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  • La passion de Mazda pour le moteur rotatif

    La passion de Mazda pour le moteur rotatif

    L’obsession de Mazda pour le moteur rotatif Wankel s’étend sur des décennies. Cette technologie fait son retour dans le curieux crossover MX-30 pour étendre l’autonomie. La version en question est appelée MX-30 R-EV et elle coexiste avec la version entièrement électrique, qui offre une autonomie plus limitée.

    Les moteurs rotatifs sont appréciés pour leur distribution de puissance, leur taille compacte et leur faible poids, mais ils peuvent être thermodynamiquement inefficaces par rapport aux moteurs conventionnels, sujets à une consommation d’huile plus élevée et à une usure rapide. Mazda affirme avoir travaillé dur pour améliorer la durabilité du rotor et l’économie de carburant dans cette nouvelle itération.

    Le R-EV peut être rechargé de manière conventionnelle (Mazda annonce 90 minutes pour une charge de 20 à 80 % sur un chargeur de 7 kW), et avec une charge complète, il revendique une autonomie de 85 km grâce à sa batterie de 17,8 kWh. L’état de charge peut être géré grâce aux trois modes de conduite. En mode Normal, le R-EV vise à maintenir une charge de batterie de 45 %. Le mode EV force la voiture à fonctionner uniquement en mode électrique jusqu’à ce que la batterie soit complètement déchargée, et le mode Charge permet de réserver le niveau de charge souhaité.

    Lorsque la batterie atteint le niveau défini en mode Charge, le moteur rotatif entre en action. En mode Normal, il démarre lorsque l’état de charge descend à 45 %. En mode EV, il attend jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de charge. Si la batterie descend à zéro, la vitesse maximale est limitée à 130 km/h au lieu des 140 km/h habituels, pendant que le moteur rotatif travaille pour maintenir suffisamment de puissance pour assurer la propulsion et recharger la batterie.

    Le son est particulier – vibrant et pétillant, se mettant en marche de manière inattendue. C’est un peu comme si vous habitiez à côté d’une personne qui va régulièrement à la salle de sport pour mélanger son smoothie protéiné.

    Cependant, sa capacité à maintenir la charge est impressionnante, même à des vitesses élevées, ce qui vous permet de vous détendre en ce qui concerne l’épuisement de la batterie, sachant que le Wankel est là pour aider. Avec le MX-30 R-EV, Mazda fusionne son héritage emblématique avec les dernières avancées technologiques, offrant aux conducteurs une expérience de conduite unique et éco-responsable.

  • Des promesses, toujours des promesses…

    Des promesses, toujours des promesses…

    La fin du mois d’août est toujours propices à prendre de bonnes résolutions, tout du moins à les imaginer. Mon coup de folie du moment est d’acheter une voiture neuve !

    Nissan Qashqai a dépassé ses 80 000 kilomètres parcourus en un peu plus de six années. J’ai une envie de nouveauté. Comme mon entreprise d’acceptabilité du Renault Avantime n’a pas atteint son objectif, il faut se rabattre sur une option différente. Au cœur d’un parc de bientôt quatre véhicules, le Qashqai est le modèle « familial ». Il faut donc une carrosserie équivalente. Mais je suis usé de la conduite des SUV. Dilemme…

    Comme une grande berline des années 1990 va faire son entrée dans l’écurie, je cherche autre chose. J’ai d’abord pensé à une BMW Série 3 Touring… Mais je ne passe pas le cap de l’achat d’un Qashqai neuf en 2011 à 20 000 euros à un remplacement par un modèle deux fois et demi plus cher. Sorte de barrière psychologique. Je ne suis pas encore tout à fait prêt à acheter une voiture personnelle à 50 000 euros.

