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  • Renault Mégane 2016 : la GT comme plat de résistance 

    Renault Mégane 2016 : la GT comme plat de résistance 

    Lancer la nouvelle génération d’un modèle historique n’est jamais une chose évidente pour un constructeur. Ici, Renault lance la quatrième génération d’un de ses modèles phares : la Mégane. Présentée lors du salon de Francfort de mi septembre dernier, cette Mégane IV arrive enfin, 20 ans après son premier lancement en 1995. Nous avons pu tester cette Mégane IV, dans sa version GT. Un modèle réussi, qui nous a littéralement enchanté, bien loin de la GT line déjà vue par le passé.

    D’extérieur, tout est nouveau chez Mégane. Cette quatrième génération est exclusivement à quatre portes, le marché des coupés et deux portes se réduisant comme peau de chagrin. A l’avant de Mégane, on retrouve l’imposant logo Renault, signe du travail de Laurens van den Acker. Autour du losange, les grilles sont en nid d’abeille, autour desquelles la nouvelle signature lumineuse Renault fait son effet, avec les phares « en C » déjà vus chez Talisman. L’arrière aussi récupère la signature lumineuse de la grande berline luxe de Renault, élancée de chaque côté du losange. Celui ci héberge d’ailleurs vilainement la caméra de recul en son centre. Bien qu’étant une berline à quatre portes, Mégane révèle une ligne dynamique, entre autres grâce à sa répartition un tiers vitré / deux tiers tôlés, son style Coupé et ses lignes élancées. L’arrière propose une double sortie d’échappement, apposée de part et d’autre du déflecteur. Dix couleurs sont aujourd’hui disponibles pour habiller Mégane GT. Le modèle illustrant cet article est bleu Iron.

    A l’intérieur, Mégane se surpasse. On trouve ici des finitions et touchés de matière dignes de son rang, vus sur les concurrents Peugeot 308, Volkswagen Golf et Audi A3. Quelques détails sont à revoir, comme le retour de tableau de bord au niveau des genoux, la poignée de boîte à gant, qu’on trouve ici un peu fragile. Le chrome est bien présent à bord de Mégane, sur le levier de vitesses, autour du tableau de bord, de Rlink2, qui se montre efficace mais manquant d’une dimension « mobile » plus simple d’utilisation et de raccourcis.. Les sièges sont de type semi-baquets, développés par Renault Sport. Bien enveloppants, ils se montrent confortables et nous maintiennent bien en place. Deux types de mousses composent ces sièges, deux densités, un ensemble permettant un maintien efficace sans éliminer le confort. Le bleu est aussi bien présent à l’intérieur de Mégane GT : surpiqure, retour en acier brossés. Du soin a été apporté aux finitions.

    A l’arrière, les passagers ont de la place, avec 20 millimètres gagnés aux genoux par rapport à la précédente génération. Merci l’empattement plus important de 28 mm, rendu possible par à l’utilisation de la plateforme CMF-CD du groupe Renault-Nissan, qu’on retrouve sur les Renault Kadjar, Renault Talisman, Renault Mégane IV et Renault Espace V. En comparaison à sa génération précédente, Mégane IV s’en retrouve plus longue de 64 mm, plus basse de 25 mm. Ses trains avant et arrière aussi sont plus larges de quelques centimètres : de 47 mm à l’avant (1 591 mm) et de 39 mm à l’arrière (1 586 mm). Elle s’en retrouve bien assise, presque trapue.

    Au volant, Mégane GT est tout d’abord facile. L’alliance moteur/boîte est excellente. Sa boîte EDC7 est une pure merveille : facile, bien étagée, bien faite au final, elle nous procure un réel confort à l’utilisation, tant en conduite de tous les jours qu’en conduite sportive. Aucune secousse n’est à prévoir, alors que le temps de passage de vitesses se classe parmi les meilleurs de sa catégorie. Nous sommes à bien loin de la boîte EDC vue sur la Clio R.S.. Cette nouvelle boîte EDC7 à double embrayage est donc un pur plaisir. Un petit regret : la disposition des palettes au volant. Elles sont malheureusement trop hautes : les mains à 9H15 ne permettent pas de saisir parfaitement les palettes. Si au quotidien, cela ne se révèlera par particulièrement handicapant lorsque nous utiliserons la boîte dans sa partie automatique, une fois en conduite sportive, cela pourrait se révéler pénible pour qui veut jouer des palettes. Côté moteur, les 205 chevaux emmènent la belle sans faillir. Ils sont bien présents, en souplesse, malgré un petit manque de puissance et de couple à bas régime. Il n’empêche qu’en circulation de tous les jours, sans jouer les pilotes, l’utilisation de Mégane GT se montre très facile, en ville, cycle mixte ou autoroute. Pour cette dernière, Mégane GT est d’ailleurs équipée de série du régulateur de vitesses adaptatif. A noter, un peu de bruit est à prévoir à haute vitesse sur autoroute.

