Étiquette : Porsche

  • Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mardi soir, la journée presse se termine au Mondial de l’Automobile. Direction le Hall 4 et les marques allemandes, tchèque ou japonais : Lexus, Toyota, Skoda, Audi et Porsche sont là. A l’extérieur, c’est le coup de foudre, la révélation.

    Visit us at Hall 4. Comme un appel à la visite du stand Porsche.

    Là, dans une box transparente, inatteignable mais visible de toutes et tous, trône la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur des 24 Heures du Mans LMGTE. Elle est là, comme nouveau mythe de la marque de Stuttgart, et digne héritière de la 917K Pink Pig. Avec sa robe rose, ses découpes de boucherie identiques à la livrée de 1971, elle est là. Avec ses marques, ses séquelles endurées dans la longueur d’une course d’endurance effrénée, son kilo de moustiques écrasés, ses traces d’huile et de poussière de carbone. Un morceau d’histoire, offert à tous. Et dire que beaucoup passeront à côté d’elle sans même la regarder… Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
  • La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    C’est officiel ! Après New-York, Spa-Francorchamps, Nürburgring, Shanghai et le Japon, le #919Tribute arrive dans Paris. Ce drôle de ballet, qui a fait tomber le record de Nürburgring-Nordschleife et qui a logiquement fait couler tant d’encre, frôle enfin le sol français. 

    Dimanche 7 octobre, la Porsche 919 fera une nouvelle étape dans sa ronde d’adieu nommée #919Tribute. Celle qui a gagné trois fois les 24 heures du Mans, en 2015, 2016 et 2017 revient en France, et même à Paris, la semaine du Mondial de l’Automobile. Il s’agira là d’une prestation bien différente de celles vues à Spa-Francorchamps ou sur la Nordschleife, où seule la performance était de mise.

    Cette fois, ce sera une ronde d’hommage à faible allure comme on a pu le voir à New-York, avec un châssis bien relevé. Une 919 plus haute qu’à l’accoutumée, afin de passer sans hésiter dans les rues un peu cabossées de la capitale. Nous sommes en effet loin du billard proposé par l’ACO sur le circuit de la Sarthe. Un arrêt symbolique à Paris, sur un parcours de long de 13,628 kilomètres, équivalent à la distance d’un tour du circuit des 24 Heures du Mans.

    A son volant, nous retrouverons l’hétéroclite pilote Porsche, je le nomme : Romain Dumas ! Le Mans, GT, Pikes Peak, Rallye, pilote officiel comme privé, chez Porsche, chez VW, cet homme n’a peur de rien et débarquera à Paris au volant de la belle Allemande 919. Cette dernière, devrait être accompagnée de différents modèles de la marque, cette tournée d’adieu étant tout d’abord un bel outil de promotion de la marque, tout comme le sport automobile vous me direz. Cela dit, le communiqué de Porsche parle bizarrement de la future Porsche 100% électrique : le Taycan. De là à voir ce Taycan sur les pavés parisiens, il n’y a qu’un pas, en plein Mondial. Le show new-yorkais avait lui mis en avant la Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo.

    Porsche nous donne donc rendez-vous dimanche 7 ocotbre prochains, place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, à midi. Le spectacle risque d’être haut en couleurs. Je ne vis pas à Paris et risque d’être de mauvaise humeur dimanche prochain…

    Profitez-en bien,
    Jean-Charles

     

    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
  • Porsche 935 : Moby Dick 2018

    Porsche 935 : Moby Dick 2018

    MOBY DICK, ça vous parle ? 

    Si le communiqué de presse annonçait Stuttgart en tête, ce n’est pas à Stuttgart que sera révélée cette drôle de Porsche. Une Porsche presque unique pour un lieu unique : la “Rennsport Reunion”, grand rassemblement Porsche organisé sur le circuit de Laguna Seca. On a donc là une Porsche hommage à l’antique et légendaire Porsche 935/78, qu’on appelait Moby Dick. Elle en retrouve les formes et galbes atypiques, qu’on aime ou non, nous ne vous jugerons pas. C’est ici très spécial.

    Ainsi cette 938 dans sa version 2018 retrouve les couleurs Martini Racing, qui habillait son aïeule produite entre 1976 et 1981. Elle est basée sur la Porsche 911 GT2 RS (991.2), en garde la mécanique. Intéressé ? 77 exemplaires sont prévus, au tarif de 701.948 €HT : les bons de commande seront rares. Cela dit, soyez prêt à organiser une occupation avec cette 935 : elle ne sera pas homologuée. Mais c’est une chance : ingénieurs et designers ont pu laisser courir leur imagination. Ils ont bien fait.

