Étiquette : Dacia

  • Carlos Ghosn réussit là où les autres échouent

    Carlos Ghosn réussit là où les autres échouent

    Evidemment, ses détracteurs pourront toujours dire que toute la stratégie qui rend Renault profitable aujourd’hui a été mise en place par Louis Schweitzer… Mais regardons les choses en face : Carlos Ghosn fait gagner de l’argent à Renault. Là où tant d’autres groupes européens peinent.

    Quant il a pris les commandes de Renault, le Losange devait faire face à l’échec de Vel Satis. Par contre-pied, il a choisi de mettre d’énormes moyens sur la Logan.

    Visionnaire sur un plan stratégique, il a aussi été très critiqué pour préférer la gamme « Entry » (dite Low Cost par certains) à des modèles à forte valeur ajoutée… En 2014, neuf ans après son arrivée à la tête de Renault (quatorze ans après ses débuts chez Nissan), le constat est clair : Renault n’était pas en mesure de générer des revenus en rivalisant sur le marché premium. C’est donc en multipliant les volumes autour de sa plateforme M0 qu’il réussit à générer son fameux free cash flow.

    Les Logan, Sandero et Duster, majoritairement badgées Renault même si on ne les connaît que sous le nom Dacia en France, sont les vrais moteurs du groupe.

    dacia-logan-mcv

    En persévérant sur cette voie, Carlos Ghosn a montré l’exemple à ses rivaux… PSA Peugeot Citroën avait eu l’idée de s’engouffrer dans la brèche. Le nom Talbot avait été évoqué. Mais sans que rien n’aboutisse.

    A Genève, ce fut au tour de Volkswagen de mettre un frein à une éventuelle arrivée sur le marché du « low coast ». Heinz-Jakob Neusser, responsable du développement de Volkswagen, a avoué que le coût (justement) de développement faisait patiner le projet. Il serait effectivement compliqué de produire des voitures à des tarifs compris entre 6 000 et 8 000 euros tout en restant bénéficiaire…

    Compliqué ? Pas pour les équipes de Carlos Ghosn !

  • Essai Dacia Sandero : la meilleure ou la pire ?

    Essai Dacia Sandero : la meilleure ou la pire ?

    S’installer à bord d’une Dacia Sandero, c’est faire face à un cruel dilemme. Est-ce la meilleure voiture disponible actuellement sur le marché français ou la pire ? Est-ce que l’ensemble des constructeurs doit tendre vers l’idée du « low-cost » ou s’en préserver ?

    La Dacia Sandero est la voiture la plus vendue aux particuliers en France en 2013. Une voiture de marque roumaine, fabriquée en Roumanie et symbole du low-cost est numéro 1 !

    dacia-sandero-stepway-arriere

    Oui, c’est la meilleure voiture du marché !
    J’ai pris l’habitude de ne jamais regarder le prix (précis) d’un modèle que j’essayais avant d’avoir parcouru quelques centaines de kilomètres. Histoire de ne pas être pollué par ce paramètre capital et ne penser qu’au produit en lui-même.

    Il m’a été vraiment difficile de donner un prix à cette Dacia Sandero. Au premier abord, dès la clé en main, au moment de toucher la poignée de porte, ouvrir et fermer, s’assoir sur le siège, toucher le volant et le levier de vitesses… Tout m’a rappelé une citadine sortie il y a une bonne dizaine d’années. Avec cette odeur de neuf d’une voiture qui n’a parcouru que 500 kilomètres.

    dacia-sandero-stepway-avant

    Contact, démarrage. Le dCi90 se fait entendre. La voiture vibre. Derrière le volant, les indications sont peu nombreuses… Première enclenchée, deuxième, la boîte parait longue et le moteur semble peiner à bas-régime.

    Et le paysage défile… En roulant normalement, difficile de consommer plus de 4,5 litres aux 100 kilomètres. La conduite est souple, simple. Le moteur n’est pas si bruyant. Le châssis n’a rien d’inconfortable. A chercher de vrais défauts, on n’en trouve plus.

    dacia-sandero-stepway-interieur

    En gardant à l’esprit que l’on conduit une Dacia et un modèle conçu pour ne pas être cher, aucun des petits manques ne vient gâcher la fameuse expérience de conduite. Et l’équipement est pléthorique avec un GPS placé dans un grand écran central, climatisation, le limiteur et le régulateur de vitesse, les quatre vitres électriques, le radar de recul…

    Mais quand même… Pour vraiment justifier l’absence de ces fameux « petits manques », le prix doit être vraiment attractif. Passons sur la Volkswagen Polo qui, pour un équipement équivalent mais une image bien différente, s’affiche à près de 20 000 euros. Tarif quasiment équivalent pour la Renault Clio avec le même moteur sous le capot…

    dacia-sandero-stepway-moteur

    Alors, cette Dacia Sandero en version Stepway Prestige ? 13 950 euros… Inutile d’en écrire davantage.

