Catégorie : Editorial

  • La bêtise n’a pas d’alternance

    La bêtise n’a pas d’alternance

    A l’instar des précédentes opérations d’interdictions des plaques pairs dans Paris (car ça tombe à chaque fois sur les plaques pairs), la décision gouvernementale prise ce 23 mars n’a pas le moindre intérêt.

    Annoncée dimanche, alors que l’indice de pollution était jugé « faible » et que l’évolution des prévisions étaient positives, l’interdiction de circulation des véhicules à plaques pairs dans Paris et 22 communes de la petite couronne n’apporte rien.

    La loi votée il y a près de vingt ans sur la qualité de l’air n’a jamais été appliquée. Les plans nécessaires n’ont pas été mis en place. En 2002, pour masquer l’immense retard du pays, le gouvernement de l’époque a instauré de nouveaux seuils, très supérieurs aux obligations européennes…

    Et pourtant, la pollution liée aux déplacements en automobile ne cesse de décroître grâce aux progrès des constructeurs et au lent renouvellement du parc. Ces pics de pollution sont dus à une météo défavorable et, surtout, à l’import de masses d’air venant d’Europe du Nord.

    Selon Airparif, qui est la référence de l’Etat pour ses prises de décisions, la pollution est, pour moitié, le résultat de l’arrivée d’air contaminé venant d’Europe du Nord, chargé de particules fines dues à l’épandage agricole et aux centrales à charbon. Le reste est à partager, en majorité, par l’activité industrielle et le chauffage et, en minorité, par les déplacements motorisés.

    Le gouvernement étant incapable d’agir, tant sur le plan national, pour diminuer les rejets industriels, tant que le plan international, avec une nouvelle politique agricole commune, le plus simple est d’agir vite, sans vision à moyen-terme, sur les automobilistes.

    Comme on le savait depuis deux jours, l’indice de pollution a déjà largement baissé. L’alternance ne sera donc pas reconduite demain. Ce qui est dommage, c’est qu’aucune nouvelle solution ne sera annoncée d’ici l’arrivée des prochaines masses d’air alourdies par les particules fines.

  • Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Il y a trois jours, j’avouais ma terrible envie de gagner (un jour) le Rallye Monte-Carlo ZENN… Pour ma première participation à un rallye en tant que pilote, je termine au premier rang du classement consommation et sur les podiums des classements régularité FIA et combiné !

    Le prochain paragraphe vous fera effectivement penser à une longue séance de remerciements digne des Oscar… Mais en vivant l’épreuve au cœur d’une équipe, on se rend compte de l’importance du travail réalisé pour porter un pilote vers le succès. La Renault ZOE était intouchable sur ce tracé et l’équipement mis à notre disposition nous donnait un certain avantage. Les multiples conseils de nos équipiers ont grandement participé à notre performance. Et mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a été parfait dans un rôle tout nouveau pour lui.

    rallye-monte-carlo-zenn-podium

    De mon côté, j’ai fait le maximum pour essayer de montrer que je pouvais être au niveau des références de la discipline. Les deux champions FIA ont raté leur rallye, nos deux équipages phares étaient bien au rendez-vous. Nous étions juste derrière à cause d’un quatrième test qui nous a coûté très cher.

    Mais ces podiums aux classements régularité et combiné sont complétés par une victoire au classement de la consommation. A 27 km/h de moyenne sur 208 kilomètres et cinq tests de régularité, nous avons consommé 29,4 kWh. L’unité de consommation nous donne un demi-point d’avance sur les deuxièmes et 2,7 points d’avance sur la première non-ZOE.

    rallye-monte-carlo-zenn-classement

    Grosse fierté d’avoir réussi cette performance pour une première… Et énorme envie de recommencer !

    Ah et j’avais oublié : rouler en électrique (et pas comme on a fait avec l’unique objectif d’être compétitifs), c’est vraiment, vraiment mieux qu’un équivalent à moteur essence ou Diesel.

  • Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Il y avait une très grosse envie de bien faire… Il y aura un podium au bout ! Le couple que nous formions entre AUTOcult.fr (Alexandre Stricher) et Automobile-Propre.com (Michaël Torregrossa) dans la Renault ZOE numéro 110 termine sur le podium du Rallye Monte-Carlo derrière nos équipiers Pascal et Aurore Ferry et Greg et Yves Munier.

    A l’image des plus belles anecdotes que pourraient raconter n’importe quel équipage habitué des rallyes, cette seconde étape du Rallye Monte-Carlo ZENN nous a permis d’écrire notre propre histoire.

    Réveil à 6h00, parc fermé à 7h39… Premier parcours vers le deuxième test de régularité, le plus long de l’épreuve. Sur ces seize kilomètres, si nous pensions être bien dans le rythme, nous prenons huit points de pénalité.

