Catégorie : Sport Automobile

  • Škoda Motorsport in Paris

    Škoda Motorsport in Paris

    A l’occasion de ses titres de champions d’Europe des Rallyes conquis avec son duo tchèque Jan Kopecky / Pavel Dresler, l’équipe Škoda Motorsport s’est offerte un shooting dans la plus belle ville du monde, Paris. On a donc pu voir la Skoda Fabia Super 2000 vainqueur du Championnat d’Europe des Rallyes (FIA ERC) à la rencontre de la Tour Eiffel, du musée du Louvre ou de Notre-Dame. Jolie.

    D’autres photos sont à découvrir sur la page Facebook de Škoda Motorsport.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Leonardo di Caprio lâche Fisker pour Venturi

    Leonardo di Caprio lâche Fisker pour Venturi

    De jeune star hollywoodienne à influenceur global, Leonardo di Caprio a délaissé sa première voiture, une Ford Mustang des années 60 et son gros V8 5,8 litres, pour l’électricité. D’abord vu au volant d’une Toyota Prius, il a inspiré Henrik Fisker lors de la création de la Karma. Aujourd’hui, le beau Leo investit dans la Formula E avec Venturi.

    Hypnotisé par Al Gore lors d’une visite à la Maison Blanche à la fin des années 90, Leonardo di Caprio a abandonné sa belle Mustang pour se consacrer à la cause environnementale. Il a créé une fondation et s’est acheté une Toyota Prius.

    « Les paparazzi sont tout le temps en train de me photographier lorsque je sors de chez moi »,  expliquait-il à l’époque. « C’est donc normal d’avoir une attitude écolo. »

    Acteur maintes fois récompensé, il s’est affiché au volant de sa Prius en arrivant à la cérémonie des Oscars. En voyant la scène, Henrik Fisker s’est décidé à devenir constructeur automobile pour proposer « une voiture qui irait au-delà de la Prius ». « Il fut ma première inspiration », affirmait le Danois.

    Fisker-Karma

    Quelques années plus tard, Leonardo di Caprio investit dans Fisker et se trouve conquis par la Karma (en passant, c’est l’une des voitures dont la ligne m’a le plus impressionné). Une idylle de courte durée jusqu’à la mise en faillite du constructeur et son rachat récent par Hybrid Technology.

    Mais Leonardo di Caprio garde ses convictions. Il a donc décidé d’investir dans l’équipe Venturi Grand Prix qui sera alignée dans le nouveau Championnat Formula E organisé par la FIA dès septembre prochain. Et il n’est pas le seul « riche et célèbre » à croire en cette formule monoplace électrique : Lord Paul Drayson, Michael Andretti, Jay Penske, Alain Prost, Aguri Suzuki, Anand Mahindra et Sir Richard Branson sont tous impliqués dans des équipes.

    En plus de cet engagement en compétition, Venturi – désormais basé à Monaco et dirigé par Gildo Pallanca Pastor – multiplie les concepts de voitures électriques et se lance des défis comme celui de battre le record de vitesse en véhicule électrique.

  • 24 Heures du Mans et FIA WEC : Audi dévoile sa R18 e-tron quattro 2014

    24 Heures du Mans et FIA WEC : Audi dévoile sa R18 e-tron quattro 2014

    Depuis plus de 10 ans, Audi domine les 24 Heures du Mans avec pas moins de 12 victoires en terres sartoises. En présentant sa nouvelle R18 e-tron quattro 2014, Audi se montre challenger à sa propre succession. A moins que les cousins ne viennent changer la donne.

    Au Mans, seuls les Français de chez Peugeot ont su mettre fin à cette hégémonie en 2009, là où les Japonais de chez Toyota n’ont rien su faire, tout comme les équipes privées. Cette domination pourrait être atteinte en son fort intérieur en 2014, avec l’arrivée du cousin Porsche. Alors qu’en WRC en 2000, le groupe PSA avait interdit à ses deux marques cousines Citroën et Peugeot de s’affronter au sein d’une me me discipline qu’est le rallye, le groupe VW met en concurrence Audi et Porsche, avec l’arrivée nouvelle de cette dernière. Sans doute que pour les dirigeants du groupe VAG, que ce soit Audi ou Porsche le vainqueur, le groupe sera toujours vainqueur. Une stratégie et une rivalité différente que celle vue chez les Français à l’époque.

