais c’est surtout ce qui était caché qui changeait… doubles amortisseurs à l’arrière, direction redéfinie, freins dotés d’un Hydrovac et le fameux moteur à culasse hémisphérique alimenté par deux carburateurs doubles corps capable de délivrer 95 chevaux à 6 500 tours/minute.

    Le public parisien semble conquis. Mais le meilleur reste à venir pour Renault. La semaine suivante, six Renault 8 Gordini sont alignées au départ du Tour de Corse.

    Après des tentatives avec des prototypes durant l’année 1964, sans grand succès, c’est une première apparition officielle pour les Gorde de Constenz / Le Guezec, Vinatier / Masson, Feret / Hoffmann, les frères Santonacci, Guichet / Clément et Melot / Pinelli.

    Renault prend un vrai risque en se présentant au départ. Bien moins puissante que la concurrence (Porsche 904, Alfa Romeo Tubolare, Lancia Flavia, Citroën DS 19, Ford Mustang, Lotus Elan, Ferrari 250 GT ou Alpine A110), elles sont pourtant obligées de courir en catégorie Sport à la moyenne plus élevée que la classe Tourisme.

    Et pourtant… Tout va tourner en faveur de Renault. Le Tour de Corse 1964, de Bastia à Bastia en un peu plus de 24 heures, est marqué par des conditions épouvantables. Pluie, brouillard, la météo est exécrable. Des 79 voitures au départ, seules huit sont classées au retour à Bastia.

    Parmi ces huit voitures, quatre sont des Renault 8 Gordini ! Vinatier et Masson s’imposent devant l’Alfa Romeo Tubolare de Rolland et Augias. Le top 5 est complété par trois autres Gorde.

    A grands coups de publicité, Renault se servira de ce succès incroyable pour que les Français adoptent la Renault 8 Gordini « agile, nerveuse, endurante et parfaitement compétitive ».

    Nous sommes en octobre 1964. De nombreux pilotes amateurs commandent une Renault 8 Gordini pour s’épanouir en compétition. En rallye et sur circuit en Coupe Renault 8 Gordini, avec le 1 100 ou le 1 300 à partir de 1966, on verra passer des Therier, Jabouille, Hommell, Darniche, Cudini, Malcher, Piot, Larousse, Andruet, Orsini, Nicolas… Un morceau d’histoire du sport automobile français !

    Cette Renault 8 Gordini (1/24e), produite sous licence Renault, est actuellement en vente chez les marchands de journaux et disponible sur abonnement.

  • Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Il y a 10 jours, Apple lançait en grandes pompes son nouvel iPhone 7 et si son iOS 10 nous permet d’avoir, avec nos antiques iPhone 4, 5 ou 6 un soft plus moderne, il nous permet aussi de mettre des Porsche dans notre téléphone. Oui, des Porsche. Grâce à Kevin McCauley, designer de son état, il nous est maintenant possible d’utiliser des Porsche dans nos iMessage, système des SMS de Apple. Un petit soft à télécharger sur l’Appstore, au tarif de 99 centimes et le tour est joué. Vous pourrez alors envoyer 911, 919 ou 356 à vos amis.

    Au cœur de cette application, on retrouve les Porsche les plus classiques. Toutes les 911 déjà, telles 911G, 964, 993, 996, 997 et 991, les supercars de la marque, avec les 959, Carrera GT et 918 Spyder mais aussi toutes les Porsche à moteur avant, 924, 944, 928 et 968. La compétition n’est pas en reste, car toutes les Porsche ayant remporté Le Mans sont disponibles dans cette application nommée Automoji. On aime déjà !

    Vous pourrez télécharger cette application ici : http://automoji.xyz/

    D’autres créations à découvrir sur les comptes de Kevin McCauley : Capturingthemachine et emojifier.

    emoticone porsche ios

    emoticone porsche ios Kevin McCauley

     

     

     

  • Contact : Kia Rio

    Contact : Kia Rio

    Discussion d’autorisés à penser dans le domaine de l’automobile il y a une semaine… J’entends qu’acquérir une Dacia est devenu un acte d’achat raisonné et qui n’a plus de connotation low-cost. Je tousse. Pour cette définition, j’avais d’autres idées.

