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  • Alpine A210 : sortie de la Gombe

    Alpine A210 : sortie de la Gombe

    Gérard Gombert, dit La Gombe, un ermite spécialisé dans le polyester, qui vivait loin des hommes depuis la mort de son fils. En octobre dernier, c’était à son tour de passer dans l’autre monde. Sa collection fut alors vendue, créant un émoi sans commune mesure dans le petit monde de l’automobile ancienne.

    Tout fut vendu : des caisses, des pièces, des voitures complètes ou incomplètes dont des Alpine. La plus marquante d’entre elles fut l’Alpine A210, qui participait aux 24 heures du Mans 1967, 1968, 1969. Un des neuf exemplaires produits par la firme de Dieppe. Un trésor, retrouvé muré, dans la propriété du barbu aux mains d’or.

    Cette redécouverte est à lire dans le numéro 331 du magazine Rétroviseur du mois de mars. Un huit pages dédié à cette belle oubliée, accompagné de clichés façon studio, avec le témoignage de son nouveau propriétaire, Pierre-Olivier Chazette. A lire.

    Alpine A210 Gerard Gombert La Gombe vente enchere 24 heures du mans 1967 1968 1969
    L’Alpine A120 lorsqu’elle fut retrouvée emmurée dans la propriété de Gérard Gombert, dit La Gombe.
  • Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Ce matin, Michael vanderSande, CEO d’Alpine, a révélée sur Twitter quelques photos de la nouvelle Alpine. La tant attendue s’est montrée en action, dans les Alpes, dans un paysage de neige et glace. Puis d’autres clichés sont apparus, dans une version Studio. Aux côtés de ces photos, son nom a été publié, enfin. L’Alpine 2017 portera le nom de aïeule apparue en 1962 : A110. La Berlinette du 21ème siècle est donc là. Bienvenue à bord petite Dieppoise.

    Petite confidence, c’est Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine, qui était au volant de la belle Normande lors de ces clichés :

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule. Ici avec Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine au volant.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

     

     

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

    Edit : photos révélées suite au reveal de Alpine A110 au salon de Genève.

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
  • Essai Peugeot 3008 : dans le mille

    Essai Peugeot 3008 : dans le mille

    En 2009, 3008 avait été la vision ultime du monospace par Peugeot… Son allure avait surpris en reprenant les traits du concept Prologue. Pour la seconde génération, il a fallu repartir d’une feuille blanche en changeant de matrice. L’ère des monospaces est révolue, 3008 devient un SUV.

    La base technique est modifiée, l’idée même du véhicule évolue et le style est radicalement repensé. À la manière de ce qui avait été fait avec la compacte 308, Peugeot conserve l’appellation 3008, mais construit une nouvelle philosophie avec une inspiration marquée du concept Quartz.

    Le monospace laisse la place à un vrai SUV dans l’air du temps. La rupture est profonde. Au-delà de l’adoption de la place-forme EMP2, si efficace sur 308 avec un important gain de poids, et de l’arrivée de nouveaux moteurs toujours plus chasseurs de CO2, le nouveau 3008 gagne une personnalité insufflée par le bureau du style Peugeot.

    peugeot-3008-01

    Déjà testée avec la mise à jour du Peugeot 2008, la face avant mérite d’être étendue à toute la gamme. La caisse est haute et profite d’inserts en plastique visant à renforcer l’aspect baroudeur. Dans l’habitacle, l’idée i-Cockpit est redéfinie. L’une des plus belles réalisations de ces dernières années évolue encore. Le bloc d’instrumentation numérique rappelle même ce qui a été fait chez Audi.

    L’architecture intérieure s’inspire largement des récents concepts Peugeot avec l’ajout d’une palette de boutons type aviation, très jolie et qui tombe bien sous la main, même si le matériau choisi est moins luxueux que l’aspect visuel.

    La gamme est d’abord lancée avec des moteurs essence et diesel de 100 à 165 chevaux en deux roues motrices, avant l’arrivée d’une version hybride dont le bloc électrique sera couplé aux roues arrière.

     

    La fierté de la marque !

    En prenant les commandes du Groupe PSA, Carlos Tavares avait l’objectif d’instaurer une nouvelle dynamique. Avec ses plans Back in the Race et Push to Pass, il a donné une feuille de route pour redresser l’entreprise et rendre ses produits plus compétitifs.

    En 2014, Carlos Tavares entame une nouvelle vie. Ancien numéro 2 de Renault sans perspective d’aller plus haut, il vient de remplacer Philippe Varin à la tête du Groupe PSA. En seulement quelques semaines, Tavares passe en revue de l’état de la société et présente ses axes de travail le 14 avril.

