Catégorie : Constructeurs

  • Triumph TR25 Concept Car : un hommage au roadster britannique

    Triumph TR25 Concept Car : un hommage au roadster britannique

    Le concept-car Triumph TR25 est une célébration du grand roadster britannique, en particulier le TR2 « Jabbeke », MVC575, qui a établi le record du monde de vitesse pour les voitures de production de moins de deux litres en mai 1953.

    Le TR25 est propulsé par un groupe motopropulseur électrique BMW i3S, lui conférant une répartition du poids presque égale entre l’avant et l’arrière et lui permettant de prendre des virages comme le devrait une vraie voiture de sport. L’intérieur est minimaliste, avec des instruments et des commandes minimalistes pour permettre aux conducteurs de profiter d’une expérience de conduite pure.

    Le TR25 est une interprétation audacieuse et ultra-contemporaine du TR2 « Jabbeke », et il est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques.

    Voici quelques-unes des caractéristiques clés du Triumph TR25 :

    • Groupe motopropulseur électrique BMW i3S
    • Répartition du poids presque égale entre l’avant et l’arrière
    • Intérieur minimaliste
    • Inspiré du TR2 « Jabbeke » recordman du monde

    Le TR25 est un concept-car, il n’est donc pas encore clair s’il sera produit en série. Cependant, s’il le fait, il est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques.

    Design extérieur

    Le design extérieur du TR25 est inspiré du TR2 « Jabbeke », mais il est également résolument moderne. Le TR25 a une silhouette élancée et profilée, avec des lignes nettes et des surfaces lisses. Les phares sont en forme de goutte d’eau et sont reliés par une calandre en forme de trapèze. Le pare-chocs avant est bas et aérodynamique, et les roues sont grandes et en alliage léger.

    Design intérieur

    L’intérieur du TR25 est minimaliste et épuré. Le tableau de bord est simple et facile à lire, et les commandes sont placées de manière intuitive. Les sièges sont en cuir et sont confortables et enveloppants. Le volant est en cuir et a une forme ergonomique.

    Performances

    Le TR25 est propulsé par un groupe motopropulseur électrique BMW i3S. Le moteur électrique développe 170 chevaux et 184 lb-pi de couple. Le TR25 accélère de 0 à 60 mph en 6,8 secondes et a une vitesse de pointe de 120 mph.

    Conclusion

    Le Triumph TR25 est un concept-car passionnant qui est sûr de plaire aux fans des voitures de sport britanniques classiques. Le TR25 est beau, performant et luxueux, et il est sûr de faire tourner les têtes sur la route.

  • Une Rolls-Royce Spectre unique pour le Festival de Goodwood

    Une Rolls-Royce Spectre unique pour le Festival de Goodwood

    En 2021, Rolls-Royce Motor Cars a fait une annonce historique qui allait façonner à jamais l’histoire de la marque. Rolls-Royce Motor Cars a déclaré son engagement envers la technologie électrique en annonçant Spectre, un super coupé tout électrique, et que d’ici la fin de 2030, l’ensemble du portefeuille de la marque serait entièrement électrique. Depuis ce moment important dans l’histoire de Rolls-Royce, Spectre a effectué un parcours remarquable, notamment en achevant un programme d’essais très exigeant, couvrant 2,5 millions de kilomètres. En octobre dernier, Spectre a été dévoilé au monde à la maison de Rolls-Royce dans le West Sussex, et la réponse des leaders d’opinion du monde entier a été sans équivoque positive. Les premières livraisons aux clients interviendront au quatrième trimestre 2023.

    Maintenant, pour la toute première fois, Rolls-Royce Spectre sera présentée au Festival of Speed de cette année. Présentée en Chartreuse bicolore et Black Diamond, cette expression de la voiture à moteur qui définit le genre de la marque respire le luxe moderne et cool. Pour enhardir l’extérieur et souligner la présence dynamique et les prouesses de Spectre, des roues de vingt-trois pouces sont montées sur la voiture à moteur – la première fois en près de cent ans que la marque équipe des roues de cette stature et de cette taille sur un coupé à deux portes. Les aménagements intérieurs chartreuse font écho à la teinte extérieure, tandis que Grace White et Peony Pink créent une esthétique apaisante et sereine pour l’habitacle.

    Boris Weletzky, directeur régional, Royaume-Uni, Europe et Asie centrale : « Chaque année, les passionnés d’automobile profitent de la célébration ultime du sport automobile lors du prestigieux Festival of Speed, qui se déroule dans le magnifique parc de l’historique Goodwood House. Cet événement, avec sa proximité avec la maison de Rolls-Royce, est toujours une occasion importante dans notre calendrier annuel. Cette année, cependant, revêt une importance particulière – c’est la première année que notre super coupé tout électrique, ultra-luxe, Spectre, sera exposé au Festival of Speed. Spectre est la Rolls-Royce la plus attendue de tous les temps, et nous sommes très fiers de présenter cette voiture à moteur transformatrice lors de l’événement de cette année. Aux côtés de Spectre, nous sommes ravis de présenter un assemblage dynamique et captivant de voitures à moteur, créé spécialement pour le Festival of Speed de cette année. Nous attendons avec impatience l’occasion de rencontrer des clients estimés, des concessionnaires partenaires appréciés et des amis des médias lors de cette occasion remarquable. »

    En plus de la présence sur le stand, Rolls-Royce Spectre montera sur le célèbre parcours Hillclimb de Goodwood lors du Supercar Run du Festival.

  • Faut-il croire aux eFuels ?

    Faut-il croire aux eFuels ?

    Porsche fait un point sur les eFuels… D’un point de vue global, notre planète est riche en énergie grâce aux ressources inépuisables du soleil et du vent. Mais ce n’est pas nécessairement le cas au niveau local, car les régions où le vent et le soleil sont limités ne peuvent couvrir que peu ou pas leurs besoins énergétiques avec ces sources. En Allemagne, par exemple, les éoliennes fonctionnent à pleine capacité seulement 66 jours par an en moyenne. Selon la Bundesnetzagentur, elles ont fourni 25,9 % de l’électricité consommée en 2022. Dans les véhicules électriques, une partie de cette énergie renouvelable joue un rôle clé dans l’analyse du cycle de vie de la mobilité. Mais il existe actuellement dans le monde environ 1,3 milliard de véhicules équipés de moteurs à combustion interne qui resteront sur la route pendant de nombreuses années. Un fonctionnement respectueux de l’environnement nécessitera d’autres solutions telles que les eFuels, qui sont des carburants synthétiques produits de manière pratiquement neutre en carbone. Porsche fait sa part, avec une nouvelle usine de production en Amérique du Sud.

    Projet pilote en Patagonie
    Punta Arenas compte environ 130 000 habitants et est située dans la région de la Patagonie à la pointe sud du Chili, ce qui en fait la grande ville la plus méridionale du monde. C’est aussi le centre commercial le plus important de la côte ouest du détroit de Magellan. Cette région est connue pour ses vents forts, qui soufflent sans cesse à travers le paysage aride, presque toujours de la même direction. Ils sont si puissants qu’ils peuvent transformer les arbres en sculptures bizarres, appelées « arbres porte-drapeaux ». Les éoliennes pourraient fonctionner à leur capacité maximale 270 jours par an ici, et pourtant la région n’utilise pas l’énergie éolienne. Porsche veut exploiter cette ressource avec des partenaires internationaux et détient une part de 11,6 % dans la société chilienne Highly Innovative Fuels (HIF). L’objectif est d’y utiliser l’énergie éolienne pour fabriquer des carburants de synthèse. Inaugurée en décembre 2022, l’usine de production près de Punta Arenas s’appelle Haru Oni, ce qui dans le dialecte local signifie « terre des vents ». Le calendrier de production pour la phase pilote actuelle est de 130 000 litres d’eFuel par an.