    Après vérifications, nous sommes passés dans les mêmes secondes que Greg et Yves Munier, nos capitaines de route. L’étalonnage avait peut-être un petit écart avec les distances officielles… Le résultat est dur : nous passons de la deuxième à la quatrième place. Un Espagnol en Kia Soul EV se place au milieu du peloton des Renault ZOE.

    Troisième test de régularité : toujours concentrés, nous prenons trois points de pénalité. Seuls Pascal et Aurore Ferry font mieux, mais notre classement général n’évolue pas.

    Fin de la boucle d’une centaine de kilomètres, les relevés de charge révèlent que nous sommes encore l’équipage qui a le moins consommé au sein de l’équipe.

    rallye-monte-carlo-zenn-monaco

    Le dernier secteur va encore tout bouleverser. Après quelques mètres dans le quatrième test, le trip meter s’éteint. Sans le moindre repère, il faut ressortir le chronomètre (enclenché au départ par sécurité) et commencer les calculs. Problème, cette petite crise dans l’habitacle nous fait perdre les notes… Et la bonne route !

    Quelques mètres sur un mauvais chemin, une marche arrière, il faut repartir à l’assaut du chrono et avec de nouveaux repères. Premier objectif, rouler suffisamment vite pour effacer les lourdes secondes perdues dans la manœuvre.

    Pour Michaël, il fallait calculer des temps de passage sur des points de repères visibles depuis la Renault ZOE. En quelques centaines de mètres, la vingtaine de secondes est rattrapée. Tellement que nous passons au premier repère avec neuf secondes d’avance, sans réaliser notre erreur. Les derniers kilomètres sont stressants… Il faut surtout conserver une vitesse constante jusqu’à l’arrivée.

    Avant le dernier passage, les résultats ne sont pas publiés. Nous repartons donc dans le cinquième test, le même que le précédent, sans connaître les pénalités consécutives à notre faute.

    Sans le moindre problème, ce dernier test se passe parfaitement… Sur la route du retour, il fallait encore surveiller la consommation… A économiser le moindre kilowatt, nous sommes entrés dans la zone de pointage à 18h09:25 pour un pointage à 18h09 !

    Direction les feuilles de temps… Scratch dans le dernier test. Et le piège dans lequel nous sommes tombés en début d’après-midi a également coûté cher à nos principaux concurrents. Nous terminons au troisième rang du Rallye Monte-Carlo ZENN avec 43 points de pénalité. Et c’est un triplé pour ZE ZOE TEAM et un quadruplé des Renault ZOE devant la Kia Soul EV du vainqueur de la Coupe FIA Energie Alternative en 2012.

    rallye-monte-carlo-zenn-resultats-2015

    La Renault ZOE est désormais en parc fermé pour être chargée… Demain, nous verrons la consommation d’énergie totale. Un nouveau podium pourrait être au rendez-vous !

  • AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    En annonçant mes rêves de victoire hier soir, je ne pensais pas être aussi réjoui, et aussi vite, au terme de la première étape du Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise. Nous sommes à la deuxième place du classement général à seulement un point des leaders. Et ZE ZOE TEAM occupe les trois premières places !

    Après quelques heures d’apprentissage théorique et une pluie de questions à nos capitaines de route, il était temps de se tester !

    rallye-monte-carlo-zenn-road-book

    La chance des débutants

    Heure de départ à 15h39, en dixième position des treize concurrents 100 % électrique. En présence d’Albert II de Monaco, notre petite ZOE s’est élancée à l’assaut de la montagne. La boucle de 49,78 km devait être parcourue en deux heures, avec un premier test de régularité.

    La sortie de Monaco et ses longues montées furent un premier exercice d’éco-conduite. Pour répondre pleinement aux exigences du règlement et de la compétition, certains passages ont été avalés à la folle vitesse de 20 km/h.

    Des trois équipages partis derrière nous, deux nous ont rapidement rattrapés et un autre s’est retrouvé quelques kilomètres devant… Sans que nous le voyions sur le tracé du rallye.

    Au départ du premier test de régularité, l’ambiance évoluait dans notre Renault ZOE. Trip Meter en route, il n’était plus question de penser à la consommation. Seule la vitesse moyenne comptait.

    En près de quatorze kilomètres, avec deux moyennes différentes à tenir avant et dans le Col de la Madone, mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a réalisé un super travail. En recalant régulièrement la distance parcourue sur nos écrans par rapport au road book, il m’a permis de conserver le bon rythme.

    Résultat : 2 secondes d’avance au premier pointage, 1 de retard au deuxième… puis trois passages parfaits ! Au terme de ce premier test, nous avons trois points, contre deux à Greg et Yves Munier, vainqueurs l’an passé. Avec le même nombre de points que nous, Pascal et Aurore Ferry complètent ce podium 100 % ZE ZOE TEAM !

