Catégorie : Constructeurs

  • Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis se lance dans la tendance des véhicules tout-terrain extrêmes avec un concept unique : la GV80 Desert Edition. Révélée en amont du Rallye Dakar, cette version spéciale célèbre la collaboration de Genesis avec Jacky Ickx, légende belge du sport automobile et vainqueur du Dakar en 1983.

    La Desert Edition se distingue par un design résolument audacieux : plaques de protection, crochets de remorquage robustes, pneus tout-terrain avec jantes beadlock, feux de brouillard jaunes et galerie de toit équipée d’une rampe lumineuse. Bien qu’aucune production ne soit prévue, ce concept souligne l’engagement de Genesis envers des projets originaux, renforcé par l’annonce de son entrée en WEC et l’arrivée de la gamme sportive Magma dès 2025.

    Un hommage élégant à l’esprit pionnier de Jacky Ickx et un aperçu du potentiel off-road de Genesis.

  • Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Avec le Honda Elevate, la marque japonaise a réussi à séduire en Inde et au Japon, où il est vendu sous le nom WR-V. Mais c’est lors du Tokyo Auto Salon 2025 que ce modèle compact va révéler un tout nouveau visage grâce à Damd, un préparateur renommé pour ses créations inspirées du design rétro.

    Un style qui rappelle les SUV américains des années 90

    Le Damd WR-V Reverb transforme le Honda Elevate en une véritable machine à remonter le temps, rappelant le mythique Jeep Cherokee XJ. L’inspiration est visible dès le premier coup d’œil : une calandre à six fentes carrées typique des Jeep, des phares rectangulaires équipés de LED DRL, et un capot renforcé pour une allure plus robuste.

    Les détails ne sont pas en reste. Des autocollants imitant des panneaux en bois ornent les côtés, une touche qui évoque les SUV et minivans américains des années 90. Les jantes en acier noir, chaussées de pneus tout-terrain BFGoodrich, renforcent l’aspect aventureux. Le pare-chocs, équipé de plaques de protection argentées et de feux antibrouillard, complète ce look audacieux.

    Sous le capot : un moteur inchangé

    Malgré cette métamorphose extérieure, le moteur reste fidèle à l’original. Le Honda Elevate conserve son bloc 1.5L i-VTEC de 120 chevaux, couplé à une boîte CVT à 7 rapports. Une configuration qui privilégie la fiabilité et la simplicité, même dans cette version modifiée.

    Une vitrine pour le Tokyo Auto Salon

    Cette édition spéciale, baptisée WR-V Reverb, sera présentée en exclusivité au Tokyo Auto Salon. Bien qu’il s’agisse d’un concept, des rumeurs évoquent une production limitée pour le marché japonais, où la nostalgie des années 90 pourrait trouver un public conquis.

    Damd : maître du rétro-moderne

    Damd, connu pour son goût prononcé pour les designs rétro, présentera également d’autres modèles comme le N-Box Custom Rodney ou le Taft Lucky. Avec ces créations, le préparateur prouve une fois de plus qu’il sait mêler héritage stylistique et modernité technique.

    Une ode à l’esthétique vintage

    Le Damd WR-V Reverb est bien plus qu’un simple exercice de style. Il illustre la capacité des préparateurs à réinterpréter les modèles actuels pour leur offrir une identité unique. Honda, de son côté, profite de cette collaboration pour renforcer l’attractivité de son Elevate et explorer de nouvelles possibilités esthétiques.

    Avec un tel hommage au passé, le Honda Elevate modifié par Damd promet d’attirer tous les regards au Tokyo Auto Salon 2025, et peut-être même de rallumer la flamme du design rétro chez d’autres constructeurs.

  • Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Pour transformer un rêve en réalité, il faut d’abord une bonne dose de courage et une pincée de saine folie. C’est avec les mêmes ingrédients que la voiture considérée par beaucoup comme l’une des plus belles de tous les temps est née en 1967 : la 33 Stradale. Aujourd’hui, avec la même audace et la même vision, Alfa Romeo a conçu et développé la nouvelle 33 Stradale, une authentique œuvre d’art en mouvement, née de la fusion parfaite de la beauté et de l’ingénierie.

    Produit en seulement 33 exemplaires exclusifs, selon un processus artisanal unique, le nouveau coupé allie l’héritage et l’avenir de la marque, symbole de la noble sportivité italienne. Son objectif est d’offrir l’expérience de conduite la plus exaltante et l’attrait intemporel d’une icône à un groupe exclusif de passionnés qui ont cru au projet dès le début. La nouvelle 33 Stradale est née dans la toute nouvelle « Bottega » Alfa Romeo, où les designers, les ingénieurs et les historiens de la marque ont d’abord écouté les futurs propriétaires avant de donner vie, comme dans les ateliers artisanaux de la Renaissance ou dans les studios des célèbres carrossiers italiens des années 1960, à la nouvelle 33 Stradale.

