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  • L’International Auto Film Festa : le festival de films automobile à ne pas manquer en 2025

    L’International Auto Film Festa : le festival de films automobile à ne pas manquer en 2025

    Lancé en 2023 au Japon, l’International Auto Film Festa s’apprête à entamer sa troisième édition, attirant les passionnés d’automobile et de cinéma du monde entier. Ce festival unique en son genre met à l’honneur des courts-métrages dédiés à l’univers automobile, avec une ambition simple : célébrer la créativité et la passion pour la culture auto à travers l’image. Si vous rêvez de mêler votre amour des voitures à celui du cinéma, c’est l’occasion rêvée de vous lancer.


    Des films courts pour des histoires riches

    Contrairement aux blockbusters hollywoodiens remplis d’effets spéciaux, les courts-métrages présentés à l’International Auto Film Festa privilégient l’authenticité. Les œuvres soumises doivent être d’une durée maximale de 15 minutes, permettant à chacun, même avec des moyens limités, de participer. Qu’il s’agisse d’un documentaire, d’une fiction ou d’un récit introspectif, le festival invite toutes les formes d’expression tant qu’un thème automobile est au cœur de l’histoire.

    « Si vous avez un court-métrage incorporant un thème automobile ou que vous prévoyez d’en réaliser un dans les semaines à venir, pourquoi ne pas le soumettre ? », encouragent les organisateurs. La participation est gratuite, et les films doivent être en anglais ou en japonais, ou sous-titrés dans l’une de ces langues.


    Un succès croissant

    L’année dernière, le festival a reçu plus de 470 candidatures en provenance de 65 pays. Le Grand Prix a été attribué au réalisateur portugais Mario Bock pour son film documentaire Gears & Dunes: The Old Road to Dakar, qui suivait une équipe revivant le tracé mythique du rallye Paris-Dakar en Afrique du Nord. Ce genre de productions, qui marie passion, aventure et découverte, représente l’esprit du festival.

    D’autres films finalistes sont également disponibles sur le site du festival (autofilmfesta.net). Parmi eux, Get Up and Go, relatant les aventures de quatre musiciens voyageant à bord d’un camping-car bon marché, ou encore un documentaire sur un surfeur français ayant construit une moto BMW 1600 en fibre de carbone équipée d’un moteur M3.


    Un jury prestigieux

    Le festival bénéficie d’un jury international comprenant des personnalités de renom :

    • Yoshiyuki Shimizu, fondateur du festival et vidéaste automobile japonais.
    • Tetsuya Kato, rédacteur en chef de l’influent magazine japonais Car Graphic.
    • Ukyo Katayama, ancien pilote de Formule 1.
    • Mario Bock, réalisateur primé l’an dernier.
    • Peter Lyon, auteur australien basé au Japon, spécialisé dans l’automobile.
    • Jaclyn Trop, journaliste automobile américaine.
    • Mike Rutherford, journaliste britannique spécialisé dans l’automobile.

    Cette diversité dans la composition du jury reflète l’ambition internationale du festival, qui cherche à réunir des perspectives variées sur la culture automobile.


    Votre chance de participer

    Si vous souhaitez soumettre votre film, vous avez jusqu’au 28 février 2025 pour le faire via le site officiel (autofilmfesta.net/entry/). Les délibérations auront lieu en mars, et la cérémonie de remise des prix se tiendra à Tokyo le 26 avril 2025.

    Pour ceux qui hésitent encore, sachez qu’un simple smartphone suffit souvent à capturer des moments authentiques. Qu’il s’agisse de documenter une course amateure, de filmer des restaurations de véhicules, ou même de raconter une anecdote personnelle liée à une voiture, tout est permis. Comme le disent les organisateurs, « Pourquoi ne pas transformer votre passion en une œuvre cinématographique ? »


    Vers une reconnaissance mondiale

    En 2026, le festival espère s’associer à un salon automobile majeur au Japon pour devenir un événement de trois jours, avec des projections multiples pour les juges et les amateurs. Cette évolution pourrait faire de l’International Auto Film Festa un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’automobile et de cinéma.

    Pour toute question, contactez : contact@autofilmfesta.net.


    Avec des opportunités accessibles à tous et une ambiance célébrant l’amour de l’automobile, l’International Auto Film Festa s’impose comme un événement unique et inspirant pour les créatifs du monde entier. Alors, prêt à raconter votre histoire sur grand écran ?

  • Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Lors de la vente aux enchères Mecum Kissimmee, l’une des Porsche 917 les plus emblématiques de l’histoire a fait sensation en atteignant une enchère de 25 millions de dollars, sans pour autant trouver preneur. Cette voiture, autrefois propriété de Jerry Seinfeld – ou peut-être encore aujourd’hui – continue de fasciner autant qu’elle intrigue. Retour sur un épisode captivant du marché des voitures de collection.


