Plus de 50 ans après sa victoire au Rallye Monte-Carlo 1964, le pilote britannique Paddy Hopkirk reçoit une des plus prestigieuses décorations de l’empire britannique : la MBE. MBE, pour Most Excellent Order of the British Empire, ou « l’excellentissime ordre de l’Empire britannique ». Il est décoré pour ses victoires en rallyes et pour son investissement auprès des jeunes de la fondation SKIDZ, qui permet l’accès aux véhicules aux personnes à mobilité réduite.
Pour mémoire, en 64, face aux monstrueuses Ford Falcon ou Mercedes-Benz 300 SE, aux rapides Saab 96 Sport et Volvo PV544, Hopkirk a su remporter avec son copilote Henry Liddon un Monte-Carlo difficile, grâce à l’agilité de sa BMC MINI Cooper S. Il ouvrait ainsi le palmarès de la MINI à Monaco, rallye qu’elle allait remporter par deux fois ensuite en 1965 avec Timo Mäkinen et 1967 avec Rauno Aaltonen.
Membre à vie du BRDC, Hopkirk n’est pas seulement décoré de la MBE, il fait aussi partie du Rally Hall of Fame, classement des meilleurs pilotes du rallye mondial. Hopkirk fait partie de la première promotion de ce classement, datant de 2010. Il y siège aux côtés de Rauno Aaltonen, Erik Carlsson, Timo Mäkinen. Ce classement est édité par la Mobilia Foundation, exploitante du musée de l’automobile et de la route Mobilia, installé à Kangasala, en Finlande.
Colin McRae est lui aussi décoré MBE, tout comme David Coulthard. Malcolm Wilson est quant à lui décoré de la OBE, Ordre de l’Empire britannique.
Paddy Hopkirk, Mini Cooper, Rallye Monte Carlo 1964Paddy Hopkirk & Henry Liddon, Mini Cooper, podium du Rallye Monte Carlo 1964
Bien que lancée en 1931 sous le nom de Rallye des Alpes françaises, la Coupe des Alpes fut un grand rallye international de l’après guerre. Découverte d’un mythe du rallye européen.
La Coupe des Alpes est à l’époque une des plus longues compétitions automobiles au monde, établie entre 3000 et 4000 kilomètres selon les années. Son parcours est tracé à travers les Alpes, passant par la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, la Yougoslavie et l’Autriche. La course est disputée sur quelques jours, autant dire que le rythme est élevé. Après guerre, les villes de départ et d’arrivée étaient Marseille et Cannes, contrairement au rallye Monte-Carlo, son grand rival, dont les villes de départ sont différentes selon le choix des équipages, avec Reims, Glasgow, Hambourg ou encore Manchester, et d’autres. Les plus grands cols alpins et villes transalpines sont alors visités par la course : Chamonix, Saint Moritz, Monza, Milan, Megève, Munich, Aoste, Grand Saint Bernard, l’Isoard, le Galibier, le Stevio, le Ventoux.
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1954
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1960
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1954 2
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1957
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1932
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1947
Tracé Coupe des Alpes – Alpine Rally 1964
Cette Coupe des Alpes, aussi appelée Alpine Rally n’était pas la seule compétition internationale organisé dans les Alpes. Le Rallye alpin d’Autriche nommé Österreichische Alpenfahrt, le Sestriere Rally, le Jugoslavanska Alpska Voznja, la Coppa delle Alpi, le Rallye Monte-Carlo ou encore le Critérium Neige et Glace étaient aussi de grands rallyes alpins.
De par son exigence et son haut niveau de compétition, d’endurance et de régularité, la Coupe des Alpes devient en 1953 une des principales manches du nouveau Championnat d’Europe des Rallyes, aujourd’hui appelé FIA ERC.