    Double vice-champion du monde de Formule 1 et vainqueur de dix Grands Prix, Valtteri Bottas est l’une des têtes d’affiche des Alfisti à travers le monde. Le Finlandais, déjà propriétaire de l’une des cinq cents Alfa Romeo Giulia GTAm, est également l’un des heureux acquéreurs de la 33 Stradale. Par son engagement envers Alfa Romeo et son expertise en termes de pilotage, il est le metteur au point de l’Alfa Romeo 33 Stradale.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale sera livrée avec un moteur 3,0 litres, V6 biturbo de 620 chevaux ou une motorisation 100 % électrique. Durant les essais, l’Alfa Romeo 33 Stradale a montré sa capacité à atteindre 333 km/h en vitesse de pointe, à passer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et à freiner de 100 à 0 km/h en moins de 33 mètres.

    Depuis sa présentation, l’Alfa Romeo 33 Stradale collectionne les récompenses, notamment au Concorso d’Eleganza Villa d’Este, ainsi qu’à Milano Autoclassica. Elle a également fait plusieurs apparitions remarquées en France, d’abord à Chantilly Arts & Élégance, avant d’être la star du Mondial de l’Auto de Paris.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale a été choisie par un jury d’une vingtaine de spécialistes de l’automobile et des médias face à huit concurrentes, notamment la Maserati GT2 Stradale ou la Ferrari F80. Elle succède au palmarès à la Ferrari SF90 XX. Le trophée a été remis à Marion Beyret, Directrice de la Communication de Stellantis France, lors d’une remise des prix organisée dans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, situé sur la Place de la Concorde, à Paris.

  • Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo esquisse déjà les contours de 2025. Parmi les initiatives, le Stelvio, le SUV emblématique de la gamme, s’apprête à évoluer avec une nouvelle signature lumineuse triangulaire, récemment teasée sur LinkedIn.

    Ce design, à la fois rétro et avant-gardiste, s’inscrit dans une volonté de modernisation tout en rendant hommage aux classiques des années 1960 comme la Giulia TZ. Le nouveau Stelvio marquera également une transition vers l’électrification, un axe clé pour Alfa Romeo face aux normes d’émissions et aux attentes du marché.

    L’année 2025 promet aussi une nouvelle série Intensa, ajoutant des finitions exclusives à l’ensemble de la gamme, y compris le Tonale. Et bien que les modèles à venir renoncent à certains éléments historiques, comme le porte-plaque décalé, ils adopteront un Scudetto revisité, symbole d’une identité en évolution.

  • La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    Un jalon important a été franchi dans le monde de l’automobile de luxe : la première Alfa Romeo 33 Stradale de l’ère moderne est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet ambitieux, mené à bien dans un délai remarquablement court.

    La date du 17 décembre revêt une signification particulière. Ce jour commémore un moment clé de l’histoire de la 33 Stradale originelle : en 1966, c’est à cette même date que Carlo Chiti confiait à Franco Scaglione la mission de concevoir la carrosserie de ce qui allait devenir une légende. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, l’histoire se répète avec la finalisation du premier exemplaire de la nouvelle génération.

    Le premier acquéreur de cette 33 Stradale nouvelle génération, membre d’un cercle exclusif, le Club 33, s’est impliqué dans le projet dès son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de Formule 1 à Monza en 2022. Depuis lors, il a collaboré étroitement avec la Bottega Alfa Romeo pour personnaliser sa voiture, la transformant en une pièce véritablement unique.

    La réalisation de cette première voiture symbolise le retour d’Alfa Romeo sur le marché des automobiles sur mesure, un domaine où l’artisanat italien et l’élégance transparaissent. Cette renaissance rend hommage à l’héritage d’un modèle emblématique qui continue de fasciner les amateurs de voitures de sport et de design intemporel.

    Limitée à une production de seulement 33 exemplaires, cette nouvelle interprétation du coupé deux places allie harmonieusement tradition et innovation. Chaque véhicule est une œuvre d’art roulante, façonnée selon des méthodes artisanales qui intègrent des technologies de pointe et une personnalisation poussée, répondant aux exigences spécifiques de chaque client. L’objectif est clair : offrir une expérience de conduite inégalée tout en préservant l’aura de cette icône automobile pour un public privilégié.

    Le premier propriétaire, un membre du prestigieux Club 33, a suivi le développement du projet depuis son annonce. Par respect pour la confidentialité, aucune information personnelle ni aucun détail concernant la configuration de son véhicule ne seront divulgués. Dès l’annonce, un dialogue constant s’est instauré entre le client et l’équipe d’Alfa Romeo, à travers des rencontres virtuelles et des échanges en personne, afin de définir chaque aspect de la personnalisation.

    La Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens de la marque travaillent en étroite collaboration avec les acheteurs, a vu naître cette nouvelle 33 Stradale. Cette approche rappelle les ateliers artisanaux de la Renaissance et les ateliers de carrosserie italiens du XXe siècle, où Alfa Romeo a créé ses chefs-d’œuvre en partenariat avec des maisons de renom, dont la Carrozzeria Touring Superleggera, qui a marqué l’histoire avec certaines des plus belles Alfa Romeo et qui joue aujourd’hui un rôle crucial dans la production de cette nouvelle 33 Stradale.