    Une icône de la course et du cinéma

    Cette Porsche 917K n’est pas une voiture comme les autres. C’est celle pilotée par Steve McQueen dans Le Mans, le film culte de 1971 qui a marqué des générations d’amateurs de sport automobile. Véritable chef-d’œuvre mécanique, la 917K est devenue une référence, tant pour ses performances sur circuit que pour son rôle dans la culture populaire.

    Dès son arrivée sur scène, l’effervescence était palpable. Avec ses couleurs Gulf bleu et orange, et son numéro 20 emblématique, elle symbolise l’âge d’or des prototypes du Mans. Certains experts, comme Bruce Canepa, ancien pilote et restaurateur réputé de 917, avaient prédit que cette voiture atteindrait les 25 millions de dollars. Une estimation qui s’est révélée juste… mais insuffisante pour conclure la vente.


    Une vente marquée par l’incertitude

    Après six minutes d’enchères, le marteau n’est pas tombé. L’offre maximale de 25 millions de dollars n’a pas atteint le prix de réserve, laissant la salle dans un mélange de frustration et de perplexité. Des membres du public ont crié : « Vendez la voiture ! », tandis que d’autres applaudissaient ou scandaient « Jerry ! Jerry ! Jerry ! ». Mais l’enchère s’est terminée sur une note déconcertante, l’auctioneer déclarant : « La vente continue. »

    Dans le jargon de Mecum, cela signifie que la voiture reste disponible à la vente via leur plateforme en ligne pour une durée limitée, laissant au vendeur la possibilité de négocier un accord privé. Mais comment une voiture de cette envergure peut-elle ne pas se vendre à 25 millions de dollars ?


    Jerry Seinfeld, toujours propriétaire ?

    C’est ici que le mystère s’épaissit. Jerry Seinfeld, collectionneur passionné et ancien propriétaire déclaré de cette 917K, a affirmé par le passé que c’était « la meilleure voiture qu’il ait jamais possédée ». Cependant, dans une vidéo promotionnelle diffusée par Mecum, il ne précise pas s’il en est encore propriétaire. Certains pensent que la voiture appartient désormais à Dana Mecum, fondateur de l’entreprise de ventes aux enchères, qui aurait simplement cherché à évaluer sa valeur sur le marché.

    Dans cette même vidéo, Mecum décrit la voiture comme « le sommet de sa vie de passionné », soulignant qu’elle a toujours été détenue par des amateurs véritablement passionnés, plutôt que par des investisseurs à la recherche d’un profit rapide. Pourtant, ce flou autour de la propriété laisse planer des doutes, renforçant l’idée que tout ceci pourrait être une opération marketing savamment orchestrée pour attirer l’attention sur l’événement.


    Une valeur inestimable pour les passionnés

    Au-delà des spéculations, cette Porsche 917 reste un trésor inestimable dans le monde des voitures historiques. Associée à des figures telles que Steve McQueen, Brian Redman, et bien sûr Jerry Seinfeld, elle cumule une provenance exceptionnelle et un pedigree unique. Comme l’explique Bruce Canepa : « Il n’y aura jamais une autre 917 avec une telle histoire. Si elle ne se vend pas aujourd’hui, elle trouvera un jour preneur, car elle incarne une part essentielle de l’histoire du sport automobile. »

    Pour les collectionneurs capables de dépasser la barre des 25 millions de dollars, cette voiture représente bien plus qu’un simple véhicule : c’est une œuvre d’art vivante, un morceau d’histoire, et un symbole de l’excellence technique de Porsche.

    La Porsche 917K ex-McQueen/Seinfeld reste une énigme sur le marché des enchères, tout comme son éventuel futur propriétaire. Mais une chose est sûre : cette icône ne cesse de faire rêver. Alors, si vous avez un compte en banque assez solide, peut-être serez-vous le prochain gardien de cette légende.

  • Le moteur six temps : une révolution ou une curiosité technique ?

    Le moteur six temps : une révolution ou une curiosité technique ?

    Depuis l’invention du moteur à combustion interne, les ingénieurs n’ont cessé de repousser les limites de la technologie pour améliorer puissance, efficacité et émissions. Mais aujourd’hui, un concept atypique émerge du laboratoire : le moteur six temps. Ce dernier pourrait marquer une évolution majeure alors que l’on cherche à abolir les moteurs à combustion interne, ou simplement s’ajouter à la longue liste des idées brillantes mais peu pratiques.

