Citation de Sergio Pininfarina, Italien, designer de génie et homme politique : « Trois personnes m’ont apporté l’amour de l’automobile : mon père pour le style, Ferrari pour la technique et Alec Issigonis pour l’innovation. Mon père était plus exceptionnel comme homme que comme designer. Et comme c’était le meilleur designer du monde, faites l’équation ! »
Auteur/autrice : Rédaction
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Commissaire-priseur : Bentley 4 ½ Litre
Historique ! Ce modèle 4 ½ litre a marqué l’histoire de Bentley. Alors que la marque collectionnait les victoires aux 24 Heures du Mans dans ses premières années, elle fut à l’origine de la célèbre phrase de Walter Owen Bentley : « There’s no remplacement for displacement. »
Pour vendre des voitures, les plus grands constructeurs se devaient de briller en compétition. Bentley avait choisi les 24 Heures du Mans. Après deux victoires avec la 3 Litre, Bentley optait pour une cylindrée plus importante pour gagner en puissance.
Et pourtant, une initiative privée allait à l’encontre de l’idéologie Bentley. Henry Birkin, star des pilotes britanniques de l’époque, demande alors à d’anciens mécaniciens de la marque de monter un compresseur à l’image de la technologie déjà utilisée par Mercedes-Benz.
Cinq modèles doivent être produits pour les 24 Heures du Mans. Finalement 55 des 720 4 ½ litre adoptent un compresseur. Et si Walter Owen Bentley tente de s’opposer au projet, il laisse faire lorsque son principal soutien financier, Woolf Barnato, y participe.
Véritablement pensée pour Le Mans, les versions compressées Blower ne brillent pas à cause d’une faible fiabilité. W. O. Bentley se régale en voyant son moteur atmosphérique s’imposer en 1928 pour la troisième des six victoires de la marque dans la Sarthe.
Ce châssis livré en 1930 a été entièrement restauré.
Estimation entre 700 et 850 000 euros lors de la vente Tecno Classica du 29 avril.
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Photos : Henry Ford
Depuis quelques jours, l’agence Getty Images permet la diffusion de 35 millions de photos. L’occasion pour AUTOcult.fr de fouiller dans une banque de données exceptionnelle. Commençons par des archives présentant Henry Ford.
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Le Lexus RC F arrive
Dérivé du coupé RC, le Lexus RC F a été révélé au Salon de Tokyo en novembre dernier. Présenté en première européenne lors du Salon de Genève, il sera en vente en Europe dès cet automne.
Version d’exception du coupé RC, le RC F est propulsé par un moteur V8 5,0 litres de plus de 450 chevaux et 520 Nm couplé à une boîte de vitesses à huit rapports. La transmission utilise un différentiel à vectorisation de couple (TVD pour Torque Vectoring Differential). C’est la première fois qu’un tel système est monté de série. Il améliore la traction et le contrôle pour garantir un meilleur niveau de maniabilité et de performance.
Les codes stylistiques de la Lexus LFA sont repris sur le coupé RC F. L’aileron arrière actif se déploie à partir de 80 km/h et se rétracte lorsque l’on passe sous les 40 km/h. Les entrées et sorties d’air, à l’avant, sur le capot et la partie arrière des ailes avant, optimisent le refroidissement du moteur. Des ailettes participent à la stabilité dynamique. L’imposante calandre rehausse le capot par rapport au coupé RC.
« La forme de chaque composant a été soigneusement étudiée en fonction de sa contribution à la performance », souligne Yukihiko Yaguchi, l’ingénieur en chef du Lexus RC F.
A voir très prochainement sur route et sur circuit !
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Essai Nissan Qashqai : référence
Je pourrais écrire des pages et des pages au sujet du Nissan Qashqai. Après 40 000 kilomètres au volant de la génération 2010-2014, je crois connaître tout ce qui fait le best-seller de Nissan. Facile donc de critiquer la nouvelle version !
Le Qashqai, c’est l’histoire d’une vraie compréhension du marché européen de la part d’un constructeur japonais. Face à un segment C impossible à conquérir, Nissan a deviné ce que pouvait attendre la clientèle.
Au lieu de se battre pour quelques dizaines de milliers d’Almera face à des Golf, Focus, Mégane ou Astra, Nissan a inventé le « crossover » Qashqai et n’a pas renouvelé sa berline compacte.
Pensé en Europe par des Européens, pour des Européens et assemblé au Royaume-Uni, il a profité de la banque d’organes de l’Alliance Renault Nissan pour récupérer la plateforme de la Mégane 2. L’ensemble particulièrement réussi a créé une véritable mode du crossover en Europe, et même dans le monde.
