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  • Une journée à Balocco : circuit d’essais du groupe FIAT

    Une journée à Balocco : circuit d’essais du groupe FIAT

    Être présent sur le circuit d’un grand constructeur est une chose toute particulière. Nous avons passé une journée à Balocco, sur le circuit d’essais du groupe FIAT. Une journée dans l’intimité, du côté obscur de la force de l’industrie automobile.

    A l’entrée du circuit, on montre pattes blanches. Les affichages sont là : pas de photo, pas de vidéo. Nous sommes ici en terres blanches, protégées des espions. Une ambiance spéciale découle de ce drôle de lieu, où toute personne extérieure au service est regardée en chien de fayence. Sans se sentir épié ou observé, on fait attention à ce qu’il se passe à Balocco. Il n’est pas rare de voir passer une voiture aux formes retravaillées, exponentiellement recouverte, stickée d’abstraits dessins noirs et blancs, créés dans le but de tromper notre œil parfois avisé. A chaque passage d’un de ces prototypes, quelques noms de futurs modèles du groupe Fiat sortent, accompagnés de questions, d’hypothèses. Cela renforce l’aspect secret de ce lieu hors du commun.

    Appelé « Balocco proving ground » soit « Centre d’essais de Balocco » dans la langue de Shakespeare, Balocco est le terrain de jeux des essayeurs de groupe Fiat. Au total, pas moins de 26 marques du groupe Fiat sont représentées à Balocco où ingénieurs et essayeurs travaillent, développent et collaborent. Parfois même, de nouveaux modèles y sont présentés à la presse. Ici par exemple les Alfa Romeo Giuletta Quadrifoglio Verde et Alfa Romeo Mito Quadrifoglio Verde.

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    L’automobile, cœur de métier du groupe occupe la plupart des activités, avec les marques italiennes de l’entité Fiat et celle de la partie américaine, issue de la fusion avec Chrysler : Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Fiat Professional, Ferrari, Maserati. Chrysler, Dodge, Jeep, Dodge, Ram, Mopar, SRT. Outre l’automobile, Fiat possède une dimension plus utilitaires, à base de tracteurs, engins de chantier, bus et poids lourds : Case, New Holland, Steyr, Magirus, Iveco (+ Iveco Astra et Iveco Bus) et FPT (Fiat Powertrain Technologies). L’équipement n’est pas en reste chez Fiat avec les marques Magnetti Marelli, Comali, et Teksid.

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    Balocco est le principal centre d’essais du groupe Fiat-Chrysler, même si un circuit aux caractéristiques similaires existe aux États-Unis. Le circuit a été construit au début des années 60 par Alfa Romeo pour tester ses voitures, prototypes et voitures de course. Ce complexe dédié à l’automobile est implanté sur plus de 5,5 km carrés et représente pas moins de 14 circuits et surfaces de travail, cumulant ainsi plus de 65 kilomètres. Les voici listés, on pourra voir que chaque circuit à son utilisation bien précise, avec parfois des caractéristiques proches entre les circuits.

    ALFA ROMEO TRACK : Il s’agit d’un circuit typé F1 (non homologué FIA et FOM), long de 5,6km. C’est par ce circuit qu’est né Balocco.

    Un second circuit porte le nom de ALFA ROMEO TRACK, celui aussi appelé « SPECIAL GROUNDS ». Il est fait de pavés, de plaques de béton, de galets, de cailloux etc. Tout ce qui peut composer une route sans être de l’asphalte.

    HIGH SPEED TRACK : Il s’agit du circuit de haute vitesse. Il est parabolique, long de 7.8km, avec une pente à 30%. Les 300km/h peuvent y être atteints.

    LANGHE TRACK : il s’agit d’un circuit routier, long de 24 km. Avec ses 135 virages, il pourrait être comparé à un Nurburgring Nordschleife.

    OFF ROAD TRACK : il s’agit du circuit tout-terrain, créé pour le développements des 4×4, SUV et véhicules tout-chemin. Long de 2.7km, ses pentes sont à plus de 70%, avec une profondeur de gué de 70 cm.