    L’objectif est le redressement de l’entreprise. Son plan est donc de concentrer au maximum les investissements sur les véhicules qui seront les plus rentables, avec l’ambition de les vendre à travers le monde pour casser l’eurocentrisme dont souffrent les marques.

    Moins de deux ans plus tard, ce redressement est acté. En profitant du rebond du marché, le Groupe PSA a dépassé tous ses objectifs. Le 5 avril 2016, Back in the Race laisse la place à Push to Pass. Cette fois, Carlos Tavares veut gonfler le chiffre d’affaires. Un esprit de conquête souffle à nouveau sur le groupe. Si l’idée de devenir un fournisseur de mobilité – via la création de nouveaux services – germe, l’actualité est surtout au cœur de la gamme actuelle.

    Chez Peugeot, le SUV devient roi. 2008, 3008, 5008, sur notre marché, et des 3008 et 4008, réservés à la Chine, renforcent l’offre. On ne parle pas encore de premium. À Paris comme à Sochaux, on se veut constructeur généraliste avec une volonté affichée de monter en gamme. Et Peugeot se sert du levier SUV pour montrer ses nouvelles capacités.

    Avec les cycles de développement des véhicules, Carlos Tavares voit seulement « son » second modèle arriver en concessions. Lorsque l’on sait que le premier était l’utilitaire Expert, on comprend l’importance du lancement du 3008 aux yeux du patron.

    « Cette voiture est assez extraordinaire », lance-t-il d’emblée. « C’est la voiture qui marque un tournant. C’est la voiture dont j’ai vu les premiers prototypes quand je suis arrivé dans l’entreprise. C’est la voiture qui exprime la confiance de toute la marque. Elle porte ce qu’il y a de mieux chez Peugeot, dans une dynamique forte. »

    Plus que faire l’article, Carlos Tavares partage sa passion de l’automobile : « Elle possède un caractère très affirmé, tant pour le design extérieur qu’à l’intérieur. Elle a du caractère, forte sans être ostentatoire. À l’intérieur, le niveau de raffinement est inédit, non seulement dans notre entreprise, mais également dans l’industrie automobile au travers de la force du concept i-Cockpit. L’architecture et l’ergonomie procurent une expérience de conduite inégalée au quotidien. C’est d’une modernité incroyable qui va au-delà des dimensions traditionnelles du plaisir de conduire avec un complètement d’interactions et de connectivité que nous n’avions pas expérimentées jusqu’alors. »

     

    Par ce nouveau SUV, sur un segment capital pour le développement de la marque et de ses bénéfices tant en France, qu’en Europe et au-delà de ses marchés ancestraux, Peugeot cherche à tisser le lien entre l’esprit germanique et les tendances latines qui doit écrire son avenir à court terme.

    Ici, on ne parle pas de French Touch. Ce 3008 se veut international. Teintes bicolores, calandre droite, feux griffés, ceinture de caisse haute, le SUV se pare aussi d’ornements de baroudeurs avec des renforts en plastique noir.

    Une fois la portière fermée, l’univers Peugeot fait vraiment figure de référence. L’évolution de l’i-Cockpit pousse encore un peu plus un concept qui mériterait d’être copié par le reste de l’industrie automobile.

    Si les sensations données par ce petit volant peuvent être une affaire de goûts, elles devraient conquérir la très grande majorité des conducteurs. Le dispositif d’affichage placé au-dessus abandonne les traditionnels compteurs pour se transformer en large écran paramétrable. Au centre de la planche de bord, un second écran surplombe un nouvel élément façon « touches de piano ».

    Le système multimédia récupère des boutons qui manquaient sur la précédente génération pour rendre son utilisation plus aisée, tout en ajoutant une touche très qualitative et d’une modernité qui donne un coup de vieux à la concurrence.

    Le dispositif participe aussi aux qualités dynamiques du châssis. Le SUV s’approche de l’agilité d’une berline compacte au centre de gravité plus bas, même si les moteurs ne dépassent pas les 180 chevaux de la version GT.

    L’autre détail immanquable de ce nouveau Peugeot 3008 est l’environnement sonore. Comme de nombreux constructeurs, Peugeot s’est associé à un spécialiste du son pour proposer – en option – un système haute-fidélité de qualité.

    L’association est 100 % française. Avec Focal, Peugeot a trouvé une  référence mondialement reconnue. Les magiciens de Saint-Etienne ont conçu un système audio composé de quatre tweeters, quatre médiums, une voie centrale et un caisson de grave connectés à un amplificateur actif de 515 Watts.

    La signature française sur l’ensemble du spectre est un petit régal pour un surcoût de seulement 850 euros. Pour atteindre ce tarif attractif, Focal ne produit pas les éléments lui-même. La fabrication est assurée par un fournisseur du Groupe PSA, sous le contrôle du concepteur. Et le directeur de la marque confirme qu’il veille : par le passé, il a déjà fait retirer le nom de Focal d’installations qui n’étaient pas au niveau souhaité.