Leader du marché, Nissan se devait de renouveler son Qashqai pour contrer l’offensive de quasiment toutes les autres marques. Les principaux défauts de la précédente génération sont gommés pour que ce Qashqai soit, encore, une référence.
Avec cette nouvelle génération, le Qashqai grandit. Plus long de près de 5 centimètres, plus large de 2 centimètres et plus bas, il gagne en espace aux jambes et en volume de coffre.
Visuellement, le crossover conserve la même silhouette tout en marquant un réel changement. Il s’affirme avec davantage de dynamisme tiré de nouvelles clés stylistiques de la marque : calandre en V et signature lumineuse intégrés à une carrosserie plus imposante.
Toujours très européen, le Qashqai inaugure la nouvelle plateforme CMF de l’Alliance. Dès les premières bosses, la différence est notable. Le châssis avale les aspérités. Sur toutes les versions, des systèmes de contrôle actif de suspension et de trajectoire appliquent des micro-freinages pour stabiliser les mouvements de caisse et agir à la manière d’un différentiel à glissement limité.
Deux moteurs essence sont proposés : un 1,2 litre DIG-T de 115 chevaux déjà disponible et un 1,6 litre DIG-T de 150 chevaux qui arrivera au catalogue cet été. Le petit moteur essence est couplé à une boîte de vitesses mécanique à six rapports pour une consommation de carburant contenue à 5,6 litres / 100 kilomètres. Peu puissant, il s’avère souple et confortable.
Côté Diesel, Nissan propose les 1,5 dCi 110 chevaux et 1,6 dCi 130 chevaux. Le premier permet d’afficher des émissions de CO2 à 99 grammes / kilomètre pour 3,8 litres / 100 km. Le second est un petit bijou. Capable de monter rapidement dans les tours, il sait se faire discret grâce à une excellente insonorisation pour une consommation de 4,4 l. / 100 km et 115 grammes de CO2 par kilomètre avec la boîte manuelle et jusqu’à 4,9 l. / 100 km et 129 grammes de CO2 par kilomètre en version quatre roues motrices.
Cœur de gamme de la marque, le Qashqai acquiert également un nouveau « bouclier de sécurité » imaginé par Nissan. Le freinage autonome d’urgence, l’alerte de baisse de vigilance du conducteur, le système de reconnaissance des panneaux de signalisation et de feux de routes intelligents sont disponibles en option sur les deux premiers niveaux d’équipements puis de série.
L’an passé, Nissan a écoulé environ 30 000 Qashqai en France, dont près d’un tiers de Qashqai +2. L’objectif est de maintenir ce niveau de ventes avec la diffusion de 20 000 nouveaux Qashqai, le Qashqai +2 est remplacé par le X-Trail. Ce maintien signifierait une croissance à moyen-terme pour Nissan avec le retour prochain d’une berline de segment C (ce que fut l’Almera il y a quelques années).
L’AUTO est-elle cult ?
En panne d’image, Nissan avait choisi une stratégie agressive pour conquérir l’Europe. Abandonner le segment C pour inventer une offre autour d’un crossover a été un pari gagnant. Cette nouvelle génération de Qashqai possède tous les atouts pour faire perdurer le succès du modèle et, encore, accompagner le déploiement de la marque sur le Vieux Continent. Un achat sûr à 29 990 euros pour le 1,6 dCi 130 Connect Edition.
Sans intérêt/Sans conviction/Dans la moyenne/Mérite le détour/ Exceptionnel /AUTOcult !Quelques données :
Moteur : Diesel, 4 cylindres, 1 598 cm3
Puissance : 130 chevaux à 4 000 tours/minute
Couple : 320 Nm à 1 750 tours/minute
Transmission : boîte de vitesses mécaniques à six rapports
L/l/h (mm) : 4 377 / 1 806 / 1 590
Poids à vide : 1 440 kg
Capacité du coffre (l.) : 430
Vitesse maximale : 190 km/h
0-100 km/h : 10,5 secondes
Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 5,2 / 3,9 / 4,4 / 6,7
Emissions de CO2 : 115 g/km -

Dessin : Toyota FT-86 Open concept
Lors du Salon de Genève 2013, Toyota a présenté un concept de FT-86 Open, version cabriolet du coupé GT-86 déjà commercialisé. En voici un dessin dévoilé avant sa révélation.
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Quand Enzo Ferrari roulait en Peugeot
Gros coup de cœur pour le récit de Dino Tagliazuchi, chauffeur d’Enzo Ferrari, publié par Cavallino l’an passé. On y apprend de belles anecdotes dont une au sujet des Peugeot du Commendatore.
L’une des plus grandes personnalités de l’industrie automobile ne roulait pas toujours dans ses propres voitures. Enzo Ferrari préférait les Peugeot.
