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  • AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    Bien avant de créer AUTOcult.fr, je m’étais fixé un autre objectif : participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise (ZENN). Affaire de calendriers et d’opportunités, me voici enfin au départ de ce rallye un peu spécial.

    Après avoir participé à plus de 200 rallyes et quelques dizaines de courses sur circuit sans jamais être monté dans une voiture de course en compétition, je vais enfin pouvoir me confronter très directement à la concurrence !

    Le présent rencontre l’histoire du rallye

    Evidemment, il n’est pas vraiment question de vitesse dans un tel rallye. Contrairement à la manche du Championnat du Monde des Rallyes remportée par Sébastien Ogier et Julien Ingrassia en janvier et égaillé par la présence de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën Racing, ce Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise se rapproche davantage des épreuves de la première moitié du XXe siècle.

    A l’époque, l’idée n’était pas d’être le plus rapide sur certaines portions de route. Il fallait « tenir » une moyenne. Le Rallye Monte-Carlo ZENN reprend cette formule. C’est un rallye de régularité, inscrit au calendrier de la Coupe FIA des Energies Alternative.

    Comme au cours de n’importe quel rallye, nous partirons en direction d’un premier test de régularité. Comme en WRC, nous serons dans la circulation avec notre « voiture de course » pour atteindre le départ de cette première épreuve de classement.

    Et c’est là que tout change. Au lieu d’affronter une route fermée et le chronomètre, nous devrons rouler sur une route ouverte, à une moyenne imposée.

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    Le Col de la Madone pour commencer notre Monte-Carlo

    Et pour commencer cette sixième édition, il faudra rouler à 49,1 km/h de moyenne sur les 5,19 premiers kilomètres, puis 42,2 km/h de moyenne dans le Col de la Madone, jusqu’au km 13,94. Pour le pilote, c’est un moment de concentration pour ne pas rouler trop vite (20 % de plus que la moyenne imposée et c’est une pénalité qui élimine de la course à la victoire), tout en gardant cette vitesse dans les épingles les plus serrées du parcours.

    Pour le copilote, c’est un calcul constant – bien aidé par un équipement spécifique – pour TOUJOURS être dans la bonne seconde. Car, les pointages sont cachés dans chaque test de régularité. Chaque seconde d’écart par rapport à l’horaire idéal à l’un de ces pointages fait écoper d’une seconde de pénalité.

    Comment gagner ?

    Gagner ? Evidemment… Derrière le mot participer, je vois toujours le mot gagner ! Je n’ai jamais pris le départ du moindre rallye. Mais j’ai bien l’intention de gagner (un jour). Vendredi, nous serons opposés à quelques-uns des meilleurs équipages de la spécialité, et surtout aux trois qui étaient sur le podium l’an passé, dont nos équipiers montés sur les première et troisième marche ! Très clairement, ce serait illusoire de croire que nous allons les devancer pour une première participation.

    Cette première expérience sera surtout utile pour apprendre et viser, bientôt, la victoire. Pour avoir regardé les classements, je sais qu’il faut toujours rester une seconde autour du temps idéal. Ça réclame un gros travail du copilote, une bonne entente de l’équipage et une vraie concentration du pilote.

    Dans notre Renault ZOE n°110, Michael d’Automobile-Propre.com et moi allons nous découvrir, autant que nous allons découvrir ce rallye. Et je sais que mon binôme Jean-Charles va suivre ça de très près !

    Avant de vous donner rendez-vous demain pour partager l’expérience des cinquante premiers kilomètres et le premier classement (!), grosse pensée pour Jules Bianchi qui est tout près de nous à Nice. Comme ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière (j’ai eu cette chance lorsqu’il était en Formula Renault 3.5 Series), il ne se passe pas la moindre journée sans que je pense à lui, avec la même émotion. #ForzaJules et allez ZE ZOE TEAM !

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  • Peugeot affronte l’Etna !

    Peugeot affronte l’Etna !

    Rien ne sera jamais au niveau de Climb Dance… Mais Peugeot ressort l’idée d’une course de cote avec une Peugeot 208 T16 sur les flancs de l’Etna. Au volant, Paolo Andreucci, huit fois Champion d’Italie des Rallyes.

     

     

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    Peugeot 208 T16 R5 Etna

     

  • La collection hors norme de Steve Perez

    La collection hors norme de Steve Perez

    Qui est Steve Perez ? Il est vrai, difficile de connaître réellement qui est cet homme. Non pas qu’il se cache, disons plutôt qu’il fallait suivre l’actu du WRC de la fin des années 2000 pour le connaître, et ce fut mon cas. Steve Perez est un homme d’affaires espagnol émigré au Royaume-Uni, qui fit fortune dans les boissons énergétiques (KickEnergy), sodas et bières en tous genres.