De grands noms ont remporté ce rallye, la Coupe des Alpes étant d’ailleurs particulière du point de vue des prix et donations. Outre les habituelles victoires « scratch » ou de classes, deux coupes étaient spécialement offertes aux triples vainqueurs de l’épreuve et aux triples vainqueurs consécutifs. Pour la première variante, la Coupe d’Argent était offerte. Huit pilotes ont eu cette récompense, entre autres René Trautmann (1959-1962-1963, Citroën DS) ou Paddy Hopkirk (1956-1959-1965). Pour la seconde variante, seuls trois pilotes ont eu la chance d’être primés d’une Coupe d’Or : les Anglais Ian Appleyard (1950-1951-1952, Jaguar), Stirling Moss (1952-1953-1954, Sunbeam) et le Français Jean Vinatier (1968-1969-1971, l’édition 1970 n’ayant pas lieu) sur Alpine-Renault A110.
Ce rallye disparait en 1971 face à la difficulté d’organiser ce rallye sur routes ouvertes. Oui, sur routes ouvertes, autant dire que ce rallye était vraiment extraordinaire… Toute une époque.
La Coupe des Alpes est aujourd’hui un rallye de régularité organisé par RallyStory, nous y étions en juin dernier. Il est bien moins ambitieux qu’à l’époque, se suffisant d’une boucle tracée dans les Alpes françaises. Cette année, la Coupe des Alpes est découpée en deux jours de course et 6 villes étapes : Evian > Megève > Col de la Madeleine > Serre Chevalier > Haute Provence > Cannes.
A chaque année, son best of. Cette fois, retour sur les dix ventes les plus marquantes de l’année chez Sotheby’s. Pas de classement précis mais accrochez-vous tout de même, on compte ici en millions de dollars.
1 – 1966 Ferrari 275 GTB by Scaglietti, vendue à $2,750,000.
2 – 1960 Ferrari 400 Superamerica SWB Cabriolet by Pinin Farina, emportée à $6,380,000.
3 – 1962 Ferrari 400 Superamerica SWB Cabriolet by Pininfarina, partie à $7,645,000.
4 – 1934 Packard Twelve Individual Custom Stationary Coupe by Dietrich, attribuée à $4,180,000.
5 – 1952 Ferrari 212 Export Barchetta by Touring, vendue à €6.720.000.
6 – 1953 Jaguar C-Type Works Lightweight, emportée à $13,200,000.
7 – 1956 Ferrari 250 GT Berlinetta Competizione ‘Tour de France’ carrossée par Scaglietti, vendue à $13,200,000.
8 – 1964 Ferrari 250 LM by Scaglietti, emportée à $17,600,000.
9 – 1998 McLaren F1 ‘LM-Specification’, partie à $13,750,000.
9 – 1956 Ferrari 290 MM by Scaglietti, emportée à $28,050,000.
10 – 1964 Porsche 356SC Cabriolet. Sold for $1,760,000.
Vous l’aurez compris, en 2015 chez Sotheby’s, Ferrari aura trusté le Top Ten des enchères avec pas moins de sept records de ventes. Mon coup de coeur sera la Ferrari 250 GT Berlinetta Competizione ‘Tour de France’ carrossée par Scaglietti, et datant de 1956. J’en reparlerai prochainement.
Depuis plus de 100 ans, le Rallye Monte-Carlo ouvre la saison des rallyes internationaux. Il s’agit là du plus beau, du plus spécifique, du plus prestigieux des rallyes mondiaux. Son nom et son palmarès ont toujours fait rêver, mêlant glamour monégasque et difficulté du parcours enneigé et verglacé des Alpes. Chaque année, l’affiche du rallye est présenté, toujours très recherchée, tout en étant classique. A quelques jours de l’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes, il est temps de revenir sur les plus belles affiches de ce rallye créé en 1911 dans le but d’amener le jet-set européenne à Monaco.
Avant d’entamer l’inventaire à la Prévert des affiches du Monte-Carl’, zoom sur la plaque du rallye, qui est elle encore plus prestigieuse, pour une bonne raison : elle n’a quasi pas changé depuis 1911. Forme classique, elle fut d’abord fond blanc à lettrage rouge et est devenue depuis 1931 à fond rouge et lettrage blanc. Cette plaque du rallye Monte Carlo est inimitable et reconnaissable entre toutes. Elle est par ailleurs très recherchée par les collectionneurs.
Retour à l’affiche. Quatre types d’affiche ont fait et font l’histoire : l’affiche du Rallye Monte-Carlo, celle du rallye historique, celle du rallye dédié aux énergies nouvelles et les affiches promotionnelles, découlant des résultats des équipes et constructeurs.