Le fondateur de la Scuderia conduisait une Peugeot 404 berline dans les années 1960. Il y avait néanmoins apporté quelques modifications personnelles avec l’ajout d’un volant Nardi et de phares tirés d’une Lancia Flaminia.
Une blessure à un genou l’empêcha définitivement de prendre le volant avant la fin de la décennie. Lorsqu’il fit l’acquisition d’une 504 berline, il laissa son chauffeur la conduire.
Au début des années 1970, il a aussi fait l’acquisition d’une Peugeot 504 Coupé avant de devoir se restreindre à n’utiliser que des modèles du Groupe FIAT qui détenait 50 % de son entreprise.
Mais Le Commendatore n’utilisait pas que des Peugeot. Alec Issigonis lui avait offert une MINI Cooper qu’il préférait utiliser l’hiver.
Dans son récit, Dino Tagliazuchi affirme également qu’Enzo Ferrari ne possédait qu’un seul modèle de sa gamme : une 365 GT qu’il n’utilisait que pour les opérations promotionnelles.
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Concept Car : Toyota A-Bat
L’idée du Toyota A-Bat est de pouvoir transporter une plaque de contreplaqué 4×8 la semaine et toute sa famille le week-end pour partir faire du camping. Il cache même un lit sous un toit escamotable translucide.
Conçu pour être présenté au Salon de Détroit 2008, ce pick-up Toyota affiche des mensurations très américaines même s’il se contente de 4,59 mètres de longueur. Là où les stars du marché mesurent souvent plus de 5 mètres.
A l’intérieur, la planche de bord est totalement symétrique. Le conducteur et le passager dispose d’un écran de contrôle.
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Publicité : Peugeot 206
Voici certainement l’un des meilleurs films publicitaires des années 2000. Peugeot y présentait sa 206 façon Inde. Toute ressemblance avec une voiture pilotée par Marcus Grönholm ne serait que pure et fortuite coïncidence.
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Citation : Bernard Bosson
Citation de Bernard Bosson alors qu’il était Ministre de l’Equipement, des Transports et du Tourisme du gouvernement Balladur entre 1993 et 1995 : « Il faut éviter les limitations de vitesse excessives, pratiquement impossibles à respecter. »
Amen.
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Assurance auto : il est temps de comparer
Nouvelle augmentation en vue pour le tarif des assurances automobiles. Alors que le nombre d’accidents ne cesse de baisser, que le nombre de blessés et de tués sur les routes continue de chuter, le prix à payer pour assurer sa voiture est toujours plus élevé…
Comme dans beaucoup d’autres domaines, un client engagé depuis trop longtemps avec la même enseigne ne bénéficie que rarement des avantages proposés à une personne qui vient de s’engager.
Le monde des télécommunications en donne un parfait exemple. Appelez donc votre fournisseur et demander lui d’aligner son offre sur celles de la concurrence. Vous serez rarement déçus.
Le système est le même pour l’assurance automobile. La concurrence devient si intense et le marché était si fermé durant des années que les compagnies réalisent qu’elles doivent aussi se battre pour garder ou conquérir des clients.
Sur internet, des sites comparatifs présentent les tarifs des principales compagnies d’assurance avec leurs forces et leurs faiblesses. C’est le cas de comparateur-assurance.turbo.fr qui reprend la base de données établie par lelynx.fr.
Si vous désirez assurer une Peugeot 208 1,6 VTI 120 Feline d’un an à Clermont-Ferrand, pour 15 000 kilomètres par an et 50% de bonus, les prix vont de 309 à 572 euros par mois, avec six offres différentes, pour une formule tous risques.
Au tiers, la moins chère des offres correspondant à ce cas précis est proposée par Direct Assurance à 166 euros par an. La Mutuelle de Poitiers Assurances propose une couverture pour 308 euros. A chaque fois, le détail des prestations est présenté pour pouvoir vraiment comparer.
Entre les différentes franchises (différentes pour un bris de glace, un vol ou incendie, des événements climatiques ou un accident), l’assistance panne 0 km, la mise à disposition d’un véhicule de remplacement, des bonus qui peuvent être supérieurs à 50 %, une garantie personnelle du conducteur, le kilométrage illimité, l’affectation d’un conseiller unique, chaque assureur propose ses propres avantages.
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Essai Hyundai ix35 Fuel Cell : le premier élément
Comment combiner les avantages du véhicule électrique avec ceux d’une voiture à moteur essence ou Diesel ? Comme beaucoup d’autres constructeurs, Hyundai travaille sur la pile à combustible et l’hydrogène. Deux ix35 Fuel Cell roulent déjà en France.
