Étiquette : Paris

  • Redécouverte : Citroën 2CV Hermès // Mondial de l’Auto Paris 2008

    Redécouverte : Citroën 2CV Hermès // Mondial de l’Auto Paris 2008

    2008, Citroën fête les 60 ans de la 2CV, celle qui a écrit une des plus belles pages de son histoire. Pour lui rendre hommage, une 2CV Hermès a été toute spécialement construite. De l’extérieur, aucun changement autre qu’une nouvelle robe marron clair, alors que l’habituelle capote en plastique est remplacée par une toile typiquement Hermès, tissée. A l’intérieur, le moindre élément été retravaillé par les petites mains de la grande maison française Hermès. Le levier de vitesse est recouvert de cuir, les banquettes, avant comme arrière, sont à moitié faites de toile Hermès de couleur gris beige et de cuir naturel. Les pare-soleil, intérieurs de portes et rétroviseur intérieur le sont tout autant. Enfin, certaines parties intérieures de la carrosserie ont été recouvertes de toile Hermès. Rarement une 2CV a été aussi chic. Quelques mois auparavant, Hermès avait travaillé avec une autre marque française : Bugatti. On trouvait alors une Veyron FBG Hermès lors du salon de Genève 2008.

     

    1989-Citroen-2CV-Hermes-Dashboard-1920x1440

  • Les Mémoires Partagées de l’INA

    Les Mémoires Partagées de l’INA

    Il existe quelques sites sur lesquels je pourrais passer des heures… Celui de l’Institut National de l’Audiovisuel en fait partie. Cette véritable bibliothèque de notre patrimoine audio et vidéo permet de revivre l’histoire encore jeune de nos stations de radio et chaines de télévision.

    Mais l’INA cherche, encore et encore, de nouvelles images. A quelques mois du Mondial de l’Automobile, et en partenariat avec le salon, l’Institut lance l’opération Mémoires Partagées spécial automobile.

    Si vous avez filmé des modèles de légende, des moments inoubliables ou des situations insolites vécues avec notre voiture, vous pouvez envoyer vos films.

    Les documentalistes de l’INA sélectionneront les plus intéressantes pour les faire figurer dans la bibliothèque créée pour la sauvegarde, la valorisation et la transmission de notre patrimoine audiovisuel.

    Les meilleures séquences seront également diffusées durant le Mondial de l’Automobile en octobre.

  • Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Paris, ses théâtres, ses restaurants… Paris, sa rive droite, ses boulevards. Paris, fin de printemps en soirée. 18°C, escapade en Alfa Romeo Spider d’un vert anglais inhabituel. Paris aux accents milanais sous couleur londonienne.

    Les amoureux des cabriolets vous le répèteront… Il faut profiter de ces instants frais pour profiter pleinement des plaisirs des découvrables en ville. Oubliez la chaleur, l’air pollué du mois d’août. Repliez les capotes en toile et roulez !

    Départ Boulevard des Capucines devant la boutique McGregor qui présentait sa collection Grand Prix de Monaco 2014 en présence de Giedo van der Garde… Rue de la Paix, Place Vendôme, Rue Saint-Honoré, Avenue de l’Opéra. On tourne en rond en profitant des espaces créés par une circulation devenue fluide à la tombée de la nuit.

    mcgregor

    Le parcours est composé par Matching Numbers. D’abord avec une carte, puis un classique road book par case et, le fin du fin, une fléché allemand imaginé pour perdre les novices.

    Passage devant la Rue de Mogador où se jouait la 200e de la Belle et la Bête. Pas question de s’arrêter.

    La Belle continue de rouler. Plus belle que bête tant on oublie de profiter du bialbero 4 cylindres en ligne de 130 chevaux. Ce Spider British Racing Green est l’un des derniers exemplaires d’une lignée débutée en 1966. La ligne n’a pas pris une ride et elle profite de petits artifices comme la direction « assistée ». Assistée oui, mais comme à l’époque !