    Passionné de rallyes, il s’est mis martel en tête de rassembler dans sa propriété de Chesterfield (Derbyshire, UK) les plus belles autos du WRC. Au programme donc, Ford Focus WRC 2007 ex Marcus Grönholm, Ford Focus WRC 2005 ex Markko Märtin, mais aussi quelques rares et exclusives Porsche 911, Lancia FulviaDatsun 240Z préparée pour le Safari Rally Kenya et pour couronner le tout, un splendide duo de Lancia Stratos et une Audi quattro GrB de 1984. Tout un programme me diriez vous. Nous n’oublierons pas quelques Ford Escort MKII : n’est pas briton (d’adoption) qui veut, ni la Nissan Micra de son fils Seb, la Ginetta G40 de la Junior Ginetta Cup ou encore la Ginetta GT4 aux couleurs de sa bière Amigos. Le circuit c’est bien aussi.

    Chez Steve, les voitures sont loin d’être comme dans un musée : alignées, bien rangées, bien lustrées. Si elles sont bien entretenues, c’est pour tenir le coup des rallyes et compétitions auxquelles il prend part : rallyes britanniques, Safari Rally Kenya, RAC Rally et bien d’autres. Toutes ses voitures pourraient prendre demain matin le départ d’une compétition. Ce qu’on appelle une collection vivante, pour notre plus grand bonheur. Pour suivre l’actualité de ce magnat de rallycars : son site, sa page facebook, son compte Twitter, son compte Instagram.

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    Lancia Stratos 

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    Porsche 911 SC

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    Audi quattro 

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    Ford Focus WRC

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    Datsun 240Z

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    Nissan Micra, Ford Escort MK2, Mitsubishi Lancer Evo 9, Ginetta G40…

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  • Vidéo : Sébastien Loeb dans le Turini

    Vidéo : Sébastien Loeb dans le Turini

    Prenez le meilleur équipage de l’histoire du rallye et ce qui est communément présenté comme l’une des plus belles routes du Championnat du Monde… Voici Sébastien Loeb (au volant) et Daniel Elena (aux notes) en action dans La Bollène Vésubie – Sospel, avec un passage par le Col de Turini lors du Rallye Monte-Carlo 2015.

    Merci Seb et Danos !

  • Toyota en WRC : merci Ove Andersson !

    Toyota en WRC : merci Ove Andersson !

    5h00 du matin à Paris… En ligne devant la conférence de presse de Toyota qui annonce le programme du groupe japonais en sport mécanique pour les années à venir. L’occasion de se rappeler pourquoi (et comment) Toyota est devenue une marque associée au rallye.

    Suédois taciturne, Ove Andersson était un équilibriste au volant. Saab 96, Lancia Fulvia, Ford Escort TC, il s’était révélé bien avant de rejoindre Alpine-Renault pour conquérir un premier titre « International » des marques en 1971. S’il y avait eu une distinction pour les pilotes, Ove Andersson aurait été champion du monde avec quatre victoires en huit courses cette saison-là…

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    Et puis il a changé de voie. Il a créé le Toyota Team Europe qui a survécu à la crise du pétrole de 1973. La petite équipe a joué avec ses faibles moyens extorqués au Japon et à quelques importateurs convaincus.

    Durant des années, il a accepté son sort, il a rongé son frein. Longtemps, il a attendu le feu vert – et des budgets – du Japon pour concevoir une voiture à quatre roues motrices.

    Son attachement à Toyota et son flegme ont fini par convaincre les Japonais. Il faut dire qu’Ove Andersson savait faire plier ses interlocuteurs. Il était réputé pour ses longs silences. Le Suédois réfléchissait toujours avant chaque réponse. Et la réflexion prenait du temps. Mais il ne laissait jamais la moindre question sans trancher, personnellement.

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    Il a attiré Toyota en rallye. Il a fait gagner Toyota en Championnat du Monde (1993 et 1994). Il était encore à la tête de l’équipe lorsque la marque a été exclue des compétitions pour avoir enfreint la réglementation technique (1995)… Et il a encore convaincu Toyota de revenir et les a mené à un nouveau titre (1999).

    Toyota avait une telle confiance en lui que le constructeur lui a également confié son engagement aux 24 Heures du Mans avec les exceptionnelles GT-One, puis en F1…

    Si Toyota n’a jamais cessé d’être lié au rallye, c’est grâce à monsieur Ove Andersson ! Et l’annonce de ce matin est un nouveau chapitre du livre qu’il a ouvert.

