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  • 5 000 Porsche 911 « Cup » !

    5 000 Porsche 911 « Cup » !

    En novembre, la 5 000e Porsche 911 version Cup est sortie de la ligne d’assemblage de Zuffenhausen. Tout a commencé en 1990 avec les premiers modèles destinés à la Porsche Carrera Cup Deutschland. Depuis, la Cup 911 devenue l’une des voitures de course monotype les plus produits au monde. Le modèle anniversaire sera utilisé lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup pour des VIP.

    « Plus de 5 000 911 Cup – ce nombre impressionnant symbolise le succès mondial de nos coupes monotypes Porsche comme aucun autre. Il témoigne également du niveau de popularité dont bénéficie Porsche auprès des équipes, des professionnels de la course, des jeunes pilotes et des pilotes amateurs du monde entier. Aucune autre voiture de course Porsche n’a été produite en aussi grand nombre ou n’a été utilisée aussi fréquemment », déclare Oliver Köppen, Manager One-Make Series and GT Sport de Porsche Motorsport.

    Ce qui a commencé en 1990 avec la première 911 Cup de la Porsche Carrera Cup Deutschland est devenu une success story avec un total de 34 séries de coupes monotypes Porsche approuvées disputées dans le monde entier. Au fil des décennies, le concept de la Cup s’est étendu du centre de développement de Weissach à presque tous les continents. Les Porsche Carrera Cup sont actuellement disputées en Europe, en Amérique, en Asie, au Moyen-Orient et en Australie. La Porsche Supercup internationale est au sommet depuis 1993.

    « Depuis les débuts de la Porsche Carrera Cup Deutschland en avril 1990, les coupes monotypes Porsche ont évolué de manière remarquable. Cette saison, le nombre est passé à 34 séries dans le monde entier, et presque toutes reposent sur la dernière génération de la Porsche 911 GT3 Cup, la 992. Ce succès est largement dû à nos équipes clientes, à qui je tiens à exprimer ma gratitude », souligne Michael Dreiser, Directeur des Ventes Porsche Motorsport.

    Les coupes monotypes Porsche ont également acquis une réputation de formation pour les jeunes pilotes de course. De nombreux pilotes professionnels de renom ont commencé leur carrière dans une coupe Porsche, notamment Patrick Long, Jörg Bergmeister et Timo Bernhard. Les coupes monotypes Porsche sont également appréciées des amateurs de course automobile, qui peuvent acquérir une voiture de course de haute qualité à un prix abordable et participer à des compétitions nationales et internationales.

    Il y a plusieurs pilotes qui ont remporté la Porsche Carrera Cup France avant de devenir pilotes officiels de Porsche. En voici quelques-uns :

    • Patrick Pilet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2007 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2008. Il a remporté de nombreuses victoires avec Porsche, notamment les 24 Heures du Mans en 2018.
    • Kévin Estre : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2011 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2013. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également remporté les 24 Heures du Nürburgring en 2018 et 2019.
    • Frédéric Makowiecki : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2010 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote officiel en 2014. Il a remporté plusieurs courses en GT et a également participé aux 24 Heures du Mans à plusieurs reprises avec Porsche.
    • Mathieu Jaminet : il a remporté la Porsche Carrera Cup France en 2016 et a ensuite signé avec Porsche en tant que pilote junior en 2017. Il est depuis devenu pilote officiel Porsche et a remporté plusieurs courses en GT.

    Ces pilotes sont des exemples de la réussite du programme de développement de pilotes de Porsche, qui offre une opportunité aux jeunes pilotes de faire leurs preuves dans des séries monotypes telles que la Porsche Carrera Cup France, avant de passer à des catégories plus élevées et de devenir des pilotes officiels Porsche.

    La production en série de plus de 5000 voitures de course impose un processus de production exceptionnel. Les voitures de course développées par Porsche Motorsport à Weissach sont fabriquées sur la même chaîne de montage que les modèles de production 911 à l’usine principale de Stuttgart-Zuffenhausen. Il ne faut pas plus de huit heures pour construire une Porsche 911 GT3 Cup, un record de production remarquable.

