Étiquette : rallye

  • Toyota en WRC : merci Ove Andersson !

    Toyota en WRC : merci Ove Andersson !

    5h00 du matin à Paris… En ligne devant la conférence de presse de Toyota qui annonce le programme du groupe japonais en sport mécanique pour les années à venir. L’occasion de se rappeler pourquoi (et comment) Toyota est devenue une marque associée au rallye.

    Suédois taciturne, Ove Andersson était un équilibriste au volant. Saab 96, Lancia Fulvia, Ford Escort TC, il s’était révélé bien avant de rejoindre Alpine-Renault pour conquérir un premier titre « International » des marques en 1971. S’il y avait eu une distinction pour les pilotes, Ove Andersson aurait été champion du monde avec quatre victoires en huit courses cette saison-là…

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    Et puis il a changé de voie. Il a créé le Toyota Team Europe qui a survécu à la crise du pétrole de 1973. La petite équipe a joué avec ses faibles moyens extorqués au Japon et à quelques importateurs convaincus.

    Durant des années, il a accepté son sort, il a rongé son frein. Longtemps, il a attendu le feu vert – et des budgets – du Japon pour concevoir une voiture à quatre roues motrices.

    Son attachement à Toyota et son flegme ont fini par convaincre les Japonais. Il faut dire qu’Ove Andersson savait faire plier ses interlocuteurs. Il était réputé pour ses longs silences. Le Suédois réfléchissait toujours avant chaque réponse. Et la réflexion prenait du temps. Mais il ne laissait jamais la moindre question sans trancher, personnellement.

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    Il a attiré Toyota en rallye. Il a fait gagner Toyota en Championnat du Monde (1993 et 1994). Il était encore à la tête de l’équipe lorsque la marque a été exclue des compétitions pour avoir enfreint la réglementation technique (1995)… Et il a encore convaincu Toyota de revenir et les a mené à un nouveau titre (1999).

    Toyota avait une telle confiance en lui que le constructeur lui a également confié son engagement aux 24 Heures du Mans avec les exceptionnelles GT-One, puis en F1…

    Si Toyota n’a jamais cessé d’être lié au rallye, c’est grâce à monsieur Ove Andersson ! Et l’annonce de ce matin est un nouveau chapitre du livre qu’il a ouvert.

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    Installé en Afrique du Sud, il trouva la mort en 2008 (à 70 ans), lors d’un rallye historique alors qu’il pilotait une Volvo PV444.

  • Le Tour de Corse va retrouver son rang !

    Le Tour de Corse va retrouver son rang !

    Histoires de politique, puis opportunité exceptionnelle d’avoir un Rallye de France chez Sébastien Loeb… Le Tour de Corse a vécu quelques années éloignées du Championnat du Monde des Rallyes. En 2015, il devrait faire son retour au plus haut niveau !

    Non organisé en 2009 au nom d’une alternance qui n’a jamais été vraiment appliquée, le Rallye de France a retrouvé sa place au calendrier du Championnat du Monde des Rallyes en 2010, en Alsace. Cette édition incroyable, avec une marée humaine qui a porté Sébastien Loeb vers le titre mondial, restera dans l’histoire du WRC. Mais, petit à petit, l’épreuve a perdu de sa superbe. Et, il y a quelques jours, les collectivités locales ont voté une forte diminution, voire une suppression, des budgets accordés pour l’organisation…

    Contrairement à la F1, le WRC ne devrait pourtant disparaître du territoire français (et je ne parle pas du Monte-Carlo !). La Collectivité Territoriale de Corse a déjà réagi. J’ai pu voir passer l’ordre de jour de la session des 5 et 6 février. L’objet est ‘Financement par la Collectivité Territoriale de Corse de l’organisation du 58e Tour de Corse Automobile 2015 « WRC »’.

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    Dans le rapport du Président du Conseil Exécutif de Corse, il est question d’une sollicitation du Président de la FFSA à hauteur de 700 000 euros pour un budget total de 2 millions d’euros.

    Actuellement inscrit au Championnat d’Europe, le Tour de Corse changerait de date et de format : du 1er au 4 octobre, l’itinéraire traverserait la Haute-Corse et la Corse-du-Sud dans un rallye en ligne, pourtant peu applicable à la réglementation 2015 du WRC.

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    Un an sur deux, les villes d’Ajaccio, Bastia, Calvi, Corte et Porto-Vecchio seraient traversées et le rapport fait état de 250 véhicules (Là encore, loin des standards du WRC)…

    Mais qu’importe ! Le Tour de Corse de retour en Championnat du Monde des Rallyes serait une extraordinaire nouvelle. Le Tour de Corse est inscrit dans le patrimoine du sport automobile mondial et on ne peut que se réjouir de le voir revenir au calendrier du WRC !