    ABS TRACKS, long de 1500 mètres, il s’agit d’un circuit à faible adhérence, créé pour étudier, développer et valider les systèmes ABS.

    LOW GRIP TRACK : du même type que le ABS TRACKS, ce circuit long de 1 km est utilisé pour les tests d’endurance sur terrains de faible adhérence.

    COMFORT TRACK : il s’agit du circuit de validation du confort des véhicules du groupe Fiat. Il est long de 2,8 km.

    STEERING PAD : d’un diamètre de 80m, avec une pente de 2%, il est utilisé pour les tests de direction.

    IVECO TRACKS : piste dédiée aux utilitaires, camionnettes et autres poids-lourds de la marque Iveco. Il est long de 7,9 kilomètres et fait de surfaces spéciales.

    EXTERNAL NOISE TRACK : circuit d’homologation aux tests de bruits extérieurs.

    DYNAMIC PLATFORM : dédiée aux essais dynamiques en tous genres, cette plateforme est un gigantesque rectangle long de 1,3 kilomètres et large de 30 mètres.

    Mais Balocco recèle de petits trucs dont on ne nous parle pas. Par exemple, Balocco reçoit régulièrement une petite partie de la collection de voitures anciennes issues du département historique d’Alfa Romeo, « Alfa Romeo Storico ». On y retrouve par exemple quelques Formule 1 des grandes années, ou quelques voitures de série anciennes telles qu’une Alfa Romeo Giulia Ti Super ou une Alfa Romeo Giulia GTA. On y trouve aussi une partie du département Autodelta, département course du constructeur milanais jusqu’au milieu des années 80. Balocco est aussi l’endroit très privilégié où les prestigieuses Alfa Romeo 8C furent livrées à leurs propriétaires, dans un cérémonial très étudié, à travers l’histoire Alfa Romeo et du Quadrifoglio Verde… Toute une histoire.

  • Rencontre : BMW X4

    Rencontre : BMW X4

    La famille s’agrandit ! Avec le X4, BMW propose désormais un petit X6 dans sa gamme de « Sports Activity Coupé » (le nom de ces SUV allemands). Un bon choix pour ceux qui craignaient la taille de l’imposant X6 !

    Alors que certains groupes tentent de limiter le nombre de modèles proposés (n’est-ce pas monsieur Tavares ?), d’autres multiplient les carrosseries. C’est particulièrement vrai chez BMW qui joue sur les Gran Turismo, Gran Coupé en plus des berlines, breaks, coupés et cabriolets pour étoffer sa gamme. C’est aussi le cas avec les modèles X qui sont désormais au nombre de 5.

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    Après X1, X3, X5 et X6, voici X4. Ce X4 est la déclinaison « sportive » du X3 comme le X6 l’est pour le X5.

    Techniquement, le BMW X4 repose sur le X3 avec une silhouette dérivée du X6. D’une longueur de 4,671 mètres, il s’allonge de 14 mm par rapport au X3.

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    Déclinaison sportive du X3, il en modifie les proportions et mise sur une face avant très modelée avec de grandes prises d’air déportées vers l’extérieur et des lignes incisives parcourant le bouclier avant.

    La ligne de toit typée coupé de la BMW X4 atteint son point culminant au-dessus des sièges avant et plonge ensuite vers l’arête de décollement du hayon.

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    Le hofmeister kink typique de toute BMW est pour la première fois divisée en deux.

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    L’intérieur reprend les finitions connues chez BMW mais l’habitacle est adapté à cette forme de « X Coupé ». La hauteur de la carrosserie a diminué de 36 millimètres par rapport à celle de la BMW X3. Le conducteur et son passager avant bénéficient d’une position assise abaissée de 20 millimètres, les sièges arrière sont plus bas de 28 millimètres. La banquette arrière est dotée d’amorces de flanc de siège évoquant deux sièges individuels, mais offre pourtant de la place à trois passagers. Elle est fractionnable de série selon un rapport de 40 / 20 / 40.

