Imaginez. Prenez le volant de votre Porsche 911 favorite. La nuit, les rues sont désertes dans le downtown de Los Angeles. Élancez vous à vive à allure, sur votre route favorite. Voilà donc ce qu’a fait Magnus Walker, spécialiste Porsche. Dans ce film de 5 minutes, ce grand barbu à la 911 nous régale, tout simplement. Une vidéo à apprécier en mode grand écran, avec le son un peu trop fort.
Étiquette : 911
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Cinéma : la Porsche 911S de Steve McQueen dans Le Mans
Souvenez-vous, au début du film Le Mans, avec Steve McQueen. Le prince du cool arrive sur le circuit sarthois au volant d’une Porsche 911S. Immatriculée S-B 2795, elle fut livrée neuve à McQueen pour le tournage du film. Il s’agit du châssis no. 91103 01502 équipé du moteur no. 6302094. 2011, elle est expertisée, validée comme originale et vendue aux enchères le 19 août de la même année pour la modique somme de 1,375 millions de dollards. Un prix qu’on ne doit qu’à Steve McQueen. Un peu comme la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon.
Via et photos : captures du film.
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Wolinski dessinateur sur automobile
Inutile d’annoncer la raison pour laquelle Georges Wolinski fait l’objet d’un article ce soir. Retenons ce qu’il était : un très grand passionné d’automobiles !
Grand ami d’Hervé Poulain (Artcurial / Art cars BMW), Georges Wolinski avait décoré plusieurs voitures de course avec son style si particulier.
Engagés par le Elf Haberthur Racing, Hervé Poulain, Eric Graham et Jean-Luc Maury-Laribière avaient mené leur Porsche 911 GT2 « Wolinski » au 20e rang des 24 Heures du Mans 1998, sixième de la catégorie GT2.
Georges Wolinski était aussi membre du jury du Festival International de l’Automobile dont la 30e édition se tiendra à la fin du mois aux Invalides.
#JesuisCharlie
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Journée de rêve avec Motorsport Academy
On peut avoir la passion de la balade tranquille en forêt au volant d’une Jaguar Type E et ressentir une terrible excitation à l’idée de tester quelques-unes des voitures les plus sportives sur circuit.
A l’invitation de Motorsport Academy, j’ai eu la chance de participer à une séance de découverte du pilotage sur circuit au volant d’une Porsche 997 GT3 RS, puis d’une Ferrari 458 Speciale.
Rendez-vous au Mans, sur le Circuit Maison Blanche. Maison Blanche est le « circuit école » adossé au Bugatti, lui-même portion du Circuit des 24 Heures. Evidemment, ce n’est pas le circuit sur lequel sont disputées les compétitions. Mais, pour apprendre, rien de mieux qu’un tracé dédié. Aucune section ne cache de piège. On peut y réciter ses freinages et ses points de corde, sans le moindre risque.
Accueil chaleureux, briefing d’un bon quart d’heure sérieux, sans se prendre au sérieux… Il est temps d’aller à la découverte des virages à bord d’une Porsche Cayenne GTS. Des cônes montrent les points de freinage, points de rétrogradage, points de braquage, points de corde et points de sortie… Rien de compliqué en 1,9 kilomètre, mais des points de corde très loin dans de nombreuses courbes !
Place à l’action. Huit voitures sont mises à disposition des « stagiaires ». Renault Mégane R.S., Lotus Exige S, Porsche Cayman S, Audi R8, Porsche 997 GT3, Ferrari F430, Lamborghini Huracan et Ferrari 458 Speciale. Une Aston Martin Vantage est aussi au catalogue et une BMW M4 est attendue dans les prochains jours…
Le défilé commence. Il faut s’installer dans la 997 GT3 RS. Le temps s’arrête. Le moniteur de pilotage prend le temps d’expliquer certains détails : position de conduite, maniement de la boîte de vitesses, la discussion s’engage avant de mettre les gaz.
Démarrage, première, deuxième, troisième… La première ligne droite défile avec une montée des rapports calée vers 6 000 tours/minute. Premier freinage, tout est en ligne. Il faut braquer très tard, viser le point de corde et, enfin, travailler l’accélérateur.
Au fil des tours, il est facile de gagner en confiance. Les freinages sont entamés dix mètres derrière les plots. Les accélérations se font toujours plus hâtivement. Les rapports sont passés un peu plus haut.
