Catégorie : Constructeurs

  • Xiaomi SU7 : La rivale chinoise qui deviendra une référence

    Xiaomi SU7 : La rivale chinoise qui deviendra une référence

    La course à l’électrification bat son plein, et Xiaomi entre dans la danse avec sa première création : la SU7. Cette berline électrique, première incursion du géant de la tech dans le monde de l’automobile, promet de rivaliser avec les plus grands noms de l’industrie. Avec des caractéristiques dignes d’une Tesla Model S et des tarifs plus accessibles que ceux de la Model 3, la Xiaomi SU7 fait sensation sur le marché chinois. Et vous savez quoi ? Elle représente tout ce que l’on redoute de l’industrie chinoise sur notre Vieux Continent : une voiture qui promet déjà d’être en référence et qui s’avère totalement subventionnée !

    Un début tonitruant

    Le lancement de la Xiaomi SU7 en Chine a été un véritable succès. En moins de 48 heures, la marque a enregistré plus de 100 000 commandes fermes pour sa première voiture électrique. Une performance impressionnante pour une entreprise qui fait ses premiers pas dans le secteur automobile. Cette forte demande a d’ailleurs conduit à une situation peu commune : la SU7 est déjà épuisée pour l’année 2024.

    Des spécifications impressionnantes

    La Xiaomi SU7 se décline en trois versions : Standard, Pro et Max. Toutes trois offrent des performances remarquables grâce à leur motorisation électrique. La version Max, équipée de deux moteurs électriques, peut atteindre une puissance cumulée de 495 kW et bénéficie d’une batterie de 101 kWh. Cette configuration lui permet d’offrir une autonomie impressionnante pouvant atteindre jusqu’à 830 km selon le cycle CLTC (très surévalué par rapport au WLTP).

    En termes de performances, la Xiaomi SU7 ne fait pas de compromis. La version Max peut passer de 0 à 100 km/h en seulement 2,78 secondes, tandis que les versions Standard et Pro ne sont pas en reste avec des temps respectifs de 5,28 secondes et 5,7 secondes.

    Un engouement justifié

    Comment expliquer un tel engouement pour la Xiaomi SU7 ? Outre son rapport qualité-prix attractif, la marque bénéficie déjà d’une solide réputation en Chine. Avec plus de 100 000 commandes en moins de deux jours, il est clair que Xiaomi a su capitaliser sur la confiance et la fidélité de ses utilisateurs.

    De plus, le fondateur de Xiaomi, Lei Jun, a su créer un véritable buzz autour du lancement de la SU7. Son approche marketing inspirée des grandes Keynotes de l’industrie technologique a suscité l’enthousiasme des consommateurs chinois, renforçant ainsi l’image de la marque.

    Face à la concurrence

    Dans un marché de plus en plus concurrentiel, la Xiaomi SU7 se démarque par ses performances et son autonomie impressionnantes. Les tests réalisés par les journalistes chinois ont confirmé la supériorité de la SU7 par rapport à ses concurrentes en termes d’autonomie réelle.

    Avec des caractéristiques dignes des plus grandes berlines électriques, la Xiaomi SU7 s’impose comme une concurrente sérieuse sur le marché chinois. Son succès initial laisse présager un avenir prometteur pour la marque dans le secteur de l’automobile électrique. Mais le point capital est que Xiaomi veut être le nouveau grand acteur de l’industrie automobile. La marque dispose de beaucoup de ressources et Lei Jun a avoué qu’il perdait beaucoup d’argent pour chaque voiture vendue. Cet subvention « interne » va l’aider à renverser le marché chinois en quelques mois, et certainement faire très mal à Tesla. Le patron de Xiaomi a assuré qu’il se concentrerait sur son marché domestique avant d’exporter. Une fois qu’il sera maître chez lui, il déferlera sur les autres continents. Si les marques européennes et américaines ne sont pas capables de répondre, Xiaomi prendra rapidement de larges parts de marché… C’est comme ça que ça s’est passé pour les smartphones !

    Et aucune blague sur le nom SU7, sucette ? Même pas…

  • L’appel de Luca de Meo pour sauver l’industrie automobile européenne

    L’appel de Luca de Meo pour sauver l’industrie automobile européenne

    Alors que les voitures électriques bon marché chinoises posent un risque existentiel pour l’industrie automobile, Luca de Meo met en garde les leaders politiques européens, affirmant que « la prospérité de l’Europe est en jeu ».

    Le PDG du Groupe Renault, Luca de Meo, a partagé une lettre sans précédent adressée aux Européens avant les élections au Parlement européen, plaidant pour que les politiciens se détournent des règles qui entravent l’industrie automobile et se concentrent sur l’amélioration de la compétitivité.

    Dans sa lettre, De Meo énumère un certain nombre de défis simultanés auxquels est confrontée l’industrie automobile européenne, en commençant par la nécessité de parvenir à un bilan net d’ici 2035. « Aucune autre industrie n’est soumise à une telle ambition », dit-il. Ensuite, il y a la révolution numérique que de Meo prévoit de voir les logiciels représenter 40 % de la valeur d’une voiture d’ici 2030, contre 20 % aujourd’hui. Le patron de Renault critique également les huit à dix nouvelles réglementations européennes introduites chaque année. « On demande aux voitures d’être plus sophistiquées et plus sobres tout en les rendant moins chères. », écrit-il. « Les exigences environnementales et sociales se traduisent par une foule de tests et de contrôles à passer, de normes nouvelles à respecter. » Il ajoute que l’effet est contre-productif : « les véhicules particuliers sont devenus plus lourds de 60% en moyenne. Depuis les années quatre-vingtdix, cette politique favorise objectivement les modèles premium et défavorise les modèles populaires. « .

    De Meo affirme que s’adapter aux contraintes réglementaires de la CE a coûté de nombreux emplois en Europe, les fabricants ayant été contraints de délocaliser la production, et cite un rapport montrant que, au cours des 30 dernières années, 40 % des emplois automobiles ont été perdus en France, et que les prix des voitures ont augmenté de 50 %.