    Pour rêver un peu, voici dix minutes du Tour de Corse 1986, à l’époque du Groupe B, avant le terrible accident qui a bouleversé l’histoire de la discipline.

  • Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Il y a quelques semaines, je vous présentais la Porsche 997 RGT, développée, construite et emmenée par la structure britannique Tuthill. Spécialisée dans la marque allemande, Tuthill l’a développée spécialement pour la réglementation RGT, afin de disputer la coupe RGT organisée par la FIA, qui débutera au Rallye Monte-Carlo. Impossible n’étant pas anglais non plus, nos chers amis britanniques ont fait évoluer la 997 sur la terre, oui oui oui. C’est le célèbre (oui oui) Chris Harris qui a pu se glisser à son volant. Voici donc un essai assez extraordinaire, sur la terre galloise. Prenez votre temps regardez cette vidéo, appréciez la motricité bluffante pour une propulsion de ce type, appréciez le travail des suspensions. Impressionnant, tout simplement.

     

    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT

     

  • Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Tel un retour au source, les GT reviennent en rallyes, encouragées par la réglementation R-GT lancée en 2011 et la coupe FIA R-GT spécialement créée pour 2015. Ce FIA R-GT sera l’une des grandes attractions du rallye mondial cette année, établi sur cinq rallyes typés asphalte des FIA WRC et FIA ERC : Rallye Monte-Carlo, Ypres Rally, Rallye Deutschland, Rallye International du Valais et Tour de Corse.

    En tant que grande marque du Grand Tourisme, Porsche est la marque la plus représentée en ce championnat R-GT. Revue des troupes, bien motivées, avant la première manche de cette coupe : le Monte-Carlo, sacré morceau de bravoure à prévoir en Porsche.

    Le pilote français Romain Dumas est là en chef de file, lui représentant officiel de la marque de Stuttgart. On peut l’assimiler ici à un pilote de rallye officiel puisqu’il est soutenu par Porsche France. Il est engagé au volant de sa Porsche 911 GT3 RS 4,0l RGT, suivie par sa propre équipe RD. Mais un rallye enneigé comme le Monte Carl’ n’est pas sa discipline de prédilection, lui plus habitué au tarmac des circuits du monde entier. Ce sera d’ailleurs sa première participation au Monte-Carlo. Sa Porsche portera une livrée hommage à Bjorn Waldegard, vainqueur du Monte-Carlo 1970.

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    Dumas aura donc fort à faire pour contrer François Delecour, engagé avec le spécialiste britannique Richard Tuthill. Le Français, vainqueur du Monte-Carlo en 1994, participera avec « quasi certitude à toutes les manches asphalte du Mondial pour décrocher le titre de la catégorie RGT. » Le ton est donné, FreineTard n’est pas mort et enterré.

    Aux deux Français, s’ajoutera une des légendes belges du rallye : Marc Duez. Ce ne sera pas sa première participation au Monte-Carlo en Porsche. L’an dernier, il le disputait déjà au volant de sa Porsche 996 GT3 RGT. Entre sa connaissance de sa Porsche, son grande expérience et sa connaissance du terrain, il pourrait bien tirer son épingle du jeu à Monaco.

    Pour rappel, ce ne sont pas les débuts de Porsche ici à Monte-Carlo. La marque allemande a écrit de belles pages de son histoire sur cette classique hivernale, où elle a remporté 4 éditions :

    1968 – Vic Elford & David Stone – Porsche 911 T15
    1969 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1970 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1978 – Jean-Pierre Nicolas & Vincent Laverne – Porsche 911 Carrera 3,0

    Les temps ont changé, Porsche ne pourra plus viser la victoire mais si la météo est clémente et que les routes sont sèches, prudence aux stars du WRC : quelques Porschistes pourraient jouer les troubles fêtes !

  • La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    Début 1979, Mercedes Benz lance la 500 SL sur son programme en Championnat du Monde des rallyes. Un seul objectif : prouver la résistance l’endurance des modèles de la marque à l’étoile. Pour cela, un programme très limité de rallyes endurants, cassants est choisi. On retrouve alors la belle flèche d’argent au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Argentine…

    1980, l’usine Mercedes engage les 500 SLC au douzième Rallye du Bandama Côte d’Ivoire, du 9 au 14 décembre. Durant les 6 jours de course ( ! ), la bataille fait rage. Le parcours tracé à travers la Côte d’Ivoire se révèle des plus durs, des plus endurants. Mercedes y prouve toute sa vélocité, son endurance quand les 500 SLC se placent aux deux premières places : victoire de Björn Waldegaard et Hans Thorszelius devant Jorge Recalde et Nestor Straimel.