    Je n’irai pas plus loin sur ce billet. Bien des sites et des blogs ont recopié en long et large le communiqué de presse. Je me devais juste de partager cette jolie 935 dans sa version 2018 par principe du culte automobile. Et sa robe Martini Racing. Ca pourrait être sympa de la voir au Mondial de l’Auto de Paris.

    Bises,
    JC

    EN IMAGES 

  • 917K par la route : direction Monaco

    917K par la route : direction Monaco

    Suite à l’article paru dans le magazine papier Speedster, je ne pouvais pas ne pas parler de ce phénomène. Par amour du papier, du print, j’ai laissé ce magazine prendre son temps pour être lu par toutes et tous, puis me suis engouffré dans la brèche. Par principe culturel, même 6 mois plus tard.

    L’annonce est alléchante, une Porsche 917K sur la route. Oui. Et homologuée. Oui. Il s’agit là du 37ème châssis construit par l’usine de Zuffenhausen, disponible ici dans sa célébrissime livrée Martini Racing, dans une robe grise et bleue marine, surplombée de la non moins mythique triple bande bleue marine, bleue ciel et rouge. Une livrée historique, proche de celle de la Porsche 917 qui remportait les 24 Heures du Mans 1971, qui portait elle bien plus de blanc que de gris. Elle est aujourd’hui exposée au Musée Porsche de Stuttgart.

    Bref, retour à Monaco. Sous l’œil du photographe Tom Wheatley, dans un sublime shooting photo, on retrouve la classique 917K sur les routes de l’arrière-pays niçois. Sur route, sur autoroute, c’est bel et bien la Porsche habituée au 24 Heures du Mans qui est là, immatriculée qui plus est. Son propriétaire Claudio Roddaro l’a acquise en 2016, mettant de suite tout en place pour pouvoir immatriculer cette drôle de Porsche, auréolée du numéro de châssis n°917-037.

    Le chantier impossible me dirait-vous. Difficile mais pas impossible. Pour recevoir le sacré sésame et enfin apposer la plaque d’immatriculation 649X, Claudio Roddaro s’est remonté les manches. Par chance, par le passé, deux 917 ont été immatriculées. La 917-021 fut immatriculée il y a bien longtemps, tout comme la 917-030. Cette dernière aura eu un historique un peu particulier : elle était propriété du Comte Rossi, dernier héritier de la famille du Martini, qui fut à l’origine du programme Porsche Martini Racing. Ces deux immatriculations précédentes auront suffit à ce que les autorités monégasques facilitent la demande de Roddaro. Chanceux bonhomme. Et merci à lui pour le partage.

    Allez, je m’en vais rêver, j’ai des essais à préparer, dont un beau coupé sportif. Mais pas Porsche :)

    Bonne journée, faites attention à vous,
    Jean-Charles

     

    EN IMAGES, PAR TOM WHEATLEY PHOTOGRAPHY

    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Plein phare
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chambre avec vue.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // A ras.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Tout feu tout flamme.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Promenons nous dans les bois.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Highway to hell.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Côté moulin.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Beau profil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // NOR FOR HIGHWAY USE.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Le plein. Du super. De la boum boum.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Bon pied bon oeil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sous la barrière des règlementations.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Une sacrée plaque.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sacrée plaque !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Gendarmerie nationaaaaale
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Monac’
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // P’tain c’est beau
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chic le pompiste !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Surplomb
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Long drink
  • Fantasy garage : janvier 2018

    Fantasy garage : janvier 2018

    Voici une nouvelle rubrique qui va beaucoup m’amuser cette année sur AUTOcult.fr. Je vais me créer un garage virtuel de véhicules très réels. Premier épisode, rendez-vous sur La Centrale pour trouver quatre voitures d’occasion, disons autour au prix moyen d’achat 2016, soit 25 828 euros.

    Au menu, je dois ramener une sportive, une voiture capable d’aller partout, une caisse passe-partout et une bagnole très voyante… avec quatre fois 25 828 euros.

    Pour commencer, je me réserve des choix très, très simples. Il faut que la voiture soit visiblement en état de marche.