    En attendant donc la nouvelle rivalité germano-allemande qui sera à n’en pas douter l’épouvantail de la discipline, Audi s’est preparé comme il se doit, avec un nouveau prototype R18 e-tron quattro 2014. Plus d’images prochainement, alors que les essais viennent tout juste sur le circuit de Sebring, en Floride.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • 1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    En trente-cinq ans, pas moins de quinze artistes ont œuvré sur les désormais célèbres et tout-à-fait uniques BMW Art Car. Quinze artistes pour quinze BMW qui laissent une empreinte spéciale dans le paysage automobile.

    La première des BMW Art Car fut la 3.0 CSL de Alexander Calder, créé sous l’impulsion du Français Hervé Poulain, en 1975. Ce dernier fit peindre la 3.0 CSL avec laquelle il allait disputer les 24 Heures du Mans. S’en suivit une tradition, en 1976 avec Frank Stella, toujours sur une 3.0 CSL, puis l’année suivante avec Roy Lichtenstein, sur une 320i Gr5 cette fois. Un peu à la fois, les Art Cars s’espacèrent, d’années en années, sans rythme précis. Elles ne furent pas exclusivement des BMW de compétition telles que les quelques modèles vu précédemment ou le prototype V12 LMR de Jenny Holzer. Des modèles civils furent habillés. On pensera au Z1 de l’Allemand A. R. Penck ou à la 525i de la Sud-Africaine Esther Mahlangu.

    Elles sont toutes plus cultes les unes que les autres, à leur façon. Bien sûr, celles des Alexander Calder, Roy Lichtenstein et Andy Warhol brillent en tête, suivies de près par celle de Jeff Koons. Cette dernière date de 2010 et fut créé à l’occasion de la 78e édition des 24 Heures du Mans. Elle est à l’heure actuelle la plus récente de toutes mais aussi une des plus réussies. Alors, à quand la prochaine BMW Art Car ? Nous patientons, patiemment…

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Photographe de l’agence McKlein, Sarah Vessely sort son livre Rallying can be Contagious 2013, résumé de la saison WRC 2013. Nous avons pu consulter cet opus en avant première chez AUTOcult.fr, on en remerciera d’ailleurs l’auteure. D’un petit format (17x24cm), Rallying can be Contagious 2013 se montre être un résumé parfait du Championnat du Monde des Rallyes, en mettant la photographie en avant. On y trouvera un peu de « off » dont on adorera certaines photos d’accumulation mais aussi quelques rubriques spéciales tels que « sous le capot » ou « dans l’ombre ». Enfin, la partie la plus important du livre fait la part belle à des thèmes tels que « jump », « nuit » ou « sun ». Régal.

    A vous maintenant de vous délecter de cet opus un peu spécial, tiré à seulement 50 exemplaires numérotés, autant dire en édition très limitée. Edité en anglais et français, Rallying can be Contagious 2013 sera disponible dès le 12 décembre exclusivement sur la boutique en ligne McKlein.

    Fiche technique :

    Auteur : Sarah Vessely
    Format : 17 x 24 cm, couverture rigide
    Pages : 204
    Illustrations : 228 photographies en couleur et N&B
    Langues : français, anglais
    Prix : aux environs de 35€ TTC
    Disponibilité : http://www.rallyandracing.com/fr/RallyWebShop/Livres/Nouveaut+s+livres/Rallying+can+be+Contagious+2012+The+photo+box.html

    Le parfait cadeau de Noël.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Quand Renault et Renault Sport F1 triomphent : « World Champion technology as standard »

    Quand Renault et Renault Sport F1 triomphent : « World Champion technology as standard »

    Renault et son moteur V8 RS27 sont Champions du Monde de F1 avec l’équipe Red Bull Racing et son pilote Sebastian Vettel, pour la quatrième fois consécutive !

    Coté pilote, Sebastian Vettel se classe premier, Mark Webber troisième, Kimi Raïkkonen cinquième et Romain Grosjean septième. S’en suivent les pilotes des autres équipes motorisées par Renault : Williams et Caterham, dans les accessits.

    Côté Team, Red Bull Racing est champion, Lotus F1 Team quatrième, Williams neuvième et Caterham dixième. Difficile de faire mieux pour la marque au losange fournissant la motorisation de ces quatre équipes.