    Après le test, la longue descente fut un nouvel exercice d’éco-conduite. Au terme de la boucle de 50 kilomètres, l’autonomie affichée a diminué de neuf kilomètres… Selon les données partagées au sein de l’équipe, notre ZOE numéro 110 est celle qui a consommé le moins d’énergie.

    La chance des débutants… Il n’y a qu’à se dire qu’on débutera à nouveau demain !

  • AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    Bien avant de créer AUTOcult.fr, je m’étais fixé un autre objectif : participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise (ZENN). Affaire de calendriers et d’opportunités, me voici enfin au départ de ce rallye un peu spécial.

    Après avoir participé à plus de 200 rallyes et quelques dizaines de courses sur circuit sans jamais être monté dans une voiture de course en compétition, je vais enfin pouvoir me confronter très directement à la concurrence !

    Le présent rencontre l’histoire du rallye

    Evidemment, il n’est pas vraiment question de vitesse dans un tel rallye. Contrairement à la manche du Championnat du Monde des Rallyes remportée par Sébastien Ogier et Julien Ingrassia en janvier et égaillé par la présence de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën Racing, ce Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise se rapproche davantage des épreuves de la première moitié du XXe siècle.

    A l’époque, l’idée n’était pas d’être le plus rapide sur certaines portions de route. Il fallait « tenir » une moyenne. Le Rallye Monte-Carlo ZENN reprend cette formule. C’est un rallye de régularité, inscrit au calendrier de la Coupe FIA des Energies Alternative.

    Comme au cours de n’importe quel rallye, nous partirons en direction d’un premier test de régularité. Comme en WRC, nous serons dans la circulation avec notre « voiture de course » pour atteindre le départ de cette première épreuve de classement.

    Et c’est là que tout change. Au lieu d’affronter une route fermée et le chronomètre, nous devrons rouler sur une route ouverte, à une moyenne imposée.

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    Le Col de la Madone pour commencer notre Monte-Carlo

    Et pour commencer cette sixième édition, il faudra rouler à 49,1 km/h de moyenne sur les 5,19 premiers kilomètres, puis 42,2 km/h de moyenne dans le Col de la Madone, jusqu’au km 13,94. Pour le pilote, c’est un moment de concentration pour ne pas rouler trop vite (20 % de plus que la moyenne imposée et c’est une pénalité qui élimine de la course à la victoire), tout en gardant cette vitesse dans les épingles les plus serrées du parcours.

    Pour le copilote, c’est un calcul constant – bien aidé par un équipement spécifique – pour TOUJOURS être dans la bonne seconde. Car, les pointages sont cachés dans chaque test de régularité. Chaque seconde d’écart par rapport à l’horaire idéal à l’un de ces pointages fait écoper d’une seconde de pénalité.

    Comment gagner ?

    Gagner ? Evidemment… Derrière le mot participer, je vois toujours le mot gagner ! Je n’ai jamais pris le départ du moindre rallye. Mais j’ai bien l’intention de gagner (un jour). Vendredi, nous serons opposés à quelques-uns des meilleurs équipages de la spécialité, et surtout aux trois qui étaient sur le podium l’an passé, dont nos équipiers montés sur les première et troisième marche ! Très clairement, ce serait illusoire de croire que nous allons les devancer pour une première participation.

    Cette première expérience sera surtout utile pour apprendre et viser, bientôt, la victoire. Pour avoir regardé les classements, je sais qu’il faut toujours rester une seconde autour du temps idéal. Ça réclame un gros travail du copilote, une bonne entente de l’équipage et une vraie concentration du pilote.

    Dans notre Renault ZOE n°110, Michael d’Automobile-Propre.com et moi allons nous découvrir, autant que nous allons découvrir ce rallye. Et je sais que mon binôme Jean-Charles va suivre ça de très près !

    Avant de vous donner rendez-vous demain pour partager l’expérience des cinquante premiers kilomètres et le premier classement (!), grosse pensée pour Jules Bianchi qui est tout près de nous à Nice. Comme ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière (j’ai eu cette chance lorsqu’il était en Formula Renault 3.5 Series), il ne se passe pas la moindre journée sans que je pense à lui, avec la même émotion. #ForzaJules et allez ZE ZOE TEAM !

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  • Coup de (mauvaise) pub pour Ça roule sur Sud Radio

    Coup de (mauvaise) pub pour Ça roule sur Sud Radio

    J’essaie de regarder et d’écouter toutes les émissions de télévision et de radio qui s’intéressent à l’automobile en France, par passion pour le sujet et pour la communication. Mais il m’arrive encore de découvrir de nouveaux rendez-vous. Ce week-end, c’était Ça roule sur Sud Radio.