    La Porsche 911 GT3 Cup n’est pas seulement l’une des voitures de course les plus populaires et les plus produites au monde, mais aussi l’une des plus performantes. Avec son moteur six cylindres à plat de quatre litres et une puissance de 510 chevaux, elle offre des performances impressionnantes et une expérience de conduite inoubliable. La 5000e voiture de course basée sur la Porsche 911 sera utilisée pour la première fois en compétition lors de la saison 2023 de la Porsche Mobil 1 Supercup, avec des pilotes invités au volant.

  • 2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    La Porsche 911 Dakar se distingue au premier coup d’œil par sa garde au sol, rehaussée de 50 mm par rapport à une 911 Carrera avec châssis sport. Le système de levage spécifique de série permet en outre de rehausser l’avant et l’arrière de la voiture de 30 mm supplémentaires, ce qui permet de bénéficier d’une garde au sol et d’un angle ventral équivalents à ceux d’un SUV classique. Ce système ne permet pas seulement de franchir des obstacles à faible vitesse, il fait partie intégrante du châssis optimisé. Ainsi, le réglage « Niveau haut » est disponible jusqu’à une vitesse de 170 km/h, pour des sorties sportives en conditions tout-terrain. Lorsque la voiture dépasse cette vitesse, elle reprend automatiquement son niveau de garde au sol normal.

    La silhouette de sportive tout-terrain du nouveau modèle est soulignée par les pneumatiques Pirelli Scorpion All Terrain Plus, développés spécifiquement pour ce modèle (taille 245/45 ZR 19 à l’avant et 295/40 ZR 20 à l’arrière). Les motifs de la bande de roulement sont conçus pour mordre dans le sol grâce à sa sculpture profonde (9 mm). Les flancs sont renforcés et la structure du pneu comporte une double nappe carcasse. La Porsche 911 Dakar est donc chaussée de pneumatiques qui lui permettent de maîtriser les conditions tout-terrain les plus exigeantes et offrent une résistance élevée aux coupures. Des pneumatiques de type Pirelli P Zero (en version été et hiver), également à double nappe carcasse, sont proposés en option. Le jeu de pneumatiques tout-terrain proposé de série offre la dynamique de conduite d’une authentique sportive, y compris sur l’asphalte.

    Une motricité exceptionnelle sur tous les terrains
    Le moteur 6 cylindres biturbo 3 litres de cylindrée du nouveau modèle développe 480 ch (353 kW) pour un couple maximal de 570 Nm. Il délivre des performances exceptionnelles et offre la signature sonore riche en émotions du moteur Boxer. La nouvelle sportive abat le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteint 240 km/h, une vitesse de pointe limitée en raison de ses pneumatiques tout-terrain.

    Ce moteur est associé de série à une boîte PDK 8 rapports et à la transmission intégrale Porsche. La dotation de série comprend également les roues arrière directrices, et le système de stabilisation active des mouvements de roulis PDCC. Tous ces équipements permettent à la 911 Dakar d’offrir la même dynamique de conduite sur sable ou sur gravier que sur la Boucle nord du Nürburgring. Deux nouveaux modes de conduite, activables à l’aide du sélecteur de mode, permettent d’obtenir des performances optimales sur terrain difficile. Avec une transmission intégrale privilégiant la propulsion, le mode Rallye est idéal pour les sols meubles et irréguliers. Le mode Offroad active quant à lui automatiquement le « Niveau haut » et offre une motricité maximale, parfaite pour les terrains lourds et sablonneux. Disponible dans ces deux nouveaux modes, la nouvelle commande Rallye Launch Control assure une accélération exceptionnelle sur sols meubles et autorise près de 20 % de patinage des roues.

    Galerie et tente de toit disponibles en option
    La 911 Dakar se distingue également par son tout nouveau spoiler arrière fixe léger en PRFC ainsi que par son capot avant en PRFC issu de la 911 GT3 avec ses sorties d’air généreuses. D’autres éléments caractéristiques des modèles tout-terrain font aussi partie de la dotation de série, comme les anneaux de remorquage rouges en aluminium à l’avant et à l’arrière, les élargisseurs d’ailes et les jupes latérales élargies ainsi que les éléments de protection en acier spécial situés à l’avant, à l’arrière et sur les flancs. Les prises d’air latérales de la proue redessinée sont également protégées des projections de pierres par des grilles en acier.