    La 33 Stradale se présente ainsi comme un véritable manifeste du savoir-faire d’Alfa Romeo, conjuguant style et performances exceptionnelles. Plus qu’une simple voiture, elle se positionne comme une source d’inspiration pour les futurs modèles de la marque italienne, tout en rendant un vibrant hommage à son passé glorieux.

  • Jeep Wrangler 2025 : retour de l’automatique pour le V6

    Jeep Wrangler 2025 : retour de l’automatique pour le V6

    Dans un marché où la boîte automatique domine largement, Jeep a récemment surpris en limitant la transmission manuelle au moteur V6 3,6 litres pour le Wrangler. Cependant, face aux retours passionnés de la communauté, la marque réintroduit l’option automatique à 8 rapports pour le Wrangler Unlimited à quatre portes équipé de ce moteur.

    Un choix dicté par les consommateurs

    Bob Broderdorf, vice-président de Jeep Amérique du Nord, a affirmé que cette décision reflète l’engagement de la marque envers la polyvalence et la satisfaction des clients. Cette flexibilité permet à Jeep de répondre aux attentes variées des amateurs de la marque, tout en renforçant sa réputation de constructeur à l’écoute de ses consommateurs.

    Options techniques : manuelle ou automatique

    Désormais, le Wrangler Unlimited à quatre portes proposera la boîte automatique en option pour 4 500 dollars, tandis que la boîte manuelle à six rapports reste standard. Toutefois, il semblerait que le Wrangler à deux portes conserve exclusivement la transmission manuelle pour le moteur V6, poussant ceux qui souhaitent une boîte automatique à opter pour le moteur 2,0 litres turbo pour un supplément de 2 500 dollars.

    Prix et positionnement

    Le Wrangler 2025 maintient sa gamme de prix, avec un modèle deux portes à partir de 33 990 dollars et la version Unlimited débutant à 38 590 dollars. Ces ajustements tarifaires s’inscrivent dans une stratégie visant à maintenir la compétitivité du modèle tout en offrant des options adaptées aux besoins des conducteurs.

    Jeep : une marque à l’écoute

    Ce retour en arrière souligne la capacité de Jeep à s’adapter aux attentes de sa communauté. Cette décision montre une volonté de consolider les liens avec les fidèles de la marque. Le Wrangler, icône du tout-terrain, continue ainsi de séduire grâce à sa polyvalence et à son respect des préférences des amateurs.

    Avec cette évolution, le Jeep Wrangler 2025 reste fidèle à son ADN tout en répondant aux attentes d’un marché en mutation. Une preuve que tradition et modernité peuvent coexister au service des passionnés d’aventure.

  • Lancia Gamma : le nouveau porte-étendard de l’électrification italienne

    Lancia Gamma : le nouveau porte-étendard de l’électrification italienne

    Quarante ans après la disparition de la Lancia Gamma, la marque italienne annonce son retour avec une approche moderne et audacieuse. Prévue pour 2026, cette nouvelle version sera disponible en motorisations 100 % électrique et hybride, reflétant la stratégie d’électrification de Lancia.

    Un modèle clé dans la renaissance de Lancia

    Après le lancement de la nouvelle Ypsilon et en attendant la Delta en 2028, la Gamma s’inscrit dans un plan de relance ambitieux pour repositionner Lancia comme une marque premium au sein de Stellantis. Ce modèle sera produit en Italie, dans l’usine historique de Melfi, un choix stratégique selon Luca Napolitano, PDG de Lancia : « Avec la Gamma, nous combinons l’héritage italien à une vision électrifiée tournée vers l’avenir. »

    La Gamma reposera sur la plateforme STLA Medium, déjà utilisée par le Peugeot E-3008 et l’Opel Grandland. Cette architecture multi-énergies permettra d’offrir des versions électriques avec une autonomie supérieure à 700 km, tout en intégrant des motorisations hybrides. Ces dernières pourraient être similaires à celles des 3008 et Grandland, équipés d’un moteur trois cylindres turbo mild-hybrid.

    Un design premium et des ambitions sportives

    Conçue comme un véhicule haut de gamme, la Gamma pourrait adopter une silhouette de fastback ou de berline, bien que l’hypothèse d’un SUV ne soit pas écartée. Avec une longueur de 4,7 mètres, elle rivalisera avec des modèles comme l’i4, la future CLA EV ou l’A4 e-tron.

    Le style de la Gamma, encore mystérieux, reflétera l’élégance propre à Lancia, tout en intégrant des technologies de pointe. Un aperçu de son design a été partagé sous forme de teaser, dévoilant un badge revisité et des feux arrière fins.

    Retour des versions sportives HF

    Lancia prévoit également de raviver son emblématique label HF (High Fidelity), synonyme de performances sportives. La Gamma et la future Delta auront droit à des déclinaisons HF Integrale, héritières des célèbres modèles qui ont marqué l’histoire des rallyes. Ces versions mettront l’accent sur des performances dynamiques et des technologies avancées, bien que les détails restent à confirmer.