    La sportive tombe quasiment sous le sens. À 26 000 euros, voici une Porsche 911 Carrera de 2001 (996) et 102 000 km avec une boîte Tiptronic. Assurément un très bon choix pour une « première » Porsche, histoire de se tester soi-même avant de passer rapidement à des modèles plus sérieux ou de vite arrêter les bêtises sans trop de frais.

    La voiture capable d’aller partout est aussi une option d’une facilité déconcertante… Un bon gros Range Autobiography V8 TD de 272 chevaux qui a déjà fait ses preuves sur 147 600 km. A 25 900 euros, vous aurez le plaisir de franchir quelques dizaines de milliers de kilomètres avec tous les équipements possibles (en 2008).

    La caisse passe-partout doit avoir un avantage : celui de ne pas éveiller le moindre soupçon chez vos voisins. Aucun ne remarquera que vous aurez changé de voiture… A 25 990 euros, vous voici avec un SUV noir muni d’un TDI 140 couplé à une boîte DSG et une belle finition Carat : voici le très banal et compétitif Volkswagen Tiguan de 2015 avec 47 840 km au compteur.

    L’ultime défi doit être l’exact inverse du précédent. Il faut que toute la ville sache que vous êtes là, que vous êtes l’audace et la fougue. Et comme vous n’avez pas peur de balancer 25 990 euros par la custode, voici une très jaune Chevrolet Nova de 1972. Un coupé qui cache un V8 de 5,7 litres, histoire de se faire voir et entendre…

  • L’homme qui a sauvé la Porsche 911

    L’homme qui a sauvé la Porsche 911

    Au début des années 1980, Porsche va mal. L’entreprise vient de publier ses premières pertes et la 911 voit ses ventes plonger. Ferry Porsche décide alors de nommer un Américain aux commandes de la marque. Peter Schutz aura un impact historique sur le constructeur de Stuttgart. Il est mort ce week-end à 87 ans.

    La famille de Peter Schutz avait fui l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale pour se réfugier aux Etats-Unis en 1939. D’abord ingénieur chez Caterpillar, puis pour divers motoristes, il a été invité par Ferry Porsche à postuler pour devenir président de Porsche au début des années 1980.

    Après la publication des premières pertes annuelles de l’histoire de la marque, le président Ernst Fuhrmann est démis de ses fonctions. Douze candidats se présentent pour la succession… Et Ferry Porsche choisit ce naturalisé américain. Beaucoup sont alors convaincus que ce choix stratégique vise à relancer les ventes de l’autre côté de l’Atlantique.

    Il écoute alors les vendeurs qui demandent des modèles moins chers et de meilleures qualités. Le nouveau patron établit que les problèmes de coûts ne sont qu’une conséquence de mauvais choix d’ingénierie. L’arbre à cames des 911 est pointé du doigt… Mais la direction technique n’a pas jugé bon d’y apporter les modifications nécessaires en attendant la fin de la production pour laisser la place aux 924 et 928.

    Dans le bureau d’Helmut Bott, chef de l’ingénierie, Peter Schutz fait face au plan produit de la marque. Il attrape un stylo et tire un trait pour prolonger la vie de la 911 au-delà de l’année 1981. L’action n’a duré qu’une seconde, mais la décision est prise. Lorsqu’il se retourne, il lance ce nouvel objectif à Bott : continuer la série des 911, l’emblème de Porsche.

    Il interrompt le programme peu ambitieux des Porsche 924 pour les 24 Heures du Mans. Il fait sortir les 936 du musée et entame une série encore record de sept victoires consécutives… Mieux, il envoie des Porsche à l’assaut du Paris-Dakar et gagne en 1984 et 1986 !

    Chez Porsche, ses décisions redonnent de l’élan à l’équipe technique. Un nouvel arbre à cames et d’autres modifications mineures sont appliqués pour éliminer les problèmes de fiabilité de la 911 jusqu’à l’arrivée de l’historique 3,2 litres de 1984. La marque profite alors d’une période de croissance aux Etats-Unis. Les ventes sont quasiment doublées entre 1980 (28 000 unités) et 1986 (53 000 unités). Mais, en 1987, le taux de change se retourne. Alors que les ventes américaines représentaient 60 % de la production mondiale en 1986, elles chutent à moins de 50 % en 1987. En décembre, l’Américain est remplacé par Arno Bohn qui aura un impact très négatif sur Porsche…

  • La voiture piégée de Volkswagen Porsche

    La voiture piégée de Volkswagen Porsche

    Parfois, un concept car peut connaître une vie civile… Acheté par un riche amoureux d’automobiles, il peut goûter à la circulation et détourner tous les regards sur son passage. Dans le cas d’une création d’ItalDesign, un concept a aussi pu attirer le terrorisme.