    Le dirigeant franc-parler pointe également un déséquilibre stratégique dans la concurrence mondiale, comparant les incitations de l’industrie aux États-Unis et la planification stratégique en Chine, avec la réglementation de plus en plus stricte en Europe.

    Nouvelles règles faisant grimper les coûts

    Selon de Meo, alors que la Chine domine le marché des VE et que les États-Unis se concentrent sur un ensemble d’incitations fiscales pour stimuler leur industrie automobile, l’Europe se concentre plutôt sur des règles environnementales et autres.

    « En moyenne, huit à dix nouvelles réglementations seront mises en place chaque année par les différentes directions de la Commission européenne d’ici 2030 », dit-il, affirmant que les entreprises ont du mal à respecter les délais tout en allouant 25 % des budgets de R&D pour répondre aux nouvelles règles.

    Cela signifie que la construction de voitures en Europe coûte plus cher, dit-il : « Une voiture du segment C «made in China» bénéficie d’un avantage coût de 6 à 7.000 euros (environ 25% du prix total) par rapport à un modèle européen équivalent. »

    De Meo affirme que la Chine distribue des subventions de plus en plus importantes aux constructeurs automobiles, estimées à jusqu’à 160 milliards d’euros, tandis que les États-Unis ont injecté 40 milliards de dollars de crédits d’impôt dans la fabrication verte. Pendant ce temps,  » les coûts de l’énergie sont deux fois plus bas en Chine et trois fois plus bas aux États-Unis qu’en Europe. Quant aux coûts salariaux, ils sont 40% plus élevés en Europe qu’en Chine. « , ajoute-t-il.

    Le PDG de Renault appelle à une série de réponses du prochain Parlement européen, notamment le développement d’une stratégie industrielle automobile européenne et la fin du système actuel « avec le déploiement continu de nouvelles normes, des délais fixes et la menace de sanctions pour non-application ».

    Il demande également au Parlement européen d’adopter un principe de « neutralité technologique et scientifique… cela signifie ne plus dicter les choix « technologiques » à l’industrie. Cela signifie fixer des objectifs pour l’industrie mais pas comment y parvenir », affirmant que c’était l’ancienne approche qui a été « malheureusement abandonnée » dans la course aux objectifs verts.

    Autres avenues vertes

    Les e-carburants et l’hydrogène figurent parmi les technologies que de Meo souhaite avoir la liberté d’explorer, mais il est également explicite sur la nécessité de promouvoir de petites voitures européennes abordables. Il souhaite que l’Europe encourage les projets coopératifs pour développer et commercialiser des petites voitures locales, et encourage les consommateurs à les acheter grâce à des bonus tels que des places de parking réservées et des parkings moins chers.

    « Si toutes les places de stationnement parisiennes étaient dimensionnées pour des petites citadines, le gain d’espace serait équivalent à 55 stades de football à Paris », dit-il. « ce serait une alternative parfaite pour résister à la compétition internationale : les petites voitures sont 20 à 30% moins chères que la moyenne des voitures ; un surplus de croissance pour l’Europe (500 millions d’euros de PIB par an) et plus de 10.000 emplois industriels créés.

    « Avant que la campagne électorale ne commence avec ses arguments associés, je voulais faire entendre ma voix, non pas pour participer à la politique mais pour contribuer à une décision sur la bonne politique », écrit le patron de Renault. « Du 6 au 9 juin, les citoyens de l’UE se rendent aux urnes pour élire leur parlement pour les cinq prochaines années. Juste après ces élections, une nouvelle commission prendra ses fonctions à Bruxelles », poursuit-il. « Nous sommes prêts à coopérer avec toutes les institutions et parties prenantes… la prospérité de l’Europe est en jeu. »

  • Une exposition pour célébrer les 75 ans d’Abarth

    Une exposition pour célébrer les 75 ans d’Abarth

    À l’occasion du 75e anniversaire du Scorpion, l’équipe du Patrimoine de Stellantis a organisé une exposition temporaire présentant quelques raretés inestimables d’Abarth appartenant à des collectionneurs privés et à la collection permanente de l’entreprise.

    Tenue au Hub du Patrimoine, l’exposition offre aux visiteurs une expérience immersive dans l’évolution constante de la marque italienne avec ses 75 ans de design, de technologie et de réalisations sportives.

    Installée à l’entrée du musée à Turin, l’exposition présente 38 modèles issus de collections privées et de véhicules Abarth de Stellantis : des premières 500 préparées par Carlo Abarth — celle avec laquelle il a établi six records de vitesse et d’endurance sur le circuit de Monza en 1958 — à la légendaire Abarth 1000 SP des années 1960, en passant par la toute nouvelle Abarth 695 75° Anniversario qui rend hommage à l’histoire du Scorpion et au fameux moteur 1.4 T-Jet, dont la cylindrée (1 368 cm³) a inspiré les 1 368 modèles produits pour sa série limitée.

    L’exposition dédiée à la marque du Scorpion se poursuit à l’intérieur du Hub du Patrimoine, où sont conservées les voitures classiques d’Abarth. Ces zones sont souvent moins visitées car situées loin des principaux espaces thématiques du musée. L’exposition est l’occasion idéale pour admirer ces véritables joyaux du sport automobile mondial, car ce spectacle captivant met en lumière leur singularité en termes de design, d’innovation technologique et de réalisations sportives. Et pour rendre cet anniversaire encore plus excitant, l’équipe du Patrimoine a créé et préparé une petite mais grande surprise pour les visiteurs de l’exposition.

    Le spectacle dédié à Abarth sera ouvert au public pendant environ trois mois, à partir du 12 avril, avec l’achat d’un billet pour une visite guidée du Hub du Patrimoine. Pour plus d’informations, de réservations et d’achats, rendez-vous sur le lien suivant.

