Étiquette : concept-car

  • Twing’Hot : Renault créé le Foodtruck Twingo

    Twing’Hot : Renault créé le Foodtruck Twingo

    Cet été, le magazine masculin L’Optimum a laissé carte blanche à Renault. L’objectif : créer un foodtruck.

    C’est Luciano Bove, actuel R&D Senior Design Manager chez Renault,qui s’est chargé de cette tâche. Ce designer italien s’est porté sur la nouvelle Twingo pour créer la Twing’Hot. Au programme, une base de nouvelle Twingo dont on ne touchera pas la partie avant, alors que son arrière se verra être le théâtre des plus grandes modifications. On trouve là une Twingo façon pickup, bien loin du l’Estafette du Slip, avec plancha barbecue i tout i tout. On notera que le toit n’existe plus, voici donc une Twingo plus que découvrable, avec portes symboliques. Pas mal. On imagine aisément ce foodtruck en bord de plage, il y a de l’idée.

    Ce concept proposerait-il une possible version découvrable de la Twingo ? Pourquoi pas. Il n’y a jamais rien d’innocent dans ce genre d’essai.

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  • Redécouverte : Citroën Lacoste

    Redécouverte : Citroën Lacoste

    La Citroën Lacoste a été présentée lors du Mondial de l’automobile de Paris 2010. Portant le nom de Lacoste, elle a logiquement été crée en alliance avec la marque française de prêt à porter au crocodile. L’objectif avoué de la marque aux chevrons était alors de prouver son sa dynamique « concept-car » et de développer son image à la fois chic, à la fois branchée, et ce bien avant l’apparition de la marque DS.

    Sans vitres, sans portes, l’inspiration venue de la Méhari est directe. L’arche centrale rappelle quant à elle la C3 Pluriel. Le design de Lacoste est épuré, simplifié. Avec le décalage,  on pourrait se dire aussi que Lacoste fut aussi une étude du C4 Cactus, aujourd’hui produit en série. On retiendra par exemple le tableau de bord épuré comme exemple majeur dans la comparaison. Afin d’assurer le côté aventurier de ce concept au croco, on retrouve une capote à gonflage automatique et ainsi qu’un pare-brise repliable, comme sur Méhari. Côté mécanique, c’est le petit trois cylindres essence de 1,2ℓ qu’on retrouve sous le capot. Il est couplé à une boîte robotisée.

    Roland Garros chez Peugeot, Lacoste chez Citroën. 15 A chez PSA.

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  • Toyota GT86-CS R3 : nouvelle arme de Toyota Motorsport

    Toyota GT86-CS R3 : nouvelle arme de Toyota Motorsport

    C’est officiel depuis novembre 2013, Toyota revient en rallyes. Nous en avions déjà parlé alors que la marque japonaise, via son département Motorsport allemand développait la Yaris WRC. Cette fois, c’est via la GT86 et la compétition client que Toyota revient. La base sera la GT86 de série, originellement développée avec Subaru. Côté mécanique, on retrouve le Boxer 2 Litres préparé sous la capot, avec boîte séquentielle 6 vitesses, freins renforcés et kits de suspensions spécifiques pour la terre et l’asphalte. Côté carrosserie, aucun changement à prévoir, comme le prévoit la réglementation R3.La GT86 sera d’ailleurs la première propulsion issue de cette réglementation. Joli défi.

    Ces derniers jours, la GT86 CS-R3 a roulé sur le camp militaire de Baumholder, là où aura lieu une étape du prochain Rallye d’Allemagne.  La GT86 CS-V3 y fera d’ailleurs ses débuts avec Isolde Holderied, ex pilote officielle Toyota, à son volant. On se rappelle que la Toyota Yaris R1 avait fait ses débuts au même endroit.