    À la fin des années 1960, Porsche cherche à développer un nouveau modèle. Après la 356, la 911 a accompagné une profonde montée en gamme. Une partie de l’ancienne clientèle réclame une version plus accessible…

    La problématique rejoint celle de Volkswagen. La magique Karmann Ghia arrive en fin de carrière. Il devient nécessaire de créer un nouveau coupé bon marché.

    D’un côté accessible, de l’autre bon marché… Si les références ne sont pas les mêmes, il existe une possibilité d’un développement commun. Les origines des deux marques facilitent évidemment ce rapprochement.

    Si Ferdinand Porsche n’est plus de ce monde depuis 1951, il a créé la Volkswagen Coccinelle. Son fils Ferry a récupéré l’exclusivité de la commercialisation des Volkswagen en Autriche et il produit la Porsche 356 sur base d’une Coccinelle.

    La première vraie collaboration entre les deux entreprises remonte donc à 1969. Le petit coupé est baptisé 914 et deux versions sont proposées : 914-4 avec un moteur 4 cylindres Volkswagen et 914-6 avec un moteur 6 cylindres Porsche.

    Une Porsche 914-6 dans le musée Porsche.

    La première est fabriquée chez Karmann. Chez Porsche, on se fait livrer les caisses à Zuffenhausen pour les intégrer à la chaine de montage des 911, afin d’y installer les moteurs et les trains roulants.

    En Europe, la marque Volkswagen-Porsche est créée. Pour la France, elle est distribuée par Sonauto, dans le réseau Porsche. Mais l’initiative n’est pas globale… Aux États-Unis, les deux modèles portent l’appellation unique Porsche pour ne pas brouiller la communication de Volkswagen qui doit rester une marque des modèles bon marché.

    Le succès n’est pas vraiment au rendez-vous sur le Vieux Continent, mais le marché américain reçoit relativement bien la Porsche 914-4. Au total, 115 000 quatre cylindres et 3 500 six cylindres sont produites.

    De ce modèle, Giorgetto Giugiaro va imaginer l’un de ses premiers prototypes. Avec ItalDesign, tout juste fondé, il reprend la base d’une Volkswagen-Porsche 914-6 pour y tester une idée cunéiforme.

    Programmé pour le Salon de Turin 1970, le quatrième projet d’ItalDesign se veut extrême en termes de design et de solutions techniques. Mais il est pensé, dès le début, pour une production de masse.

    Visuellement, la création n’a aucune similitude avec la Volkswagen-Porsche. Le trait hérite des travaux sur la de Tomaso Mangusta…

    La mode « Wedge » est lancée !

    Les lignes sont franchement abruptes, avec des angles droits et des coins prononcés. Les articulations papillon sont utilisées pour entrer dans l’habitacle et atteindre le moteur arrière. Elles imposent la conception d’une structure centrale en croix, faite d’acier, qui porte longitudinalement les charnières des portes et des capots, tandis qu’une barre est installée transversalement…

    Le nez est profilé. Il accueille les logos Volkswagen et Porsche. Il s’allonge devant un parebrise excessivement incliné. Comme sur une 914, les phares sont intégrés à la ligne et sortent via une commande électrique.

    Giugiaro voit un tapir dans cette ligne très pointue… Il nomme son concept Tapiro sous la marque Volkswagen-Porsche.

    L’habitacle et le compartiment moteur sont séparés par un arceau du même type qu’une Porsche 911 Targa. L’arrière évoque une cassure nette que l’on retrouvera, quasiment trait pour trait, sur la DeLorean dix ans plus tard.

    Le moteur Porsche 2,0 litres de 110 chevaux est abandonné. C’est un nouveau Flat-6 de 2,4 litres Porsche, préparé chez Ennio Bonomelli, qui sort 220 chevaux pour trouver sa place devant le train arrière.

    L’intérieur est très épuré. Les deux occupants sont séparés par un encombrant tunnel central. Derrière le volant, un compteur de vitesse s’empare de l’espace et des jauges l’accompagnent…

    Pas de production en série

    Objectif avoué d’ItalDesign, la Tapiro n’atteindra jamais l’étape de la production. Mais après la tournée promotionnelle dans de nombreux salons, ce concept a été vendu à un riche industriel d’origine espagnole.