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    Installé en Afrique du Sud, il trouva la mort en 2008 (à 70 ans), lors d’un rallye historique alors qu’il pilotait une Volvo PV444.

  • Le Tour de Corse va retrouver son rang !

    Le Tour de Corse va retrouver son rang !

    Histoires de politique, puis opportunité exceptionnelle d’avoir un Rallye de France chez Sébastien Loeb… Le Tour de Corse a vécu quelques années éloignées du Championnat du Monde des Rallyes. En 2015, il devrait faire son retour au plus haut niveau !

    Non organisé en 2009 au nom d’une alternance qui n’a jamais été vraiment appliquée, le Rallye de France a retrouvé sa place au calendrier du Championnat du Monde des Rallyes en 2010, en Alsace. Cette édition incroyable, avec une marée humaine qui a porté Sébastien Loeb vers le titre mondial, restera dans l’histoire du WRC. Mais, petit à petit, l’épreuve a perdu de sa superbe. Et, il y a quelques jours, les collectivités locales ont voté une forte diminution, voire une suppression, des budgets accordés pour l’organisation…

    Contrairement à la F1, le WRC ne devrait pourtant disparaître du territoire français (et je ne parle pas du Monte-Carlo !). La Collectivité Territoriale de Corse a déjà réagi. J’ai pu voir passer l’ordre de jour de la session des 5 et 6 février. L’objet est ‘Financement par la Collectivité Territoriale de Corse de l’organisation du 58e Tour de Corse Automobile 2015 « WRC »’.

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    Dans le rapport du Président du Conseil Exécutif de Corse, il est question d’une sollicitation du Président de la FFSA à hauteur de 700 000 euros pour un budget total de 2 millions d’euros.

    Actuellement inscrit au Championnat d’Europe, le Tour de Corse changerait de date et de format : du 1er au 4 octobre, l’itinéraire traverserait la Haute-Corse et la Corse-du-Sud dans un rallye en ligne, pourtant peu applicable à la réglementation 2015 du WRC.

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    Un an sur deux, les villes d’Ajaccio, Bastia, Calvi, Corte et Porto-Vecchio seraient traversées et le rapport fait état de 250 véhicules (Là encore, loin des standards du WRC)…

    Mais qu’importe ! Le Tour de Corse de retour en Championnat du Monde des Rallyes serait une extraordinaire nouvelle. Le Tour de Corse est inscrit dans le patrimoine du sport automobile mondial et on ne peut que se réjouir de le voir revenir au calendrier du WRC !

    Pour rêver un peu, voici dix minutes du Tour de Corse 1986, à l’époque du Groupe B, avant le terrible accident qui a bouleversé l’histoire de la discipline.

  • Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Il y a quelques semaines, je vous présentais la Porsche 997 RGT, développée, construite et emmenée par la structure britannique Tuthill. Spécialisée dans la marque allemande, Tuthill l’a développée spécialement pour la réglementation RGT, afin de disputer la coupe RGT organisée par la FIA, qui débutera au Rallye Monte-Carlo. Impossible n’étant pas anglais non plus, nos chers amis britanniques ont fait évoluer la 997 sur la terre, oui oui oui. C’est le célèbre (oui oui) Chris Harris qui a pu se glisser à son volant. Voici donc un essai assez extraordinaire, sur la terre galloise. Prenez votre temps regardez cette vidéo, appréciez la motricité bluffante pour une propulsion de ce type, appréciez le travail des suspensions. Impressionnant, tout simplement.

     

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    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT

     

  • Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Tel un retour au source, les GT reviennent en rallyes, encouragées par la réglementation R-GT lancée en 2011 et la coupe FIA R-GT spécialement créée pour 2015. Ce FIA R-GT sera l’une des grandes attractions du rallye mondial cette année, établi sur cinq rallyes typés asphalte des FIA WRC et FIA ERC : Rallye Monte-Carlo, Ypres Rally, Rallye Deutschland, Rallye International du Valais et Tour de Corse.

    En tant que grande marque du Grand Tourisme, Porsche est la marque la plus représentée en ce championnat R-GT. Revue des troupes, bien motivées, avant la première manche de cette coupe : le Monte-Carlo, sacré morceau de bravoure à prévoir en Porsche.