     

    Seconde envie : Mazda CX-3. SUV oui, mais SUV dans lequel on est assis très bas. J’ai passé l’hiver à son volant, il est parfait dans toutes les conditions… Moteur, boîte, esprit (c’est très important l’esprit !). Mais l’espace à bord et le coffre sont un peu trop étroits pour emporter toute la famille lorsque nous partons nous installer à l’autre bout du pays. Crève-cœur, car le Mazda CX-3 aurait vraiment été parfait. CX-5 ? Vraiment trop SUV pour me plaire en ce moment.

    Cette semaine, j’ai creusé. J’ai cherché ce que je voulais : un modèle un peu spacieux, mais plus petit que le Qashqai, clair, coloré, petit moteur essence, boîte automatique, régulateur de vitesse, phares et essuie-glace automatiques, toit panoramique, un minimum de connectivité, entre 20 et 25 000 euros. J’ai secoué le tout et j’ai sorti un Citroën C4 Cactus ! Toute la famille est conquise, je le teste début septembre… À lui de se montrer sous son meilleur jour.

    Hier soir, patatras… Volkswagen dévoile T-Roc. Sept centimètres de plus qu’un Cactus, mais toujours dix de moins que le Qashqai, une sacrée ligne, de belles teintes lors de la présentation, l’assurance d’avoir un moteur TSI et une boîte DSG au top, même chose pour les différents équipements… Et ? Et fin de la présentation, rentrez chez vous.

    Depuis des années, l’industrie automobile nous promet d’apprendre les leçons des univers numériques. Mais la transition est encore bien loin d’être acquise. Imaginez qu’Apple présente un nouveau MacBook Pro sans le mettre en vente dans l’heure ? Ce fut le cas encore l’an passé et j’ai passé ma commande à la fin de la présentation… Même chose quand j’ai acheté mon Samsung Galaxy S8 Plus. Présentation en direct, acte d’achat, réception deux ou trois semaines plus tard.

    Est-ce que ça existe dans le monde automobile ? Evidemment : Tesla ! Model 3 présenté, 115 000 véhicules commandés en 24 heures ! Rassurez-vous, ce n’est pas encore tout à fait comparable. Nos 115 000 acheteurs de mars 2016, devenus un demi-million, ne sont pas encore livrés.

    Des promesses, toujours des promesses… Même si je me réserve une dernière interrogation : aurais-je vramient envoyé 1 000 euros pour réserver un T-Roc dès hier soir ?

  • Essai Mazda MX-5 RF : coup de soleil

    Essai Mazda MX-5 RF : coup de soleil

    L’une de ces petites sueurs… De celles qui n’arrivent que trop rarement dans une vie. Celles des adolescents dont les regards se croisent, celles des plus grands qui y voient un coup de foudre. J’ai attrapé un coup de soleil, je me suis installé dans un Mazda MX-5 RF.

    Ceci est une anomalie. D’habitude, lorsque je m’installe dans un habitacle, j’ai la critique facile. Les premiers kilomètres servent à prendre mes marques et, d’abord, à remarquer quelques défauts. Ça arrive quasiment tout le temps, même dans des véhicules à plus de 100 000 euros. Non pas qu’il puisse y avoir matière à réelle critique, mais il faut que l’homme et la machine se comprennent. Dernièrement, j’ai réussi à me passer de cette phase en montant dans une Ferrari GTC4Lusso… (Nous en reparlerons dans quelques jours). Parmi les très rares modèles qui me procurent cette idée de coup de foudre, il y avait le Mazda MX-5. J’y ajoute sa version RF.

    L’installation dans le siège Recaro cuir / Alcantara provoque une sensation de plaisir. La pression du bouton de démarrage ne fait que provoquer un sourire plus marqué. Ouverture du toit en une grosse dizaine de secondes grâce à un doigt sur un bouton. Je souris, je respire, j’aime.

    La suite pourrait être un mauvais concours de poésie… Mais non, pas de poésie. Il suffit d’être le plus rationnel possible : s’il n’est pas question de posséder une stricte deux places dans votre parc, vous passerez à côté de ce bijou. Si vous n’avez pas besoin de plus de deux sièges, le MX-5 RF devient un incontournable.

