J’aime la publicité… Le savoir-faire doit toujours être accompagné par un faire-savoir. Alors lorsque j’ai vu ce film réalisé par Honda (pas seulement pour ses activités automobiles), j’ai eu envie de le partager.
Étiquette : Honda
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Découverte : les Keijidōsha et la Honda Z
Keijidōsha ? Qu’est ce donc ?
Keijidōsha, 軽自動車, ou « véhicule léger » en japonais. Il s’agit de (toutes) petites voitures, vendues au Japon. On les appelle « K-Cars » en anglais ou parfois « Midget » en français, et sont le cadre d’avantages divers, comme des taxes réduites ou des tarifs d’assurances bas. Chose surprenante, dans les villes de plus de 100 000 habitants, on ne peut acheter une voiture qu’en ayant une place de parking. Les keijidōsha sont donc un réel succès commercial et phénomène sociétal : dans certaines grandes villes japonaises, plus de 50% de voitures sont des keijidōsha. Dans un pays où on manque de places, ces petites voitures ont toute leur place…
L’un des keijidōsha les plus représentatives est la Honda Z. Il s’agit d’une petite Honda à trois portes, qui fut tout d’abord produite de 1970 et 1974 puis de 1998 à 2003. Le modèle export porte le nom de Z600 en référence à la cylindrée du moteur de 598 cm³.
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Dessin : Honda Civic Type R Concept
Lors du Salon de Genève 2014, Honda présentait sa Civic Type R Concept… Voici le dessin qui préfigurait de la sportive japonaise, sous une réelle influence de l’engagement de la marque en WTCC !
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Pub Super Bowl 2014 : Honda
Honda a choisi de se passer de voitures pour sa publicité du Super Bowl. Bruce Willis joue une star loin de ses habituelles cascades pour parler exclusivement de sécurité. Le film a eu de très bons échos lors de sa diffusion aux Etats-Unis.
Il semble que beaucoup de foyers se soient offerts des hugs à cette occasion !
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Nouveauté : Honda CR-V
Pionnier de la catégorie SUV avec son CR-V, Honda est sur le marché depuis le milieu des années 1990. Sa quatrième génération arrive sur nos routes avec un tout nouveau moteur Diesel « Earth Dreams ».
Contrairement à d’autres constructeurs, Honda a choisi de conserver une réelle allure de tout-terrain lors du développement du nouveau CR-V. Alors que certaines SUV cherchent vraiment à se civiliser, voire à se « citadiniser », le nouveau modèle SUV de Honda multiplie les protections en plastique noir sur de larges parties des pare-chocs avant et arrière, sur les bas de caisse et jusqu’au passage de roues. Il y gagne une allure de baroudeur.
La ligne est fluidifiée avec l’ajout d’un petit aileron intégré au coffre visant à améliorer l’efficacité aérodynamique.
A l’intérieur, le tableau de bord présente trois écrans. Les informations principales sont affichées derrière le volant (plein de boutons) et deux autres écrans sont situés sur le centre de la planche de bord. L’axe central supporte également le levier de vitesses, placé ainsi très haut.
Selon les finitions, une fonction de mémoire de deux préférences de positions du siège conducteur permet d’enregistrer ses propres réglages. Un système de soutien lombaire électrique est aussi proposé pour les deux sièges avant.
Trois moteurs sont au catalogue du CR-V : un 4 cylindres essence 2,0 litres i-VTEC de 155 chevaux et deux Diesel. Le nouveau 1,6 litre i-DTEC 120 chevaux accompagne le 2,2 litres i-DTEC 150 chevaux.
C’est le tout nouveau Diesel 1,6 litre « Earth Dreams » qui devrait assurer la majorité de la diffusion avec une boîte manuelle à six rapports et une transmission à deux roues motrices. Il propose un couple de 300 Nm pour des émissions de CO2 de 119 grammes / kilomètre. Les autres motorisations sont aussi proposées avec une boîte automatique à cinq rapports et une transmission à quatre roues motrices.
Premier prix du Honda CR-V 1,6 I-DTEC 2WD : 27 220 euros. La gamme CR-V débute à 25 320 euros avec le moteur essence de 155 chevaux en version 2 roues motrices. Comptez 33 982 euros pour la première version 4 roues motrices avec le Diesel 2,2 litres de 150 chevaux en finition élégance.
Et si vous trouvez que le CR-V est un peu trop gros pour vos besoins, Honda vient de présenter un SUV plus compact au Japon : le Vezel (Communiqué de presse).
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Nouveauté : Honda S660 Concept
Soyez-en sûrs : le futur proche de Honda sera sportif ! Avec le retour de la marque en Formule 1 dès 2015, la marque japonaise multiplie les concepts à fort caractère. Après la NSX, voici la S660.
Cinquante ans après la S360, et poursuivi une magique série de « S » (S500, S600, S800 et S2000), Honda va présenter sa S660 Concept lors du prochain Salon de Tokyo qui ouvrira la 20 novembre.
Préfigurant un petit roadster qui devrait être commercialisé en 2014, ce concept propose un moteur central de 660 cm3 et trois cylindres turbo développant 64 chevaux associé à une boîte automatique. Le tout dans 3,57 mètres.
Reste à savoir si Honda exportera cette belle machine…
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Visitez le Honda Collection Hall grâce à Street View
Après notre visite virtuelle du Musée Lamborghini, nous voici au Japon à quelques centaines de mètres du circuit de Motegi pour découvrir le Honda Collection Hall. Là encore, Street View nous permet de faire une visite exhaustive !
Véritable musée des transports et des créations de Honda, ce bâtiment érigé en 1998 abrite 350 véhicules. Au rez-de-chaussée, vous trouverez la collection ASIMO et les développements entrepris pour le futur de la mobilité.
Premier étage : le premier moteur de moto vous accueille pour retracer toute l’histoire de la production des deux et quatre roues de Honda. Des Kei cars se mêlent à une longue série de Civic. La NSX-R est présentée dans la même pièce qu’un scooter des mers et que les tondeuses à gazon de la marque.
Le deuxième niveau est dédié aux sports mécaniques avec une série qui va de la F1 RA271 de 1964 à la RA108 de 2008 en passant par les Williams et McLaren championne dans les années 80. Aux côtés des Civic de All-Japan Touring Car Championship, on trouve aussi les NSX alignées en GT et aux 24 Heures du Mans.
Bonne visite !
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Citation : Mauro Forghieri
Directeur Technique de la Scuderia Ferrari des années 60 à 80, l’Italien Mauro Forghieri venait de dessiner le nouveau V12 Lamborghini alignée en F1 en 1989 lorsqu’il a prononcé ces mots : « Les Japonais n’égaleront jamais les noms de Ferrari ou Lamborghini, même avec la NSX. Un nom comme Honda ne pourra jamais être au même niveau, même s’ils produisent la meilleure voiture du monde. Une Honda restera une Honda. »
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Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)
Choisir le nom d’un modèle est un moment capital dans la vie d’une voiture. Il peut, à lui seul, être un atout déterminant sur le plan marketing. Prenons l’exemple de Twingo qui est sans doute l’une des plus belles réussites. Mais parfois, au jeu des exportations, de jolis noms deviennent des vraies barrières à la commercialisation.
Mitsubishi est l’une des victimes les plus connues. Son 4×4 Pajero devait être une arme de son développement international avec un engagement au Rallye Paris-Dakar. Problème, dans les pays hispanophone, Pajero peut se traduire par « branleur ». Le Pajero conservera son nom sur de nombreux marchés et deviendra Montero dans les pays posant problème.
Quelques autres constructeurs ont dû procéder à des modifications de patronymes. Honda avait baptisé une citadine « Fitta ». Si l’Italie pouvait se contenter de sa traduction du mot français « épais », les Nordiques ont pu être choqués. En Norvège, en Suède et en Finlande – et même si leurs langues peuvent être différentes – fitta est utilisé pour désigner un vagin en argot. Depuis, c’est une Honda Jazz.
D’autres marques ont choisi de tenter le coup…
Chevrolet a lancé une « Nova » dans les années 60. Là encore, les clients hispanophones pouvaient comprendre ce « no va » par « n’avance pas ». Mais la voiture s’est bien vendue. Vingt ans plus tard, lorsque General Motors réutilise l’appellation Nova pour Vauxhall en Europe, le groupe choisit de baptiser « Corsa » l’Opel correspondante. Il n’était pas question de prendre le même risque à deux reprises.
En Amérique du Nord, on n’analyse pas toujours toutes les traductions possibles. Lorsque Buick présente la LaCrosse, il n’avait pas été imaginé que certains clients potentiels pouvaient être québécois. Et « se crosser » signifie « se masturber » chez nos cousins. La crosse étant aussi le nom d’un sport local, Buick n’a pas modifié le nom de sa berline. De quoi assurer quelques jeux de mots.
Dodge a même sorti une Swinger, devenue aujourd’hui Dart… La première signification « personne à la mode » est gratifiante. Mais swinger est aussi utilisé pour désigner une personne libertine.
En dehors de la Honda Fitta, les constructeurs japonais ont aussi donné des noms tendancieux à certains modèles. Heureusement, ils ne furent pas importés… Mazda a sorti une kei baptisée Laputa et Nissan commercialise une Moco, morve en espagnol.
Autre défaut, celui de la traduction automatique. Isuzu a osé présenter un SUV nommé Mysterious Utility Wizard et Suzuki a baptisé un petit van Every Joypop Turbo, Mazda a tenté la Carol Me Lady, Geely nous offre la Rural Nanny. Enfin, imaginer les anglo-saxons dans une Renault LeCar.
Les Daihatsu Naked (même s’il existe une vraie explication), Volugrafo Bimbo (qui n’est pas vraiment une voiture), la Mazda Scrum, voire la AMC Gremlin sont d’autres exemples.
Certains modèles ont été commercialisés en France avec des noms parfois tendancieux. Toyota proposait un petit coupé MR2, Alfa Romeo vend sa Mito et Audi propose l’appellation e-tron…
Note : ça a bien failli arriver à ce blog. Avant le drame, un « t » a été ajouté !