Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • 1959 : Coltelloni remporte le Rallye Monte-Carlo avec la Citroën DS de sa femme !

    1959 : Coltelloni remporte le Rallye Monte-Carlo avec la Citroën DS de sa femme !

    La première grande victoire de Citroën dans une épreuve sportive internationale date de la fin des années 50. A cette époque, un ancien marchand de chaussures est approché par Citroën pour aller gagner le Monte-Carlo…

    Salon de l’Auto de Paris 1955 : Citroën présente en grandes pompes la DS.

    Rallye Monte-Carlo 1956 : Paul Coltelloni dispute le Rallye automobile Monte-Carlo sur une des premières DS, confiée par Citroën et soutenu par Yacco.

    Rallye Monte-Carlo 1959 : Paul Coltelloni s’engage au Rallye Monte-Carlo avec la DS de sa femme et remporte le rallye !Le pilote parisien apporte ainsi à Citroën sa première grande victoire. Il fait alors le choix d’être secondé par deux copilotes : Claude Desrosiers et Pierre Alexandre. Deux copilotes, cela lui permet de gagner du temps, épargnant la fatigue, même si un homme de plus dans la voiture c’est du poids en plus. Mais la force de cet équipage réside dans sa voiture : la DS. D’ailleurs, une petite erreur réside dans bien des mémoires : ce n’est pas une DS qui a remporté le Monte-Carl’ 59 mais bien une ID.

    Mais l’ID c’était quoi ?

    L’ID était une version allégée de la DS, presque low-cost dirions nous aujourd’hui. Sur cette DS low-cost, pas de champignon comme pédale de frein mais une pédale comme une voiture « classique ». Une troisième pédale fait son arrivée : celle de l’embrayage. Le gros de cette différence ID/DS est la boîte mécanique installé en lieu et place de la boîte semi-automatique à assistance hydraulique. Cela dit, la boîte méca était aussi dispo sur la DS. Enfin, et ce n’est pas une petite chose : l’ID n’a pas de direction assistée. On imagine les bras du pilote à la suite de secteurs chronométrés du Rallye Monte-Carlo ou du Tour de Corse ! Enfin, petit détail : à l’arrière de l’ID, son coffre arbore un double chevron argenté, quand la DS l’a doré.

    Des DS privées à l’origine de Citroën Racing

    A la suite de cette victoire 1959, Citroën exploite tardivement les retombées d’un tel succès. Jacques Wolgensinger, alors directeur de la presse et des relations extérieurs y voit l’occasion de créer un Service Compétition. La maison-mère Citroën n’est pas vraiment partante pour cela mais accorde un officieux budget à l’écurie Paris-Ile de France, qui a à sa tête René Cotton. Leurs DS et ID accumulent les victoires en cette année 1959, si bien que Paul Coltelloni remporte le Championnat d’Europe des Rallyes. 1966, Pauli Toivonen et Ensio Mikander montent sur la première marche du podium à Monaco, en Citroën DS 21, après la disqualification des MINI. Bien que peu puissante, les DS et ID se révèlent agiles, bien suspendues, endurantes, si bien que du Monte-Carlo au Tour de Corse en passant par le Rallye du Maroc, elles glanent de nombreuses victoires. L’histoire est en route. S’en suit la création du service Compétition de Citroën, avec à sa tête René Cotton. A sa mort, il sera remplacé par sa femme Marlène. L’équipe se professionnalise, les DS évoluent, de la série aux prototypes. Jusqu’à aujourd’hui, l’histoire de ce service Compétition renommé Citroën Sport puis Citroën Racing, sera l’une des plus denses qu’il soit.

    La DS au Monte-Carlo : de 1959 à 2013

    1959     Paul Coltelloni / Pierre Alexandre     Citroën ID 19
    1966     Pauli Toivonen / Ensio Mikander     Citroën DS 21
    2012    Sébastien Loeb / Daniel Elena     Citroën DS3 WRC
    2013    Sébastien Loeb / Daniel Elena     Citroën DS3 WRC

    2012, une autre DS remporte la classique monégasque : la DS3, avec à son volant un certain Sébastien Loeb, recordman à Monte-Carlo avec sept victoires. Il réédite cette victoire l’année suivante, toujours avec son acolyte monégasque Daniel Elena. 1959, 1966, 2012 puis 2013, la boucle était bouclée. Cette année, deux DS3 WRC officielles sont engagées avec Kris Meeke et Mads Ostberg. La DS en course pour une cinquième victoire ?