Rallye Monte-Carlo moderne
Rallye Monte-Carlo historique
Rallye Monte-Carlo des énergies nouvelles
Affiches promotionnelles du Rallye Monte-Carlo
Rendez-vous le 18 janvier prochain pour le départ du Rallye Automobile Monte-Carlo.
S’il existe un sport mécanique où le public peut s’identifier facilement à ses idoles, c’est bien le rallye. Routes publiques, voitures de série modifiées, proximité : pas besoin de se torturer l’esprit pour retrouver des liens avec sa voiture de tous les jours. De nombreux constructeurs l’ont bien compris, Peugeot en tête.
Avec la mythique 205 GTi, Peugeot a marqué les esprits des passionnés et même des conducteurs en général. Que l’on soit fan de rallye, que l’on connaisse par coeur le palmarès du Lion ou que l’on soit simplement né dans les années 80, difficile de ne jamais avoir entendu parler de cette petite bombe. N’en témoigne que son succès commercial : plus de 5 millions d’exemplaires de Peugeot 205 ont trouvé preneur. Pourtant, l’appellation GTi, gage de sportivité, disparaitra pour la 206 et la 207 au détriment d’un « RC » plus anonyme. Il faudra attendre la 208 pour voir ressurgir ce trio de lettres emblématiques et son passé glorieux. Bienvenue donc à la toute nouvelle 208 GTi.
Ce week-end là, nous avions rendez-vous à Auxerre. En la capitale bourguignonne, avait lieu le rallye Terre de l’Auxerrois, théâtre de la cinquième manche de la 208 Rally Cup. L’occasion était bonne pour convier Peugeot 208 GTi et Peugeot 208 R2 le temps d’une séance photo.
Le moins que l’on puisse dire est que les similitudes sont nombreuses entre 208 GTi et 208 R2. Extérieurement rien ne différencie les deux sœurs jumelles, exceptés les rétroviseurs en fibre pour la version rallye, la trappe de toit pour refroidir l’habitacle ou les roues terre pour faire face aux terrains exigeants du monde entier. Pour le reste, rien n’a été rajouté ou enlevé, même les pare- chocs sont de série. Il faut creuser un peu et entrer dans l’antre de la bête pour déceler ses secrets.
L’habitacle est bien sûr totalement dépouillé, repensé pour la course automobile : arceau cage soudé imposant, baquets carbone, boite séquentielle, volant : tout est homologué et étudié pour la course. Exit l’habillage, le confort, les options, la climatisation, le cuir, les vitres électriques. Pour une balade champêtre, choisissez plutôt la version GTi ! Sous le capot de la R2, le moteur change, passant d’une version turbo à une version atmo, ce dernier étant tout de même issu de la série : le «VTi 120» de 1600 cm3. Retravaillé par les sorciers de Peugeot Sport, il développe 185ch à près de 8200 tr/min. Envoutant ! Suspensions retravaillées, trains préparés : la belle R2 de Sochaux est prête pour les secteurs chronométrés d’ici et d’ailleurs. Elle est d’ailleurs homologuée, tant pour les rallyes régionaux que pour le Championnat du Monde des Rallyes.
Avec ses éléments présents en série comme en compétition, on ne pourra plus vous dire que la 208 GTi n’a pas gardé son ADN de sportive…
Une annonce vient de paraitre sur les réseaux sociaux de la marque Alpine, avec une date précise : celle du 16 février prochain.
Nul ne sait ce qu’il se passera concrètement en cette date, mais il se peut que ce soit (enfin) le reveal de la nouvelle Alpine, après un grand nombre de concept-cars révélés : la Celebration du Mans 2015, celle de Goodwood et celle des 60 ans de la marque, à Dieppe.
La photo de couverture de la page facebook a été changée, le compte twitter vient juste d’être ouvert : @alpine_cars. Sur chacun de ses comptes, on voit un montage photo très alpin, avec des illustrations de montagne, de routes enneigées. Tout ce qui a fait l’ADN d’Alpine dans les faits, avec en filigrane, la citation de Jean Rédélé, fondateur de la marque bleue, dont nous vous parlions il y a quelques mois :
J’ai choisi le nom Alpine pour ma firme car cet adjectif représente pour moi le plaisir de conduire sur les routes de montagne. C’est en sillonnant les Alpes avec ma 4CV à boite 5 que je me suis le plus amusé. Cette conduite passionnante, il fallait que mes clients la retrouvent au volant de la voiture que je voulais construire. Alpine est un nom qui sonne bien, c’est également un symbole.
