Catégorie : Constructeurs

  • Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    L’innovation et le rétro se rencontrent dans un projet unique en France : le Retrofit Challenge Skoda, qui met à l’honneur l’iconique Octavia, produite entre 1959 et 1971. À l’initiative de l’importateur français de la marque tchèque, ce défi audacieux invite les participants à restaurer une Octavia d’époque et à lui offrir une seconde jeunesse grâce à un moteur 100 % électrique.

    Un projet, deux visions

    Deux équipes médiatiques françaises, associées à des experts de la motorisation et du design, ont relevé le défi en créant deux restomods spectaculaires. Le premier, nommé Voltavia, incarne une vision élégante et réaliste d’un véhicule électrique classique, tandis que le second, Project X, explore une approche radicalement sportive.

    Voltavia : l’élégance discrète

    Imaginée par l’équipe d’Automobile Propre, Voltavia est une Skoda Octavia Combi entièrement réimaginée pour répondre aux normes de la mobilité urbaine moderne. Fidèle à son époque, la carrosserie conserve un design épuré, avec quelques ajustements aérodynamiques. Sa peinture Explorer Green, issue du concept Skoda Vision 7S présenté en 2022, lui confère une allure contemporaine.

    À l’intérieur, le contraste est saisissant avec un habillage orange vif, qui apporte une touche de dynamisme. Une innovation notable : le coffre intègre une trottinette électrique, soulignant une orientation urbaine et pratique.

    Côté performances, Voltavia est équipée d’un moteur de 102 chevaux, délivrant un couple de 220 Nm. Avec une autonomie de 180 kilomètres, ce restomod est conçu pour être pleinement fonctionnel sur les routes françaises, tout en respectant la législation en vigueur.

    Project X : la performance extrême

    Aux antipodes de Voltavia, Project X, né de la collaboration entre l’émission Turbo, le préparateur W-Autosport et la Strate School of Design, propose une vision futuriste et radicale. Difficile de reconnaître l’Octavia d’origine tant les transformations sont extrêmes.

    Avec une largeur augmentée de 40 centimètres, une puissance de 450 chevaux et un couple impressionnant de 1 000 Nm, Project X se rapproche davantage d’une voiture de course que d’un modèle classique. Son châssis et ses suspensions ont été entièrement repensés pour gérer cette puissance, et sa peinture Mamba Green, issue des modèles Skoda RS, renforce son allure agressive.

    Conçu en plus de 1 000 heures, ce modèle témoigne de la capacité de l’électrification à s’allier à des performances extrêmes, tout en respectant l’ADN de la marque.

    L’électrification rétro : une tendance en plein essor

    Le Retrofit Challenge Skoda met en lumière une tendance croissante dans l’automobile : combiner design vintage et technologies modernes. Ces restomods incarnent parfaitement l’équilibre entre nostalgie et innovation, tout en soulignant l’engagement de Skoda pour une mobilité durable.

    Avec Voltavia et Project X, Skoda ne se contente pas de revisiter son passé ; elle ouvre la voie à une nouvelle ère où tradition et électrification coexistent harmonieusement. Une démarche qui, espérons-le, inspirera d’autres initiatives dans le monde de l’automobile.

    Ces deux projets sont bien plus que de simples voitures : ils sont le reflet d’une vision audacieuse et créative, où le passé rencontre l’avenir pour écrire une nouvelle page de l’histoire automobile.

  • Trofeo Lancia : le retour en force de la marque en rallye

    Trofeo Lancia : le retour en force de la marque en rallye

    Lancia, symbole de l’élégance et de la performance italiennes, signe un retour très attendu en rallye avec sa nouvelle Lancia Ypsilon Rally4 HF et le lancement du Trofeo Lancia. Cette compétition, qui débutera en 2025 dans le cadre du Championnat d’Italie des Rallyes (CIAR), promet de conjuguer tradition et innovation, tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération de talents.

    Une compétition ambitieuse et accessible

    Le Trofeo Lancia proposera six épreuves réparties sur cinq rallyes emblématiques, avec une première à l’iconique Rallye Targa Florio, prévue en mai 2025. Les pilotes se disputeront une cagnotte totale de 360 000 €, avec un premier prix exceptionnel : un volant dans l’équipe officielle Lancia en Championnat d’Europe des Rallyes (ERC) 2026.

    Le Trophée s’adresse à un large éventail de pilotes grâce à ses trois catégories :

    • Junior : moins de 25 ans.
    • Master : entre 25 et 35 ans.
    • Expert : plus de 35 ans.

    Avec des frais d’inscription fixés à seulement 2 500 € pour toute la saison, incluant des combinaisons officielles et des vêtements de course signés Sparco, Lancia souhaite rendre le rallye plus accessible. Chaque épreuve récompensera les trois premiers de chaque catégorie, avec des prix allant jusqu’à 5 000 € pour les vainqueurs.