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    Côté motorisations, BMW France s’appuie sur les versions les plus puissantes de la gamme X3, délaissant les produits d’appel. Le choix s’étale sur deux moteurs essence (28i 4 cylindres 2,0 litres de 245 chevaux et 35i 6 cylindres 3,0 litres de 306 chevaux) et trois moteurs Diesel (20d 4 cylindres 2,0 litres 190 chevaux, 30d 6 cylindres 3,0 litres 258 chevaux et 35d 6 cylindres 3,0 litres 313 chevaux). Les boîtes de vitesses manuelle à six rapports ou automatique à 8 rapports sont toutes couplées avec le système xDrive à quatre roues motrices.

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  • La location longue durée s’électrise

    La location longue durée s’électrise

    En jouant sur les décrets et les taxes, le gouvernement français avait largement amputé le bonus proposé aux « acheteurs » de véhicules électriques qui optaient pour un système de location longue durée ou une location avec option d’achat.

    Dans le cadre de l’achat d’un véhicule électrique, le montant du bonus peut atteindre jusqu’à 6 300 euros. Depuis le mois d’octobre, cette offre est diminuée d’environ 2 000 euros dans le cadre d’un leasing voiture, comme ce qui peut être proposé par Arval.

    Avec un marché balbutiant, porté par quelques early adopters et – surtout – des flottes, la diminution de cette aide d’état avait freiné le développement du parc électrique en France.

    Pour relancer la filière, le Ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a récemment confirmé son intention de publier un nouveau décret visant à effacer l’effet du précédent daté de huit mois.

    « Un décret est en préparation en ce moment », a-t-il annoncé au Sénat. « Il entrera en vigueur le 1er juillet 2014 pour revenir au périmètre initial prévu par le bonus écologique : les ventes en contrat de location longue durée ou en location avec option d’achat seront comprises dorénavant dans ce nouveau dispositif législatif. »

    Voilà de quoi aider légèrement un marché V.E. qui est encore loin d’avoir décollé en France !

  • Rencontre : Peugeot 508

    Rencontre : Peugeot 508

    Etait-ce vraiment un clin d’œil historique ? Pouvait-on vraiment croire que pour appeler à la résistance face à l’invasion des berlines allemandes, Peugeot présentait sa « nouvelle » 508 à Londres un 18 juin ?

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    En France, on ne peut que déplorer l’abandon du haut-de-gamme par nos constructeurs nationaux. La désaffection est telle que nos berlines les plus statutaires sont désormais représentées par de « simples » 508, C5 ou Laguna…

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    Mais il faut bien reconnaître que la mode des grandes berlines est derrière nous. Et que les rares clients encore prêts à se laisser convaincre sont rapidement conquis par les différentes propositions du tentaculaire Groupe Volkswagen et de ses compatriotes allemands.

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    Quel intérêt à donc Peugeot à donner un coup de jeune à sa berline 508 ? La principale explication réside dans l’élan donné au renouvellement de la gamme. La 508 est adaptée aux nouveaux traits griffés Peugeot.

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    Nouvelle calandre plus verticale, feux à LED, nouvelle planche de bord avec écran tactile 7 pouces et vision tête haute, arrivée de nouveaux moteurs essence THP 165 et Diesel BlueHDI 180 et de la boîte automatique à six rapports déjà vue sur la 308.

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    Lancée en 2011, la Peugeot 508 totalise aujourd’hui 370 000 ventes… avec une tendance à la hausse en Chine. L’an passé, 36 % des 508 ont été vendues en Chine.

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    Comme sur l’ancienne version, Peugeot propose un break SW et une version RXH. Sur cette version au look de baroudeur (et sur la berline), on retrouve la technologie Hybrid4 qui combine le 2,0 HDi de 163 chevaux et un moteur électrique de 37 chevaux pour une consommation annoncée à 3,3 litres / 100 km.