    Non, Dacia ne doit pas être copié !
    Acheter une voiture neuve et repartir en Dacia, c’est nier l’existence même de l’année 2014. En version Prestige, cette Sandero Stepway est bien équipée. Elle aurait même fait figure de référence il y a quelques années.

    dacia-sandero-stepway-tableau-de-bord

    Mais les détails gênants se multiplient par rapport aux modèles de dernière génération… L’écran tactile est illisible quand il y a du soleil, le GPS ne se met pas à jour selon les embouteillages, les phares et les essuie-glaces ne s’activent pas automatiquement, il n’y a pas d’accoudoirs aux places avant… Les plastiques et les tissus des sièges ne sont pas au niveau du reste de la production européenne.

    Cette voiture est certes bien équipée mais se contente de matériaux bas de gamme. Si tous les constructeurs prenaient cette voie, l’innovation ralentirait dangereusement. Et quand on voit ce que peut proposer Ford sur sa Fiesta, on ne peut qu’encourager la démocratisation des équipements technologiques sur les citadines.

    dacia-sandero-stepway-coffre

    L’AUTO est-elle cult ?

    Cette Dacia Sandero Stepway dCi90 Prestige est-elle la meilleure ou la pire des voitures du marché ? Après une semaine d’essais, je dis la meilleure ! Dacia et Renault (car elle s’appelle Renault sur bien des marchés) ont réussi à produire une voiture normale pour des clients normaux. Je me mets à la place d’un conducteur cherchant à aller du point A au point B… Et je comprends pourquoi cette voiture proposée à 13 950 euros est la plus vendue en France !

    Quant à ceux qui rêvent d’une voiture plaisir, ils n’avaient pas l’intention de s’intéresser à Dacia.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne, turbocompressé, 8 soupapes
    Cylindrée : 1 461 cm3
    Puissance : 90 chevaux / 66 kW
    Couple : 220 Nm
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses manuelle à cinq rapports
    L/l/h (mm) : 4 081 / 1 733 / 1 618
    Poids à vide : 1 083 kg
    Capacité du coffre (l.) : 320
    Vitesse maximale : 167 km/h
    0-100 km/h : 11,8 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,6 / 3,7 / 4 / 4,4
    Emissions de CO2 : 105 g/km

    dacia-sandero-stepway

  • Pauvre France

    Pauvre France

    Note : ceci est une nouvelle collaboration… Il écrit sous le pseudo ‘Jérémie Klaxon’ (oui, c’est un pseudo !) pour se lâcher loin des rédactions. Et vous avez le droit de ne pas être d’accord.

    Oui, pauvre France. Cette France donneuse de leçon, cette France adepte de l’exception culturelle, toujours prête à manifester pour défendre ses valeurs et critiquer celles des autres…

    Cette France, notre France du XXIe siècle qui produit moins de voitures que le Royaume-Uni pourtant morne plaine dans ce domaine depuis la fin des années 1960. Mais davantage encore que la France, ce sont les Français qui me posent problème !

    Nous sommes de terribles donneurs de leçons (j’en suis). Il faut produire local et acheter local. Louable. Et après les yaka fokon, regardons les statistiques :

    Le marché français s’est contenté de 1,79 million d’immatriculations en 2013, le total le plus faible depuis 1997. Pire, seuls 53,6 % de ces ventes ont été faites à des particuliers : moins d’un million de voitures !

    Si les Renault Clio, Peugeot 208 et Citroën C3 sont les trois modèles les plus vendus globalement en France, la vente aux particuliers fait apparaître un autre palmarès… La voiture la plus achetée est la Dacia Sandero !

    Les immatriculations tactiques (Constructeurs, VD Garage et Loueurs courte durée) représentent carrément 24 % du marché. Les marques s’auto-entretiennent et communiquent sur des chiffres manipulés.

    Verra-t-on le Groupe Renault affirmer que la Dacia Sandero est la voiture la plus vendue en France ? Evidemment non… Question d’exception française. Pauvre France.