    Petit rappel sur les moteurs à combustion

    La majorité des lecteurs connaît le principe du moteur quatre temps, conçu par Nicolaus Otto en 1876. Il repose sur quatre étapes : admission, compression, explosion et échappement. Ce cycle, réalisé en deux révolutions du vilebrequin, reste le fondement des moteurs thermiques modernes.

    Quelques années après l’invention d’Otto, Dugald Clerk a introduit le moteur deux temps, plus simple et compact. Ce dernier a offert des avantages en termes de puissance et de densité, mais au prix d’émissions polluantes importantes. Depuis, l’industrie s’est principalement concentrée sur le perfectionnement des moteurs quatre temps.

    Mais un brevet récemment déposé par Porsche et l’Université Technique de Cluj-Napoca (Roumanie) pourrait changer la donne. Ce moteur six temps combine des éléments des cycles deux et quatre temps, tout en introduisant des innovations audacieuses.

    Comment fonctionne un moteur six temps ?

    Le principe du moteur six temps repose sur un cycle en trois révolutions du vilebrequin, au lieu de deux pour un moteur traditionnel. L’idée centrale est d’ajouter une phase de combustion supplémentaire entre l’admission et l’échappement.

    • Cycle classique : Le moteur commence comme un moteur quatre temps classique avec admission, compression, explosion et échappement.
    • Ajout d’une phase de combustion : Une deuxième explosion intervient grâce à des ports de balayage situés sur les parois du cylindre. Ces ports permettent d’introduire de l’air frais sous pression, qui chasse les gaz d’échappement avant de se mélanger au carburant pour une nouvelle combustion.

    Le secret réside dans un vilebrequin à géométrie complexe, comprenant des engrenages planétaires. Ce système ajuste la position du piston pour permettre deux phases distinctes d’admission et de combustion, tout en conservant une compacité mécanique relative.

    Avantages et défis

    Les points forts

    Le moteur six temps offre plusieurs avantages théoriques. Tout d’abord, il génère 33 % de cycles de combustion en plus pour une même vitesse de rotation, ce qui pourrait améliorer la puissance spécifique. De plus, en multipliant les phases de puissance, le fonctionnement devient plus fluide, approchant le raffinement d’un moteur V12, même avec une architecture à six cylindres en ligne.

    Par ailleurs, ce type de moteur pourrait s’intégrer dans des systèmes d’extension d’autonomie, où la souplesse et l’efficacité priment sur les performances brutes.

    Les défis techniques

    Cependant, les obstacles sont nombreux. Le système d’engrenages planétaires, essentiel au fonctionnement, complique la fabrication et alourdit les coûts. L’assemblage du vilebrequin, des bielles et des engrenages demande une précision extrême, rendant la production en série coûteuse.

    En termes d’émissions, des gaz d’échappement résiduels pourraient entraîner une augmentation des hydrocarbures non brûlés. La gestion de ces polluants nécessitera des catalyseurs spécifiques, ajoutant à la complexité.

    Enfin, l’intégration de ces moteurs dans des véhicules imposerait des modifications importantes aux chaînes de production existantes, freinant leur adoption à court terme.

    Un avenir incertain

    Porsche et ses partenaires restent discrets sur les performances et les perspectives d’industrialisation du moteur six temps. Ce silence alimente les spéculations, mais aussi le scepticisme. Les concepts de moteurs atypiques, tels que le moteur rotatif Astron Aerospace ou les turbines Tomahawk, ont souvent suscité l’enthousiasme avant de disparaître faute de faisabilité économique.

    Le moteur six temps, malgré son potentiel, doit encore prouver sa pertinence face aux avancées des motorisations électriques et hybrides. Si l’idée semble prometteuse sur le papier, elle devra surmonter des défis industriels colossaux pour s’imposer dans un marché en pleine mutation.


    Une curiosité technique ou une vraie révolution ?

    Le moteur six temps incarne l’ingéniosité et l’ambition des ingénieurs automobiles. Mais comme pour toute innovation radicale, sa réussite dépendra de sa capacité à offrir des avantages tangibles en termes de coûts, de performances et d’émissions. Porsche, fort de son expertise, pourrait transformer cette curiosité en une révolution. Mais pour l’instant, le moteur six temps reste une promesse fascinante, suspendue entre rêve et réalité.

  • Jeep signe une année historique en France avec une part de marché record et des immatriculations en forte hausse

    Jeep signe une année historique en France avec une part de marché record et des immatriculations en forte hausse

    Dans un marché automobile français en recul, Jeep s’impose comme l’une des marques les plus dynamiques de l’année 2024, enregistrant une part de marché record de 0,7 % sur le segment des véhicules particuliers (VP). Avec une progression impressionnante de +59 % des immatriculations par rapport à 2023, la marque américaine signe la meilleure performance parmi les constructeurs ayant dépassé les 10 000 immatriculations cette année.