    Le pilote français Romain Dumas est là en chef de file, lui représentant officiel de la marque de Stuttgart. On peut l’assimiler ici à un pilote de rallye officiel puisqu’il est soutenu par Porsche France. Il est engagé au volant de sa Porsche 911 GT3 RS 4,0l RGT, suivie par sa propre équipe RD. Mais un rallye enneigé comme le Monte Carl’ n’est pas sa discipline de prédilection, lui plus habitué au tarmac des circuits du monde entier. Ce sera d’ailleurs sa première participation au Monte-Carlo. Sa Porsche portera une livrée hommage à Bjorn Waldegard, vainqueur du Monte-Carlo 1970.

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    Dumas aura donc fort à faire pour contrer François Delecour, engagé avec le spécialiste britannique Richard Tuthill. Le Français, vainqueur du Monte-Carlo en 1994, participera avec « quasi certitude à toutes les manches asphalte du Mondial pour décrocher le titre de la catégorie RGT. » Le ton est donné, FreineTard n’est pas mort et enterré.

    Aux deux Français, s’ajoutera une des légendes belges du rallye : Marc Duez. Ce ne sera pas sa première participation au Monte-Carlo en Porsche. L’an dernier, il le disputait déjà au volant de sa Porsche 996 GT3 RGT. Entre sa connaissance de sa Porsche, son grande expérience et sa connaissance du terrain, il pourrait bien tirer son épingle du jeu à Monaco.

    Pour rappel, ce ne sont pas les débuts de Porsche ici à Monte-Carlo. La marque allemande a écrit de belles pages de son histoire sur cette classique hivernale, où elle a remporté 4 éditions :

    1968 – Vic Elford & David Stone – Porsche 911 T15
    1969 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1970 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1978 – Jean-Pierre Nicolas & Vincent Laverne – Porsche 911 Carrera 3,0

    Les temps ont changé, Porsche ne pourra plus viser la victoire mais si la météo est clémente et que les routes sont sèches, prudence aux stars du WRC : quelques Porschistes pourraient jouer les troubles fêtes !

  • La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    Début 1979, Mercedes Benz lance la 500 SL sur son programme en Championnat du Monde des rallyes. Un seul objectif : prouver la résistance l’endurance des modèles de la marque à l’étoile. Pour cela, un programme très limité de rallyes endurants, cassants est choisi. On retrouve alors la belle flèche d’argent au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Argentine…

    1980, l’usine Mercedes engage les 500 SLC au douzième Rallye du Bandama Côte d’Ivoire, du 9 au 14 décembre. Durant les 6 jours de course ( ! ), la bataille fait rage. Le parcours tracé à travers la Côte d’Ivoire se révèle des plus durs, des plus endurants. Mercedes y prouve toute sa vélocité, son endurance quand les 500 SLC se placent aux deux premières places : victoire de Björn Waldegaard et Hans Thorszelius devant Jorge Recalde et Nestor Straimel.

    Cette édition 1979 du Bandama a beau être un succès, elle n’en sera pas moins la dernière compétition routière de Mercedes. En effet, depuis début décembre, soit quelques jours avant le départ de la classique ivoirienne, le Board de Daimler-Benz a décidé l’arrêt du programme rallye L’étoile d’argent se retire de la scène mondiale.

    Programme stoppé hâtivement, les hommes et femmes de Mercedes n’avaient pour autant pas arrêter de travailler les mois précédant l’arrêt. Un châssis de la Mercedes-Benz 500 SL Rallye (R107) étant toujours en construction. Le voici. Il fut construit fin 1980 pour la saison 1981. Sur la photo ci dessous, on voit Erich Waxenberger, qui fut à l’époque en charge de la construction de cette dernière 500 SL Rallye. Malheureusement, cette 500 SL ne vit jamais la compétition, jamais un morceau de route, ni d’essais d’avant course. C’est donc ici un morceau tout particulier de l’histoire de Mercedes qu’on retrouve, conservé comme à son origine, sorti d’usine, qui ne prit qu’une seule route : celle du conservatoire Daimler-Benz.

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  • C’est aussi ça le rallye !

    C’est aussi ça le rallye !

    La saison 2014 du Championnat du Monde des Rallyes s’est achevée aujourd’hui au nord du Pays de Galles… Alors que toutes les équipes s’apprêtent à célébrer la fin d’un calendrier de treize dates autour du monde, j’ai eu envie de partager cette vidéo réalisée par nos amis de l’Agence Austral réalisée en timelapse lors du Rallye d’Espagne.

    Régalez-vous !

  • Hoppeland Rally 2014 : les photos

    Hoppeland Rally 2014 : les photos

    Nous étions présents hier aux vérifications techniques de l’Hoppeland Rally. Ce rallye est un peu atypique dans le paysage : il est l’un des seuls rallyes français réservé aux voitures historiques de compétition. Au programme, des Ford Escort, Opel Ascona, BMW M3, Porsche 911… Quelques photos choisies ici, les autres sont à voir sur l’album photo de notre page facebook

    Bon week-end à vous !