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    La 508 vendue en Europe sera produite à Rennes… Les modèles destinés à la Chine seront assemblés à Wuhan.

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  • Essai : Audi S1, rallycar de série

    Essai : Audi S1, rallycar de série

    Salon de Genève 2010, Audi présente son A1 au grand public. Elle représente tous les espoirs de la marque aux anneaux sur le marché très concurrentiel des citadines. Septembre 2010, Audi met en production cette A1, dans l’usine Audi Brussels, à Forest en Belgique. Quelques mois plus tard, le succès est au rendez-vous, l’A1, bien faite, bien proportionnée et racée comme il se doit, fait sa place dans nos villes. 2012, l’A1 Quattro est présenté. Produite à 333 exemplaires, elle est rare et extrême. 2014, la S1 est présentée. A1 + S = S1 : son nom est choisi, inspirée de l’A1 Quattro, avec le S des séries Sport d’Audi. S1, voilà un nom qui résonne dans les oreilles de certains. La S1, la célébrissime Audi des années 80, celle qui représentait la marque aux anneaux en Championnat du Monde des Rallyes. S1, de son vrai nom à l’époque « Quattro Sport E2 ».  L’heure est venue de rencontrer cette nouvelle référence.

    Le produit réalisé par les équipes d’Ingolstadt révèle bien tout ce qu’on pouvait en attendre : l’Audi S1 est fantastique : j’ai rarement pris autant de plaisir au volant d’une voiture de série. Récit, point par point.

    De l’extérieur, la S1 est bien faite, bien proportionnée, avec une roue à chaque coin, comme la MINI de la grande époque. L’équilibre est de mise. Ses formes sont belles, assez proches de l’A1, tout en étant « S » comme il se doit, en prouve la face avant retravaillée (dont on retrouvera les optiques sur la prochaine version des A1). En prouve aussi la face arrière de la belle, avec son aileron spécialement crée pour elle, ses quatre sorties d’échappement et son diffuseur arrière, que j’aurais personnellement vu un peu plus travaillé.

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    Mécaniquement, c’est le 2 litres turbo essence TFSI de 231cv qu’on retrouve sous le capot. A bas régime comme à haut régime, il se montre souple et diablement efficace, merci les 370Nm de couple. A noter que la S1 montre une puissance supérieure de 31cv face à ses concurrentes que sont les Clio RS et 208 Gti. On retrouvera donc la S1 face à une concurrente telle que la Renault Mégane R.S., pourtant d’une gamme supérieure, voire même d’une Impreza WRX ou Lancer Evolution. Le système Quattro de l’Allemande permettant de l’upgrader d’une classe dans le comparatif. La S1 dame ainsi le pion à la concurrence. Au volant, il en est de même. Cette S1 est un avion, un missile sol-sol, une voiture de course pour la ville et produite en série. Son châssis est diabolique, bien suspendu, bien fait, comme la mécanique : tout a été pensé, calculé. On ressent bien la compétition omniprésente. Testée entre Paris, Le Mans et Lille, sur un parcours mixte et long de 800 kilomètres, elle s’est révélée à son aise dans toutes les conditions possibles. Sur autoroutes, sur nationales et départementales, en ville.

    Sur autoroute : rien à dire. La sonorité est bonne, pas de bruit particulier. On sent tout de même que la S1 n’est pas une grande routière mais elle accepte les kilomètres sans nous bourdonner les oreilles ou casser les reins. Côté moteur, afin d’abaisser la consommation, le sixième rapport de boîte aurait pu être un peu long. Du détail sur une telle sportive. Aussi, j’ai toujours autant de mal à me mettre en tête le fonctionnement du régulateur de vitesse. Je ne dois pas être très doué.

