Auteur/autrice : Rédaction

  • Commissaire-priseur : Ferrari 250 GTO Berlinetta

    Commissaire-priseur : Ferrari 250 GTO Berlinetta

    Il existe des modèles d’exception… Celui-ci symbolise la passion automobile à mes yeux. Depuis tout petit, je le vois comme la « voiture » ultime. Celle qui représente le sommet de l’industrie : Ferrari 250 GTO Berlinetta.

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    Moins de quarante châssis sont sortis des ateliers de la Scuderia Ferrari dans une époque assez sombre… Le projet avait été lancé au début des années 1960. Sur la base d’une 250 GT, Giotto Bizzarrini monte le V12 3,0 litres de la 250 Testa Rossa. Mais l’ingénieur des projets spéciaux se brouille avec Enzo Ferrari et quitte – avec de nombreux techniciens – Maranello.

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    Une nouvelle équipe se met en place. Mauro Forghieri arrive à la tête du département technique à seulement 27 ans. En quelques mois, il finalise la mise au point de la 250 GTO dessinée par Sergio Scaglietti, gagne le titre de Champion du Monde GT en 1963 avant de concevoir la cinquième Ferrari Championne du Monde de F1 en 1964 (Ferrari 158).

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    Durant plusieurs décennies, la 250 GTO Berlinetta va rester l’emblème de l’excellence que représente Ferrari dans le domaine du Grand Tourisme. Et, ces dernières années, l’excellence industrielle, mécanique, visuelle et sportive s’est transformée en records dans les salles de marché.

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    Pour ce modèle mis en vente à Quail Lodge en Californie, dont le principal résultat est une deuxième place lors du Tour de France Auto 1962 avec Jo Schlesser, on s’attend à sept zéros…

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    Pour rappel, le record est à mettre à l’actif d’une Mercedes W196R échangée contre 22,7 millions d’euros à Goodwood l’an passé. On s’attend donc à un nouveau record pour le châssis 3851 GT. Et je parlais déjà de cette éventualité de voir ce même châssis battre ce fameux record dès le mois d’octobre

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  • 100 000 visiteurs pour le prochain Rétromobile ?

    100 000 visiteurs pour le prochain Rétromobile ?

    Rétromobile en juillet ? Rassurez-vous, nous parlons bien du salon parisien qui se déroule traditionnellement au mois de février. Les organisateurs viennent de dévoiler l’affiche de la 40e édition… Et leur intention d’accueillir 100 000 visiteurs dans le Pavillon 1 de la Porte de Versailles, entre le 4 et le 8 février 2015.

    Avec le soutien des organisateurs de l’événement, AUTOcult.fr a été très fier d’inviter vingt personnes lors de l’édition 2014 du plus beau salon de l’automobile de collection. Nous ne manquerons pas non plus le prochain cru programmé du 4 au 8 février 2015.

    500 véhicules sont annoncés sur 46 000 m2 d’exposition avec l’objectif d’attirer 100 000 visiteurs sous une nouvelle signature « Le Passé a toujours un futur ».

    Les différentes animations seront prochainement annoncées. On sait déjà qu’Artcurial sera de la partie pour une nouvelle vente aux enchères exceptionnelles le vendredi 6 février.

  • Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Il est évident qu’il n’y a aucun intérêt de mettre un cinq cylindres turbo de 310 chevaux, un châssis sport abaissé de 25 millimètres, une boîte S-Tronic et des jantes de 20 pouces sur un Audi Q3… Mais faut-il chercher un intérêt à toute la production automobile actuelle ?

    L’avantage des marques en pleine santé financière est de pouvoir tenter des expériences un peu folles. Pour s’adapter au marché, Audi commercialise son Q3 (situé sous les Q5 et Q7) depuis 2011. Les versions essence profitaient d’abord d’un 2,0 TFSI de 170 ou 211 chevaux… Mais il était encore possible de faire un peu mieux.

    Lors du Salon de Pekin 2012, Audi a présenté un concept un peu spécial : un RS motorisé par le 5 cylindres 2,5 litres des RS3 et TT RS. Accueil favorable ? Voiture commercialisée !