    Carburant d’air et d’eau
    La première étape de la fabrication des eFuels – l’électrolyse pour la production d’hydrogène – nécessite beaucoup d’énergie, ce qui rend la disponibilité perpétuelle d’électricité verte si importante. L’eau (H₂O) est un composé chimique très stable. Deux atomes d’hydrogène (H) se lient à un atome d’oxygène (O) pour former une molécule d’eau. Il faut beaucoup d’énergie pour extraire l’hydrogène de ce composé. Parce que le vent patagonien offre une énergie inépuisable, l’hydrogène peut y être généré de manière plus durable et abordable. Dans les régions où l’énergie est limitée, toute électricité produite doit être utilisée directement pour le plus grand bénéfice.

    En plus de l’hydrogène, la production d’eFuel nécessite un deuxième composant, le dioxyde de carbone (CO₂), qui est un gaz à effet de serre qui, à des concentrations élevées dans l’atmosphère, favorise le réchauffement climatique. Le CO₂ peut être filtré de l’air en utilisant la capture directe de l’air, un processus par lequel l’air circule à travers un filtre en céramique similaire à un convertisseur catalytique dans une voiture. Cependant, plutôt que des métaux précieux, les canaux d’écoulement utilisent une substance chimique pour lier les molécules de CO₂. Une fois que tous les espaces sont remplis de CO₂, le filtre est fermé, aspiré et chauffé. La chaleur libère le CO₂, qui peut ensuite être aspiré dans un réservoir. Concrètement, un litre d’eFuel nécessite de l’hydrogène de trois litres d’eau de mer dessalée et du CO₂ de 6 000 mètres cubes d’air.

    Préparation et utilisation des eFuels
    Une usine de synthèse lie ensuite l’hydrogène et le CO₂ pour créer du méthanol, résistant au vieillissement et adapté au stockage et au transport. Les moteurs de navires sont actuellement conçus pour fonctionner avec du méthanol. Cependant, l’utilisation dans les voitures particulières nécessite un traitement supplémentaire, avec des composés de carbone supplémentaires ajoutés à l’étape finale de la synthèse, du méthanol à l’essence. Le produit final est une alternative à l’essence et au diesel ainsi qu’un eFuel à mélanger avec des carburants conventionnels à base d’huile minérale pour une réduction continue des émissions.

    La vision
    Le carburant produit au Chili n’est donc rien d’autre que de l’air et de l’eau et peut être vendu dans les stations-service du monde entier. Il convient également de noter que tous les moteurs à combustion interne peuvent fonctionner avec eFuel, des voitures classiques aux voitures de course hautes performances. Une fois la disponibilité atteinte, la combustion ne dégagera pas plus de CO₂ que ce qui a été extrait de l’air ambiant lors du processus de production, ce qui fermerait le circuit. La production annuelle à Punta Arenas devrait atteindre 55 millions de litres d’eFuel d’ici le milieu de la décennie et 550 millions de litres deux ans plus tard – et continuera de croître. Cela équivaut à 1,2 % des besoins en carburant de l’Allemagne pour les voitures particulières. Un nouveau départ à fort potentiel.

  • La fin de la Fiesta

    La fin de la Fiesta

    Après 47 ans et huit générations, la dernière Ford Fiesta sortira de la chaîne de production le 7 juillet, marquant la fin d’une ère pour les citadines. La décision de supprimer la Fiesta avait été prise par Ford à la fin de l’année dernière, car la marque avait besoin d’espace dans l’usine pour produire le prochain SUV électrique Ford Explorer.

    Selon Martin Sander, directeur général de Ford Model E Europe, l’usine Fiesta de Cologne, en Allemagne, sera transformée en une usine entièrement électrique à batterie. Cette décision fait partie de l’engagement de Ford envers les véhicules électriques et du plan de l’entreprise de ne vendre que des véhicules électriques en Europe à partir de 2030. La décision d’arrêter la production de Fiesta était nécessaire pour faire place à la construction de nouvelles voitures électriques.

    Les deux dernières Fiesta produites resteront chez Ford. L’un rejoindra la flotte patrimoniale internationale de l’entreprise à l’usine de Cologne, tandis que l’autre sera ajouté à la flotte patrimoniale britannique. Ces véhicules serviront de rappel de l’héritage de la Fiesta et de son impact sur l’industrie automobile.

    La Ford Fiesta est un incontournable de la liste annuelle des 10 voitures les plus vendues dans plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, depuis son lancement en 1976. Elle y a même occupé la première place entre 2009 et 2020. Cependant, en 2021, la Fiesta est sortie du top 10 en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les chaînes d’approvisionnement. La pénurie de semi-conducteurs a créé un arriéré de six mois pour les citadines, ce qui a conduit Ford à suspendre les commandes de Fiesta en juin 2022.

    Bien que la Fiesta ne soit plus dans le top 10 des meilleures ventes, elle reste un choix populaire sur le marché des voitures d’occasion. Il continue d’être une option fiable et abordable pour de nombreux acheteurs.

    Le crossover Puma a effectivement remplacé la Fiesta dans la gamme Ford et a connu son propre succès. C’était le best-seller de la marque au Royaume-Uni en 2021 et le quatrième best-seller du pays en 2022. La popularité du Puma montre la capacité de Ford à s’adapter à l’évolution des demandes du marché tout en offrant des véhicules de qualité.

    La Fiesta n’est pas le seul modèle Ford à être supprimé alors que la marque se prépare à une électrification à grande échelle. Les monospaces S-Max et Galaxy ont cessé leur production en avril 2023, et la berline Focus devrait emboîter le pas en 2025. Ford se concentre désormais sur sa division Ford Model E, qui vise à vendre 600 000 véhicules électriques par an d’ici 2026.

    L’entreprise a récemment ouvert sa première usine neutre en carbone, le Cologne EV Centre, qui jouera un rôle crucial dans la production de véhicules électriques. Cette installation représente l’engagement de Ford envers la durabilité et la réduction de son empreinte carbone.

    Alors que l’industrie automobile continue de se tourner vers les véhicules électriques, Ford se positionne comme un leader sur le marché des véhicules électriques. Avec ses objectifs ambitieux et son dévouement à l’innovation, la marque est sur le point d’avoir un impact significatif dans les années à venir.

    La fin de la production de la Ford Fiesta marque la fin d’une époque pour cette citadine iconique. Bien qu’elle ne soit plus en production, l’héritage de la Fiesta perdurera grâce à son inclusion dans les flottes patrimoniales de Ford. Alors que Ford se concentre sur les véhicules électriques, il est clair que la marque s’engage à rester à la pointe de l’innovation automobile. L’avenir s’annonce prometteur pour Ford, qui adopte l’électrification et continue de fournir des véhicules de qualité aux consommateurs.

  • Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche France présente la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition, une édition spéciale de la légendaire 911. Cette voiture exclusive rend hommage au Centenaire des 24 Heures du Mans et célèbre l’histoire de Porsche sur le circuit mythique de la Sarthe. Uniquement réservée au marché français et limitée à 72 exemplaires, la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition s’inspire de deux icônes : la Porsche 356 SL et la 911 GT1. « Nous sommes très fiers de présenter aujourd’hui ce modèle 100 % dédié au marché français. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est le résultat d’un savoir-faire et d’une passion commune entre nos équipes de Porsche France et la maison Porsche Exclusive Manufaktur » explique Marc Meurer, Président de Porsche France.

    Des éléments de design uniques pour un anniversaire spécial
    Grant Larsson (designer du premier Boxster), en qualité de directeur des projets spéciaux au département Style Porsche, a personnellement dirigé le projet en collaboration avec l’équipe produit de Porsche France et de l’Automobile Club de l’Ouest. Elle a été pensée depuis 2020 pour une occasion spéciale : le Centenaire des 24 Heures du Mans et lui rend hommage à travers des éléments de design uniques. 25 éléments ont été développés et homologués spécifiquement pour cette 911. On trouve à l’extérieur un badge fraisé à la main sur la grille arrière ainsi qu’un badge arborant le tracé du circuit en bleu, blanc et rouge réalisé en 3D. L’intérieur, lui aussi, comprend des éléments spécifiques rendant hommage au double tour d’horloge comme le tracé du circuit embossé sur l’accoudoir central, le logo des 24 Heures du Mans sur les appuie-têtes ou encore les seuils de portes avec le monogramme du modèle. « L’histoire des 24 Heures du Mans est intimement liée à celle de Porsche. Une marque prestigieuse, qui célèbre cette année son 75e anniversaire. Cette série limitée exclusivement dédiée à la France est un superbe hommage à la plus grande course d’endurance au monde. Merci à Porsche de continuer à faire rêver tous les passionnés d’automobile et pour son engagement en endurance. » Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest.