    Loin des factures à plus de 2 000 euros de certaines options proposées en Allemagne, l’option Focal participe grandement au confort de vie à bord. Par cet intelligent système sonore, le SUV 3008 se veut bien plus haut de gamme que son prédécesseur. De quoi regretter qu’il ait conservé le même nom.

  • Avec Alain Prost, face à la Renault RS17

    Avec Alain Prost, face à la Renault RS17

    Lorsqu’on lui demande quel intitulé de poste Renault lui a réservé dans l’organigramme de l’équipe Renault Sport, Alain Prost laisse passer un long moment sans répondre… « Ce qu’ils ont annoncé » finit par dire le quadruple Champion du Monde, peu attaché à ces considérations. Électron libre sans rôle opérationnel, il est le conseiller spécial de Renault Sport Racing, présent pour orienter les décisions stratégiques d’un constructeur qui rêve de retrouver le chemin du titre mondial.

    N’imaginez pas qu’Alain Prost soit aussi présent que Niki Lauda. Les deux hommes ne fonctionnent pas de la même manière, les deux équipes non plus.

    « Je ne ferai que la moitié des Grands Prix », rappelle l’ancien pilote. « Je conserve d’autres activités, comme mon rôle d’ambassadeur pour Renault et j’ai aussi la Formula E. Avec Renault, ça se passe très bien. Ça fait des années et des années que l’on se connait. »

    alain-prost

    Loin d’un rôle opérationnel que Jérôme Stoll, Président de Renault Sport Racing, ou Cyril Abiteboul, Directeur Général de Renault Sport Racing, endossent, Alain Prost va jouer au conseiller d’orientation.

    « Par rapport à mon expérience et à mon réseau, mon rôle est de prendre un peu de hauteur et de donner des informations afin d’opter pour les bonnes décisions et les bonnes stratégies », lance-t-il.

    Au-delà de l’aspect mécanique qui ne le passionne guère, Alain Prost va donc avoir un poids prépondérant dans l’évolution de la composition de l’équipe et de son organisation. Avec, en premier lieu, un avis tranché sur le choix des pilotes.

    En 2017, Renault Sport F1 vise la cinquième place du Championnat du Monde avec Jolyon Palmer, conservé, et Nico Hulkenberg, transfuge de Force India.

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    « C’est un bon binôme », juge Alain Prost. « Évidemment, les pilotes sont un domaine que je connais. Mais je ne vais pas leur donner de conseils sur la piste. S’ils ont besoin de moi en dehors, je suis là. Mais il y a aussi le futur… Nous avons un bon binôme pour une équipe en construction. L’important est d’être cohérent et de bien les faire travailler ensemble. C’est aussi vrai pour Viry-Châtillon et Enstone. Il est nécessaire que la mayonnaise prenne et que tout le monde travaille ensemble. »

    Quant à la nouvelle voiture, qui sera en action dès la semaine prochaine à Barcelone pour les premiers essais de l’année, le quadruple Champion du Monde en apprécie les contours.

    « C’est une voiture impressionnante par sa taille. Elle est imposante. J’attends de voir la voiture rouler en piste pour avoir une meilleure idée de ce que cela donne, mais j’ai toujours été favorable aux règlements qui se rapprochent de ce que l’on avait à l’époque, avec les grosses roues, plus impressionnantes. Pour dire la vérité, je n’ai jamais été fan de l’idée d’augmenter l’appui aérodynamique. J’ai toujours préféré l’augmentation du grip mécanique avec des pneus plus larges et, surtout, très constants. Il faut être positif. C’est une grosse rupture en termes de réglementation, ça peut amener des choses très intéressantes. C’est un challenge technique, mais aussi un challenge pour les pilotes et un challenge de développement pour les châssis et les moteurs. Rien ne va être figé et c’est très important pour une saison comme celle-ci. Ce que l’on verra au premier Grand Prix ne sera pas ce que l’on verra au quatrième ou au huitième. Tout le monde va mener des développements durant l’année. Normalement, la force des grandes équipes est d’être capables de progresser. Mais on peut aussi avoir des surprises dans la conception des voitures. Peut-être que l’on verra une équipe qui aura trouvé quelque chose de très différent. Dans toutes les équipes, tout le monde dit la même chose et personne ne peut avoir de certitude. La nouvelle règlementation tombe au bon moment pour Renault. La rupture permet de gagner un peu de temps pour se rapprocher de la compétition. »

  • Psychodrame à l’anglaise

    Psychodrame à l’anglaise

    Aujourd’hui, je suis au Royal Horticultural Hall de Londres pour la présentation de la nouvelle Renault F1 RS17. Sous cette immense verrière nichée au cœur de Westminster, s’est joué un immense psychodrame qui a mené à la vente de Rolls-Royce à Volkswagen…

    Nous sommes en 1998. Vickers, propriétaire du constructeur britannique Rolls-Royce, veut vendre. Réunis à Londres, ses actionnaires choisissent l’offre de 430 millions de livres formulée par Volkswagen. Le fleuron anglais, qui regroupe Rolls-Royce et Bentley, passe sous domination allemande après près d’un siècle au service de sa Majesté.