    « Raconter l’histoire des étapes clés d’Abarth est une occasion de redécouvrir les voitures record, les kits de tuning révolutionnaires et les courses légendaires qui ont marqué le progrès technologique et les réalisations sportives de la marque », a expliqué Roberto Giolito, chef du Patrimoine de Stellantis. « Tout cela appartient au passé et au présent d’Abarth, avec l’engagement et la fierté des personnes qui ont travaillé dans les usines, les bureaux et sur les circuits au fil du temps, avec quelque chose en plus. Célébrer cet anniversaire, c’est se souvenir des personnes inestimables, des réalisations sportives et de l’héritage technologique d’Abarth, ainsi que consolider ce lien indissoluble qui unit différentes générations de clients sous la bannière de la mission du fondateur de performances maximales, de savoir-faire et d’amélioration technique constante. Tout cela est clairement visible dans l’exposition que nous avons mise en place dans notre Hub, avec toutes ses émotions et sa technologie, qui seront certainement appréciées aussi bien par les experts les plus chevronnés de la marque que par les jeunes fans des réalisations sportives les plus audacieuses ».

    La naissance d’une légende

    La légende de la marque au badge Scorpion a commencé le 31 mars 1949 lorsque Carlo Abarth (1908-1979) a fondé Abarth & C. avec le pilote Guido Scagliarini. Leur première voiture était la 204 A dérivée de la Fiat 1100. Elle a attiré l’attention le 10 avril 1950 lorsque Tazio Nuvolari l’a conduite pour remporter sa dernière course, la Palerme-Monte Pellegrino. Depuis lors, l’histoire d’Abarth a été riche en records de course et industriels, toujours dans l’esprit du fondateur pour combiner performances maximales, savoir-faire et amélioration technique constante.

    Une des plus grandes idées de Carlo Abarth a été de compléter les activités de course par la production de ses célèbres kits de tuning pour les voitures de série afin d’augmenter la puissance, la vitesse et l’accélération. Les composants remarquables du kit étaient les tuyaux d’échappement, qui, au fil des ans, sont devenus une véritable icône du « style Abarth ». En l’espace de quelques années seulement, Abarth & C. est devenue mondiale. En 1962, elle produisait 257 000 tuyaux d’échappement, dont 65 % étaient destinés aux marchés d’exportation. Le sommet du succès est venu à la fin des années 1950 et dans les années 1960. Par exemple, avec la Fiat Abarth 750 conçue par Bertone en 1956, la marque a battu le record d’endurance et de vitesse. Le 18 juin sur le circuit de Monza, elle a battu le record des 24 heures en parcourant 3 743 km à une vitesse moyenne de 155 km/h. Ensuite, du 27 au 29 juin sur le même circuit, elle a accumulé plusieurs records : les 5 000 et 10 000 km, les 5 000 miles et aussi les 48 et 72 heures. Le même véhicule a été conçu par Zagato dans deux versions différentes : la Fiat Abarth 750 Zagato (1956) et la Fiat Abarth 750 GT Zagato (1956). Le rugissement de la voiture est parvenu aux oreilles de Franklin Delano Roosevelt Jr., fils du président des États-Unis, qui s’est précipité en Italie pour signer personnellement un contrat d’exclusivité pour la distribution de ces véhicules avec Abarth.

    En 1958, Abarth a réalisé une véritable œuvre d’art sur la nouvelle Fiat 500, transformant complètement la petite voiture utilitaire et en améliorant son potentiel au maximum. La même année, la marque a intensifié son partenariat avec Fiat, Fiat s’engageant à accorder des prix en espèces à Abarth en fonction du nombre de victoires et de records que l’équipe réalisait. Cet événement a été à la base de la série impressionnante de victoires à venir : 10 records du monde, 133 records internationaux, plus de 10 000 victoires sur la piste. La légende a continué à grandir de plus en plus, devenant un nom familier. Les années 1960 ont été la décennie dorée pour Abarth. « Abarth » est devenu synonyme de vitesse, de courage, de performance et de développement. Et la liste des véhicules qui ont gravé le nom d’Abarth dans l’histoire de la course automobile est longue : de la 850 TC, victorieuse sur tous les circuits internationaux y compris le Nürburgring, à la Fiat Abarth 1000 Berlina et à la 2300 S qui ont enchaîné une série extraordinaire de records sur la piste de Monza malgré les conditions météorologiques difficiles. En 1971, Abarth a été entièrement rachetée par le groupe Fiat et la légende a continué avec la Fiat 124 Abarth, vainqueur des titres européens en 1972 et 1975, la 131 Abarth, championne du monde des rallyes en 1977, 1978 et 1980, et la Ritmo Abarth. Malheureusement, Carlo Abarth est décédé le 24 octobre 1979 pendant la saison du Scorpion — son signe astrologique et l’inspiration pour l’insigne de ses voitures.

    La renaissance en 2008 et les dernières sorties du Scorpion

    Le glorieux passé a été actualisé à nouveau en 2008 lorsque la marque a été relancée avec une nouvelle gamme créée pour les passionnés de sport automobile, comme l’Abarth Grande Punto (2007) et l’Abarth 500 (2008) ; en plus des kits de tuning pour chaque voiture, il y avait aussi les versions de course de l’Abarth Grande Punto Rally Super 2000 et de l’Abarth 500 Assetto Corse. Depuis lors, de nouveaux modèles ont été lancés à un rythme effréné : l’Abarth 695 Tributo Ferrari (2010), l’Abarth 595 Yamaha Factory Racing (2015), l’Abarth 695 Biposto Record (2015), l’Abarth 695 Rivale (2017), l’Abarth 124 spider (lancée en 2016), la Abarth 124 GT, la nouvelle gamme Abarth 595 (toutes deux introduites en 2018), et l’exclusive Abarth 695 70th Anniversary équipée du nouveau Spoiler ad Assetto Variabile.