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Peugeot 205 Turbo 16 : les photos inédites du Paris-Dakar 1987

    Peugeot 205 Turbo 16 : les photos inédites du Paris-Dakar 1987

    Peugeot revient au Dakar, c’est officiel depuis quelques jours. Mais lorsqu’on allie Peugeot et Dakar, Dakar et Peugeot, un idée nous vient tous en tête : la 205 Turbo 16 Grand Raid. La corrélation est directe. L’occasion est bonne pour partager avec vous quelques clichés exclusifs de cette Peugeot 205 Turbo 16 Grand Raid. Merci à Alexandre, fidèle lecteur, qui nous a fait parvenir ces quelques photos pour que nous les partagions avec vous. « C’est mon père qui a fait ces photos, lors du Paris-Alger-Dakar 1987 » nous dit Alex. « Cette année là, il avait décidé de mêler vacances et passion. Il suivait plusieurs équipages amis de la région lilloise. » Merci Alex !

     

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  • Quand MINI revendique sa victoire au Rallye Monte-Carlo 1966

    Quand MINI revendique sa victoire au Rallye Monte-Carlo 1966

    2011, MINI revient en WRC. A cela, l’armada MINI, propriété de BMW arrive en force dans le monde du rallye. Le Monte-Carlo se révèle être une fantastique vitrine : le mythe qu’est ce rallye, le rôle qu’y a joué MINI, le rallye moderne et le rallye historique. Cette année là, MINI engage Rauno Aaltonen au Monte-Carlo Historique, lui le dernier vainqueur du Monte-Carlo avec une MINI, en 1967.

    Rauno Aaltonen & Henry Liddon, BMC Mini Cooper S, victorieux du Monte-Carlo 1967
    Rauno Aaltonen & Henry Liddon, BMC Mini Cooper S, victorieux du Monte-Carlo 1967


    En suivi de la belle MINI classique
    , une MINI Countryman moderne, arborant un fier « MINI MERCI MONTE 1964 1965 (1966) 1967 », avec le 1966 bien entre parenthèses. Entre parenthèses ? Pourquoi ? Récit.

    1966. Pour la troisième année consécutive, les MINI terminent le Rallye Monte-Carlo en tête. Après Paddy Hopkirk en 64, c’est en 66 comme en 1965 Timo Mäkinen qui entre à Monaco en tête. S’en suivent ses coéquipiers Aaltonen et Hopkirk qui trustent le podium. Lors des vérifications techniques d’après rallye, la sanction tombe. Les 3 MINI officielles sont disqualifiées : leurs quatre phares additionnels ne sont pas homologuées en France ! C’est la Citroën DS du Finlandais Pauli Toivonen qui remporte ce millésime 1966. Comme si des phares additionnels avaient permis à MINI de remporter la course… Cette « perte » empêchera la marque britannique de réaliser un superbe quatre à la suite 1964, 1965, 1966 et 1967. Cette année 1967, ce sera au tour de Rauno Aaltonen de gagner la classique monégasque. MINI rime encore et toujours avec Rallye Monte-Carlo, tant leur suprématie fut importante dans le milieu des années 60. Cette année 1966 reste encore en travers de la gorge de tout amateur de MINI, comme une épine dans le pied de l’histoire de MINI.

    Les phares non homologués...
    1966 : les phares non homologués coûtent la victoire à MINI.


    L’aventure moderne des MINI en rallyes
    fut elle bien moins glorieuse. En moins de deux ans, le projet prit l’eau, développé par Prodrive et à moitié soutenu par MINI et le groupe BMW. Les MINI officielles prirent le départ de 12 rallyes sur deux ans, avec Dani Sordo et Kris Meeke. Le potentiel des MINI John Cooper Works WRC était pourtant bien là. Leur meilleur résultat fut une deuxième place acquise lors du Rallye de France 2012, avec Dani Sordo.

    Vous retrouverez ci dessous la galerie de photos des MINI aux Rallye Monte-Carlo 1964, 1965, 1966 et 1967.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Redécouverte : Gordini Type 24S 1953

    Redécouverte : Gordini Type 24S 1953

    Le 5 février prochain, à Paris, sera vendue aux enchères chez RM Auctions cette Gordini Type 24S 1953. L’occasion est la bonne pour revenir rapidement sur ce coupé deux places de course peu connu.

    Historiquement, ce châssis numéro 36, mu par le moteur numéro 41 dispute en 1953 les 24 Heures du Mans, les Mille Miglia, la Carrera Panamericana. Cerise sur le gâteau, cette T24S remporte le Tour de France Automobile avec Jean Behra et Alfred Barraquet à son volant. Côté moteur, il s’agit d’un 8 cylindres en ligne, d’une cylindrée de 2.982 cm3 pour 263cv. Sa vitesse maxi est de 250 km/h.