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    Il est évident que la filiale française d’Audi ne va pas être le plus grand convoyeur de RS Q3 vers ses clients… Un tel engin est extrêmement mal perçu par notre gouvernement qui lui inflige un malus écologique ébouriffant. Avec 206 grammes de CO2 par kilomètre, vous achèterez votre RS Q3 au tarif de 51 383 euros hors taxes… Mais vous ferez un chèque de 69 660 euros TTC ! (C’est l’équivalent d’une A1 avec quelques options, rien que pour les taxes !)

    Pour en revenir au RS Q3, il est toujours évident que peu de clients cherchent un crossover compact doté d’un châssis sport et d’un moteur de 310 chevaux pour débourser 70 000 euros. Mais comme l’offre crée la demande, il fallait bien s’installer à bord…

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    Pour faire court, c’est plein de compromis à tendance un peu folle. Par rapport au Q3 « de base », il y a bien quelques artifices de design mais l’ensemble reste plutôt sobre. Sur le modèle d’essais, le bleu est magnifique et « remarquable ». Les grosses jantes sont bien ancrées dans l’univers Audi. Juste ce qu’il faut pour un modèle RS, sans être trop tape à l’oeil.

    Dans l’habitacle, le Q3 l’emporte légèrement sur le RS. Si l’ambiance est en rapport avec la puissance du moteur, la position de conduite est typique d’un SUV malgré le châssis abaissé.

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    Sur la route – et ce ne sera une surprise pour personne – le 5 cylindres Audi est toujours une référence. Les montées en régime, le couple et la puissance, la sonorité venant du capot ou de l’échappement. C’est une petite symphonie.

    Question châssis, pas de surprise non plus. Ce n’est pas une berline, encore moins un coupé. Un SUV ne sera jamais aussi plaisant à mener qu’une véritable sportive, même avec 310 chevaux et une transmission quattro. C’est une Lapalissade mais la masse de l’ensemble (autour de 1 700 kg) et le centre de gravité assez haut (et plutôt vers l’avant dans cet exemple) ne peut pas produire une voiture de course.

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    Ces considérations n’empêchent pas le RS Q3 de faire office de référence lorsque l’on parle de SUV compacts hautes performances… Il est vrai que la concurrence est rare.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Le 5 cylindres Audi, même dégonflé à 310 chevaux, et un châssis abaissé de 25 millimètres pour un Q3 est une ineptie. Ça ne répond à aucune logique. Mais en s’installant à son bord, on se sent bien. On ne peut qu’apprécier l’excellence du moteur et l’habitabilité offert par le Q3. Et c’est aussi ce que l’on peut attendre d’un constructeur en plein développement : des produits un peu fous qui nous font aimer, et aimer encore, l’automobile !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi RS Q3
    Tarif : 61 400 euros
    Moteur : Essence, 5 cylindres, 20 soupapes, turbo, 2 480 cm3
    Puissance : 310 chevaux / 228 kW de 5 200 à 6 700 tours/minute
    Couple : 420 Nm de 1 500 à 5 200 tours/minute
    Transmission : aux quatre roues, S Tronic à 7 rapports
    L/l/h (mm) : 4 385 / 1 831 / 1 608
    Poids à vide : 1 730 kg
    Capacité du coffre (l.) : 356 – 1 261
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 12,2 / 6,9 / 8,8 / 9,0
    Emissions de CO2 : 206 g/km

  • Citation : Karl Lagerfield

    Citation : Karl Lagerfield

    Allemand, installé à Paris depuis 1983, Karl Lagerfled est le directeur artistique de Chanel. On l’a vu s’impliquer dans une campagne de sécurité routière… Dans une interview donnée à Marie-Claire en fin d’année 2012, il a déclaré : « En dehors de la mode, des bijoux, des parfums et du vin, la France n’est pas à la pointe. Rien d’autre ne se vend. Qui achète des voitures françaises ? Pas moi. »

  • Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Début de l’automne 2010… Une idée nait chez Alfa Romeo. Pourquoi ne pas travailler sur un concept car qui pourrait « peut-être » apparaître au Salon de Genève. Et pourquoi ne pas imaginer que l’on pourrait « peut-être » le produire ?