    Double titre team & pilote pour l’équipe de Viry-Châtillon, et l’aventure ne fait que (re-re-re-re…) commencer… Le losange représente à lui seul pas moins de 12 titres « team » en tant que motoriste et 11 titres « pilote ».

    Titres Team avec le moteur Renault :

    1992, 1993 et 1994 : Williams
    1995 : Benetton Formula
    1996 et 1997 : Williams
    2005 et 2006 : Renault F1 Team
    2010, 2011, 2012 et 2013 : Red Bull Racing

    Titres Pilote avec le moteur Renault :

    1992 : Nigel Mansell
    1993 : Alain Prost
    1995 : Michael Schumacher
    1996 : Damon Hill
    1997 : Jacques Villeneuve
    2005 et 2006 : Fernando Alonso
    2010, 2011, 2012 et 2013 : Sebastian Vettel

    Et Renault (via Renault Sport F1) continue son aventure F1 en 2014 et arrive avec son V6 PowerUnit. On aime déjà… Elle équipera  Red Bull Racing; Lotus F1 Team et  Caterham F1 Team sont à confirmer; exit Williams (qui part chez Mercedes), tandis que la Scuderia Toro Rosso quitte Ferrari et rejoint le motoriste de Viry-Chatillon. De quoi venir titiller les cousins de chez Red Bull Racing ? Nous verrons. Le passage imposé au V6 changera peut être la donne mais nul doute que les « Artisans de la victoire » (nous y reviendrons avant la fin de l’année) sauront s’adapter : les hommes et femmes de Renault sont bien assez doués, en série comme en compétition. La frontière entre ces deux composantes y est d’ailleurs infime. « Renault, world champion technology as standard » nous dit-on, leurs victoires et titres parlent pour eux. Quand les constructeurs mêlent compétition et série, on aime chez AutoCult.fr.

    Saluons leurs efforts et l’utilisation de la compétition comme laboratoire pour la série. A moins que ce ne soit la série le laboratoire de la compétition ? La mise en avant de Twizy en fin de ce clip célébrant les titres en F1 n’est qu’un clin d’œil… :)

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Citation : Henry Ford

    Citation : Henry Ford

    Citation de Henry Ford, Américain né en 1863, fondateur de Ford : « La course automobile est née cinq minutes après la construction de la deuxième voiture. »

  • Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine évoque quelque chose de particulier pour AUTOcult.fr. C’est un peu plus qu’une passion, un peu plus que tout. Depuis des mois, nous avons suivi la renaissance de la Marque sur les circuits… Après l’aventure des 24 Heures du Mans, nous voilà sur le Circuit Paul Ricard pour vivre ce titre en European Le Mans Series !

    Dimanche 29 octobre, 10h.
    Circuit du Castellet.

    Depuis la veille au soir, Alpine est vainqueur de l’European Le Mans Series. Bernard Ollivier, Directeur de la Société des Automobiles Alpine nous accueille tout sourire sous la structure Alpine. L’homme est heureux, ravi de ce titre que l’équipe Signatech-Alpine est allée chercher au bout du bout. « Plus que dans d’autres sports mécaniques, en Endurance, la victoire n’est acquise qu’une fois la ligne d’arrivée passée » nous lance-t-il. La quatrième place finale acquise sur ce circuit du Castellet aura suffit à ce que la marque bleue s’assure du titre, 35 ans après la victoire de l’Alpine A442B pilotée par Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud lors des 24 Heures du Mans 1978.

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    Rapidement, la discussion glisse de la compétition à la série. La frontière entre ces deux notions est infime. Légèreté, petit moteur, le cahier de charges de l’époque était précis. Cette fois, Bernard Ollivier nous prévient : le patrimoine, l’histoire, seront conservés. A prévoir donc légèreté et petit moteur. On se rappelle que lors des 24 Heures du Mans, Carlos Tavares (qui a quitté Renault) avait prévenu : la future Alpine est à 70% prête. Le choix du moteur doit donc être fait à l’heure qu’il est mais difficile d’en savoir davantage.

    Petit moteur pour une GT ? Un V6 ? Peut être, l’homme à la tête d’Alpine n’a rien voulu dire. A nouveau, Ollivier assure que cette « Berlinette du 21ème siècle » ne sera pas une GT. Alors qu’est-ce ? La légèreté revient dans le débat. Alpine, dont le nom provient des Alpes et de ses petites routes techniques, sera agile, bien loin des lourdes Teutonnes taillées pour les pilotes de lignes droites. « L’esprit créé par Jean Rédélé sera conservé » nous dit Ollivier calmement. Je pose la question : « la future Alpine aura-t-elle donc les phares ronds comme l’A110? », la réponse ne vient pas.