    Puis en 2020, la légende du Scorpion a continué avec la gamme « 70e anniversaire » d’Abarth sur l’Abarth 595 et l’Abarth 124, en plus de la nouvelle Abarth esseesse 595 et de l’Abarth 124 Rally Tribute. Cela nous amène au passé récent avec les débuts en 2022 de la série spéciale Abarth 695 Tributo 131 Rally et de la Nouvelle Abarth 500e — entièrement électrique, plus rapide et plus excitante aussi bien en ville que dans les zones rurales. Encore une fois en 2022, pour souligner la présence internationale croissante de la marque, Abarth a poursuivi son expansion mondiale avec le lancement brésilien du Nouveau Abarth Pulse, le premier SUV de la marque historique. Abarth était fier de franchir à nouveau les frontières européennes et asiatiques avec l’introduction de l’Abarth Fastback un an plus tard. Enfin, la nouvelle 695 75° Anniversario a fait ses débuts plus tôt cette année — une édition limitée à seulement 1 368 unités pour célébrer le 75e anniversaire de la marque et rendre hommage au moteur T-jet, qui sera exposée lors de l’exposition Heritage Hub— et une nouvelle collaboration a été annoncée avec Stellantis Motorsport pour la création de la Abarth de série la plus puissante jamais produite : la Nouvelle Abarth 600e de 240 chevaux qui sera produite en série limitée à 1 949 modèles dans la version de lancement Scorpionissima. Il s’agit du projet le plus difficile et le plus performant développé par la marque ces dernières années. Une fois de plus, Abarth a atteint le seul véritable objectif de son fondateur : « Transformer l’ordinaire en extraordinaire ».

  • Ford Explorer EV : l’autre Ford sur base de Volkswagen

    Ford Explorer EV : l’autre Ford sur base de Volkswagen

    Ford lance son Explorer EV sur le marché européen, basé sur la plateforme MEB de Volkswagen, partagée notamment avec l’ID.4. Le Ford Explorer EV offre une autonomie maximale de plus de 600 kilomètres sur le cycle WLTP et est proposé en versions propulsion et transmission intégrale.

    Ce modèle exclusif à l’Europe est un peu plus petit que l’ID.4 de Volkswagen ainsi que le Mustang Mach-E, et a été conçu spécifiquement pour répondre aux exigences du marché européen. Mais il ne s’agit pas d’un Volkswagen ID.4 rebadgé.

    En s’associant à Wolfsburg sur ce projet, Ford Europe a opté pour une empreinte compacte et un design extérieur assez distinct du Mustang Mach-E. Et il s’agit strictement d’un modèle à cinq places, avec des porte-à-faux courts plus adaptés aux villes européennes.

    Dans sa version à moteur unique, l’Explorer dispose d’un moteur de 282 chevaux à l’arrière alimenté par une batterie de 77 kWh – des spécifications qui devraient être assez familières à ceux qui possèdent un ID.4. Cette version est en fait homologuée à plus de 600 kilomètres sur le cycle WLTP, ce qui semble être une autonomie massive sur le papier pour un véhicule électrique de cette taille.

    Ford a mis en valeur les capacités du nouveau SUV électrique en faisant en sorte que l’aventurière britannique Lexie Alford traverse le monde dans plusieurs Explorer électriques, parcourant près de 18 640 kilomètres en visitant 27 pays.

    Ayant terminé le voyage cette semaine, Alford est devenue la première personne à faire le tour du monde dans un véhicule électrique, a noté le constructeur automobile.

    « Le voyage de Lexie a été le test ultime pour notre nouveau Ford Explorer, affrontant tous les types de conditions météorologiques et routières, et faisant face à presque tous les scénarios de charge », a déclaré Martin Sander, directeur général de Ford Model e Europe.

    Une version à double moteur de l’Explorer EV est également au menu, avec deux moteurs produisant une puissance combinée de 335 chevaux, associés à une batterie légèrement plus grande de 79 kWh. Et oui, c’est également la recette de l’ID.4 de Volkswagen version GTX.

    Un troisième modèle sera également proposé plus tard, associé à une batterie plus petite de 52 kWh, et il sera le modèle d’entrée de gamme de la gamme.

    Le tarif de base est affiché à 46 900 euros.

    Ford a prévu deux crossovers électriques basés sur la plateforme MEB, tous deux pour l’Europe. Cette collaboration avec VW n’est donc pas tout à fait terminée.

  • La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans, le 29 mars 1974, Volkswagen lançait la production de la première Golf, marquant ainsi le début d’une saga automobile qui allait marquer plusieurs générations de conducteurs à travers le monde.

    Depuis son lancement, la Golf est devenue un véritable phénomène, s’imposant comme la voiture la plus vendue en Europe et le modèle le plus apprécié de Volkswagen. Avec plus de 37 millions d’exemplaires produits à ce jour, la Golf a su traverser les époques tout en restant fidèle à son héritage et à son ADN.

    L’usine de Wolfsburg, où plus de 20 millions de Golf ont été assemblées, témoigne de l’importance de ce modèle emblématique pour Volkswagen et pour l’industrie automobile en général. Mais la Golf ne se limite pas à l’Allemagne : elle a été produite dans huit pays différents au fil des ans, démontrant ainsi son attrait universel.

    Pour célébrer son demi-siècle d’existence, Volkswagen lance une version futuriste de la Golf, dotée d’une mise à jour technologique majeure. Cette nouvelle Golf bénéficie de motorisations hybrides rechargeables et d’une autonomie en mode électrique améliorée, dépassant désormais les 100 kilomètres. De plus, elle est équipée d’une commande vocale et de ChatGPT (comme chez DS Automobiles).

    Depuis ses débuts, la Golf a su évoluer avec son temps, adoptant les dernières avancées technologiques et les tendances du marché automobile. Chaque nouvelle génération a apporté son lot d’innovations, de la Golf I à la Golf VIII, en passant par la Golf GTI, la Golf Cabriolet et la Golf R32.

    Aujourd’hui, en 2024, la Golf continue d’écrire son histoire avec une nouvelle génération qui promet de perpétuer l’héritage de ce modèle légendaire. Avec son design affiné, ses motorisations efficientes et ses technologies de pointe, la Golf de Volkswagen reste une référence dans le monde de l’automobile et une icône de la conduite urbaine.