    La Lancia Ypsilon Rally4 HF : un succès avant même la compétition

    Avant même son homologation, prévue le 1er mars 2025, la Lancia Ypsilon Rally4 HF s’impose comme un succès commercial avec plus de 80 précommandes à travers l’Europe. Conçue pour allier performances sportives et technologies modernes, cette voiture incarne le renouveau de Lancia en compétition.

    Chaque épreuve du Trofeo sera accompagnée du « Lancia Corse HF Village », un espace dédié aux pilotes, à leurs équipes, aux partenaires et aux fans. Ce village itinérant sera l’occasion de célébrer l’héritage de Lancia, tout en renforçant les liens entre la marque et la communauté rallye.

    Un calendrier étendu pour une compétition relevée

    Le Trofeo Lancia se déroulera sur les épreuves suivantes :

    1. 8-11 mai 2025 : Rallye Targa Florio
    2. 30-31 mai 2025 : Rallye Due Valli
    3. 4-5 juillet 2025 : Rallye de Rome Capitale – Étape 1
    4. 6 juillet 2025 : Rallye de Rome Capitale – Étape 2
    5. 13-14 septembre 2025 : Rallye del Lazio
    6. 17-18 octobre 2025 : Rallye Sanremo

    Pour optimiser les coûts, certaines manches, comme le Rallye de Rome Capitale, seront divisées en deux étapes comptant chacune comme une épreuve distincte.

    Des innovations pour dynamiser la compétition

    Afin de valoriser les performances, des points bonus seront attribués via plusieurs initiatives :

    • Best Performer : cinq points pour le pilote réalisant le plus de temps scratch.
    • Miki Stage : trois points pour le meilleur temps dans la dernière spéciale, en hommage à Miki Biasion.
    • Rally+ : une carte joker permettant de doubler les points sur une épreuve choisie.

    Ces innovations visent à encourager l’audace tout en renforçant l’attrait du Trofeo.

    Luca Napolitano : « Une vision pour l’avenir »

    « Avec la Lancia Ypsilon Rally4 HF et le Trofeo Lancia, nous célébrons notre passé légendaire tout en nous tournant vers l’avenir. Ce projet est un véritable laboratoire technologique pour développer des solutions innovantes qui enrichiront nos modèles de série. »

    Luca Napolitano, PDG de Lancia, résume ainsi l’ambition de la marque : redéfinir son ADN sportif tout en offrant une opportunité unique aux jeunes talents de briller sur la scène internationale.

    Avec le Trofeo Lancia, la marque italienne entend non seulement renouer avec son illustre héritage, mais aussi jeter les bases d’une nouvelle ère pour le rallye et l’automobile de compétition.

  • Jeep : une transition stratégique vers l’électrique en Europe

    Jeep : une transition stratégique vers l’électrique en Europe

    La marque Jeep, propriété du groupe Stellantis, amorce un tournant décisif en Europe avec une restructuration de sa gamme pour s’adapter à la transition énergétique. Parmi les changements notables : la disparition prévue du Grand Cherokee et une possible fin de l’importation du Wrangler, remplacés par des modèles 100 % électriques.


    Le Grand Cherokee quitte l’Europe

    Dès cette année, le Jeep Grand Cherokee ne sera plus commercialisé en Europe. Ce retrait s’inscrit dans la stratégie de Jeep visant à réduire son empreinte carbone et à répondre aux objectifs de vente de véhicules électriques imposés par la réglementation européenne.

    En remplacement, la marque prévoit l’arrivée du Wagoneer S, un SUV de taille similaire mais entièrement électrique, attendu pour la fin de l’année 2025. Ce modèle de nouvelle génération incarne l’ambition de Jeep de s’imposer dans le segment des SUV électriques premium, tout en répondant aux attentes des consommateurs européens.

    Selon Éric Laforge, directeur de Jeep en Europe, cette décision a une logique commerciale claire : « Proposer deux grands SUV dans notre gamme en Europe n’est pas nécessaire. Le Wagoneer S contribuera mieux à nos objectifs en termes d’émissions de CO2 et de ventes de véhicules électriques. »


    Wrangler : un autre futur

    Le Wrangler, icône de la marque Jeep, pourrait également changer d’avenir. Ce 4×4 emblématique pourrait être remplacé par le Recon EV, un tout-terrain électrique conçu pour offrir des capacités hors route comparables tout en étant plus respectueux de l’environnement.

    Éric Laforge tempère néanmoins cette annonce : « Rien n’est décidé pour le moment, mais le Recon sera une alternative solide au Wrangler. Il est comme un petit frère du Wrangler, capable de faire beaucoup en tout-terrain, même si le roi des montagnes reste le Wrangler. »

    Le Recon EV, développé sur une plateforme électrique spécifique de Stellantis, promet de combiner les performances tout-terrain qui ont fait la renommée de Jeep avec une motorisation zéro émission. Ce modèle vise à séduire une clientèle européenne de plus en plus soucieuse de l’impact environnemental de ses véhicules, tout en offrant une polyvalence adaptée aux amateurs d’aventure.