    Sur le toit, la Porsche 911 Dakar dispose d’un pré-équipement électrique de série bien visible sur laquelle peuvent être branchés des projecteurs LED additionnels intégrés à une galerie de toit spécifique. Offrant une capacité de charge de 42 kg, la galerie de toit permet d’emporter sans difficulté les équipements de rallye indispensables : jerricanes d’eau ou d’essence, pelle pliante ou encore plaques à sable. Une tente de toit est également disponible en option pour la 911 Dakar.

    L’habitacle de la 911 Dakar affiche lui aussi un style résolument sportif, comme en témoignent les sièges-baquets intégraux fournis de série et l’absence de sièges à l’arrière. Le vitrage en verre allégé et la batterie ultralégère contribuent à réduire le poids du nouveau modèle, permettant à la Porsche 911 Dakar d’afficher 1 605 kg sur la balance, soit juste 10 kg de plus qu’une 911 Carrera 4 GTS avec boîte PDK.

    L’intérieur de la 911 Dakar se distingue aussi par son habillage Race-Tex de série avec coutures décoratives Vert Ombre, une teinte également disponible pour la carrosserie, en exclusivité pour le nouveau modèle.

    Pack Rallye Design en référence au modèle vainqueur du Paris-Dakar 1984
    Le Pack Rallye Design proposé en option comprend d’abord une teinte extérieure bicolore Blanc/Bleu Gentiane métallisé. C’est la première fois que Porsche propose une association carrosserie bicolore et films décoratifs sur un modèle de série. Les clients peuvent en effet choisir d’apposer sur les flancs de leur voiture le numéro de départ de leur choix entre 1 et 999. En référence au modèle qui a remporté le Paris-Dakar 1984, la 911 Dakar avec Pack Rallye Design affiche non seulement des bandes décoratives Rouge et Or, mais aussi le monogramme « Roughroads » sur ses portières. Marque déposée, ce terme symbolise le concept de la 911 Dakar et témoigne de sa capacité à rouler dans des conditions tout-terrain. Les jantes peintes en Blanc et le bandeau lumineux arrière non teinté complètent l’apparence distinctive de cette nouvelle variante. D’autres éléments ajoutent également de la différenciation à l’habitacle comme le Pack Race-Tex étendu ou encore les coutures décoratives et ceintures de sécurité en Bleu Requin.

    Chronographe Porsche Design
    Les clients de la 911 Dakar peuvent en outre s’offrir le Chronographe Porsche Design 1 ‒ 911 Dakar ou le Chronographe 1 ‒ 911 Dakar Rallye Design Edition assorti à leur voiture, dont le boîtier est pour la première fois conçu en carbure de titane léger, particulièrement résistant aux rayures. Les bracelets en cuir Porsche sont également inspirés du véhicule avec leurs perforations et leur doublure en Race-Tex. Le mouvement Porsche Design WERK 01.240 à fonction Flyback et certifié COSC est entrainé par un rotor de remontage reprenant le design de la jante du véhicule. Les options de personnalisations sont visibles sur le configurateur en ligne dédié, accessible via les sites internet de Porsche et Porsche Design.

    La nouvelle Porsche 911 Dakar est d’ores et déjà disponible à la commande au prix de 226 689 euros T.T.C. Le pack design Rallye est proposé au prix de 26 280 euros.

  • Le garage d’Harry et une Porsche 911 Turbo S

    Le garage d’Harry et une Porsche 911 Turbo S

    Harry Metcalfe a alterné pendant des décennies deux activités on ne peut plus différentes, fermier et journaliste automobile. Dans Christophorus, cet homme de 63 ans raconte ses activités d’expert automobile, notamment via chaîne YouTube Harry’s Garage, et l’exploitation d’une ferme de 122 hectares située dans le sud de l’Angleterre.

    Harry Metcalfe confesse que l’agriculture fait partie de son ADN, mais que cette profession n’a pas toujours été une vocation. « À l’école, je voulais devenir ingénieur automobile », confie-t-il, « mais j’étais très mauvais en maths et j’ai raté les examens. » Pendant plusieurs étés, durant les vacances, il a travaillé dans le secteur de l’agriculture car son grand-père était fermier. « J’ai donc décidé d’aller dans un collège agricole et j’en suis ressorti avec un diplôme de négociant céréalier. » Au début des années 1990, Harry Metcalfe a entamé sa carrière d’exploitant agricole et dès le milieu de la décennie, il possédait déjà plus de 800 hectares de terres. Les bénéfices qu’il n’investissait pas directement dans son exploitation, il les dépensait pour satisfaire sa passion : les voitures.