    Une cible ambitieuse pour le segment premium

    Avec la Gamma, Lancia cherche à séduire un public premium, en s’appuyant sur son riche héritage et sa transformation vers l’électrification. Si le positionnement international de la marque reste flou, notamment concernant un éventuel retour au Royaume-Uni, la plateforme STLA est conçue pour s’adapter à différents marchés, y compris les véhicules à conduite à droite.

    Une nouvelle ère pour Lancia

    La Gamma marque un tournant dans la renaissance de Lancia, associant tradition et modernité. Avec des ambitions élevées et une électrification affirmée, ce modèle pourrait bien redéfinir l’identité de la marque italienne sur le marché premium.

    Rendez-vous en 2026 pour découvrir cette nouvelle icône, symbole d’une révolution électrique et d’un retour en force de Lancia.

  • Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo s’apprête à marquer les esprits lors de la 101ᵉ édition du Salon de l’Automobile de Bruxelles, qui se tiendra du 10 au 19 janvier 2025. La marque au Quadrifoglio dévoilera deux nouveautés mondiales : la série spéciale Intensa et la toute nouvelle Junior Ibrida Q4, deux incarnations de son héritage sportif et de son ambition technologique.

    Une série spéciale qui sublime la gamme

    La série Intensa, qui sera déclinée sur les Junior, Tonale, Giulia et Stelvio, met à l’honneur l’identité distinctive d’Alfa Romeo. Ces modèles se distinguent par des éléments esthétiques exclusifs et des technologies de pointe, offrant une expérience de conduite unique. En exposant ces deux SUV au salon, Alfa Romeo espère captiver les visiteurs et séduire les passionnés de la marque.

    Junior Ibrida Q4 : l’hybride compact par excellence

    L’innovation ne s’arrête pas là. La Junior Ibrida Q4, dévoilée pour la première fois à l’international, enrichit la gamme compacte d’Alfa Romeo avec une motorisation hybride inédite. Ce modèle combine un moteur électrique à l’avant, intégré dans une transmission automatique à six rapports, et un autre moteur électrique à l’arrière. Cette configuration permet une transmission intégrale sans liaison mécanique entre les essieux, optimisant ainsi la répartition du couple et garantissant une traction exceptionnelle dans toutes les conditions.

    La Junior 280 Veloce, version la plus performante de ce modèle, sera également exposée. Elle incarne l’esprit sportif d’Alfa Romeo en alliant excellence mécanique, technologies avancées et un design audacieux conçu par le Centro Stile. Compacte et dynamique, cette voiture est une promesse d’émotions fortes pour les amateurs de conduite urbaine et sportive.

    L’élégance intemporelle de la 33 Stradale

    Le public pourra également admirer la nouvelle 33 Stradale, véritable chef-d’œuvre automobile produit en seulement 33 exemplaires. Inspirée de son iconique prédécesseur de 1967, cette coupé deux places associe design artisanal et technologies de pointe. Un hommage vibrant à plus d’un siècle de sportivité italienne.

    Une vision tournée vers l’avenir

    Avec ces nouveautés, Alfa Romeo affirme une fois de plus son engagement envers l’innovation et l’excellence. En combinant son riche patrimoine et ses ambitions modernes, la marque souhaite séduire tant les puristes que les amateurs de solutions électriques et hybrides. Le Salon de Bruxelles 2025 s’annonce donc comme une étape clé dans la trajectoire de cette légendaire maison italienne.3

  • Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Totem Automobili, jeune maison italienne spécialisée dans les restomods haut de gamme, s’attaque à l’Alfa Romeo Giulia GTA des années 1960. Mais ici, nul besoin d’une base d’origine : chaque modèle est recréé à partir de zéro avec des matériaux modernes, comme la fibre de carbone. La dernière création, baptisée GT Super Iperia, allie un style néo-rétro à des performances spectaculaires grâce à un V6 bi-turbo de 2,8 litres développant jusqu’à 740 chevaux.

    L’Iperia conserve l’élégance intemporelle des Giulia GTA tout en l’adaptant aux exigences techniques actuelles, avec un châssis sur mesure en carbone renforcé de Kevlar. Cela permet non seulement d’optimiser le poids mais aussi de répondre aux tests d’homologation, une étape souvent inaccessible pour de petits constructeurs. Totem prévoit une production ultra-limitée de 40 exemplaires pour un prix avoisinant les 600 000 €. Un pari audacieux, mais qui célèbre le savoir-faire italien et la créativité artisanale.

  • La 700 : la voiture qui a sauvé BMW

    La 700 : la voiture qui a sauvé BMW

    En juin 1959, le conseil d’administration de BMW, sous la direction du Dr Heinrich Richter-Brohm, présentait le nouveau coupé BMW 700, premier modèle d’une nouvelle série, à une centaine de journalistes automobiles internationaux. La présentation se déroulait à Feldafing, près de Munich, au même endroit où, environ deux ans auparavant, ils avaient découvert la moins chanceuse BMW 600.