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    Sur route : sa surface de prédilection. C’est sur les nationales et départementales que la nouvelle née d’Ingolstadt prend du plaisir et nous le rend bien. En conduite sportive, la S1 se montre divine. Son moteur marche bien, très bien même, avec une large plage d’utilisation avec couple et puissance disponibles à tous moments. Prudence à tenir le volant à deux mains à partir de 4000 tours/minute, car ça pousse véritablement, ça tire même, les quatre roues motrices Quattro font un travail fantastique, entre performance, efficacité et sécurité. Du côté des freins aussi, tout semble d’une efficacité redoutable. Les 4 freins à disques « S » sont mordants, avec la course de pédale de frein précise, très courte, un bonheur d’efficacité. Toujours du côté de la conduite sportive, le confort est bel et bien présent. On pourra peut être regretter que les sièges fournis en série ne soient pas plus « baquet ». Heureusement, une option permet d’équipe la S1 de véritables sièges baquets, comme vus ici (les parties jaunes sont disponibles en noir) :

    Audi S1 Sportback

    En ville, petite et confortable, elle se montre à l’aise et nous n’y passons pas inaperçus. Son feulement fait tourner les têtes, sa sportivité exacerbée donne le sourire. Le hic en ville, au volant du moins, serait peut être la boîte et son embrayage, très courts, très typés racing. Un embrayage qui pourrait (NB le conditionnel) se révéler fatigant à la longue. A vrai dire, si je pouvais porter un reproche sur la boîte, c’est l’absence de boîte automatique. Cela est du à une contrainte simple : le place, l’encombrement. Et oui, une boîte mécanique classique prend moins de place qu’une boîte automatique. Avec la présence du système Quattro, la place est donc déjà prise, et donc insuffisante pour que la -petite- S1 emporte avec elle un système automatique, voire les palettes au volant. Dommage, sans pour autant être pénalisant.

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    Quitte à être au volant, découvrons à l’intérieur. La qualité Audi est au rendez-vous. Les finitions sont bien faites, le toucher du tableau de bord est agréable et souple : pas de toc. L’assise est plutôt bonne, même si j’aurais aimé avoir des sièges plus typés baquets. Je noterais d’ailleurs que même en réglant au minimum la hauteur de ces sièges, on se retrouve tout de même assez haut, dommage pour les grandes personnes. Avec mon 1.80m, je me suis trouvé encore trop haut, il faut dire que j’aime conduire « en bas ». L’accoudoir central aux places avant se révèle utile sur autoroute mais vraiment inutile dès qu’on doit jouer du levier de vitesse : il nous gène, sans autre mot, mais comme il est amovible, nous pouvons nous en passer, comme mon commentaire ;-) Enfin, petit détail qui fait tout : fini le neiman, exit la bonne vieille clé : on démarre le moteur d’une pression sur un petit bouton en alu sur lequel il est gravé « start engine stop ». Positionné sur le tableau de bord, il est cerclé de rouge. Un bouton « ON/OFF », comme sur les vraies voitures de course. Ambiance Racing, ambiance… du bonheur.

    Du côté des équipements, on retrouve un système audio Bose d’une excellente qualité. Le son est pur, bien rendu et les réglages possibles permettent une acoustique parfaite. Comme si le son de la S1 ne suffisait pas à lui même, Audi nous a fourni un équipement de choix, accouplé du système AudiMultimedia avec le GPS, sur lequel il n’y a vraiment rien à dire. On trouvera aussi le système Stop&Start, avec une redémarrage automatique en cas de calage. J’ai assez aimé cela.

    Pour conclure, l’Audi S1 s’est révélée exceptionnelle, pas grand chose à lui reprocher, si ce n’est quelques détails vraiment secondaires comme vous avez pu le voir dans cet article. A la suite de mon périple Paris > Le Mans > Lille > Paris long de 800 km, j’en garderai un grand souvenir, une très bonne appréciation, d’autant qu’Audi remportait ce weekend là les 24 heures du Mans pour la 13ème fois. La sportivité exacerbée de cette S1, liée à sa polyvalence en font une équipière de premier choix, le tout complété par une excellente alliance moteur/boîte/quattro, complétée à la doublette efficacité/souplesse, lui permettant d’être bonne partout. L’Audi S1 se montre donc :

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Fiche technique :

    http://www.audi.fr/etc/medialib/ngw/fr/films_gammes/refonte_pages_s1.Par.0021.Image.jpg/20140225_audi_fr_pagemodele.jpg

  • La personnalisation automobile pour les pauvres

    La personnalisation automobile pour les pauvres

    Je rêve des facilités de ces élites qui peuvent rêver et concevoir leur voiture… Pour nous, pauvre peuple, cette personnalisation se résume à quelques teintes qui sortent un peu de l’ordinaire.