    Un projet inscrit dans l’histoire de Porsche aux 24 Heures du Mans
    Première Porsche à participer aux 24 Heures du Mans, et vainqueur de sa catégorie le 23 juin 1951, la Porsche 356 SL est l’une des voitures inspiratrices de cette 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition. Elle marqua le point de départ de l’histoire glorieuse de Porsche au Mans qui dure depuis 72 ans sans discontinuer. On retrouve cette voiture inspiratrice dans le contraste de couleurs entre la couleur extérieure Le Mans Silver et l’intérieur Bleu Graphite, le numéro extérieur 46 (numéro qu’elle portait lors de sa victoire en 1951) et les inserts décoratifs intérieurs du modèle de 2023. Les jantes en Aurum, les custodes latérales, les ceintures rouges s’inspirent quant à elles de la 911 GT1 qui a remporté les 24h du Mans en 1998 avec deux pilotes français au volant. Une 911 de course iconique qui est restée dans les mémoires.

    Avec cette édition spéciale Porsche France a puisé son inspiration dans des détails des plus authentiques. Le châssis originel de la 356 SL parti aux Etats Unis dès 1951 après la course a ainsi été retrouvé par les équipes du Porsche Museum et utilisé pour développer la 911 Le Mans Centenaire Edition. La couleur extérieure, Le Mans Silver, en est un exemple. Cette nouvelle teinte a été imaginée par le studio couleur de Porsche avec l’aide du propriétaire de la 356 SL de 1951 et du célèbre spécialiste californien, Rod Emory qui avait restauré la voiture pendant 4 ans. La couleur originale de la 356 SL a ainsi été modernisée pour créer un gris unique rendant hommage au sport automobile des années 50.

    Une 911 Carrera GTS unique
    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition intègre une trentaine d’options de série qui mettent en valeur son caractère unique. Parmi elles, les jupes latérales Sport Design peintes en Noir (finition satiné), le contour des baguettes de seuil en cuir Bleu Graphite ainsi que les phares PDLS Plus teinté. On y trouve également des options adaptées spécifiquement pour ce modèle comme le volant GT-sport en cuir Bleu Graphite avec coutures décoratives Craie et marquage 12h de la même couleur ou encore le velours sur les parties centrale des sièges baquets intégraux. Cette 911 Le Mans Centenaire Edition repose sur la base technique de la 911 Carrera GTS, offrant ainsi une propulsion agile grâce à son moteur de 480 ch, son châssis, ses freins et sa suspension propres aux modèles GTS. Unique en son genre, elle est disponible au choix avec une boîte manuelle à 7 rapports ou une boîte PDK à 8 rapports. En plus de cette dotation de série exclusive, chaque client recevra un étui à clé spécifique, une housse intérieure spécifique ainsi qu’un livre personnalisé répertoriant des photos de son véhicule à l’usine de Zuffenhausen et dans les ateliers d’Exclusive Manufaktur.

    Porsche et Le Mans
    Cette collaboration n’est pas le fruit du hasard. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition incarne le lien indéfectible entre Porsche et la prestigieuse course des 24 Heures du Mans : unis par la compétition depuis 1951. Soit 72 ans de présence continue de Porsche au Mans pour 72 exemplaires produits de cette série limitée. Coïncidence heureuse le 72 représente également le département de la Sarthe. Porsche aux 24 Heures du Mans c’est une histoire à succès avec pas moins de 14 records depuis 1951, 19 victoires au classement général et 110 victoires de classe. Depuis ces premières victoires, la compétition fait partie intégrante de l’ADN de la marque et est un vrai laboratoire technologique. Porsche a notamment testé et développé de nombreuses innovations sur le circuit sarthois avant de les utiliser sur les voitures de route.

    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est révélée ce jour à l’occasion de l’édition du Mans Classic 2023. Série limitée à 72 exemplaires elle sera uniquement commercialisée par les Centres Porsche français et disponible à la commande dès aujourd’hui au prix de 237 819 € TTC client.

    Porsche 356 SL
    En 1951, Porsche fait une entrée triomphante sur la scène du Mans, avec sa voiture emblématique, la 356 SL. A L’époque, les 24 Heures du Mans, épreuve mythique qui testait la résistance et la vitesse des voitures de course avaient toujours été dominées par les constructeurs français et italiens. Cette année-là, la Porsche 356 SL, équipée d’un moteur quatre cylindres à plat refroidi par air, alliait fiabilité et agilité. A son bord, deux pilotes manceaux, Auguste Veuillet et Edmond Mouche ont parcouru la distance de 2840.65km à la vitesse moyenne de 118.36km/h pour terminer à la première place dans leur catégorie. Cette victoire marque le début de la légende Porsche au Mans.

    Porsche 911 GT1
    L’année 1998 marque un doublé de la firme de Zuffenhausen. Les deux Porsche 911 GT1 engagées montent sur les deux plus hautes marches du podium des 24 Heures du Mans avec trois pilotes français sur six dont Laurent Aïello et Stéphane Ortelli sur la première marche du podium. Porsche célèbre ainsi son demi-siècle de la plus belle des manières, en s’imposant pour la seizième fois. La Porsche 911 GT1 est depuis lors considérée comme l’une des plus belles voitures de course de tous les temps.

  • Le vrai Seat est l’usine de Martorell

    Le vrai Seat est l’usine de Martorell

    Devenue marque par la force des choses, Seat a d’abord été un constructeur de modèles de FIAT étudiés à Turin, avant d’entrer dans le giron de Volkswagen. L’émancipation de Cupra et les incertitudes du marché forcent Wayne Griffiths – patron de Seat et Cupra – à se recentrer sur les actifs catalans : il faut sauver Martorell.

    Pendant des années, l’avenir de Seat a été entouré d’un halo d’incertitude. L’absence d’annonces de nouveaux modèles et le manque d’alternatives purement électriques ont alimenté les craintes quant à son avenir et celui des emplois de l’usine de Martorell. Le président de Seat et PDG de Cupra, Wayne Griffiths, est convaincu que l’usine de Martorell disposera d’une deuxième plate-forme pour véhicules électriques qui permettra de maintenir le niveau d’emploi, même s’il reste encore du travail à faire pour y parvenir.

    Lors de l’événement de présentation de la nouvelle Cupra Tavascan, Wayne Griffiths a fait passer ses messages. Comme le montrent les prévisions partagées par l’exécutif, l’avenir le plus immédiat de Seat est assuré. L’amélioration des chaînes d’approvisionnement en semi-conducteurs ainsi que des commandes le garantissent. Mais en mettant l’accent plus loin, la guerre contre la pollution dans le secteur automobile interpelle la marque.

    Avec Seat prévoyant d’investir dans la mobilité alternative aux voitures particulières et seulement deux petits modèles purement électriques prévus pour ses lignes de production (la Cupra UrbanRebel, commercialisée en 2025, et la Volkswagen ID. 2all), l’accent est mis sur l’avenir de l’usine de Martorell. Griffiths en est conscient et estime que la solution consiste à attirer une deuxième plate-forme électrique dans l’usine. Comme révélé par El Pais, la possibilité de la produire à Martorell est en cours de discussion au sein du groupe Volkswagen. Les syndicats ont averti que sans cela, la perte d’emplois serait inévitable. « A partir de 2030, nous avons besoin de cette plate-forme », a admis Griffiths.