    Les choses n’allaient pas fort pour BMW. En effet, la production de motos, qui avait atteint un record en 1952, chutait de manière significative dans les années qui suivirent. Pour tenter d’endiguer cette baisse du marché de la moto, BMW avait construit en 1950 le prototype d’une nouvelle petite voiture, reprenant les lignes de la BMW 327 d’avant-guerre et le moteur bicylindre à plat de 600 cm3, très populaire à l’époque. Mais le projet fut finalement abandonné pour des raisons économiques.

    Après le lancement de l’Isetta en 1954, destiné à contrer la baisse du marché de la moto, BMW s’est vite rendu compte que cette microcar était trop petite pour les nouveaux clients qui, grâce au « miracle économique allemand », attendaient beaucoup plus de leur nouvelle voiture à la fin des années 50. En clair, ces « super-mini » spartiates avaient déjà dépassé leur apogée, les clients exigeant un empattement plus long et plus de confort.

    Dans le même temps, l’industrie automobile était en plein boom, la production en Allemagne de l’Ouest augmentant d’un tiers rien qu’en 1955. En lançant de nouveaux modèles, BMW a voulu prendre le train en marche. La BMW 600, une Isetta un peu plus longue avec son moteur bicylindre à plat à l’arrière, devait répondre à la demande d’une véritable quatre places au moins pendant un certain temps à partir de 1957. Mais là encore, la BMW 600 s’est avérée être un flop, les clients n’appréciant pas le concept de la porte située à l’avant de la voiture.

    À la recherche d’une solution, le service de développement a d’abord tenté, pour des raisons économiques, de construire une petite voiture conventionnelle en utilisant autant de pièces que possible de la BMW 600. L’empattement a été porté à 1900 mm en ajoutant des sections supplémentaires à l’avant et à l’arrière, et les sièges avant ont été reculés pour faciliter l’accès à la voiture par l’arrière des passages de roues. Mais il est rapidement devenu évident que sans un nouvel allongement de l’empattement, l’espace pour les sièges arrière serait très limité. Dans le même temps, l’augmentation rapide du poids résultant de l’empattement plus long de la voiture constituait un autre problème, tout comme la mauvaise disposition des sièges.

    La tentative de modifier le cadre et la structure de la BMW 600 pour répondre aux exigences modernes s’est donc avérée impossible, ou du moins sujette à des compromis importants. BMW a donc décidé de trouver une solution plus prometteuse en reconfigurant entièrement la conception et la structure de la carrosserie.

    Reprise des éléments éprouvés du châssis et de la suspension de la BMW 600

    Malgré cette décision, les ingénieurs de BMW n’ont pas voulu abandonner complètement les pièces et les composants éprouvés de la BMW 600 pour développer leur nouveau modèle. Ils ont donc décidé de modifier le train avant de la BMW 600, avec ses bras oscillants longitudinaux pour une voie et un carrossage constants, et de reprendre le concept pour la nouvelle petite voiture de BMW, naturellement avec des renforts appropriés pour répondre aux exigences accrues du nouveau modèle.

    Les ingénieurs ont également repris la suspension des roues arrière qui, avec ses bras oscillants modifiés pour un angle légèrement plus élevé, soutenait la direction de la voiture en fonction de l’accélération en virage et contrecarrait toute tendance au survirage. La boîte de vitesses à quatre rapports entièrement synchronisée et le différentiel à couple conique de la BMW 600, ainsi que, bien sûr, le moteur bicylindre à plat utilisé à l’origine sur les motos BMW et dont la cylindrée est passée de 600 à 700 cm3, ont également été repris.

    Un design novateur et une structure monocoque

    Face à la nécessité de moderniser son offre, BMW a collaboré avec le designer italien Michelotti pour concevoir une carrosserie plus conventionnelle. Ce choix marque une rupture avec les modèles précédents et adopte une ligne trapézoïdale avec une structure de toit et une carrosserie opposées, un concept venu des États-Unis et affiné par les designers italiens. Sous la direction de Wilhelm Hofmeister, les designers de BMW ont transformé cette ébauche en deux modèles : une berline deux portes et un coupé.

    La BMW 700 innove également par sa structure : c’est la première BMW dotée d’une carrosserie monocoque. Ce choix technique permet un gain de poids d’environ 30 kg, un abaissement de la voiture de 60 à 70 mm et une simplification du processus de production. BMW n’était pas novice en matière de carrosserie monocoque, la BMW 326, construite à Eisenach à partir de 1936, en utilisant déjà un plancher composé de supports de panneaux soudés à la carrosserie.

    Un accueil enthousiaste

    Le 9 juin 1959, la BMW 700 Coupé est présentée à la presse. L’accueil est chaleureux, contrastant avec la réception mitigée de la BMW 600 deux ans auparavant. Les journalistes apprécient les dimensions de la voiture, son poids léger (moins de 600 kg) et ses performances. La BMW 700 Coupé atteint une vitesse maximale de 125 km/h grâce à son moteur bicylindre de 700 cm3 développant 30 ch. BMW compare même ses performances à celles de la légendaire BMW 327.