    Vous aimez conduire, vous adorerez prendre le volant de ce petit châssis réactif… Envie d’aider la voiture à pivoter, petit lever de pied. Vous voulez des sensations ? Même à des vitesses acceptables, vous aurez l’impression de faire corps avec la route. Rien à voir avec les constructeurs qui affirment que leurs SUV procurent un plaisir dans la conduite. C’est un retour aux fondamentaux, les vraies raisons qui font que tous ceux qui aiment l’automobile ont eu, ont ou auront un MX-5 !

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    Dans sa version 2,0 litres 160 chevaux (oui, 4 cylindres 2,0 litres 160 chevaux dans un véhicule de moins de 4 mètres et 1 055 kg, ça existe encore !), la boîte très courte manuelle six rapports est un régal, autant que sa commande avec un levier aussi petit que possible. On en joue. Et les 200 Nm de couple suffisent à relancer l’ensemble en mode balade.

    Lorsque j’ai pu profiter de routes plus attirantes à quelques kilomètres de Mulsanne, j’ai retrouvé la vivacité qui caractérise le MX-5. Mieux, la vie du châssis, les bruits m’ont rappelé un bon souvenir de ces années de conduite. Ce MX-5 RF est aussi vivant qu’une Nissan GT-R Track Edition. On sent le moteur tirer le châssis, la boîte s’accorder, les suspensions travailler. On va bien au-delà du toucher de route à travers une direction directe et des pneus…

    La direction justement. Inutile de faire plus d’un quart de tour pour éliminer les courbes. Un détail ? Non, ça change la façon de s’installer dans le Recaro, de profiter de l’air qui s’engouffre au-dessus du pare-brise. Pour rouler vite, préférez le toit rangé et les vitres levées. La suite est une envie d’avaler les kilomètres quelque soit le rythme.

    J’attrapé un coup de soleil, un coup d’amour, un coup de je t’aime…

    L’AUTO est-elle cult ? 
    Dans la lignée des Mazda MX-5, cette version RF est bien culte. Aucun doute sur le caractère exceptionnel du petit roadster, même si son toit dur modifie la façon de vivre avec son MX-5. À conseiller à ceux qui détestent la toile…

    Mazda MX-5 RF First Edition
    Tarif 2017 : 37 750 euros

    Motorisation : 1 998 cm3, 4 cylindres en ligne
    Puissance : 160 chevaux à 6 000 tours / minute (118 kW)
    Couple : 200 Nm à 4 600 tours / minute
    Boîte de vitesses : manuelle à six rapports
    Vitesse max. : 215 km/h
    0 à 100 km/h : 7,5 secondes
    Consommation mixte / essai (pour 100 km) : 6,6 litres / 7,0 litres
    Emissions de CO2 : 154 grammes / km
    L / l / h (mm) : 3 915 / 1 735 / 1 236
    Masse à vide : 1 055 kg
    Volume du coffre : 127 litres
    Volume du réservoir de carburant : 45 litres
    Pneumatiques : 205/45 R17

  • Airbnb sur quatre roues

    Airbnb sur quatre roues

    Il m’arrive très régulièrement d’avoir des idées folles… Sur la méthode d’Airbnb, quelques sites internet ont commencé à proposer des systèmes de location de véhicules personnels. J’ai en profité en tant que client… Et j’ai eu la magnifique ambition d’acheter une voiture (quasiment) spécialement pour la mettre en location.

    Je ne sais plus expliquer si c’est l’envie d’avoir un modèle en particulier qui a mené à penser qu’il était possible d’autofinancer sa voiture en la louant à d’autres particuliers ou si c’était l’inverse, mais je raconte.

    A cette époque, je visais deux modèles assez particuliers, dont la production était déjà achevée, mais que je savais encore disponible neufs en France.

    La première voiture a rapidement été une impasse : Alfa Romeo 8C. Il y a quelques années, impossible de sortir les 160 000 euros pour acquérir un tel modèle… Trop risqué !