Cette illustration nous remémore aussi les victoires acquises dans les Alpes. Au Rallye Monte-Carlo tout d’abord avec Ove Andersson 1971 puis deux ans plus tard, avec le triplé historique des Alpine-Renault A110 1800, les équipages officiels Andruet/Biche, Andersson/Todt, Nicolas/Vial montant tous les trois sur le podium. Il y eut aussi la Coupe des Alpes, où Alpine remportait les quatre dernières éditions de ce rallye : Jean-Claude Andruet (GT) en 1967, Jean Vinatier en 1968/1969 et Bernard Darniche en 1970.
Rendez-vous dans quelques semaines… Il ne reste qu’à patienter.
Branle-bas de combat chez Renault ! Ou plutôt réorganisation.
Selon certaines indiscrétions, il semblerait qu’il y ait du mouvement chez Renault. Après le retour en F1 du groupe Renault, voici donc que le losange présenterait Alpine comme sa marque de luxe. Tel PSA et DS, oui, Carlos Tavarès doit retrouver un sourire… figé.
Souvenez-vous, lorsque Renault présentait sa nouvelle vision du luxe, c’était sous le nom Initiale Paris. Dans les faits, c’était déjà le nouvel Espace qui nous était présenté. Si cette finition existe toujours et parait toujours crédible, il semblerait que le projet de voir cette finition Initiale Paris comme une marque à part entière ait disparu du programme. Mais alors, pourquoi s’embêter à créer une marque de toute pièce avec Initiale Paris alors que la belle endormie Alpine n’attend que cela pour revivre ?
L’Alpine en 2016, puis un SUV ?
Ça bouge donc du côté de Boulogne-Billancourt : il semblerait que Alpine devienne la marque « luxe » du groupe Renault, comme Dacia en est son pan low cost. Il se dit même chez BFM Business qu’un crossover est déjà dans les tuyaux, une rumeur confirmée par le magazine Auto-moto.com, avec l’illustration de son designer de presse « maison » Julien Jodry (ci dessous). La nouvelle Alpine arrive en 2016, le SUV serait là pour 2017.
Renault, via son PDG Carlos Ghosn, prévoit une annonce mi février. Wait and see donc. On reste en embuscade.
Via auto-moto.com, sous la plume du designer Julien Jodry (@jjodry), le futur SUV Alpine prend forme.
La voici la voilà enfin, après bien des rebondissements, des épisodes et de longues séances d’essais, la Hyundai i20 WRC 2016 arrive enfin. Celle qui devait déjà disputer la saison 2015 a donc terminé son développement en cette fin d’année et sera bien engagée au prochain Rallye Monte-Carlo. La i20 passe aux cinq portes, la version 2014 étant une trois portes. Le choix d’une berline cinq portes a été dicté par la maison mère, mais une version 3 portes pourrait tout de même arriver dans le futur.
Quatre équipages ont été validés par la firme coréenne, implantée à Alzenau, en Allemagne : Thierry Neuville & Nicolas Gilsoul, Dani Sordo & Marc Martí, Hayden Paddon & John Kennard, Kevin Abbring & Sebastian Marshall. Quatre pilotes, quatre copilotes, les Coréens ont l’air bien motivés à chatouiller les Allemands de chez Volkswagen, pour notre plus grand plaisir.
En plus de la i20 WRC qui défendra les couleurs Hyundai au haut niveau du WRC, Alzenau prépare aussi une i20 R5, qui disputera le très relevé WRC2. Les Ford Fiesta R5, Peugeot 208 T16 R5, Citroën DS3 R5 et Skoda Fabia R5 n’ont qu’à bien se tenir. Homologation prévue pour mi 2016, livraison aux clients privés dans la foulée, nous devrions voir les premières i20 WRC fin 2016, voire 2017. Petite indiscrétion, il semblerait qu’une i20 WRC arrive aussi, sans date précise pour le moment.