    L’essor de Jeep porté par l’Avenger 100 % électrique

    Le Jeep Avenger se révèle être un véritable catalyseur de cette réussite. Disponible en électrique (et aussi en hybride et essence), l’Avenger s’est hissé sur le podium des ventes aux particuliers pour son segment (B-SUV BEV), captant 16 % des parts de marché. Une performance remarquable qui en fait un acteur incontournable dans le paysage des SUV compacts électriques en France.

    Le succès de Jeep ne se limite pas à l’Avenger 100 % électrique. L’ensemble de la gamme bénéficie d’un regain d’intérêt, à l’image du Jeep Renegade, dont les immatriculations ont progressé de 8 % en 2024. Avec son offre hybride rechargeable (PHEV), le Renegade reste l’une des rares propositions du segment B-SUV à combiner compacité et électrification.

    12 000 véhicules immatriculés : une année record pour Jeep

    En intégrant les ventes de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires légers (VUL), Jeep franchit la barre symbolique des 12 000 unités immatriculées en 2024. Une percée qui assoit la position de la marque sur le marché français et reflète sa stratégie d’électrification ambitieuse.

    Guillaume de Boudemange, Directeur de Jeep France, s’est félicité de ces résultats :
    « 2024 a été une année historique pour Jeep en France. Grâce à Jeep Avenger 100 % électrique, nous sommes déjà un acteur majeur du marché électrique en France. Ce modèle a également permis de donner une visibilité accrue à l’ensemble de notre gamme. Les perspectives pour 2025 sont tout aussi prometteuses, avec une augmentation continue des commandes et l’arrivée imminente de Jeep Compass au printemps. »

    Une dynamique qui se poursuit en 2025

    Les premiers modèles de Jeep Avenger 4xe, nouvelle déclinaison hybride dotée d’une transmission 4 roues motrices innovante, seront livrés dès le début de l’année 2025. Cette solution hybride vient enrichir une offre déjà bien étoffée et témoigne de l’engagement de Jeep® à répondre aux attentes des consommateurs en quête d’électrification et de polyvalence.

    Par ailleurs, Jeep prévoit de frapper un nouveau coup avec la présentation de la version renouvelée du Compass dès avril 2025, renforçant ainsi sa présence sur le segment des SUV compacts.

  • Kei Cars à l’italienne : Walter de Silva propose une révolution urbaine

    Kei Cars à l’italienne : Walter de Silva propose une révolution urbaine

    Depuis des décennies, les kei cars dominent le paysage urbain japonais avec leur format ultra-compact, leur faible coût et leurs avantages fiscaux. Ces véhicules, conçus pour maximiser l’espace intérieur tout en restant sous 3,50 mètres de longueur, séduisent grâce à leur praticité. Aujourd’hui, une telle approche pourrait inspirer l’Europe, où la mobilité urbaine nécessite des solutions plus durables et adaptées aux contraintes des villes modernes.

    Un concept éprouvé au Japon

    Nées dans les années 1950, les kei cars représentent encore aujourd’hui environ un tiers du marché automobile japonais, soit près de 1,74 million de ventes annuelles. Leur succès repose sur des réglementations favorables : dimensions réduites, moteurs limités à 660 cm³, et des incitations fiscales. Ces véhicules, souvent exonérés d’obligations comme la possession d’un garage, répondent parfaitement aux besoins des métropoles encombrées.

    Une opportunité pour l’Europe

    Walter De Silva, figure emblématique du design automobile, milite pour l’introduction d’un concept similaire adapté à l’Europe. Dans un contexte où les SUV lourds et encombrants dominent, l’idée d’un véhicule compact, électrifié et économiquement accessible pourrait marquer une rupture. Selon le designer, il s’agit de repenser l’automobile pour qu’elle réponde aux défis des villes européennes : réduction de la pollution, diminution de l’encombrement, et optimisation des coûts.

    Un cadre réglementaire en gestation

    En Italie, un document émis par le ministère de l’Économie et des Finances envisage la création d’une nouvelle catégorie de véhicules urbains. Ces modèles, similaires aux kei cars, combineraient légèreté, modularité et efficience énergétique. Ils seraient dotés de petites batteries, d’une capacité d’environ 20 kWh, suffisantes pour des trajets urbains et suburbains. Une telle approche permettrait de réduire les émissions sur l’ensemble du cycle de vie, tout en diminuant les coûts de production et d’achat.