    L’autre option était une Mazda RX-8. Il en restait quelques-unes dans les concessions françaises. À moins de 40 000 euros, la folie était beaucoup plus abordable. Je peux l’avouer, je n’ai jamais franchi le pas. Il y a déjà quatre voitures à la maison et la capacité de stockage est déjà dépassée. Mais il existait une opportunité de monter un financement avec ce système de location entre particuliers.

    Certains le font pour louer une Triumph, une Porsche ou une Ferrari pour un week-end romantique… Pourquoi pas un moteur rotatif pour une petite journée circuit ?

    Alors, fallait-il craquer ?

  • Mazda, Wankel, Turbo !

    Mazda, Wankel, Turbo !

    Parfois, il suffit de réserver une salle de réunion, d’inviter les bonnes personnes, de prévoir de quoi les restaurer et de fermer la porte… C’est ce qui a dû se passer à Hiroshima il y a quelques mois !

    Mazda travaille actuellement sur une version commercialisable de son extraordinaire concept RX-Vision… Jusque-là, il n’y a aucun secret.

    mazda-rx-vision

    Mais en conversant avec Tetsushi Marutani, l’un des hommes au cœur du dossier, les Australiens de Motoring croient avoir décelé une énorme information.

    « Personnellement, je pense qu’un moteur rotatif avec un turbo ou un compresseur pourrait faire l’affaire. »

    Et voilà ! Depuis la fin de carrière du coupé RX-8 en 2012, Mazda ne produisait plus de moteur rotatif et la marque évite soigneusement de greffer le moindre turbo sur ses moteurs essence.

    « Un moteur rotatif, selon moi, a besoin de couple à basse vitesse, lorsque l’on est bas dans les tours. Avec un petit compresseur ou un turbo aiderait. »

    Evidemment, ce n’est pas aujourd’hui que nous découvrirons les options techniques de Mazda. Mais les équipes travaillent effectivement sur différentes solutions pour redonner vie à la méthode Wankel… Que ce soit pour un modèle prêt pour 2017 afin de célébrer les 50 ans du rotatif ou en 2020 pour les cent ans de la marque.

    « Oui, nous continuons de développer de nouveaux moteurs rotatifs. A l’avenir, nous espérons en commercialiser. Nous sommes encore en phase de développement. Je ne peux rien annoncer autour de ce programme : ni quand, ni quel type de véhicule, ni la puissance. »

    A Tokyo, il était acquis que le moteur du concept était un double 800 cm3 capable de produire plus de 400 chevaux… A suivre !

  • Après Mission E ? RX Vision !

    Après Mission E ? RX Vision !

    Un salon automobile réussi est un événement qui met en valeur (au moins) un modèle de rêve que les visiteurs souhaitent intensément voir sur la route. A Francfort, Porsche a marqué les esprits avec son concept Mission E. Désormais programmé pour un lancement commercial, il est temps d’espérer la prochaine annonce : celle de l’arrivée de la Mazda RX Vision, star du Salon de Tokyo !

    Un simple communiqué de presse a officialisé le projet commercial basé sur l’étude Mission E présenté par Porsche à Francfort : « Green light for Mission E ». La marque allemande va investir un milliard d’euros pour moderniser l’usine de Zuffenhausen, créer un millier d’emplois supplémentaires et mener à bien le développement de la version commerciale de la Mission E.

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    Le concept présenté à Francfort était un véritable bijou technologique avec un moteur capable de développer une puissance supérieure à 600 chevaux et le 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes. L’autonomie est annoncée à 500 kilomètres avec une recharge des batteries lithium-ion à 80 % en moins de 15 minutes grâce à un chargeur 800 Volts.

    Dévoilé en version 4 portes en Allemagne, le concept Mission E verra sa version finale apparaître sur les routes avant la fin de la décennie…

    Il n’y a pas que les moteurs électriques dans la vie !

    D’ici là, on ne peut que souhaiter une décision équivalente chez Mazda. Présenté à Tokyo, le concept RX Vision fait partie de ces objets de passion.