    Une gamme recentrée autour des SUV compacts et électriques

    La décision de Jeep de réduire sa gamme de grands SUV en Europe s’explique également par le succès des modèles compacts, comme le Jeep Avenger, élu Voiture de l’année 2023. Ce SUV 100 % électrique, conçu spécifiquement pour le marché européen, symbolise la nouvelle orientation de la marque : des véhicules compacts, électrifiés, et adaptés aux besoins urbains et périurbains.

    Avec des modèles comme le Wagoneer S et le Recon EV, Jeep vise à élargir son offre tout en respectant les contraintes environnementales européennes. Ces nouveaux modèles électriques permettront également à la marque de diversifier son portefeuille et d’accroître son attractivité auprès d’une clientèle plus jeune et sensible aux questions de durabilité.


    Une transition stratégique

    Cette transformation de la gamme Jeep en Europe reflète les changements profonds qui traversent l’industrie automobile. À l’heure où les réglementations sur les émissions de CO2 se durcissent et où la demande pour des véhicules électriques explose, Jeep adapte son offre pour rester compétitive et pertinente.

    Si le départ du Grand Cherokee et l’incertitude autour du Wrangler marquent la fin d’une époque pour certains amateurs de la marque, ils ouvrent également la voie à une nouvelle génération de SUV électriques, alliant innovation, durabilité et esprit d’aventure cher à Jeep.

    En somme, Jeep redéfinit son identité en Europe, non seulement pour répondre aux attentes des consommateurs, mais aussi pour préparer l’avenir d’une mobilité plus propre et respectueuse de l’environnement. Une transformation qui, sans renier ses racines, pourrait bien redonner un souffle nouveau à l’ADN de la marque.

  • DS Automobiles : l’ambition de devenir le « Louis Vuitton de l’automobile »

    DS Automobiles : l’ambition de devenir le « Louis Vuitton de l’automobile »

    Depuis sa création en 2014, DS Automobiles, filiale du groupe Stellantis et intégré au pole premium avec Alfa Romeo et Lancia, s’est imposée comme une marque premium française avec une esthétique avant-gardiste et un savoir-faire distinctif. Aujourd’hui, la marque vise encore plus haut : devenir une référence dans le secteur du luxe automobile, à l’instar de Bentley et Rolls-Royce.

    Lors du récent Salon de Bruxelles, Thierry Metroz, directeur du design chez DS, a dévoilé les aspirations de la marque en déclarant : « Notre rêve est d’être le Louis Vuitton de l’industrie automobile. » Une ambition audacieuse pour une marque encore jeune, mais qui repose sur une vision claire et des efforts constants pour se démarquer des standards établis.


    Un objectif à long terme

    Malgré cette ambition, Thierry Metroz reste réaliste : « Cela prend du temps, beaucoup de travail. DS est une marque récente, et il faudra probablement 10 à 20 ans pour atteindre ce positionnement. » Le chemin vers le luxe ne se résume pas seulement à l’ajout de matériaux haut de gamme ou à des finitions soignées, mais exige une cohérence globale entre design, qualité et expérience client.

    Selon lui, la clé réside dans une attention méticuleuse portée aux détails : « Nous devons nous concentrer sur la qualité des détails. C’est ce qui différencie une voiture premium d’une véritable voiture de luxe. » Cette obsession du détail est déjà visible dans le dernier modèle phare de la marque, la DS N°8, qui incarne ce nouveau positionnement, en différence avec ce que sera la future Lancia Gamma présentée l’année prochaine.


    La DS N°8 : un pas vers le raffinement ultime

    Présentée comme un modèle phare, la DS N°8 s’inspire directement des intérieurs somptueux de marques emblématiques comme Bentley. Metroz explique : « C’est un intérieur très luxueux. Par rapport à nos concurrents allemands, nous mettons davantage l’accent sur la qualité des matériaux et les détails intérieurs. C’est un goût du luxe qui se rapproche davantage de Bentley ou Rolls-Royce que d’Audi ou Volkswagen. »

    Cette stratégie marque une différence notable avec les marques premium allemandes, souvent axées sur une approche plus technologique et rationnelle. DS mise sur une dimension plus émotionnelle et artisanale, avec une attention particulière portée aux finitions et aux matériaux.

    Cependant, cette quête du luxe pose des défis, notamment en raison de l’utilisation de plateformes partagées au sein du groupe Stellantis, notamment avec Lancia, mais pas avec le futur Alfa Romeo Stelvio qui sera basée sur la plus grande STLA L. Metroz admet que cela limite certaines possibilités, mais souligne que DS travaille sur des modifications clés, comme l’abaissement du pare-brise pour obtenir des proportions différentes et renforcer l’identité visuelle de la marque.