    Les défis d’une transition

    Pour réussir, ce projet devra relever plusieurs défis. L’un des enjeux majeurs concerne la sécurité, un critère indispensable pour que ces véhicules puissent rivaliser avec les voitures traditionnelles. De Silva souligne que des avancées comme les systèmes ADAS et des structures légères mais résistantes sont essentielles. Par ailleurs, la modularité serait un atout majeur : un châssis adaptable permettrait d’ajouter des batteries supplémentaires pour élargir le champ d’utilisation au-delà des villes.

    Une révolution nécessaire

    Au-delà de l’innovation technique, l’introduction de ces véhicules pourrait relancer un marché automobile européen en stagnation. Les kei cars européennes, accessibles et attractives, pourraient séduire une clientèle diverse, allant des jeunes urbains aux seniors. Comme le souligne De Silva, « pour changer les choses, il faudra réécrire les règles du jeu ».

    En combinant réglementation, soutien public et design intelligent, l’Europe a une opportunité unique de réinventer la mobilité urbaine. Les kei cars italiennes pourraient non seulement redéfinir nos rues, mais aussi inspirer une transition globale vers des véhicules plus durables et adaptés à notre époque.

    Qui est Walter de Silva ?

    Walter de Silva est une figure emblématique du design automobile, ayant marqué l’industrie par son style innovant et son approche visionnaire. Né en Italie en 1951, il débute sa carrière chez Fiat avant de rejoindre Alfa Romeo, où il façonne des modèles emblématiques comme les Alfa 156 et 147, célébrés pour leur élégance et leur caractère sportif. En 1999, il est recruté par le groupe Volkswagen, où il supervise le design des marques Audi, SEAT et Volkswagen. Sous sa direction, Audi connaît un renouveau stylistique grâce à des créations comme l’Audi A5 et la R8, qui incarnent un équilibre parfait entre sophistication et performance. De Silva est également à l’origine de la calandre « Single Frame » d’Audi, devenue une signature incontournable. En tant que directeur du design pour l’ensemble du groupe Volkswagen, il a influencé des véhicules phares comme la Golf VII et la Lamborghini Miura concept. Son approche mêle rigueur fonctionnelle et sensibilité artistique, enracinée dans la tradition italienne. Aujourd’hui, Walter de Silva continue de partager sa vision à travers des projets indépendants, promouvant des idées innovantes comme les véhicules urbains compacts pour répondre aux défis de la mobilité contemporaine.

  • Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis GV80 Desert Edition : un hommage à Jacky Ickx

    Genesis se lance dans la tendance des véhicules tout-terrain extrêmes avec un concept unique : la GV80 Desert Edition. Révélée en amont du Rallye Dakar, cette version spéciale célèbre la collaboration de Genesis avec Jacky Ickx, légende belge du sport automobile et vainqueur du Dakar en 1983.

    La Desert Edition se distingue par un design résolument audacieux : plaques de protection, crochets de remorquage robustes, pneus tout-terrain avec jantes beadlock, feux de brouillard jaunes et galerie de toit équipée d’une rampe lumineuse. Bien qu’aucune production ne soit prévue, ce concept souligne l’engagement de Genesis envers des projets originaux, renforcé par l’annonce de son entrée en WEC et l’arrivée de la gamme sportive Magma dès 2025.

    Un hommage élégant à l’esprit pionnier de Jacky Ickx et un aperçu du potentiel off-road de Genesis.

  • Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Honda Elevate par Damd : un hommage rétro au Jeep Cherokee des années 90

    Avec le Honda Elevate, la marque japonaise a réussi à séduire en Inde et au Japon, où il est vendu sous le nom WR-V. Mais c’est lors du Tokyo Auto Salon 2025 que ce modèle compact va révéler un tout nouveau visage grâce à Damd, un préparateur renommé pour ses créations inspirées du design rétro.

    Un style qui rappelle les SUV américains des années 90

    Le Damd WR-V Reverb transforme le Honda Elevate en une véritable machine à remonter le temps, rappelant le mythique Jeep Cherokee XJ. L’inspiration est visible dès le premier coup d’œil : une calandre à six fentes carrées typique des Jeep, des phares rectangulaires équipés de LED DRL, et un capot renforcé pour une allure plus robuste.

    Les détails ne sont pas en reste. Des autocollants imitant des panneaux en bois ornent les côtés, une touche qui évoque les SUV et minivans américains des années 90. Les jantes en acier noir, chaussées de pneus tout-terrain BFGoodrich, renforcent l’aspect aventureux. Le pare-chocs, équipé de plaques de protection argentées et de feux antibrouillard, complète ce look audacieux.