    Le concept RX Vision est une histoire de famille. Une génération après la première RX-7 dessinée par Matasaburo Maeda, son fils Ikuo Maeda a donné naissance à une ligne inscrite dans le patrimoine de l’automobile sportive.

    Un énorme empattement, un capot long comme une ligne droite, une ligne de toit basse et allongée jusqu’au bout du coffre dépourvu d’aileron… Voici un dessin digne des plus belles réalisations de l’histoire.

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    A Tokyo, la RX Vision était LA star. Sa ligne n’était pas le seul coup de cœur des visiteurs… Car, sous le capot, Mazda a annoncé un moteur rotatif. Depuis près de dix ans, une équipe d’une cinquantaine de motoristes a travaillé sur le développement de cette technologie pour l’aligner sur les normes écologiques actuelles.

    mazda-rx-vision-rotatif

    Au Japon, on ne cache pas qu’il y a un désir d’aller plus loin… Dans deux ans, un nouveau modèle devrait accompagner les célébrations du demi-siècle de la Cosmo, le premier coupé à moteur rotatif signé Mazda. Espérons qu’il soit dans la lignée du RX Vision et que sa commercialisation soit ensuite lancée !

    (Et au fait Nissan, on attend toujours l’IDx !)

  • Essai Mazda MX-5 : séance de séduction

    Essai Mazda MX-5 : séance de séduction

    C’est un peu comme le jour de la rentrée au lycée… On retrouve ses copains et on découvre de nouvelles têtes, de nouvelles camarades de classe. Ce premier jour est un grand moment d’excitation avec l’annonce de l’emploi du temps et, toujours, les premiers regards vers des filles encore inconnues.

    Parmi toutes ces nouvelles amies, l’une d’elles surpassent les autres. Un charme, une beauté, un sourire. En quelques minutes, mon cœur a chaviré et je me suis pris à rêver.

    Arrête de rêver, cette fille est inaccessible… Et pourtant, il suffisait d’y croire, de vouloir vivre ses rêves. Un mois plus tard, je l’embrasse sans trop savoir comment j’ai pu réussir à l’approcher, à la séduire. Je fonds, je suis le plus heureux. Désormais, j’ai envie de tout faire pour elle, de tout faire avec elle.

    C’est un coup de foudre, un cœur qui chavire… Je ne vous raconte pas la suite, car les histoires d’amour finissent mal (en général).

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    Mais franchement, quelle différence avec le premier regard vers une Mazda MX-5 ? Evidemment qu’elle paraît inaccessible. Dans un pays qui établit ses records de vente avec des Renault Clio blanche, il paraît bien illusoire de croire que l’on sera bientôt au volant d’un roadster… Roadster, c’est comme cabriolet, mais en branchouille.

    Jouons un peu… Et si j’allais choisir ma nouvelle Clio ? Version Intens, moteur dCi 90, peinture blanche (j’y tiens) : 20 990 euros.

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    Et maintenant, place à une Mazda MX-5… Une folie ? Complétement, une folie à 24 800 euros. Evidemment, l’écart est énorme. Et c’est bien logique, l’écart est bien énorme entre la conduite d’une Clio blanche et le plaisir d’une MX-5. (Et puis franchement, 4 000 euros !)

    Voilà… Au premier coup d’œil, on désire une MX-5. Et lorsque l’on comprend qu’elle est accessible, on se prend à rêver.

    Depuis que je teste des voitures de série, et que je rencontre des gens qui essaient de faire la même chose, je n’ai jamais entendu un tel consensus. Entre ceux qui en ont eu une, qui en ont une ou qui en auront une un jour, on atteint la quasi totalité du panel. Si ça vient d’une telle brochette de spécialistes, c’est qu’il doit y avoir un truc.