Fin du sixième tour, retour dans l’allée des stands. Les échanges continuent. Les conseils du moniteur seront utiles pour la suite de la séance… L’attaque du freinage est bonne mais il faut s’appliquer sur la dégressivité pour ne pas trop casser la vitesse au moment de braquer.
Quelques minutes pour reprendre ses esprits et il est déjà temps de s’installer dans la Ferrari 458 Speciale.
L’environnement est très différent, plus coloré. Il faut se familiariser avec les boutons présents sur le volant. Le maniement de la boîte, avec deux larges palettes, ne semble pas poser de problème particulier.
Première, deuxième, ligne droite et… Plus qu’un coup de cœur. C’est un coup de foudre. 605 chevaux à 9 000 tours/minute. Une symphonie en V8 atmosphérique. Les diodes s’allument sur le sommet du volant. Il faut agiter les palettes. Les vitesses défilent. La vitesse défile… Freinage invraisemblable.
Le moniteur conseille d’être plus agressif sur les braquages. Je m’exécute pour sentir la voiture s’inscrire « en force ». Comme avec la Porsche, les tours permettent de se mettre en confiance. En mode « Race », la Ferrari 458 Speciale accepte de glisser à la réaccélération.
On le sent, on aime. On se prend au jeu. L’expérience est plus que mémorable. Certes, une Ferrari 458 Speciale n’est pas une voiture de course. Mais c’est une voiture taillée pour rouler sur un circuit.
Et franchement, je ne peux que conseiller de vivre un tel moment, en toute sécurité, bien conseillé et, surtout, à bord d’une Ferrari 458 Speciale !
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Commissaire-priseur : Porsche 930/935 Turbo Coupé
Voici encore un modèle un peu spécial trouvé dans le catalogue de la vente Bonhams qui aura lieu demain à Spa-Francorchamps… Cette Porsche Type 930/935 Turbo Coupé avait été très spécifiquement commandé par Mansour Ojjeh.
« Votre Porsche, à la fois unique et historique, a non seulement été l’un des clous de l’exposition, mais a aussi été l’exemple type du large éventail de personnalisation qu’offre Porsche Exclusive depuis 25 ans. »
Il s’agit d’un extrait de la lettre de remerciement au propriétaire actuel de la voiture pour avoir prêté sa Porsche 911 Turbo unique, la première voiture construite par la division Porsche Exclusive, créée pour construire des voitures sur mesure pour les personnalités.
Celui qui a commandé cette Porsche un peu particulière s’appelle Mansour Ojjeh.
Fils d’un entrepreneur d’Arabie Saoudite né en Syrie et d’une mère française, Mansour Ojjeh a hérité de TAG. Contaminé par le virus de la course automobile, il a impliqué la marque d’horlogerie dans l’écurie Williams dès 1979 avant d’être partenaire de McLaren et de financer le développement d’un moteur F1 confié à Porsche.
L’entreprise fut un succès avec des titres gagnés par Nikki Lauda en 1984 puis Alain Prost en 1985.
Profitant de ses contacts, Mansour Ojjeh a commandé un modèle assez spécial à Porsche. Sur une base de Porsche 930 Turbo, il a choisi une carrosserie de 935 adaptée à la compétition et un moteur de 375 chevaux.
A l’intérieur, un arceau, un harnais, automatique, des sièges Recaro, un tableau de bord en bois, un verrouillage central ont été ajoutés. Pour tenir le cap, des suspensions abaissées, des amortisseurs et des stabilisateurs de compétition ont été installées.
Elle a ensuite été la propriété de plusieurs collectionneurs et sera vendue demain. Estimation entre 300 000 et 400 000 euros.
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Porsche change le destin du Dakar
Pour la première fois, un constructeur développe une voiture destinée à gagner le Dakar. Ce constructeur est Porsche. Sa domination lors de la cinquième édition, en 1984, donne rapidement des idées à la concurrence. L’aventure se transforme en compétition, le raid devient rallye.
Pour faire valider le projet d’une 911 construite pour le Dakar, la division Motorsport de la marque allemande montre des images des premières éditions du rallye-raid. Les responsables techniques sont conquis par l’idée d’un développement technique majeur sur les terrains africains.