    Sous le capot : un moteur inchangé

    Malgré cette métamorphose extérieure, le moteur reste fidèle à l’original. Le Honda Elevate conserve son bloc 1.5L i-VTEC de 120 chevaux, couplé à une boîte CVT à 7 rapports. Une configuration qui privilégie la fiabilité et la simplicité, même dans cette version modifiée.

    Une vitrine pour le Tokyo Auto Salon

    Cette édition spéciale, baptisée WR-V Reverb, sera présentée en exclusivité au Tokyo Auto Salon. Bien qu’il s’agisse d’un concept, des rumeurs évoquent une production limitée pour le marché japonais, où la nostalgie des années 90 pourrait trouver un public conquis.

    Damd : maître du rétro-moderne

    Damd, connu pour son goût prononcé pour les designs rétro, présentera également d’autres modèles comme le N-Box Custom Rodney ou le Taft Lucky. Avec ces créations, le préparateur prouve une fois de plus qu’il sait mêler héritage stylistique et modernité technique.

    Une ode à l’esthétique vintage

    Le Damd WR-V Reverb est bien plus qu’un simple exercice de style. Il illustre la capacité des préparateurs à réinterpréter les modèles actuels pour leur offrir une identité unique. Honda, de son côté, profite de cette collaboration pour renforcer l’attractivité de son Elevate et explorer de nouvelles possibilités esthétiques.

    Avec un tel hommage au passé, le Honda Elevate modifié par Damd promet d’attirer tous les regards au Tokyo Auto Salon 2025, et peut-être même de rallumer la flamme du design rétro chez d’autres constructeurs.

  • Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Pour transformer un rêve en réalité, il faut d’abord une bonne dose de courage et une pincée de saine folie. C’est avec les mêmes ingrédients que la voiture considérée par beaucoup comme l’une des plus belles de tous les temps est née en 1967 : la 33 Stradale. Aujourd’hui, avec la même audace et la même vision, Alfa Romeo a conçu et développé la nouvelle 33 Stradale, une authentique œuvre d’art en mouvement, née de la fusion parfaite de la beauté et de l’ingénierie.

    Produit en seulement 33 exemplaires exclusifs, selon un processus artisanal unique, le nouveau coupé allie l’héritage et l’avenir de la marque, symbole de la noble sportivité italienne. Son objectif est d’offrir l’expérience de conduite la plus exaltante et l’attrait intemporel d’une icône à un groupe exclusif de passionnés qui ont cru au projet dès le début. La nouvelle 33 Stradale est née dans la toute nouvelle « Bottega » Alfa Romeo, où les designers, les ingénieurs et les historiens de la marque ont d’abord écouté les futurs propriétaires avant de donner vie, comme dans les ateliers artisanaux de la Renaissance ou dans les studios des célèbres carrossiers italiens des années 1960, à la nouvelle 33 Stradale.

    Double vice-champion du monde de Formule 1 et vainqueur de dix Grands Prix, Valtteri Bottas est l’une des têtes d’affiche des Alfisti à travers le monde. Le Finlandais, déjà propriétaire de l’une des cinq cents Alfa Romeo Giulia GTAm, est également l’un des heureux acquéreurs de la 33 Stradale. Par son engagement envers Alfa Romeo et son expertise en termes de pilotage, il est le metteur au point de l’Alfa Romeo 33 Stradale.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale sera livrée avec un moteur 3,0 litres, V6 biturbo de 620 chevaux ou une motorisation 100 % électrique. Durant les essais, l’Alfa Romeo 33 Stradale a montré sa capacité à atteindre 333 km/h en vitesse de pointe, à passer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et à freiner de 100 à 0 km/h en moins de 33 mètres.

    Depuis sa présentation, l’Alfa Romeo 33 Stradale collectionne les récompenses, notamment au Concorso d’Eleganza Villa d’Este, ainsi qu’à Milano Autoclassica. Elle a également fait plusieurs apparitions remarquées en France, d’abord à Chantilly Arts & Élégance, avant d’être la star du Mondial de l’Auto de Paris.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale a été choisie par un jury d’une vingtaine de spécialistes de l’automobile et des médias face à huit concurrentes, notamment la Maserati GT2 Stradale ou la Ferrari F80. Elle succède au palmarès à la Ferrari SF90 XX. Le trophée a été remis à Marion Beyret, Directrice de la Communication de Stellantis France, lors d’une remise des prix organisée dans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, situé sur la Place de la Concorde, à Paris.

  • Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo esquisse déjà les contours de 2025. Parmi les initiatives, le Stelvio, le SUV emblématique de la gamme, s’apprête à évoluer avec une nouvelle signature lumineuse triangulaire, récemment teasée sur LinkedIn.