    Sous la verrière, plusieurs coups de théâtre ont ponctué l’assemblée générale extraordinaire. Durant près d’une heure, l’assemblée a dû être ajournée pour permettre à un consortium britannique de faire une offre. Mené par Michael Schrimpton, le groupe Crewe Motors voulait tenter un ultime coup pour prendre le contrôle de Rolls-Royce.

    Alors que les actionnaires s’offraient une pause méritée, Schrimpton tentait de convaincre Sir Colin Chandler, Président de Vickers. Arrivé en Bentley, le sauveur affirmait avoir travaillé nuit et jour pour réunir la somme de 500 millions de livres, déposés dans une banque de Zurich et encore 2 milliards de livres, mis à disposition aux Bahamas et en Suisse. A 15h30, Crewe Motors déposait une offre de 460 millions, de 30 millions supérieure à celle de Volkswagen, et attendait les fax de confirmation pour authentifier les fonds.

    Face à cette tentative de la dernière chance, Colin Chandler se montrait pour le moins circonspect. Si Michael Schrimpton jouait sur la fibre nationaliste pour conserver Rolls-Royce et Bentley en Angleterre, les fonds qu’ils présentaient n’étaient pas définis. Et son offre, bien que supérieure aux autres, fut refusée.

    Quelques heures plus tard, 98 % des actionnaires de Vickers votants approuvaient la proposition de Volkswagen. Sur la totalité des actions en circulation, 62 % étaient pour… Au grand damne de Peter Rolls, petit-neveu d’Henry Rolls, qui montrait publiquement sa tristesse de voir la marque passer sous pavillon allemand.

    Parmi les 2 % de vote contre, l’un des actionnaires lançaient simplement que la marque devrait être renommée Rollswagen. Un bon mot !

    Par son chèque de 430 millions de livres, Volkswagen récupère les droits sur les véhicules, les murs du siège social et des ateliers, ainsi que l’utilisation du Spirit of Ecstasy et de la calandre déposée.

    Et pourtant, Rolls-Royce n’est pas une marque du Groupe Volkswagen.

    Depuis la scission des activités automobile et aéronautique de Rolls-Royce, Rolls-Royce plc (l’entité qui fabrique les moteurs d’avion) conserve la totalité des droits sur le nom Rolls-Royce si le constructeur automobile est vendu à un groupe étranger.

    Pire, en 1998, BMW fournit de nombreuses pièces à Rolls-Royce pour la production des Silver Seraph et Bentley Arnage. Battu par Volkswagen avec une offre de « seulement » 340 millions de livres, BMW met alors son rival allemand sous pression en annonçant la rupture du contrat de fourniture des moteurs.

    Chez Volkswagen, le coup était pressenti. Une provision de 120 millions de livres était déjà engagée pour permettre à Cosworth de développer de nouveaux blocs. Mais le préavis de douze mois ne laissait pas suffisamment de temps pour donner naissance à de nouveaux moteurs.

    La situation force Volkswagen et BMW à entrer en négociations. BMW accepte de continuer à fournir des moteurs aux Rolls-Royce vendues par Volkswagen, en échange de la vente des droits sur le Spirit of Ecstasy et de la calandre.

    Rolls-Royce Motors Car Limited que nous connaissons aujourd’hui est donc une société créée en 1998 et filiale de BMW, sans relation directe avec l’historique Rolls-Royce. La marque a été fondée par l’obtention des droits d’utilisation de la marque et du logo, ainsi que du rachat des droits du Spirit of Ecstasy et de la forme de la calandre détenus par Volkswagen. Physiquement, le réel héritier du Groupe Rolls-Royce – qui regroupait Rolls-Royce et Bentley – est davantage Bentley, qui appartient toujours au Groupe Volkswagen.

    Après six années de collaborations entre BMW et Volkswagen, Rolls-Royce Motors Car Limited produit ses propres voitures à partir de 2003 dans une nouvelle usine bâtie à Goodwood.

  • Contact : Kia Stinger

    Contact : Kia Stinger

    On ne pourra pas dire que nous n’étions pas prévenus. Depuis des années, Kia balade un concept censé préfigurer une berline sportive… Un premier concept GT en 2011, puis une Stinger GT4 en 2014. L’attente est enfin terminée. Voici la Kia Stinger, présentée par Grégory Guillaume, son designer français.

    Une mère anglaise, des études de design en Suisse, des débuts chez Audi en 1991, puis un passage chez Volkswagen lorsque le board a changé de blason, puis un départ chez Kia… Grégory Guillaume est à la tête du design de la marque coréenne depuis douze ans.

    « La motivation était un peu la même qu’avec les deux précédents constructeurs », se rappelle le Français. « Lorsque je suis arrivé chez Audi, ce n’était pas la marque cool qu’elle est aujourd’hui. J’avais l’impression que je pouvais y faire quelque chose ou qu’il allait se passer quelque chose. C’est la raison pour laquelle j’étais allé là-bas. Il est toujours plus intéressant de créer une histoire que d’arriver lorsque tout est déjà fait. C’était un pareil avec Kia. Il y a douze ans, Kia était un no name. C’est ce qui m’a séduit. Il y avait tout à faire. »

    Marque coréenne qui s’appuyait sur sa première Picanto, aux côtés de Cerato, Carens ou Carnival en Europe, Kia a largement évolué durant cette douzaine d’années.

    « Il fallait définir la philosophie de design à suivre, le genre de langage de design à développer. Il fallait imaginer une face avant pour nos véhicules. C’est à ce moment-là que nous avons pensé au Tiger Nose. Je n’ai pas fait ça tout seul. C’était avec mes collègues en Corée et aux Etats-Unis. Nous avons beaucoup discuté avant de choisir la direction à prendre. Deux ans plus tard, Peter Schreyer nous a rejoint. C’était déjà un ami à moi, je le connaissais depuis très longtemps. Nous sommes assez similaires dans notre philosophie de design et dans ce que l’on aime. Aujourd’hui, nous continuons à faire ce que l’on aime, dans des proportions très travaillées, équilibrées, avec un design propre et sans chichi. Il n’y a pas de détail qui attrape l’attention avant les proportions. »

    gregory-guillaume

    Amoureux des GT italiennes des années 1970, Grégory Guillaume s’est servi de cette inspiration pour donner forme à la nouvelle Stinger.

    « C’est très personnel, des choses que j’avais en tête lorsque nous avons travaillé sur le concept présenté en 2011. Pour la Stinger, je pensais à la première Maserati Ghibli. Pour moi, c’était le summum du Grand Tourisme. C’était une voiture très rapide avec un gros moteur, un gros V8 à l’avant, mais ce n’était pas une voiture agressive. Elle était destinée aux longs voyages à haute vitesse et avec beaucoup de style. C’était une voiture superbe, extrêmement équilibrée, avec des proportions parfaites. Quand on la regarde, on trouve ça simple. Il n’y a rien de trop. Je pensais à ces gens qui travaillaient à Paris et qui allaient s’éclater sur la Côte d’Azur, à Saint-Tropez, en roulant sur l’Autoroute du Sud. Je voulais faire cette interprétation moderne en quatre portes. »

    Ces références se nichent dans des détails que le designer a défendu jusqu’au bout.

    « Nous n’avions jamais réalisé de telles voitures auparavant. Je pense à l’ouverture du capot avant qui a un caractère typique des voitures de sport. C’est toujours un peu plus compliqué pour les ingénieurs, mais j’estimais que c’était important de l’avoir sur ce véhicule. Ceux qui connaissent les voitures, qui aiment les voitures de sport, savent que c’est un trait important. Il fallait que je l’explique en interne. Les proportions étaient aussi importantes. Je voulais que la voiture soit basse et bien large. Il fallait trouver le bon compromis pour conserver de l’habitabilité, même s’il n’était pas question d’avoir les meilleures cotes du segment. Nous avons privilégié l’espace horizontal avec un empattement très long. »

    « Je pense que la Stinger va révolutionner la manière dont les gens vont percevoir la marque et va aider les autres véhicules à être perçu différemment », conclut-il.

    La Kia Stinger affiche une longueur de 4 830 mm et une largeur de 1 870 mm. Sous le capot, peut se loger l’un des trois moteurs suralimentés montés longitudinalement, actuellement en phase finale de mise au point avant l’entrée en production courant 2017.

    Le moteur appelé à représenter la majorité́ des ventes de la Kia Stinger en Europe est un turbodiesel 2,2 l affichant une puissance de 200 ch à 3 800 tr/min. Son couple maximum de 440 Nm est disponible sur une large plage de régimes allant de 1 750 à 2 750 tr/min.

    Du côté des motorisations essence, deux blocs sont disponibles. Le moteur ‘Theta’ quatre cylindres suralimenté 2 litres qui développe 255 ch à 6 200 tr/min. Son couple maximum – 353 Nm – est disponible entre 1 400 et 4 000 tr/min. Mais aussi, le moteur le plus puissant de la Kia Stinger, le bloc essence ‘Lambda II’ V6 bi-turbo de 3,3 litres, qui développe une puissance maximum de 370 ch à 6 000 tr/min pour un couple de 510 Nm disponible entre 1 300 et 4 500 tr/min. La Kia Stinger équipée de ce moteur 3,3 litres suralimenté peut abattre le 0 à 100 km/h en 5,1 secondes, faisant de ce modèle le véhicule de série Kia le plus véloce de l’histoire de la marque. Avec ce moteur, Kia table sur une vitesse de pointe de 270 km/h sur circuit.

  • 14 ans ou zéro point…

    14 ans ou zéro point…

    Mais quelle idée de s’intéresser aux voitures sans permis… Depuis un peu plus de deux, les quadricycles légers – leur nom officiel – peuvent être conduit dès l’âge de 14 ans, à la place des deux roues souvent considérés trop dangereux pour les « enfants ». C’est aussi une magnifique façon de se déplacer lorsque le quota de points du permis de conduire tombe à zéro…

    L’arrivée de jeunes et la nouvelle clientèle composée de CSP+ qui ne peut pas se passer de quatre roues, même sans permis de conduire, a modifié le marché et diversifié l’offre.

    Une multitude de styles sont désormais proposés tout en conservant des points communs imposés par la réglementation : une vitesse maximale de 45 km/h, une puissance maximale de 4 kW et une masse totale de 350 kg.

    Parmi cette offre, la valeur sûre est Aixam avec sa récente Crossline disponible chez www.aixamchampigny.fr. Installé en Savoie, à Aix-les-Bains, Aixam est le numéro 1, large leader du marché des voitures sans permis. Avec trois mètres de longueur, l’Aixam Crossline se situe en référence.

    Côté motorisation, Aixam a choisi un bicylindre d’origine Kubota Diesel, très fiable. L’un des points forts est l’insonorisation dans une catégorie de mini-voitures souvent beaucoup trop bruyantes. Contrairement aux voitures particulières, l’ABS n’est pas obligatoire. Mais, Aixam le propose néanmoins en option.

    Sur cette base technique, à partir de 10 699 euros, Aixam propose à son catalogue une version compacte baptisée City, un Coupé et un break Crossover. Une version électrique est également disponible sur la base des City et Coupé à partir de 17 600 euros.

    Quatre niveaux de finitions sont proposés : Pack, Evo, Premium et GTO.

    Et si vous préférez vous éloigner de l’aspect trop rudimentaire des voitures sans permis, Renault propose le toujours aussi exceptionnel Twizy 45 !

    Note : Pour conduire un cyclomoteur ou une voiturette, les personnes nées à partir du 1er janvier 1988 doivent être titulaires du permis AM (ou du BSR). Les personnes nées avant le 1er janvier 1988 sont dispensées de ces titres.

    Toutes les infos sur le site de la Sécurité Routière.

  • Alpine dans Paris : c’était un rendez-vous

    Alpine dans Paris : c’était un rendez-vous

    J’en parlais il y a quelques temps, nous croisions quelques exemplaires du prototype Alpine dans les rues de France, d’Europe. Cette fois, la belle Dieppoise s’est offerte une jolie balade dans la capitale, via l’Arc de Triomphe et direction Boulogne-Billancourt, siège du groupe Renault et lieu et place du showroom Alpine, nommé Studio Alpine Boulogne-Billancourt (@alpineboulogne). C’était un rendez-vous.

    Un rendez-vous des plus décalés entre personnages majeurs de la marque Alpine. On aura remarqué, entre autres, Michael Van Der Sande, Directeur Général d’Alpine et membre du Comité de Direction de Renault, Antony Villain, directeur du Design Alpine et Dave Twohig, ingénieur en chef, en charge du développement des projets Alpine.

    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 026
    – Et là, à droite, l’Arc de Triomphe et on arrive à Boulogne-Billancourt. – T’es sur ? – Nan, et toi ?
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 013
    Alpine voit enfin le bout du tunnel, la révélation arrive.
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 012
    « Je t’ai vuuuuu » – Dave Twohig, ingénieur en chef, en charge du développement des projets Alpine.
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 04
    « Ah t’es là ! » – Michael Van Der Sande, Directeur Général d’Alpine et membre du Comité de Direction de Renault
  • Pourquoi la Vaillante portera le numéro 13 lors des prochaines 24 Heures du Mans ?

    Pourquoi la Vaillante portera le numéro 13 lors des prochaines 24 Heures du Mans ?

    Pourquoi la Vaillante portera le numéro 13 lors des prochaines 24 Heures du Mans ?

    La question est lancée et la réponse est plus succincte. Il s’agit ni plus ni moins d’un hommage à la BD « le 13 est au départ », cinquième album de la série Michel Vaillant. Le 13, c’est Michel Vaillant, bravant les interdits et ce numéro tant redouté par tous, superstitieux en tête. Autre fait, le 13 est le numéro habituel d’une des deux Rebellion depuis quelques années, complété du numéro 12. Cette fois, ce sera le 31 qui complètera le 13. Tout s’explique donc.

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    La couverture de l’album Michel Vaillant « le 13 est au départ » paru en 1963.
  • Michel Vaillant de retour aux 24 Heures du Mans !

    Michel Vaillant de retour aux 24 Heures du Mans !

    C’est LA nouvelle du moment : Michel Vaillant est de retour aux 24 Heures du Mans !

    Et pas seulement. Le FIA WEC est dans la valise. En alliance avec l’équipe suisse REBELLION RACING et MOTUL, le plus célèbre des pilotes de papier revient au Mans, passant du mythe crayonné à la réalité.

    Il s’agit d’un projet tripartite : Rebellion Racing + Michel Vaillant + Motul. Nul doute qu’ensemble, ces trois entités réunies sauront faire de belles choses en cette saison 2017. A ce trio, le pneu légendaire du Mans, Dunlop, est ajouté.

    Ainsi, l’équipe Vaillante Rebellion sera présente sur la ligne de départ des 24 Heures du Mans, les 17 et 18 juin prochains. Pour cela, elle sera équipée de deux « Vaillante Rebellion » LM P2 Oreca 07.

    Aux couleurs Vaillant/Rebellion, ces deux LM P2 devraient avoir fière allure. A leur bord, nous retrouvons de solides candidats à la victoire de catégorie, face à Alpine entre autres. Au sein de la numéro 13, Mathias Bech,  Nelson Piquet Jr et le pilote amateur obligatoire en LM P2 Julien Canal se relaieront. Dans la 31, Nicolas Prost, Bruno Senna et David Heinemeier Hansson (amateur) formeront le second équipage.

    « Je suis heureux et fier de piloter une Vaillante aux 24 Heures du Mans et dans le championnat du Monde d’Endurance. Cela représente beaucoup pour moi, Michel Vaillant est une légende du sport automobile francophone. Nous allons tout faire pour faire briller les couleurs Vaillante Rebellion. »  Nicolas Prost.

    La première sortie officielle des Vaillante Rebellion se fera les 24 et 25 mars lors du Prologue du FIA WEC sur l’autodrome de Monza.

    L’arrivée de Vaillant en FIA WEC sera accompagné d’un autre évènement : l’arrivée d’un nouveau tome de Michel Vaillant, la BD. En effet, « Rébellion » sortira le 2 juin prochain. Belle histoire de timing vous me direz, pour une marque de montre.

    Michel Vaillant 24 heures du Mans 2017 Rebellion BD comics
    La couverture de Rébellion, prochaines aventures du héros de papier Michel Vaillant.

    Pour info, le calendrier du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2017 :

    24-25 mars, Prologue WEC, Monza (Italie)
    16 avril, 6 Heures de Silverstone (Grande-Bretagne)
    6 mai, 6 Heures de Spa-Francorchamps WEC (Belgique)
    17-18 juin, 24 Heures du Mans (France)
    16 juillet, 6 Heures du Nürburgring (Allemagne)
    3 septembre, 6 Heures de Mexico (Mexique)
    16 septembre, 6 Heures du Circuit des Amériques (Etats-Unis)
    15 octobre, 6 Heures de Fuji (Japon)
    5 novembre, 6 Heures de Shanghai (Chine)
    18 novembre, 6 Heures de Bahreïn (Bahreïn)

     

  • En route pour Le Mans Classic 2018 !

    En route pour Le Mans Classic 2018 !

    Hier soir, lors de la soirée Presse de Rétromobile, la société Peter Auto annonçait son programme 2017 ainsi que la date de son plus grand évènement : Le Mans Classic 2018. Co-organisé avec l’Automobile Club de l’Ouest, le grand évènement historique du Mans aura lieu les 6/7/8 juillet 2018, sur le circuit de la Sarthe.

    Pour cette année, Peter Auto lance son calendrier fort de huit évènements historiques. Ainsi, les deux pièces majeures du menu sont la 26ème édition du Tour Auto Optic 2ooo (24-30 avril) ainsi que le prestigieux Chantilly Arts & Elegance Richard Mille, qui se tiendra le 10 septembre prochain, sur le château de Chantilly.

    Six grandes compétitions sur circuits complèteront la saison, à savoir :

    • Jarama-Classic (31 mars-2 avril)
    • Spa-Classic (19-21 mai)
    • Grand Prix de l’Age d’Or (9-11 juin)
    • Monza Historic (30 juin-2 juillet)
    • Hungaroring Classic (29 septembre-1er octobre)
    • Les Dix Mille Tours du Castellet (20-22 octobre)

    De quoi encore voir de vieilles et rutilantes autos sur les pistes et routes de France et de Navarre. J’aime bien.

  • Essai Contact : au volant de la BMW 540i 2017

    Essai Contact : au volant de la BMW 540i 2017

    Je le dis, je n’avais jamais pris le volant d’une BMW avant ce week-end. Il y a des choses comme ça, surprenantes pour un passionné de bagnoles, de caisses, de voitures. C’est ainsi, malgré bientôt quatre ans d’essais automobiles. Allez, contact. Bonjour dame BMW 540i.

    Avant d’entamer l’essai de la BMW 530D qui arrivera en ligne prochainement, je tenais à vous parler d’une autre Serie 5 qui sera aussi en vente dès jeudi prochain (9 février) : la 540i. La nouvelle née de Munich révèle un programme plus qu’alléchant sur le papier. Notons bien : 6 cylindres en ligne essence, 340 chevaux, 450 Nm de couple, boîte Steptronic à huit rapports, automatique avec palettes au volant. Voilà de quoi se faire plaisir et retrouver le plaisir de conduire. Et je n’en fus pas déçu.

    Dès les premiers tours de roues, nous voilà au parfum. Le 6 cylindres turbo de 2998cm3 en ligne feule comme il se doit, affirmant au mieux l’ADN de la marque à l’hélice. Un 6 cylindres comme une marque de fabrique, fort d’une longue tradition de motoriste et du travail bien fait.

    Faire un moteur puissant et coupleux, je dirais que bien des constructeurs savent le faire. En faire une mécanique « pleine » à tout niveau, accouplé à une boîte automatique bien étagée et à un châssis bien suspendu, cela relève de l’exemplarité. C’est bien ce qu’est cette 540i. Exemplaire.

    Les 4 roues motrices (Xdrive) font des merveilles, plaçant la Béhème sans broncher, tenant la courbe, guidant la caisse, optimisant la puissance de façon optimale, si bien qu’on croirait que la belle soit équipée de 4 roues directrices (en option). Le châssis se montre des plus efficaces, bravant les conditions humides et grasses  sans faillir, quand les pneumatiques Michelin font des merveilles. Je dois avouer que c’est cela qui m’a plu le plus au volant. J’ai pu prendre du plaisir, sans l’angoisse de voir le train avant décrocher, sans se soucier de savoir si l’arrière suivrait mes instructions. Je ne sais d’ailleurs pas quelles sont ses performances face à la concurrence, mais j’avouerais que je m’en fiche éperdument. J’ai pris au volant de la 540i un réel plaisir et c’est surement ça l’essentiel. Dans un dynamisme tellement proche de la sportivité… malgré un poids de dame bien en chair de 1T7, réduit de 100 kilogrammes par rapport à la génération précédente.

    Sortie des petites routes escarpées, la 540i se montre aussi à son aise sur les routes et autoroutes. Souple et maniable, confortable. J’allais oublié le freinage, qui est lui aussi de haut vol. Fort et endurant, malgré une pédale un peu trop molle à mon goût. J’aime avoir une pédale dur et précise, surtout lorsqu’on roule en freinant pied gauche par exemple.

    Quant à vous parler de son extérieur, la dame en impose. Bien faite, bien proportionnée, cette Série 5 MK7 a du corps, du caractère, sans pour autant jouer le sur-maquillage. Et c’est cela qu’on aime. Et c’est cela que j’ai aimé.

    BMW 540i xDrive, à partir de 63 950€, disponible dès jeudi 9 février 2017 en concessions : 

    • Six cylindres essence, boîte Steptronic à huit rapports.
    • Cylindrée : 2 998 cm3.
    • Puissance : 250 kW´(340 ch) entre 5 500 tr/min et 6 500 tr/min.
    • Couple maximal : 450 Nm entre 1380 tr/min et 5 200 tr/min.
    • Accélération (0 à 100 km/h) : 4,8 s.
    • Consommation en cycle mixte : 6,9 l/100 km*.
    • Émissions de CO2 en cycle mixte : 159 g/km*.
    BMW Serie 5 berline 340i Pack M MK7 G30 essai
    BMW 540i
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    BMW 540i
    BMW 540i
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    * Info constructeur :  Les valeurs de consommation, en partie provisoires, ont été relevées sur la base du cycle de conduite européen, elles dépendent des dimensions des pneus.