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  • Ford Performance : délires à glissement limité

    Ford Performance : délires à glissement limité

    Oubliez la Nordschleife, la passion automobile ne passe pas que par une route à péage sans limitations de vitesse où tout le monde s’achète son propre record. J’ai trouvé beaucoup mieux… Et beaucoup moins loin de Paris avec une Ford Fiesta ST200.

    Ne vous êtes jamais demandé pourquoi les pilotes de rallye préfèrent rouler sur terre plutôt que sur asphalte ? La réponse est plutôt simple : la sensation de glisse, la maîtrise de la dérive.

    Les difficultés de trouver un terrain de jeu adéquat sont évidemment un frein à la démocratisation du pilotage sur terre. Sauf quand Ford envoie ses petites Fiesta ST sur le circuit de rallycross de Dreux.

    Le rallycross, c’est tout ce dont peut rêver l’amateur de sport automobile : des courses en peloton, sur de courts circuits glissants, avec des caisses à portières et beaucoup de spectacle.

    La discipline est née dans les années 1960 chez les Britanniques (comme toujours) avant de se développer dans les pays nordiques. Pendant des décennies, le rallycross est resté confidentiel avec un championnat européen totalement fou mené par les Martin Schanche (Ford), Per-Inge Walfridsson (Volvo) le futur beau-père de Petter Solberg, Kenneth Hansen (Ford et Citroën), Per Eklund (Saab). En France, le palmarès abrite les noms de pilotes comme Jean Ragnotti, Bruno Saby ou Jean-Pierre Beltoise (Alpine) avant que des spécialistes ne se révèlent : Max Mamers (Matra) ou Jean-Luc Pailler (Citroën et Peugeot) avec onze titres.

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    Régulièrement, le rallycross est cité pour être l’avenir du sport automobile. Dans ses gènes, il est l’exemple parfait de produit télévisuel. Des véhicules qui ressemblent à de vraies voitures, plein de puissance, un départ canon et spectaculaire et, même, des dépassements grâce à l’invention du tour joker. Ce n’est pas pour rien qu’IMG s’est intéressé au programme en récupérant les droits d’un nouveau Championnat du Monde. Petter Solberg, Mattias Ekstrom, Sébastien Loeb ou Ken Block en sont les stars au volant de DS 3, Audi S1, Peugeot 208, Volkswagen Polo ou Ford Fiesta.

    Le circuit le plus proche de Paris n’est situé qu’à 73 kilomètres de Paris, à Dreux. Créé en 1977 et rénové en 2011 pour accueillir une manche du Championnat d’Europe, Dreux est un tracé typique du rallycross avec 30 % d’asphalte et 70 % de terre très compactée. La courte ligne de départ plonge vers un droite-gauche sur terre suivi par un virage relevé à 12 %, recouvert d’un asphalte à faible adhérence. La ligne droite sur terre qui suit emmène vers un droite-gauche-droite jusqu’à un droite qui se referme sur asphalte, puis un court pif paf avant de boucler le tour. 1 200 mètres, pas plus, mais des changements de rythme et d’adhérence incessants.

    Inutile de sortir une Supercar de plus de 600 chevaux pour ces délires à glissements limités. La Fiesta ST200 est le meilleur exemple de ce qu’il est possible de faire au volant d’une petite sportive.

    La Ford Fiesta ST200 délivre 200 chevaux de son moteur 1,6 litre turbocompressé, porté à 215 chevaux via un overboost. Le couple peut passer de 290 à 320 Nm dans les mêmes conditions. Le 0 à 100 km/h est abattu en 6,7 secondes.

    C’est à peu près ce qu’il faut pour atteindre le premier virage. Freinage sur terre, bien en ligne pour éliminer la courbe à droite et viser le gauche serré qui suit. Sur une surface meuble, la Fiesta ST200 suit vraiment les lois de la physique. Le lever de pied soulage l’arrière qui n’attend qu’une chose : accompagner la dérive. L’électronique accepte cette glisse, tant que le conducteur ne contrebraque pas. Dans ce cas, le système comprend que le maître à bord donne une information « contraire » au mouvement entamé et aide à remettre les roues droites.