    Le détail de chaque génération selon Volkswagen :

    Golf I : à l’image des progrès de son époque. Tout comme les générations suivantes, la première Golf incarne l’état de l’art technique et les tendances automobiles de son époque. Cette affirmation ne s’applique pas seulement à l’utilisation de l’espace particulièrement ingénieuse pour l’époque ni au choix de montage du moteur à l’avant : en lançant la première Golf GTI (1976), Volkswagen a donné un coup de pouce au développement dynamique de la catégorie des berlines compactes. La Golf D (1976) puis la Golf GTD (1982) permettent ensuite aux motorisations Diesel de s’imposer sur ce segment. En 1979, Volkswagen dévoile la Golf Cabriolet, qui caracole quelque temps en tête des ventes mondiales des décapotables, apportant ainsi une bouffée d’air frais dans la catégorie des voitures compactes qui prend même parfois le nom de « Golf Klasse » ou segment Golf. En 1983, 6,9 millions d’exemplaires de la Golf première génération ont été écoulés, toutes versions dérivées incluses, sur tous les continents, attestant ainsi que la Golf I est bien la digne héritière de la Coccinelle.

    Golf II : le modèle emblématique. Andreas Mindt, l’actuel designer en chef de chez Volkswagen, résume ainsi ce qui constitue le tournant majeur de l’histoire de la Golf selon lui : « C’est le passage de la Golf I à la Golf II. Le designer en chef de Volkswagen à l’époque, Herbert Schäfer, a parfaitement réussi ce qu’on attendait de lui. Il a modernisé la Golf deuxième génération tout en conservant l’ADN de la première génération. Cette transition réussie est essentielle dans l’histoire de la Golf. Chaque nouveau modèle s’est toujours présenté comme un nouveau développement du modèle d’origine. C’est ce qui distingue la Golf, et c’est à Herbert Schäfer qu’on le doit. » La Golf II bénéficie de plusieurs nouvelles technologies inédites comme un pot catalytique régulé, un système de freinage ABS ou encore une transmission intégrale. Au total, 6,3 millions de modèles Golf II ont été construits entre 1983 et 1991.

    Golf III : la sécurité avant tout. À partir d’août 1991, Volkswagen inaugure une nouvelle ère plus sûre avec la Golf III. C’est en effet le tout premier modèle de série à disposer d’airbags à l’avant dès 1992. En outre, des progrès considérables ont été réalisés en matière de conception de la caisse, qui améliorent grandement les propriétés du véhicule en cas d’accident. Le lancement de la Golf III, dont 4,8 millions d’exemplaires seront construits jusqu’en 1997, marque aussi l’arrivée d’un certain nombre de nouveautés au sein de la gamme, parmi lesquelles un premier moteur 6 cylindres (VR6), un régulateur de vitesse ou encore des airbags latéraux. Cette génération de Golf est aussi la première à être proposée en version break.

    Golf IV : la gravure de mode. Aujourd’hui encore, la Golf IV dévoilée en 1997 est considérée comme une véritable icône sur le plan stylistique, sans doute parce qu’elle a réussi à faire le lien avec la Golf I de 1974 avec ses lignes clairement dessinées et ses montants arrière distinctifs. En lançant la Golf IV, Volkswagen établit de nouvelles normes en matière de qualité au sein du segment des berlines compactes. Par ailleurs, l’apparition du correcteur électronique de trajectoire contribue à améliorer la sécurité sur un segment accessible à tous. En 2002, Volkswagen s’appuie également sur la quatrième génération du modèle pour présenter la Golf la plus sportive jamais conçue à ce jour : la R32 affiche en effet une vitesse maximale de 250 km/h. C’est aussi le premier modèle Volkswagen à bénéficier en 2003 d’une boîte robotisée à double embrayage (DSG). La Golf IV cède sa place la même année à la cinquième génération, après avoir été produite à 4,9 millions d’exemplaires.

    Golf V : au-delà des frontières de sa catégorie. Lancée en 2003, la Golf de cinquième génération offre un niveau de confort inédit sur le segment des berlines compactes premium, largement en avance sur la plupart de ses concurrentes. Le niveau de qualité proposé est lui aussi exceptionnel. La caisse soudée au laser est particulièrement stable, comme en atteste le gain de 35 % de rigidité à la torsion. Le nouveau modèle embarque également pour la première fois jusqu’à huit airbags de protection, ainsi qu’une nouvelle suspension arrière à quatre bras, des feux de route bixénon et la première boîte de vitesses DSG à 7 rapports. 3,4 millions d’exemplaires de la Golf V sont construits jusqu’en 2008.

    Golf VI : une berline compacte haute technologie. Fin juillet 2012, la gamme Golf s’est enrichie de 3,6 millions d’exemplaires supplémentaires, produits en quatre ans seulement sur la base de la sixième génération introduite en 2008. Là encore, la sécurité a fait un grand bond en avant : toujours soudée au laser, la caisse est désormais tellement stable qu’elle obtient les cinq étoiles haut la main lors du crash-test de l’Euro NCAP. Les nouvelles technologies dont il est doté, parmi lesquelles l’éclairage Light Assist avec contrôle du faisceau des phares, l’aide au stationnement Park Assist, l’aide au démarrage en côte Hill Start Assist ou encore le réglage actif du châssis DCC, font du nouveau modèle, élu « voiture mondiale de l’année » en 2009, l’une des berlines compactes les plus abouties de son époque.

    Golf VII : un poids plume pour une plus grande sobriété. En septembre 2012, Volkswagen fête le lancement mondial de la Golf septième génération. Le poids a été réduit de quelque 100 kg par rapport à la génération précédente, permettant ainsi de réduire la consommation de carburant de près de 23 %. La gamme de systèmes d’aide à la conduite s’enrichit de nouvelles technologies comme un système de freinage automatique post-collision, un régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système de freinage d’urgence Front Assist avec freinage d’urgence en agglomération. En 2014, Volkswagen se met à l’heure de l’électromobilité en dévoilant la nouvelle e-Golf. 6,3 millions de Golf VII au total sortent des lignes d’assemblage jusqu’en 2019.