    Il n’a pas fallu beaucoup de temps à ce fermier prospère pour être à la tête d’une collection de voitures de sport, parmi lesquelles certaines étaient tellement rares que même la presse britannique spécialisée dans le sport automobile a commencé à s’y intéresser. Après s’être fait de nombreux amis dans ce milieu, en 1998 Harry Metcalfe est devenu cofondateur du magazine Evo. Ce magazine a rapidement rassemblé une communauté de fans internationale passionnée par les véhicules haut de gamme.

    C’est à cette époque qu’Harry Metcalfe s’est offert sa première Porsche, une 911 Turbo, type 993 noire. Il a été séduit par l’alliance de ses performances haut de gamme et de son adaptation à un usage quotidien. Sa passion pour la 911 était née. Déjà en 1975, il avait eu un coup de coeur par la toute première 911 Turbo, la type 930. « J’avais 15 ans », se souvient-il, « mes parents venaient d’embaucher un nouvel employé, un fan de Porsche. Ils voulaient parler affaires avec lui, mais la seule chose qui l’intéressait, c’était la nouvelle Porsche Turbo qui allait bientôt révolutionner le secteur de l’automobile. Il m’a montré des photos, et je me souviens encore à quel point son esthétique était originale. »

    Lorsqu’il travaillait pour Evo, le Britannique s’est également offert des modèles d’autres marques, mais lorsqu’il a quitté le magazine, il est retourné vers ses premières amours : il s’est acheté une 911 Turbo, Type 930, la voiture de ses rêves de jeunesse, et une Turbo type 993, transformée en version GT2. C’est également à cette époque qu’il a lancé sa chaîne Harry’s Garage sur laquelle il proposait des reportages consacrés à de nouvelles voitures, mais aussi à sa propre collection. Les modèles de la 911 étaient en bonne compagnie parmi des modèles uniques plus anciens ou modernes, des supercars de sport britanniques ou italiennes. Cependant, Harry Metcalfe ressentait toujours une sensation de manque : il souhaitait posséder une Porsche aussi puissante que les véhicules stationnés dans son garage.

    La solution s’est imposée d’elle-même : une 911 Turbo S de 1989, personnalisée dans le cadre d’un programme de personnalisation de véhicules proposé par Porsche. Cette voiture de sport rouge indien était équipée d’un spoiler avant inspiré par le Groupe 4 associé à un puissant refroidisseur d’huile, d’une sortie d’échappement 4 sorties, des sièges et du volant d’une 959. Le tout était complété par des jantes en aluminium de 17 pouces et un moteur de 3,4 litres qui, avec plus de 400 ch, offre environ 30 % de puissance en plus que le modèle de série.

    Depuis qu’Harry Metcalfe s’est offert ce petit bijou, il n’en finit plus d’explorer son caractère exceptionnel. « Lorsque l’on a déjà tout essayé, ce sont les véhicules les plus originaux qui sont les plus agréables à conduire », explique-t-il. « C’est parfois la voiture qui possède quelque chose d’unique que l’on apprécie le plus. »

    La 911 Turbo S est à présent le joyau d’Harry’s Garage et vient juste d’effectuer un périple de 2 000 kilomètres dans le sud de l’Europe. Harry Metcalfe vit pour ce type de moments hors du temps durant lesquels il peut découvrir des routes fascinantes au volant de ses véhicules. Selon lui : « Il faut également savoir rouler doucement parce que de nos jours, on passe beaucoup de temps derrière le volant. » Pour sa part, il pourrait passer toute la journée à faire de belles balades à bord de sa Turbo S. « Mais j’aime aussi le côté plus sauvage, quand j’ai l’impression de voler installé dans ma 911 classique et de pousser les amortisseurs et les freins jusqu’à leurs limites », s’enthousiasme Harry Metcalfe. « Lorsque je la conduis, j’apprends encore à la connaître, et je suis au septième ciel ! »