    Quelques instants passent, Bernard Ollivier confirme « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé » et je relance « avec des phares ronds ?! » il conclut « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé ». Je n’aurais donc pas eu ma réponse.

    Commercialement, pas moins de 25000 exemplaires sont prévus, pour des ventes dans le monde entier. Alpine est un mythe qui dépasse les frontières franco-françaises. Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne mais aussi Chine et Japon seront le tableau de chasse de la belle bleue.

    La compétition revient. Le rallye est aussi approché, là où Alpine remporta quelques ses plus belles victoires, avec entre autres le titre mondial en 1973, le premier Championnat du Monde des Rallyes. Selon Ollivier, cette discipline ne favorise pas aujourd’hui la participation aux « sportives » de tourisme. Au plus haut niveau du moins. Le WRC n’est vraiment ouvert qu’aux voitures de course de type World Rally Car, bien loin du projet Alpine. Cela n’a pourtant pas empêché Lotus de développer une Exige R-GT pour les compétitions routières ou encore Aston Martin d’adapter sa V8 Vantage au rallye, avec Prodrive. Avec des performances anecdotiques au niveau international, c’est vrai. Cela dit, nous aimerions voir Alpine de retour en course sur nos routes. L’appel des blogueurs sera-t-il entendu chez Alpine ? Croisons les doigts.

    Compétition, légèreté, passion, patrimoine. Le menu est appétissant. En remportant l’ELMS, 35 ans après sa dernière victoire au Mans, Alpine revient à la série de la plus belle des façons. Et avec distinction, dès la première année de renaissance de la marque. On aime, forcément.

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Photos : DPPI Media.

  • J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    A la suite de la découverte de Twin’Run lors du Grand Prix de Monaco dernier, j’allais me glisser en son antre, le temps de quelques instants, quelques kilomètres. Rendez-vous au circuit du Castellet, lors des World Series by Renault.

    Twin’Run est là. Je retrouve la petite bouille rencontrée il y a quelques mois. Une certaine excitation se montre chez moi, je l’aime bien cette petite. Elle est jolie, j’aime ses formes, sa couleur. En mai dernier, je vous disais « Elle est trapue, une roue à chaque coin, on la sent efficace. Son bleu turquoise apparaît, satiné, brillant et habillé de touches oranges mat. Du plus bel effet. Sa face avant est faite d’une belle grande bouche béante et rouge. On y retrouve deux fois deux feux additionnels de chaque côté du logo Renault bien mis en valeur. L’ambiance est très « rallye » et cela n’est pas sans nous rappeler la R5 Turbo. Héritage quand tu nous tiens. L’arrière est tout aussi beau et toujours inspiré des années de la belle des années 80 et de la Clio V6. Son train arrière est bien en place, large et habillé d’ailes d’un beau galbe aux formes et rondeurs bien assumées. On adore. » Mon avis n’a pas changé sur ce prototype annonçant la future Twingo. J’en suis toujours grand fan. Cette fois, j’en profite pour m’approcher de l’habitacle. Il est épuré mais cossu tout de même, le choix des matériaux n’a pas été négligé. Le tableau de bord est recouvert de velours noir, l’arceau du châssis tubulaire apparait noir mat, les sièges baquet bleus natier révèlent quelques touches blanches et rouges. Devant le pilote, l’instrumentation minimaliste est cerclée de blanc. Sobriété, efficacité, légèreté et sécurité : tout est conforme, Twin’Run est bien une voiture de course.