    Le succès commercial et les déclinaisons

    Présentée au Salon de Francfort en 1959, la BMW 700 connaît un succès commercial important, avec plus de 35 000 unités vendues en 1960, représentant environ 58 % des revenus totaux de l’entreprise. Une version berline, plus spacieuse et moins chère que le coupé, est lancée début 1960.

    Les qualités sportives du coupé BMW 700 se manifestent rapidement en compétition, notamment en rallye et en course de côte. En 1961, une version Sport, dotée d’un moteur de 40 ch, est présentée. Une version encore plus radicale, la BMW 700 RS, avec un châssis tubulaire et une carrosserie en aluminium, est également développée pour la compétition.

    D’autres versions viennent compléter la gamme : la BMW 700 De Luxe, plus luxueuse, et la BMW 700 Cabriolet, carrossée par Baur. En 1962, une version plus confortable, avec une carrosserie allongée de 32 cm, est lancée sous les noms de BMW LS et BMW LS De Luxe.

    La fin de production et l’héritage

    La production de la BMW 700 s’arrête en 1965, après environ 190 000 exemplaires vendus. La voiture a été un succès dans de nombreux pays et a même été assemblée à partir de kits en Belgique, en Italie, en Argentine et en Israël. La BMW 700 a joué un rôle crucial dans le redressement de BMW à la fin des années 1950 et a ouvert la voie à une production à grande échelle.

  • Volkswagen Polo : 50 ans d’une petite voiture à succès

    Volkswagen Polo : 50 ans d’une petite voiture à succès

    Depuis 1975, la Volkswagen Polo a séduit des générations entières et s’est imposée comme une pionnière de son segment : mobilité abordable, design intemporel et technologie innovante ont toujours été ses points forts. Avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus en six générations, la Polo s’est hissée parmi les modèles les plus populaires de sa catégorie. En 2025, Volkswagen célèbre le 50e anniversaire de cette petite citadine.

    Un héritier du succès de la Coccinelle

    Alors que le remplacement de la Coccinelle se profilait dans les années 70, Volkswagen disposait de plusieurs fers au feu : la Passat arrive sur le marché en 1973, suivie un an plus tard par la Golf. C’est en 1975 que la Polo fait ses débuts, se démarquant par sa silhouette compacte et raffinée. Positionnée en dessous de la Golf, la Polo vient compléter la nouvelle famille de modèles à traction avant de Volkswagen. Cinq décennies plus tard, et en sixième génération, la Polo démontre la capacité d’une petite voiture à s’imposer avec assurance et sympathie. Les plus de 20 millions d’exemplaires vendus en sont la preuve.

    Mobilité abordable et innovation : une voiture pour tous

    La Polo ne se résume pas uniquement aux innovations techniques, elle incarne aussi la mobilité accessible au plus grand nombre. Grâce à une technologie de pointe et un rapport qualité-prix intéressant, la Polo a contribué à la mobilité individuelle au fil des générations. Premiers cours de conduite, plaisir de conduire sportif ou même voiture familiale, la Polo a créé des souvenirs et continuera d’être une compagne polyvalente à l’avenir.

    Retour aux sources : une petite voiture sur le devant de la scène

    Présentée en mars 1975, la citadine reprenait la base de l’Audi 50. Légèrement modifiée, elle entre en production à Wolfsburg sous le nom de Volkswagen Polo et apporte rapidement une bouffée d’air frais sur le segment des petites voitures. Son design épuré et sa grande fonctionnalité correspondent parfaitement à l’esprit de l’époque. Efficacité, praticité et prix abordable caractérisent également ce véhicule léger, agile, maniable et doté de moteurs économiques. Des vertus fondamentales qui ont contribué à son succès continu.

    Une évolution sur six générations

    Chaque génération a connu des améliorations. La Polo II, lancée en 1981, apporte plus d’espace et de confort, ainsi que des motorisations modernisées. En 1987, la série limitée Polo Coupé GT G40 inaugure l’arrivée du compresseur à volute pour plus de puissance. La troisième génération (1994) marque un nouveau bond en avant, y compris sur le plan technologique. La Polo III est l’un des premiers véhicules de sa catégorie à proposer des dispositifs de sécurité innovants tels que les airbags. En 1998, la Polo est disponible pour la première fois en version GTI. Avec une augmentation significative de sa taille, la quatrième génération (2002) offre un niveau de confort et de sécurité inédit, avec airbags frontaux et latéraux, direction assistée et ABS de série. La Polo V voit l’introduction de nombreuses innovations numériques : à partir de 2009, les systèmes d’infotainment et d’assistance rendent la conduite plus confortable que jamais. La Polo V a également brillé en sport automobile : avec la Polo R WRC, Volkswagen a remporté le Championnat du monde des rallyes quatre fois de suite à partir de 2013. La sixième génération, basée sur la plateforme MQB (Modular Transverse Matrix), établit de nouvelles normes en matière de connectivité, de sécurité et de dynamique de conduite en 2017. La Polo devient encore plus numérique et innovante avec la mise à jour de 2021. La citadine embarque des systèmes d’assistance et de confort que l’on retrouve habituellement dans des catégories de véhicules supérieures.