    C’est parti pour quelques tours du circuit de Linas-Montlhéry. Mettez le son et ouvrez grands vos yeux. D’autres photos sont à suivre sous la vidéo.

    Bonne année nouvelle,
    Jean-Charles

     

     

    Photos : RM Auctions
    Merci à Nicolas B.

  • Juha Kankkunen sur la glace en Bentley Continental

    Juha Kankkunen sur la glace en Bentley Continental

    S’il existe une marque particulière dans le monde de l’automobile, Bentley est cette marque. Le luxe à son paroxysme, la sportivité racée et exacerbée, dans une tradition et une finition typiquement british. Pourtant, cela n’a pas empêché la marque britannique de sortir des sentiers battus. Cette fois, on découvre le célèbre Juha Kankkunen en glisse, sur la glace arctique au volant d’une Bentley Continental GT. J’en suis grand amateur. « Narmol » disent les jeunes et KKK gère grave.

  • Bentley Continental GT3 : elle est prête pour 2014

    Bentley Continental GT3 : elle est prête pour 2014


    Depuis 2012, Bentley a annoncé son retour à la compétition.
    Non pas d’engagement officiel mais un engagement via la Compétition Client. Développée par MSport, structure britannique faisant rouler les Ford Fiesta WRC en Championnat du Monde des Rallyes, la Bentley Continental GT3 a fait ses premiers tours de roues en course en cette fin d’année. Elle disputait les Gulf 12 Hours, sur le circuit de Yas Marina, à Abu Dhabi et s’est classée quatrième. C’est plutôt une belle performance aux vues du niveau demandé en GT3 avec les Ferrari 458 Italia, Mercedes SLS AMG, McLaren MP4-12C, Porsche 997 GT3 R ou encore Audi R8 LMS, pour ne citer qu’elles. Vous retrouverez dans la vidéo suivante le récit de ce week-end à Abu Dhabi, où on trouvait trois nouveaux Bentley Boys : Guy Smith, Andy Meyrick et Steven Kane. L’avenir est assuré.


    L’an prochain, le Bentley Motors M-Sport Team sera présent en Blancpain Series.
    Au programme, cinq circuits de prestige : Monza (13 avril), Silverstone (1 juin), Paul Ricard Le Castellet (29 juin), Spa-Francorchamps (24 Heures de Spa, 27 juillet) et Nürburgring (21 septembre). Mais si ce team « officiel » sera en course, la Continental GT3 sera bien entendu vendue à des équipes privées. Il en va de l’essence même de la compétition clients. Selon Christian Loriaux, chef technique de l’équipe britannique, entre 10 et 15 Continental GT3 sera en course l’an prochain à travers le monde.

    Pour Bentley, c’est donc un retour à la compétition important, dis anx après sa campagne en endurance du début des années 2000, couronnée par une victoire aux 24 Heures du Mans 2003. Dieu que le temps passe… En 2014, nous garderons un œil tout particulier sur la belle Britannique.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

     

  • La visite du conservatoire BMW Classic

    La visite du conservatoire BMW Classic

    L’industrie automobile étant plus ou moins âgée d’un siècle, les plus grandes marques ont leur conservatoire et/ou leur musée. Parfois, l’automobile n’était pas le premier métier de ces marques. On pourrait penser aux outils Peugeot, aux tracteurs Lamborghini encore aux avions BMW. C’est de cette dernière dont nous allons parler. La Bayerische Motoren Werke AG, en français « Manufacture bavaroise de moteurs » fut fondée en 1916 par Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp. Avant l’aventure automobile, elle construit des avions et des motos, si bien qu’aujourd’hui son patrimoine est énorme. Nous vous proposons de visiter ce patrimoine : le conservatoire, l’atelier, les archives. La collection « BMW Classic » du musée BMW situé à Munich est exceptionnelle, entre automobiles anciennes, voitures de course et rutilantes motos. Prenez votre temps, cela vaut le coup :-)

    Bonne journée,
    Jean-Charles

  • Honda Civic Type R 2015 : les teasers font leur job avant le Nürburgring

    Honda Civic Type R 2015 : les teasers font leur job avant le Nürburgring

    Type R. Cela résonne en nous comme un « GTi » ou un « R.S. ». Depuis le milieu des années 90, Type R est le label des Honda les plus sportives. Honda Civic puis Honda Integra et Honda Accord ont vu leurs versions les plus simples devenir de véritables sportives « Type R » pour ensuite marquer les esprits de chacun, en compétition ou dans leurs versions « de série ». Cette fois, c’est au tour de la Honda Civic Type R de revenir sur le haut de la scène. La belle japonaise revient en 2015, avec des objectifs à la hausse. Pour preuve, ces deux teasers lancés il y a quelques mois : la Honda Civic Type R 2015 se lance sur l’atypique circuit du Nürburgring.