    Une stratégie axée sur l’exclusivité

    Contrairement à de nombreuses marques, DS ne cherche pas à jouer la carte des volumes. Metroz insiste : « Notre objectif n’est pas de vendre en masse. Nous préférons renforcer le positionnement de la marque avec un véritable sentiment de luxe. » Cette stratégie repose sur une approche similaire à celle des maisons de haute couture : produire moins, mais mieux, tout en cultivant une image d’exclusivité.

    Cette philosophie s’étendra également aux futurs modèles de la gamme, notamment les prochaines versions des DS 7 et DS 4, qui seront renommées respectivement N°7 et N°4. Métroz promet que ces modèles partageront « le même esprit » que la DS N°8, avec des designs audacieux et des intérieurs raffinés.


    Le design comme pilier de différenciation

    Dans un marché de plus en plus standardisé, notamment avec la montée en puissance des marques chinoises, DS entend se démarquer par des designs forts et reconnaissables. Metroz souligne l’importance de l’esthétique : « Les clients ne veulent pas acheter une machine à laver. Ils veulent des véhicules avec du caractère et une identité forte. »

    Cette approche répond également à une demande croissante pour des véhicules électriques au design distinctif. Les retours des cliniques consommateurs montrent que les acheteurs potentiels d’un VE souhaitent des modèles attractifs, tant sur le plan visuel qu’émotionnel.

  • Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Lors de la vente aux enchères Mecum Kissimmee, l’une des Porsche 917 les plus emblématiques de l’histoire a fait sensation en atteignant une enchère de 25 millions de dollars, sans pour autant trouver preneur. Cette voiture, autrefois propriété de Jerry Seinfeld – ou peut-être encore aujourd’hui – continue de fasciner autant qu’elle intrigue. Retour sur un épisode captivant du marché des voitures de collection.


    Une icône de la course et du cinéma

    Cette Porsche 917K n’est pas une voiture comme les autres. C’est celle pilotée par Steve McQueen dans Le Mans, le film culte de 1971 qui a marqué des générations d’amateurs de sport automobile. Véritable chef-d’œuvre mécanique, la 917K est devenue une référence, tant pour ses performances sur circuit que pour son rôle dans la culture populaire.

    Dès son arrivée sur scène, l’effervescence était palpable. Avec ses couleurs Gulf bleu et orange, et son numéro 20 emblématique, elle symbolise l’âge d’or des prototypes du Mans. Certains experts, comme Bruce Canepa, ancien pilote et restaurateur réputé de 917, avaient prédit que cette voiture atteindrait les 25 millions de dollars. Une estimation qui s’est révélée juste… mais insuffisante pour conclure la vente.


    Une vente marquée par l’incertitude

    Après six minutes d’enchères, le marteau n’est pas tombé. L’offre maximale de 25 millions de dollars n’a pas atteint le prix de réserve, laissant la salle dans un mélange de frustration et de perplexité. Des membres du public ont crié : « Vendez la voiture ! », tandis que d’autres applaudissaient ou scandaient « Jerry ! Jerry ! Jerry ! ». Mais l’enchère s’est terminée sur une note déconcertante, l’auctioneer déclarant : « La vente continue. »

    Dans le jargon de Mecum, cela signifie que la voiture reste disponible à la vente via leur plateforme en ligne pour une durée limitée, laissant au vendeur la possibilité de négocier un accord privé. Mais comment une voiture de cette envergure peut-elle ne pas se vendre à 25 millions de dollars ?


    Jerry Seinfeld, toujours propriétaire ?

    C’est ici que le mystère s’épaissit. Jerry Seinfeld, collectionneur passionné et ancien propriétaire déclaré de cette 917K, a affirmé par le passé que c’était « la meilleure voiture qu’il ait jamais possédée ». Cependant, dans une vidéo promotionnelle diffusée par Mecum, il ne précise pas s’il en est encore propriétaire. Certains pensent que la voiture appartient désormais à Dana Mecum, fondateur de l’entreprise de ventes aux enchères, qui aurait simplement cherché à évaluer sa valeur sur le marché.

    Dans cette même vidéo, Mecum décrit la voiture comme « le sommet de sa vie de passionné », soulignant qu’elle a toujours été détenue par des amateurs véritablement passionnés, plutôt que par des investisseurs à la recherche d’un profit rapide. Pourtant, ce flou autour de la propriété laisse planer des doutes, renforçant l’idée que tout ceci pourrait être une opération marketing savamment orchestrée pour attirer l’attention sur l’événement.