    Châssis, suspensions, direction et freinage. Développé chez Renault Sport aux Ulis, le châssis de la Mégane GT en fait une voiture confortable et sure. Dans les portions rapides, Mégane GT est à son aise, bien qu’elle ne soit pas une R.S.. Son châssis est exceptionnel, équilibré, fiable, en mode Normal ou en mode Sport : il ne nous prend pas en défaut. Le plaisir est bel et bien au rendez-vous avec cette GT et c’est une grande surprise, il faut le dire, le travail a été remarquable, d’autant que Mégane GT est équipée du système 4Control.

    Il s’agit là d’une technologie nouvelle. Déjà vu sur Espace et Talisman, ce système aide à la direction : les quatre roues sont ainsi directionnelles. Braquant les roues en sens inverse sous les 60km/h (80km/h en mode sport) et braquant dans le même sens aux dessus de ses vitesses, cette aide permet à Mégane une précision de conduite dans les parties techniques et un confort dans les parties plus rapides. Dans chacun des cas, la direction de la Mégane GT, avec le 4control, s’en retrouve plus efficace, d’autant que son diamètre de braquage s’en retrouve plus court de 80 cm (11,2m contre 10,4m sur une Mégane sans 4control).

    Cependant, le 4Control pourrait surprendre, car avec 100 calculs par seconde, il réagit extrêmement rapidement aux coups de volant, virages prononcés ou manœuvres d’évitement. Les hommes de Renault Sport ont bien œuvré, mais il faudrait tout de même prévoir un temps d’adaptation car il n’est naturel d’avoir un train arrière un peu « baladeur » (même si j’adore ça).

    Côté freinage, la pédale pourrait se révélait un peu molle, le freinage un peu faible mais il ne s’agit pas ici de la Mégane R.S. : on parle ici de la GT. Pas de procès d’intention donc, le freinage est bien adapté à la GT. Cela dit, dans sa globalité, la GT est de fort bon augure pour la R.S., si elle existe un jour dans sa version « quatrième génération ».

    Allez, on conclut : prenons la GT, oublions la GT line et merci Renault ! Depuis son lancement en 1995, Mégane a été produite à 6,6 millions, tous modèles et carrosseries confondus. Cette quatrième génération sera disponible dans 50 pays, à travers l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, disponible à l vente en France à partir de mi janvier.

    Avec cette Mégane GT en tête de la gamme, nouvelle Mégane est ici bien née, bien lancée. Elle est une véritable surprise, procurant un réel plaisir à son volant, en ville, sur route, comme en conduite sportive : performante, saine, plaisante et bien finie. La preuve que Renault sait faire de bonnes voitures, se permettant de tutoyer ses consœurs françaises ou allemandes. Dans un marché proposant plus de 30 modèles du segment C, Renault entre en résistance et vient de frapper un grand coup sur la concurrence, et ce n’est pas pour bouder notre plaisir. Bravo Renault.

     

    Renault Mégane GT TCe 205 EDC7 : fiche technique

    4 cylindres turbo
    Cylindrée : 1616 cm3
    Puissance maxi : 205 ch
    Couple maxi : 280 Nm
    Boîte : automatique 7 vitesses avec palettes au volant, EDC7, double embrayage
    Traction
    Vitesse maxi : 233km/h
    0 à 100km/h : 7’’10
    Longueur : 4 359 mm
    Hauteur : 1 447 mm
    Largeur : voie avant, 1 591 mm / voie arrière 1 586 mm
    Empattement : 2 669 mm
    Porte-à-faux arrière : 771 mm

    Nos photos :

  • A la hâte, Renault révèle sa nouvelle Mégane

    A la hâte, Renault révèle sa nouvelle Mégane

    Avec quelques jours d’avance et suite à l’énorme fuite des clichés sur le blog italien Carpassion.it (voir en fin d’article), Renault révèle sa nouvelle Mégane à la hâte. On sent bien qu’ici, Renault la fait light pour rattraper la chose. Il faut dire que ce modèle emblématique de la gamme ne devait être présenté que la semaine prochaine, lors du salon de Francfort.

    Malgré ce raté, Renault n’arrête pas ces derniers mois, présentant ses modèles sur un rythme effréné. Il y eut l’Espace, Kadjar, Talisman et Talisman Estate avant cette Mégane. On trouve là une Mégane changée, aux proportions nouvelles, plus basse de 25mm, plus large à l’avant de 47mm et de 39mm à l’arrière et un empattement nouveau, augmenté de 28 mm en comparaison à la génération précédente. Le style est en lien direct avec celui de la Talisman, avec entre autres, les feux avant en « C » ou à l’arrière, les feux qui se rejoignent autour du losange.

    Le modèle présenté est ici celui de la ligne GT. Le haut de gamme chez Mégane pour le moment (exit la finition Initiale Paris?) et il y a fort à parier que la version R.S. ne tardera pas à arriver. Cela dit, on peut dire que pour une fois, la version GT a un style sportif.

    Pour le moment, aucune annonce quant aux motorisations et finitions. Rendez-vous semaine prochaine, à Francfort.

    Ici, les photos révélées par le blog italien :

  • Renault Mégane R.S. sur les targas australiennes

    Renault Mégane R.S. sur les targas australiennes

    En Australie, se dispute un championnat atypique de compétitions sur routes. En bref, on parle de rallyes, sauf qu’ici, les étapes sont bien plus longues que nos habituels rallyes, à la façon des grandes compétitions routières d’antan : les Mille Miglia, la Coupe des Alpes, le Tour de France Automobile, la Targa Florio. Le nom de ce championnat et de compétitions qui le compose vient d’ailleurs de cette dernière : Australian Targa Championship. Il est composé de quatre targas : Targa Tasmania, Targa Adelaide, Targa High Country et Targa Wrest Point. De longues et grandes courses étalées sur un état complet, disputées sur routes : les Australiens arrivent donc à faire ce que nous n’arrivons plus à faire. Le Targa Tasmania se déroule d’ailleurs sur 6 jours et plus de 30 secteurs chrono.

    Sur ce championnat, sont principalement engagées des supercars, des sportives, qui sont au final assez proches de la série. Nous sommes là bien loin des habituelles montures vues sur nos rallyes, les WRC en tête. Pour dire, parmi les dernières voitures vainqueurs de la Targa Tasmania, on retrouve des Porsche 911 GT2 et GT3, Subaru Impreza WRX STi S202, Nissan Skyline GT-R, Subaru Impreza WRX, Mitsubishi Lancer Evolution IX RS, Lamborghini Gallardo Reiter Super Trofeo Strata, Lamborghini Gallardo Super Trofeo Stradale. Cette année même, on trouve des Mini John Cooper Works GP, Porsche 911 GT3 RS, Jaguar V8 F-Type Coupe R, Mclaren 650S et Ford Mustang Shelby GT500.

    Au milieu de ses ultra-sportives, on retrouve une petite Française, perdue en Océanie : la Renault Mégane R.S.. Engagées par Renault Sport Australia et Renault Australia, deux exemplaires de la sportive française disputent ce championnat routier. A leurs bords, on trouve Mike Sinclair et sa copilote Julia Barkley, qui forment le premier équipage, tandis que sur la deuxième Mégane R.S., Grant Denyer (présentateur télé local) est secondé par Alex Gelsomino, l’habituel copilote d’un certain Ken Block. A eux quatre, ils portent les couleurs officielles de Renault en Australie. Sur les routes des targas australie, notre chère petite Française mène donc une drôle d’aventure, qui n’en est pas moins passionnante. D’autres Mégane sont présentes sur ce championnat, engagées non officiellement.

     

    renault megane rs australie 03

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