    Un héritage vivant

    Volkswagen Classic accompagne la Polo dans son année anniversaire et présentera des modèles historiques de sa propre collection dans les mois à venir. Le coup d’envoi sera donné au salon Bremen Classic Motorshow du 31 janvier au 2 février 2025. Deux premiers modèles seront exposés : une Polo L Bleu Océan de 1975 et une Polo unique destinée à la course de côte en 1977.

  • Le chef-d’œuvre de Colin Chapman et Cosworth : La Lotus 49 et le DFV

    Le chef-d’œuvre de Colin Chapman et Cosworth : La Lotus 49 et le DFV

    Regardez la Lotus 49 sous n’importe quel angle, elle paraîtra toujours délicieusement fine et élancée. Délicate, même. C’est le produit des talents novateurs de Colin Chapman, fondateur de Lotus, de Maurice Philippe, concepteur de châssis de voitures de course, de la magie de l’ingénierie de Mike Costin et de Keith Duckworth de Cosworth, et de la vision intuitive de Walter Hayes, spécialiste des médias chez Ford.

    Les racines de cette association remontent à 1955, lorsque Hayes, 32 ans, rejoint le Daily Mail’s Sunday Dispatch pour devenir le plus jeune rédacteur en chef de Fleet Street. Il a immédiatement chargé l’ingénieur et pilote prometteur de Hornsey, Chapman, de rédiger des articles occasionnels.

    Hayes est entré chez Ford UK en tant que responsable des affaires publiques en 1962, au moment même où Ford USA ciblait la jeunesse américaine avec son programme Total Performance. Tout aussi sensible aux retombées marketing du sport automobile, Hayes a approché Chapman pour construire 1000 Lotus Cortina dans son usine de Cheshunt, en utilisant son moteur Lotus Ford 1500cc réglé pour la course, avec une culasse à double arbre à cames en tête conçue par Harry Mundy.

    L’histoire de la Lotus 49, quant à elle, avait déjà commencé. Chapman avait esquissé les plans révolutionnaires de son ancêtre, la 25, sur une serviette de table lors d’un déjeuner avec Mike Costin, le directeur financier Fred Bushell et le directeur des achats John Standen en 1961. Le concept de la 25 reposait sur un châssis monocoque, ce qui la rendait trois fois plus rigide que le modèle 24, également nouveau et destiné à la clientèle, mais moitié moins lourd. Une surface frontale très étroite se prolongeait vers un habitacle en forme de baignoire, avec la transmission installée proprement derrière. Cette allure ultra-fine était obtenue en partie en déplaçant la suspension avant vers l’intérieur, tandis que la puissance était fournie par un moteur Coventry Climax MkII de 1496cc. Un nombre impressionnant de 14 victoires en Grand Prix et deux titres de champion du monde ont suivi, qui n’ont pris fin que lorsque la FIA a doublé la cylindrée de la Formule 1 à 3 litres pour 1966.

    Coventry Climax a immédiatement annoncé son retrait de la course, et Lotus a opté pour le BRM H16, un moteur certes révolutionnaire, mais peu fiable. Sa seule victoire en Grand Prix a été remportée à Watkins Glen, grâce à Jim Clark. Il fallait manifestement quelque chose de mieux. Chapman a donc demandé à Cosworth de calculer les coûts d’un tout nouveau moteur ; un chiffre de 100 000 £ a été mis sur la table. Les avances de Chapman à la Society of Motor Manufacturers & Traders pour financer le programme n’ont rien donné, alors il a appelé Hayes et une réunion a été organisée entre eux et Harley Copp, vice-président européen de l’ingénierie chez Ford.

    « Dans un premier temps », explique Mike aujourd’hui, « il y aurait un moteur expérimental unique de 1500 cm3″. Baptisé FVB, il développait 200 ch et a ensuite été installé dans notre châssis Brabham BT10 pour des tests. Puis est venu le DFV, qui a tout conquis. » Ford, pour son argent, obtiendrait la publicité mondiale ; Cosworth recevait le marché, qui se développait de façon exponentielle ; et Chapman, sans payer un centime, avait son moteur de F1 – mais pas comme il l’avait espéré.