    Une valeur inestimable pour les passionnés

    Au-delà des spéculations, cette Porsche 917 reste un trésor inestimable dans le monde des voitures historiques. Associée à des figures telles que Steve McQueen, Brian Redman, et bien sûr Jerry Seinfeld, elle cumule une provenance exceptionnelle et un pedigree unique. Comme l’explique Bruce Canepa : « Il n’y aura jamais une autre 917 avec une telle histoire. Si elle ne se vend pas aujourd’hui, elle trouvera un jour preneur, car elle incarne une part essentielle de l’histoire du sport automobile. »

    Pour les collectionneurs capables de dépasser la barre des 25 millions de dollars, cette voiture représente bien plus qu’un simple véhicule : c’est une œuvre d’art vivante, un morceau d’histoire, et un symbole de l’excellence technique de Porsche.

    La Porsche 917K ex-McQueen/Seinfeld reste une énigme sur le marché des enchères, tout comme son éventuel futur propriétaire. Mais une chose est sûre : cette icône ne cesse de faire rêver. Alors, si vous avez un compte en banque assez solide, peut-être serez-vous le prochain gardien de cette légende.

  • Le moteur six temps : une révolution ou une curiosité technique ?

    Le moteur six temps : une révolution ou une curiosité technique ?

    Depuis l’invention du moteur à combustion interne, les ingénieurs n’ont cessé de repousser les limites de la technologie pour améliorer puissance, efficacité et émissions. Mais aujourd’hui, un concept atypique émerge du laboratoire : le moteur six temps. Ce dernier pourrait marquer une évolution majeure alors que l’on cherche à abolir les moteurs à combustion interne, ou simplement s’ajouter à la longue liste des idées brillantes mais peu pratiques.

    Petit rappel sur les moteurs à combustion

    La majorité des lecteurs connaît le principe du moteur quatre temps, conçu par Nicolaus Otto en 1876. Il repose sur quatre étapes : admission, compression, explosion et échappement. Ce cycle, réalisé en deux révolutions du vilebrequin, reste le fondement des moteurs thermiques modernes.

    Quelques années après l’invention d’Otto, Dugald Clerk a introduit le moteur deux temps, plus simple et compact. Ce dernier a offert des avantages en termes de puissance et de densité, mais au prix d’émissions polluantes importantes. Depuis, l’industrie s’est principalement concentrée sur le perfectionnement des moteurs quatre temps.

    Mais un brevet récemment déposé par Porsche et l’Université Technique de Cluj-Napoca (Roumanie) pourrait changer la donne. Ce moteur six temps combine des éléments des cycles deux et quatre temps, tout en introduisant des innovations audacieuses.

    Comment fonctionne un moteur six temps ?

    Le principe du moteur six temps repose sur un cycle en trois révolutions du vilebrequin, au lieu de deux pour un moteur traditionnel. L’idée centrale est d’ajouter une phase de combustion supplémentaire entre l’admission et l’échappement.

    • Cycle classique : Le moteur commence comme un moteur quatre temps classique avec admission, compression, explosion et échappement.
    • Ajout d’une phase de combustion : Une deuxième explosion intervient grâce à des ports de balayage situés sur les parois du cylindre. Ces ports permettent d’introduire de l’air frais sous pression, qui chasse les gaz d’échappement avant de se mélanger au carburant pour une nouvelle combustion.

    Le secret réside dans un vilebrequin à géométrie complexe, comprenant des engrenages planétaires. Ce système ajuste la position du piston pour permettre deux phases distinctes d’admission et de combustion, tout en conservant une compacité mécanique relative.

    Avantages et défis

    Les points forts

    Le moteur six temps offre plusieurs avantages théoriques. Tout d’abord, il génère 33 % de cycles de combustion en plus pour une même vitesse de rotation, ce qui pourrait améliorer la puissance spécifique. De plus, en multipliant les phases de puissance, le fonctionnement devient plus fluide, approchant le raffinement d’un moteur V12, même avec une architecture à six cylindres en ligne.

    Par ailleurs, ce type de moteur pourrait s’intégrer dans des systèmes d’extension d’autonomie, où la souplesse et l’efficacité priment sur les performances brutes.

    Les défis techniques

    Cependant, les obstacles sont nombreux. Le système d’engrenages planétaires, essentiel au fonctionnement, complique la fabrication et alourdit les coûts. L’assemblage du vilebrequin, des bielles et des engrenages demande une précision extrême, rendant la production en série coûteuse.

    En termes d’émissions, des gaz d’échappement résiduels pourraient entraîner une augmentation des hydrocarbures non brûlés. La gestion de ces polluants nécessitera des catalyseurs spécifiques, ajoutant à la complexité.

    Enfin, l’intégration de ces moteurs dans des véhicules imposerait des modifications importantes aux chaînes de production existantes, freinant leur adoption à court terme.