Rouler en silence, sans vibration, sans émission de particules nocives… Un moteur électrique possède des avantages indéniables. En revanche, les désagréments liés à la batterie, tant pour l’autonomie que pour le lieu ou le temps de recharge, sont un vrai frein à son développement.
En intégrant une pile à combustible et un réservoir d’hydrogène à l’état gazeux, la Hyundai ix35 Fuel Cell apporte une vraie solution. En faisant le plein (un seul lieu en France et fermé au public), il est possible de faire bien plus de 500 kilomètres. Lors de l’essai, 140 kilomètres ont été couverts. L’autonomie est passée de 510 à 385 kilomètres.
Dans la pile, l’hydrogène passe au-dessus de l’anode. Le proton et l’électron sont séparés. L’électron part vers le circuit électrique et fait tourner le moteur. Le proton récupère l’électron à la cathode et forme une molécule d’eau (H20) en rencontrant l’oxygène envoyé par le filtre à air. Le pot d’échappement ne rejette donc que de la vapeur d’eau.
Chaque plein d’environ 5 kilogrammes d’hydrogène à l’état gazeux dans un réservoir spécifique placé dans le coffre ne prend que trois minutes (contre un peu moins de deux minutes pour de l’essence ou le Diesel).
Sur le papier, nous avons donc trouvé une solution d’avenir. Sauf que…
Sauf qu’il n’existe pas de station permettant de faire le plein d’hydrogène en France. Un unique point existe à Sassenage à l’intérieur d’un site sécurisé.
En France, Hyundai s’est donc associé à Air Liquide pour faire rouler deux ix35 Fuel Cell, parfaitement homologuées et immatriculées.
L’idée de cette collaboration est bien de lancer une vaste entreprise de lobbying en s’appuyant sur les contacts d’Air Liquide au cœur de l’Etat. Car si l’idée de la pile à combustible n’est pas nouvelle, elle n’a jamais réussi à s’imposer.
A l’image de ce qui empêche le véhicule électrique de se développer, l’hydrogène rencontre les mêmes difficultés… Il n’existe aucun lieu pour faire le plein.
Aucun constructeur ne veut proposer un modèle si l’infrastructure n’est pas en place. Personne ne veut déployer une infrastructure s’il n’existe pas de marché déjà existant. Cercle vicieux qui ne peut être cassé que si les pouvoirs publics, en France comme dans d’autres pays, prennent réellement l’initiative de déployer le réseau et d’accompagner les marques.
En 2014, 176 voitures dotées de piles à combustible sont en circulation en Europe dont 40 Hyundai iX35 visibles en Allemagne, en Belgique et au Danemark. Elles se partagent 23 stations de recharge. On estime à un millier le nombre de points de ravitaillement, uniquement en France, pour aider au déploiement de la technologie. Pour rappel, il existe 1 700 stations proposant du GPL en France…
Au volant, cette ix35 Fuel Cell se comporte comme un SUV qui aurait adopter un moteur électrique. Il souffre simplement d’un fort embonpoint (+220 kg à 1 830 kg à vide) qui font peiner les 100 kW du moteur électrique (comprenons 136 chevaux). Accélération et reprises sont particulièrement calmes et la tenue de route est aussi en rapport avec la masse importante et le volume du prototype.
Un train différentiel remplace l’habituelle boîte de vitesses. Il permet de rouler dans un mode Drive à un seul rapport puis de jouer avec deux autres options : E pour économique avec une cartographie différente ou L visant à forcer le chargement des batteries par la récupération de l’énergie cinétique.
L’AUTO est-elle cult ?
Voiture homologuée, la Hyundai ix35 Fuel Cell n’en reste pas moins un véhicule de démonstration, voire un prototype. La marque ne communique d’ailleurs pas sur la valeur d’un tel modèle. Cette quatrième génération d’études n’est qu’une étape supplémentaire dans le développement de la technologie. En 2017, une nouvelle voiture sera proposée à des professionnels et l’idée est de profiter d’une infrastructure enfin existante pour s’attaquer au marché des particuliers en 2020 ou 2021…
Quelques données :
Moteur : électrique
Puissance électrique : 100 kW / 136 chevaux
Couple électrique : 300 Nm
Transmission : train différentiel
L/l/h (mm) : 4 410 / 1 820 / 1 670
Poids à vide : 1 830 kg
Capacité du coffre (l.) : 465 / 1 436
Vitesse maximale : 160 km/h
0-100 km/h : 12,5 secondes
Consommations mixte / essai (kg / 100 km) : 0,95
Emissions de CO2 : 0 g/km

