    Malheureusement, le traitement du sujet de la première heure de cette émission diffusée ce samedi matin entre 9h et 11h ne m’a pas emballé : les inégalités hommes/femmes au volant n’ont jamais été faciles à traiter. Mais quand le débat est appuyé par des statistiques biaisées et de monstrueux clichés, c’est un échec.

    Mon rôle n’étant pas de juger la qualité des journalistes – voire des intervenants – à travers ce blog, je ne peux qu’affirmer que l’émission ne m’a pas plu en tant que simple auditeur.

    Voici quelques morceaux choisis… Mais n’hésitez pas à écouter le podcast pour vous faire votre propre idée !

    La question est posée au second degré… Jusqu’ici tout va bien : « Femme au volant, mort au tournant ? Doit-on y croire ou peut-on définitivement enterrer cette formule ? »

    La suite ne quitte jamais le premier degré. Voici le transcript de quelques phrases entendues…

    Marie-Rose Le Guern, Association Mélodie
    « Un quart des femmes est responsable des accidents. Sur la route, c’est 25 % des tués. Sur ces 25 %, 30 % sont des passagères, elles ne sont même pas responsables. »

    « Je ne suis pas féministe, je suis le contraire de ça. Le féminisme, je le pratique dans ma vie, j’ai été élevée comme ça. »

    « Les femmes sont quand même plus prudentes. On ne peut pas nier qu’il y a une différence dans la tête entre un homme et une femme, au volant. »

    « Les femmes sont en général plus prudentes, plus responsables, elles sont moins sûres d’elles aussi. »

    « Pour elles, un véhicule c’est se déplacer d’un point A à un point B, ce n’est pas avoir la plus belle voiture… »

    Clémence de Bernis, Les Enjoliveuses
    « Je pense que les femmes ont moins d’accidents au volant parce qu’elles sont plus responsables, c’est inné. Elles vont faire attention. »

    « On a la notion de bonne mère de famille. On va être calme face à une situation un peu dangereuse. On ne va pas forcément foncer. On va réfléchir. »

    « Quand est-ce qu’on conduit ? On conduit à la fin des soirées un peu arrosées, après un diner, quand les hommes n’ont plus le courage de conduire. On conduit aux moments les plus dangereux. »

    « Je pense que les femmes s’en fichent de savoir si elles ont 300 chevaux ou 90 chevaux. Ce qui compte c’est d’avoir de la reprise. C’est un vrai critère de sécurité. Quand il faut accélérer d’un coup, parce que on a une voiture qui arrive derrière ou pour n’importe qu’elle raison, c’est important d’avoir du couple, d’avoir de la reprise. Donc là-dessus c’est important la motorisation. Mais qu’on me dise qu’il y a 300 chevaux ou 90 chevaux. Honnêtement je m’en fiche. »

    « Sur l’autoroute, j’ai tendance à aller un peu plus vite, mais je reste prudente et je freine dès que je m’en rends compte. Mais en fait, je m’emballe. »

    « La distance de sécurité, c’est un truc que les hommes ne connaissent pas. »

    « Presque tous les constructeurs s’intéressent depuis quelques temps aux femmes. On peut trouver plein de petits détails, comme par exemple, dans le SUV Lexus NX 300H qui est un véhicule un peu de luxe, dans la console centrale, il y a un petit miroir. C’est un petit détail qui paraît idiot peut-être pour un homme, mais nous, ça nous amuse. Il est aussi dans le pare-soleil. C’est obligatoire pour les feux rouges quand on se remaquille. C’est cliché, mais c’est finalement pas si faux que ça non plus. Si on est en retard, oui ! »

    « Avec la technique de la personnalisation, ça permet de n’exclure aucun potentiel client. Les hommes peuvent partir sur du noir, du gris et tout ça. Nous, les femmes, on peut mettre un peu de couleur… La couleur est intéressante sur certains véhicules uniquement. D’ailleurs, la personnalisation s’adresse à la DS 3, à des MINI, à l’Opel ADAM et à plein de petites citadines un peu funs. En revanche, la voiture plus raisonnable, même pour les femmes, va rester dans des couleurs un peu plus neutres. C’est moins la voiture passion. »

    Pierre Chasserey, animateur de l’émission
    « Est-ce que vous avez déjà vu, sur la route, une femme qui vous colle au pare-choc arrière. Ça, ça n’existe pas. »

    Message à Sud Radio, Les Enjoliveuses et Mélodie : nous pouvons évidemment continuer à confronter nos points de vue !

  • Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Joyeux anniversaire Carlos ! Le Libanais, Brésilien, Français (et presque Japonais), qui cumule les présidences de Renault, Nissan et de l’Alliance, fête aujourd’hui ses 61 ans.