    En deux mois, les équipes du design Alfa Romeo du Centro Stile créent une silhouette. Trois ou quatre dessins ont été réalisés puis modelés jusqu’à ce que ce que sera la 4C ne prenne sa forme à l’échelle 1, en argile.

    « Et Marchionne a dit ‘OK’ », se souvient Alessandro Maccolini, responsable du design extérieur Alfa Romeo au Centro Stile. « Nous avons mangé le panettone [la brioche traditionnelle de fin d’année à Milan], puis nous nous sommes remis au travail. Et l’habitacle a été conçu en seulement un mois ! »

    Dans un excellent français, l’Italien Alessandro affirme que la 4C a été conçu « trop vite ». On l’interrompt. « Très vite ? » Il confirme : « trop vite ».

    Non pas qu’Alfa Romeo ait pu manquer de temps pour réussir sa petite sportive. Mais ces mois d’automne et d’hiver qui ont mené la 4C au Salon de Genève ont dû être aussi exaltants qu’éreintants.

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    A cette époque, le plan produit d’Alfa Romeo est maigre. Et si Sergio Marchionne avait présenté plusieurs programmes visant à relancer la gamme milanaise, les développements n’étaient pas lancés en interne, faute d’argent.

    « Nous avions envie de faire une supercar », continue Alessandro. « Nous avons choisi un châssis en fibre de carbone, comme en F1. Et nous avions une unique obsession : le poids ! 8, 9, 5, c’était devenu la véritable obsession : le poids ne devait pas dépasser 895 kilogrammes. C’était la base de notre briefing. »

    Un autre paramètre devait être intégré : il fallait concevoir une « supercar accessible ». Car les équipes d’Alfa Romeo ont toujours poursuivi l’objectif de présenter un concept car qui pourrait être commercialisé par la suite.

    L’accueil extraordinaire réservé à la 4C à Genève a poussé Sergio Marchionne à donner son feu vert. Et d’un concept car pour un salon, il a fallu concevoir une voiture prête à être industrialisée (et vendue !).

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    « Nous en rêvions tous ! Il n’y avait que peu de détails à modifier pour la mettre sur le marché. Il fallait changer les phares, les feux, les rétroviseurs… Les phares avant avaient choqué les fans d’Alfa Romeo. Mais il nous avait fait gagner deux kilogrammes. Même chose pour les rétroviseurs. Ils étaient beaux mais beaucoup trop fragiles. Durant la conception, nous en avons cassé deux. Il fallait changer toute la portière ! Nous avons abandonné le dessin du drapeau pour célébrer le 150e anniversaire de l’Italie et la fibre de carbone pour quelque chose de plus conventionnel. Les feux arrière ont été repris de la MiTo et le moteur vient de la Giulietta, mais en aluminium. Après le poids, il fallait chasser tout ce qui pouvait coûter trop cher. »

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    Le résultat est visible aujourd’hui avec l’Alfa Romeo 4C ! Ce modèle définit l’avenir de la marque.

    « Nous ne ferons plus de V12 », martèle le responsable du design. « Nous avons comparé les temps d’une Audi R8 à ceux de notre 4C sur le Nürburgring. La 4C est plus rapide. Il n’y a pas besoin d’avoir des V8, des V10 ou des V12 pour avoir une voiture efficace. Aujourd’hui, nous cherchons surtout à faire des voitures légères. »

    Les prochains Alfa seront donc légères… « Je ne peux pas vous dire sur quels projets nous travaillons. Mais le plan produit présenté par Marchionne sera respecté. Le Groupe Fiat Chrysler croit beaucoup en Alfa Romeo. Et nous avons enfin les moyens de lancer de nouveaux produits. Ce que je peux vous dire, c’est que l’on ne compte pas en année chez Alfa, mais en mois ! »

    L’avenir immédiat est la 4C Spider, le retour de la marque aux Etats-Unis, puis arrivera la Giulia, berline propulsion que l’on attend tous depuis longtemps !