    Golf VIII : l’heure de la modernité progressive. Volkswagen présente la Golf VIII en octobre 2019. Les nouvelles motorisations à hybridation légère ou les modèles hybrides rechargeables contribuent à l’électrification de la gamme. Le nouveau modèle est aussi l’une des premières berlines compactes à proposer une conduite assistée grâce au système Travel Assist. Aujourd’hui, même le modèle d’entrée de gamme dispose de série de systèmes comme l’aide au maintien dans la voie Lane Assist, le freinage d’urgence Front Assist, les feux de route à LED, les bandeaux lumineux arrière à LED ou encore la climatisation automatique. Équipée du régulateur de châssis adaptatif DCC, proposé en option, et du gestionnaire de dynamique, la Golf VIII offre au conducteur une variété de réglages entre confort et dynamique plus vaste qu’aucun autre modèle de sa catégorie. Plus d’un million d’exemplaires de cette génération ont déjà été vendus.

  • DS Automobiles relance la finition « Pallas » pour une touche d’élégance classique

    DS Automobiles relance la finition « Pallas » pour une touche d’élégance classique

    DS Automobiles réintroduit la finition « Pallas », une appellation chargée d’histoire et de tradition. Cette décision de la marque française vise à offrir une expérience client plus claire et à renforcer sa position sur le marché du luxe automobile.

    La finition « Pallas » évoque un passé prestigieux dans l’industrie automobile, notamment dans les années 1960 et 1970, où elle était associée à la DS, symbole d’élégance et d’avant-garde. À cette époque, la DS « Pallas » était synonyme de luxe et de sophistication, ciblant une clientèle haut de gamme en mettant l’accent sur le savoir-faire artisanal et les détails de finition.

    Avec son équipement complet et ses finitions haut de gamme, la DS « Pallas » était conçue pour offrir un confort optimal et une expérience de conduite exceptionnelle. Son retour dans la gamme DS Automobiles marque un retour aux sources et une volonté de perpétuer l’héritage de la marque.

    En parallèle de la finition « Pallas », DS Automobiles présente également la finition « Étoile », une appellation qui incarne l’exclusivité et le luxe à la française. Cette nouvelle structure de gamme vise à simplifier l’expérience client en proposant deux finitions distinctes, chacune avec ses propres caractéristiques et son propre style.

    Avec l’introduction des finitions « Pallas » et « Étoile », DS Automobiles cherche à renforcer sa position sur le marché du luxe automobile en offrant aux clients une expérience de conduite raffinée et élégante.

  • Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    La Maserati MCXtrema, une voiture de course non homologuée pour la route produite en série limitée de seulement 62 unités. S’inspirant de la MC20, elle regroupe le savoir-faire de Maserati

    Premiers tests

    Avant sa première livraison prévue pour la fin de l’été 2024, la MCXtrema subit une série de tests sur piste. Sous la direction du pilote d’essais en chef de Maserati, Andrea Bertolini, la MCXtrema a déjà fait ses preuves sur l’Autodromo Varano.

    Propulsée par un moteur V6 biturbo de 3,0 litres, basé sur le Maserati Nettuno, la MCXtrema délivre une puissance stupéfiante de 730 chevaux.

    Dans les coulisses, l’équipe d’Analyse Virtuelle de Maserati a joué un rôle crucial dans le façonnage des performances de la MCXtrema. Grâce à des simulations avancées, chaque aspect de la voiture a été affiné avant les essais. Plus de 200 heures dans le simulateur dynamique de Maserati et 1000 heures d’analyse ont abouti à ce prototype.

    Pour reprendre les mots d’Andrea Bertolini, pilote d’essai en chef de Maserati, « La MCXtrema est une sensation de conduite comme aucune autre voiture ».

  • Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati, en s’inspirant du programme Tailor Made de Ferrari, présente son MC20 Cielo, une toile d’exception réalisée par Maserati Fuoriserie pour mettre en valeur ses nombreuses options de personnalisation. L’ »Opera d’Arte » est une création unique, arborant une livrée artistique aux motifs géométriques et une configuration assortie pour l’habitacle. Le traitement multicolore combine des nuances de bleu, blanc, cyan, rouge, noir et jaune, utilisant des graphiques abstraits évoquant « l’Abstraction Géométrique » – un mouvement artistique du début du XXe siècle. L’Opera d’Arte pourrait ainsi être le choix idéal pour le célèbre peintre néerlandais Piet Mondrian s’il était toujours parmi nous.

    Les designers de Maserati ont pris le temps de retravailler l’emblème trident habituellement situé à l’arrière du MC20 Cielo, le transformant en une œuvre d’art abstrait. Même les roues à trois branches de 20 pouces ont été peintes en conséquence, chacune arborant une combinaison de couleurs différente. À l’intérieur, le traitement se poursuit avec une partie inférieure du tableau de bord assortie, un revêtement en Alcantara bleu pour les sièges baquets et le volant, ainsi qu’un badge « Opera d’Arte » funky.

    Sous la carrosserie de ce MC20 spécial, aucun changement n’a été apporté. Il conserve le moteur Nettuno V6 biturbo de 3.0 litres avec carter sec, développant 630 chevaux et un couple de 730 Nm. À noter qu’en 2025, ce modèle pourra également être équipé d’une motorisation entièrement électrique, adoptant le nom de Folgore.

    Le programme Maserati Fuoriserie a été annoncé en 2020 et est devenu disponible pour les clients nord-américains en 2022. Les options de personnalisation vont des finitions sur mesure pour la carrosserie, les roues et les étriers, aux éléments en fibre de carbone en option, aux accents intérieurs uniques, et même à des panneaux de carrosserie sur mesure pour les clients les plus exigeants. Une véritable ode à l’individualité et à l’expression artistique dans le monde de l’automobile.

  • Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    Jörg Bergmeister rend hommage à une pièce unique de l’histoire de la course automobile

    L’après-midi du 2 février 2003 fut une journée historique pour Porsche. Lorsqu’une 911 GT3 RS privée franchit la ligne d’arrivée au Daytona International Speedway, elle remporta non seulement sa catégorie lors de l’une des épreuves d’endurance les plus difficiles et prestigieuses du calendrier international des voitures de sport, mais elle réalisa également une victoire générale inédite en battant tous ses concurrents.