    Teaser #1 : What do you get when you mix a race track, street artist and a Honda speed demon on four-wheels? #TypeR

    Chez Honda, les programmes sportifs sont nombreux, avec entre autres le WTCC, soutenu par Honda Europe et suivi par JAS Motorsport, structure italienne en charge du programme. On retrouve donc fort logiquement le pilote Honda Gabriele Tarquini dans le second teaser du lancement.

    Teaser #2 : Honda WTCC legend Gabriele Tarquini puts the 2015 Honda Civic Type R development model through its paces on the Nurburgring, pushing its 280bph, turbo-charged 2.0 litre engine to its limit.

    Alors arrivant avec une Civic Type R toute neuve, annonçant le Nurbur’ comme terrain de jeu, Honda annonce ainsi la tentative d’un nouveau record. Cette tentative a peut être lieu à l’heure où je vous parle, tant les essais de record sont nombreux sur ce tracé allemand.

    En face, n’oublions pas que ce record du tour avec une voiture de série à roues avant motrices appartient à Renault. Le 17 juin 2011, lors de la manche allemande des World Series by Renault, ce record était battu, en 8 min 07 s 97, avec la Renault Mégane RS Trophy. Venir battre Renault et sa Mégane R.S. ne serait-il pas un pas nécessaire commercialement ? C’est à n’en pas douter, d’autant que la prochaine Mégane R.S. (sans parler du relift 2014) n’arrivera pas avant 2016, au minimum.

    Et en piste, comment sera cette Type R ? Revêtira-t-elle sa robe blanche « White Championship » immanquable à toute Type R qui se respecte ? La tradition du blanc Honda date de la première victoire Honda en F1, 1965, lors du Grand Prix du Mexique. On en reparle.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • WTCC & WRC : l’aventure continue pour Citroën

    WTCC & WRC : l’aventure continue pour Citroën

    Les croisières jaune, noire et blanche, le Dakar, le WRC… Les aventures sportives de la marque aux chevrons ne s’arrêtent pas depuis la création de la marque aux chevrons en 1919. C’était prévu depuis fin d’année 2012, Citroën Racing quitte le WRC et arrive en 2014 en WTCC. Présentation.

    Après pas moins de treize saisons en WRC, récoltant 8 titres Constructeurs et pas moins 18 titres pilotes et copilotes avec Loeb et Elena, Citroën arrive en WTCC; comprennez World Touring Car Championship. Au revoir poussière de l’Acropole, boue galloise et asphalte alsacien, Citroën entre en piste. AUTOcult.fr était présent à Satory cet après midi pour l’annonce du programme sportif de la marque aux chevrons. Résumé d’une conférence qui fera date dans l’histoire de Citroën.

    En WTCC, discipline dans laquelle Citroën s’engage donc pour la première année, quatre C-Elysée seront engagées, avec pas moins de deux pilotes champions du Monde. J’ai nommé Sébastien Loeb et Yvan Muller. Ils sont rejoints par José María López en tant que troisième pilote. Autant dire qu’avec ces trois pilotes, le niveau risque d’être élevé chez Citroën et les batailles sublimes au sein du peloton du WTCC. Citroën explore donc de nouvelles destinations : Chine, USA, Slovaquie, Maroc et bien d’autres pays, là où le WRC a bien eu du mal à s’implanter. Le programme est parfait pour aller chercher commercialement des nouveaux marchés. D’autant qu’un quatrième pilote rejoindra les chevrons, un pilote chinois qui sera prochainement nommé. A noter tout de même : la Belgique arrive en WTCC sur le circuit de Spa-Francorchamps et la France aussi, avec le circuit du Castellet. Merci Citroën !

    Mais si le WTCC est la nouvelle aventure du constructeur aux chevrons, le rallye reste au programme. Les hommes de Satory seront présents en WRC avec trois DS3 WRC. A leur volant, on retrouvera l’héritier de Colin McRae, le Britannique Kris Meeke, enfant des formules de promotion Citroën. Il sera rejoint par l’ancien pilote Ford (semi-officiel M-Sport) Mads Ostberg et le pilote d’Abu Dhabi Khalid Al Qassimi. Entre WTCC et WRC, les hommes et femmes de Citroën Racing auront donc une double saison bien chargée.