    Un avenir incertain

    Porsche et ses partenaires restent discrets sur les performances et les perspectives d’industrialisation du moteur six temps. Ce silence alimente les spéculations, mais aussi le scepticisme. Les concepts de moteurs atypiques, tels que le moteur rotatif Astron Aerospace ou les turbines Tomahawk, ont souvent suscité l’enthousiasme avant de disparaître faute de faisabilité économique.

    Le moteur six temps, malgré son potentiel, doit encore prouver sa pertinence face aux avancées des motorisations électriques et hybrides. Si l’idée semble prometteuse sur le papier, elle devra surmonter des défis industriels colossaux pour s’imposer dans un marché en pleine mutation.


    Une curiosité technique ou une vraie révolution ?

    Le moteur six temps incarne l’ingéniosité et l’ambition des ingénieurs automobiles. Mais comme pour toute innovation radicale, sa réussite dépendra de sa capacité à offrir des avantages tangibles en termes de coûts, de performances et d’émissions. Porsche, fort de son expertise, pourrait transformer cette curiosité en une révolution. Mais pour l’instant, le moteur six temps reste une promesse fascinante, suspendue entre rêve et réalité.

  • Jeep signe une année historique en France avec une part de marché record et des immatriculations en forte hausse

    Jeep signe une année historique en France avec une part de marché record et des immatriculations en forte hausse

    Dans un marché automobile français en recul, Jeep s’impose comme l’une des marques les plus dynamiques de l’année 2024, enregistrant une part de marché record de 0,7 % sur le segment des véhicules particuliers (VP). Avec une progression impressionnante de +59 % des immatriculations par rapport à 2023, la marque américaine signe la meilleure performance parmi les constructeurs ayant dépassé les 10 000 immatriculations cette année.

    L’essor de Jeep porté par l’Avenger 100 % électrique

    Le Jeep Avenger se révèle être un véritable catalyseur de cette réussite. Disponible en électrique (et aussi en hybride et essence), l’Avenger s’est hissé sur le podium des ventes aux particuliers pour son segment (B-SUV BEV), captant 16 % des parts de marché. Une performance remarquable qui en fait un acteur incontournable dans le paysage des SUV compacts électriques en France.

    Le succès de Jeep ne se limite pas à l’Avenger 100 % électrique. L’ensemble de la gamme bénéficie d’un regain d’intérêt, à l’image du Jeep Renegade, dont les immatriculations ont progressé de 8 % en 2024. Avec son offre hybride rechargeable (PHEV), le Renegade reste l’une des rares propositions du segment B-SUV à combiner compacité et électrification.

    12 000 véhicules immatriculés : une année record pour Jeep

    En intégrant les ventes de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires légers (VUL), Jeep franchit la barre symbolique des 12 000 unités immatriculées en 2024. Une percée qui assoit la position de la marque sur le marché français et reflète sa stratégie d’électrification ambitieuse.

    Guillaume de Boudemange, Directeur de Jeep France, s’est félicité de ces résultats :
    « 2024 a été une année historique pour Jeep en France. Grâce à Jeep Avenger 100 % électrique, nous sommes déjà un acteur majeur du marché électrique en France. Ce modèle a également permis de donner une visibilité accrue à l’ensemble de notre gamme. Les perspectives pour 2025 sont tout aussi prometteuses, avec une augmentation continue des commandes et l’arrivée imminente de Jeep Compass au printemps. »

    Une dynamique qui se poursuit en 2025

    Les premiers modèles de Jeep Avenger 4xe, nouvelle déclinaison hybride dotée d’une transmission 4 roues motrices innovante, seront livrés dès le début de l’année 2025. Cette solution hybride vient enrichir une offre déjà bien étoffée et témoigne de l’engagement de Jeep® à répondre aux attentes des consommateurs en quête d’électrification et de polyvalence.

    Par ailleurs, Jeep prévoit de frapper un nouveau coup avec la présentation de la version renouvelée du Compass dès avril 2025, renforçant ainsi sa présence sur le segment des SUV compacts.

  • Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis se lance dans la tendance des véhicules tout-terrain extrêmes avec un concept unique : la GV80 Desert Edition. Révélée en amont du Rallye Dakar, cette version spéciale célèbre la collaboration de Genesis avec Jacky Ickx, légende belge du sport automobile et vainqueur du Dakar en 1983.

    La Desert Edition se distingue par un design résolument audacieux : plaques de protection, crochets de remorquage robustes, pneus tout-terrain avec jantes beadlock, feux de brouillard jaunes et galerie de toit équipée d’une rampe lumineuse. Bien qu’aucune production ne soit prévue, ce concept souligne l’engagement de Genesis envers des projets originaux, renforcé par l’annonce de son entrée en WEC et l’arrivée de la gamme sportive Magma dès 2025.

    Un hommage élégant à l’esprit pionnier de Jacky Ickx et un aperçu du potentiel off-road de Genesis.

  • Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Avec le Honda Elevate, la marque japonaise a réussi à séduire en Inde et au Japon, où il est vendu sous le nom WR-V. Mais c’est lors du Tokyo Auto Salon 2025 que ce modèle compact va révéler un tout nouveau visage grâce à Damd, un préparateur renommé pour ses créations inspirées du design rétro.

    Un style qui rappelle les SUV américains des années 90

    Le Damd WR-V Reverb transforme le Honda Elevate en une véritable machine à remonter le temps, rappelant le mythique Jeep Cherokee XJ. L’inspiration est visible dès le premier coup d’œil : une calandre à six fentes carrées typique des Jeep, des phares rectangulaires équipés de LED DRL, et un capot renforcé pour une allure plus robuste.

    Les détails ne sont pas en reste. Des autocollants imitant des panneaux en bois ornent les côtés, une touche qui évoque les SUV et minivans américains des années 90. Les jantes en acier noir, chaussées de pneus tout-terrain BFGoodrich, renforcent l’aspect aventureux. Le pare-chocs, équipé de plaques de protection argentées et de feux antibrouillard, complète ce look audacieux.

    Sous le capot : un moteur inchangé

    Malgré cette métamorphose extérieure, le moteur reste fidèle à l’original. Le Honda Elevate conserve son bloc 1.5L i-VTEC de 120 chevaux, couplé à une boîte CVT à 7 rapports. Une configuration qui privilégie la fiabilité et la simplicité, même dans cette version modifiée.

    Une vitrine pour le Tokyo Auto Salon

    Cette édition spéciale, baptisée WR-V Reverb, sera présentée en exclusivité au Tokyo Auto Salon. Bien qu’il s’agisse d’un concept, des rumeurs évoquent une production limitée pour le marché japonais, où la nostalgie des années 90 pourrait trouver un public conquis.

    Damd : maître du rétro-moderne

    Damd, connu pour son goût prononcé pour les designs rétro, présentera également d’autres modèles comme le N-Box Custom Rodney ou le Taft Lucky. Avec ces créations, le préparateur prouve une fois de plus qu’il sait mêler héritage stylistique et modernité technique.

    Une ode à l’esthétique vintage

    Le Damd WR-V Reverb est bien plus qu’un simple exercice de style. Il illustre la capacité des préparateurs à réinterpréter les modèles actuels pour leur offrir une identité unique. Honda, de son côté, profite de cette collaboration pour renforcer l’attractivité de son Elevate et explorer de nouvelles possibilités esthétiques.

    Avec un tel hommage au passé, le Honda Elevate modifié par Damd promet d’attirer tous les regards au Tokyo Auto Salon 2025, et peut-être même de rallumer la flamme du design rétro chez d’autres constructeurs.

  • Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Pour transformer un rêve en réalité, il faut d’abord une bonne dose de courage et une pincée de saine folie. C’est avec les mêmes ingrédients que la voiture considérée par beaucoup comme l’une des plus belles de tous les temps est née en 1967 : la 33 Stradale. Aujourd’hui, avec la même audace et la même vision, Alfa Romeo a conçu et développé la nouvelle 33 Stradale, une authentique œuvre d’art en mouvement, née de la fusion parfaite de la beauté et de l’ingénierie.

    Produit en seulement 33 exemplaires exclusifs, selon un processus artisanal unique, le nouveau coupé allie l’héritage et l’avenir de la marque, symbole de la noble sportivité italienne. Son objectif est d’offrir l’expérience de conduite la plus exaltante et l’attrait intemporel d’une icône à un groupe exclusif de passionnés qui ont cru au projet dès le début. La nouvelle 33 Stradale est née dans la toute nouvelle « Bottega » Alfa Romeo, où les designers, les ingénieurs et les historiens de la marque ont d’abord écouté les futurs propriétaires avant de donner vie, comme dans les ateliers artisanaux de la Renaissance ou dans les studios des célèbres carrossiers italiens des années 1960, à la nouvelle 33 Stradale.

    Double vice-champion du monde de Formule 1 et vainqueur de dix Grands Prix, Valtteri Bottas est l’une des têtes d’affiche des Alfisti à travers le monde. Le Finlandais, déjà propriétaire de l’une des cinq cents Alfa Romeo Giulia GTAm, est également l’un des heureux acquéreurs de la 33 Stradale. Par son engagement envers Alfa Romeo et son expertise en termes de pilotage, il est le metteur au point de l’Alfa Romeo 33 Stradale.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale sera livrée avec un moteur 3,0 litres, V6 biturbo de 620 chevaux ou une motorisation 100 % électrique. Durant les essais, l’Alfa Romeo 33 Stradale a montré sa capacité à atteindre 333 km/h en vitesse de pointe, à passer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et à freiner de 100 à 0 km/h en moins de 33 mètres.