    Ce design, à la fois rétro et avant-gardiste, s’inscrit dans une volonté de modernisation tout en rendant hommage aux classiques des années 1960 comme la Giulia TZ. Le nouveau Stelvio marquera également une transition vers l’électrification, un axe clé pour Alfa Romeo face aux normes d’émissions et aux attentes du marché.

    L’année 2025 promet aussi une nouvelle série Intensa, ajoutant des finitions exclusives à l’ensemble de la gamme, y compris le Tonale. Et bien que les modèles à venir renoncent à certains éléments historiques, comme le porte-plaque décalé, ils adopteront un Scudetto revisité, symbole d’une identité en évolution.

  • La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    Un jalon important a été franchi dans le monde de l’automobile de luxe : la première Alfa Romeo 33 Stradale de l’ère moderne est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet ambitieux, mené à bien dans un délai remarquablement court.

    La date du 17 décembre revêt une signification particulière. Ce jour commémore un moment clé de l’histoire de la 33 Stradale originelle : en 1966, c’est à cette même date que Carlo Chiti confiait à Franco Scaglione la mission de concevoir la carrosserie de ce qui allait devenir une légende. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, l’histoire se répète avec la finalisation du premier exemplaire de la nouvelle génération.

    Le premier acquéreur de cette 33 Stradale nouvelle génération, membre d’un cercle exclusif, le Club 33, s’est impliqué dans le projet dès son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de Formule 1 à Monza en 2022. Depuis lors, il a collaboré étroitement avec la Bottega Alfa Romeo pour personnaliser sa voiture, la transformant en une pièce véritablement unique.

    La réalisation de cette première voiture symbolise le retour d’Alfa Romeo sur le marché des automobiles sur mesure, un domaine où l’artisanat italien et l’élégance transparaissent. Cette renaissance rend hommage à l’héritage d’un modèle emblématique qui continue de fasciner les amateurs de voitures de sport et de design intemporel.

    Limitée à une production de seulement 33 exemplaires, cette nouvelle interprétation du coupé deux places allie harmonieusement tradition et innovation. Chaque véhicule est une œuvre d’art roulante, façonnée selon des méthodes artisanales qui intègrent des technologies de pointe et une personnalisation poussée, répondant aux exigences spécifiques de chaque client. L’objectif est clair : offrir une expérience de conduite inégalée tout en préservant l’aura de cette icône automobile pour un public privilégié.

    Le premier propriétaire, un membre du prestigieux Club 33, a suivi le développement du projet depuis son annonce. Par respect pour la confidentialité, aucune information personnelle ni aucun détail concernant la configuration de son véhicule ne seront divulgués. Dès l’annonce, un dialogue constant s’est instauré entre le client et l’équipe d’Alfa Romeo, à travers des rencontres virtuelles et des échanges en personne, afin de définir chaque aspect de la personnalisation.

    La Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens de la marque travaillent en étroite collaboration avec les acheteurs, a vu naître cette nouvelle 33 Stradale. Cette approche rappelle les ateliers artisanaux de la Renaissance et les ateliers de carrosserie italiens du XXe siècle, où Alfa Romeo a créé ses chefs-d’œuvre en partenariat avec des maisons de renom, dont la Carrozzeria Touring Superleggera, qui a marqué l’histoire avec certaines des plus belles Alfa Romeo et qui joue aujourd’hui un rôle crucial dans la production de cette nouvelle 33 Stradale.

    La 33 Stradale se présente ainsi comme un véritable manifeste du savoir-faire d’Alfa Romeo, conjuguant style et performances exceptionnelles. Plus qu’une simple voiture, elle se positionne comme une source d’inspiration pour les futurs modèles de la marque italienne, tout en rendant un vibrant hommage à son passé glorieux.

  • Jeep Wrangler 2025 : retour de l’automatique pour le V6

    Jeep Wrangler 2025 : retour de l’automatique pour le V6

    Dans un marché où la boîte automatique domine largement, Jeep a récemment surpris en limitant la transmission manuelle au moteur V6 3,6 litres pour le Wrangler. Cependant, face aux retours passionnés de la communauté, la marque réintroduit l’option automatique à 8 rapports pour le Wrangler Unlimited à quatre portes équipé de ce moteur.

    Un choix dicté par les consommateurs

    Bob Broderdorf, vice-président de Jeep Amérique du Nord, a affirmé que cette décision reflète l’engagement de la marque envers la polyvalence et la satisfaction des clients. Cette flexibilité permet à Jeep de répondre aux attentes variées des amateurs de la marque, tout en renforçant sa réputation de constructeur à l’écoute de ses consommateurs.