    La première marque que je pourrais qualifier de low-cost dans un passé relativement proche et aujourd’hui identifiable comme un constructeur bien mieux jugé est Skoda. Comparez une Favorit ou une Felicia et une Superb TDI DSG. Forcément.

    Mais j’avais aussi une autre idée en tête au sujet de l’achat intelligent. L’exemple que j’ai pris ce soir-là : une Hyundai i20. Moins chère que la plupart de ses concurrentes européennes, mieux équipée, très sobre… Le prototype d’une acquisition intelligente, sans histoire.

    Et une semaine plus tard

    Voyage en Allemagne. À quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’Automobile, Kia dévoile la nouvelle génération de sa citadine Rio au septième étage de son siège européen situé à Francfort.

    Favorisée par l’immense conglomérat qui regroupe les marques Hyundai et Kia, cette Rio hérite de la plateforme de la i20 citée plus haut. Décalage de générations oblige, elle profite de larges évolutions pour gagner en rigidité et, plus légèrement, en masse.

    J’ai fait le tour de cette nouveauté en compagnie de Gaël du Bois de Beauchesne, récemment nommé Directeur Marketing de Kia Motors France…

    Design sobre, sans risque

    « Pour le design, l’idée était de conserver un caractère assez statutaire avec des spécificités propres à la marque. La Kia Rio est une voiture mondiale sur laquelle le centre de design européen a travaillé. L’objectif était de montrer le dynamisme, la qualité perçue et de se mettre aux goûts des Européens, sans pour autant cloner les productions continentales.

    Le Tiger Nose (NDLR : la calandre) est vraiment spécifique à notre marque, comme la signature LED particulièrement travaillée à l’avant et à l’arrière. Globalement, la partie frontale avec les projecteurs antibrouillards aux extrémités permet d’asseoir le véhicule.

    La ligne qui fuit sur la toute la longueur du véhicule, avec un décrochement pour créer davantage de relief que sur un design latéral classique d’un véhicule de segment B, est une autre signature. »

    Comparons à la Hyundai i20

    « En termes de design, nous avons très peu, si ce n’est aucun élément en commun avec la Hyundai i20. Parmi les organes masqués, c’est le cas, car il existe un effet de groupe. Mais la Kia Rio est bien différente de l’actuelle Hyundai i20 et la prochaine i20 sera encore différente. Si l’on veut pousser plus loin la comparaison, nous proposons un écran flottant 7 pouces qui modernise l’habitacle de la Kia Rio par rapport à une i20. »

    Les atouts

    « En plus d’un design statutaire, cette Rio est grande et habitable pour sa catégorie. Elle peut être la seule voiture du foyer. Ce n’était pas le cas d’une voiture du segment B auparavant. Nous avons voulu une voiture cossue avec une offre d’équipements travaillée autour de trois niveaux de finition. Elle sera bien, voire très bien équipée dès le premier niveau. Le design est sérieux. C’est ce que nous voulons faire percevoir : véhiculer une image de sérieux.

    Aujourd’hui, l’image de Kia est surtout portée par notre garantie de 7 années. C’est régulièrement cité par nos clients. Ensuite, la perception change. Il y a 6 ou 7 ans, Kia était une marque abordable, voire accessible. Nous avons évolué pour nous positionner comme un acteur sérieux et crédible sur le marché européen. Et c’est d’autant plus dur en France avec trois gros constructeurs.

    Notre gamme de tarifs se rapproche, ou est un peu inférieure, à celle du marché à équipement équivalent. Au prix facial, on est parfois au même niveau, voire un peu au-dessus.

    Par rapport à ce qu’était la marque il y a quelques années, nous n’avons plus vocation à être – s’il faut schématiser – un Dacia coréen. Dacia travaille très bien et il y a un vrai marché pour ça. Mais nous, notre marché, c’est de gagner le terrain des généralistes classiques. Nous revendiquons une gamme de tarifs qui a significativement augmenté par rapport à il y a 6 ou 7 ans et les produits ont significativement progressé par rapport à cette époque-là.

    La fiabilité et les services comme les sept années de mise à jour de nos systèmes de navigation vont dans ce sens. La durée de détention d’un véhicule est, en moyenne, de 7 à 8 ans en France. Nous sommes calés dessus. En achetant une Kia, les gens savent qu’ils sont partis sur une durée de vie de sept ans en première main et qu’il ne va pas leur arriver grand-chose !