    Depuis sa présentation, l’Alfa Romeo 33 Stradale collectionne les récompenses, notamment au Concorso d’Eleganza Villa d’Este, ainsi qu’à Milano Autoclassica. Elle a également fait plusieurs apparitions remarquées en France, d’abord à Chantilly Arts & Élégance, avant d’être la star du Mondial de l’Auto de Paris.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale a été choisie par un jury d’une vingtaine de spécialistes de l’automobile et des médias face à huit concurrentes, notamment la Maserati GT2 Stradale ou la Ferrari F80. Elle succède au palmarès à la Ferrari SF90 XX. Le trophée a été remis à Marion Beyret, Directrice de la Communication de Stellantis France, lors d’une remise des prix organisée dans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, situé sur la Place de la Concorde, à Paris.

  • Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo esquisse déjà les contours de 2025. Parmi les initiatives, le Stelvio, le SUV emblématique de la gamme, s’apprête à évoluer avec une nouvelle signature lumineuse triangulaire, récemment teasée sur LinkedIn.

    Ce design, à la fois rétro et avant-gardiste, s’inscrit dans une volonté de modernisation tout en rendant hommage aux classiques des années 1960 comme la Giulia TZ. Le nouveau Stelvio marquera également une transition vers l’électrification, un axe clé pour Alfa Romeo face aux normes d’émissions et aux attentes du marché.

    L’année 2025 promet aussi une nouvelle série Intensa, ajoutant des finitions exclusives à l’ensemble de la gamme, y compris le Tonale. Et bien que les modèles à venir renoncent à certains éléments historiques, comme le porte-plaque décalé, ils adopteront un Scudetto revisité, symbole d’une identité en évolution.

  • La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    Un jalon important a été franchi dans le monde de l’automobile de luxe : la première Alfa Romeo 33 Stradale de l’ère moderne est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet ambitieux, mené à bien dans un délai remarquablement court.

    La date du 17 décembre revêt une signification particulière. Ce jour commémore un moment clé de l’histoire de la 33 Stradale originelle : en 1966, c’est à cette même date que Carlo Chiti confiait à Franco Scaglione la mission de concevoir la carrosserie de ce qui allait devenir une légende. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, l’histoire se répète avec la finalisation du premier exemplaire de la nouvelle génération.

    Le premier acquéreur de cette 33 Stradale nouvelle génération, membre d’un cercle exclusif, le Club 33, s’est impliqué dans le projet dès son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de Formule 1 à Monza en 2022. Depuis lors, il a collaboré étroitement avec la Bottega Alfa Romeo pour personnaliser sa voiture, la transformant en une pièce véritablement unique.

    La réalisation de cette première voiture symbolise le retour d’Alfa Romeo sur le marché des automobiles sur mesure, un domaine où l’artisanat italien et l’élégance transparaissent. Cette renaissance rend hommage à l’héritage d’un modèle emblématique qui continue de fasciner les amateurs de voitures de sport et de design intemporel.

    Limitée à une production de seulement 33 exemplaires, cette nouvelle interprétation du coupé deux places allie harmonieusement tradition et innovation. Chaque véhicule est une œuvre d’art roulante, façonnée selon des méthodes artisanales qui intègrent des technologies de pointe et une personnalisation poussée, répondant aux exigences spécifiques de chaque client. L’objectif est clair : offrir une expérience de conduite inégalée tout en préservant l’aura de cette icône automobile pour un public privilégié.

    Le premier propriétaire, un membre du prestigieux Club 33, a suivi le développement du projet depuis son annonce. Par respect pour la confidentialité, aucune information personnelle ni aucun détail concernant la configuration de son véhicule ne seront divulgués. Dès l’annonce, un dialogue constant s’est instauré entre le client et l’équipe d’Alfa Romeo, à travers des rencontres virtuelles et des échanges en personne, afin de définir chaque aspect de la personnalisation.

    La Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens de la marque travaillent en étroite collaboration avec les acheteurs, a vu naître cette nouvelle 33 Stradale. Cette approche rappelle les ateliers artisanaux de la Renaissance et les ateliers de carrosserie italiens du XXe siècle, où Alfa Romeo a créé ses chefs-d’œuvre en partenariat avec des maisons de renom, dont la Carrozzeria Touring Superleggera, qui a marqué l’histoire avec certaines des plus belles Alfa Romeo et qui joue aujourd’hui un rôle crucial dans la production de cette nouvelle 33 Stradale.

    La 33 Stradale se présente ainsi comme un véritable manifeste du savoir-faire d’Alfa Romeo, conjuguant style et performances exceptionnelles. Plus qu’une simple voiture, elle se positionne comme une source d’inspiration pour les futurs modèles de la marque italienne, tout en rendant un vibrant hommage à son passé glorieux.