    Notre nouveau propriétaire l’aurait utilisé quotidiennement jusqu’au drame…

    Chez ItalDesign, il n’existe qu’une histoire. Son conducteur a eu un accident de la circulation et la voiture a pris feu. Dans les années 1980, la Volkswagen-Porsche Tapiro a été rapatriée à l’état d’épave et elle est désormais exposée dans le musée privé de Giorgetto Giugiaro, dans sa forme brûlée.

    Sans qu’aucune source ne puisse le confirmer, la Volkswagen-Porsche Tapiro aurait pu être victime d’un conflit syndical. Un groupe de salariés d’une entreprise du propriétaire du concept aurait utilisé une bombe incendiaire contre le quatrième concept ItalDesign… Un acte de terrorisme contre un concept car.

    Par la suite, Volkswagen et Porsche continueront de collaborer sur le plan technique pour la Porsche 912E commercialisée aux États-Unis en 1976 et pour la Porsche 924, qui utilisait de nombreuses pièces conçues par Audi et qui était assemblée dans une usine aux quatre anneaux, comme la Porsche 944 et ses composants Volkswagen. Ces dernières années, les échangent se sont multipliés avec des plateformes communes. Le Porsche Cayenne est – par exemple – assemblé en Slovaquie, sur une chaine partagée avec les Volkswagen Touareg et Audi Q7.

  • Amstramgram, tu ne seras pas la millionième Porsche 911 !

    Amstramgram, tu ne seras pas la millionième Porsche 911 !

    Un amoureux de l’automobile comme il en existe partout dans le monde : Rob Tenuta. La semaine, il pose des cloisons. Le reste du temps, il prend le volant de véhicules qui le font rêver. Sa première voiture était une Chevrolet Camaro rouge. Désormais, il roule dans une Porsche 911 (quasiment) historique.

    Ce n’est pas la première fois que ce Canadien s’installe dans l’habitacle d’une Porsche. S’il préfère se rendre sur les chantiers en Range Rover, il a pris l’habitude de conduire les productions de Stuttgart. Ces dernières années, il s’était offert une Porsche Cayman de 2006, puis une Porsche 911 Turbo de 2009. Mais cette fois, il possède sa première Porsche neuve.

    Lorsqu’il s’est rendu dans le nouveau Centre Porsche installé à Pfaff, dans l’Ontario, il a tout choisi : une Porsche 911 Targa 4 GTS, une teinte rouge « indien », des étriers rouges et des ceintures de sécurité… rouges !

    Mais un mois avant la date de livraison, il a reçu un appel de Porsche. Aucune inquiétude, bien au contraire. L’annonce est plutôt inattendue : la Porsche 911 Targa 4 GTS qu’il a commandée depuis le Canada sera la 999 999e Porsche 911 produite.

    « Lorsque j’ai appris que ma Targa serait un peu spéciale, je me suis dit que c’était la bonne. Je vais la garder ! », promet Rob Tenuta. « Le hasard a fait que c’était la première fois que je commandais une voiture personnalisée. D’habitude, j’achète de façon plus spontanée, selon mes envies ou un coup de cœur. »

    Sur la chaîne d’assemblage de Zuffenhausen, le compteur était surveillé. Les commandes s’alignaient normalement avec les caisses prêtes à être montées. Le millionième châssis était destiné à être réservé à la marque.

    Le hasard a donc choisi que le morceau d’aluminium destiné à partir au Canada allait devenir la 999 999e Porsche 911. Celle que l’on allait trop voir devant la millionième, celle qui allait gêner les photographes pour immortaliser la conception de l’un de châssis les plus importants de l’histoire de la marque.

    Car Wolfgang Porsche et quelques grands pontes du constructeur ont assisté à la fin de l’assemblage de la Porsche de Rob Tenuta, réunis pour fêter la millionième Porsche. Ce 11 mai, ils ont vu les ultimes finitions de cette 911 Targa 4 GTS rouge qui aura une existence très normale, contrairement à la millionième, outil marketing destiné à assurer une tournée promotionnelle avant de finir au musée.