    Un SUV sur base de Kia Rio

    « Je ne sais pas s’il y aura un SUV Rio, mais les segments qui se développent sont les B-SUV et C-SUV. Nous avons déjà Soul, mais il se vend davantage en électrique qu’avec les autres motorisations. Entre le Soul et le Niro, il y a des alternatives. Peut-être que plus bas qu’un Sportage et au-dessus du Soul, nous pourrions proposer quelque chose… »

    Une finition GT Line

    « Il n’est pas impossible d’avoir une GT Line dans le cycle de vie de la voiture. La vocation n’est pas de développer une vraie gamme de sportives. En revanche, des clients cherchent un look dynamique, voire sportif, mais pour tout un tas de raisons, économiques, environnementales ou légales, ils préfèrent se contenter de 70 ou 80 chevaux dans ce segment-là. Le look plait, mais sans forcément avoir besoin d’un gros moteur. Plus de 50 % des ventes de Cee’d se font en GT Line et cette finition représente près de 30 % des immatriculations du Sportage. Il y a une vraie appétence du marché latin pour ce genre de véhicules. Nous espérons donc très fortement l’arrivée d’une GT Line. »

    Note : j’ai pu également parler avec Vittorio d’Arienzo, responsable du plan produit de Hyundai Motor Group, qui m’a confirmé l’arrivée d’une Kia Rio GT Line sur le marché européen.

    Les objectifs de vente

    Toujours en progression malgré une fin de vie très prochaine, la Rio se vendra à 6 à 7 000 exemplaires en 2016. Pour l’année prochaine, Kia espère trouver 8 500 acheteurs, avec un objectif fixé à 10 000 immatriculations, le plus vite possible.

    « Le Sportage est le véhicule de la gamme que nous vendons le plus en France aujourd’hui. Cette nouvelle Rio devrait prendre l’ascendant. Nous savons que nous attendrons l’objectif de vendre 50 à 60 000 voitures par an en France, seulement si la Rio se vend à plus de 10 000 exemplaires.

    Sur la précédente génération, nous vendons 76 % de nos voitures à des particuliers. C’est vingt points au-dessus du segment. Sur les flottes, nous ne sommes qu’à 3 %. Nous savons qu’il y a un gain mécanique possible.

    Nous avons des progrès à faire en termes de notoriété. Des événements comme l’Euro 2016, dont nous étions partenaires, et le Mondial de Paris vont nous aider. Beaucoup de gens ne savent pas encore ce qu’est une Kia en 2016…

    Nous espérons profiter de la fidélisation, mais il faut être réaliste… Si nous voulons atteindre nos objectifs, il va falloir continuer à faire de la conquête. 80 % du parc de Rio se fait sur cette conquête, beaucoup par le segment B et un peu par le C. Si je dois citer une marque d’où viennent nos clients, c’est Renault. »

    La Kia Rio sera exposée au Mondial de l’Automobile aux côtés de l’actuelle génération. La commercialisation débutera au milieu du premier trimestre de l’année prochaine.

  • Joyeux anniversaire Auto Plus !

    Joyeux anniversaire Auto Plus !

    Aujourd’hui, ce serait le 28e anniversaire d’Auto Plus. Je dirais « serait », car je ne retrouve pas l’information, ni dans le numéro 1462 sorti vendredi, ni sur le site internet… Heureusement que la rédaction, Agnès Lasbarrères et Vincent Desmont en tête, l’ont fait remarquer.

    Bon anniversaire donc à Auto Plus. Car c’est par ces pages que j’ai entamé, à 10 ans, une grande, belle et infinie passion pour l’automobile, jusqu’à en faire un métier.

    Le plus vieux numéro que j’ai pu retrouver dans mes archives – sans savoir si c’était réellement mon premier – date du 13 mars 1990. En plein Salon de Genève, Auto Plus titrait sur la nouvelle Porsche 911 Turbo. En page 2, Raymond Levy répondait aux questions autour de l’annonce du mariage entre Renault et Volvo…

    Plus loin, on présentait les séries spéciales Racing Green et Checkmate de la MINI au-dessus d’un article sur un Américain qui avait parcouru 1 888 000 kilomètres dans sa Volkswagen Coccinelle. Les projets secrets laissaient entendre, à raison, que General Motors réfléchissait à lancer une nouvelle marque baptisée Saturn et les premières photos des deuxièmes générations de Renault Espace et de Volkswagen Polo étaient publiées.