    « Je suis une personne optimiste et je vais me battre avec mon équipe pour y parvenir. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain et, sans aucun doute, nous devons continuer à travailler là-dessus. L’important est que nous puissions démontrer que nous réussissons, non seulement dans les ventes, mais aussi dans la préparation et dans notre capacité de planification. Jamais auparavant nous n’avions été mieux préparés après l’arrivée de l’usine de batteries à Sagunto. Mais si vous voulez fabriquer plus de voitures électriques en Espagne, vous devez d’abord les vendre. Et cela ne se produit pas. Et l’Espagne est à la traine en Europe dans les ventes de voitures électriques », a-t-il déploré.

    Griffiths fera confiance à Cupra, une marque particulièrement axée sur les modèles électriques, pour porter financièrement Seat. Déjà, l’an passé, Cupra a contribué à 40 % du chiffre d’affaires total de Seat, contribuant ainsi à atteindre la deuxième meilleure année de l’histoire pour l’entreprise. « De toute évidence, notre objectif chez Seat consiste désormais à conduire Cupra et à préparer l’électrification de Martorell. Je sais ce que signifie Seat pour le pays, j’en suis très conscient, mais mon défi est de transformer cette entreprise et de lui donner un avenir meilleur avec Cupra, avec l’électrification et la mobilité », a conclu Griffiths.

    Le premier des tournants pour Seat se situe dès 2025, date à laquelle devrait en principe entrer en vigueur la nouvelle réglementation de réduction de la pollution Euro 7. Avec un système de contrôle plus strict et des exigences qui frappent particulièrement les petits véhicules abordables, Griffiths lie la fabrication des voitures Seat à la manière et à la durée dans lesquelles la réglementation est finalement mise en œuvre, avec la possibilité que la production soit suspendue.

    « Nous espérons que le bon sens prévaudra et qu’il y aura un report jusqu’en 2027 qui nous permettra de continuer à fabriquer les voitures. Nous sommes intéressés par le respect des règles Euro 7, mais elles doivent avoir un sens. Vous ne pouvez pas fabriquer de petites voitures aussi chères. Notre estimation est que pour certaines voitures, cela rendrait le prix prohibitif, voire impossible sur certains modèles », a-t-il déclaré.

    Mais même avec ce report, ce qu’il se passerait en 2027 reste en suspens. De la rencontre avec Griffiths, la conclusion est tirée que l’avenir de Seat et les quelque 100 000 emplois qu’il génère au total en Espagne sur l’ensemble du territoire la chaîne de valeur, selon le gestionnaire lui-même, dépend en grande partie de Cupra et de la capacité d’attirer plus de produits à Martorell.

    Cupra, qui a commencé comme une version de l’Ibiza en 1996, est devenue en 2018 une marque propre incluse au sein de Seat qui, dans une tournure des événements à part entière, s’est imposée comme son pari principal. Centrée sur un marché plus premium que Seat lui-même, dédiée à l’électrification et au caractère sportif, depuis son lancement officiel il y a cinq ans, elle a vendu plus de 300 000 voitures et est devenue la marque à la croissance la plus rapide en Europe. « Avec un nombre record de plus de 46 000 unités vendues au premier trimestre 2023, Cupra dope la rentabilité de Seat », communique l’entreprise.

    Dans les différences entre Seat et Cupra, outre l’électrification dans la gamme de la seconde, le bon accueil de Cupra au-delà des frontières nationales se démarque. Griffiths a commenté que, d’ici 2030, ce serait « l’une des rares marques espagnoles à avoir une véritable présence mondiale ». Ses marchés sont principalement l’Allemagne, l’Espagne, la Turquie et le Mexique. Parmi les plans futurs, est de le lancer aux États-Unis.

    En ce qui concerne les voitures, Cupra a aujourd’hui quatre modèles de véhicules et, contrairement à Seat, il en a déjà trois autres prévus. Parmi celles qu’elle fabrique aujourd’hui, deux, la Formentor et la Cupra León, sont produites à Martorell. La Cupra Born est fabriquée en Allemagne et la Cupra Ateca en République tchèque. Entre 2024 et 2025, elle prévoit de lancer la Terramar, qui sera fabriquée en Hongrie, l’Urban Rebel, une petite voiture électrique conçue pour la ville qui fera également escale à Martorell et, enfin, la Cupra Tavascan, fabriquée dans la province chinoise. d’Anhui.

    Lorsqu’on lui a demandé si Seat aura de nouveaux modèles, Griffiths a répondu qu’il y en aura, mais il a ensuite précisé que la Seat du futur ne ressemblera guère à ce qui a été connu jusqu’à présent, en se concentrant sur d’autres formes de mobilité au-delà des voitures. « Seat a un rôle à jouer pour que les jeunes entrent en mobilité. Seat offrira une réponse à ces jeunes qui ne veulent pas seulement des voitures pour leur mobilité. C’est pourquoi je pense que c’était un succès de présenter Mo et ses projets à deux roues », a estimé le président de la marque.

    Source : El Pais

  • Volkswagen est le premier groupe automobile mondial devant Stellantis

    Volkswagen est le premier groupe automobile mondial devant Stellantis

    Et si la course aux volumes n’était plus l’alpha et l’omega des groupes automobiles ? Et si la bonne santé de l’industrie ne se résumait plus à compter le nombre d’immatriculations, mais à réellement suivre les comptes financiers ? En mettant un peu de perspective sur les chiffres, Volkswagen se place en tête des constructeurs automobiles (occidentaux) devant Stellantis. Toyota, premier en termes de volumes, n’est même pas sur le podium au classement du résultat d’exploitation.

    EY (qui désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited) a publié un article sur les résultats des groupes automobiles en mettant en avant l’augmentation des chiffres d’affaires et des bénéfices. Les volumes ont pourtant reculé de 3 % sur l’ensemble de l’année.

    Et c’est là tout l’intérêt de ces chiffres. Certains groupes continuent la course aux volumes en osant renier sur les marges, tandis que d’autres acceptent de moins vendre, pour mieux vendre.

    En termes de chiffre d’affaires, Volkswagen (279 milliards d’euros) pointe en tête, devant Toyota (258), Stellantis (179), Ford (150) et Mercedes (150).

    Notez bien que ce classement prend en compte les compositions réelles des groupes automobiles. Comme dans les formes juridiques et la composition actionnariale des entreprises, Nissan, Renault et Mitsubishi sont trois entités différentes et Hyundai et Kia sont aussi séparés (Hyundai ne possédant directement que 33 % de Kia).

    Mais, au-delà du chiffre d’affaires, c’est le résultat d’exploitation qui s’avère marquant pour juger de la puissance d’un groupe et de sa réussite.

    Volkswagen (22 milliards d’euros) est ici aussi leader devant Stellantis (21), Mercedes (20), Toyota (18) et BMW (13).

    Voici le classement publié par EY :

    Volkswagen 22,124 milliards d’euros
    Stellantis 21,045 milliards d’euros
    Mercedes-Benz 20,458 milliards d’euros
    Toyota 18,591 milliards d’euros
    BMW 13,999 milliards d’euros
    Tesla 12,998 milliards d’euros
    General Motors 11,421 milliards d’euros
    Ford 7,294 milliards d’euros
    Hyundai 7,233 milliards d’euros
    Honda 6,774 milliards d’euros
    Kia 5,327 milliards d’euros
    Nissan 2,509 milliards d’euros
    Suzuki 2,262 milliards d’euros
    Renault 2,216 milliards d’euros
    Mitsubishi 1,343 milliards d’euros
    Mazda 1,101 milliards d’euros

    Source : EY

  • Audi TT : 25 ans d’une icône du design automobile

    Audi TT : 25 ans d’une icône du design automobile

    Depuis son apparition en 1995 sous la forme d’un concept car, l’Audi TT a marqué l’histoire du design automobile avec ses lignes épurées et son caractère sportif. A l’occasion de son quart de siècle, le coupé emblématique de la marque aux anneaux fait l’objet de plusieurs éditions spéciales, avant de tirer sa révérence.