    L’un des pilotes ce jour-là était Jörg Bergmeister, un diplômé de la Carrera Cup ne participant qu’à sa deuxième course de 24 heures à Daytona. À ses côtés se trouvaient Michael Schrom, Timo Bernhard et le propriétaire de l’équipe Kevin Buckler, dont la voiture de course client de génération 996 était engagée par TRG ou « The Racer Group » et arborait la livrée bleue et jaune désormais familière de l’équipe.

    Deux décennies plus tard, les coéquipiers sont maintenant de vieux amis en contact régulier. Et lorsque la nouvelle 911 GT3 RS a été annoncée en août 2022, une graine a été semée par Schrom qui conduirait Bergmeister à un voyage de 18 mois vers une voiture unique et profondément personnelle, conçue selon ses propres spécifications.

    « L’idée est en fait venue de Michael à l’été 2022 », explique Bergmeister. « Quand il a entendu parler de la nouvelle GT3 RS, il a souligné que l’année suivante marquait le 20e anniversaire de notre victoire à Daytona en GT3 RS. C’était le timing parfait. »

    Bergmeister a pu obtenir une allocation pour une GT3 RS avec la possibilité de choisir une teinte personnalisée. Sa voiture gagnante à Daytona était peinte en bleu Riviera, une couleur qui l’accompagne depuis ses débuts en Formule en Allemagne. Travaillant en étroite collaboration avec l’équipe Sonderwunsch de Porsche, un design a été progressivement créé pour reproduire étroitement la livrée originale tout en introduisant plusieurs éléments uniques pour commémorer l’anniversaire de cette victoire spéciale.

    Des panneaux en bleu Riviera Bergmeister a spécifié une voiture sans le package Weissach en carbone apparent afin de peindre tous les panneaux dans le bleu Riviera correct. Des éléments extérieurs en jaune Racing contrastant ont été appliqués pour correspondre à ceux de la voiture de course TRG et l’aileron arrière a été peint en blanc avec des plaques latérales en jaune Racing. Sur la face inférieure de l’aileron arrière, un blason Porsche a également été apposé, tandis que d’autres touches extérieures comprenaient le nom du modèle sur le pont arrière et des décalcomanies en feuille sur les flancs de la voiture en jaune Racing assorti.

    La voiture bénéficie actuellement d’une protection complète de la peinture avant sa première sortie, Bergmeister attendant avec impatience les conditions plus sèches du printemps. « Je suis impatient de la conduire, mais d’abord, le temps doit s’améliorer. Je ne vais certainement pas la sortir sur les routes salées de l’hiver. Elle est un peu trop précieuse pour moi pour être une voiture quotidienne ! »

    Quand le jour idéal arrivera, ce sera certainement un moment poignant pour tous les intervenants. « Je suis toujours fier de ce que nous avons réalisé à l’époque à Daytona, et cette voiture a déjà ravivé ces souvenirs. Je ne suis généralement pas aussi émotionnel, mais quand je l’ai vue pour la première fois, j’ai eu des frissons. Je me sens tellement chanceux que cela soit enfin fait, et je suis super content du résultat. »

    Après une attente d’un an, Bergmeister a enfin reçu sa GT3 RS sur mesure à Zuffenhausen mi-février, par heureux hasard le jour de son 48e anniversaire. Il attribue à Sandy-Marc Bauer de International VIP & Special Sales, à Boris Apenbrink, directeur des véhicules et options Porsche Exclusive Manufaktur, ainsi qu’à son équipe dévouée la réalisation réussie de son rêve.

    « Beaucoup de personnes ont été impliquées dans ce projet », déclare Bergmeister, « aidant à mettre tous les petits détails en place. Et tous ceux qui ont vu la voiture depuis et connaissent l’histoire derrière l’ont vraiment appréciée. »

    À l’intérieur, Bergmeister a spécifié un cuir noir étendu avec des coutures en argent GT contrastant et du Race-Tex supplémentaire recouvrant la planche de bord. La voiture a également été commandée avec le pack Club Sports, qui comprend un extincteur homologué pour la route d’un kilogramme, un autre clin d’œil à sa devancière pur-sang. Mais l’élément le plus frappant de l’intérieur serait le panneau de seuil de porte en fibre de carbone unique, dont la gravure émule celle des montres Rolex décernées aux vainqueurs des 24 Heures de Daytona.

  • BMW dévoile des esquisses secrètes d’une supercar ‘i16’

    BMW dévoile des esquisses secrètes d’une supercar ‘i16’

    BMW a dévoilé un ensemble d’esquisses présentant un successeur à la révolutionnaire supercar i8. Voici la BMW que nous aurions dû avoir : la i16. Le directeur du design de BMW, Domago Dukec, a révélé les esquisses secrètes via les médias sociaux, pointant vers une voiture qui reprenait les lignes magnifiques de la i8 et intégrait une bonne dose du tout aussi délectable concept Vision M Next révélé en 2019.

    « C’est un autre secret bien gardé : la i16 », a déclaré Dukec. « Développée comme successeur de la BMW i8, c’est un projet auquel j’ai personnellement participé. La i16 avait tout le style d’une future classique, mais il y avait encore des touches novatrices qui faisaient évoluer le design de la i8. En moins de 12 mois, la voiture était prête, à l’intérieur comme à l’extérieur. La clé était d’utiliser la structure composite de la BMW i8. Si vous regardez de près, vous trouverez quelques indices ! »

    Nous regardons certainement de très près, M. Dukec. Bien sûr, en 2019, TopGear.com rapportait qu’une version du concept Vision M Next entrerait en production d’ici quelques années, fusionnant la construction et la philosophie exotiques de la i8 avec une puissance à part entière. En effet, le concept Vision M de 2019 déployait un quatre cylindres très suralimenté monté au milieu, associé à deux moteurs électriques pour une puissance totale de 600 ch. À l’époque, BMW estimait que, en mode tout électrique, la Vision M avait plus de puissance que la i8 dans son ensemble. Le poids visé par BMW était compris entre 1 600 kg et 1 700 kg, et ces esquisses montrent que cet objectif était étroitement configuré autour d’une silhouette magnifique fortement inspirée à la fois de la BMW M1 originale et de la i8. On dirait qu’elle est presque prête pour la production, n’est-ce pas ?