    Il y a un truc dans cette Mazda MX-5

    C’est évident qu’il y a un truc… Il y a un truc que personne d’autre ne fait ou ne sait faire. Mazda a créé une machine à s’amuser. Comme tout bon jeu, la règle est simplissime. Tu appuies sur le contact et tu souris. C’est terrible comme le conducteur qui découvre ce roadster peut avoir un visage niait avant même de passer le deuxième rapport !

    La position de conduite est désormais calquée sur les autres réalisations Mazda. Disons que si BMW fait figure de référence, Mazda est dans cette lignée. Tout est orienté pour le conducteur et ça fonctionne. Et quelle commande de boîte de vitesses !

    Avec son petit moteur 1,5 litre atmosphérique, la plus petite des Mazda MX-5 n’est pas la meilleure voiture du monde… Non, il est certain qu’elle n’est pas la meilleure voiture du monde. Mais c’est quoi la meilleure voiture du monde ? C’est vraiment indéfinissable et sans borne, non ? Cette MX-5 est donc bien une meilleure voiture du monde.

    Pour se faire plaisir sur route ou sur circuit !

  • Alléluia, j’ai aperçu un piston triangulaire !

    Alléluia, j’ai aperçu un piston triangulaire !

    Ce n’était pas un secret, personne chez Mazda ne le cachait : depuis la fin de la commercialisation de la RX-8, une équipe d’ingénieurs s’attachait au développement d’un moteur rotatif de nouvelle génération, capable de passer les tests antipollution. Avec la RX-Vision, la marque japonaise offre un moment de rêve aux amoureux de l’automobile avec une promesse : ce concept préfigure un modèle futur, le retour d’une sportive propulsion avec un moteur rotatif à l’avant !

    Une promesse et un défi

    Proposer un moteur rotatif a toujours été un défi pour l’industrie automobile. Et personne ne faisait de moteurs rotatifs comme Mazda… En fait quasiment personne ne se risquait à intégrer cette solution dans sa gamme !

    Voici les cinq modèles à garder en mémoire

    NSU Ro80

    Dans l’Allemagne de l’Ouest des années 1960, le miracle économique bouleverse l’industrie automobile. La Coccinelle se vend de moins en moins et les acheteurs cherchent des modèles toujours plus performants. Face à cette profonde évolution, NSU dérape. La marque n’arrive plus à suivre la concurrence. Il ne reste plus qu’une voie pour se démarquer : innover. Après avoir financer les travaux de Felix Wankel durant des années, NSU tente un pari. La Ro80 (pour rotatif des années 1980 alors que nous sommes en 1967) cache un mystérieux moteur à pistons rotatifs. Sur le papier, il y a moins de vibration, d’inertie, de bruit, de poids et une meilleure résistance à haut régime !

    Succès d’entrée avec le prix de Voiture de l’Année 1967 et des ventes très encourageantes. Mais, en quelques mois, tout s’effondre. La boîte semi-automatique rend le moteur aphone et gourmant. Pire, le moteur double rotor ne dépasse pas les 60 000 kilomètres. NSU fusionne avec Audi avant d’être dissout dans le Groupe Volkswagen. Fin de l’histoire.

    nsu-ro80

    Mazda Cosmo Sport 110S

    Un an après la mise sur le marché de la première vraie voiture signée Mazda, la marque japonaise signe un accord avec NSU pour participer au développement du moteur rotatif avec Felix Wankel. A l’image de ce que l’on voit aujourd’hui avec les moteurs électriques, Mazda veut sortir une voiture très différente pour illustrer sa technologie et dessine un grand coupé aux inspirations européennes et américaines.

    Son moteur tout en aluminium de 982 cm3 développait 110 chevaux à 7 000 tours / minute avec un carburateur à 4 corps. Un peu plus de 1 500 exemplaires ont été produits avant de laisser la place à la série des RX-7.

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    Mazda RX-7

    Trois générations de RX-7 se sont succédés après la disparition de la Cosmo Sport 110S. Et comme la Cosmo qui affrontait la Toyota 2000 GT sur un terrain de jeu très différent, les RX-7 se sont attachées à jouer une partition décalée. La troisième génération, la plus marquante, était loin des Honda NSX, Toyota Supra, Nissan 300 ZX ou Mitsubishi 3000 GT.