    Le banking qui suit est encore plus excitant. Il faut emmener de la vitesse et lever le pied pour faire pivoter la petite Fiesta vers la plus longue ligne droite du circuit. Au bout, gros freinage sur terre en visant à peine les vibreurs pour ne pas entamer les pneumatiques. Là, la Fiesta ST200 bouge, vit. Elle téléphone ses réactions. En toute sécurité, il est possible de repousser les limites au fil des tours et de s’amuser réellement à être un pilote.

    Porté par les Ford GT, Mustang de toutes formes ou la craquante Focus RS, la gamme Ford Performance cache en cette Fiesta ST200 un jouet parfait pour quelques tours de rallycross. Et c’est sans doute là que le conducteur sera au plus près des plaisirs de la compétition automobile…

    Mise au point pour les plus pointus : les délires à glissements limités ne veulent pas dire que cette Ford Fiesta ST200 dispose d’un différentiel autobloquant.

  • Essai Ford Fiesta Black Edition : Histoires de sensations

    Essai Ford Fiesta Black Edition : Histoires de sensations

    Lorsque je me mets au volant d’une voiture, mon premier avis est souvent scellé en moins de cinq kilomètres. Ça passe évidemment par l’image que je pouvais avoir du modèle avant de m’installer derrière le volant, sa silhouette, les premières sensations, à l’œil ou à l’oreille, puis les premiers passages de rapports et les premiers efforts sur la direction. Et avec cette Fiesta un peu spéciale, je n’étais pas encore convaincu au terme de ces cinq premiers kilomètres…

    Je dois vraiment avouer que Ford n’est pas une marque qui m’attire… Et c’est le cas depuis, depuis longtemps ! Même si l’histoire du constructeur et ses multiples programmes forcent le respect, je suis loin de me dire que je pourrais être client.

    Mais pourquoi prendre le volant d’une Fiesta ?

    AUTOcult.fr n’a pas encore travaillé avec toutes les marques disponibles sur le marché français. Nous n’avons pas essayé de nouer des contacts et/ou ces constructeurs ne s’intéressent pas à ce que l’on fait (et nous l’acceptons bien volontiers). Mais ça ne veut pas dire que l’on se préoccupe pas de ce qu’il se passe autour de nous.

    Autour de nous, il y a des Fiesta. Citadine la plus vendue en Europe depuis des années, la petite Ford est une référence. Et la voilà proposée avec un moteur 1,0 litre de 140 chevaux !

    Pour être très clair, lorsque je vois la ligne de Fiesta Black Edition, sa teinte noire et ses surlignages rouges et sa puissance au litre, dans une gamme coiffée par la Fiesta ST, je pense tout de suite à Clio RSi et 106 Rallye : la petite sportive qui n’est pas la pure GTi, mais qui arrive à te le faire un peu croire.

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    Parti comme ça, les cinq premiers kilomètres furent forcément décevants. La ligne est une vraie réussite. Le jeu de couleurs et cette bouche maquillée de rouge à lèvres font sensation avec des jantes spécifiques, des bas de caisses et un becquet. A l’intérieur, toute la console centrale me semble pourtant d’un autre âge, surtout avec un petit écran monochrome. Affaire de goût, mais ce n’est pas le mien. Les sièges offrent un bon maintien et quelques touches de cuir apparaissent.

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    Première enclenchée… Voici le trois cylindres 1 litre turbocompressé en action. Le bruit du moteur est plutôt bien maîtrisé, voire bien géré en prenant des tours. Mais la commande de boîte, avec un levier trop grand, et la transmission un peu longue à seulement cinq rapports, gâche un peu les envies…

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    Et c’est là que je deviens un peu fou (!). Un trois cylindres EcoBoost de 140 chevaux est annoncé pour 4,5 litres / 100 kilomètres et homologué pour 104 grammes / km. Qu’un seul client me dise qu’il consomme moins de 5,0 litres / 100 km sur une distance raisonnable (disons 5 000 km), et je lui dirais qu’il n’a pas choisi le bon modèle.