    Nous profitons de cet article pour annoncer l’heureux évènement qu’est l’arrivée du blog de nos cousins de Inside Motorsport, fruit du collectif de 7 photographes/rédacteurs/dessinateur. Ce blog arrive en complément de leur magazine disponible en ligne ou en téléchargement et créé courant 2012. Ce sont leurs photos qui illustrent cet article, d’autres de leurs photos sont d’ailleurs à découvrir ici.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Škoda Motorsport in Paris

    Škoda Motorsport in Paris

    A l’occasion de ses titres de champions d’Europe des Rallyes conquis avec son duo tchèque Jan Kopecky / Pavel Dresler, l’équipe Škoda Motorsport s’est offerte un shooting dans la plus belle ville du monde, Paris. On a donc pu voir la Skoda Fabia Super 2000 vainqueur du Championnat d’Europe des Rallyes (FIA ERC) à la rencontre de la Tour Eiffel, du musée du Louvre ou de Notre-Dame. Jolie.

    D’autres photos sont à découvrir sur la page Facebook de Škoda Motorsport.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • 24 Heures du Mans et FIA WEC : Audi dévoile sa R18 e-tron quattro 2014

    24 Heures du Mans et FIA WEC : Audi dévoile sa R18 e-tron quattro 2014

    Depuis plus de 10 ans, Audi domine les 24 Heures du Mans avec pas moins de 12 victoires en terres sartoises. En présentant sa nouvelle R18 e-tron quattro 2014, Audi se montre challenger à sa propre succession. A moins que les cousins ne viennent changer la donne.

    Au Mans, seuls les Français de chez Peugeot ont su mettre fin à cette hégémonie en 2009, là où les Japonais de chez Toyota n’ont rien su faire, tout comme les équipes privées. Cette domination pourrait être atteinte en son fort intérieur en 2014, avec l’arrivée du cousin Porsche. Alors qu’en WRC en 2000, le groupe PSA avait interdit à ses deux marques cousines Citroën et Peugeot de s’affronter au sein d’une me me discipline qu’est le rallye, le groupe VW met en concurrence Audi et Porsche, avec l’arrivée nouvelle de cette dernière. Sans doute que pour les dirigeants du groupe VAG, que ce soit Audi ou Porsche le vainqueur, le groupe sera toujours vainqueur. Une stratégie et une rivalité différente que celle vue chez les Français à l’époque.

    En attendant donc la nouvelle rivalité germano-allemande qui sera à n’en pas douter l’épouvantail de la discipline, Audi s’est preparé comme il se doit, avec un nouveau prototype R18 e-tron quattro 2014. Plus d’images prochainement, alors que les essais viennent tout juste sur le circuit de Sebring, en Floride.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • 1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    En trente-cinq ans, pas moins de quinze artistes ont œuvré sur les désormais célèbres et tout-à-fait uniques BMW Art Car. Quinze artistes pour quinze BMW qui laissent une empreinte spéciale dans le paysage automobile.

    La première des BMW Art Car fut la 3.0 CSL de Alexander Calder, créé sous l’impulsion du Français Hervé Poulain, en 1975. Ce dernier fit peindre la 3.0 CSL avec laquelle il allait disputer les 24 Heures du Mans. S’en suivit une tradition, en 1976 avec Frank Stella, toujours sur une 3.0 CSL, puis l’année suivante avec Roy Lichtenstein, sur une 320i Gr5 cette fois. Un peu à la fois, les Art Cars s’espacèrent, d’années en années, sans rythme précis. Elles ne furent pas exclusivement des BMW de compétition telles que les quelques modèles vu précédemment ou le prototype V12 LMR de Jenny Holzer. Des modèles civils furent habillés. On pensera au Z1 de l’Allemand A. R. Penck ou à la 525i de la Sud-Africaine Esther Mahlangu.

    Elles sont toutes plus cultes les unes que les autres, à leur façon. Bien sûr, celles des Alexander Calder, Roy Lichtenstein et Andy Warhol brillent en tête, suivies de près par celle de Jeff Koons. Cette dernière date de 2010 et fut créé à l’occasion de la 78e édition des 24 Heures du Mans. Elle est à l’heure actuelle la plus récente de toutes mais aussi une des plus réussies. Alors, à quand la prochaine BMW Art Car ? Nous patientons, patiemment…

    A bientôt,
    Jean-Charles