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  • Concept Car : Chevrolet Astro III Concept

    Concept Car : Chevrolet Astro III Concept

    Il faut se remettre dans le contexte de 1969 pour admirer les formes du Chevrolet Astro III Concept. Neil Armstrong et Buzz Aldrin marchaient sur la Lune. 2001, L’Odyssée de l’Espace révolutionnait le cinéma… Philip K. Dick sortait Ubik. Il parvenait acquis que l’humanité allait conquérir d’autres planètes. Chez Chevrolet, on se servait de cette actualité et des promesses attachées pour présenter un concept car très expérimental.

    L’Astro III était un véhicule deux places destiné à rouler sur des autoroutes automatisées.

    On y voit aujourd’hui les prémices d’une Deltawing ou de la ZEOD de Nissan. La carrosserie était en fibre de verre avec un train avant très étroit, équipé de deux roues jumelées.

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    L’entrée dans l’habitacle se fait par le auvent articulé, à la manière d’un avion de chasse.

    Pas de volant pour le conducteur qui bénéficiait d’un joystick à commande électrique. Le moteur était une turbine de moins de 70 kilogrammes capable de produire 317 chevaux.

    Evidemment, l’idée n’a pas eu de suite. Les voitures ne volaient pas en 2000 et ne volent toujours pas en 2014 !

  • Avec la Yaris WRC, Toyota prépare son retour en rallyes

    Avec la Yaris WRC, Toyota prépare son retour en rallyes

    Alors que Toyota est à nouveau présent en championnat du monde d’Endurance FIA WEC, face aux Audi R18 e-tron Quattro et Porsche 919, la marque japonaise prépare déjà le futur de son département compétition Toyota Motorsport GmbH.

    Le prototype de la Yaris WRC a roulé ces derniers jours, du côté de Riparbella, en Toscane, en Italie. A son bord, le pilote français Stéphane Sarrazin et le Finlandais Sebastien Lindholm se sont échangés le volant. La Yaris WRC est assez jolie, bien proportionnée, malgré le peu de choses que l’on peut voir sur la vidéo suivante. A l’oreille, le son du moteur est aussi assez sympa. Toyota a d’ailleurs publié quelques photos du moteur sur sa page facebook.

    L’arrivée de Toyota en WRC serait une assez bonne nouvelle. L’objectif serait de débuter la saison 2017, lors de l’arrivée du nouveau règlement technique. Toyota compléterait le plateau d’un WRC en manque de stature, qui trouverait alors un réel intérêt. Toyota, premier constructeur mondial automobile (chiffre d’affaires et unités), rejoindrait donc Volkswagen, troisième constructeur mondial (en unités) et Hyundaï, quatrième constructeur mondial (en unités). N’oublions pas Ford aussi, actuellement présent mais sans engagement officiel et Citroën, dont le programme en 2017 ne serait peut être plus d’actualité.

    Par  le passé, Toyota a écrit une page historique du WRC. Dès les années 70 avec les Celica (alors propulsion) puis dans les années 90 avec la Celica GT4 et la Corolla WRC avec des pilotes de la trempe de Sainz, Kankkunen et Auriol, pour ne citer qu’eux. Dernièrement, la Yaris R1A a été développée mais malheureusement, jamais nous n’avons pu la voir en compétition.

    Espérons que cette Yaris WRC verra le jour et les spéciales du WRC, elle.

  • Volvo continue de nous enthousiasmer

    Volvo continue de nous enthousiasmer

    Il y a eu le Volvo Concept Coupé puis le Volvo Concept XC Coupé… Pour le Salon de Genève, voici le Volvo Concept Estate. Quand la marque suédoise puise avec beaucoup de goût dans son patrimoine, c’est toujours avec une grande réussite.

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    Evidemment ce ne sont que des concepts. Volvo travaille sur son futur style et montre ses nouvelles orientations. Mais avec l’enthousiasme suscité par les deux premières réalisations de la série et par l’engouement que va certainement  créer ce Concept Estate à Genève, on ne peut qu’espérer voir Volvo croire en son potentiel.