    Saint-Lazare, Courcelles, on reprend la direction de la Seine, puis Opéra, la Bourse… En ville, le moteur est suffisamment souple et discret pour se faire oublier. Les rapports s’enchainent même si l’embrayage demande de ne pas s’éterniser.

    alfa-romeo-spider-1992

    Et le fléché allemand s’étale face à la copilote pour détailler le trajet retour… Dans la voiture, on se met d’accord sur les termes à employer. On laisse à gauche, on laisse à droite, on passe au milieu, on en laisse deux à droite, encore deux à droite. On laisse à gauche, encore on laisse à gauche. On passe au milieu en notant qu’on croise la rue du 4 Septembre.

    Quelques nouvelles boucles puis Vendôme, Rivoli, Rue Royale avant de revenir au point de départ.

    C’était une première expérience avec Matching Numbers… Certainement pas la dernière tant nous avons une passion commune pour tout ce qui touche de près et de loin à l’automobile.

  • Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Particulièrement contesté depuis sa création en 1999, le Gumball 3000 est-il réellement une réunion de passionnés d’automobiles ou simplement un défouloir de fortunés cherchant à s’encanailler sur les routes ?

    Le Cannonball Run était un rallye organisé aux Etats-Unis dans les années 1970. Le départ était donné depuis New-York avec un rendez-vous sur le port de Redondo Beach, non loin de Los Angeles. Le premier arrivé était déclaré vainqueur, sans aucune autre règle !

    Uniques participants de la première édition de 1971, l’inventeur Brock Yates et trois équipiers (dont un rédacteur de Car and Driver) gagnaient ce test initiatique en battant le record de vitesse entre les deux océans vieux de près de quarante ans. En fin d’année, l’organisateur faisait équipe avec Dan Gurney (ni plus, ni moins) pour remporter une seconde victoire en Ferrari 365 Daytona, cette fois opposés à une réelle concurrence.

    L’objectif de cette course folle était de dénoncer la stupidité des limitations de vitesse imposées aux Etats-Unis après la crise pétrolière (55 mph, soit 89 km/h).

    Plusieurs autres éditions ont suivi avec quelques incidents mineurs, jusqu’à l’interdiction du rallye et sa disparition en 1979. Suivant le même concept, d’autres épreuves ont vu le jour sans jamais atteindre le succès du Cannonball Run… Jusqu’au Gumball 3000.

    Créé en 1999, le Gumball 3000 n’était plus uniquement une épreuve américaine. Son créateur Maximillion Cooper avait imaginé un premier tracé en Europe occidentale de Londres à Londres. La course s’est ensuite développée en Amérique et en Asie.

    Contrairement au Cannonball Run, le Gumball 3000 est un rallye de régularité. Le premier arrivé n’est pas forcément le vainqueur. Mais les participants n’ont pas toujours respecté le code de la route. Dans de nombreux pays, l’épreuve fut très contestée par les autorités, les médias et l’opinion publique. L’édition 2007 a profondément marqué la manifestation. Des concurrents ont heurté un autre véhicule en Macédoine, tuant les deux occupants sur le coup. Les responsables, tentant de fuir dans la voiture d’un autre concurrent, furent arrêtés à la frontière.

    Chaque année, des stars et des anonymes souvent fortunés se retrouvent au volant de supercars (ou moins supercars) sur cette épreuve de plus en plus encadrée. Malgré tout, les permis sautent toujours !

    De passage à Paris
    Cette édition 2014 emmène les concurrents de Miami à Ibiza (avec un transfert en avion entre New-York et Edimbourg. Le tout en sept jours.

    Parmi les engagés, on trouve Maximillion Cooper (lui-même), sa future femme et rappeuse Eve, XZibit (Pimp my Ride), Deadmau5 (un DJ) et même David Hasselhoff… Et parmi les 120 voitures, il y a de quoi tourner la tête.

    gumball-3000-paris-bmw

    Toutes les supercars sont là. Parmi les modèles plus « exclusifs », on trouve une Jaguar de 1963, une Brabus 6×6, une Wiesmann MF5, une Shelby Cobra Daytona de 1964 (détruite avant d’arriver à Paris)… Et des Ferrari, Lamborghini, Porsche, Rolls-Royce, Mercedes, BMW, Bentley, McLaren, Fisker et un prototype sur base de Rebellion ! Finalement, les voitures les plus normales sont les Abarth, partenaires de l’épreuve.