  • Porsche GT3 RS dans la brume, par Guillaume Petranto

    Porsche GT3 RS dans la brume, par Guillaume Petranto

    C’est un shooting, un beau shooting photo comme on aime, réalisé par Guillaume Petranto. Nous avons un sacré shooting, avec une bonne dose de post-production. Il est vrai que nous sommes ici loin de toute vérité photographique, que les effets sont forts et peu discrets, mais que c’est beau, une Porsche GT3 RS bleue, dans la brume bleue ou rouge. Nous avons là un sacré travail de Guillaume, réalisé en collaboration avec Amar Kakad à la post-prod. Rendons à César ce qui leur appartient. A ce chapitre, nommons le demandeur : Il s’agit là d’un shooting réalisé pour Vmotors.be, revendeur d’automobiles de prestige belge.

    Il est vraiment fort Guillaume Petranto. C’est mon cousin, c’est un mec super !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

    • Photographie : Guillaume Petranto
    • Post-production : Amar Kakad
    • Demandeur : Vmotors.be

  • Toit ma Porsche

    Toit ma Porsche

    Et si vous ne deviez posséder qu’une seule et unique voiture ? Comment réussir à faire des compromis sur tout ?

    Concevoir son garage idéal avec une collection de différents modèles n’offre aucun défi. Un Range Rover, une Porsche 911, une SM et un Twizy pour premier exemple. Un Toyota Land Cruiser, une Ferrari 812 Superfast, une Lancia Stratos, une MINI d’époque… Les combinaisons sont infinies. Mais s’il ne fallait garder qu’un seul et unique modèle, capable de tout ?

    Parmi les modèles qui ont figuré dans les finalistes de la sélection de voiture du siècle, dont l’élection a eu lieu à Francfort en 1999, on retrouve des modèles aussi emblématiques que les britanniques AC Cobra, Austin Seven, Jaguar XK120, Jaguar Type E, Range Rover, Austin Mini, Rolls Royce Silver Ghost, les italiennes Alfa Romeo Giulietta Sprint Coupé, Ferrari 250 GT SWB Berlinetta, FIAT 500 Topolino, les allemandes Audi Quattro, BMW 328, Mercedes SSK, Mercedes 300 SL, NSU Ro80, Porsche 911, Volkswagen Beetle, Volkswagen Golf, les françaises Bugatti T35, Citroën Traction Avant, Citroën 2CV, DS, Renault Espace, les américaines Corvette Stingray, Ford Model T, Ford Mustang et Jeep Willys… Que de l’excellence !

    Le jury avait désigné un top 5 aussi magique que la Ford T, devant la Mini, la DS, la Volkswagen Beetle et la Porsche 911.

    De cette liste qui dessine l’histoire de l’automobile, je conserve la mythique 911. Ford n’a pas donné de descendance formelle à la Ford T, la Mini ne ressemble plus à ce qu’elle a été, DS est devenu une marque à part entière et la Beetle vient de (re)disparaître.

    A mes yeux, la 911 est donc cette qui pourrait représenter, à elle seule, le garage idéal… Mais comment transformer ce vrai coupé est véhicule plus familiale ? Et inutile de répondre Cayenne ou Panamera : il faut conserver la 911 et uniquement la 911 !

    La solution est un coffre de toit. Avec sa gamme Tequipment, Porsche propose de nombreuses solutions pour ajouter des litres aux coffres (pas au moteur !).

    Disons-le, placer un coffre de toit sur une Porsche 911 est quelque chose de très bizarre. Sportive par excellence, la 911 n’a pas pour vocation de transporter, ni de voir la ligne ou l’aéro gâchée par cette grosse boîte placée sur le toit…

    Et pourtant, quoi de mieux que de voir passer une Porsche 911 avec un coffre de toit. C’est finalement une belle démonstration de lifestyle… J’ai une 911, je pars en vacances et il est hors de question que je ne parte pas avec ma 911 ! Alors j’ai mon coffre de toit et je me fous de l’avis des autres. Et ça : j’adore !

    Et si vous n’avez pas de Porsche 911, mais la même envie de transporter plein de choses dans un coffre de toit placé sur votre propre voiture, consulter un comparatif sur les coffres de toits

  • Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mardi soir, la journée presse se termine au Mondial de l’Automobile. Direction le Hall 4 et les marques allemandes, tchèque ou japonais : Lexus, Toyota, Skoda, Audi et Porsche sont là. A l’extérieur, c’est le coup de foudre, la révélation.

    Visit us at Hall 4. Comme un appel à la visite du stand Porsche.

    Là, dans une box transparente, inatteignable mais visible de toutes et tous, trône la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur des 24 Heures du Mans LMGTE. Elle est là, comme nouveau mythe de la marque de Stuttgart, et digne héritière de la 917K Pink Pig. Avec sa robe rose, ses découpes de boucherie identiques à la livrée de 1971, elle est là. Avec ses marques, ses séquelles endurées dans la longueur d’une course d’endurance effrénée, son kilo de moustiques écrasés, ses traces d’huile et de poussière de carbone. Un morceau d’histoire, offert à tous. Et dire que beaucoup passeront à côté d’elle sans même la regarder… Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
  • La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    C’est officiel ! Après New-York, Spa-Francorchamps, Nürburgring, Shanghai et le Japon, le #919Tribute arrive dans Paris. Ce drôle de ballet, qui a fait tomber le record de Nürburgring-Nordschleife et qui a logiquement fait couler tant d’encre, frôle enfin le sol français. 

    Dimanche 7 octobre, la Porsche 919 fera une nouvelle étape dans sa ronde d’adieu nommée #919Tribute. Celle qui a gagné trois fois les 24 heures du Mans, en 2015, 2016 et 2017 revient en France, et même à Paris, la semaine du Mondial de l’Automobile. Il s’agira là d’une prestation bien différente de celles vues à Spa-Francorchamps ou sur la Nordschleife, où seule la performance était de mise.

    Cette fois, ce sera une ronde d’hommage à faible allure comme on a pu le voir à New-York, avec un châssis bien relevé. Une 919 plus haute qu’à l’accoutumée, afin de passer sans hésiter dans les rues un peu cabossées de la capitale. Nous sommes en effet loin du billard proposé par l’ACO sur le circuit de la Sarthe. Un arrêt symbolique à Paris, sur un parcours de long de 13,628 kilomètres, équivalent à la distance d’un tour du circuit des 24 Heures du Mans.

    A son volant, nous retrouverons l’hétéroclite pilote Porsche, je le nomme : Romain Dumas ! Le Mans, GT, Pikes Peak, Rallye, pilote officiel comme privé, chez Porsche, chez VW, cet homme n’a peur de rien et débarquera à Paris au volant de la belle Allemande 919. Cette dernière, devrait être accompagnée de différents modèles de la marque, cette tournée d’adieu étant tout d’abord un bel outil de promotion de la marque, tout comme le sport automobile vous me direz. Cela dit, le communiqué de Porsche parle bizarrement de la future Porsche 100% électrique : le Taycan. De là à voir ce Taycan sur les pavés parisiens, il n’y a qu’un pas, en plein Mondial. Le show new-yorkais avait lui mis en avant la Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo.

    Porsche nous donne donc rendez-vous dimanche 7 ocotbre prochains, place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, à midi. Le spectacle risque d’être haut en couleurs. Je ne vis pas à Paris et risque d’être de mauvaise humeur dimanche prochain…

    Profitez-en bien,
    Jean-Charles

     

    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
  • Porsche 935 : Moby Dick 2018

    Porsche 935 : Moby Dick 2018

    MOBY DICK, ça vous parle ? 

    Si le communiqué de presse annonçait Stuttgart en tête, ce n’est pas à Stuttgart que sera révélée cette drôle de Porsche. Une Porsche presque unique pour un lieu unique : la “Rennsport Reunion”, grand rassemblement Porsche organisé sur le circuit de Laguna Seca. On a donc là une Porsche hommage à l’antique et légendaire Porsche 935/78, qu’on appelait Moby Dick. Elle en retrouve les formes et galbes atypiques, qu’on aime ou non, nous ne vous jugerons pas. C’est ici très spécial.

    Ainsi cette 938 dans sa version 2018 retrouve les couleurs Martini Racing, qui habillait son aïeule produite entre 1976 et 1981. Elle est basée sur la Porsche 911 GT2 RS (991.2), en garde la mécanique. Intéressé ? 77 exemplaires sont prévus, au tarif de 701.948 €HT : les bons de commande seront rares. Cela dit, soyez prêt à organiser une occupation avec cette 935 : elle ne sera pas homologuée. Mais c’est une chance : ingénieurs et designers ont pu laisser courir leur imagination. Ils ont bien fait.

    Je n’irai pas plus loin sur ce billet. Bien des sites et des blogs ont recopié en long et large le communiqué de presse. Je me devais juste de partager cette jolie 935 dans sa version 2018 par principe du culte automobile. Et sa robe Martini Racing. Ca pourrait être sympa de la voir au Mondial de l’Auto de Paris.

    Bises,
    JC

    EN IMAGES 

  • 917K par la route : direction Monaco

    917K par la route : direction Monaco

    Suite à l’article paru dans le magazine papier Speedster, je ne pouvais pas ne pas parler de ce phénomène. Par amour du papier, du print, j’ai laissé ce magazine prendre son temps pour être lu par toutes et tous, puis me suis engouffré dans la brèche. Par principe culturel, même 6 mois plus tard.

    L’annonce est alléchante, une Porsche 917K sur la route. Oui. Et homologuée. Oui. Il s’agit là du 37ème châssis construit par l’usine de Zuffenhausen, disponible ici dans sa célébrissime livrée Martini Racing, dans une robe grise et bleue marine, surplombée de la non moins mythique triple bande bleue marine, bleue ciel et rouge. Une livrée historique, proche de celle de la Porsche 917 qui remportait les 24 Heures du Mans 1971, qui portait elle bien plus de blanc que de gris. Elle est aujourd’hui exposée au Musée Porsche de Stuttgart.

    Bref, retour à Monaco. Sous l’œil du photographe Tom Wheatley, dans un sublime shooting photo, on retrouve la classique 917K sur les routes de l’arrière-pays niçois. Sur route, sur autoroute, c’est bel et bien la Porsche habituée au 24 Heures du Mans qui est là, immatriculée qui plus est. Son propriétaire Claudio Roddaro l’a acquise en 2016, mettant de suite tout en place pour pouvoir immatriculer cette drôle de Porsche, auréolée du numéro de châssis n°917-037.

    Le chantier impossible me dirait-vous. Difficile mais pas impossible. Pour recevoir le sacré sésame et enfin apposer la plaque d’immatriculation 649X, Claudio Roddaro s’est remonté les manches. Par chance, par le passé, deux 917 ont été immatriculées. La 917-021 fut immatriculée il y a bien longtemps, tout comme la 917-030. Cette dernière aura eu un historique un peu particulier : elle était propriété du Comte Rossi, dernier héritier de la famille du Martini, qui fut à l’origine du programme Porsche Martini Racing. Ces deux immatriculations précédentes auront suffit à ce que les autorités monégasques facilitent la demande de Roddaro. Chanceux bonhomme. Et merci à lui pour le partage.

    Allez, je m’en vais rêver, j’ai des essais à préparer, dont un beau coupé sportif. Mais pas Porsche :)

    Bonne journée, faites attention à vous,
    Jean-Charles

     

    EN IMAGES, PAR TOM WHEATLEY PHOTOGRAPHY

    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Plein phare
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chambre avec vue.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // A ras.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Tout feu tout flamme.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Promenons nous dans les bois.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Highway to hell.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Côté moulin.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Beau profil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // NOR FOR HIGHWAY USE.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Le plein. Du super. De la boum boum.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Bon pied bon oeil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sous la barrière des règlementations.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Une sacrée plaque.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sacrée plaque !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Gendarmerie nationaaaaale
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Monac’
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // P’tain c’est beau
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chic le pompiste !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Surplomb
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Long drink
  • Fantasy garage : janvier 2018

    Fantasy garage : janvier 2018

    Voici une nouvelle rubrique qui va beaucoup m’amuser cette année sur AUTOcult.fr. Je vais me créer un garage virtuel de véhicules très réels. Premier épisode, rendez-vous sur La Centrale pour trouver quatre voitures d’occasion, disons autour au prix moyen d’achat 2016, soit 25 828 euros.

    Au menu, je dois ramener une sportive, une voiture capable d’aller partout, une caisse passe-partout et une bagnole très voyante… avec quatre fois 25 828 euros.

    Pour commencer, je me réserve des choix très, très simples. Il faut que la voiture soit visiblement en état de marche.

    La sportive tombe quasiment sous le sens. À 26 000 euros, voici une Porsche 911 Carrera de 2001 (996) et 102 000 km avec une boîte Tiptronic. Assurément un très bon choix pour une « première » Porsche, histoire de se tester soi-même avant de passer rapidement à des modèles plus sérieux ou de vite arrêter les bêtises sans trop de frais.

    La voiture capable d’aller partout est aussi une option d’une facilité déconcertante… Un bon gros Range Autobiography V8 TD de 272 chevaux qui a déjà fait ses preuves sur 147 600 km. A 25 900 euros, vous aurez le plaisir de franchir quelques dizaines de milliers de kilomètres avec tous les équipements possibles (en 2008).

    La caisse passe-partout doit avoir un avantage : celui de ne pas éveiller le moindre soupçon chez vos voisins. Aucun ne remarquera que vous aurez changé de voiture… A 25 990 euros, vous voici avec un SUV noir muni d’un TDI 140 couplé à une boîte DSG et une belle finition Carat : voici le très banal et compétitif Volkswagen Tiguan de 2015 avec 47 840 km au compteur.

    L’ultime défi doit être l’exact inverse du précédent. Il faut que toute la ville sache que vous êtes là, que vous êtes l’audace et la fougue. Et comme vous n’avez pas peur de balancer 25 990 euros par la custode, voici une très jaune Chevrolet Nova de 1972. Un coupé qui cache un V8 de 5,7 litres, histoire de se faire voir et entendre…

  • L’homme qui a sauvé la Porsche 911

    L’homme qui a sauvé la Porsche 911

    Au début des années 1980, Porsche va mal. L’entreprise vient de publier ses premières pertes et la 911 voit ses ventes plonger. Ferry Porsche décide alors de nommer un Américain aux commandes de la marque. Peter Schutz aura un impact historique sur le constructeur de Stuttgart. Il est mort ce week-end à 87 ans.

    La famille de Peter Schutz avait fui l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale pour se réfugier aux Etats-Unis en 1939. D’abord ingénieur chez Caterpillar, puis pour divers motoristes, il a été invité par Ferry Porsche à postuler pour devenir président de Porsche au début des années 1980.

    Après la publication des premières pertes annuelles de l’histoire de la marque, le président Ernst Fuhrmann est démis de ses fonctions. Douze candidats se présentent pour la succession… Et Ferry Porsche choisit ce naturalisé américain. Beaucoup sont alors convaincus que ce choix stratégique vise à relancer les ventes de l’autre côté de l’Atlantique.

    Il écoute alors les vendeurs qui demandent des modèles moins chers et de meilleures qualités. Le nouveau patron établit que les problèmes de coûts ne sont qu’une conséquence de mauvais choix d’ingénierie. L’arbre à cames des 911 est pointé du doigt… Mais la direction technique n’a pas jugé bon d’y apporter les modifications nécessaires en attendant la fin de la production pour laisser la place aux 924 et 928.

    Dans le bureau d’Helmut Bott, chef de l’ingénierie, Peter Schutz fait face au plan produit de la marque. Il attrape un stylo et tire un trait pour prolonger la vie de la 911 au-delà de l’année 1981. L’action n’a duré qu’une seconde, mais la décision est prise. Lorsqu’il se retourne, il lance ce nouvel objectif à Bott : continuer la série des 911, l’emblème de Porsche.

    Il interrompt le programme peu ambitieux des Porsche 924 pour les 24 Heures du Mans. Il fait sortir les 936 du musée et entame une série encore record de sept victoires consécutives… Mieux, il envoie des Porsche à l’assaut du Paris-Dakar et gagne en 1984 et 1986 !

    Chez Porsche, ses décisions redonnent de l’élan à l’équipe technique. Un nouvel arbre à cames et d’autres modifications mineures sont appliqués pour éliminer les problèmes de fiabilité de la 911 jusqu’à l’arrivée de l’historique 3,2 litres de 1984. La marque profite alors d’une période de croissance aux Etats-Unis. Les ventes sont quasiment doublées entre 1980 (28 000 unités) et 1986 (53 000 unités). Mais, en 1987, le taux de change se retourne. Alors que les ventes américaines représentaient 60 % de la production mondiale en 1986, elles chutent à moins de 50 % en 1987. En décembre, l’Américain est remplacé par Arno Bohn qui aura un impact très négatif sur Porsche…