    En 1966, et après de nombreuses discussions, Cosworth Duckworth a rédigé le contrat de trois pages avec Ford, après avoir déclaré qu’il ne comprenait pas l’original. « Pour Cosworth », explique Mike, « ce n’était pas un très gros contrat. Pour mettre le moteur DFV en perspective, la tâche de Cosworth était de concevoir le moteur, et nous avons construit sept unités pour la saison de course 1967. À l’époque, nous construisions un certain nombre d’autres moteurs, dont le FVA et le Lotus Twin Cam, et nous travaillions également pour d’autres sociétés comme Mercedes-Benz. Nous étions également en train d’agrandir l’usine de manière significative. »

    La pression sur les équipes impliquées dans le développement du DFV était intense dès le début. Duckworth travaillait jusqu’à 16 heures par jour pour respecter la date limite convenue, le Grand Prix de Monaco de mai 1967. Les paramètres du moteur DFV étaient les suivants : un V8 à 90° de 2993 cm3, avec un alésage et une course de 85,67 mm et 64,897 mm respectivement, produisant au moins 400 ch à 9000 tr/min et 270 lb-pi à 7000 tr/min. L’unité supercarrée devait être dotée des dernières technologies d’allumage électronique et d’injection de carburant Lucas Oscillating Pick Up System (OPUS). L’ensemble était impressionnant : excitant et assurément novateur.

    « L’idée d’intégrer le groupe motopropulseur en tant que partie intégrante du châssis était de Keith », se souvient Mike. « Cela exigeait une étroite collaboration entre lui et l’ingénieur châssis de Lotus, Maurice Philippe. Les premiers croquis, en juin 1966, concernaient les faces avant et arrière du moteur, que Philippe et Lotus utiliseraient pour produire la disposition du châssis et les points de fixation de la suspension arrière. Les plans sur papier étaient à l’ordre du jour », sourit Mike. « Keith a réalisé lui-même les dessins de la culasse et du bloc-moteur. Pour chaque autre partie du moteur, il réalisait des croquis avec les dimensions correspondantes, qui étaient transmis au dessinateur Roy Jones, qui créait les dessins techniques pour chaque pièce à fabriquer. » Pendant ce temps, Mike Hall, ancien ingénieur de BRM, entreprenait le travail de conception détaillée des unités auxiliaires, telles que les pompes à huile et à eau et les unités de dosage de carburant situées des deux côtés du moteur, en utilisant également des schémas détaillés produits par Duckworth.

    Devant Mike aujourd’hui, réunis à la base d’Hethel de Classic Team Lotus, se trouve l’avant-dernier châssis construit : 49/BR10, de 1968. « Il est un peu différent des premières voitures », explique-t-il, en examinant attentivement la Lotus. « Ma première pensée concerne l’énorme largeur des roues et des pneus ; lorsque la voiture a couru pour la première fois, elle roulait avec des roues de 6 pouces de large à l’avant et des jantes de 9 pouces à l’arrière. » Mike commence à se familiariser avec la voiture en partant de l’avant et de son nez élégant et profilé, qui accueille le réservoir d’huile triangulaire. Celui-ci alimente le lubrifiant par des tubes intégrés au châssis jusqu’au moteur, tandis que le radiateur situé derrière utilise également des tuyaux similaires pour transférer le liquide de refroidissement vers le groupe motopropulseur. Sur les voitures plus récentes comme cet exemplaire, des écopes ont été ajoutées pour permettre à l’air chaud de s’échapper. À l’arrière, les amortisseurs inboard à ressort hélicoïdal sont reliés aux basculeurs du triangle supérieur, avec des bras tubulaires classiques en dessous pour localiser les montants de suspension. Des disques de frein ventilés ont été utilisés initialement, mais ils se sont avérés trop efficaces lors du Grand Prix d’Allemagne de 1967 et ont ensuite été remplacés par des versions pleines.

    En se déplaçant le long de la carrosserie fine, il atteint le cockpit. « Lors de la conception de la 49 », se souvient Mike, « l’idée chez Cosworth était qu’elle devait être assez grande pour accueillir Jim Clark. Cependant, Ford voulait aussi que Graham Hill pilote, elle devait donc être plus grande. Finalement, même moi j’ai pu y rentrer, et je suis plus grand que Hill. Remarquez les écopes de coude et le levier de vitesses monté près du genou droit du pilote. » Au-dessus du cockpit, le pare-brise Venturi spécialement conçu déplace le flux d’air, ce qui réduit à la fois la traînée et les turbulences pour une hauteur donnée. Plus vers l’arrière, Mike souligne la disposition essentielle des points de fixation de la suspension arrière et l’interface entre la transmission et le châssis.

    « Lorsqu’on a mis le premier moteur au banc d’essai, il affichait plus de 402 ch à 9000 tr/min [ce chiffre est passé progressivement à 480 ch à 10 500 tr/min], ce qui était la puissance prévue. Nous savions alors que nous avions un moteur entre les mains qui gagnerait des courses. Cependant, la fiabilité a toujours été la principale préoccupation », se souvient Mike.

    Le DFV a continué à propulser plus de 150 victoires en Grand Prix, 12 titres de pilotes et 10 championnats de constructeurs. Aujourd’hui encore, il est présent dans le très actif Masters Historic Formula One Championship. Cet héritage et ce succès témoignent de l’immense talent des nombreuses personnes impliquées dans la création du DFV.