    Invitée à rencontrer l’homme multinational en 1999, alors qu’il n’était que Chef des Opérations de Nissan, une journaliste de Libération était reçue dans le bureau du Président Yoshikazu Hanawa, absent… C’est un résumé de la façon de faire de Carlos Ghosn. Là, où certain ferait attention aux conventions, lui les écrasent.

    Placé au rang de numéro deux d’un Nissan mourant par l’exceptionnel Louis Schweitzer, Carlos Ghosn empruntait régulièrement le bureau de son patron…

    Il faut dire que Louis Schweitzer avait trouvé la perle rare. Après une vingtaine d’années chez Michelin, Ghosn avait compris que l’entreprise familiale clermontoise ne lui laisserait pas le trône. Convaincu qu’il ferait son trou chez Renault, il pouvait changer de trajectoire.

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    De Renault à Nissan

    A cette époque, la marque française vient de rater sa fusion avec Volvo et accuse un déficit d’un milliard d’euros. Ghosn prépare un vaste plan d’économie. Moins de deux ans plus tard, Renault annonce un bénéfice de plus de 800 millions d’euros.

    Porté par ces résultats positifs, Louis Schweitzer tente un parti insensé : acquérir 36,8 % de Nissan, une marque au bord de la faillite. Trois mois après l’annonce, Carlos Ghosn débarque au Japon. Chef des Opérations, Président, puis PDG… En moins de deux ans !

    En octobre 1999, il présente son plan de redressement qui vise la rentabilité dès 2000, une marge opérationnelle de 4,5 % et une réduction de moitié de la dette. Il fait fermer cinq usines et vire 21 000 personnes. Ses décisions sont révolutionnaires au Japon, mais acceptées lorsqu’il met sa place en jeu. Et le résultat est bien là : en octobre 2000, Nissan publie un résultat net positif et la dette est totalement remboursée en 2003. Ses plans suivants sont aussi des succès.

    Le Cost Killer a frappé et il a frappé fort. Utilisant les mêmes méthodes qui lui avaient permis de participer à l’arrivée de Michelin au rang de premier manufacturier de pneumatiques dans le monde, il a tranché dans les effectifs et mis les fournisseurs sous pression.

    Lorsque Louis Schweitzer quitte Renault, après avoir relancé Dacia, Carlos Ghosn est le candidat indispensable. Patron des deux constructeurs et de l’Alliance qu’ils forment, il devient la première personne à occuper simultanément cette fonction dans deux entreprises parmi les 500 plus importantes au monde. General Motors le courtise alors, il rejette l’offre. Ford, Chrysler et un constructeur européen, qu’il n’a jamais dévoilé, ont aussi proposé des ponts d’or.

    Chez Renault, Carlos Ghosn promet de nouveaux produits pour augmenter les ventes et faire du constructeur français le généraliste le plus rentable d’Europe. Son plan échoue dans le haut-de-gamme. Voulue dans le top 3 de son segment en termes de qualité, la Laguna déçoit. Les Vel Satis et Avantime ne trouvent aucune descendance.

    Il abandonne les études de nouvelles alliances avec General Motors et Chrysler et voit la nouvelle Twingo accumuler les retards. Son plan n’atteint pas les objectifs fixés pour 2009. La croissance et la rentabilité ne sont pas au rendez-vous. Seule la dette a baissée, au prix de cessions d’actifs.

    Pour sortir de cette crise, il lance un nouveau plan à horizon 2016. Le développement de la gamme électrique n’atteint pas ses objectifs. Les ventes globales et la marge sont inférieures aux prévisions. Mais Renault profite des résultats de Nissan et Dacia pour être dans le vert.

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    Un autre Carlos Ghosn

    Sa capacité à prendre des décisions rapides et à les énoncer clairement a toujours marqué ses proches qui affirment aussi qu’il « sait écouter ».

    Et si la France peine encore à croire que Carlos Ghosn était l’homme idoine pour Renault, le constructeur de Boulogne-Billancourt est passé à travers la grave crise de la fin des années 2000 sans subir de pression de ses concurrents. Renault a pourtant affiché une capitalisation boursière inférieure à la valeur cumulée de ses participations dans Nissan et Volvo Trucks ! Et les autres marques généralistes européennes ne s’en sont pas aussi bien sorties.

    Carlos Ghosn est alors parti vendre ses moteurs à Mercedes et a travaillé sur le renouvellement de la gamme au Losange en s’appuyant sur le charismatique Laurens van den Acker… Un bras droit médiatique qu’il a su conserver à ses côtés, contrairement à ses numéros 2 Patrick Pelata, Carlos Tavares (chez Renault), Toshiyugi Shiga (chez Nissan), Johan de Nisschen (chez Infiniti) et, dans une moindre mesure, Andy Palmer, Directeur de la Planification de Nissan.