    Malheureusement, il semble que certains événements aient mis fin à son avenir. « L’histoire ne devait pas être écrite », a confirmé Dukec dans son message. « Alors que nous poussions, le monde a changé en 2020. Et ainsi, le travail sur le projet a malheureusement dû être arrêté. Mais c’est ainsi que va la vie parfois. En tant que designers, nous sommes familiers avec les nombreux rebondissements de tels projets. Néanmoins, nous ne cesserons jamais de rêver et d’explorer de nouvelles possibilités, et il y a toujours un nouveau projet qui attend au coin de la rue », a-t-il ajouté.

  • Cyan Racing dévoile la nouvelle Volvo P1800 GT Restomod

    Cyan Racing dévoile la nouvelle Volvo P1800 GT Restomod

    Les Suédois de Cyan Racing viennent de dévoiler la Volvo P1800 Cyan GT, une version restomod de la célèbre Volvo P1800. Cette réalisation succède à une première P1800 restomod dévoilée en 2020, axée sur la piste, alors que la GT promet une conduite plus calme, mieux adaptée aux longs trajets.

    L’intérieur de la voiture est luxueux, avec un magnifique revêtement en cuir et tissu couleur sable, ainsi qu’un arceau en titane modifié pour offrir un confort supplémentaire au conducteur et à son passager. Conçue comme une grand tourer, la nouvelle voiture dispose d’une suspension entièrement réglable configurée pour les routes sinueuses de campagne et la conduite longue distance, selon Cyan Racing. Les sièges conçus pour le tourisme plutôt que la course, ainsi que les matériaux d’insonorisation supplémentaires, contribuent à adoucir le caractère tumultueux de la voiture d’origine.

    Cyan Racing prend une Volvo P1800 des années 1960 d’origine, la soumet à une restauration complète avant de commencer le processus de modification. Cela inclut l’ajout d’une carrosserie plus large et plus rigide en acier et en fibre de carbone. La voiture est propulsée par un moteur de voiture de tourisme turbo de 2,0 litres associé à une transmission manuelle à cinq vitesses. Les clients peuvent choisir la puissance de leur voiture, allant de 349 à 419 chevaux. Cyan Racing met l’accent sur la conduite plutôt que sur les performances pures, mais avec un poids total de moins de 2200 livres, la voiture devrait être suffisamment rapide.

    Construite pour un client américain, la peinture verte métallique de l’exemplaire présenté ici est spectaculaire, tandis que l’intérieur noir et sable impressionne avec ses cadrans analogiques magnifiquement conçus, son volant Monosteering et son levier de vitesses. Christian Dahl, PDG de Cyan, a déclaré : « La nouvelle version met en valeur les options de personnalisation polyvalentes et presque infinies de la Volvo P1800 Cyan, ajoutant une autre dimension à notre interprétation entre 12 et 15 mois. » Bien que Cyan n’ait pas encore annoncé de prix pour sa nouvelle création, il est utile de noter que le coût initial de la Volvo P1800 d’origine était d’environ 500 000 dollars. L’entreprise indique que la restauration et la modification de chaque voiture prennent entre 12 et 15 mois.

  • La gamme Toyota Century va devenir une marque mondiale

    La gamme Toyota Century va devenir une marque mondiale

    Toyota envisage de faire de la gamme Century sa propre marque de modèles de luxe indépendante, selon un rapport récent. Actuellement, Toyota propose deux produits haut de gamme sous la marque Century, mais des sources suggèrent que cette gamme deviendra bientôt une série de modèles de luxe autonomes de la marque automobile. Contrairement à la configuration actuelle limitée au Japon, la gamme Century sera disponible sur des marchés mondiaux, positionnant la marque au-dessus de la marque de luxe de Toyota, Lexus.

    Selon un rapport de Forbes citant une source interne bien informée, la gamme Century représentera l’apogée du luxe, de la technologie et de l’exclusivité du constructeur automobile japonais. Elle entrera en concurrence avec des marques de renom telles que Bentley, Rolls-Royce et Mercedes-Maybach.

    Lors du récent Tokyo Auto Salon, Toyota a présenté un modèle unique, le GRMN Century SUV, orienté vers le sport. De plus, plusieurs demandes de marque pour le nom Century ont été récemment déposées par Toyota dans divers pays en dehors du Japon, soutenant ainsi la nouvelle orientation mondiale de la marque.

    Depuis 1967, Toyota vend la berline de luxe Century au Japon, destinée à une clientèle de niche et aux chefs d’État. L’année dernière, la marque a élargi la gamme en ajoutant le SUV Century à sa série phare. Actuellement, les voitures et SUV de la gamme Century, exclusivement destinés au marché japonais, sont construits en conduite à droite uniquement.

    Le SUV de luxe Century repose sur la plateforme GA-K de Toyota, partagée avec le Toyota Grand Highlander et les SUV Lexus TX vendus en Amérique du Nord. Le SUV est équipé d’une motorisation hybride essence, également présente sur d’autres modèles Toyota et Lexus. Il dispose d’un moteur V6 turbo de 3,5 litres monté transversalement, d’un moteur électrique et d’une batterie lithium-ion, offrant une puissance combinée de 406 chevaux.

    Le mois dernier, Toyota a annoncé que le SUV Century serait également disponible en version conduite à gauche pour le marché chinois. Cela marque un élargissement significatif de la portée internationale de la gamme Century. En 1998, Toyota avait produit quelques unités de la version berline en conduite à gauche, mais la production avait été suspendue après seulement 100 exemplaires.

    La production de la berline Century a lieu à l’usine Motomachi de Toyota, avec une production limitée à seulement 50 unités par an. En novembre de l’année dernière, Toyota a déclaré que la version SUV du Century serait construite dans l’usine de Tahara au Japon. Avec ces développements, la gamme Century de Toyota semble prête à étendre son influence et son attrait sur la scène automobile mondiale.