Lancer la nouvelle génération d’un modèle historique n’est jamais une chose évidente pour un constructeur. Ici, Renault lance la quatrième génération d’un de ses modèles phares : la Mégane. Présentée lors du salon de Francfort de mi septembre dernier, cette Mégane IV arrive enfin, 20 ans après son premier lancement en 1995. Nous avons pu tester cette Mégane IV, dans sa version GT. Un modèle réussi, qui nous a littéralement enchanté, bien loin de la GT line déjà vue par le passé.
D’extérieur, tout est nouveau chez Mégane. Cette quatrième génération est exclusivement à quatre portes, le marché des coupés et deux portes se réduisant comme peau de chagrin. A l’avant de Mégane, on retrouve l’imposant logo Renault, signe du travail de Laurens van den Acker. Autour du losange, les grilles sont en nid d’abeille, autour desquelles la nouvelle signature lumineuse Renault fait son effet, avec les phares « en C » déjà vus chez Talisman. L’arrière aussi récupère la signature lumineuse de la grande berline luxe de Renault, élancée de chaque côté du losange. Celui ci héberge d’ailleurs vilainement la caméra de recul en son centre. Bien qu’étant une berline à quatre portes, Mégane révèle une ligne dynamique, entre autres grâce à sa répartition un tiers vitré / deux tiers tôlés, son style Coupé et ses lignes élancées. L’arrière propose une double sortie d’échappement, apposée de part et d’autre du déflecteur. Dix couleurs sont aujourd’hui disponibles pour habiller Mégane GT. Le modèle illustrant cet article est bleu Iron.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante, logo GT
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante, logo GT
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo losange Renault & caméra de recul.
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo Renault Sport, malle arrière.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, phare avant « en C »
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
A l’intérieur, Mégane se surpasse. On trouve ici des finitions et touchés de matière dignes de son rang, vus sur les concurrents Peugeot 308, Volkswagen Golf et Audi A3. Quelques détails sont à revoir, comme le retour de tableau de bord au niveau des genoux, la poignée de boîte à gant, qu’on trouve ici un peu fragile. Le chrome est bien présent à bord de Mégane, sur le levier de vitesses, autour du tableau de bord, de Rlink2, qui se montre efficace mais manquant d’une dimension « mobile » plus simple d’utilisation et de raccourcis.. Les sièges sont de type semi-baquets, développés par Renault Sport. Bien enveloppants, ils se montrent confortables et nous maintiennent bien en place. Deux types de mousses composent ces sièges, deux densités, un ensemble permettant un maintien efficace sans éliminer le confort. Le bleu est aussi bien présent à l’intérieur de Mégane GT : surpiqure, retour en acier brossés. Du soin a été apporté aux finitions.
A l’arrière, les passagers ont de la place, avec 20 millimètres gagnés aux genoux par rapport à la précédente génération. Merci l’empattement plus important de 28 mm, rendu possible par à l’utilisation de la plateforme CMF-CD du groupe Renault-Nissan, qu’on retrouve sur les Renault Kadjar, Renault Talisman, Renault Mégane IV et Renault Espace V. En comparaison à sa génération précédente, Mégane IV s’en retrouve plus longue de 64 mm, plus basse de 25 mm. Ses trains avant et arrière aussi sont plus larges de quelques centimètres : de 47 mm à l’avant (1 591 mm) et de 39 mm à l’arrière (1 586 mm). Elle s’en retrouve bien assise, presque trapue.