    Les marques les plus prestigieuses n’ont quasiment plus de « modèle de base ». Lorsqu’un client se présente, on lui dévoile une multitude de propositions pour choisir ses propres matières, ses teintes et ses envies sont écoutées.

    Taylor-Made chez Ferrari, Bespoke Team chez Rolls-Royce… Demandez ce que vous voulez, ils feront tout pour que votre voiture soit la plus proche possible de ce dont vous rêvez.

    C’était encore plus vrai il y a quelques décennies… Vous achetiez un châssis et vous le confiez à un carrossier pour posséder une pièce unique.

    Les constructeurs généralistes jouent également de cette idée de personnalisation à tout va. Des milliers de combinaisons sont possibles pour une simple citadine !

    Et quand j’entre dans une concession (très insidieusement, car je n’ai aucune envie d’acheter), la personnalisation atteint vite ses limites.

    Aucun problème pour choisir sa couleur dans un catalogue de plusieurs pages. On peut même avoir un toit d’une autre couleur. Des rétroviseurs noirs ? Aucun problème !

    Mais si je veux l’écran GPS avec radar de recul et l’ensemble haute-fidélité ? Ah non, c’est deux options ne sont pas compatibles et la première fait partie d’un pack qui comprend l’allumage automatique des feux…

    J’aime beaucoup cette voiture mais je trouve que le volant est beaucoup trop haut, d’un diamètre trop important et au toucher peu confortable. Auriez-vous une proposition ? Non.

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    Il est impensable de personnaliser sa voiture. Le client ne peut que consulter un catalogue d’options long comme un jour sans pain. Et plus la marque est « premium », plus les options sont nombreuses…

    Vous pensiez qu’avoir acheté un Renault Captur orange avec toit noir était un acte de personnalisation ? Que vous serez le seul à choisir un airbump marron (pardon Chocolate) au lieu des Black, Grey ou Dune aussi proposés ? Et ils appellent ça personnalisation…

  • Rencontre : Abarth 695 biposto

    Rencontre : Abarth 695 biposto

    Le scorpion pique à nouveau… Et s’il ne s’adapte qu’à des FIAT (pour le moment !), certaines réalisations sortent vraiment de l’ordinaire. C’est le cas de cette 695 biposto aux caractéristiques proches d’une kit-car !

    Dans le monde du sport automobile, il n’y a pas que des prototypes hors-de-prix. En compétition-clients, des voitures de série servent de base à de véritables véhicules faits pour la course.

    Pour courir, il faut dénicher un modèle strictement de série puis acheter et monter un kit de pièces développé spécifiquement.

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    Avec cette biposto, Abarth utilise les mêmes recettes, sans vous obliger à monter vous-même le fameux kit.

    Prenons donc une FIAT 500… Passons là en mode Abarth avec un moteur 1,4 litre turbo et quelques évolutions plus sportives. Maintenant, transformons là en « fausse » voiture de course.

    Cure d’amaigrissement pour passer sous la tonne (997 kilogrammes), avec notamment la disparition de la banquette arrière remplacée par un arceau boulonné, moteur poussé à 190 chevaux grâce à une nouvelle ligne d’air, système de freinage modifié et amortisseurs à réglage hydraulique…

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    Et surtout : adoption d’une boîte à crabots associée à un différentiel à glissement limité !

    A l’intérieur, l’ambiance est aussi empruntée à la course. On oublie les sièges pour des baquets avec harnais. La commande de boîte (en H) est également inspirée d’un levier de compétition. Et un dashboard fait son apparition au centre de la console centrale.