    Selon son entourage, il souffre du manque d’affection d’une France qui ne mesure pas ses réalisations. Il faut dire que son attitude (et sa réussite) ne colle pas du tout avec l’esprit français du moment. L’ambitieux, capable de convaincre n’importe qui en tête à tête, n’est pas un grand orateur en public. Et son salaire (surtout via Nissan) reste mal vu. 10 millions d’euros, dont moins de 25 % par Renault, ce n’est pas français…

    Mais ce qui manque le plus à Renault, c’est le Ghosn du Nissan de 1999 à 2005. Lorsqu’il était pleinement engagé dans le redressement d’une entreprise. Aujourd’hui, il fait trois à quatre allers-retours entre le Japon et la France. Une vie qui lui a coûté son mariage et qui, selon un ancien de Renault, l’a forcé à s’enfermer dans une tour d’ivoire.

    « Continuer à faire ce qui marche, arrêter ce qui ne marche pas », c’est toujours son idée. Et son défi, c’est d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour Renault. Il ne raccrochera pas avant !

  • Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Depuis des années, une sorte de mimétisme idéologique admet que l’automobile est une propriété masculine. Cette bêtise atteint son apogée le 8 mars, lors de la Journée de la Femme.

    Avec plus ou moins de bonheur, les marques communiquent autour de ce concept. Je m’interroge… Quel est leur objectif en ce 8 mars ? Se rapprocher d’un genre avec lequel elles ne parviennent pas à interagir le reste de l’année ? Pourtant, les postes de leurs équipes de communication sont souvent occupés par des femmes…

    Voilà qui fera plaisir à notre blog « sœur » EnvoitureCarine.fr… Petit florilège des tweets et des posts Facebook du 8 mars. A vous de vous faire un avis !

    Nissan France est passé maître dans la reprise de l’actualité sur ses réseaux sociaux. Avec une gamme qui attire tous les âges et tous les genres, les produits font leur oeuvre. La communication devient plus simple. Inutile alors de montrer une Micra Lolita Lempicka… Sortons une GT-R ! Bravo.

    Profiter de la journée, voiture garée… Ou comment se démarquer de la communication tournée autour du plaisir de conduire.

    La femme, le vernis à ongles… Imaginez les 364 autres jours !

    La robe rouge qui permet de ne pas reconnaître… ni la femme, ni la voiture !

    Volvo s’engage… Et pas seulement le 8 mars.

    Simple, efficace.

    Le problème des pages globales : il y a 1 895 315 fans de Smart sur Facebook... Et seulement 47 000 femmes ? Aïe !

    Evidemment, cette publication n'est pas dédiée à la Journée de la Femme puisqu'elle date d'hier... Et c'est peut-être pour ça que cette fameuse Journée de la Femme existe !

    Les constructeurs automobiles s'en sortent donc plutôt bien... En fait, l'esprit macho ne respire plus que sur les sites internet spécialisés qui continuent de faire gonfler leurs statistiques avec des galeries photos des hôtesses (sans jamais mettre les hommes) des salons. Et ils ne sont pas les seuls fautifs, si ce sont leurs pages les plus visitées !

  • AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent !

    AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent !

    Ce classement tombe bien mal quelques jours après avoir défendu notre position de blogueurs qui ne cherchaient pas à devenir plus grands qu’ils ne sont réellement… Car AUTOcult.fr est passé en tête des blogs auto les plus influents en ce début de mois de mars 2015.

    Se féliciter d’une telle position n’est pas une marque particulière d’humilité… Mais pour faire écho à un certain Daniel Herrero, qui a tenu des propos exemplaires récemment dans L’Equipe, on manque de « pétulance », d’ « irrévérence » et de « panache ». Il existe trop de « mimétisme obsessionnel de l’ordre et de l’humble ».

    Ces qualificatifs, qui s’appliquent à notre très pauvre XV de France (il n’y a pas que les voitures dans la vie), peuvent aussi trouver leur écho dans les sites internet parlant d’automobiles (et je ne parle pas que de la blogosphère !).

    La différence entre les sites professionnels (comprendre qui disposent d’une rédaction et d’un budget de fonctionnement) et certains blogs est de plus en plus tenue. Elle devrait pourtant être très marquée.

    Que les journalistes fassent pour le mieux leur travail de journalistes en présentant des faits, en donnant de l’information, voire des droits de réponse, en ayant une réelle déontologie… Et que les blogueurs ne soient animés que par la seule passion qui devrait être leur moteur. Soyons passionnés et ne jouons pas aux journalistes de bas niveau.