    C’est au salon automobile de Francfort, en 1995, que le public découvre pour la première fois l’Audi TT Coupé concept. Une révélation. Avec sa silhouette compacte, ses formes géométriques et ses empattements prononcés, le prototype séduit par son style novateur et audacieux. Inspiré par le mouvement artistique du Bauhaus, le TT est l’œuvre du designer Freeman Thomas, qui a voulu créer une voiture « pure et simple ».

    Le nom de TT provient du modèle NSU Prinz TT, une voiture sportive produite dans les années 1960 par la marque NSU, absorbée par Audi en 1977. Le nom de TT fait référence à la course moto Tourist Trophy qui a lieu sur l’île de Man, où NSU avait remporté plusieurs victoires dans les années 1950.

    Trois ans plus tard, en 1998, le concept car devient réalité. L’Audi TT entre en production avec très peu de modifications par rapport au modèle original. Le succès est immédiat. Le coupé allemand s’impose comme l’une des conceptions de voitures les plus influentes de tous les temps, saluée par la critique et plébiscitée par le public. Disponible en version coupé ou roadster, le TT offre des performances de haut niveau, grâce à ses différentes motorisations et transmissions, dont la plus puissante est le TT RS, équipé d’un moteur à 5 cylindres 2.5 TFSI de 400 chevaux et d’une transmission quattro.

    Au fil des années, le TT connaît trois générations successives, qui apportent des évolutions techniques et esthétiques, mais sans jamais renier son identité distinctive et son caractère sportif. Le design du TT se fait plus dynamique, plus affûté, plus moderne, tout en conservant les éléments clés qui ont fait sa renommée : la calandre trapézoïdale, les arches latérales, l’aileron arrière.

    Pour célébrer le quart de siècle du TT, Audi a lancé plusieurs éditions spéciales, qui rendent hommage à l’histoire et au succès du coupé iconique. L’iconic edition, basée sur le TT RS et limitée à 100 unités dans le monde, dont 10 pour la France, se distingue par sa couleur gris Nardo, ses éléments aérodynamiques noirs et ses touches de jaune dans l’habitacle. La final edition, proposée au Royaume-Uni avec un équipement enrichi et des touches de design exclusives, se décline en rouge Tango Red, blanc Glacier ou gris Chronos.

    Mais ces éditions spéciales sont aussi un signe que le TT s’apprête à tirer sa révérence après 25 ans d’histoire. En effet, Audi a annoncé que le coupé emblématique ne serait pas renouvelé dans le futur, car la marque souhaite se concentrer sur les modèles électriques et hybrides. Une décision qui attriste les fans du TT, qui restera dans les mémoires comme une icône du design automobile.

    Freeman Thomas : le père du design du TT

    Freeman Thomas est un designer américain né en 1957. Fils d’un militaire américain et d’une mère allemande, il voyage beaucoup en Europe pendant son enfance et se passionne pour les voitures. Après avoir servi dans l’armée de l’air américaine, il intègre l’Art Center College of Design de Pasadena en Californie, où il obtient son diplôme en design industriel. Il commence sa carrière chez Porsche, où il travaille sur les projets 959 et 965. Il devient ensuite consultant indépendant, journaliste et enseignant. En 1991, il rejoint le studio de design avancé de Volkswagen en Californie, dirigé par J Mays. C’est là qu’il crée le concept car de la Volkswagen New Beetle, une réinterprétation moderne de la Coccinelle originale. Il conçoit également le concept car de l’Audi TT, qui deviendra un coupé puis un roadster produit en série. Ces deux modèles sont considérés comme des icônes du design automobile des années 1990. En 1999, il rejoint DaimlerChrysler comme vice-président du design avancé, puis comme directeur du Pacifica Advanced Design Center. Il supervise la création de plusieurs concepts cars et modèles de production pour les marques Chrysler, Dodge et Jeep. Il participe notamment au design de la Chrysler 300, de la Dodge Magnum et de la Dodge Charger. En 2005, il rejoint Ford comme directeur du design stratégique pour l’Amérique du Nord. Il est responsable du développement des stratégies de design et des concepts cars pour les marques Ford, Lincoln et Mercury. En 2020, il rachète une partie de Meyers Manx pour faire revivre un buggy sur base de Volkswagen en mode 100 % électrique.

  • Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Vous rêvez de prendre le volant d’une voiture de sport sur un circuit et de vivre une expérience de conduite mémorable ? Le stage de pilotage est exactement ce qu’il vous faut. Formule, prix, véhicule, circuit, aucun stage de conduite ne se ressemble. Qu’il s’agisse d’un cadeau ou non, bien choisir peut devenir un vrai casse-tête.

    L’expérience vous tente ? Découvrez nos conseils et avis pour bien choisir son stage de pilotage en formule Renault.

    Qu’est-ce qu’un stage de pilotage ?

    Durant un stage de pilotage, vous serez au volant de la voiture de sport de votre choix. Avant de parcourir la piste à toute allure, vous recevrez un briefing avec un instructeur chevronné qui vous donnera les consignes de sécurité et quelques astuces de pilotage.

    Seul ou accompagné d’un copilote, vous pourrez ensuite expérimenter les sensations fortes que procure la conduite d’un bolide. Après votre session de pilotage, vous aurez l’opportunité de débriefer votre expérience avec le moniteur.

    Qu’est-ce qu’une formule Renault 2.0 ?

    La Renault FR 2.0 est une monoplace offrant un rapport poids/puissance supérieur aux voitures de type GT et aux Formule 3 école. Sa coque 100 % carbone assure à la fois sécurité et performance grâce à sa solidité et sa rigidité. Conçue selon la philosophie de la Formule 1, elle a été pilotée par les plus grands pilotes automobiles de F1, tels qu’Olivier Panis, Kimi Räikkönen ou encore Lewis Hamilton.

    Chacune des 8 Formule Renault 2.0 de CD-Sport est dotée d’un moteur 4 cylindres de 16 soupapes de 1 998 cm³ pour une puissance maximale de 200 ch. Avec un poids de seulement 490 kg, cette voiture peut atteindre une vitesse de pointe impressionnante de 250 km/h.

    Comment choisir le bon stage de pilotage en formule Renault 2.0 ?

    Choisir son circuit de pilotage

    La sélection d’un circuit de pilotage dépend totalement du profil du pilote stagiaire. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte comme la distance avec votre domicile ainsi que le tracé.

    Là où les passionnés de drift apprécieront les circuits avec des virages et des courbes, ceux qui préfèrent la puissance et les cylindrées élevées auront tout intérêt à choisir les grandes lignes droites pour pleinement profiter de la puissance du moteur.

    Vous pouvez profiter d’un stage en Formule Renault sur 8 circuits mythiques du territoire français, dont :

    • La piste de la Ferté Gaucher en région parisienne : accessible à tous les profils et d’une longueur de 3,5 km, ce circuit date de 2009 et figure parmi les plus récents en France.
    • Les circuits de Nogaro et d’Albi : situés dans le sud-ouest de la France, à proximité de Toulouse, Pau et Mont-de-Marsan, ces deux circuits mythiques sont très appréciés par les pilotes amateurs comme les plus aguerris. La piste de Nogaro possède une ligne droite de 800 m. Le circuit d’Albi offre un tracé sinueux avec des courbes, des chicanes et deux lignes droites pour des frissons garantis.
    • Le circuit de Haute-Saintonge : situé à La Genétouze en Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine, et homologué pour les voitures comme les motos, il dispose en plus d’une piste de karting. Avec une longueur de 2,2 km et une largeur de 11 à 15 mètres, ce circuit est réputé pour être l’un des plus rapides de France.

    Choisir le nombre de tours à effectuer

    Notez que chaque stage de pilotage offre un moment inédit avec un nombre de tours qui varie alors considérablement, allant de quelques tours à plusieurs dizaines.

    Ainsi, prenez en compte que certaines voitures ou circuits nécessitent un temps d’adaptation plus long, quelques tours supplémentaires sont conseillés.