    En ce mois de mars, le marché français allait découvrir Lexus et le duel de la semaine opposait la Peugeot 605 SV 24 et la Lancia Thema Turbo 16V. Du côté des essais, Volkswagen Golf GTI G60 et BMW 525i d’un côté, sept petits Diesel économiques de l’autre… Fiat Uno 60 DS, Peugeot 205 GLD, Ford Fiesta 1800 D CLX Pack, Seat Ibiza 1700 D XL, Citroën AX 14 D, Volkswagen Polo Fox D et Renault 5 Five D. Un programme !

    Mieux, un dossier annonçait : « Bientôt, vous roulerez sans essence ». Au menu, la présentation de voitures électriques avec l’essai d’une Peugeot 205, des sujets sur la turbine ou l’hydrogène… Et un focus sur le « véhicule mixte », via l’Audi Duo dotée d’un moteur 5 cylindres 2,3 litres de 136 chevaux couplé aux roues avant et un moteur électrique de 12,6 chevaux relié aux roues arrière. « Ce séduisant projet devrait aboutir d’ici 10 à 15 ans. » Bien vu !

    À l’époque, j’étais obnubilé par la rubrique « Le prix du neuf » qui me permettait d’apprendre les gammes par cœur. L’occasion de comparer… En 1990, point d’Aston Martin, Bentley, Cadillac, Chevrolet, Dacia, DS, Hyundai, Infiniti, Jeep, Kia, Lamborghini, Land Rover, Lexus, MINI, Rolls-Royce, Smart, Ssangyong, Subaru, Suzuki ou Tesla. En revanche, il existait d’autres marques telles que MVS, Austin, Chrysler, F.S.O., Innocenti, Maruti, Rover, Saab et Yugo.

    Et les petites annonces ? Si je vous dis que j’ai un contact pour acheter une Alpine V6 Turbo de 18 000 km à moins de 30 000 euros (enfin 195 000 francs) ou une M3 E30 de 8 500 km au même tarif… Une Mercedes 350 SL de 1972 pour encore moins cher et une Porsche 911 Targa de 1977 et 131 000 km pour moins de 15 000 euros ?

    C’est par ces pages que j’ai appris l’automobile… Alors longue vie Auto Plus !

  • La naissance de la Renault Sandero

    La naissance de la Renault Sandero

    Vendue dans une majorité de pays sous le nom Renault Sandero, la berline compacte au logo Dacia en Europe de l’Ouest a bien failli ne jamais se vendre. Ce n’est que par un tour de force de Patrick Le Quément que le projet a réussi.

    L’énorme succès du lancement de la Dacia Logan commandé par Louis Schweitzer pousse le Groupe Renault à travailler sur de nouvelles déclinaisons. Sans budget, on demande donc au bureau du design de récupérer une base de Logan et d’en faire une berline compacte 5 portes.

    La demande est factuelle : conserver les devers très verticaux, changer le minimum et transformer la Logan en 5 portes. Patrick Le Quément monte au créneau. Avec de telles directives, le résultat sera « immonde ». Mais il s’exécute.

    A Guyancourt, la Logan subit la transformation demandée. Mais Le Quément n’abdique pas. Il confie au satellite du design – situé à Barcelone – de plancher sur une seconde maquette !

    Plus tard, il raconte : « J’ai été un peu cavalier lors de la présentation du projet. En arrivant, j’ai prévenu le responsable du projet que j’avais une seconde maquette, qu’elle serait plus chère, mais avec un potentiel commercial plus important. Sur le coup, il voulait m’interdire de la montrer. Comme je n’avais que Louis Schweitzer comme patron… Lui était un peu gêné, mais il a demandé à soulever la bâche. En quatre minutes, ce second projet a été adopté ! Le directeur du marketing a dit : ‘’Je ne sais pas combien ça va nous coûter, mais celle-là, je suis sûr que je peux la vendre !’’. »