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    « Le dimanche sur circuit et le lundi au bureau », disait Carlo Abarth. C’est un peu ce que propose cette biposto. Et si vous préférez vos dimanches à vos lundis, ce peut être un choix très amusant. Attention simplement au tarif qui dépassera les 40 000 euros.

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  • Concept Car : Kia Kee

    Concept Car : Kia Kee

    Maintes fois récompensé pour son coup de crayon, Peter Schreyer a longtemps travaillé pour Audi avant d’entrer chez Kia en 2006… La Kee fut une de ses premières créations coréennes.

    En arrivant d’Allemagne, Schreyer a appliqué ses mêmes recettes. Il voulait donner une identité forte aux modèles de la gamme Kia. Cette identité fut le nez de tigre…

    « Par le passé, les Kia étaient très neutres. Lorsque l’on en croisait une sur la route, on ne pouvait pas dire si elle était coréenne ou japonaise. Il est très important de pouvoir reconnaître une Kia au premier regard », avait-il déclaré après la présentation de la Kee.

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    Présentée à Francfort en 2007, la Kia Kee était orientée muscle car américaine avec un V6 2,7 litres sous le capot avant et une transmission aux roues arrière.

  • Photos : 24 Heures du Mans

    Photos : 24 Heures du Mans

    Chaque année, la passion automobile mondiale converge vers une petite ville de la Sarthe. Nous sommes le 14 juin 2014, la vingt-quatrième de l’année. Fernando Alonso donnera le départ des 24 Heures du Mans dès 15h00. Mais cette épreuve est aussi historique que contemporaine. Voici 91 années d’histoire résumés en quelques photos.

  • Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Paris, ses théâtres, ses restaurants… Paris, sa rive droite, ses boulevards. Paris, fin de printemps en soirée. 18°C, escapade en Alfa Romeo Spider d’un vert anglais inhabituel. Paris aux accents milanais sous couleur londonienne.

    Les amoureux des cabriolets vous le répèteront… Il faut profiter de ces instants frais pour profiter pleinement des plaisirs des découvrables en ville. Oubliez la chaleur, l’air pollué du mois d’août. Repliez les capotes en toile et roulez !

    Départ Boulevard des Capucines devant la boutique McGregor qui présentait sa collection Grand Prix de Monaco 2014 en présence de Giedo van der Garde… Rue de la Paix, Place Vendôme, Rue Saint-Honoré, Avenue de l’Opéra. On tourne en rond en profitant des espaces créés par une circulation devenue fluide à la tombée de la nuit.

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    Le parcours est composé par Matching Numbers. D’abord avec une carte, puis un classique road book par case et, le fin du fin, une fléché allemand imaginé pour perdre les novices.

    Passage devant la Rue de Mogador où se jouait la 200e de la Belle et la Bête. Pas question de s’arrêter.

    La Belle continue de rouler. Plus belle que bête tant on oublie de profiter du bialbero 4 cylindres en ligne de 130 chevaux. Ce Spider British Racing Green est l’un des derniers exemplaires d’une lignée débutée en 1966. La ligne n’a pas pris une ride et elle profite de petits artifices comme la direction « assistée ». Assistée oui, mais comme à l’époque !

    Saint-Lazare, Courcelles, on reprend la direction de la Seine, puis Opéra, la Bourse… En ville, le moteur est suffisamment souple et discret pour se faire oublier. Les rapports s’enchainent même si l’embrayage demande de ne pas s’éterniser.

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    Et le fléché allemand s’étale face à la copilote pour détailler le trajet retour… Dans la voiture, on se met d’accord sur les termes à employer. On laisse à gauche, on laisse à droite, on passe au milieu, on en laisse deux à droite, encore deux à droite. On laisse à gauche, encore on laisse à gauche. On passe au milieu en notant qu’on croise la rue du 4 Septembre.

    Quelques nouvelles boucles puis Vendôme, Rivoli, Rue Royale avant de revenir au point de départ.