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    Même si ce n’est pas une ST, ni par son moteur, ni par son châssis, la Black Edition doit être un minimum emmenée pour justifier son achat. Elle est destinée à conférer un peu de plaisir à son conducteur. Et le moteur de la taille d’une feuille A4 ne peut en procurer qu’à partir de 3 000 tours / minute.

    Au fil des kilomètres, évidemment, on trouve toutes les circonstances atténuantes à cette Fiesta. Une vraie gueule, c’est certain ! Une réelle polyvalence qui permettra aux tarés (dont je fais souvent partie) de consommer moins de 5,0 litres / 100 km, tout en profitant de quelques envolées sur fond mélodique d’un trois cylindres suffisamment rauque pour être appréciable.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Loin d’être un citadine de base, la Fiesta Black Edition propose une alternative à l’achat d’une sportive qui va parfois au-delà des besoins des clients. Et le mieux dans tout ça ? Elle est la seule sur le marché à proposer de telles prestations à un tarif de 18 750 euros… avec une offre en ce moment à 16 050 euros ! 140 chevaux à 16 050 euros, imbattable !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Ford Fiesta Black Edition
    Tarif : 16 050 euros
    Moteur : 3 cylindres en ligne, turbo, 999 cm3
    Puissance (ch/kW) : 140 / 103 à 6 000 tours/minute
    Couple : 210 Nm à partir de 1 400 tours/minute
    Transmission : traction, boîte de vitesses manuelle à 5 rapports
    L/l/h (mm) : 3 969 / 1 722 / 1 495
    Capacité du coffre (l.) : 276 – 960
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 5,6 / 3,9 / 4,5 / 7,1
    Emissions de CO2 : 104 g/km

  • L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    Toute la rédaction d’Echappement, accompagnée par François Delecour, est partie aujourd’hui vers le Circuit de Chambley (Meurthe et Moselle) pour procéder à l’Election de la Sportive de l’année Echappement.

    Au programme de cette édition 2013 :
    Audi S3
    Ford Fiesta ST
    MINI John Cooper Works GP
    Nissan 370Z Nismo
    Peugeot 208 GTI
    Renault Clio R.S. 200 EDC
    Mercedes Classe A 45 AMG
    Porsche Cayman S
    Seat Ibiza Cupra
    Volkswagen Polo R

    Vous voteriez pour laquelle ?

    Et pour rappel, voici le palmarès depuis la création en 1982 :
    2012 : Subaru BRZ et Toyota GT86
    2011 : Porsche 911 GT3 RS 4.0
    2010 : Ford Focus RS 500
    2009 : Porsche 911 GT3
    2008 : Renault Mégane R26.R
    2007 : Renault Mégane Renault Sport Renault F1 Team R26
    2006 : Lotus Exige S
    2005 : Dodge Viper SRT-10
    2004 : Mitsubishi Lancer Evo 8
    2003 : BMW M3 CSL
    2002 : Ford Focus RS
    2001 : BMW M3
    2000 : Renault Clio Renault Sport 2.0 16V
    1999 : Honda S2000
    1998 : Honda Integra Type R
    1997 : BMW Z3 M
    1996 : Renault Sport Spider
    1995 : Subaru Impreza GT Turbo
    1994 : Fiat Coupé 16V Turbo
    1993 : Peugeot 106 Rallye
    1992 : Ford Escort Cosworth
    1991 : Renault Clio 16s
    1990 : Ford Sierra Cosworth 4×4
    1989 : Peugeot 309 GTi 16
    1988 : Peugeot 205 Rallye
    1987 : Lancia Delta HF Integrale
    1986 : BMW M3
    1985 : Renault 5 GT Turbo
    1984 : Peugeot 205 GTi 1.6
    1983 : Lancia Delta HF Turbo
    1982 : Ford Escort RS 1660i