    Alors oui, le Gumball 3000 reste un événement à part. On y trouve un trio d’Américains capable de partir de Regent Street à Londres à 10h00, de faire des tours de circuit sur le tracé utilisé par Top Gear, de passer sous la manche et d’être sous le Pont Alexandre III à 17h00. Ce ne doit pas être loin d’être un record sur quatre roues.

    Mais pour d’autres, le Gumball 3000 est un vrai défi. Imaginez donc : partir de Miami, rouler sur le Daytona Speedway et dormir à Atlanta (1100 km). Puis Atlanta – Charlotte – New York (1400 km). Journée de repos dans un avion. Edimbourg – Manchester – Londres (700 km). Londres – Paris (500 km). Paris – Albi – Barcelone (1200 km). Barcelone – Ibiza… En Rolls et à quatre, ça peut passer, en Murcielago, c’est déjà une autre histoire.

    Lors de la soirée parisienne, les concurrents étaient plutôt peu nombreux dans la boîte privatisée pour fêter le passage du rallye sur les Champs-Elysées. Il fallait surtout récupérer avant d’affronter une nouvelle journée de conduite.

    En revanche, ils semblaient tous très heureux de partager leur passion des belles mécaniques avec les quelques centaines de curieux rassemblés autour du parc fermé. Et toujours avec la police à proximité…

    Evidemment, il reste des fous du volant qui ne prennent pas la route avec sérieux. Mais ce Gumball 3000 paraît avoir bien changé. Des amateurs du monde entier se retrouvent avec de belles voitures (souvent décorées avec beaucoup de mauvais goût) pour profiter de quelques passages sur circuit pour vraiment se défouler.

    Pas de quoi fonder une association pour demander l’interdiction de l’événement… Même si la « nouvelle » Mairie de Paris a fait son possible pour cacher le passage du rallye. Le Gumball 3000, on a aimé !

  • Rencontre : BMW Série 4 Gran Coupé

    Rencontre : BMW Série 4 Gran Coupé

    Une cible : l’Audi A5 Sportback ! BMW a été doublé par son rival sur un marché qui n’existait pas il y a quelques années. Avec son nouveau « Coupé 4 portes », la marque bavaroise répond.

    L’Audi A4 transformée en coupé : Audi A5. L’Audi A5 transformée en berline 5 portes : Audi A5 Sportback. Et le succès fut au rendez-vous.

    Réponse de BMW… La Série 3 transformée en coupé : BMW Série 4. La BMW Série 4 transformée en berline 5 portes : BMW Série 4 Gran Coupé.

    Une berline fruit de la transformation d’un coupé émanant d’une berline ? La Série 4 Gran Coupé est-elle une Série 3 ? De loin, oui. Un client attiré par l’un des modèles regardera forcément l’autre.

    bmw-serie-4-gran-coupe-george-v

    Mais l’idée d’une Série 4 Gran Coupé permet de bénéficier d’un choix supplémentaire. Plus de dynamisme, autant visuellement que dynamiquement avec une caisse plus basse et plus large malgré un léger embonpoint. De quoi être diamétralement opposé d’une Série 3 Gran Turismo.

    La Série 4 Gran Coupé se destine à une clientèle qui rêve d’un coupé mais qui ne peut se passer du confort des portes arrière.

    BMW invente cette nouvelle carrosserie pour conquérir les premiers clients des Audi A5 Sportback. Si les bons de commandes se remplissent, l’idée sera validée. Mais l’investissement va réclamer quelques dizaines de milliers de nouveaux clients.

  • Festival Automobile : au pays des merveilles

    Festival Automobile : au pays des merveilles

    Face à l’Hôtel National des Invalides, un chapiteau de 3 000 m² est dédié à la passion automobile jusqu’à la fin de la semaine. De l’Alfa Romeo 4C, élue plus belle voiture de l’année hier soir, à l’Art Car réalisée par Costa pour OAK Racing en passant par Peugeot Onyx et bien d’autres, voici ce que vous pourrez découvrir.