    Choisir les options de son stage pilotage

    Certains stages de pilotage offrent des options supplémentaires, facultatives ou non. Vous pouvez ainsi retrouver des options du type :

    • Caméra embarquée pour graver ce souvenir à jamais et en faire profiter vos proches.
    • Pass accompagnateur VIP, où un proche du pilote a accès aux voies de sécurités avec les moniteurs tout au long de la journée de stage.
    • Rachat partiel de franchise pour un stage plus serein, elle permet de réduire considérablement votre franchise en cas de casse sur la monoplace lors d’une sortie de piste.
    • Coaching, pour atteindre encore plus vite vos objectifs sur la piste et améliorer vos performances. Des coachs diplômés BPJEPS vous accompagnent et corrigent votre technique de pilotage.

    Bien faire attention à la qualité de l’accompagnement

    Pour profiter au maximum de votre cours de pilotage, renseignez-vous en amont sur l’équipe encadrante. Vérifiez que les instructeurs sont des professionnels qualifiés et expérimentés, capables de fournir des conseils adaptés à votre niveau de pilotage.

    Si besoin, privilégiez les stages en petits groupes qui facilitent l’interaction avec l’instructeur et fournissent une expérience de course plus personnalisée.

    L’expérience de pilotage sur circuit est une occasion unique pour les amateurs de sport automobile de ressentir l’adrénaline de la vitesse en toute sécurité. Que vous soyez débutant ou pilote chevronné, une école de pilotage vous fournit un programme sur mesure pour vous aider à améliorer vos compétences de conduite.

    Le pilotage sur circuit peut être une activité passionnante à partager avec vos amis et votre famille, ou même une idée de cadeau originale pour un anniversaire ou une occasion spéciale. Les baptêmes en voiture de course peuvent également être une option pour ceux qui souhaitent simplement profiter de la conduite à grande vitesse sans avoir à piloter eux-mêmes.

  • Lancia, la nouvelle ère électrique démarre avec le Pu+Ra HPE

    Lancia, la nouvelle ère électrique démarre avec le Pu+Ra HPE

    Au Musée des sciences et de la technologie de Milan, le PDG de Lancia Luca Napolitano déclare : « Notre histoire part de deux valeurs, l’innovation et le design intemporel ».

    C’est la voiture que tout le monde attendait. Lancia est de retour avec une vision futuriste et très moderne de l’automobile. « Le manifeste de la marque pour les dix prochaines années », explique Luca Napolitano, PDG de la marque italienne qui dévoile enfin Pu+Ra HPE. Ce concept qui, dès le nom, incarne ses essences : 100 % électrique, design et performance. Oui, car HPE signifie High Performance Electric pour une voiture à la fois éco-durable, passionnante et avancée.

    Le nouveau concept incarne pleinement les principes du langage de conception innovant, pur et radical de Lancia, dans lequel les volumes des nouvelles voitures naissent de l’intersection de formes élémentaires et emblématiques, telles que le cercle et le triangle, combinées à des détails éclectiques. Pu+Ra HPE devient ainsi une expression du design italien intemporel, avec une approche durable et innovante qui va au-delà du langage automobile typique. Dans la lignée de ce que fait DS Automobiles côté français.

    Ce n’est pas un hasard si Lancia a choisi la Semaine du Design de Milan et le Musée de la Science et de la Technologie pour se montrer au grand public. « Notre histoire commence ici et part de deux valeurs fondamentales : l’innovation et le design intemporel : « deux valeurs qui nous distinguent et nous donnent la possibilité de voyager dans le temps. Un goût unique et tout italien pour l’élégance », raconte Napolitano. Pu+Ra HPE est un coupé quatre places, capable de parcourir, avec le plein d’énergie, environ 700 km.

    Le dialogue continu entre le passé et l’avenir s’exprime avec les lignes latérales fluides qui descendent vers l’arrière en référence à l’Aurelia et à la Flaminia et avec un design épuré, fait d’aérodynamique, de durabilité et de fluidité des volumes. Sur le côté se détache le nouveau logo Lancia, expression des nouveaux codes graphiques de la marque et qui réinterprète tous les éléments historiques de la marque (le volant, le drapeau, le bouclier, la lance et le lettrage), en les réinterprétant dans un clé moderne. Le dialogue entre passé et futur se poursuit à l’arrière, où l’on retrouve les feux arrière ronds, qui s’inspirent de l’âme la plus brutale et radicale de la marque, avec une référence claire à la légendaire Lancia Stratos. La face avant représente une réinterprétation de la calandre historique Lancia,

    Le toit circulaire innovant permet une large vue panoramique, avec une référence claire aux éléments architecturaux typiques du nouveau design Lancia. La lunette arrière montre une autre référence à la Lancia Beta HPE des années 70, avec des lignes horizontales enveloppantes qui reproposent la structure du pare-soleil vénitien dans une touche contemporaine. Le grand vitrage fait de la lumière naturelle le protagoniste, se référant au concept de « sentiment de maison ».

    L’habitacle Lancia Pu+Ra HPE est un véritable salon, de sorte que l’expérience à bord pour le conducteur et les passagers est non seulement confortable, mais peut également suggérer le confort de la maison. Les matériaux précieux des intérieurs ont été créés en collaboration avec Cassina, une autre excellence du « made in Italy ». En fait, le concept recrée un espace éclectique inspiré du design d’intérieur, l’atmosphère des maisons contemporaines, une architecture fluide, avec une grande attention aux détails, dans une composition globale de formes pures.

    La Lancia Pu+Ra HPE n’est que la première d’une longue série de voitures qui sont sur le point de voir le jour. En fait, les débuts de la nouvelle Ypsilon sont attendus en 2024, qui sera disponible en version hybride et zéro émission ; deux ans plus tard, ce sera au tour de la Gamma et en 2028, la nouvelle Delta arrivera. A partir de ce moment, Lancia ne produira que des voitures électriques, abandonnant définitivement les moteurs à combustion interne.

    Source : La Repubblica

  • L’offre aux Russes qui gène l’Allemagne

    L’offre aux Russes qui gène l’Allemagne

    Siegfried Wolf, membre du conseil d’administration de Porsche SE, veut reconstruire le secteur automobile russe sanctionné par la guerre en utilisant le savoir-faire allemand d’entreprises telles que Volkswagen. Il a même présenté son plan dans une lettre adressée directement à Vladimir Poutine, en demandant une ligne de crédit de 660 millions d’euros.

    Siegfried Wolf a besoin de 60 milliards de roubles (660 millions d’euros). Il veut utiliser cette somme pour sauver l’industrie automobile russe, avec des projets de production locale d’au moins 270 000 véhicules par an.

    L’entrepreneur autrichien a directement présenté ce plan en janvier au président russe Vladimir Poutine. Sa lettre de trois pages, que le média allemand DER SPIEGEL a consultée, commence par les mots : « Cher Vladimir Vladimirovitch ! » La guerre en Ukraine avait commencé quasiment quinze ans auparavant.

    « Dans les conditions difficiles d’aujourd’hui », écrit Wolf dans la lettre, en soulignant la pénurie de voitures en Russie, ce « nouveau projet d’investissement pour relancer la production de véhicules de tourisme » pourrait « résoudre ce problème ». Wolf veut le mettre en œuvre avec le groupe GAZ, l’un des principaux constructeurs automobiles russes. Pour y arriver, il exige les 60 milliards de roubles qu’il demande à Poutine, sans équivoque. Pour le projet, Wolf veut utiliser deux usines dont la production est suspendue depuis le printemps 2022, dont une usine à Kalouga, au sud-ouest de Moscou, qui appartient au constructeur automobile allemand VW.

    DER SPIEGEL cite Volkswagen, mais…

    L’entrepreneur autrichien se vante dans la lettre qu’un « accord de principe avec la direction générale de Volkswagen » a déjà été conclu, et que d’ici mars, au plus tard, la décision sera « enfin approuvée par le conseil de surveillance de la société » avant de la clôturer avec, « respectueusement vôtre. » Dans la lettre, Wolf se décrit comme un « investisseur de renommée mondiale qui a beaucoup fait pour promouvoir le développement de l’industrie automobile russe ». C’est en fait une affirmation vraie.