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, baguette sur tableau de bord
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, levier de vitesses EDC7
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, tableau de bord, compte tours et manomètres
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, siège avant, logo Renault Sport brodé
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, palette au volant boîte automatique EDC7
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, affichage tête haute
Au volant, Mégane GT est tout d’abord facile. L’alliance moteur/boîte est excellente. Sa boîte EDC7 est une pure merveille : facile, bien étagée, bien faite au final, elle nous procure un réel confort à l’utilisation, tant en conduite de tous les jours qu’en conduite sportive. Aucune secousse n’est à prévoir, alors que le temps de passage de vitesses se classe parmi les meilleurs de sa catégorie. Nous sommes à bien loin de la boîte EDC vue sur la Clio R.S.. Cette nouvelle boîte EDC7 à double embrayage est donc un pur plaisir. Un petit regret : la disposition des palettes au volant. Elles sont malheureusement trop hautes : les mains à 9H15 ne permettent pas de saisir parfaitement les palettes. Si au quotidien, cela ne se révèlera par particulièrement handicapant lorsque nous utiliserons la boîte dans sa partie automatique, une fois en conduite sportive, cela pourrait se révéler pénible pour qui veut jouer des palettes. Côté moteur, les 205 chevaux emmènent la belle sans faillir. Ils sont bien présents, en souplesse, malgré un petit manque de puissance et de couple à bas régime. Il n’empêche qu’en circulation de tous les jours, sans jouer les pilotes, l’utilisation de Mégane GT se montre très facile, en ville, cycle mixte ou autoroute. Pour cette dernière, Mégane GT est d’ailleurs équipée de série du régulateur de vitesses adaptatif. A noter, un peu de bruit est à prévoir à haute vitesse sur autoroute.
Renault Megane GT 2016 – Photo dynamique
Renault Megane GT 2016 – Photo dynamique
Renault Megane GT 2016 – Photo dynamique
Châssis, suspensions, direction et freinage. Développé chez Renault Sport aux Ulis, le châssis de la Mégane GT en fait une voiture confortable et sure. Dans les portions rapides, Mégane GT est à son aise, bien qu’elle ne soit pas une R.S.. Son châssis est exceptionnel, équilibré, fiable, en mode Normal ou en mode Sport : il ne nous prend pas en défaut. Le plaisir est bel et bien au rendez-vous avec cette GT et c’est une grande surprise, il faut le dire, le travail a été remarquable, d’autant que Mégane GT est équipée du système 4Control.
Il s’agit là d’une technologie nouvelle. Déjà vu sur Espace et Talisman, ce système aide à la direction : les quatre roues sont ainsi directionnelles. Braquant les roues en sens inverse sous les 60km/h (80km/h en mode sport) et braquant dans le même sens aux dessus de ses vitesses, cette aide permet à Mégane une précision de conduite dans les parties techniques et un confort dans les parties plus rapides. Dans chacun des cas, la direction de la Mégane GT, avec le 4control, s’en retrouve plus efficace, d’autant que son diamètre de braquage s’en retrouve plus court de 80 cm (11,2m contre 10,4m sur une Mégane sans 4control).
Cependant, le 4Control pourrait surprendre, car avec 100 calculs par seconde, il réagit extrêmement rapidement aux coups de volant, virages prononcés ou manœuvres d’évitement. Les hommes de Renault Sport ont bien œuvré, mais il faudrait tout de même prévoir un temps d’adaptation car il n’est naturel d’avoir un train arrière un peu « baladeur » (même si j’adore ça).
Côté freinage, la pédale pourrait se révélait un peu molle, le freinage un peu faible mais il ne s’agit pas ici de la Mégane R.S. : on parle ici de la GT. Pas de procès d’intention donc, le freinage est bien adapté à la GT. Cela dit, dans sa globalité, la GT est de fort bon augure pour la R.S., si elle existe un jour dans sa version « quatrième génération ».
Allez, on conclut : prenons la GT, oublions la GT line et merci Renault ! Depuis son lancement en 1995, Mégane a été produite à 6,6 millions, tous modèles et carrosseries confondus. Cette quatrième génération sera disponible dans 50 pays, à travers l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, disponible à l vente en France à partir de mi janvier.
Avec cette Mégane GT en tête de la gamme, nouvelle Mégane est ici bien née, bien lancée. Elle est une véritable surprise, procurant un réel plaisir à son volant, en ville, sur route, comme en conduite sportive : performante, saine, plaisante et bien finie. La preuve que Renault sait faire de bonnes voitures, se permettant de tutoyer ses consœurs françaises ou allemandes. Dans un marché proposant plus de 30 modèles du segment C, Renault entre en résistance et vient de frapper un grand coup sur la concurrence, et ce n’est pas pour bouder notre plaisir. Bravo Renault.