    Mon hôte du jour arrive dans son habit de lumière. Combinaison Alpinestar bleue, haut ignifugé Alpinestar et bottines Geox, le tout aux couleurs Red Bull Racing. C’est lui, David Coulthard, un des pilotes les plus respectés et appréciés de la F1. Le temps pour lui de se glisser dans TwinRun, boucler un tour de reconnaissances et c’était parti. Je passais numéro 2. Le temps de m’installer, le casque, les harnais. Les salutations habituelles avec David Coulthard, il a l’air assez à l’aise, sûr de son job. Je suis en pleine confiance, j’ai hâte qu’on y aille. Là, le son du V6 de 320cv issu de la Renault Mégane Trophy envahit l’habitacle. Ça hurle, on sent que ça travaille, la boîte séquentielle Sadev claque à chaque rapport passé. Coulthard est décontracté, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. En fait, il a fait ça toute sa vie. TwinRun glisse de courbe en virage, de freinage en réaccélération, l’autobloquant fait son travail. Je vis quelque chose d’extraordinaire. Je suis à la droite d’un des meilleurs pilotes au monde, dans un prototype, un concept car qui présente la future Twingo. Qui plus est, ce concept car est aussi une vraie voiture de course. Un doux rêve. Je profite de chaque instant. Je parlais en mai dernier d’un châssis sûrement baladeur, dû à un empattement court. Cela se confirme, David Coulthard ne cesse de piloter TwinRun avec un constant contre-braquage. A la sortie d’un droite sale, TwinRun balade son petit popotin rebondi vers la gauche, mon pilote d’un jour contrebraque mais la petite bombinette de chez Renault a pris trop d’angle, c’est le tête à queue. On se marre dans l’habitacle ! David (oui je l’appelle David) remet la première, un peu d’angle avec le volant, filé de gaz et c’est parti pour un demi-tour avec le style ! On termine le tour avec style, Twin’Run se dandine, quel plaisir ! J’en veux encore, mais j’ai bien peur que mon rêve Twin’Run s’achève ici…

    Puis on m’invite à retrouver le baquet de la Clio Cup. Là, c’est un autre type de voiture de course. Plus dépouillée, bien moins « concept car » que TwinRun. Si on reconnait bien la Clio de l’extérieur, de l’intérieur, cette Clio Cup est radicalement différente de sa petite sœur des villes. La caisse est à nu, blanche sans fioriture, avec juste ce qu’il faut comme équipement, aucun superflu. Arceau, sièges baquet, volant compétition, tableau de bord allégé et affichage digital, voilà tout. Juste assez.

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    Casqué, harnarché, c’est parti. Chicane de sortie de stand, ligne droite pour chicane… Les virages comment les rapports s’enchaînent rapidement. Là, je comprends tout le plaisir pris par les pilotes de la Clio Cup. Une petite auto, performante, avec les palettes de la boîte séquentielle situées juste derrière le volant… Un vrai jouet pour grands enfants que nous sommes ! Ça pousse juste assez, les 220 chevaux du 4 cylindres turbo sont bien là, bien actif sur le train avant. Le turbo aidant, les rapports sont vite passés. Au volant, une fois dans la bagarre en peloton, cela doit être jouissif. Mon pilote appuie les freinages, les pneumatiques Dunlop travaillent à souhait, Clio Cup joue sur cette piste neuve et sale. On parle, la chose a l’air simple, j’y prends grand plaisir. Un plaisir que j’aimerais décupler, maintenant que la boucle se termine. A refaire donc, j’espère prendre le volant de cette Clio Cup, histoire de voir. Tant qu’à Twin’Run, je laisse David Coulthard exceller à son bord. Chacun son job à vrai dire :-)

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Un tour du Hungaroring en Mégane R.S.

    Un tour du Hungaroring en Mégane R.S.

    Soyons clair dès le début… Le Hungaroring n’est pas le circuit F1 que j’aurais choisi en premier pour (re)découvrir les qualités d’une Mégane R.S.. Mais il est nécessaire d’y repenser à deux fois. Qu’attend-on d’une Mégane R.S. ? Pas qu’elle atteigne les 254 km/h, ce n’est pas pour ça qu’elle est conçue. On veut la sentir bondir de virage en virage. Et là, le tourniquet hongrois prend tout son sens !

    Pas question de prendre le volant et de passer trop de temps à sentir la piste et les limites de la voiture. Direction le siège passager aux côtés d’un « vrai » pilote : Julien Piguet.

    Cette Mégane R.S. est strictement de série. Quatre cylindres, deux litres, un turbo, 265 chevaux, 360 Nm de couple et des pneus Michelin parfaitement homologués pour la route.

    Cinq voitures sont alignées sur la grille de départ. 0 à 100 km/h en six secondes, le bout de la ligne droite arrive très, très vite pour un gros freinage vers le premier point de corde. On nous fait l’intérieur. Le train avant se met sur un rail, les pneus couinent légèrement. Longue relance vers le deuxième virage. Un peu de sous-virage dans ce long gauche en dévers qui mène vers le troisième virage, un simple coude sur lequel Julien cale la Mégane. Les deux roues droite délestent en quittant le vibreur, accélérateur à fond en restant en trajectoire vers l’extérieur.