    « Je suis très heureux d’être le propriétaire de cette 911 qui a frôlé un seuil historique. Je comprends que le millionième exemplaire reste chez Porsche. Je peux vous assurer que la numéro 999 999 est aussi entre de bonnes mains, elle vivra des jours paisibles. Je me contenterai de la faire rouler, de profiter du ciel au-dessus de ma tête. Je pense que je vais parcourir mille kilomètres par an. Ma première balade en GTS, ce sera avec mon père. Je lui ai promis. Ma femme me le pardonnera. »

    La livraison a eu lieu au début du mois de juillet. Lors de la remise des clés, le président de Porsche Canada a également offert une miniature de 911 noir anodisée, comme la barre antiroulis de sa Porsche.

    Et pendant ce temps-là, la Porsche 911 Carrera S « 1 000 000 » en encore en pleine tournée promotionnelle. Comme une actrice.

  • Brendon Hartley a toujours rêvé d’avoir une Rolex

    Brendon Hartley a toujours rêvé d’avoir une Rolex

    Grands sourires dans le camp Porsche en ce dimanche soir de la 24e semaine de l’année. Encore dominée en termes de performances par les Toyota TS050 Hybrid, l’équipe allemande a réussi à décrocher sa dix-neuvième victoire au cours de 48 dernières éditions des 24 Heures du Mans. Des trois vainqueurs, Brendon Hartley est le seul à inscrire son nom pour la première fois au palmarès.

    Rolex est partenaire des 24 Heures du Mans depuis 2001. L’horloger récompense les vainqueurs en offrant une montre Oyster Perpetual Cosmograph Daytona spécialement gravé au dos avec le logo de l’évènement, l’inscription « WINNER » et l’année.

    Rolex-24-heures-du-mans-Daytona_M116500LN_

    Face à sa nouvelle montre, Brendon Hartley prenait conscience de son exploit. Après 3h30 de course, il s’était précipité dans l’allée des stands avec un problème sur le train avant. Une heure, cinq minutes et dix secondes plus tard, son équipier Earl Bamber repartait en course avec 19 tours de retard sur le leader et la 56e place du classement général.

    Avec le rythme que les LM P1 H étaient capables d’emmener sur le circuit long de 13,629 kilomètres, la cinquième place restait tout à fait possible. Voire mieux en cas de problème de fiabilité des trois Toyota et de l’autre Porsche…

    À minuit, ces problèmes avaient déjà touché la Toyota n°8. La quatrième place devenait un nouvel objectif avec un rythme clairement suffisant pour revenir sur les Oreca qui dominaient la catégorie LM P2.

    La remontée pour gagner les 24 Heures du Mans

    Deux heures plus tard, l’équipe Porsche n’envisageait plus la course de la même façon. Avec le retrait des Toyota n°7 et n°9, la 919 Hybrid n°1 pouvait filer vers la victoire. Quant à la n°2 de Timo Bernhard, Earl Bamber et Brendon Hartley, elle devait poursuivre sa remontée pour assurer un doublé ou prendre le relais en cas de défaillance des leaders.

    Cette défaillance a bien eu lieu dans la 21e heure. À ce moment-là, les cinq LM P1 H de la catégorie reine avait connu des problèmes, laissant la première place provisoire à l’Oreca Gibson du Jackie Chan DC Racing. Mais la petite LM P2 ne pouvait pas résister bien longtemps à l’ogre Porsche. À l’attaque, Brendon Hartley revenait dans le tour du leader avant de laisser sa place à Timo Bernhard qui prenait enfin la première place dans l’avant-dernière heure pour cueillir une victoire historique au bout de 367 tours, soit 5 001 kilomètres.

    24-heures-du-mans-2017-arrivee

    La Porsche 919 Hybrid n°2 n’a pas été la plus rapide. Son meilleur tour en course – signé Brendon Hartley en 3’19’’782 – est même derrière les trois Toyota et l’autre Porsche. Mais elle est la seule à avoir roulé assez longtemps pour éviter une débâcle aux constructeurs et au législateur, dont le règlement repousse des limites que seuls Porsche et Toyota peuvent encore se permettre cette année…

    Loin des considérations politiques, Brendon Hartley pouvait délaisser sa Chopard – partenaire du programme Porsche – pour enfiler sa nouvelle Rolex.

    brendon-hartley-porsche

    Brendon Hartley : C’est un moment que je garderai en mémoire toute ma vie. On ne peut pas écrire un tel scénario. C’est fabuleux de gagner cette course et cette montre. Quand on prend le départ des 24 Heures du Mans et des 24 Heures de Daytona, on rêve de l’avoir au poignet.