Renault Mégane GT TCe 205 EDC7 : fiche technique
4 cylindres turbo
Cylindrée : 1616 cm3
Puissance maxi : 205 ch
Couple maxi : 280 Nm
Boîte : automatique 7 vitesses avec palettes au volant, EDC7, double embrayage
Traction
Vitesse maxi : 233km/h
0 à 100km/h : 7’’10
Longueur : 4 359 mm
Hauteur : 1 447 mm
Largeur : voie avant, 1 591 mm / voie arrière 1 586 mm
Empattement : 2 669 mm
Porte-à-faux arrière : 771 mm
Nos photos :
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, phare avant « en C »
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante et logo losange Renault
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante, logo GT
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, face avant, nid d’abeille et logo losange Renault & GT
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo Renault Sport, aile avant.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo GT, malle arrière.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo Renault Sport, malle arrière.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo losange Renault & caméra de recul.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, logo Renault Sport, aile avant.
Renault Megane GT 2016 – Photo détail, jante, logo GT
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, levier de vitesses EDC7
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, siège avant, logo Renault Sport brodé
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, affichage tête haute
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, passage de porte, logo Renault Sport
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, volant
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, palette au volant boîte automatique EDC7
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, palette au volant boîte automatique EDC7
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, volant
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, tableau de bord, compte tours et manomètres
Renault Megane GT 2016 – Photo intérieur, baguette sur tableau de bord
Petit évènement de l’actualité de l’automobile ancienne, le Tour Auto fêtera l’an prochain ses 25 ans.
Au petit matin du mardi 19 avril, les 230 concurrents du Tour Auto 2016 partiront de Paris, direction le départ officiel, qui tiendra place au Château de Courances, dans l’Essonne. Le parcours les emmènera à Cannes, via les villes étapes de Beaune, Lyon, Valence et Marseille.
Pour fêter cet évènement hors du commun, Peter Auto, l’organisateur, prévoit une dernière boucle de nuit, façon Rallye Monte-Carlo. Les concurrents partiront de Marseille, direction Cannes, via une inédite liaison par l’arrière pays azuréen.
Durant leurs 6 jours de course, ils auront disputé entre Paris et Cannes pas moins de 11 épreuves spéciales sur routes fermées, puis visité les circuits de Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard, lors d’épreuves chronométrées, de compétition ou régularité.
Un quart de siècle étant un petit évènement, le Tour Auto mettra à l’honneur plusieurs voitures qui ont marqué son histoire. Au programme donc, nous célèbrerons les Ferrari 250 GT Competizione, Jaguar 3,8 l MKII, Ligier JS2 et Matra MS650. Rien que ça.
Deux ouvreurs de prestige seront présents : Ari Vatanen, qu’on ne présente plus, comme ambassadeur de la marque BMW et François Chatriot, dit Le Chat, ancien pilote de rallye et dernier vainqueur du Tour de France Auto, quand celui ci se courait en « moderne », en 1986. Il avait alors remporté le rallye sur Renault 5 Maxi Turbo.
En quelques chiffres :
7 jours de course, du 18 au 24 avril
230 équipages participants
2000 kilomètres de course
4 circuits visités : Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon, Paul Ricard
11 épreuves spéciales sur routes fermées.
Rendez-vous le 18 avril prochain, Grand Palais de Paris, pour l’exposition des 230 voitures engagées puis le lendemain, pour le départ du Tour Auto 2016.
Avant l’arrivée en ligne de l’essai de l’Audi R8 V10 plus, évadons nous avec une autre R8. Ici, retrouvons les lignes de l’antique Renault 8, redessinées sous la plume du Roumain Andrus Ciprian.
Deux modèles sont disponibles, chacun en deux portes : l’un est un cabriolet, le second est un coupé classique. En cette R8 Gordini , on retrouve bien entendu quelques clins d’œil de la R8 original, tel le duo de feux additionnels sur la face avant, ou le décroché dans les lignes des flancs latéraux mais aussi des traits de BMW Série 2 coupé.
Si cette étude vaut le coup d’être vue, je ne serais pas forcément partisan de voir cette R8 sur nos routes. Pour rester du côté des mythes de chez Renault, je préfèrerais plutôt voir une Alpine réussie. Et tout cela nous fera oublier la Wind Gordini… que personne n’a comprise.