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    Finalement, il n’y a rien de vraiment compliqué. Volvo a repris l’idée d’un modèle emblématique de la gamme et la revisiter pour en faire un concept actuel. L’habitacle est truffé de technologies installées pour montrer la capacité de la marque à jouer les premiers rôles dans ce domaine… Mais c’est bien par leur unique ligne que ces concepts restent dans les mémoires.

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    La Volvo P1800 apparue en 1961 avait été déclinée en plusieurs carrosseries dont un très marquant break de chasse « ES ». C’est en s’appuyant sur ce dessin que les designers de Volvo ont donné naissance à ce Concept Estate.

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    Capot bas, silhouette simplifiée, long toit en verre, un  vrai break de chasse à trois portes que l’on a envie de voir sur les routes !

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  • Comment s’appellera la prochaine Renault ?

    Comment s’appellera la prochaine Renault ?

    L’objectif n’est pas de trouver le scoop ou de participer à une fuite interne qui n’existe pas ! J’ai simplement le « désir » de rappeler que Renault a souvent testé le nom de ses futurs modèles sur des concept-cars (qui n’avait souvent rien à voir avec le segment choisi lors de la commercialisation).

    Vous souvenez-vous de Mégane, Laguna, Scenic, Modus, Vel Satis, Koleos, Fluence, Wind, Zoé ou Captur ? Tous des concepts vus dans les salons et devenus ensuite (au moins l’appellation) des modèles de série.

    Renault Laguna
    Renault Laguna

    Si la filiation de Vel Satis ou Koleos est plutôt évidente, celle des Mégane ou Laguna l’est beaucoup moins !

    Alors, que reste-t-il à Renault ? Initiale, déjà réutilisé depuis, Zoom, Racoon, Argos, Ludo, Fiftie, Pangea, ZO, Talisman, Ellypse, Be Bop, Egeus, Altica, Nepta, Ondelios, Sand’Up, Dezir,  Frendzy, Twin’Z, Twin’Run… A vous de choisir !

  • J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    A la suite de la découverte de Twin’Run lors du Grand Prix de Monaco dernier, j’allais me glisser en son antre, le temps de quelques instants, quelques kilomètres. Rendez-vous au circuit du Castellet, lors des World Series by Renault.

    Twin’Run est là. Je retrouve la petite bouille rencontrée il y a quelques mois. Une certaine excitation se montre chez moi, je l’aime bien cette petite. Elle est jolie, j’aime ses formes, sa couleur. En mai dernier, je vous disais « Elle est trapue, une roue à chaque coin, on la sent efficace. Son bleu turquoise apparaît, satiné, brillant et habillé de touches oranges mat. Du plus bel effet. Sa face avant est faite d’une belle grande bouche béante et rouge. On y retrouve deux fois deux feux additionnels de chaque côté du logo Renault bien mis en valeur. L’ambiance est très « rallye » et cela n’est pas sans nous rappeler la R5 Turbo. Héritage quand tu nous tiens. L’arrière est tout aussi beau et toujours inspiré des années de la belle des années 80 et de la Clio V6. Son train arrière est bien en place, large et habillé d’ailes d’un beau galbe aux formes et rondeurs bien assumées. On adore. » Mon avis n’a pas changé sur ce prototype annonçant la future Twingo. J’en suis toujours grand fan. Cette fois, j’en profite pour m’approcher de l’habitacle. Il est épuré mais cossu tout de même, le choix des matériaux n’a pas été négligé. Le tableau de bord est recouvert de velours noir, l’arceau du châssis tubulaire apparait noir mat, les sièges baquet bleus natier révèlent quelques touches blanches et rouges. Devant le pilote, l’instrumentation minimaliste est cerclée de blanc. Sobriété, efficacité, légèreté et sécurité : tout est conforme, Twin’Run est bien une voiture de course.

    Mon hôte du jour arrive dans son habit de lumière. Combinaison Alpinestar bleue, haut ignifugé Alpinestar et bottines Geox, le tout aux couleurs Red Bull Racing. C’est lui, David Coulthard, un des pilotes les plus respectés et appréciés de la F1. Le temps pour lui de se glisser dans TwinRun, boucler un tour de reconnaissances et c’était parti. Je passais numéro 2. Le temps de m’installer, le casque, les harnais. Les salutations habituelles avec David Coulthard, il a l’air assez à l’aise, sûr de son job. Je suis en pleine confiance, j’ai hâte qu’on y aille. Là, le son du V6 de 320cv issu de la Renault Mégane Trophy envahit l’habitacle. Ça hurle, on sent que ça travaille, la boîte séquentielle Sadev claque à chaque rapport passé. Coulthard est décontracté, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. En fait, il a fait ça toute sa vie. TwinRun glisse de courbe en virage, de freinage en réaccélération, l’autobloquant fait son travail. Je vis quelque chose d’extraordinaire. Je suis à la droite d’un des meilleurs pilotes au monde, dans un prototype, un concept car qui présente la future Twingo. Qui plus est, ce concept car est aussi une vraie voiture de course. Un doux rêve. Je profite de chaque instant. Je parlais en mai dernier d’un châssis sûrement baladeur, dû à un empattement court. Cela se confirme, David Coulthard ne cesse de piloter TwinRun avec un constant contre-braquage. A la sortie d’un droite sale, TwinRun balade son petit popotin rebondi vers la gauche, mon pilote d’un jour contrebraque mais la petite bombinette de chez Renault a pris trop d’angle, c’est le tête à queue. On se marre dans l’habitacle ! David (oui je l’appelle David) remet la première, un peu d’angle avec le volant, filé de gaz et c’est parti pour un demi-tour avec le style ! On termine le tour avec style, Twin’Run se dandine, quel plaisir ! J’en veux encore, mais j’ai bien peur que mon rêve Twin’Run s’achève ici…

    Puis on m’invite à retrouver le baquet de la Clio Cup. Là, c’est un autre type de voiture de course. Plus dépouillée, bien moins « concept car » que TwinRun. Si on reconnait bien la Clio de l’extérieur, de l’intérieur, cette Clio Cup est radicalement différente de sa petite sœur des villes. La caisse est à nu, blanche sans fioriture, avec juste ce qu’il faut comme équipement, aucun superflu. Arceau, sièges baquet, volant compétition, tableau de bord allégé et affichage digital, voilà tout. Juste assez.

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    Casqué, harnarché, c’est parti. Chicane de sortie de stand, ligne droite pour chicane… Les virages comment les rapports s’enchaînent rapidement. Là, je comprends tout le plaisir pris par les pilotes de la Clio Cup. Une petite auto, performante, avec les palettes de la boîte séquentielle situées juste derrière le volant… Un vrai jouet pour grands enfants que nous sommes ! Ça pousse juste assez, les 220 chevaux du 4 cylindres turbo sont bien là, bien actif sur le train avant. Le turbo aidant, les rapports sont vite passés. Au volant, une fois dans la bagarre en peloton, cela doit être jouissif. Mon pilote appuie les freinages, les pneumatiques Dunlop travaillent à souhait, Clio Cup joue sur cette piste neuve et sale. On parle, la chose a l’air simple, j’y prends grand plaisir. Un plaisir que j’aimerais décupler, maintenant que la boucle se termine. A refaire donc, j’espère prendre le volant de cette Clio Cup, histoire de voir. Tant qu’à Twin’Run, je laisse David Coulthard exceller à son bord. Chacun son job à vrai dire :-)

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Renault Twin’Run se révèle au Grand Prix de Monaco

    Renault Twin’Run se révèle au Grand Prix de Monaco

    A l’occasion du Grand Prix de F1 de Monaco, Renault révélait son prototype Twin’Run, composante « Play » d’un des six pétales du design Renault. Elevée dans la culture du sport automobile de la marque au losange, Twin’Run prend la suite des 5 Turbo et Clio V6 et introduit le futur des citadines Renault. Découverte de cette bombinette.

    Prost & Ragnotti révèlent la belle

    Elle est là. Sous sa bâche noire. On devine ses formes, ses courbes. Carlos Tavares, Directeur Général de Renault, Laurens van den Acker, Directeur du Design Industriel Renault et créateur de cette Twin’Run, et les deux ambassadeurs de la marque Alain Prost et Jean Ragnotti s’en approchent. « Sous les jupes des filles » chantait Alain Souchon, nos 4 As ne tardent pas à en faire de même et soulève la jupe de la nouvelle Miss de chez Renault. Elle est trapue, une roue à chaque coin, on la sent efficace. Son bleu turquoise apparaît, satiné, brillant et habillé de touches oranges mat. Du plus bel effet. Sa face avant est faite d’une belle grande bouche béante et rouge. On y retrouve deux fois deux feux additionnels de chaque côté du logo Renault bien mis en valeur. L’ambiance est très « rallye » et cela n’est pas sans nous rappeler la R5 Turbo. Héritage quand tu nous tiens. L’arrière est tout aussi beau et toujours inspiré des années de la belle des années 80 et de la Clio V6. Son train arrière est bien en place, large et habillé d’ailes d’un beau galbe aux formes et rondeurs bien assumées. On adore.

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    Twin’Run arrive.

    Virage de la Piscine. Derrière nous la ligne droite des stands. Nous attendons avec impatience l’arrivée du prototype tant attendu. Et c’est parti. L’écho créé par la Twin’Run rebondit entre les grands hôtels et somptueux appartements de la cité monégasque. Le vrombissement est tel que pour nous, c’est celui de la 5 Turbo. L’écho se fait rare puis sorti du tunnel, réapparait au virage de la nouvelle chicane. Les trois bolides arrivent vers nous, passent à nos pieds et filent vers la Rascasse. Renault Twin’Run est en tête, c’était bien son vrombissement, fantastique ! Elle est suivie de la 5 Turbo noir mat et de la Clio V6 Kaki mat. Tout un programme. Les couleurs sont choisies, calculées, c’est beau !

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    Made in Loiret

    La Twin’Run est peut être un prototype, elle a tout de même été développée et construite comme une voiture de course. Châssis tubulaire, V6 3.5L de 320 cv en position centrale arrière issu de la Mégane Trophy et 900 kg. Le tout chaussé de pneumatiques Michelin de série, autant dire que Jeannot glissait et s’amusait dans les rues de la principauté…

    Twin’Run fut donc conçue par Renault, mais c’est la structure Tork Engineering qui fut en charge d’en réaliser le concept-car. En moins de 6 mois, Twin’Run est sortie des ateliers de Amilly, dans le Loiret. « Il fallut gérer de front la construction de cette Twin’Run, celles de Midget et le programme en Trophée Andros, le timing fut serré » affirme un cadre de l’équipe en charge du programme Dacia en Trophée Andros. Conception par un grand constructeur, réalisation  « artisanale » et soignée, c’est sûr, Twin’Run est une voiture de course.

    L’avenir.

    Sur une pointe d’humour, on nous parlait de Twin’Run en ouverture du Rallye du Var avec Jean Ragnotti au volant. De là à savoir si cette idée un peu folle est réalisable, la réponse « Dieu seul le sait » est à prévoir et l’avenir nous le dira. Mais Twin’Run est là et maintenant ? L’objectif de ce prototype est de présenter les futures lignes que seront les citadines de demain. Si le prototype est réussi, nous sommes encore loin des modèles qui sortiront des usines. Toutefois, gageons que ce prototype aura un avenir sportif. Nous pourrions par exemple penser à une « Twin’Run Trophy », en remplacement du Mégane Trophy ou de la Clio Cup. Mais un modèle sportif vendu au grand public -ou presque- serait aussi intéressant. La Renault 5 Turbo et la Renault Clio V6 n’attendent qu’une petite sœur à leur hauteur…

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