    Chrysler Avenger
    Chrysler Avenger
    Lancia Fulvia
    Lancia Fulvia
    BMW M3 Groupe A Prodrive
    BMW M3 Groupe A Prodrive
    Alpine Renault A110
    Alpine Renault A110
    Opel Ascona
    Opel Ascona
    Ford Escort MK2
    Ford Escort MK2

  • Essai course : Renault Clio R3T

    Essai course : Renault Clio R3T

    Au lendemain du Rallye Mont Blanc Morzine, j’ai été convié à essayer la nouvelle Renault Clio R3T, nouvelle née de chez Renault Sport. Sur une base d’essais tracée dans les montagnes, quelques pilotes et moi-même avons pu nous rendre compte des performances de la petite nouvelle de Renault Sport. Découverte et sensations fortes.

    Le cadre est fantastique. Le lac de Montriond s’étend au loin dans la petite vallée. Le ciel bien bleu reflète dans la robe verte du lac. La petite équipe Renault Sport s’affaire autour de la nouvelle venue. Tout le monde n’en a que pour elle en ce dimanche matin.

    Sur place, l’équipe prend soin de ses convives, il est rare d’être invité à tester, même en passager, une voiture de course. On veille au grain pour nous informer de la nouvelle née, nous mettre en condition avant les quelques kilomètres de run. Une fois en place à la droite du pilote officiel Renault Sport Quentin Gilbert, on se sent en sécurité, bien harnaché, bien en place.

    Sur la ligne de départ, la procédure de départ est en route. 5, 4, 3, 2, 1, c’est parti ! Le départ n’est pas des plus explosifs, mais une fois que les enchaînements arrivent à grande vitesse, le contexte change. En courbe rapide, la Clio R3T ne bouge pas, elle garde son cap. C’est là son point fort, son châssis. Les virages s’enchaînent rapidement et proprement. Quentin Gilbert est précis dans son pilotage, la Clio suit ses instructions sans faillir. On le sent : les ingénieurs du losange se sont concentrés sur le châssis. Pour que cette Clio R3T soit bien suspendue malgré une exploitation des plus extrêmes, on retrouve des suspensions Sachs à chaque roue. Elles offrent à la Clio R3T une stabilité à toute épreuve.

    Côté moteur, Yann Paranthoen, responsable du développement, témoigne : « La base de la Clio R3T est la Clio R.S. Autant dire que la performance était de là avant que nous commencions à travailler sur la version course. Mécaniquement nous sommes proches du moteur de série de la R.S. Seuls les coussinets, les bielles et les pistons sont typés compétition. Le reste est de série, de façon à baisser les coûts. Même le turbo est de série, il provient de la Mégane R.S. Le moteur affiche 242cv pour un couple de 48m/kg. Avec la Clio R.S. comme base, les liens entre série et compétition sont directs et très importants pour nous. » conclut-il.

    Mais pour que la Clio R.S. devienne R3T, le volume de travail a été conséquent. Plusieurs mois d’études et de conception ont été nécessaires, avec pas moins de 7000 km de développement parcourus sur un an. Pour cela, les pilotes tels que Quentin Gilbert, Manu Guigou, Pierre Campana, le Suisse Laurent Reuche, Jérémie Serieys, le Finlandais Jukka Korhonen ou le Belge Kris Princen ont été choisi. Autant dire qu’avec des pilotes de ce calibre, les ingénieurs de la marque au losange ont pu tester moult types de pilotage : des plus agressifs aux plus calmes, des plus téméraires aux plus perfectionnistes. Idéal pour que cette petite bombinette soit adaptée à tous les pilotes qui l’emmèneront sur les spéciales du monde entier. Renault organisera d’ailleurs une coupe dès l’an prochain avec cette Clio R3T. Les rallyes sur lesquels se disputeront la coupe ne sont pas encore annoncés, mais on sait déjà que cette coupe remplacera l’actuel Challenge Renault Sport. Nous en serons plus lors du Rallye de France Alsace.

    Pas moins de 20 voitures sont en cours de montage ou roulent déjà. Parmi les heureux propriétaires, on compte par exemple les équipes Chazel Technologies, Daumas Sport et Automeca. Cette dernière se classait d’ailleurs 5ème du classement général du Rallye Mont Blanc Morzine avec la Clio R3T, raflant par la même occasion le groupe R et la classe R3T. La petite dernière de Renault Sport a l’air bien née.

     

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