    Des performances de premier plan avec un moteur rotatif gavé par deux turbos et un comportement extraordinaire en font un objet très recherché… Dommage que ce coupé soit devenu la cible des drifteurs qui en ont transformé par poignées.

    Mercedes C111

    Citroën s’y était essayé, Mercedes l’avait aussi imaginé. Au début de sa série de concepts C, la marque allemande avait intégré des moteurs rotatifs. Sans succès dans ses expérimentations, Mercedes avait choisi de remplacer le Wankel par un Diesel…

    Mazda 787B

    Ce n’est pas une voiture de série, mais c’est le plus bel emblème du rêve que peu procurer un moteur rotatif à 200 000 personnes réunis en un même lieu. En 1991, après des résultats en demi-teinte durant des mois, Mazda arrive au Mans touché par la grâce. Ses rivaux échouent et la Mazda 787B à moteur rotatif s’impose à la surprise générale.

    L’ACO interdit vite la technologie et la 787B ne signera plus aucun résultat significatif. Qu’importe, Mazda reste le seul constructeur japonais à avoir gagné les 24 Heures du Mans !

  • Petit tour du Salon de Tokyo

    Petit tour du Salon de Tokyo

    J’ai toujours été fasciné par Tokyo… Lors de mon premier voyage au Japon, j’avais la sensation de revivre Lost in Translation. Nos cultures sont si différentes que les interactions sont très rares. Mais quand elles arrivent, les situations sont toujours cocasses.

    Mon second passage dans la capitale japonaise m’avait toutefois remis les pieds sur terre. En plein décalage horaire, je m’étais pris à rêver d’une ville qui vivait 24 heures / 24… En plein Shibuya, dans les rues piétonnes bondées la journée, j’ai vu des magasins fermés à perte de vue dès minuit. Juste bon à terminer dans un McDo qui accueillait des commerçants fatigués et affamés. Même impression à Ginza, dans des rues sans personne à l’heure du déjeuner, pire qu’à La Defense !

    Même depuis la découverte d’une certaine normalité, Tokyo reste une ville fascinante et ça transparaît lors de l’ouverture du salon automobile. Paris, Genève, Francfort ou Detroit ont tous leur style et leurs spécificités. Tokyo encore plus. Aucun autre rendez-vous ne propose autant de concepts autour de la mobilité urbaine sous toutes ses formes.

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    C’est dans cet esprit que Mercedes a dévoilé le Vision Tokyo (aussi beau qu’un Citroën Tubic), Honda a montré Wander Stand et Wander Walker (en plus de Clarity) et Toyota a sorti son Kikai (et le petit cabriolet S-FR déjà connu depuis plusieurs semaines).

    Mais Tokyo s’est aussi une certaine image de la voiture sportive. Mazda a frappé un grand coup avec le concept RX-Vision à moteur rotatif (la star du jour) et Lexus dévoile son LF-FC…

    La présentation du concept de Subaru Impreza à cinq portes devient quasiment trop normal…

    A suivre : un passage chez Yamaha qui présente une voiture de sport réalisée en collaboration avec Gordon Murray !

  • Une nuit au musée

    Une nuit au musée

    Envie d’aller voir de belles voitures, mais avec une incroyable flemme d’organiser un tour du monde ? AUTOcult.fr ressort quelques trouvailles de ses archives pour re-visiter quelques jolis musées ouverts au public par l’intermédiaire de Google Street View.

    C’est parti… Et ne vous perdez pas dans les couloirs !

    Lamborghini à Sant’Agata Bolognese

    McLaren à Woking

    Mazda à Hiroshima

    Honda à Motegi

    Pagani à San Cesario sul Panaro

    Toyota à Nagoya

    Skoda à Mlada Boleslav

    Corvette à Bowling Green

  • Vision Gran Turismo : le meilleur est à venir !