    C’était une première expérience avec Matching Numbers… Certainement pas la dernière tant nous avons une passion commune pour tout ce qui touche de près et de loin à l’automobile.

  • La folie des 24 Heures du Mans

    La folie des 24 Heures du Mans

    Il paraît qu’il existe trois courses automobiles qui surpassent toutes les autres… Trois courses aux styles très différents qui permettent de vivre pleinement ce qu’est la course automobile sur un circuit. Parmi ces trois rendez-vous incontournables chaque année, il y en a un en France : les 24 Heures du Mans !

    Trois courses résument l’essence du sport automobile : le Grand Prix de Monaco de F1, les 500 Miles d’Indianapolis (qui se déroulent le même week-end !) et les 24 Heures du Mans.

    AUTO - 24H DU MANS WEC 2013 Part 1

    J’avoue que j’ai ne suis jamais allé à l’Indy 500… J’ai pu découvrir le Grand Prix de Monaco ces deux dernières années… Mais l’événement et les à-côtés surpassent la passion du sport automobile. La vraie passion de la compétition, je la retrouve aux 24 Heures du Mans.

    Vers le sommet d’un cycle

    Le développement de l’engagement des constructeurs en sport automobile a créé des cycles. En F1, en rallye et en endurance, les équipes officielles arrivent, gagnent ou perdent, et s’en vont. Chaque catégorie connaît un âge d’or puis une période de disette. En endurance, donc aux 24 Heures du Mans, l’âge d’or commence !

    Motorsports / 24h Hours of Le Mans

    Il y a eu l’ère Audi… Les duels Audi / Peugeot, Audi / Toyota. Cette année, l’arrivée de Porsche et l’annonce de la participation de Nissan en 2015 font du double tour d’horloge un événement incontournable du sport auto.

    Ça, c’est sur le papier… Sur le terrain, les 24 Heures du Mans sont bien plus qu’une simple course. Un circuit de plus 13 kilomètres, 250 000 spectateurs, un paddock grand comme un centre commercial régional, des terrains de camping qui reconstituent notre petite planète. Je pourrais en écrire un livre mais il faut se balader derrière les stands, voir le défilé des voitures de spectateurs plus ou moins bariolées, sentir (et sentir) l’ambiance, voir passer des LM P1-H ultra-technologiques et écouter des sons qui ne se ressemblent pas d’une voiture à une autre.

    24-heures-du-mans-stands

    Il faut juste vivre les 24 Heures du Mans, une fois… ça suffit pour être atteint et vouloir revenir chaque année !

    Je vous laisse… Les qualifications reprennent ce soir ;)

  • Les perles des recherches

    Les perles des recherches

    Nouvelle exploration dans l’univers des moteurs de recherche… Que peuvent chercher les internautes pour arriver sur AUTOcult.fr ? C’est parfois surprenant !

    Voici donc quelques mots clés qui ont permis d’arriver sur AUTOcult.fr durant les trente derniers jours ! (Note : ce sont des copier-coller. Tout est laissé en l’état)

    Celui qui ne veut que le meilleur
    « la meilleure voiture du monde »

    Celui qui cherche une voiture à louer pour une visite du Mont Moriah
    « sacrifice opel »

    Celui qui voudrait bien récupérer son sac
    « ouverture coffre dacia sandero ouvrir coffre »

    Celui qui roule aux heures creuses
    « durée tour du peripherique »

    Celui qui ne veut pas en manquer une seule
    « quel est la liste des voitures des annees 80a 2000 qui ont 4 roues motrice »

    Celui qui y croit quand même
    « gagner une huracan »

    Celui qui cherche un synonyme de librairie
    « ou trouver les livres sur senna »

    Celui qui cherche une pile
    « une porte de ma voiture reste fermee avec la telecommande »

    Celui qui finit là par hasard
    « comment refuser un cadeau poliment »

    Celui qui finit là par hasard (2)
    « la gouvernance multipolaire de la planete nouvel ordre mondiale »