    Préambule : il y a très peu de « protections » autour des différents concept cars présentés lors de cette exposition. Certains sont même très simplement présentés sans le moindre filin.

    Aucune grande nouveauté mais, pour beaucoup, ce sera l’occasion de voir « en vrai » des modèles d’exception qui ne trouvent généralement leur place que dans des salons.

    Peugeot est présent avec Onyx, 308 R Concept, 208 T16 Pikes Peak et 908 HDI FAP sur le stand RM Auctions. Onyx a vieilli depuis sa première présentation. Le cuivre s’est oxydé (c’est une volonté de la marque) et donne une nouvelle teinte au concept. Très réussi !

    VTR_8337_800

    Ambiance particulièrement sportive chez Citroën avec C-Elysée WTCC (la voiture actuellement développée par Sébastien Loeb, Yvan Muller et Jose Maria Lopez) et DS3 R5 (la petite soeur de la WRC) qui accompagnent C-Cactus (à moins d’une semaine de la révélation du modèle de série) et Wild Rubis.

    VTR_8327_800

    Twin’Z et Twin’Run sont présents pour continuer à propager l’idée que la troisième génération de Twingo arrivera cette année. Initiale Paris est aussi exposé.

    VTR_8297_800

    Les BMW Gran Lusso Pinifarina, Opel Monza Concept, Kia Provo sont également présentées.

    VTR_8307_800

    Il y a aussi d’autres choses plus exotiques comme l’Icona Vulcano ou la Giugiaro Parcour Concept.

    Quelques modèles en phase de commercialisation sont aussi exposés. Porsche montre son Macan et la 918 Spyder. Aston Martin présente une Vanquish Volante, BMW expose une i3 et une place de choix est réservée à Alfa Romeo pour sa 4C élue hier plus belle voiture de l’année.

    Déjà vue et présentée sur AUTOcult.fr, OAK Racing affiche à nouveau son Art Car basée sur une Morgan-Nissan LM P2.

    VTR_8352_800

    Avant une vente aux enchères, RM Auctions aligne quelques modèles en vente : Mercedes 300 SL, Porsche 956 Groupe C, Gordini Type 24S, Peugeot 908 HDI FAP et Porsche 917-30 Can Am.

    VTR_8338_800

    Le Festival Automobile International est ouvert du 29 janvier au 2 février. Tarif : 10 euros, tarif réduit : 6 euros et gratuit pour les moins de 10 ans.

  • Rencontre : BMW présente sa M4 à Paris

    Rencontre : BMW présente sa M4 à Paris

    A la manière de ce qui avait été fait précédemment avec la Série 3 GT, BMW France a dévoilé sa M4 dans son « brand store » George V en même temps que sa présentation officielle à Detroit.

    Pour ne pas faire d’ombre à la célébration américaine (?), BMW France désire ne pas voir de photos de son nouveau coupé siglé M. Et comme nous sommes polis, vous ne la verrez que sous une bâche.

    Et là, une photo studio… C’est tout pareil avec cette couleur jaune très spécifique.

    bmw-m4-studio

    L’intérieur reprend les bases d’une 435i avec des ajouts de carbone et de nouveaux baquets monocoques intégrant le logo M rétro-éclairé du plus bel effet.

    Sous le capot, on trouve le 6 cylindres 3,0 litres suralimenté pour atteindre 430 chevaux.

    D’autres nouveautés étaient présentées ce soir.

    Une 428i Cabriolet. La ligne est très travaillée. Sa fluidité cache particulièrement bien les 1 755 kilogrammes et le système de toit en trois parties, car ce cabriolet se transforme aussi en coupé.

    bmw-435i-cabriolet

    Une M235i… J’avais beaucoup aimé la M135i et je déplore le manque d’estime qu’a pu avoir la Série 1 Coupé de précédente génération. Cette M235i est féline, trapue mais fluide. Sa ligne évoque l’envie d’utiliser sa puissanceMer

    bmw-m235i

    Ne reste plus qu’à voir la BMW M4 Cabriolet… (mais celle-là, on vous l’a déjà montrée !)

    Merci à Guillaume de ChequeredFlags.fr pour les photos !