    Wolf est en effet probablement l’un des représentants les plus puissants de l’industrie automobile européenne. Il siège aux conseils de surveillance de l’équipementier automobile allemand Schaeffler et de Porsche SE, la holding d’un milliard de dollars des familles Porsche et Piëch, qui contrôle Volkswagen. Ce qui a rendu Wolf si précieux pour les entreprises au fil des ans, c’est le fait qu’il est considéré comme une porte d’entrée vers la Russie. Peu d’autres chefs d’entreprise du monde germanophone ont le genre de contacts qu’il a en Russie, avec des chefs d’entreprises et des oligarques – et avec le président Vladimir Poutine.

    Pendant de nombreuses années, Wolf a occupé divers postes de direction au sein de l’empire de l’oligarque Oleg Deripaska, notamment en tant que membre du conseil de surveillance du groupe russe GAZ jusqu’à la fin de 2022. Il détient toujours environ 10 % des actions de la société. Là où les choses deviennent troubles pour Wolf, c’est qu’il est un partenaire commercial de longue date de l’ancien propriétaire de GAZ, Deripaska, qui figure désormais sur des listes de sanctions maintenues par les États-Unis et l’Union européenne. Mais plutôt que d’éviter la Russie comme la plupart des entreprises occidentales, Wolf souhaite étendre ses activités dans le pays.

    Un Autrichien très implanté en Russie

    Il a déjà presque un contrat dans le sac : les opérations russes de Schaeffler. En décembre, le groupe multinational d’équipementiers automobiles, basé à Herzogenrauch dans l’État allemand de Bavière, a choisi la société russe PromAvtoKonsalt de Wolf pour racheter ses activités russes. Wolf pourra finaliser l’acquisition dès que l’approbation russe aura été fournie.

    C’est une bonne affaire, peut-être aussi pour Poutine. Selon les informations obtenues par DER SPIEGEL, l’usine Schaeffler qu’il est en train d’acheter pourrait être utilisée pour soutenir la production de la gamme de véhicules Sadko de GAZ. Le camion cargo est également utilisé par l’armée russe pour transporter des troupes et du matériel.

    Mais Wolf a eu plus de mal avec VW. Contrairement à ce qu’il laisse entendre dans sa lettre à Poutine, la société basée à Wolfsburg est plus que réticente. Début mars, VW a décidé que l’usine de Kalouga devait être transférée à Avilon, un concessionnaire automobile russe. Quelques jours plus tard, un tribunal de Nizhny Novgorod a saisi les actifs de Volkswagen en Russie à la demande du groupe GAZ. Était-ce un acte de vengeance visant à rendre plus difficile pour l’entreprise de vendre à d’autres ?

    Dans tous les cas, les pratiques commerciales de Wolf soulèvent des questions : comment un membre de plusieurs conseils de surveillance en Europe et quelqu’un ayant des liens privilégiés avec l’industrie allemande peut-il continuer à maintenir des liens aussi étroits avec Poutine ? Et de quel côté est-il, de toute façon, dans le conflit entre Volkswagen et le groupe russe GAZ ?

    L’ascension fulgurante de Siegfried Wolf

    Il est facile de sous-estimer Siegfried Wolf. Avec son accent doux, le fils de fermiers de l’est de la Styrie en Autriche peut sembler assez terre-à-terre. Il apparaît comme un gars jovial dans sa veste de sport et sa casquette de baseball lors des rallyes de voitures classiques auxquels il aime participer.

    Mais Wolf, qui a une formation d’outilleur, a vécu une ascension fulgurante. Il a précédemment été PDG de l’équipementier automobile austro-canadien Magna avant de rejoindre l’empire de l’oligarque Deripaska en 2010, où il a occupé le poste de président jusqu’en 2019. L’Autrichien a transformé GAZ en un partenaire important pour des sociétés internationales comme Volkswagen et Mercedes, offrant un empreinte mondiale de l’entreprise. Cela a également fait de lui une figure intéressante pour Poutine, qui attache depuis des années une grande importance à avoir une industrie automobile nationale forte. En 2014, Wolf a décrit sa relation avec Poutine dans une interview avec le journal autrichien Kleine Zeitung comme « très respectueuse ». Le journal a rapporté que Wolf avait déclaré que le président russe était un « homme très, très, très correct » après que Poutine ait décidé d’annexer la Crimée. Wolf a déclaré que le « leadership » de Poutine est quelque chose qui lui manque « dans une large mesure » dans l’UE. En 2016, Poutine a décerné à l’homme d’affaires autrichien bien connecté « l’Ordre de l’amitié », une prestigieuse récompense russe.

    Au fil des ans, cependant, la connexion avec la Russie est devenue de plus en plus sensible pour Wolf. En 2018, son partenaire commercial Deripaska a atterri sur la liste des sanctions américaines. Entre autres allégations déposées par Washington, l’oligarque a blanchi de l’argent pour Poutine par l’intermédiaire du groupe GAZ. En réponse aux questions soumises par DER SPIEGEL, Deripaska a déclaré que « les mensonges périmés non fondés ne peuvent pas devenir la vérité, quelle que soit la fréquence à laquelle les médias les répètent ». En février, l’UE a placé une filiale de GAZ sur sa liste de sanctions qui aurait fourni à l’armée russe des véhicules utilisés dans la guerre en Ukraine. On ne sait toujours pas à qui appartient exactement le groupe. Deripaska a déclaré qu’il avait depuis « abandonné le contrôle de l’entreprise ».

    Malgré ses contacts douteux, Wolf veut ne laisser planer aucun doute sur son intégrité politique. Lorsqu’il a été contacté pour une réponse dans un rapport rapporté par DER SPIEGEL en mars, Wolf a condamné « la guerre russo-ukrainienne actuelle dans les termes les plus forts possibles » et a déclaré qu’il n’avait « jamais participé à la production d’équipements militaires » et qu’il n’avait « gagné d’argent de ces équipements de quelque manière que ce soit. » Il a ajouté qu’il s’était « retiré de toutes les activités opérationnelles précédentes en Russie ». Wolf a également déclaré qu’il ne travaillait « à aucun titre » avec des individus ou des entreprises faisant l’objet de sanctions internationales.

    À tout le moins, cependant, sa lettre à Poutine jette un doute considérable à ce sujet. Dans ce document, Wolf propose au chef du Kremlin de faire revivre la « marque légendaire russe Volga ». Le groupe GAZ a arrêté la production de la gamme de véhicules de l’ère soviétique en 2010 en raison du manque de demande. Pour cette renaissance, l’Autrichien veut utiliser les installations de l’usine et le savoir-faire du groupe VW, qui a arrêté la production dans sa propre usine de Kalouga après le début de la guerre et s’est également retiré d’un partenariat de fabrication avec le constructeur automobile russe GAZ à Nizhny Novgorod. .

    Des Skoda pour faire renaître les Volga et Pobeda

    Le plan de Wolf prévoyait la reprise de la production de voitures de la marque Škoda de VW dans les deux usines à partir du second semestre 2023. Initialement, le modèle Rapid serait produit à Kalouga, suivi des modèles Octavia, Kodiaq et Karoq à Nizhny Novgorod, Wolf explique dans sa lettre à Poutine. La lettre indique que les véhicules doivent recevoir un look russe et « fondamentalement repensés à l’extérieur » pour recréer « les traits caractéristiques » des modèles légendaires Volga et Pobeda.

    Wolf aime voir grand. Grâce à son initiative, « les besoins des consommateurs russes en véhicules de haute qualité et fiables seront satisfaits », écrit-il, et « un total de plus de 12 000 emplois de haute technologie » seront également créés. Tout cela constituera « la base du développement ultérieur d’une industrie automobile indépendante et moderne dans la Fédération de Russie ». Selon Wolf, l’opérateur du projet sera la société russe PromAvtoKonsalt, « dont je suis propriétaire » et son partenaire industriel sera le groupe GAZ.