    Je l’ai déjà promis, AUTOcult.fr est amené à évoluer. Evoluer pour nous ressembler un peu plus. Pour donner une idée, on préférerait aller diner avec Lapo Elkann plutôt qu’avec Sergio Marchionne, avec Jean Ragnotti (c’est déjà arrivé) plutôt qu’avec Sergio Perez… Comme quoi, ce n’est pas une affaire de générations, peut-être de l’anti-Sergio primaire. Ça colle avec l’irrévérence.

    On ne promet pas d’être les meilleurs, on ne promet même pas d’être bons… On ne va même pas s’accrocher à la première place de ce classement. On va juste s’amuser. S’amuser comme Jean-Charles qui, avec d’autres amis blogueurs, a gagné sa catégorie lors de la finale du Audi Endurance Experience, ou comme moi quand je roule en Hyundai i20 de 84 chevaux, en BMW 430d sur la neige ou lorsque j’essaie de dépasser des records d’autonomie en voiture électrique.

    Si AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent en ce mois de mars, il ne prendra jamais la place de leblogauto.com, deuxième de ce classement. Car j’imagine que les points sont attribués selon le nombre de publications. Ça ne fait que renforcer le poids d’un billet sur AUTOcult.fr, mais le travail continu des grands sites est bien plus indispensable.

    Je termine par un message personnel à nos amis journalistes qui ont fait disparaître leur blog en moins de 48 heures. Mon appel reste valable. Si on a chambré la première idée, on vous attend toujours dans la communauté avec un autre projet !

  • Et si Lapo Elkann devenait patron de Lancia ?

    Et si Lapo Elkann devenait patron de Lancia ?

    Rêvons un peu… Et si le petit-fils de l’Avvocato, le déjà légendaire Lapo Elkann, prenait le contrôle d’un constructeur en train de disparaître pour laisser libre court à son immense « imagination ».

    Le financier s’occupe de Ferrari, de Maserati, multiplie les plans pour Alfa Romeo et profite de l’effet 500… Mais Lancia dérive.

    Quitte à abandonner un constructeur, pourquoi ne pas tenter quelque chose de fou ? Sergio Marchionne, puisque c’est lui le financier, devrait s’oublier et proposer le poste à Lapo Elkann !

    Pourquoi Lapo Elkann ?

    Gianni Agnelli fut l’Italie… La classe, la voiture, le football et même la politique. Mais la descendance de l’Avvocato n’a pas été aussi brillante. Son fils ainé s’est suicidé et sa fille cadette Margherita s’est opposée à la veuve – sa propre mère – lors de la succession.

    Margherita a eu deux fils et une fille de son premier mariage avec Alain Elkann et cinq autres avec le Comte Serge de Pahlen.

    L’héritier Agnelli tout désigné est donc John Elkann. En 2004, il devient vice président du Groupe FIAT sous la direction de Luca di Montezemolo. Et en 2010, il prend la place de numéro 1.

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    Son jeune frère Lapo Elkann effectue un début de carrière exemplaire. Il multiplie les petits boulots dans le groupe en utilisant des pseudonymes. Ouvrier sur les chaines de montage Piaggio, il s’occupe du merchandising de Maserati sous son vrai nom avant de partir aux Etats-Unis pour être l’assistant personnel du Prix Nobel de la Paix et de l’ancien Secrétaire d’Etat Américain Henry Kissinger.

    De retour au Lingotto en 2003, il prend la responsabilité de la promotion de l’image de FIAT, puis des autres marques du groupe. Il jette les bases de la renaissance de la 500.

    Mais une affaire secoue la famille Agnelli lorsqu’il est trouvé dans un studio turinois en état d’overdose aux côtés d’un travesti de 55 ans.

    Ecarté du groupe familial, il fonde Italia Independant, une luxueuse marque de vêtements et d’accessoires. Son style, entre un classicisme élégant et une extravagance tenue, en fait une référence de la mode. Vanity Fair loue son style et en fait l’homme le mieux habillé du monde, trois décennies après son grand-père.

    Fan de tatouages, d’art contemporain, de bateaux, d’Italie, de la Juventus et d’automobile, il pourrait être le personnage clé d’un film de Sofia Coppola.

    Son élégance extravagante et son nom en feraient une recrue de choix pour donner une nouvelle vie à Lancia.

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    Créatif, de bas en haut

    Il a connu les plus belles écoles, les plus beaux restaurants, mais aussi les usines italiennes. Et s’il se balade en Vespa, en Maserati Gran Turismo noir mat, en Ferrari 599 GTO turquoise, en Ferrari 458 Italia camouflage (que ne renie pas son ami Lorenzo Bertelli), en Alfa Romeo 4C ou en Jeep Grand Cherokee zébré, il possède la plus belle collection de FIAT 500 qui puisse exister.