     

     

     

  • Un tour de périphérique, presque à 70 km/h

    Un tour de périphérique, presque à 70 km/h

    Ce qu’il y a de bien avec le périphérique parisien, c’est sa faculté à torturer le temps. A 80 km/h, il suffit de 26 minutes et 17 secondes pour faire le tour de Paris… (Oups, c’est à 70 km/h qu’il faut rouler alors c’est 30 minutes et 2 secondes.) C’est théorique et pratiquement impossible.

    Rendez-vous à 10h00 du matin sur le pont amont. Le deuxième plus long pont de Paris, devant la Porte de Bercy, supporte le point kilométrique 0. On ne roule au pas. L’arrivée de l’A4 bloque la circulation. Première, deuxième, arrêt… Première, deuxième, arrêt… Les habitués du périphérique apprécieront. Et pourtant, 10h00 du matin, ce n’est pas l’heure de pointe !

    Coups d’œil sur les côtés, l’utilisation du téléphone portable est assez commune… Porte Dorée passée, on roule sans s’arrêter mais dans une circulation dense. Difficile d’atteindre les 60 km/h jusqu’à la Porte de Vincennes.

    Voie de gauche pour éviter l’échangeur avec l’A3. Cette fois, la circulation est fluide. On parvient à se caler à 70 km/h… Jusqu’à être bloqué par les autres « usagers ». Peut-être craintifs en ce 10 janvier, ils roulent davantage à 60 km/h qu’à 80 ! Et pourtant, il n’y a personne.

    A hauteur de Bobigny, nouveaux ralentissements… de plus en plus importants jusqu’à la Porte de la Chapelle et l’A1. A partir de la Porte de Saint-Ouen, on roule. Et là encore, beaucoup n’osent même pas rouler à 70 km/h. 60 km/h est une bonne moyenne. Sauf quelques « délinquants » qui se permettent de défier les radars encore réglés sur 80 km/h durant une dizaine de jours.

    Fin de la boucle devant la Porte de Bercy et de nouveaux des ralentissements avant l’A4… 39 minutes pour boucler les 35,04 kilomètres. Pas loin de 54 km/h de moyenne. Je crois que c’est mon record. Mais ça n’a rien à voir avec la nouvelle limitation de vitesse !

  • Commissaire-priseur : Maserati 3500 GTI Cabriolet

    Commissaire-priseur : Maserati 3500 GTI Cabriolet

    Rendez-vous ce dimanche 20 octobre sur les Champs-Elysées à Paris pour une vente aux enchères Artcurial. Si, encore une fois, une Lamborghini Miura sera la star, la présence d’une Maserati 3500 GTI Cabriolet Vignale avec Hard Top a retenu mon attention.

    Dans les années 1950, Maserati est l’une des marques de référence. Alors que la 250F s’impose sur circuit avec Juan-Manuel Fangio, la Maserati A6G 2000 porte la gamme italienne.

    Mais l’A6G 2000 reste une voiture de course en habit de ville. Et lorsque Maserati lance le développement de sa remplaçante, la polyvalence devient une priorité.

    En 1957, la 3500 GT est mise sur le marché sous la forme d’un coupé. Trois ans plus tard, le cabriolet réalisé par Vignale selon un dessin de Michelotti est présenté à Genève.

    Un peu plus court que le coupé, il adopte une carrosserie en acier avec capot et coffre en aluminium. La calandre est plus affirmée et un décrochement de l’aile arrière, au-dessus du passage de roue, apparait.

    242 exemplaires ont été fabriqués… Certaines de ces Maserati ont été livrées au Roi du Maroc ou à Dean Martin.

    Ce châssis, alors de couleur Verde Parioli (vert clair) avec intérieur beige, a été livré en juin 1962 en Allemagne. Son propriétaire actuel l’avait acquis en 2007 avant d’entreprendre une restauration complète en Suisse.

    Estimation : 300 000 à 400 000 euros.

    Edition après la vente : ce modèle a été adjugé à 553 527 €. C’est le montant le plus haut des enchères du jour. Plus encore que les 459 668 € de la Lamborghini Miura P400 qui devait être la star…