    C’est un plan audacieux. Mais est-ce réaliste ? L’industrie automobile russe à moitié morte, coupée des chaînes d’approvisionnement internationales, peut-elle vraiment être ressuscitée dans un marché largement fermé ? Wolf semble s’appuyer sur son réseau international, probablement dans l’espoir que les sanctions contre la Russie seront assouplies à un moment donné.

    Mais Volkswagen a pris soin de se démarquer clairement de l’initiative de Wolf. Dans un communiqué, la société a déclaré que son conseil d’administration n’avait « aucune connaissance » de la lettre en question ou de son contenu « vexatoire ».

    Poutine, en revanche, semblait intéressé. « Compte tenu de l’état de l’industrie automobile, nous pouvons soutenir l’idée », a noté le président sur la lettre. Il demande à son gouvernement de s’occuper de la question et de lui faire rapport. Pour le chef du Kremlin, toute aide à la reconstruction de l’économie est utile. La pression publique et les ensembles complets de sanctions occidentales ont conduit à l’exode massif des constructeurs automobiles internationaux de Russie. Mercedes-Benz a vendu sa filiale russe à un investisseur et Nissan a vendu ses opérations dans le pays à une entreprise publique pour 1 euro. Renault a également vendu son activité pour un rouble. L’objectif principal de ces entreprises était simplement de sortir du marché russe.

    Le résultat étant qu’en 2022, la production de voitures et les nouvelles immatriculations en Russie ont chuté d’environ 60 %. Il y a des pénuries de tout, des pièces aux travailleurs qualifiés, et de nombreuses usines ont suspendu leurs activités il y a des mois.

    Dans ce contexte, la proposition de Wolf semblait parfaite. Le gouverneur de la région de Nizhny Novgorod a également soutenu son initiative. « Les avantages indéniables de ce projet résident dans l’utilisation d’un produit de base européen de haute qualité », a écrit le gouverneur à Poutine. La refonte de l’extérieur des véhicules, a-t-il écrit, aiderait à « éviter les risques de sanctions ». Il a demandé que le « projet démarre le plus tôt possible ».

    Dans sa lettre à Poutine, Wolf fait des suggestions très précises sur la manière dont le régime russe pourrait le soutenir. Après tout, il s’agit d’un « grand projet qui a une importance pour la société », écrit-il. Le premier élément de sa liste de souhaits : un prêt de 60 milliards de roubles, avec un taux d’intérêt favorable de 1 %. La seconde : une demande au Kremlin de couvrir au moins les deux tiers des salaires des usines de Kalouga et de Nizhny Novgorod pendant les neuf premiers mois. Troisièmement, il écrit qu’il a besoin d’un demi-milliard de roubles (environ 7 millions d’euros) pour la recherche et le développement en 2023 et 2024.

    Le problème pour l’Autrichien, avec toutes ses attaches, c’est que Volkswagen s’est prononcé en faveur d’un autre acquéreur début mars. VW a confirmé que la société de Wolf, PromAvtoKonsalt, était intéressée par l’achat. « En fin de compte, cependant, un autre investisseur a mieux rempli les critères précédemment définis », a déclaré la société. Selon un document interne consulté par DER SPIEGEL, le choix s’est finalement porté sur Avilon Automotive, un réseau de concessionnaires russe. La signature du contrat était prévue pour le 12 mars, et il ne manquait plus que l’approbation des autorités russes.

    Au lieu de cela, un tribunal a rendu une ordonnance saisissant temporairement tous les actifs du groupe VW en Russie à la mi-mars. Le groupe GAZ, partenaire de longue date de Volkswagen, avait poursuivi l’entreprise en dommages et intérêts. La société a fait valoir que VW s’était retiré du partenariat à Nizhny Novgorod à l’été 2022, même si le contrat pour l’accord de production aurait couru jusqu’à la fin de 2025. La société a déclaré que cela avait causé plus de 15 milliards de roubles (environ 180 millions euros) de dommages. Et puisque VW prévoit de « se retirer complètement du marché russe dans un avenir proche », a déclaré GAZ, il y a un risque que « le plus grand groupe industriel et contribuable de la région de Nizhny Novgorod » doive payer les dommages.

    VW s’est dit « surpris » par les demandes de GAZ. Les deux sociétés avaient entretenu de « bonnes relations commerciales au fil des ans » et elles ont mis fin au partenariat « à des conditions mutuellement convenues » à la mi-2022.

    Porsche SE dit qu’elle n’a « aucune connaissance » de la lettre de Wolf

    Alors quel rôle Siegfried Wolf joue-t-il dans le conflit ? Il n’a pas répondu à une longue liste de questions soumises par DER SPIEGEL. Mais il a un conflit d’intérêts évident : en tant que membre du conseil de surveillance de la holding VW Porsche SE, il devrait en fait être du côté de Volkswagen, basée à Wolfsburg. À son tour, en tant que copropriétaire de GAZ et futur magnat de l’automobile, il n’est pas non plus dans son intérêt que la vente revienne à Avilon.

    Le seul commentaire du conseil d’administration de Porsche SE sur la question de son membre du conseil de surveillance Wolf et de son initiative russe : « Porsche SE n’a pas et n’a pas eu connaissance de la lettre de M. Wolf que vous avez mentionnée. » Porsche SE n’a pas répondu à la question de savoir si elle faisait toujours confiance au membre du conseil de surveillance Wolf. Le groupe GAZ, le Kremlin et PromAvtoKonsalt n’ont pas répondu aux questions posées par DER SPIEGEL.

    Quelle que soit l’issue finale du conflit, Wolf semble déterminé à s’en tenir à son plan de relance de l’industrie automobile russe, même si, comme il le dit, la raison pour laquelle il continue de conserver une participation de 10 % dans le groupe GAZ est le manque de possibilités. pour les décharger. Il a dit qu’il n’avait reçu aucun dividende depuis le début de la guerre.

    L’investissement central du futur empire doit venir de la société PromAvtoKonsalt, dont Wolf a reçu l’autorisation de rachat des autorités russes en novembre. En décembre, PAK a acquis les activités commerciales russes de Schaeffler – à condition que Poutine approuve toujours l’accord et que Wolf intègre la société dans sa holding européenne. L’objectif est que tout ressemble à une solution propre, et que tout soit conforme aux régimes de sanctions.

    Mais le PAK se distingue par sa proximité problématique avec le groupe GAZ, qui fait l’objet de sanctions internationales. Un prêt, par exemple, est venu d’une société russe dont la société mère néerlandaise est contrôlée par des individus proches de GAZ. De plus, DER SPIEGEL a confirmé que plusieurs des nouveaux employés de PAK provenaient également du groupe GAZ. Pendant ce temps, le bâtiment du centre de Moscou dans lequel le PAK a un bureau, situé à moins de 300 mètres du Kremlin, semble être lié au propriétaire de longue date du groupe GAZ, Deripaska.

    Source : DER SPIEGEL

  • La DS de Fantomas revient par les airs

    La DS de Fantomas revient par les airs

    Le Musée National de l’Automobile – Collection Schlumpf met à l’honneur les voitures emblématiques des films de Louis de Funès lors d’une exposition temporaire ouverte du 5 avril au 5 novembre 2023.

    L’exposition réunit des modèles de voitures vues dans les films, notamment la DS, des affiches, des photos de tournage et des accessoires.

    DS Automobiles participe à cette célébration avec le Musée Louis de Funès par la création d’un dessin inédit, adaptation moderne de la DS de « Fantomas se déchaîne ».

    Aux côtés de Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot, la DS était l’une des grandes stars du deuxième volet de la trilogie Fantomas, notamment pour la descente des lacets du Vésuve, millimétrée par Rémy Julienne, et l’échappée finale dans la DS volante, avec des ailes escamotées.

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles : « La DS a marqué l’histoire au-delà de l’industrie automobile. Elle fait partie du patrimoine français et à ce titre, elle tient une place importante dans le cinéma tricolore. Nous avons répondu à la sollicitation du Musée Louis de Funès en dessinant une DS moderne en hommage à la DS de Fantomas. Geoffrey Rossillon, dans l’équipe du style extérieur menée par Frédéric Soubirou, est l’auteur du dessin. »