Jacky Ickx est le premier à avoir parlé du Dakar chez Porsche. Le Belge avait demandé une 911 à transmission intégrale pour gagner en Afrique. Vexés par leurs défaites répétées au Safari Rally, les Allemands adaptent la Porsche 911 SC au désert.
La Porsche 959 alignée lors du Paris Dakar 1986 En 1984, de Paris à Dakar, en passant par Sète, Alger, Agadez et Yamoussoukro, l’équipe officielle Porsche s’illustrent face aux Range Rover et Lada.
Jacky Ickx et Claude Brasseur perdent rapidement leurs espoirs à cause d’un problème électrique. Mais René Metge et Dominique Lemoyne filent vers la victoire, bien aidés par la troisième voiture engagée comme assistance rapide avec l’ingénieur Roland Kussmaul et Erich Lerner.
Ce succès de la 911 Type 953 ouvre la voie à d’autres constructeurs… Mitsubishi, Peugeot, Citroën, Volkswagen et MINI suivront.
Note : les photos ont été grossièrement modifiées pour appliquer la stupide loi française. Les marques de cigarettes ont largement participé au développement de notre passion.
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Infographie : 50 ans de Porsche 911
Il y a cinquante ans, Porsche présente la Type 901 destinée à succéder à la Porsche 356. Moins d’un an après le Salon de Francfort, la 911 arrive sur les routes. Un demi-siècle plus tard, elle reste la référence.
50 ans de Porsche 911
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Quand MINI se mesure à Porsche
Jim McDowell aime les grandes opérations marketing. Cet ancien de Porsche, devenu patron de MINI USA, a eu l’idée de défier ses anciens collègues dans un duel entre l’une de ses MINI Cooper S et une Porsche 911 Carrera S sur le circuit de Road Atlanta… C’était en juin 2010.
Lancée pour faire le plus grand buzz possible, l’idée a bien failli ne pas réussir à MINI. A grand renfort d’affiches et de publications sur facebook, le défi lancé par MINI a d’abord été balayé par Porsche.
Alors que Jim McDowell promettait de porter un t-shirt « We beat Porsche » ou « We did not beat Porsche » lors d’une apparition publique, son homologue de la marque de voitures de sport avait fait une première réponse plutôt sèche.
« Imaginez notre surprise de découvrir que notre ancien salarié, désormais à la tête de MINI, nous convie à une course en duel », écrit Detlev Von Platen. « Comme vous le savez surement Porsche a une longue histoire liée à la course et au succès avec plus de 28 000 victoires en 60 ans… Porsche ne court pas pour la gloire, la publicité ou pour faire des acrobaties. Porsche court pour se remettre en question et faire progresser sa technologie. La course doit se traduire par des avancées techniques. Si votre défi relève plus du simple amusement ou d’une campagne de communication un peu légère, nous préférons nous limiter à la course, la vraie. Nous vous donnons rendez-vous à Sebring, au Mans, à Daytona ou dans toute autre course officielle où il y a plus que des t-shirts à gagner… »
Pas de quoi calmer McDowell alors que Hyundai avait déjà sauté sur l’occasion pour relever le défi. Le buzz aidant, Detlev Von Platen a accepté. La course s’est bien disputée à Road Atlanta… Mais seulement sur un circuit tracé sur le parking.
En piste, Porsche a gagné… Mais c’est bien MINI qui s’est imposé sur le plan marketing !
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MINI fête l’anniversaire de la Porsche 911
Joli clin d’oeil de la part du groupe BMW qui a réuni une MINI de première génération et une Porsche 911 pour célébrer le cinquantième anniversaire du mythique coupé de Stuttgart. Née en 1963, la 911 est la cadette de la MINI apparue en 1959…
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Retromobile : visite du stand Porsche
Pour lancer les festivités du cinquantième anniversaire de la 911, Porsche expose plusieurs modèles de la lignée. Le prototype T7 fait sa première apparition en France !
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Darwinisme : Porsche 911
C’est l’une des plus grandes sagas de l’histoire de l’automobile. Le premier prototype de ce que sera le Porsche 911 est présenté en 1959 pour remplacer la 356. Cinquante ans plus tard, le dessin conserve toujours le même élan.
Sur ces photos, la première 911 (Classic) commercialisée en 1963 est accompagnée par les 911 de 1973, 964 de 1988, 993 de 1993 et 996 de 1997… Depuis la 911 s’est décliné en 997 et plus récemment en 991.