  • L’autophilie existe en France !

    L’autophilie existe en France !

    Autophilie est un terme que l’on ne rencontre jamais (dans le contexte automobile !)… Pas une occurrence sur le terme dans les médias ces dernières semaines. Pourtant, et malgré la récente sortie de Carlos Tavarès sur l’autophobie (toujours automobile) qui règne en Europe, la passion qui nous anime est largement partagée !

    Largement partagée et même en progression… Nos grandes épreuves sportives (Les 24 Heures du Mans en tête) sont de plus en plus suivies, les rendez-vous des collectionneurs et des amoureux de mécanique (Rétromobile, Le Mans Classic, Traversée de Paris) rassemblent aussi un public de plus en plus important… Et dans quelques semaines, le Mondial de l’Automobile de Paris battra de nouveaux records.

    Paris, justement. A quelques kilomètres de la Porte d’Orléans, un mythe automobile est en train de redevenir un endroit incontournable.

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    Construit en 1924, l’Autodrome de Linas Montlhéry fut un élément de notre patrimoine avant d’être progressivement « abandonné » à la fin du siècle. Sous une nouvelle forme, il revit depuis quelques années grâce à l’Union Technique de l’Automobile du motocycle et du Cycle (UTAC). Petit à petit, des événements permettent de venir (re)découvrir le magique béton.

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    Parmi ces opérations, l’UTAC a créé les Afterworks Autodrome. Sans aucune prétention et avec le simple objectif de rassembler des amoureux de la voiture, ces rencontres réunissent quelques centaines de passionnés autour d’un thème.

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    Après un rendez-vous Lotus qui avait permis à 200 véhicules de rouler sur l’Autodrome, ce fut au tour de MINI de s’emparer de l’ovale vendredi dernier. Des MINI originales, plus farfelues, autant de nouvelle génération… Et des clubs MX-5 ou BMW Z3 avaient aussi profité de l’occasion pour se dégourdir les jantes.

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    L’événement est gratuit pour les spectateurs, qui profitent de quelques animations avec des quizz et courses de karts à pédales en présence d’un foodtruck.

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    Pas d’autre prétention que de partager une passion… Et c’est bien ça que l’on aime !

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  • Publicité : Renault Clio ou Lancia Ypsilon ?

    Publicité : Renault Clio ou Lancia Ypsilon ?

    Vincent Cassel a fait des apparitions dans deux publicités pour des citadines. Un an avant La Haine, il joue dans un spot pour la Renault Clio de première génération diffusé au Royaume-Uni. Devenu une grande star et mari de Monica Bellucci, il est l’acteur principal d’une publicité pour la Lancia Ypsilon quelques années plus tard.

  • Citation : Bill Gates

    Citation : Bill Gates

    Lors du COMDEX 1999, Bill Gates, fondateur de Microsoft, a déclaré : « Si General Motors avait fait progresser sa technologie comme celle de l’industrie informatique, nous conduirions tous des voitures coûtant 25 dollars, qui pourraient parcourir 1 000 miles avec un gallon. »

    A l’époque, des internautes avaient imaginé un faux communiqué de presse émis par GM pour répondre à Microsoft.

    Si General Motors avait développé des technologies à la manière de Microsoft, nous conduirions tous des voitures avec ces caractéristiques :

    1. Sans raison, votre voiture aurait un accident deux fois par jour.
    2. A chaque fois que les lignes sont repeintes sur les routes, vous devriez acheter une nouvelle voiture.
    3. Parfois, en faisant une manœuvre comme tourner à gauche, la voiture s’arrêterait et refuserait de redémarrer. Il faudrait réinstaller le moteur.
    4. Si votre voiture s’arrête sur l’autoroute, il faudrait juste l’accepter, redémarrer et conduire.
    5. Seule une personne pourrait utiliser la voiture en même temps. Sauf si vous avez acheté Car95 ou CarNT et que vous avez ajouté de nouveaux sièges.
    6. Apple aurait construit une voiture solaire, fiable, cinq fois plus rapide, deux fois plus facile à conduire, mais utilisable sur 5 % des routes.
    7. Les alarmes de températures d’eau et d’huile et d’alternateur seraient remplacées par une unique lumière de défaillance générale.
    8. Les nouveaux sièges forceraient chacun à avoir la même taille.
    9. Les airbags demanderaient « Êtes-vous sûr ? » au moment d’être déclenchés.
    10. Parfois, sans raison, votre voiture vous refuserait l’accès tant que vous ne saisissiez pas la poignée de la portière en tournant la clé tout en tenant l’antenne d’une main.
    11. GM obligerait tous ses clients à acquérir l’édition luxe des cartes Rand-McNally (une filiale de GM), même s’ils n’en veulent pas. Essayer d’effacer cette option ferait diminuer les performances de votre voiture de 50 % ou plus. Et GM deviendrait la cible d’une enquête du département de la justice.
    12. A chaque nouvelle voiture, il faudrait réapprendre à conduire, car aucune commande ne serait équivalente à l’ancienne version.
    13. Il faudrait appuyer sur le bouton « Démarrer » pour couper le moteur.

  • Concept Car : Voisin C-25 Aérodyne

    Concept Car : Voisin C-25 Aérodyne

    Pionnier de l’aventure aéronautique française, Gabriel Voisin était aussi un ingénieur automobile de génie. En 1934, alors que sa marque est en faillite, il continue de proposer des lignes d’exception.

    La C-25 Aérodyne est dévoilée lors du Salon de Paris 1934. Elle incarne la modernité et le luxe d’une industrie française qui lutte contre la crise.

    Avec cette ligne allongée et ses formes arquées, la C-25 tranche avec les modèles commercialisés à l’époque, aux silhouettes anguleuses.

    D’autres prototypes (C-26, C-27, C-28, C-30) furent produits sans que la marque ne puisse les commercialiser avant d’abandonner la construction automobile.

  • Instantané : Denis Brogniart

    Instantané : Denis Brogniart

    Présent depuis une dizaine d’années sur les chaines du Groupe TF1 lorsque l’on parle d’automobile (F1 à la Une, Auto Critiques, Automoto), Denis Brogniart se dit « inspiré » par les voitures. Sur France Bleu, il racontait son premier accident.

    « A 4 ans, je faisais ‘vroum, vroum’ dans la voiture de mon papa. Il possédait une Ami 8 à l’époque. Dans ces voitures, on pouvait enlever le frein à main assez rapidement. La voiture était garée dans un chemin en légère descente. Malheureusement, la voiture a commencé à rouler. J’ai paniqué et j’ai sauté de la voiture en marche sans remettre le frein à main. Elle a terminé sa course, difficilement, dans le torrent en bas. »

  • Dessin : Citroën C4 Picasso

    Dessin : Citroën C4 Picasso

    Vision de la Citroën C4 Picasso réalisée en interne lors du développement de l’actuelle version du monospace frappé du double chevron. Comme d’habitude, on en rêve !

  • Essai Mazda MX-5 Open Race : Sunday Cup

    Essai Mazda MX-5 Open Race : Sunday Cup

    Il y a bien quelque chose que j’envie aux Britanniques… C’est leur faculté à pouvoir rouler sur circuit, près de chez eux, avec un minimum de préparation. Vous prenez une voiture, un engagement à une course amicale et vous voici en piste !

    C’est l’essence même du sport automobile : il y a évidemment le plus haut niveau, la technologie et le talent… Il y a aussi la base, l’envie et le plaisir.

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    La course club est à l’image de notre pétanque dans le sud de la France. On arrive, on s’amuse et on se donne rendez-vous au prochain départ.

    Mazda l’a bien compris. Et lorsque l’on possède la MX-5 dans sa gamme, il n’y a rien de plus simple que de proposer un véhicule de pur plaisir pour la piste.

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    L’idée est arrivée pour les 20 ans de son roadster. Un challenge commercial a été proposé à tous les concessionnaires d’Europe. Les 135 les plus performants provenant de 22 filiales ont été invités à piloter les 30 MX-5 Open Race conçus spécialement pour l’événement organisé à Adria en Italie (gagné par les Britanniques devant les Français).

    La MX-5 2 litres 160 chevaux est modifiée pour la course. Les éléments superflus (et lourds) sont déposés. La suspension est dotée de nouveaux ressorts, d’amortisseurs et de supports spécifiques à la compétition. Un module de gestion moteur et une ligne d’échappement accompagnent ces évolutions avec un arceau-cage boulonné et un extincteur. Le poids à vide tombe à 1 070 kg. Rien d’exceptionnel dans les chiffres… Juste du plaisir.

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    Depuis, la trentaine d’Open Race roule pour le plaisir des pilotes. Sur le Circuit de la Ferté-Gaucher, deux étaient à notre disposition pour enchainer les virages.

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    Est-ce bien raisonnable ?
    Casque sur la tête, installation dans l’habitacle, baquet et harnais. Il n’y a plus de garniture. Le volant compétition augmente encore l’immersion. Moteur en marche, la ligne d’échappement fait son office. Le bruit est très largement plus enivrant (et surtout plus fort) que sur la version de série.

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    Première, deuxième… Aucune difficulté. Mis à par la gestion électronique (qui permet d’aller jusqu’à 7 000 tours/minute au lieu de 6 700), le plateau d’embrayage et le circuit de refroidissement de la transmission, rien ne diffère de l’ensemble moteur-boîte de série.

    Ligne droite après la sortie des stands : troisième, quatrième et premier freinage. Là, disques et plaquettes sont des pièces spécifiques. Avec les pneus semi-slicks, le train avant guide parfaitement le petit cabriolet. Point de corde, réaccélération, la propulsion aide à faire pivoter la voiture.

    Dans les parties les plus rapides, on ne prend jamais des vitesses folles. Mais chaque changement de direction est un petit régal. Un tour, deux tours, trois tours, on prend confiance et on apprécie de plus en plus cette faculté à aller chercher les points de corde et l’accélération dans une longue courbe ouverte.

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    N’importe quel détenteur d’un permis de conduire possède la capacité d’emmener cette voiture de course. Trois pédales, un volant, une facilité digne d’une simple voiture de série… Et un circuit sans gros piège. C’est le plaisir évident de l’automobile sportive, le casque au vent et en sécurité.

    Olivier Panis n’est pas fait comme nous
    Pilote Mazda en Trophée Andros, Olivier Panis (pour les plus jeunes, il est le dernier vainqueur français d’un Grand Prix de F1 !) prend le volant et invite à découvrir le circuit d’une autre façon…

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    Première, deuxième, troisième, quatrième… ça, je savais faire. Mais le premier point de freinage n’a plus rien à voir. Il braque beaucoup plus tôt pour faire tourner la voiture en s’appuyant sur l’accélérateur. La suite ? Une session de drift ! Cette fois, avec la maîtrise d’un ancien pilote de F1, on aimerait une quarantaine de chevaux supplémentaires. Mais la facilité est la même, surtout en passant une chicane comme une ligne droite (c’est facile de faire un temps quand on ne suit pas la ligne de course… ça explique les 13 secondes d’écart ?) !

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    La Mazda MX-5 était déjà une AUTO cult! La version Open Race est au diapason. De quoi passer des dimanches et des dimanches à boucler des tours de circuit !

    Quelques données :
    Moteur : essence 4 cylindres en ligne 16 soupapes
    Cylindrée : 2,0 litres
    Puissance : 160 chevaux (118 kW) à 7 000 tours / minute
    Couple : 188 Nm à 5 000 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 225/605 R17 (slicks)
    L/l/h (mm) : 4 020 / 1 720 / 1 245
    Poids à vide : 1 070 kg
    Vitesse maximale : 213 km/h (voiture de série)
    0-100 km/h : 7,6 secondes (voiture de série)