    En montée, les bips du freinage d’urgence se font encore entendre. On repart vers un long virage à droite. Encore une fois, le châssis garde le cap et le moteur travaille. Chicane… On l’a un peu coupée pour revenir à hauteur du leader ! Le tour se termine sur le même rythme. Troisième, quatrième, troisième, seconde… Pas de mouvement de caisse, le roulis est maîtrisé malgré les longues courbes et les 265 chevaux tirent les 1 387 kilogrammes (sans les hommes !)

    Jusqu’ici, on n’a pas trouvé meilleure berline compacte à moins de 32 000 euros pour accomplir cet exercice !

  • Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    L’an prochain, Porsche revient en Endurance. Depuis des années, Porsche est présent au Mans via la compétition client et un engagement semi-officiel sur la 911, en GT. En 2014, ce sera au tour de revenir dans la catégorie reine de l’endurance, le LMP1. Actuellement, des essais ont lieu du côté de Magny-Cours, en -presque- toute discrétion, puisque tout le monde est au courant. En grandes pompes lors de la dernière édition des 24 Heures du Mans en juin dernier, les tribunes du paddock étaient habillées des anciennes affiches des 24H illustrées des Porsche vainqueurs. Et il y a de quoi faire, avec 13 victoires. 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1998 (+ 1996 et 1997 comme motoriste et 1994 comme base du prototype Dauer), la marque de Stuttgart est aujourd’hui la marque ayant la plus de victoires sur la classique mancelle, devant Audi, Ferrari et Jaguar. Porsche détient aussi le record de victoires consécutives au Mans, avec 7 premières places, entre 1981 et 1987. Bref, Porsche c’est le Mans. Le Mans c’est Porsche.Porsche Type 917 (1971)

    Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C, Porsche WSC-95 et Porsche 917K, elles ont écrit l’histoire, la 917K en tête. En 1970 et 1971, elle remporte Le Mans, la première année dans sa robe rouge et blanche et l’année suivante dans sa robe du Martini International Racing Team. Depuis ces années-là, le partenariat avec Martini est historique et en 2014, Porsche revient au Mans pour réécrire l’histoire. Alors, avec Martini ?

    En mai dernier, Porsche présentait sa nouvelle Porsche 911 GT3 CUP… elle était aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=sQvX_LDm7Oc). Quand Sébastien Loeb roule à Monza et Monaco avec cette Porsche 911 GT3 CUP, c’était avec Martini. Un logo Martini qu’on retrouvait d’ailleurs sur la combi du pilote alsacien. Comme pour créer un écho certain. Quand Porsche présente la Porsche 918, elle est aux couleurs Martini. Cette semaine, Porsche tente de battre le record du tour le plus rapide du Nurburgring avec une voiture homologuée sur route, la 918. Le record est battu en 6:57, et cette 918 est aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=Bc9UUPNaOzE). Enfin, Porsche a ressorti les couleurs Martini sur sa (superbe) boutique en ligne : http://shop1.porsche.com/france/specials/martini. Martini par-ci, Martini par-là. De quoi se poser des questions.Alors en 2013, Porsche de retour en Endurance avec Martini ? Des questions, des idées, des supputations. L’avenir nous le dira, mais dans tous les cas, ce serait là un beau clin d’œil à l’histoire. Qui a dit « éternel recommencement » ?

    Je vous laisse, un Martini on the rocks m’attend.A bientôt,
    Jean-Charles

    PS: à découvrir chez nos confrères de chez InsideMotorsport, le shooting de la Porsche 917-021 du Martini International Racing Team, ainsi qu’un portfolio Martini : http://issuu.com/insidemotorsport/docs/numero_4_a4

  • Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Le Mans, Alpine et Renault. Une histoire d’amour, humaine et technique. Depuis 1978, la marque dieppoise n’était pas engagée officiellement aux 24 Heures du Mans. Cette année elle y faisait son retour, avec le prototype A450 qui annonce l’avènement d’une Alpine de grand tourisme produite en série. AutoCult.fr était présent pour vivre ce moment d’histoire.