    Cette édition 1979 du Bandama a beau être un succès, elle n’en sera pas moins la dernière compétition routière de Mercedes. En effet, depuis début décembre, soit quelques jours avant le départ de la classique ivoirienne, le Board de Daimler-Benz a décidé l’arrêt du programme rallye L’étoile d’argent se retire de la scène mondiale.

    Programme stoppé hâtivement, les hommes et femmes de Mercedes n’avaient pour autant pas arrêter de travailler les mois précédant l’arrêt. Un châssis de la Mercedes-Benz 500 SL Rallye (R107) étant toujours en construction. Le voici. Il fut construit fin 1980 pour la saison 1981. Sur la photo ci dessous, on voit Erich Waxenberger, qui fut à l’époque en charge de la construction de cette dernière 500 SL Rallye. Malheureusement, cette 500 SL ne vit jamais la compétition, jamais un morceau de route, ni d’essais d’avant course. C’est donc ici un morceau tout particulier de l’histoire de Mercedes qu’on retrouve, conservé comme à son origine, sorti d’usine, qui ne prit qu’une seule route : celle du conservatoire Daimler-Benz.

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  • C’est aussi ça le rallye !

    C’est aussi ça le rallye !

    La saison 2014 du Championnat du Monde des Rallyes s’est achevée aujourd’hui au nord du Pays de Galles… Alors que toutes les équipes s’apprêtent à célébrer la fin d’un calendrier de treize dates autour du monde, j’ai eu envie de partager cette vidéo réalisée par nos amis de l’Agence Austral réalisée en timelapse lors du Rallye d’Espagne.

    Régalez-vous !

  • Hoppeland Rally 2014 : les photos

    Hoppeland Rally 2014 : les photos

    Nous étions présents hier aux vérifications techniques de l’Hoppeland Rally. Ce rallye est un peu atypique dans le paysage : il est l’un des seuls rallyes français réservé aux voitures historiques de compétition. Au programme, des Ford Escort, Opel Ascona, BMW M3, Porsche 911… Quelques photos choisies ici, les autres sont à voir sur l’album photo de notre page facebook

    Bon week-end à vous !

    Chrysler Avenger
    Chrysler Avenger
    Lancia Fulvia
    Lancia Fulvia
    BMW M3 Groupe A Prodrive
    BMW M3 Groupe A Prodrive
    Alpine Renault A110
    Alpine Renault A110
    Opel Ascona
    Opel Ascona
    Ford Escort MK2
    Ford Escort MK2

  • Essai course : Renault Clio R3T

    Essai course : Renault Clio R3T

    Au lendemain du Rallye Mont Blanc Morzine, j’ai été convié à essayer la nouvelle Renault Clio R3T, nouvelle née de chez Renault Sport. Sur une base d’essais tracée dans les montagnes, quelques pilotes et moi-même avons pu nous rendre compte des performances de la petite nouvelle de Renault Sport. Découverte et sensations fortes.

    Le cadre est fantastique. Le lac de Montriond s’étend au loin dans la petite vallée. Le ciel bien bleu reflète dans la robe verte du lac. La petite équipe Renault Sport s’affaire autour de la nouvelle venue. Tout le monde n’en a que pour elle en ce dimanche matin.

    Sur place, l’équipe prend soin de ses convives, il est rare d’être invité à tester, même en passager, une voiture de course. On veille au grain pour nous informer de la nouvelle née, nous mettre en condition avant les quelques kilomètres de run. Une fois en place à la droite du pilote officiel Renault Sport Quentin Gilbert, on se sent en sécurité, bien harnaché, bien en place.

    Sur la ligne de départ, la procédure de départ est en route. 5, 4, 3, 2, 1, c’est parti ! Le départ n’est pas des plus explosifs, mais une fois que les enchaînements arrivent à grande vitesse, le contexte change. En courbe rapide, la Clio R3T ne bouge pas, elle garde son cap. C’est là son point fort, son châssis. Les virages s’enchaînent rapidement et proprement. Quentin Gilbert est précis dans son pilotage, la Clio suit ses instructions sans faillir. On le sent : les ingénieurs du losange se sont concentrés sur le châssis. Pour que cette Clio R3T soit bien suspendue malgré une exploitation des plus extrêmes, on retrouve des suspensions Sachs à chaque roue. Elles offrent à la Clio R3T une stabilité à toute épreuve.

    Côté moteur, