Catégorie : Actualités

  • Triumph TR25 Concept Car : un hommage au roadster britannique

    Triumph TR25 Concept Car : un hommage au roadster britannique

    Le concept-car Triumph TR25 est une célébration du grand roadster britannique, en particulier le TR2 « Jabbeke », MVC575, qui a établi le record du monde de vitesse pour les voitures de production de moins de deux litres en mai 1953.

    Le TR25 est propulsé par un groupe motopropulseur électrique BMW i3S, lui conférant une répartition du poids presque égale entre l’avant et l’arrière et lui permettant de prendre des virages comme le devrait une vraie voiture de sport. L’intérieur est minimaliste, avec des instruments et des commandes minimalistes pour permettre aux conducteurs de profiter d’une expérience de conduite pure.

    Le TR25 est une interprétation audacieuse et ultra-contemporaine du TR2 « Jabbeke », et il est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques.

    Voici quelques-unes des caractéristiques clés du Triumph TR25 :

    • Groupe motopropulseur électrique BMW i3S
    • Répartition du poids presque égale entre l’avant et l’arrière
    • Intérieur minimaliste
    • Inspiré du TR2 « Jabbeke » recordman du monde

    Le TR25 est un concept-car, il n’est donc pas encore clair s’il sera produit en série. Cependant, s’il le fait, il est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques.

    Design extérieur

    Le design extérieur du TR25 est inspiré du TR2 « Jabbeke », mais il est également résolument moderne. Le TR25 a une silhouette élancée et profilée, avec des lignes nettes et des surfaces lisses. Les phares sont en forme de goutte d’eau et sont reliés par une calandre en forme de trapèze. Le pare-chocs avant est bas et aérodynamique, et les roues sont grandes et en alliage léger.

    Design intérieur

    L’intérieur du TR25 est minimaliste et épuré. Le tableau de bord est simple et facile à lire, et les commandes sont placées de manière intuitive. Les sièges sont en cuir et sont confortables et enveloppants. Le volant est en cuir et a une forme ergonomique.

    Performances

    Le TR25 est propulsé par un groupe motopropulseur électrique BMW i3S. Le moteur électrique développe 170 chevaux et 184 lb-pi de couple. Le TR25 accélère de 0 à 60 mph en 6,8 secondes et a une vitesse de pointe de 120 mph.

    Conclusion

    Le Triumph TR25 est un concept-car passionnant qui est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques. Le TR25 est beau, performant et luxueux, et il est sûr de faire tourner les têtes sur la route.

  • Une Rolls-Royce Spectre unique pour le Festival de Goodwood

    Une Rolls-Royce Spectre unique pour le Festival de Goodwood

    En 2021, Rolls-Royce Motor Cars a fait une annonce historique qui allait façonner à jamais l’histoire de la marque. Rolls-Royce Motor Cars a déclaré son engagement envers la technologie électrique en annonçant Spectre, un super coupé tout électrique, et que d’ici la fin de 2030, l’ensemble du portefeuille de la marque serait entièrement électrique. Depuis ce moment important dans l’histoire de Rolls-Royce, Spectre a effectué un parcours remarquable, notamment en achevant un programme d’essais très exigeant, couvrant 2,5 millions de kilomètres. En octobre dernier, Spectre a été dévoilé au monde à la maison de Rolls-Royce dans le West Sussex, et la réponse des leaders d’opinion du monde entier a été sans équivoque positive. Les premières livraisons aux clients interviendront au quatrième trimestre 2023.

    Maintenant, pour la toute première fois, Rolls-Royce Spectre sera présentée au Festival of Speed de cette année. Présentée en Chartreuse bicolore et Black Diamond, cette expression de la voiture à moteur qui définit le genre de la marque respire le luxe moderne et cool. Pour enhardir l’extérieur et souligner la présence dynamique et les prouesses de Spectre, des roues de vingt-trois pouces sont montées sur la voiture à moteur – la première fois en près de cent ans que la marque équipe des roues de cette stature et de cette taille sur un coupé à deux portes. Les aménagements intérieurs chartreuse font écho à la teinte extérieure, tandis que Grace White et Peony Pink créent une esthétique apaisante et sereine pour l’habitacle.

    Boris Weletzky, directeur régional, Royaume-Uni, Europe et Asie centrale : « Chaque année, les passionnés d’automobile profitent de la célébration ultime du sport automobile lors du prestigieux Festival of Speed, qui se déroule dans le magnifique parc de l’historique Goodwood House. Cet événement, avec sa proximité avec la maison de Rolls-Royce, est toujours une occasion importante dans notre calendrier annuel. Cette année, cependant, revêt une importance particulière – c’est la première année que notre super coupé tout électrique, ultra-luxe, Spectre, sera exposé au Festival of Speed. Spectre est la Rolls-Royce la plus attendue de tous les temps, et nous sommes très fiers de présenter cette voiture à moteur transformatrice lors de l’événement de cette année. Aux côtés de Spectre, nous sommes ravis de présenter un assemblage dynamique et captivant de voitures à moteur, créé spécialement pour le Festival of Speed de cette année. Nous attendons avec impatience l’occasion de rencontrer des clients estimés, des concessionnaires partenaires appréciés et des amis des médias lors de cette occasion remarquable. »

    En plus de la présence sur le stand, Rolls-Royce Spectre montera sur le célèbre parcours Hillclimb de Goodwood lors du Supercar Run du Festival.

  • Tout Savoir sur l’Assurance Auto

    Tout Savoir sur l’Assurance Auto

    L’assurance automobile est un élément essentiel pour tout conducteur en France. Elle offre une protection financière contre les dommages et les pertes qui peuvent survenir en cas d’accident, de vol ou de catastrophe naturelle. Mais comment choisir la bonne assurance auto parmi les nombreuses options disponibles sur le marché ? Cet article vous guide à travers les différents types de couvertures, les critères à prendre en compte et les avantages d’une bonne assurance auto.

    Les Différents Types d’Assurance Auto

    En France, il existe principalement trois types d’assurance voiture :

    1. L’assurance au tiers : Il s’agit de la couverture minimale obligatoire. Elle couvre les dommages matériels et corporels causés à autrui lors d’un accident dont vous êtes responsable. Toutefois, elle ne couvre pas les dommages subis par votre propre véhicule.
    2. L’assurance au tiers étendu : Cette formule inclut les garanties de l’assurance au tiers, mais offre également des protections supplémentaires telles que le vol, l’incendie et le bris de glace.
    3. L’assurance tous risques : Il s’agit de la couverture la plus complète. Elle inclut toutes les garanties de l’assurance au tiers étendu, ainsi que les dommages tous accidents, même si vous en êtes responsable. Cette formule est idéale pour les voitures neuves ou de grande valeur.

    Les Critères de Choix d’une Assurance Auto

    Choisir la bonne assurance auto nécessite de prendre en compte plusieurs critères :

    1. Le Profil du Conducteur : L’âge, l’expérience de conduite, le lieu de résidence et l’historique des sinistres influencent le coût de l’assurance. Les jeunes conducteurs et ceux ayant eu des accidents récents peuvent payer des primes plus élevées.
    2. Le Type de Véhicule : La valeur, l’âge et le type de voiture (citadine, berline, SUV, etc.) jouent un rôle crucial dans le choix de l’assurance. Les voitures haut de gamme ou sportives nécessitent souvent une couverture plus étendue.
    3. L’Usage du Véhicule : L’utilisation quotidienne, professionnelle ou occasionnelle de votre véhicule influence le choix de la couverture. Un véhicule utilisé pour des trajets professionnels réguliers nécessitera une assurance adaptée.
    4. Les Garanties Souhaitées : Il est important de déterminer quelles garanties supplémentaires sont nécessaires, telles que l’assistance 0 km, la garantie du conducteur, la protection juridique, etc.

    Les Avantages d’une Bonne Assurance Auto

    Opter pour une assurance auto bien adaptée présente plusieurs avantages :

    1. Protection Financière : En cas d’accident, de vol ou de dommages, une bonne assurance couvre les frais de réparation ou de remplacement, évitant des dépenses imprévues et souvent coûteuses.
    2. Assistance en Cas de Sinistre : De nombreuses assurances offrent une assistance 24h/24, 7j/7, ce qui est précieux en cas de panne ou d’accident loin de chez soi.
    3. Tranquillité d’Esprit : Savoir que vous êtes couvert en toutes circonstances vous permet de conduire en toute sérénité, sans vous soucier des éventuelles conséquences financières d’un sinistre.

    Choisir la bonne assurance auto est une décision importante qui nécessite de bien comprendre vos besoins et d’évaluer les différentes options disponibles. Une assurance bien adaptée vous offre non seulement une protection financière, mais aussi une tranquillité d’esprit précieuse au quotidien.

    En fin de compte, l’assurance auto est plus qu’une simple obligation légale ; c’est une protection essentielle pour vous, votre famille et votre véhicule. Prendre le temps de choisir la couverture qui vous convient le mieux est un investissement judicieux pour votre sécurité et votre tranquillité d’esprit.

  • Faut-il croire aux eFuels ?

    Faut-il croire aux eFuels ?

    Porsche fait un point sur les eFuels… D’un point de vue global, notre planète est riche en énergie grâce aux ressources inépuisables du soleil et du vent. Mais ce n’est pas nécessairement le cas au niveau local, car les régions où le vent et le soleil sont limités ne peuvent couvrir que peu ou pas leurs besoins énergétiques avec ces sources. En Allemagne, par exemple, les éoliennes fonctionnent à pleine capacité seulement 66 jours par an en moyenne. Selon la Bundesnetzagentur, elles ont fourni 25,9 % de l’électricité consommée en 2022. Dans les véhicules électriques, une partie de cette énergie renouvelable joue un rôle clé dans l’analyse du cycle de vie de la mobilité. Mais il existe actuellement dans le monde environ 1,3 milliard de véhicules équipés de moteurs à combustion interne qui resteront sur la route pendant de nombreuses années. Un fonctionnement respectueux de l’environnement nécessitera d’autres solutions telles que les eFuels, qui sont des carburants synthétiques produits de manière pratiquement neutre en carbone. Porsche fait sa part, avec une nouvelle usine de production en Amérique du Sud.

    Projet pilote en Patagonie
    Punta Arenas compte environ 130 000 habitants et est située dans la région de la Patagonie à la pointe sud du Chili, ce qui en fait la grande ville la plus méridionale du monde. C’est aussi le centre commercial le plus important de la côte ouest du détroit de Magellan. Cette région est connue pour ses vents forts, qui soufflent sans cesse à travers le paysage aride, presque toujours de la même direction. Ils sont si puissants qu’ils peuvent transformer les arbres en sculptures bizarres, appelées « arbres porte-drapeaux ». Les éoliennes pourraient fonctionner à leur capacité maximale 270 jours par an ici, et pourtant la région n’utilise pas l’énergie éolienne. Porsche veut exploiter cette ressource avec des partenaires internationaux et détient une part de 11,6 % dans la société chilienne Highly Innovative Fuels (HIF). L’objectif est d’y utiliser l’énergie éolienne pour fabriquer des carburants de synthèse. Inaugurée en décembre 2022, l’usine de production près de Punta Arenas s’appelle Haru Oni, ce qui dans le dialecte local signifie « terre des vents ». Le calendrier de production pour la phase pilote actuelle est de 130 000 litres d’eFuel par an.

    Carburant d’air et d’eau
    La première étape de la fabrication des eFuels – l’électrolyse pour la production d’hydrogène – nécessite beaucoup d’énergie, ce qui rend la disponibilité perpétuelle d’électricité verte si importante. L’eau (H₂O) est un composé chimique très stable. Deux atomes d’hydrogène (H) se lient à un atome d’oxygène (O) pour former une molécule d’eau. Il faut beaucoup d’énergie pour extraire l’hydrogène de ce composé. Parce que le vent patagonien offre une énergie inépuisable, l’hydrogène peut y être généré de manière plus durable et abordable. Dans les régions où l’énergie est limitée, toute électricité produite doit être utilisée directement pour le plus grand bénéfice.

    En plus de l’hydrogène, la production d’eFuel nécessite un deuxième composant, le dioxyde de carbone (CO₂), qui est un gaz à effet de serre qui, à des concentrations élevées dans l’atmosphère, favorise le réchauffement climatique. Le CO₂ peut être filtré de l’air en utilisant la capture directe de l’air, un processus par lequel l’air circule à travers un filtre en céramique similaire à un convertisseur catalytique dans une voiture. Cependant, plutôt que des métaux précieux, les canaux d’écoulement utilisent une substance chimique pour lier les molécules de CO₂. Une fois que tous les espaces sont remplis de CO₂, le filtre est fermé, aspiré et chauffé. La chaleur libère le CO₂, qui peut ensuite être aspiré dans un réservoir. Concrètement, un litre d’eFuel nécessite de l’hydrogène de trois litres d’eau de mer dessalée et du CO₂ de 6 000 mètres cubes d’air.

    Préparation et utilisation des eFuels
    Une usine de synthèse lie ensuite l’hydrogène et le CO₂ pour créer du méthanol, résistant au vieillissement et adapté au stockage et au transport. Les moteurs de navires sont actuellement conçus pour fonctionner avec du méthanol. Cependant, l’utilisation dans les voitures particulières nécessite un traitement supplémentaire, avec des composés de carbone supplémentaires ajoutés à l’étape finale de la synthèse, du méthanol à l’essence. Le produit final est une alternative à l’essence et au diesel ainsi qu’un eFuel à mélanger avec des carburants conventionnels à base d’huile minérale pour une réduction continue des émissions.

    La vision
    Le carburant produit au Chili n’est donc rien d’autre que de l’air et de l’eau et peut être vendu dans les stations-service du monde entier. Il convient également de noter que tous les moteurs à combustion interne peuvent fonctionner avec eFuel, des voitures classiques aux voitures de course hautes performances. Une fois la disponibilité atteinte, la combustion ne dégagera pas plus de CO₂ que ce qui a été extrait de l’air ambiant lors du processus de production, ce qui fermerait le circuit. La production annuelle à Punta Arenas devrait atteindre 55 millions de litres d’eFuel d’ici le milieu de la décennie et 550 millions de litres deux ans plus tard – et continuera de croître. Cela équivaut à 1,2 % des besoins en carburant de l’Allemagne pour les voitures particulières. Un nouveau départ à fort potentiel.

  • La fin de la Fiesta

    La fin de la Fiesta

    Après 47 ans et huit générations, la dernière Ford Fiesta sortira de la chaîne de production le 7 juillet, marquant la fin d’une ère pour les citadines. La décision de supprimer la Fiesta avait été prise par Ford à la fin de l’année dernière, car la marque avait besoin d’espace dans l’usine pour produire le prochain SUV électrique Ford Explorer.

    Selon Martin Sander, directeur général de Ford Model E Europe, l’usine Fiesta de Cologne, en Allemagne, sera transformée en une usine entièrement électrique à batterie. Cette décision fait partie de l’engagement de Ford envers les véhicules électriques et du plan de l’entreprise de ne vendre que des véhicules électriques en Europe à partir de 2030. La décision d’arrêter la production de Fiesta était nécessaire pour faire place à la construction de nouvelles voitures électriques.

    Les deux dernières Fiesta produites resteront chez Ford. L’un rejoindra la flotte patrimoniale internationale de l’entreprise à l’usine de Cologne, tandis que l’autre sera ajouté à la flotte patrimoniale britannique. Ces véhicules serviront de rappel de l’héritage de la Fiesta et de son impact sur l’industrie automobile.

    La Ford Fiesta est un incontournable de la liste annuelle des 10 voitures les plus vendues dans plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, depuis son lancement en 1976. Elle y a même occupé la première place entre 2009 et 2020. Cependant, en 2021, la Fiesta est sortie du top 10 en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les chaînes d’approvisionnement. La pénurie de semi-conducteurs a créé un arriéré de six mois pour les citadines, ce qui a conduit Ford à suspendre les commandes de Fiesta en juin 2022.

    Bien que la Fiesta ne soit plus dans le top 10 des meilleures ventes, elle reste un choix populaire sur le marché des voitures d’occasion. Il continue d’être une option fiable et abordable pour de nombreux acheteurs.

    Le crossover Puma a effectivement remplacé la Fiesta dans la gamme Ford et a connu son propre succès. C’était le best-seller de la marque au Royaume-Uni en 2021 et le quatrième best-seller du pays en 2022. La popularité du Puma montre la capacité de Ford à s’adapter à l’évolution des demandes du marché tout en offrant des véhicules de qualité.

    La Fiesta n’est pas le seul modèle Ford à être supprimé alors que la marque se prépare à une électrification à grande échelle. Les monospaces S-Max et Galaxy ont cessé leur production en avril 2023, et la berline Focus devrait emboîter le pas en 2025. Ford se concentre désormais sur sa division Ford Model E, qui vise à vendre 600 000 véhicules électriques par an d’ici 2026.

    L’entreprise a récemment ouvert sa première usine neutre en carbone, le Cologne EV Centre, qui jouera un rôle crucial dans la production de véhicules électriques. Cette installation représente l’engagement de Ford envers la durabilité et la réduction de son empreinte carbone.

    Alors que l’industrie automobile continue de se tourner vers les véhicules électriques, Ford se positionne comme un leader sur le marché des véhicules électriques. Avec ses objectifs ambitieux et son dévouement à l’innovation, la marque est sur le point d’avoir un impact significatif dans les années à venir.

    La fin de la production de la Ford Fiesta marque la fin d’une époque pour cette citadine iconique. Bien qu’elle ne soit plus en production, l’héritage de la Fiesta perdurera grâce à son inclusion dans les flottes patrimoniales de Ford. Alors que Ford se concentre sur les véhicules électriques, il est clair que la marque s’engage à rester à la pointe de l’innovation automobile. L’avenir s’annonce prometteur pour Ford, qui adopte l’électrification et continue de fournir des véhicules de qualité aux consommateurs.

  • L’Union européenne reste le premier exportateur mondial de véhicules

    L’Union européenne reste le premier exportateur mondial de véhicules

    Selon l’ACEA, l’Union européenne a exporté 5,5 millions de voitures en 2022. Malgré une forte croissance des exportations de la Chine, l’Union européenne reste, de manière significative, le premier exportateur mondial de véhicules automobiles.

    Cependant, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une illusion d’optique due à un effet Brexit (car désormais les véhicules envoyés au Royaume-Uni sont considérés comme des exportations). Sur les 5,5 millions exportés par l’Union européenne, un peu plus d’1 million sont destinés au Royaume-Uni, qui ne fait plus partie de l’Union européenne. Si on les soustrait, les exportations de l’Union européenne restent, à environ 4 millions d’unités, loin devant la Chine et le Japon. Une autre analyse consiste à considérer l’Europe au sens large, en tenant compte de l’ancien périmètre de l’Union européenne (UE actuelle + Royaume-Uni). Dans ce cas, l’entité reste également le premier exportateur mondial, avec 4,65 millions de voitures exportées en 2022 (= exportations UE + exportations UK hors UE).

    Les exportations automobiles chinoises, stables entre 2010 et 2020, ont bondi à partir de 2021, en partie du fait de la volonté de plusieurs constructeurs automobiles chinois d’attaquer le marché européen (200 000 ventes en Europe en 2022 contre 85 000 en 2021 et 36 000 en 2020), sur d’autre part la décision de fabriquer en Chine des modèles européens ou américains exportés dans le monde entier, et enfin les conséquences du départ des constructeurs européens et de Russie, qui a ouvert un boulevard aux constructeurs chinois (125 000 ventes en Russie en 2022 contre à 115 000 en 2021 et 57 000 en 2020). Le volume des exportations automobiles chinoises est ainsi passé de 450 000 unités en 2015 à 760 000 en 2020, 1 614 000 en 2021 et 2 529 000 en 2022. Selon les chiffres du premier trimestre 2023 (1 142 000 unités), près de 3,5 millions d’automobiles devraient être exportées. de Chine cette année dans son ensemble.

    Par rapport au Japon, l’un des premiers exportateurs mondiaux d’automobiles, la Chine est restée en retrait jusqu’en 2022. Au premier trimestre 2023, la Chine est très proche du Japon (1 167 000 unités).

  • Comment assurer l’entretien de votre véhicule facilement ?

    Comment assurer l’entretien de votre véhicule facilement ?

    Posséder une voiture est une expérience passionnante qui s’accompagne de quelques défis. De l’entretien de routine aux réparations complexes, il peut être difficile de savoir par où commencer. Heureusement, il existe quelques mesures simples à prendre pour entretenir facilement votre véhicule et garantir sa fiabilité et ses performances à long terme.

    L’outillage, la première étape !

    L’une des premières étapes de l’entretien de votre véhicule est d’avoir les bons outils pour le travail. Des outils de qualité vous permettront d’effectuer des tâches d’entretien de base telles que la vidange d’huile, le remplacement des bougies d’allumage, la vérification des liquides, etc. En investissant dans des outils fiables tels que des cliquets, des clés, un manomètre ou des vis sans tête disponibles chez RS notamment, vous gagnerez du temps et de l’énergie lors de l’entretien de votre voiture !

    Une fois que vous disposez des bons outils pour chaque projet, l’entretien devient plus facile. Des vidanges d’huile et des changements de filtre réguliers, par exemple, garantissent le bon fonctionnement de votre moteur tout en le préservant de la saleté et des débris. Il est également important de vérifier le niveau du liquide de frein, qui contribue à maintenir des performances optimales. Par ailleurs, si vous avez du mal à réparer votre véhicule ou à effectuer des tâches plus complexes telles que le remplacement des freins ou des amortisseurs, il est préférable de confier votre voiture à un mécanicien expérimenté qui pourra vous fournir une aide experte à un prix raisonnable.

    Quels sont les entretiens de base que l’on peut effectuer soi-même ?

    Bien qu’il soit toujours préférable de faire appel à un professionnel pour l’entretien de votre véhicule, vous pouvez effectuer vous-même certaines tâches d’entretien de base. Selon la marque et le modèle de votre voiture, il peut s’agir de vérifier et de remplacer les bougies d’allumage ou les filtres à huile, de changer les ampoules, de laver et de cirer l’extérieur, ainsi que de nettoyer l’intérieur, comme les tapis et les sièges.

    Voici une liste des entretiens les plus courants :

    • Changer l’huile et le filtre à huile : c’est l’un des entretiens les plus importants que vous pouvez faire pour protéger le moteur de votre voiture. Il est recommandé de changer l’huile tous les 5 000 à 7 500 kilomètres.
    • Changer les filtres à air : les filtres à air empêchent la saleté et les débris d’entrer dans le moteur de votre voiture. Il est recommandé de changer les filtres à air tous les 10 000 à 15 000 kilomètres.
    • Vérifier et remplacer les bougies d’allumage : les bougies d’allumage sont responsables de l’allumage du carburant dans le moteur de votre voiture. Si elles sont sales ou usées, cela peut réduire la performance de votre moteur.
    • Contrôler l’usure et changer les pneus : les pneus doivent être régulièrement vérifiés pour s’assurer qu’ils sont bien gonflés et qu’ils ont une bonne profondeur de bande de roulement. Les pneus usés peuvent réduire la traction et la stabilité de votre voiture.
    • Remplacer le liquide de frein : Le liquide de frein est essentiel pour assurer un freinage efficace et sûr. Il doit être remplacé tous les deux ans environ.

    Prendre soin d’une voiture n’est pas difficile si vous avez les bons outils pour le faire ! Grâce à des contrôles réguliers et à des tâches d’entretien simples, vous pouvez tirer le meilleur parti de votre véhicule et garantir sa fiabilité à long terme. N’hésitez donc pas à investir dans des outils de qualité qui rendront l’entretien de votre véhicule simple et efficace et lui permettront de fonctionner sans problème pendant de nombreuses années !

  • Le vrai Seat est l’usine de Martorell

    Le vrai Seat est l’usine de Martorell

    Devenue marque par la force des choses, Seat a d’abord été un constructeur de modèles de FIAT étudiés à Turin, avant d’entrer dans le giron de Volkswagen. L’émancipation de Cupra et les incertitudes du marché forcent Wayne Griffiths – patron de Seat et Cupra – à se recentrer sur les actifs catalans : il faut sauver Martorell.

    Pendant des années, l’avenir de Seat a été entouré d’un halo d’incertitude. L’absence d’annonces de nouveaux modèles et le manque d’alternatives purement électriques ont alimenté les craintes quant à son avenir et celui des emplois de l’usine de Martorell. Le président de Seat et PDG de Cupra, Wayne Griffiths, est convaincu que l’usine de Martorell disposera d’une deuxième plate-forme pour véhicules électriques qui permettra de maintenir le niveau d’emploi, même s’il reste encore du travail à faire pour y parvenir.

    Lors de l’événement de présentation de la nouvelle Cupra Tavascan, Wayne Griffiths a fait passer ses messages. Comme le montrent les prévisions partagées par l’exécutif, l’avenir le plus immédiat de Seat est assuré. L’amélioration des chaînes d’approvisionnement en semi-conducteurs ainsi que des commandes le garantissent. Mais en mettant l’accent plus loin, la guerre contre la pollution dans le secteur automobile interpelle la marque.

    Avec Seat prévoyant d’investir dans la mobilité alternative aux voitures particulières et seulement deux petits modèles purement électriques prévus pour ses lignes de production (la Cupra UrbanRebel, commercialisée en 2025, et la Volkswagen ID. 2all), l’accent est mis sur l’avenir de l’usine de Martorell. Griffiths en est conscient et estime que la solution consiste à attirer une deuxième plate-forme électrique dans l’usine. Comme révélé par El Pais, la possibilité de la produire à Martorell est en cours de discussion au sein du groupe Volkswagen. Les syndicats ont averti que sans cela, la perte d’emplois serait inévitable. « A partir de 2030, nous avons besoin de cette plate-forme », a admis Griffiths.

    « Je suis une personne optimiste et je vais me battre avec mon équipe pour y parvenir. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain et, sans aucun doute, nous devons continuer à travailler là-dessus. L’important est que nous puissions démontrer que nous réussissons, non seulement dans les ventes, mais aussi dans la préparation et dans notre capacité de planification. Jamais auparavant nous n’avions été mieux préparés après l’arrivée de l’usine de batteries à Sagunto. Mais si vous voulez fabriquer plus de voitures électriques en Espagne, vous devez d’abord les vendre. Et cela ne se produit pas. Et l’Espagne est à la traine en Europe dans les ventes de voitures électriques », a-t-il déploré.

    Griffiths fera confiance à Cupra, une marque particulièrement axée sur les modèles électriques, pour porter financièrement Seat. Déjà, l’an passé, Cupra a contribué à 40 % du chiffre d’affaires total de Seat, contribuant ainsi à atteindre la deuxième meilleure année de l’histoire pour l’entreprise. « De toute évidence, notre objectif chez Seat consiste désormais à conduire Cupra et à préparer l’électrification de Martorell. Je sais ce que signifie Seat pour le pays, j’en suis très conscient, mais mon défi est de transformer cette entreprise et de lui donner un avenir meilleur avec Cupra, avec l’électrification et la mobilité », a conclu Griffiths.

    Le premier des tournants pour Seat se situe dès 2025, date à laquelle devrait en principe entrer en vigueur la nouvelle réglementation de réduction de la pollution Euro 7. Avec un système de contrôle plus strict et des exigences qui frappent particulièrement les petits véhicules abordables, Griffiths lie la fabrication des voitures Seat à la manière et à la durée dans lesquelles la réglementation est finalement mise en œuvre, avec la possibilité que la production soit suspendue.

    « Nous espérons que le bon sens prévaudra et qu’il y aura un report jusqu’en 2027 qui nous permettra de continuer à fabriquer les voitures. Nous sommes intéressés par le respect des règles Euro 7, mais elles doivent avoir un sens. Vous ne pouvez pas fabriquer de petites voitures aussi chères. Notre estimation est que pour certaines voitures, cela rendrait le prix prohibitif, voire impossible sur certains modèles », a-t-il déclaré.

    Mais même avec ce report, ce qu’il se passerait en 2027 reste en suspens. De la rencontre avec Griffiths, la conclusion est tirée que l’avenir de Seat et les quelque 100 000 emplois qu’il génère au total en Espagne sur l’ensemble du territoire la chaîne de valeur, selon le gestionnaire lui-même, dépend en grande partie de Cupra et de la capacité d’attirer plus de produits à Martorell.

    Cupra, qui a commencé comme une version de l’Ibiza en 1996, est devenue en 2018 une marque propre incluse au sein de Seat qui, dans une tournure des événements à part entière, s’est imposée comme son pari principal. Centrée sur un marché plus premium que Seat lui-même, dédiée à l’électrification et au caractère sportif, depuis son lancement officiel il y a cinq ans, elle a vendu plus de 300 000 voitures et est devenue la marque à la croissance la plus rapide en Europe. « Avec un nombre record de plus de 46 000 unités vendues au premier trimestre 2023, Cupra dope la rentabilité de Seat », communique l’entreprise.

    Dans les différences entre Seat et Cupra, outre l’électrification dans la gamme de la seconde, le bon accueil de Cupra au-delà des frontières nationales se démarque. Griffiths a commenté que, d’ici 2030, ce serait « l’une des rares marques espagnoles à avoir une véritable présence mondiale ». Ses marchés sont principalement l’Allemagne, l’Espagne, la Turquie et le Mexique. Parmi les plans futurs, est de le lancer aux États-Unis.

    En ce qui concerne les voitures, Cupra a aujourd’hui quatre modèles de véhicules et, contrairement à Seat, il en a déjà trois autres prévus. Parmi celles qu’elle fabrique aujourd’hui, deux, la Formentor et la Cupra León, sont produites à Martorell. La Cupra Born est fabriquée en Allemagne et la Cupra Ateca en République tchèque. Entre 2024 et 2025, elle prévoit de lancer la Terramar, qui sera fabriquée en Hongrie, l’Urban Rebel, une petite voiture électrique conçue pour la ville qui fera également escale à Martorell et, enfin, la Cupra Tavascan, fabriquée dans la province chinoise. d’Anhui.

    Lorsqu’on lui a demandé si Seat aura de nouveaux modèles, Griffiths a répondu qu’il y en aura, mais il a ensuite précisé que la Seat du futur ne ressemblera guère à ce qui a été connu jusqu’à présent, en se concentrant sur d’autres formes de mobilité au-delà des voitures. « Seat a un rôle à jouer pour que les jeunes entrent en mobilité. Seat offrira une réponse à ces jeunes qui ne veulent pas seulement des voitures pour leur mobilité. C’est pourquoi je pense que c’était un succès de présenter Mo et ses projets à deux roues », a estimé le président de la marque.

    Source : El Pais

  • Volkswagen est le premier groupe automobile mondial devant Stellantis

    Volkswagen est le premier groupe automobile mondial devant Stellantis

    Et si la course aux volumes n’était plus l’alpha et l’omega des groupes automobiles ? Et si la bonne santé de l’industrie ne se résumait plus à compter le nombre d’immatriculations, mais à réellement suivre les comptes financiers ? En mettant un peu de perspective sur les chiffres, Volkswagen se place en tête des constructeurs automobiles (occidentaux) devant Stellantis. Toyota, premier en termes de volumes, n’est même pas sur le podium au classement du résultat d’exploitation.

    EY (qui désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited) a publié un article sur les résultats des groupes automobiles en mettant en avant l’augmentation des chiffres d’affaires et des bénéfices. Les volumes ont pourtant reculé de 3 % sur l’ensemble de l’année.

    Et c’est là tout l’intérêt de ces chiffres. Certains groupes continuent la course aux volumes en osant renier sur les marges, tandis que d’autres acceptent de moins vendre, pour mieux vendre.

    En termes de chiffre d’affaires, Volkswagen (279 milliards d’euros) pointe en tête, devant Toyota (258), Stellantis (179), Ford (150) et Mercedes (150).

    Notez bien que ce classement prend en compte les compositions réelles des groupes automobiles. Comme dans les formes juridiques et la composition actionnariale des entreprises, Nissan, Renault et Mitsubishi sont trois entités différentes et Hyundai et Kia sont aussi séparés (Hyundai ne possédant directement que 33 % de Kia).

    Mais, au-delà du chiffre d’affaires, c’est le résultat d’exploitation qui s’avère marquant pour juger de la puissance d’un groupe et de sa réussite.

    Volkswagen (22 milliards d’euros) est ici aussi leader devant Stellantis (21), Mercedes (20), Toyota (18) et BMW (13).

    Voici le classement publié par EY :

    Volkswagen 22,124 milliards d’euros
    Stellantis 21,045 milliards d’euros
    Mercedes-Benz 20,458 milliards d’euros
    Toyota 18,591 milliards d’euros
    BMW 13,999 milliards d’euros
    Tesla 12,998 milliards d’euros
    General Motors 11,421 milliards d’euros
    Ford 7,294 milliards d’euros
    Hyundai 7,233 milliards d’euros
    Honda 6,774 milliards d’euros
    Kia 5,327 milliards d’euros
    Nissan 2,509 milliards d’euros
    Suzuki 2,262 milliards d’euros
    Renault 2,216 milliards d’euros
    Mitsubishi 1,343 milliards d’euros
    Mazda 1,101 milliards d’euros

    Source : EY

  • Audi TT : 25 ans d’une icône du design automobile

    Audi TT : 25 ans d’une icône du design automobile

    Depuis son apparition en 1995 sous la forme d’un concept car, l’Audi TT a marqué l’histoire du design automobile avec ses lignes épurées et son caractère sportif. A l’occasion de son quart de siècle, le coupé emblématique de la marque aux anneaux fait l’objet de plusieurs éditions spéciales, avant de tirer sa révérence.

    C’est au salon automobile de Francfort, en 1995, que le public découvre pour la première fois l’Audi TT Coupé concept. Une révélation. Avec sa silhouette compacte, ses formes géométriques et ses empattements prononcés, le prototype séduit par son style novateur et audacieux. Inspiré par le mouvement artistique du Bauhaus, le TT est l’œuvre du designer Freeman Thomas, qui a voulu créer une voiture « pure et simple ».

    Le nom de TT provient du modèle NSU Prinz TT, une voiture sportive produite dans les années 1960 par la marque NSU, absorbée par Audi en 1977. Le nom de TT fait référence à la course moto Tourist Trophy qui a lieu sur l’île de Man, où NSU avait remporté plusieurs victoires dans les années 1950.

    Trois ans plus tard, en 1998, le concept car devient réalité. L’Audi TT entre en production avec très peu de modifications par rapport au modèle original. Le succès est immédiat. Le coupé allemand s’impose comme l’une des conceptions de voitures les plus influentes de tous les temps, saluée par la critique et plébiscitée par le public. Disponible en version coupé ou roadster, le TT offre des performances de haut niveau, grâce à ses différentes motorisations et transmissions, dont la plus puissante est le TT RS, équipé d’un moteur à 5 cylindres 2.5 TFSI de 400 chevaux et d’une transmission quattro.

    Au fil des années, le TT connaît trois générations successives, qui apportent des évolutions techniques et esthétiques, mais sans jamais renier son identité distinctive et son caractère sportif. Le design du TT se fait plus dynamique, plus affûté, plus moderne, tout en conservant les éléments clés qui ont fait sa renommée : la calandre trapézoïdale, les arches latérales, l’aileron arrière.

    Pour célébrer le quart de siècle du TT, Audi a lancé plusieurs éditions spéciales, qui rendent hommage à l’histoire et au succès du coupé iconique. L’iconic edition, basée sur le TT RS et limitée à 100 unités dans le monde, dont 10 pour la France, se distingue par sa couleur gris Nardo, ses éléments aérodynamiques noirs et ses touches de jaune dans l’habitacle. La final edition, proposée au Royaume-Uni avec un équipement enrichi et des touches de design exclusives, se décline en rouge Tango Red, blanc Glacier ou gris Chronos.

    Mais ces éditions spéciales sont aussi un signe que le TT s’apprête à tirer sa révérence après 25 ans d’histoire. En effet, Audi a annoncé que le coupé emblématique ne serait pas renouvelé dans le futur, car la marque souhaite se concentrer sur les modèles électriques et hybrides. Une décision qui attriste les fans du TT, qui restera dans les mémoires comme une icône du design automobile.

    Freeman Thomas : le père du design du TT

    Freeman Thomas est un designer américain né en 1957. Fils d’un militaire américain et d’une mère allemande, il voyage beaucoup en Europe pendant son enfance et se passionne pour les voitures. Après avoir servi dans l’armée de l’air américaine, il intègre l’Art Center College of Design de Pasadena en Californie, où il obtient son diplôme en design industriel. Il commence sa carrière chez Porsche, où il travaille sur les projets 959 et 965. Il devient ensuite consultant indépendant, journaliste et enseignant. En 1991, il rejoint le studio de design avancé de Volkswagen en Californie, dirigé par J Mays. C’est là qu’il crée le concept car de la Volkswagen New Beetle, une réinterprétation moderne de la Coccinelle originale. Il conçoit également le concept car de l’Audi TT, qui deviendra un coupé puis un roadster produit en série. Ces deux modèles sont considérés comme des icônes du design automobile des années 1990. En 1999, il rejoint DaimlerChrysler comme vice-président du design avancé, puis comme directeur du Pacifica Advanced Design Center. Il supervise la création de plusieurs concepts cars et modèles de production pour les marques Chrysler, Dodge et Jeep. Il participe notamment au design de la Chrysler 300, de la Dodge Magnum et de la Dodge Charger. En 2005, il rejoint Ford comme directeur du design stratégique pour l’Amérique du Nord. Il est responsable du développement des stratégies de design et des concepts cars pour les marques Ford, Lincoln et Mercury. En 2020, il rachète une partie de Meyers Manx pour faire revivre un buggy sur base de Volkswagen en mode 100 % électrique.

  • La guerre des prix des voitures électriques éclate en Chine

    La guerre des prix des voitures électriques éclate en Chine

    Une guerre des prix acharnée a éclaté sur le plus grand marché automobile du monde : en mars, la coentreprise chinoise de Volkswagen a réduit de 18 % les prix de ses voitures électriques ID.3. Changan Automobile, l’un des constructeurs automobiles chinois appartenant à l’État, a offert des remises en espèces d’environ 3 000 euros, des crédits de recharge gratuits et d’autres incitations pour ses véhicules électriques. BYD, le plus grand fabricant de véhicules électriques du pays, a dévoilé une deuxième série de démarques en un mois pour certains de ses anciens modèles…

    Au milieu de la chute des ventes d’automobiles, les marques automobiles cherchent à rester compétitives, offrant des cadeaux aux concessionnaires et des remises importantes. Plus de 40 constructeurs automobiles ont offert cette année des réductions sur les véhicules électriques et à essence en Chine. Les remises se sont élevées à l’équivalent de plusieurs centaines d’euros pour les modèles les moins chers et à des dizaines de milliers d’euros pour les offres haut de gamme.

    « La sévérité de ce cycle de baisses de prix est quelque chose que je n’ai jamais vu », a déclaré Tu Le, directeur général du cabinet de conseil de Pékin Sino Auto Insights au New York Times.

    La concurrence a déstabilisé ce qui était un pilier au cours des dernières années, alors même que des mesures strictes contre la pandémie ont secoué l’économie chinoise et sapé les efforts du Parti communiste chinois pour instaurer la confiance.h

    Les ventes de voitures en Chine ont chuté de 13 % au cours des trois premiers mois de 2023. Les ventes d’automobiles traditionnelles ont notablement chuté, tandis que la croissance des véhicules électriques a ralenti, selon l’Association chinoise des voitures de tourisme.

    Le marché chinois des véhicules électriques a connu une croissance rapide depuis 2020 – doublant ses ventes l’année dernière – soutenu en partie par les subventions gouvernementales. Lorsque ce programme a expiré en décembre après 13 ans d’activité, la concurrence s’est intensifiée pour attirer des acheteurs dans un segment déjà encombré du marché.

    Dans le même temps, les constructeurs automobiles traditionnels se démènent pour réduire les stocks avant que des normes nationales d’émissions plus strictes à partir de juillet ne rendent difficile la vente de véhicules à moteur diesel et à essence.

    Un marché déjà nerveux a commencé à monter en flèche en janvier lorsque Tesla a baissé ses prix en Chine pour la deuxième fois en trois mois. D’autres fabricants se sont sentis obligés de faire de même.

    Ce mois-ci, Wang Chuanfu, PDG de BYD, a proposé que le gouvernement prolonge les exonérations fiscales, qui réduisent le coût d’achat des véhicules électriques, jusqu’en 2025 au lieu de les laisser expirer cette année. Et la Chambre de commerce des concessionnaires automobiles chinois a publié le mois dernier un article appelant à un report de six mois des nouvelles normes d’émissions.

    Les baisses de prix ne se limitent pas à la Chine. Tesla a également baissé ses prix aux États-Unis et en Europe, et ses concurrents ont emboîté le pas. Mais l’intensité de la concurrence reflète la réalité selon laquelle la Chine n’est pas seulement le plus grand marché pour les véhicules électriques, mais aussi le plus compétitif.

    Les constructeurs automobiles nationaux établis et les start-ups locales, soutenus par les politiques de Pékin encourageant la croissance des véhicules à énergie nouvelle, ont inondé le secteur, attirés par une opportunité unique en une génération de renverser l’équilibre des pouvoirs dans l’industrie automobile. Il existe environ 300 fabricants nationaux de véhicules électriques en Chine.

    Didi, le premier service de covoiturage en Chine, a développé une voiture électrique avec BYD exclusivement pour ses conducteurs. Xiaomi, un fabricant de smartphones, a annoncé son intention de lancer une voiture électrique l’année prochaine. Même Evergrande, le promoteur immobilier en crise, construisait des véhicules électriques, même si ces plans sont compromis en raison de ses problèmes d’endettement.

    La Chine est le premier marché pour les voitures électriques, et il y a été vendu plus l’an dernier que dans le reste du monde. Les constructeurs automobiles étrangers voient un besoin urgent de s’implanter en Chine pour développer le savoir-faire et l’échelle de fabrication nécessaires pour être compétitifs à l’échelle mondiale.

    Cui Dongshu, secrétaire général de l’Association chinoise des voitures de tourisme, a déclaré que la guerre des prix « se poursuivra certainement » en raison de l’importance de produire des véhicules électriques en grande quantité. « En fin de compte, les entreprises avec de petites ventes ou une technologie médiocre seront facilement éliminées », a déclaré M. Cui.

    Les constructeurs automobiles et les concessionnaires mettent désormais tout en œuvre pour les clients. Certains concessionnaires proposent des vacances gratuites ou des bouteilles de parfum en échange d’essais routiers.

    Le mois dernier, une affiche promotionnelle d’un concessionnaire Toyota de la ville de Shenzhen a généré un buzz en ligne, en annonçant une berline à essence gratuite pour l’achat d’un bZ4X… Mais qui serait une fausse information.

    Comme les smartphones

    Il existe des similitudes entre le marché mousseux des véhicules électriques en Chine et les premiers jours du boom des smartphones, lorsqu’un nouveau produit technologique a attiré des dizaines de nouveaux venus pour se bousculer avec des marques étrangères établies.

    En 2015, il y avait plus de 100 fabricants chinois de smartphones – un nombre qui a été considérablement réduit à quatre principales marques nationales et à Apple. De nombreuses marques non chinoises, telles que Samsung Electronics, autrefois leader de la téléphonie mobile en Chine, sont à peine visibles.

    Zhu Jiangming, président-directeur général du fabricant chinois de véhicules électriques Leapmotor, a déclaré avoir vu une autre similitude. Il s’attend à ce que les prix des voitures électriques baissent plus rapidement que les voitures traditionnelles car, comme les fabricants de smartphones, les fabricants de véhicules électriques bénéficieront de la baisse des prix des composants et de l’amélioration des fonctionnalités.

    Il est possible, a déclaré M. Zhu, qu’un véhicule électrique moyen à haut de gamme en Chine puisse se vendre environ 7 000 dollars en 10 ans. Le prix moyen d’une voiture électrique en Chine est déjà nettement inférieur à celui du reste du monde, autour de 35 000 dollars contre 60 000 dollars en Europe et 70 000 dollars aux États-Unis.

    William Li, directeur général de Nio, l’une des principales sociétés chinoises de véhicules électriques, a déclaré qu’il prévoyait de maintenir Nio à l’écart de la guerre des prix, qu’il a qualifiée de « malsaine et non durable ». Pour les constructeurs automobiles traditionnels à essence, « la réduction des prix est leur dernier recours pour tenter de s’assurer une part de marché », a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Certains dirigeants craignent que les consommateurs ne s’habituent à attendre les baisses de prix. La China Automobile Dealers Association a déclaré le mois dernier que le trafic piétonnier vers les concessionnaires avait grimpé en flèche après les démarques, mais que les commandes avaient diminué.

    Leapmotor et Li Auto ont cherché à assurer les acheteurs potentiels avec une offre de garantie pour combler la différence si la société baissait les prix ou offrait des remises en espèces dans les 90 prochains jours…

    Source : New York Times

  • Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Vous rêvez de prendre le volant d’une voiture de sport sur un circuit et de vivre une expérience de conduite mémorable ? Le stage de pilotage est exactement ce qu’il vous faut. Formule, prix, véhicule, circuit, aucun stage de conduite ne se ressemble. Qu’il s’agisse d’un cadeau ou non, bien choisir peut devenir un vrai casse-tête.

    L’expérience vous tente ? Découvrez nos conseils et avis pour bien choisir son stage de pilotage en formule Renault.

    Qu’est-ce qu’un stage de pilotage ?

    Durant un stage de pilotage, vous serez au volant de la voiture de sport de votre choix. Avant de parcourir la piste à toute allure, vous recevrez un briefing avec un instructeur chevronné qui vous donnera les consignes de sécurité et quelques astuces de pilotage.

    Seul ou accompagné d’un copilote, vous pourrez ensuite expérimenter les sensations fortes que procure la conduite d’un bolide. Après votre session de pilotage, vous aurez l’opportunité de débriefer votre expérience avec le moniteur.

    Qu’est-ce qu’une formule Renault 2.0 ?

    La Renault FR 2.0 est une monoplace offrant un rapport poids/puissance supérieur aux voitures de type GT et aux Formule 3 école. Sa coque 100 % carbone assure à la fois sécurité et performance grâce à sa solidité et sa rigidité. Conçue selon la philosophie de la Formule 1, elle a été pilotée par les plus grands pilotes automobiles de F1, tels qu’Olivier Panis, Kimi Räikkönen ou encore Lewis Hamilton.

    Chacune des 8 Formule Renault 2.0 de CD-Sport est dotée d’un moteur 4 cylindres de 16 soupapes de 1 998 cm³ pour une puissance maximale de 200 ch. Avec un poids de seulement 490 kg, cette voiture peut atteindre une vitesse de pointe impressionnante de 250 km/h.

    Comment choisir le bon stage de pilotage en formule Renault 2.0 ?

    Choisir son circuit de pilotage

    La sélection d’un circuit de pilotage dépend totalement du profil du pilote stagiaire. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte comme la distance avec votre domicile ainsi que le tracé.

    Là où les passionnés de drift apprécieront les circuits avec des virages et des courbes, ceux qui préfèrent la puissance et les cylindrées élevées auront tout intérêt à choisir les grandes lignes droites pour pleinement profiter de la puissance du moteur.

    Vous pouvez profiter d’un stage en Formule Renault sur 8 circuits mythiques du territoire français, dont :

    • La piste de la Ferté Gaucher en région parisienne : accessible à tous les profils et d’une longueur de 3,5 km, ce circuit date de 2009 et figure parmi les plus récents en France.
    • Les circuits de Nogaro et d’Albi : situés dans le sud-ouest de la France, à proximité de Toulouse, Pau et Mont-de-Marsan, ces deux circuits mythiques sont très appréciés par les pilotes amateurs comme les plus aguerris. La piste de Nogaro possède une ligne droite de 800 m. Le circuit d’Albi offre un tracé sinueux avec des courbes, des chicanes et deux lignes droites pour des frissons garantis.
    • Le circuit de Haute-Saintonge : situé à La Genétouze en Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine, et homologué pour les voitures comme les motos, il dispose en plus d’une piste de karting. Avec une longueur de 2,2 km et une largeur de 11 à 15 mètres, ce circuit est réputé pour être l’un des plus rapides de France.

    Choisir le nombre de tours à effectuer

    Notez que chaque stage de pilotage offre un moment inédit avec un nombre de tours qui varie alors considérablement, allant de quelques tours à plusieurs dizaines.

    Ainsi, prenez en compte que certaines voitures ou circuits nécessitent un temps d’adaptation plus long, quelques tours supplémentaires sont conseillés.

    Choisir les options de son stage pilotage

    Certains stages de pilotage offrent des options supplémentaires, facultatives ou non. Vous pouvez ainsi retrouver des options du type :

    • Caméra embarquée pour graver ce souvenir à jamais et en faire profiter vos proches.
    • Pass accompagnateur VIP, où un proche du pilote a accès aux voies de sécurités avec les moniteurs tout au long de la journée de stage.
    • Rachat partiel de franchise pour un stage plus serein, elle permet de réduire considérablement votre franchise en cas de casse sur la monoplace lors d’une sortie de piste.
    • Coaching, pour atteindre encore plus vite vos objectifs sur la piste et améliorer vos performances. Des coachs diplômés BPJEPS vous accompagnent et corrigent votre technique de pilotage.

    Bien faire attention à la qualité de l’accompagnement

    Pour profiter au maximum de votre cours de pilotage, renseignez-vous en amont sur l’équipe encadrante. Vérifiez que les instructeurs sont des professionnels qualifiés et expérimentés, capables de fournir des conseils adaptés à votre niveau de pilotage.

    Si besoin, privilégiez les stages en petits groupes qui facilitent l’interaction avec l’instructeur et fournissent une expérience de course plus personnalisée.

    L’expérience de pilotage sur circuit est une occasion unique pour les amateurs de sport automobile de ressentir l’adrénaline de la vitesse en toute sécurité. Que vous soyez débutant ou pilote chevronné, une école de pilotage vous fournit un programme sur mesure pour vous aider à améliorer vos compétences de conduite.

    Le pilotage sur circuit peut être une activité passionnante à partager avec vos amis et votre famille, ou même une idée de cadeau originale pour un anniversaire ou une occasion spéciale. Les baptêmes en voiture de course peuvent également être une option pour ceux qui souhaitent simplement profiter de la conduite à grande vitesse sans avoir à piloter eux-mêmes.