    Une victoire au Mans, à Daytona ou sur les 12 Heures de Sebring offre l’un de ces modèles… Pour les moins talentueux au volant, la configuration équivalente – hors gravure – est disponible (acier 904L, mouvement 4130 sous la référence 1165500LN) au tarif de 11 350 euros.

  • Pour rouler en Porsche… Citation.

    Pour rouler en Porsche… Citation.

     Pour rouler en Porsche, avant la course il faut être businessman. Pendant la course il faut être SuperMan. Après la course, il faut être Gentleman.

    Yannick Bodson, pilote de rallyes belge. Humble.

    PS :  oui, ce n’est pas Yannick Bodson en photo, mais je l’ai trouvé jolie.

  • Une Porsche 911 à moteur central

    Une Porsche 911 à moteur central

    Une Porsche, une vraie Porsche 911 dont le moteur est placé entre les quatre roues… C’est du jamais vu dans une histoire vieille de plus de cinq décennies. En 2016, Porsche révolutionne sa 911 !

    Qu’il est compliqué de devoir justifier d’un patrimoine aussi fort que celui de la 911. Au moment de dévoiler la nouvelle 911 RSR, le modèle de compétition qui est amené à évoluer en Championnat du Monde d’Endurance – et donc aux 24 Heures du Mans – dans la catégorie GT, Franck Walliser a surtout dû justifier la décision de son équipe technique.

    Le patron de Porsche Motorsport a multiplié les façons de donner la même réponse… Non, la 911 n’est pas destinée à devenir un coupé à moteur central. Cette configuration est uniquement choisie pour la performance en compétition.

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    Mais comment est-ce possible lorsque l’on connait les grandes lignes de la règlementation LM GTE-Pro ? Dans l’esprit, les voitures de course doivent être dérivées d’un modèle de série commercialisé dans l’année. De Porsche à Ferrari, en passant par Aston Martin, Chevrolet et Ford, les technologies de base sont très différentes. Un dispositif d’équilibrage des performances est donc utilisé pour modifier la masse et la puissance – par l’admission d’air – de chaque véhicule.

    Pourquoi une nouvelle Porsche 911 RSR ?

    Comment expliquer que Porsche présente une nouvelle voiture avec une définition technologique aussi éloignée de son patrimoine pour à nouveau exister dans la catégorie LM GTE, que ce soit au Mans, en FIA WEC ou en IMSA ?

    La balance des performances est simplement victime de l’engagement plein des constructeurs qui cherchent – forcément – à gagner. Avec son « ancienne » 911 RSR à moteur en porte-à-faux arrière, Porsche ne pouvait plus concurrencer une Ford GT pensée d’abord pour la compétition ou une Ferrari 488 GTE dont les pilotes ont compté les secondes en début d’année avant de frapper un grand coup lors des qualifications des 24 Heures du Mans…

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    Voilà pourquoi Porsche profite des largesses d’un règlement qui se voulait ouvert, mais équitable, pour produire sa première 911 à moteur central arrière.

  • Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Il y a 10 jours, Apple lançait en grandes pompes son nouvel iPhone 7 et si son iOS 10 nous permet d’avoir, avec nos antiques iPhone 4, 5 ou 6 un soft plus moderne, il nous permet aussi de mettre des Porsche dans notre téléphone. Oui, des Porsche. Grâce à Kevin McCauley, designer de son état, il nous est maintenant possible d’utiliser des Porsche dans nos iMessage, système des SMS de Apple. Un petit soft à télécharger sur l’Appstore, au tarif de 99 centimes et le tour est joué. Vous pourrez alors envoyer 911, 919 ou 356 à vos amis.

    Au cœur de cette application, on retrouve les Porsche les plus classiques. Toutes les 911 déjà, telles 911G, 964, 993, 996, 997 et 991, les supercars de la marque, avec les 959, Carrera GT et 918 Spyder mais aussi toutes les Porsche à moteur avant, 924, 944, 928 et 968. La compétition n’est pas en reste, car toutes les Porsche ayant remporté Le Mans sont disponibles dans cette application nommée Automoji. On aime déjà !

    Vous pourrez télécharger cette application ici : http://automoji.xyz/

    D’autres créations à découvrir sur les comptes de Kevin McCauley : Capturingthemachine et emojifier.

    emoticone porsche ios

    emoticone porsche ios Kevin McCauley