    Vision Gran Turismo : le meilleur est à venir !

    Pour le quinzième anniversaire de Gran Turismo, son gourou créateur a posé une simple question à tous les constructeurs automobiles : accepteriez-vous de concevoir pour nous votre version de Gran Turismo ? Et Kazunori Yamauchi a eu beaucoup de réponses positives !

    Depuis plusieurs semaines, les Vision Gran Turismo sont dévoilés par les plus grandes marques de l’industrie automobile (mais pas que). Au total, elles seront 29 ! Et certaines pourraient même sortir de l’écran pour s’exhiber lors de salon, voire mieux : rouler…

    Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo

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    BMW Vision Gran Turismo

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    Mitsubishi Concept XR-PHEV Evolution Vision Gran Turismo ‘14

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    Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo

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    Nissan Concept 2020 Vision Gran Turismo

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    Aston Martin DP-100 Vision Gran Turismo

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    Toyota FT-1 Gran Turismo

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    Subaru Viziv GT Vision Gran Turismo

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    Chevrolet Chaparral 2X Vision Gran Turismo

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    Infiniti Concept Vision Gran Turismo

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    Mazda LM55 Vision Gran Turismo

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    Et la suite ? Les suivantes de la série Vision Gran Turismo seront signées Alpine, Audi, Bertone, Daihatsu, Ford, GM Design, Honda, Hyundai, Italdesign Giugiaro, Jordan, Lamborghini, Lexus, MINI, Nike, Peugeot, SRT, Tesla et Zagato…

     

  • Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Comme chaque année, le Festival Automobile International propose d’élire la plus belle voiture de l’année. En quart de finale, il reste sept modèles… Pour laquelle allez-vous voter ?

    Mazda MX-5
    Une réussite depuis sa première génération. Un peu plus de 25 ans après son lancement, la quatrième MX-5 arrive sur le marché. Des courbes, des angles, un profil vraiment réussi… Quand on parle de « belle » voiture, la Mazda MX-5 est en pole position.

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    Citroën C4 Cactus
    Peut-être pas la plus « belle »… Mais clairement très innovante. Il sort de l’ordinaire au cœur d’un marché des petits SUV qui réclame une réelle distinction. Avec ce C4 Cactus, Citroën renoue avec les voitures clivantes. On aime ou on n’aime pas. Et moi, j’aime.

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    FIAT 500X
    Comme réussir à sauver une marque avec un seul modèle ? FIAT le réussit en déclinant sa 500 en de nombreuses versions. Et la 500X est très clairement la plus intéressante. Sous la forme d’un SUV, elle affiche une jolie mise à jour des codes de la « nouvelle » 500. Sur mon podium final…

    fiat-500x

    Renault Espace
    Née Initiale Paris, cette nouvelle génération d’Espace arrive très prochainement sur le marché. Placé en haut de gamme, le nouveau monospace reprend des codes de crossovers. L’intérieur est encore plus marquant que la ligne extérieure. Pour les défenseurs du « haut-de-gamme » français.

    renault-espace

    Jaguar XE
    La marque britannique revient sur le marché des berlines à « grande » diffusion. Bien marquée Jaguar avec des phares acérés et une large calendre, elle affiche un profil particulièrement sportif. Le choix des amoureux du luxe à l’anglaise.

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    Mercedes Classe C Estate
    Inscrite dans le renouveau de Mercedes, le break Classe C affiche de belles proportions. Par rapport à la concurrence, elle se démarque par un habitacle particulièrement travaillé. A choisir pour les fans de voitures allemandes.

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    Opel Adam Rocks
    Evolution de l’Adam, la Rocks est 15 millimètres plus haute que la version de base et proposée avec des roues de 18 pouces. Elle s’inscrit dans l’idée d’offrir un véhicule très urbain à l’allure (un peu) sauvage. Peut-être que les urbains branchés voteront pour.

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    A vous de voter !