    Le fondateur d’Italia Independant a aussi dessiné pour Gucci et s’occupe de jeunes créateurs qu’il fait travailler avec Bear, K-Way, Vans ou Smeg qui a recouvert un réfrigérateur de denim sous ses conseils.

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    Lapo Elkann n’a pas raison. Il est une icône italienne, dotée d’un talent sans fin. La 500 c’est lui, le Taylor Made de Ferrari c’est lui. Alors pourquoi pas la renaissance de Lancia ?

    Car s’il est souvent comparé à l’Avvocato, Lapo refuse l’héritage de son grand-père à qui il ressemble tant. Son modèle, c’est le premier Giovanni de la famille, celui qui a fondé FIAT. Fondateur, il l’est. Refondateur, il pourrait l’être… Donner lui Lancia !

  • Donnons un nouvel élan à la voiture électrique !

    Donnons un nouvel élan à la voiture électrique !

    Grâce à la très forte impulsion donnée par Renault ces dernières années, en particulier avec le lancement de ZOE, les voitures électriques ont fait une entrée remarquée sur le marché national… Mais il faut vite donner un nouvel élan à cette catégorie de véhicules !

    À force de subventions par le bonus/malus écologique, les prix des voitures neuves ont été artificiellement remodelés. Mais, d’années en années, les conditions ont été revues pour casser le profond effort qui avait permis aux petites citadines Diesel de grappiller une trop grande partie du marché du neuf.

    En France, le nouveau barème fiscal écologique est clairement tourné par les voitures à motorisation hybride, émettant moins de 60 grammes de CO2 par kilomètre, et électrique.

    Dans le cas d’un moteur électrique pour seule source de propulsion, l’aide atteint 27 % du coût total d’acquisition (qui comprend donc le coût de la location de la batterie), dans la limite de 6 300 euros.

    Pour l’achat d’une ZOE, c’est l’opportunité de rouler durant trois ans (location de batterie incluse) pour moins de 18 000 euros à l’achat et des pleins d’énergie à moins de deux euros.

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    Il est pourtant possible de faire beaucoup plus pour porter cette nouvelle conception de l’automobile (conduisez une voiture électrique, vous comprendrez !). La Norvège, l’exemple le plus marquant, a réussi à bouleverser son marché automobile.

    Près d’un tiers des voitures électriques vendues en Europe sont immatriculés en Norvège. Et tandis que les V.E. peinent à 0,5 % de part de marché sur l’ensemble du continent, les électriques représentent près de 20 % des ventes de voitures en Norvège.

    Il faut dire que les incitations sont vraiment incitatives ! Les véhicules électriques sont quasiment exemptés de taxes, très lourdes là-bas et, surtout, les conducteurs bénéficient d’une multitude de petits avantages : couloirs de bus ouverts, stationnement gratuit sur les parkings publics et péages urbains gratuits.

    Marché artificiel ? Peut-être… mais après une ZOE, une Leaf ou une Tesla, qui reprendrait une voiture d’ancienne génération ? Le stationnement gratuit, l’ouverture des couloirs de bus et la prolifération des bornes de recharge ne plomberait pas forcément le budget de l’état. Ces idées pourraient surtout convaincre de nouveaux clients. Avançons !

  • Alain Delon, viens nous servir à boire !

    Alain Delon, viens nous servir à boire !

    16,3 millions d’euros frais inclus… La Ferrari 250 GT SWB California Spider 1961 a été vendu cet après-midi lors d’une vente Artcurial au cœur du Salon Rétromobile 2015.

    Voilà qui ne va pas faire plaisir à notre cher Alain Delon. L’acteur s’est fendu d’un communiqué destiné à l’AFP pour se plaindre du tapage organisé autour de l’une des pièces maîtresses de la Collection Baillon.

    « La maison de vente se sert de mon nom pour faire monter les prix », annonce Alain Delon. « J’ai eu cette Ferrari de 1963 à 1965, au moment du film Le Guépard. Je l’ai revendue il y a donc 50 ans ! Elle m’a appartenu pendant deux ans seulement. Cela n’a rien à voir avec mes collections de tableaux, mon vin ou mes armes. »

    Le travail remarquable d’une maison telle qu’Artcurial consiste justement à pister l’historique de chaque lot. Oui, cette Ferrari a été la propriété d’Alain Delon et il en est fait mention dans le catalogue de vente, comme des autres propriétaires.

    Cet après-midi, Alain Delon n’était pas la star. La star était la Collection Baillon.

    PS : Dans ces magnifiques collections qu’il aime tant, Alain Delon a récemment vendu une Winchester à canon scié ayant appartenu à Steve McQueen… Et oui, il avait été fait mention du nom de l’ancien propriétaire de l’arme. Le nom de Steve McQueen serait-il plus abordable que celui d’Alain Delon ?