    Alpine A106, Alpine A108, Alpine A110, Alpine A310, Alpine GTA, Alpine A610… et la petite dernière, l’Alpine A450, celle du renouveau. Alpine faisait cette année son retour au Mans après 35 ans d’absence et la victoire de 1978. Le sourire se lisait sur les visages des membres du team Alpine-Signatech, avec une certaine émotion et une passion indéniable. Même Gérard Larrousse, Directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 lors des programmes du Mans, avait fait le déplacement. Ambiance…

    Le Mans, cette course d’endurance par excellence, fut fidèle à sa réputation. Elle fut difficile, délicate, compliquée, alors que sa météo était vicieuse durant tout le week-end. L’objectif était atteint : la jeune équipe Alpine vit l’arrivée avec ses pilotes Tristan Gommendy, Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Dés le début de course, Le Mans infligea sa correction et l’A450 flanquée du numéro 36 retournait par deux fois au stand. Puis notre trio bleu remontait de la dernière à la 15ème place du classement général et passait le drapeau à damier en neuvième position de la sa catégorie LMP2. Equipe jeune, rapide et douée, je ne suis pas inquiet pour le futur des Bleus : que ce soit pour la compétition ou la série, ça bosse chez Alpine. Le Mans n’a fait que rappeler que son prestige et son palmarès ne valent que le travail investi autant que la chance. Le programme Alpine fut rapidement monté, l’équipe se rode, et les budgets ne sont pas larges, d’autant que les projets sont nombreux. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’Alpine se montre toujours plus attachante et passionnante.

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    ALPINE : LE FUTUR DE SERIE

    Alpine est l’une des 4 marques du groupe automobile Renault. Le low cost y est représenté par Dacia, la marque première par Renault, la marque sportive par Alpine et le haut de gamme le sera par la future marque Initiale.

    Pour le moment, le nom de la future Alpine n’a pas été dévoilé mais cette « Berlinette du 21ème siècle » est une GT, quasi prête. Architecture : OK. Transmission : OK. Moteur : OK. Design intérieur : OK. Design extérieur : à 70%. Ce dernier point est d’ailleurs entre les mains de Laurens van den Acker, directeur du design maison. Quelques détails restent à valider selon Carlos Tavares mais une chose est sûre, l’Alpine sera produite à Dieppe, siège historique de la marque. Sur place, les salariés de l’usine sont fébriles et toute la ville attend le retour de la belle bleue.

    Cette future star sera donc une GT. Qui pourrait avoir un futur sportif. La marque dieppoise reviendrait donc à ses premiers amours, à la conquête du grand tourisme, face aux Porsche, Aston Martin, Ferrari ou Corvette. Que ce soit de série ou en compétition. On parle d’endurance type LMP2 ou de GT face aux concurrentes précitées ou même de rallyes, composante même de l’ADN de la marqué créée par Jean Rédélé. Rien n’est décidé.

    Mais la compétition n’est pas philanthropique et l’engagement d’Alpine est pour le moment réalisé avec le soutien du groupe Renault, ses filiales et partenaires, plus que par Alpine en tant qu’entité propre. On peut donc souligner l’intérêt montré à la compétition par les instances dirigeantes de Renault et s’en féliciter. Félicitations Renault !

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    RENAULT ET ALPINE, ACTEURS DE LA COMPÉTITION

    Actuellement, le groupe Renault est engagé en compétition. Avec Renault Sport F1 en F1,  avec Alpine en endurance, avec les World Series by Renault en monoplaces ou encore en rallyes avec les produits Renault Sport Technologies que sont Twingo R1 & R2, Clio R3 et Mégane N4. Dans chacune des compétitions, l’accent est mis sur la détection de jeunes talents et les passerelles entre ces « junior formula » seront nombreuses. Demain, un jeune pilote talentueux pourra être détecté en Formula Renault 2.0 puis suivi, emmené en Formula Renault 3.5, puis en F1 ou en Endurance. La marque Renault puis le groupe Renault ont toujours été des acteurs de la compétition, et l’arrivée d’Alpine ne fait que renforcer cet investissement. Les quatre pilotes Alpine au Mans sont d’ailleurs tous passés par la filière de détection Renault : de la F4 Eurocup 1.6 ou la formule Renault Campus Elf aux World Series by Renault et enfin les 24 Heures du Mans. Preuve que cette politique fonctionne.

    A très bientôt, Alpine est une marque qui mérite qu’on s’intéresse à elle…
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle & DPPI Media.