  • Les voitures les plus vendues en France depuis 2004

    Les voitures les plus vendues en France depuis 2004

    Sur dix ans, les stars du marché français s’appellent Twingo, Clio, Mégane chez Renault, 206 / 207 / 208 chez Peugeot, et C3 chez Citroën. Ces cinq modèles ont toujours été dans le top 10 des ventes en France depuis 2004. 2014 est l’année la plus faible en termes de volume… Voici le détail :

    2004
    1. Renault Mégane – 223 274
    2. Peugeot 206 – 151 250
    3. Renault Clio – 137 547
    4. Peugeot 307 – 133 956
    5. Citroën C3 – 86 875
    6. Citroën Xsara – 75 799
    7. Ford Focus – 48 782
    8. Renault Twingo – 47 699
    9. Renault Laguna – 47 114
    10. Volkswagen Golf – 42 704

    renault-megane-2004

    2005
    1. Renault Mégane – 188 373
    2. Renault Clio – 132 982
    3. Peugeot 206 – 119 907
    4. Peugeot 307 – 113 484
    5. Citroën C3 – 79 259
    6. Peugeot 407 – 68 130
    7. Citroën C4 – 63 798
    8. Renault Modus – 61 877
    9. Ford Focus – 48 930
    10. Renault Twingo – 45 594

    renault-clio-2005

    2006
    1. Renault Clio – 169 376
    2. Renault Mégane – 160 665
    3. Peugeot 307 – 97 297
    4. Peugeot 207 – 77 581
    5. Citroën C3 – 70 246
    6. Peugeot 206 – 65 199
    7. Citroën C4 – 60 185
    8. Peugeot 407 – 54 646
    9. Ford Focus – 40 646
    10. Renault Twingo – 38 133

    peugeot-307-2006

    2007
    1. Renault Mégane – 155 336
    2. Renault Clio – 145 345
    3. Peugeot 207 – 131 623
    4. Citroën C4 – 119 344
    5. Peugeot 307 – 65 799
    6. Citroën C3 – 61 522
    7. Renault Twingo – 52 134
    8. Peugeot 407 – 41 710
    9. Ford Focus – 40 652
    10. Volkswagen Golf – 39 559

    peugeot-207-2007

    2008
    1. Renault Clio – 152 578
    2. Peugeot 207 – 136 283
    3. Citroën C4 – 121 716
    4. Renault Mégane – 121 062
    5. Peugeot 308 – 82 059
    6. Renault Twingo – 65 333
    7. Citroën C3 – 60 136
    8. Ford Focus – 42 106
    9. Volkswagen Polo – 41 491
    10. Volkswagen Golf – 41 228

    citroen-c4-2008

    2009
    1. Renault Mégane – 153 399
    2. Renault Clio – 146 266
    3. Peugeot 207 – 131 333
    4. Renault Twingo – 107 367
    5. Citroën C3 – 105 744
    6. Citroën C4 – 96 696
    7. Peugeot 308 – 83 267
    8. Peugeot 206+ – 51 029
    9. Ford Fiesta – 50 603
    10. Volkswagen Golf – 46 746

    renault-twingo-2009

    2010
    1. Renault Clio – 161 408
    2. Renault Mégane – 155 115
    3. Citroën C3 – 130 686
    4. Peugeot 207 – 126 853
    5. Renault Twingo – 92 183
    6. Citroën C4 – 77 417
    7. Dacia Sandero – 68 016
    8. Peugeot 308 – 63 392
    9. Peugeot 206 – 56 140
    10. Peugeot 3008 – 50 026

    dacia-sandero-2010

    2011
    1. Renault Clio – 149 042
    2. Renault Mégane – 145 220
    3. Citroën C3 – 110 904
    4. Peugeot 207 – 103 332
    5. Citroën C4 – 93 372
    6. Renault Twingo – 68 236
    7. Peugeot 308 – 62 279
    8. Volkswagen Polo – 53 586
    9. Peugeot 3008 – 53 302
    10. Dacia Duster – 51 613

    peugeot-308-2011

    2012
    1. Renault Clio – 118 905
    2. Renault Mégane – 118 143
    3. Citroën C3 – 85 929
    4. Citroën C4 – 74 756
    5. Peugeot 208 – 66 365
    6. Peugeot 308 – 45 746
    7. Volkswagen Polo – 44 176
    8. Peugeot 207 – 44 091
    9. Peugeot 3008 – 43 859
    10. Renault Twingo – 39 697

    volkswagen-polo-2012

    2013
    1. Renault Clio – 103 172
    2. Peugeot 208 – 90 484
    3. Citroën C3 – 53 376
    4. Renault Scenic – 50 968
    5. Renault Mégane – 43 070
    6. Dacia Sandero – 42 841
    7. Renault Captur – 39 629
    8. Volkswagen Polo – 39 068
    9. Renault Twingo – 39 032
    10. Peugeot 3008 – 38 427

    renault-scenic-2013

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

    iaa_bmw_i8

    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

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    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !