Étiquette : rallye

  • Un régiment d’autos cultes à l’assaut des Alpes

    Un régiment d’autos cultes à l’assaut des Alpes

    Si elles montrent fièrement leurs atouts esthétiques dans les musées, nul doute qu’une route leur donne un second souffle, et leur va à merveille ! Quoi de plus excitant qu’une route alpine, au volant d’une voiture d’exception ?

    Pour 180 équipages, le rêve devient réalité du 18 au 20 Juin 2015, lorsque la coupe des Alpes traverse les montagnes entre Evian et Cannes. L’on revit avec une pointe de nostalgie l’âge d’or des courses sur route ouverte, sur les traces de Stirling Moss y décrochant la coupe d’or (triple vainqueur de l’épreuve de 1952 à 1954). Aujourd’hui, il n’est plus question de vitesse, ni même de régularité, loin des 4000 kilomètres à travers la Suisse, l’Allemagne, l’Italie ou même l’Autriche. Place raisonnablement à la passion de l’automobile d’antan, au plaisir de conduite, le temps d’un weekend entre les hôtels cossus des plus belles stations françaises et les chemins tortueux des écoliers.

    MP_17191533_DSC1337

    Au premier parc de regroupement d’Evian, le Lac Léman entrevoit garées côte à côte quelques grands modèles de l’Histoire de l’automobile en état collection. Outre les bien connues Porsche 911, Austin Healey et autres Alpine A110, on tombe toujours amoureux de l’élégance de la Jaguar Type E et des galbes sobres de la Porsche 356. Aussi, l’on est surpris par les présences exceptionnelles de l’impressionnante De Tomaso Mangusta, de la Ferrari Testarossa que l’on a tous eu dans nos vitrines, ou d’une Renault Viva Grand Sport qui surprend les curieux d’être d’arboré d’un losange.

    MP_17184840_DSC1307

    Habitué des organisations d’événements automobiles, Rallystory nous fait ici partager cette passion de automobile. Seulement, et comme souvent sur ce type d’épreuve, le commun des mortels regardera de loin le passage d’une épreuve à l’engouement contenu dans les stations touristiques et forcément un soupçon élitiste. Sur son passage, elle fera pourtant scintiller de nombreuses étoiles dans les yeux de petits et grands. Préservé dans le roadbook des concurrents, l’itinéraire tenu secret a valeur de chasse au trésor au goût amère pour ceux qui, comme moi, rentrent bredouille.

    MP_17185601_DSC1315

    MP_17185353_DSC1313

    MP_17185134_DSC1308

    MP_17184419_DSC1305

    MP_17184536_DSC1306

    MP_17183920_DSC1297

    MP_18130613_DSC1367

    MP_18130446_DSC1364

    MP_18130442_DSC1363

    MP_18130301_DSC1361

    MP_18125238_DSC1348  MP_17193232_DSC1345

    MP_17192431_DSC1342

     

    MP_17191318_DSC1333

    MP_17190919_DSC1328

  • Mr Saab est parti. Erik Carlsson, 1929-2015.

    Mr Saab est parti. Erik Carlsson, 1929-2015.

    L’emblématique pilote Saab des années 1960, Erik Carlsson, s’en est allé. Surnommé « Carlsson on the roof » ou « Mr Saab », il fut l’un des premiers pilotes officiels de l’histoire du WRC, à une époque où celui ci n’existait pas encore, dans les années 50. Cela ne l’empêcha pas de remporter le Rallye de Grande-Bretagne en 1960, 1961 et 1962 et le Rallye Monte-Carlo en 1962 et 1963. Il marque l’histoire du rallye par son pilotage franc, au volant de frêles Saab. RIP.

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ Erik-carlsson-Pat-Moss-Monte-Carlo-1964

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ 1963-carlsson-monte-carlo

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ Saab-1

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ post-3-0-33260300-1421160882

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ 1204075

    ERIK CARLSSON SAAB WRC _ 19-2010-Saab-9-3-Aero-Carlsson-with-Erik-Carlsson

    Erik Carlsson Saab 96

  • Les premières photos des Mille Miglia 2015

    Les premières photos des Mille Miglia 2015

    Le Punzonatura… Le rituel du plombage des Mille Miglia a eu lieu hier devant des centaines de fans à Brescia. L’épreuve a pu commencer avec un premier trajet vers Rome, via Rimini, puis un retour à Brescia.

    Plusieurs grands constructeurs ont sorti des pièces maîtresses de leur musée… En particulier Mercedes-Benz, BMW et Alfa Romeo.

     

    bl9g9282

  • Toyota 222D, la Groupe S interdite !

    Toyota 222D, la Groupe S interdite !

    Vous avez rêvé avec le Groupe B… Imaginez un peu si les Groupe S avaient pu faire leurs débuts en compétition. Voici la Toyota 222D, la Groupe S dérivée de la MR2.

    Le Groupe B atteint son apogée en 1986. Le Championnat du Monde des Rallyes met aux prises les Peugeot 205 Turbo 16 E2, Audi quattro Sport S1, Lancia Delta S4, Metro 6R4, Citroën BX 4TC, Ford RS200, Toyota Celica TCT, Nissan 240 RS, Opel Manta 400, Renault 5 Maxi Turbo, Porsche 911SC RS… Et depuis quelques mois, la Fédération Internationale du Sport Automobile (FISA) annonce son intention de surfer encore un peu plus sur l’énorme engouement suscité par la discipline en instaurant une nouvelle catégorie encore plus innovante.

    Destiné aux grands constructeurs, le Groupe B imposait la production de 200 voitures pour permettre une homologation. Avec le nouveau Groupe S, voulu plus innovant, la FISA n’impose plus que dix voitures.

    Lancia, Audi, Ford, Mazda et Toyota lancent les développements. Mais les accidents successifs entrainent le bannissement du Groupe B et l’annulation du Groupe S. A partir de 1987, ce sont les petites Groupe A, avec des pièces de série, qui prennent le relais et enterrent l’âge d’or du rallye.

    toyota-mr2-222d-groupe-s

    Mais chez les constructeurs, les Groupe S avaient commencé à prendre forme. Les prototypes existent toujours dans les musées. Chez Toyota, ce modèle avait pour nom de code 222D, sur la base d’une MR2.

     

    Quelques voitures ont été montées. Il arrive que celle de Toyota Allemagne sorte pour des opérations exceptionnelles, comme le Festival of Speed de Goodwood. Son moteur 4 cylindres en ligne 2,1 litres turbo développe environ 600 chevaux avec une transmission aux roues arrière.

  • Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Grâce à Renault et à ZE ZOE TEAM, j’ai eu la chance de participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise… Cette expérience d’immersion au cœur d’une compétition internationale m’a permis – une nouvelle fois – de comprendre qu’il reste énormément à faire pour promouvoir les voitures électriques.

    Evidemment, tout ce qui va suivre n’est pas destiné à critiquer les règlements ou les personnes qui les rédigent ou les appliquent. Je partage une sensation très personnelle d’une première expérience de pilote en Coupe FIA des Energies Alternatives.

    Créé il y a cinq ans, le Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise avait l’objectif de promouvoir les véhicules 100 % électrique. Sans voir évoluer son règlement, cette épreuve compte désormais ses années de retard.

    Il y a cinq ans, le parc de véhicules électriques au départ de ce rallye se résumait à Tesla, Mitsubishi et FIAT avec des voitures qui n’étaient pas conçues pour être utilisées par le grand public.

    Aujourd’hui, plusieurs constructeurs proposent des véhicules performants et abordables en termes de conduite. Les autonomies s’avèrent largement suffisantes pour les utilisations quotidiennes pour quasiment tous ceux qui ne font pas de la conduite un métier.

    Durant ce Rallye Monte-Carlo ZENN, les Renault ZOE affrontaient les Nissan Leaf et Kia Soul, de vraies voitures de série de nouvelle génération.

    Si la compétition doit être une vitrine de cette technologie, le Rallye Monte-Carlo ZENN ne l’est plus. Durant deux jours, j’ai fait de multiples efforts pour bien figurer au classement régularité et au classement consommation… sans démontrer les vraies qualités de ma Renault ZOE.

    rallye-monte-carlo-zenn-charge

    Champion d’éco-conduite

    Pour cette sixième édition, il n’y avait aucune difficulté à maintenir les moyennes imposées dans les tests de régularité. N’importe quel bon conducteur pouvait réaliser un score honorable, tant que le copilote tenait efficacement les comptes.

    Pour le classement spécifique de la consommation, j’ai décidé de jouer le jeu à fond. Selon le règlement, j’ai exploité toutes les minutes mises à ma disposition. Nous avons donc choisi des points particuliers sur le parcours pour créer des contrôles horaires virtuels. Le résultat est accablant. Nous avons roulé durant plusieurs kilomètres à 22 km/h au cœur de la circulation.

    Imaginez qu’une voiture roule à 22 km/h en sortie de Monaco avec une belle ligne continue empêchant de dépasser. J’ai toujours tenu malgré les coups de klaxon. Mais quelle mauvaise publicité pour les véhicules électriques ! Aucun de ces énervés n’aurait été en mesure de suivre notre ZOE si nous avions décidé de rouler vite. Les performances de la petite Renault sont exceptionnelles sur un tel parcours. Son couple disponible immédiatement permet des accélérations dignes des plus belles sportives de la Principauté. En dehors d’un gymkhana hors compétition le dimanche matin, il n’a jamais été possible d’en faire la démonstration.

    Dans le dernier test de régularité, j’ai suivi une Ferrari 328 GTS partie quelques secondes devant nous, sur route ouverte. Avec une cinquantaine de mètres d’écart, mes multiples appels de phares lui montraient que j’étais en compétition. Son conducteur a préféré ne pas s’écarter… Mais malgré de gros coups d’accélérateur bien bruyants entre les virages, il n’a jamais été en mesure de nous lâcher dans la montagne… Dans la Renault ZOE, les épingles étaient enchainées à 44,3 km/h de moyenne, sans le moindre problème, quasiment sans effort ! Lui devait faire parler son V8 en ligne droite pour préparer les courbes à prendre au ralenti.

    Les parcs de rechargement anormalement longs participent également à faire perdurer la mauvaise image des voitures électriques. Après une cinquantaine de kilomètres, nos ZOE n’avaient besoin que de quelques minutes sur une prise 220V 32A pour repartir. Pourquoi nous bloquer cinq heures ? Aucune voiture électrique n’a besoin d’autant de temps pour recharger ses batteries…

    Je ne connais pas la formule miracle. Mais quitte à faire des rallyes en véhicule électrique, autant imposer une réelle compétition technique : tester réellement les capacités de voitures, des moteurs, des batteries, des équipages et des chargeurs.

    Les voitures électriques sont capables d’accélérer très fort, de rouler vite (disons normalement) et de parcourir des centaines de kilomètres en deux jours. Montrons-le !

  • Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Il y a trois jours, j’avouais ma terrible envie de gagner (un jour) le Rallye Monte-Carlo ZENN… Pour ma première participation à un rallye en tant que pilote, je termine au premier rang du classement consommation et sur les podiums des classements régularité FIA et combiné !

    Le prochain paragraphe vous fera effectivement penser à une longue séance de remerciements digne des Oscar… Mais en vivant l’épreuve au cœur d’une équipe, on se rend compte de l’importance du travail réalisé pour porter un pilote vers le succès. La Renault ZOE était intouchable sur ce tracé et l’équipement mis à notre disposition nous donnait un certain avantage. Les multiples conseils de nos équipiers ont grandement participé à notre performance. Et mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a été parfait dans un rôle tout nouveau pour lui.

    rallye-monte-carlo-zenn-podium

    De mon côté, j’ai fait le maximum pour essayer de montrer que je pouvais être au niveau des références de la discipline. Les deux champions FIA ont raté leur rallye, nos deux équipages phares étaient bien au rendez-vous. Nous étions juste derrière à cause d’un quatrième test qui nous a coûté très cher.

    Mais ces podiums aux classements régularité et combiné sont complétés par une victoire au classement de la consommation. A 27 km/h de moyenne sur 208 kilomètres et cinq tests de régularité, nous avons consommé 29,4 kWh. L’unité de consommation nous donne un demi-point d’avance sur les deuxièmes et 2,7 points d’avance sur la première non-ZOE.

    rallye-monte-carlo-zenn-classement

    Grosse fierté d’avoir réussi cette performance pour une première… Et énorme envie de recommencer !

    Ah et j’avais oublié : rouler en électrique (et pas comme on a fait avec l’unique objectif d’être compétitifs), c’est vraiment, vraiment mieux qu’un équivalent à moteur essence ou Diesel.

  • Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Il y avait une très grosse envie de bien faire… Il y aura un podium au bout ! Le couple que nous formions entre AUTOcult.fr (Alexandre Stricher) et Automobile-Propre.com (Michaël Torregrossa) dans la Renault ZOE numéro 110 termine sur le podium du Rallye Monte-Carlo derrière nos équipiers Pascal et Aurore Ferry et Greg et Yves Munier.

    A l’image des plus belles anecdotes que pourraient raconter n’importe quel équipage habitué des rallyes, cette seconde étape du Rallye Monte-Carlo ZENN nous a permis d’écrire notre propre histoire.

    Réveil à 6h00, parc fermé à 7h39… Premier parcours vers le deuxième test de régularité, le plus long de l’épreuve. Sur ces seize kilomètres, si nous pensions être bien dans le rythme, nous prenons huit points de pénalité.

    Après vérifications, nous sommes passés dans les mêmes secondes que Greg et Yves Munier, nos capitaines de route. L’étalonnage avait peut-être un petit écart avec les distances officielles… Le résultat est dur : nous passons de la deuxième à la quatrième place. Un Espagnol en Kia Soul EV se place au milieu du peloton des Renault ZOE.

    Troisième test de régularité : toujours concentrés, nous prenons trois points de pénalité. Seuls Pascal et Aurore Ferry font mieux, mais notre classement général n’évolue pas.

    Fin de la boucle d’une centaine de kilomètres, les relevés de charge révèlent que nous sommes encore l’équipage qui a le moins consommé au sein de l’équipe.

    rallye-monte-carlo-zenn-monaco

    Le dernier secteur va encore tout bouleverser. Après quelques mètres dans le quatrième test, le trip meter s’éteint. Sans le moindre repère, il faut ressortir le chronomètre (enclenché au départ par sécurité) et commencer les calculs. Problème, cette petite crise dans l’habitacle nous fait perdre les notes… Et la bonne route !

    Quelques mètres sur un mauvais chemin, une marche arrière, il faut repartir à l’assaut du chrono et avec de nouveaux repères. Premier objectif, rouler suffisamment vite pour effacer les lourdes secondes perdues dans la manœuvre.

    Pour Michaël, il fallait calculer des temps de passage sur des points de repères visibles depuis la Renault ZOE. En quelques centaines de mètres, la vingtaine de secondes est rattrapée. Tellement que nous passons au premier repère avec neuf secondes d’avance, sans réaliser notre erreur. Les derniers kilomètres sont stressants… Il faut surtout conserver une vitesse constante jusqu’à l’arrivée.

    Avant le dernier passage, les résultats ne sont pas publiés. Nous repartons donc dans le cinquième test, le même que le précédent, sans connaître les pénalités consécutives à notre faute.

    Sans le moindre problème, ce dernier test se passe parfaitement… Sur la route du retour, il fallait encore surveiller la consommation… A économiser le moindre kilowatt, nous sommes entrés dans la zone de pointage à 18h09:25 pour un pointage à 18h09 !

    Direction les feuilles de temps… Scratch dans le dernier test. Et le piège dans lequel nous sommes tombés en début d’après-midi a également coûté cher à nos principaux concurrents. Nous terminons au troisième rang du Rallye Monte-Carlo ZENN avec 43 points de pénalité. Et c’est un triplé pour ZE ZOE TEAM et un quadruplé des Renault ZOE devant la Kia Soul EV du vainqueur de la Coupe FIA Energie Alternative en 2012.

    rallye-monte-carlo-zenn-resultats-2015

    La Renault ZOE est désormais en parc fermé pour être chargée… Demain, nous verrons la consommation d’énergie totale. Un nouveau podium pourrait être au rendez-vous !

  • AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    En annonçant mes rêves de victoire hier soir, je ne pensais pas être aussi réjoui, et aussi vite, au terme de la première étape du Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise. Nous sommes à la deuxième place du classement général à seulement un point des leaders. Et ZE ZOE TEAM occupe les trois premières places !

    Après quelques heures d’apprentissage théorique et une pluie de questions à nos capitaines de route, il était temps de se tester !

    rallye-monte-carlo-zenn-road-book

    La chance des débutants

    Heure de départ à 15h39, en dixième position des treize concurrents 100 % électrique. En présence d’Albert II de Monaco, notre petite ZOE s’est élancée à l’assaut de la montagne. La boucle de 49,78 km devait être parcourue en deux heures, avec un premier test de régularité.

    La sortie de Monaco et ses longues montées furent un premier exercice d’éco-conduite. Pour répondre pleinement aux exigences du règlement et de la compétition, certains passages ont été avalés à la folle vitesse de 20 km/h.

    Des trois équipages partis derrière nous, deux nous ont rapidement rattrapés et un autre s’est retrouvé quelques kilomètres devant… Sans que nous le voyions sur le tracé du rallye.

    Au départ du premier test de régularité, l’ambiance évoluait dans notre Renault ZOE. Trip Meter en route, il n’était plus question de penser à la consommation. Seule la vitesse moyenne comptait.

    En près de quatorze kilomètres, avec deux moyennes différentes à tenir avant et dans le Col de la Madone, mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a réalisé un super travail. En recalant régulièrement la distance parcourue sur nos écrans par rapport au road book, il m’a permis de conserver le bon rythme.

    Résultat : 2 secondes d’avance au premier pointage, 1 de retard au deuxième… puis trois passages parfaits ! Au terme de ce premier test, nous avons trois points, contre deux à Greg et Yves Munier, vainqueurs l’an passé. Avec le même nombre de points que nous, Pascal et Aurore Ferry complètent ce podium 100 % ZE ZOE TEAM !

    Après le test, la longue descente fut un nouvel exercice d’éco-conduite. Au terme de la boucle de 50 kilomètres, l’autonomie affichée a diminué de neuf kilomètres… Selon les données partagées au sein de l’équipe, notre ZOE numéro 110 est celle qui a consommé le moins d’énergie.

    La chance des débutants… Il n’y a qu’à se dire qu’on débutera à nouveau demain !

  • AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    Bien avant de créer AUTOcult.fr, je m’étais fixé un autre objectif : participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise (ZENN). Affaire de calendriers et d’opportunités, me voici enfin au départ de ce rallye un peu spécial.

    Après avoir participé à plus de 200 rallyes et quelques dizaines de courses sur circuit sans jamais être monté dans une voiture de course en compétition, je vais enfin pouvoir me confronter très directement à la concurrence !

    Le présent rencontre l’histoire du rallye

    Evidemment, il n’est pas vraiment question de vitesse dans un tel rallye. Contrairement à la manche du Championnat du Monde des Rallyes remportée par Sébastien Ogier et Julien Ingrassia en janvier et égaillé par la présence de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën Racing, ce Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise se rapproche davantage des épreuves de la première moitié du XXe siècle.

    A l’époque, l’idée n’était pas d’être le plus rapide sur certaines portions de route. Il fallait « tenir » une moyenne. Le Rallye Monte-Carlo ZENN reprend cette formule. C’est un rallye de régularité, inscrit au calendrier de la Coupe FIA des Energies Alternative.

    Comme au cours de n’importe quel rallye, nous partirons en direction d’un premier test de régularité. Comme en WRC, nous serons dans la circulation avec notre « voiture de course » pour atteindre le départ de cette première épreuve de classement.

    Et c’est là que tout change. Au lieu d’affronter une route fermée et le chronomètre, nous devrons rouler sur une route ouverte, à une moyenne imposée.

    renault-zoe-zenn-pesage-rallye-monte-carlo

    Le Col de la Madone pour commencer notre Monte-Carlo

    Et pour commencer cette sixième édition, il faudra rouler à 49,1 km/h de moyenne sur les 5,19 premiers kilomètres, puis 42,2 km/h de moyenne dans le Col de la Madone, jusqu’au km 13,94. Pour le pilote, c’est un moment de concentration pour ne pas rouler trop vite (20 % de plus que la moyenne imposée et c’est une pénalité qui élimine de la course à la victoire), tout en gardant cette vitesse dans les épingles les plus serrées du parcours.

    Pour le copilote, c’est un calcul constant – bien aidé par un équipement spécifique – pour TOUJOURS être dans la bonne seconde. Car, les pointages sont cachés dans chaque test de régularité. Chaque seconde d’écart par rapport à l’horaire idéal à l’un de ces pointages fait écoper d’une seconde de pénalité.

    Comment gagner ?

    Gagner ? Evidemment… Derrière le mot participer, je vois toujours le mot gagner ! Je n’ai jamais pris le départ du moindre rallye. Mais j’ai bien l’intention de gagner (un jour). Vendredi, nous serons opposés à quelques-uns des meilleurs équipages de la spécialité, et surtout aux trois qui étaient sur le podium l’an passé, dont nos équipiers montés sur les première et troisième marche ! Très clairement, ce serait illusoire de croire que nous allons les devancer pour une première participation.

    Cette première expérience sera surtout utile pour apprendre et viser, bientôt, la victoire. Pour avoir regardé les classements, je sais qu’il faut toujours rester une seconde autour du temps idéal. Ça réclame un gros travail du copilote, une bonne entente de l’équipage et une vraie concentration du pilote.

    Dans notre Renault ZOE n°110, Michael d’Automobile-Propre.com et moi allons nous découvrir, autant que nous allons découvrir ce rallye. Et je sais que mon binôme Jean-Charles va suivre ça de très près !

    Avant de vous donner rendez-vous demain pour partager l’expérience des cinquante premiers kilomètres et le premier classement (!), grosse pensée pour Jules Bianchi qui est tout près de nous à Nice. Comme ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière (j’ai eu cette chance lorsqu’il était en Formula Renault 3.5 Series), il ne se passe pas la moindre journée sans que je pense à lui, avec la même émotion. #ForzaJules et allez ZE ZOE TEAM !

    renault-zoe-zenn-prise

  • Peugeot affronte l’Etna !

    Peugeot affronte l’Etna !

    Rien ne sera jamais au niveau de Climb Dance… Mais Peugeot ressort l’idée d’une course de cote avec une Peugeot 208 T16 sur les flancs de l’Etna. Au volant, Paolo Andreucci, huit fois Champion d’Italie des Rallyes.

     

     

    Peugeot 208 T16 R5 Etna
    Peugeot 208 T16 R5 Etna

     

  • La collection hors norme de Steve Perez

    La collection hors norme de Steve Perez

    Qui est Steve Perez ? Il est vrai, difficile de connaître réellement qui est cet homme. Non pas qu’il se cache, disons plutôt qu’il fallait suivre l’actu du WRC de la fin des années 2000 pour le connaître, et ce fut mon cas. Steve Perez est un homme d’affaires espagnol émigré au Royaume-Uni, qui fit fortune dans les boissons énergétiques (KickEnergy), sodas et bières en tous genres.

    Passionné de rallyes, il s’est mis martel en tête de rassembler dans sa propriété de Chesterfield (Derbyshire, UK) les plus belles autos du WRC. Au programme donc, Ford Focus WRC 2007 ex Marcus Grönholm, Ford Focus WRC 2005 ex Markko Märtin, mais aussi quelques rares et exclusives Porsche 911, Lancia FulviaDatsun 240Z préparée pour le Safari Rally Kenya et pour couronner le tout, un splendide duo de Lancia Stratos et une Audi quattro GrB de 1984. Tout un programme me diriez vous. Nous n’oublierons pas quelques Ford Escort MKII : n’est pas briton (d’adoption) qui veut, ni la Nissan Micra de son fils Seb, la Ginetta G40 de la Junior Ginetta Cup ou encore la Ginetta GT4 aux couleurs de sa bière Amigos. Le circuit c’est bien aussi.

    Chez Steve, les voitures sont loin d’être comme dans un musée : alignées, bien rangées, bien lustrées. Si elles sont bien entretenues, c’est pour tenir le coup des rallyes et compétitions auxquelles il prend part : rallyes britanniques, Safari Rally Kenya, RAC Rally et bien d’autres. Toutes ses voitures pourraient prendre demain matin le départ d’une compétition. Ce qu’on appelle une collection vivante, pour notre plus grand bonheur. Pour suivre l’actualité de ce magnat de rallycars : son site, sa page facebook, son compte Twitter, son compte Instagram.

    Collection_Steve_Perez_collection rallycars Steve_Perez_collection rallycars_04

    Lancia Stratos 

    Stratos_Steve_Perez_collection rallycars_8

    Stratos_Steve_Perez_collection rallycars_1

    Stratos_Steve_Perez_collection rallycars_0

    Stratos_Steve_Perez_collection rallycars_9

    Porsche 911 SC

    Porsche_911_SC_Steve_Perez_collection rallycars_08

    Audi quattro 

    Audi_quattro_Steve_Perez_collection rallycars_03
    Ford Focus WRC

    Ford_Focus_WRC_Steve_Perez_collection rallycars_03

    Ford_Focus_WRC_Steve_Perez_collection rallycars_04

    Ford_Focus_WRC_Steve_Perez_collection rallycars_05

    Ford_Focus_WRC_Steve_Perez_collection rallycars_09

    Datsun 240Z

    Datsun_240Z_Steve_Perez_collection rallycars_02

    Datsun_240Z_Steve_Perez_collection rallycars_04

    Nissan Micra, Ford Escort MK2, Mitsubishi Lancer Evo 9, Ginetta G40…

    Nissan_Micra_Steve_Perez_collection rallycars_01

    Ford_Escort_MK2_Steve_Perez_collection rallycars_01

    Mitsubishi_Lancer_Evo9_Steve_Perez_collection rallycars_02

    Ginetta_G40_Steve_Perez_collection rallycars_1

     

     

  • Vidéo : Sébastien Loeb dans le Turini

    Vidéo : Sébastien Loeb dans le Turini

    Prenez le meilleur équipage de l’histoire du rallye et ce qui est communément présenté comme l’une des plus belles routes du Championnat du Monde… Voici Sébastien Loeb (au volant) et Daniel Elena (aux notes) en action dans La Bollène Vésubie – Sospel, avec un passage par le Col de Turini lors du Rallye Monte-Carlo 2015.

    Merci Seb et Danos !