    Options techniques : manuelle ou automatique

    Désormais, le Wrangler Unlimited à quatre portes proposera la boîte automatique en option pour 4 500 dollars, tandis que la boîte manuelle à six rapports reste standard. Toutefois, il semblerait que le Wrangler à deux portes conserve exclusivement la transmission manuelle pour le moteur V6, poussant ceux qui souhaitent une boîte automatique à opter pour le moteur 2,0 litres turbo pour un supplément de 2 500 dollars.

    Prix et positionnement

    Le Wrangler 2025 maintient sa gamme de prix, avec un modèle deux portes à partir de 33 990 dollars et la version Unlimited débutant à 38 590 dollars. Ces ajustements tarifaires s’inscrivent dans une stratégie visant à maintenir la compétitivité du modèle tout en offrant des options adaptées aux besoins des conducteurs.

    Jeep : une marque à l’écoute

    Ce retour en arrière souligne la capacité de Jeep à s’adapter aux attentes de sa communauté. Cette décision montre une volonté de consolider les liens avec les fidèles de la marque. Le Wrangler, icône du tout-terrain, continue ainsi de séduire grâce à sa polyvalence et à son respect des préférences des amateurs.

    Avec cette évolution, le Jeep Wrangler 2025 reste fidèle à son ADN tout en répondant aux attentes d’un marché en mutation. Une preuve que tradition et modernité peuvent coexister au service des passionnés d’aventure.

  • Lancia Gamma : le nouveau porte-étendard de l’électrification italienne

    Lancia Gamma : le nouveau porte-étendard de l’électrification italienne

    Quarante ans après la disparition de la Lancia Gamma, la marque italienne annonce son retour avec une approche moderne et audacieuse. Prévue pour 2026, cette nouvelle version sera disponible en motorisations 100 % électrique et hybride, reflétant la stratégie d’électrification de Lancia.

    Un modèle clé dans la renaissance de Lancia

    Après le lancement de la nouvelle Ypsilon et en attendant la Delta en 2028, la Gamma s’inscrit dans un plan de relance ambitieux pour repositionner Lancia comme une marque premium au sein de Stellantis. Ce modèle sera produit en Italie, dans l’usine historique de Melfi, un choix stratégique selon Luca Napolitano, PDG de Lancia : « Avec la Gamma, nous combinons l’héritage italien à une vision électrifiée tournée vers l’avenir. »

    La Gamma reposera sur la plateforme STLA Medium, déjà utilisée par le Peugeot E-3008 et l’Opel Grandland. Cette architecture multi-énergies permettra d’offrir des versions électriques avec une autonomie supérieure à 700 km, tout en intégrant des motorisations hybrides. Ces dernières pourraient être similaires à celles des 3008 et Grandland, équipés d’un moteur trois cylindres turbo mild-hybrid.

    Un design premium et des ambitions sportives

    Conçue comme un véhicule haut de gamme, la Gamma pourrait adopter une silhouette de fastback ou de berline, bien que l’hypothèse d’un SUV ne soit pas écartée. Avec une longueur de 4,7 mètres, elle rivalisera avec des modèles comme l’i4, la future CLA EV ou l’A4 e-tron.

    Le style de la Gamma, encore mystérieux, reflétera l’élégance propre à Lancia, tout en intégrant des technologies de pointe. Un aperçu de son design a été partagé sous forme de teaser, dévoilant un badge revisité et des feux arrière fins.

    Retour des versions sportives HF

    Lancia prévoit également de raviver son emblématique label HF (High Fidelity), synonyme de performances sportives. La Gamma et la future Delta auront droit à des déclinaisons HF Integrale, héritières des célèbres modèles qui ont marqué l’histoire des rallyes. Ces versions mettront l’accent sur des performances dynamiques et des technologies avancées, bien que les détails restent à confirmer.

    Une cible ambitieuse pour le segment premium

    Avec la Gamma, Lancia cherche à séduire un public premium, en s’appuyant sur son riche héritage et sa transformation vers l’électrification. Si le positionnement international de la marque reste flou, notamment concernant un éventuel retour au Royaume-Uni, la plateforme STLA est conçue pour s’adapter à différents marchés, y compris les véhicules à conduite à droite.

    Une nouvelle ère pour Lancia

    La Gamma marque un tournant dans la renaissance de Lancia, associant tradition et modernité. Avec des ambitions élevées et une électrification affirmée, ce modèle pourrait bien redéfinir l’identité de la marque italienne sur le marché premium.

    Rendez-vous en 2026 pour découvrir cette nouvelle icône, symbole d’une révolution électrique et d’un retour en force de Lancia.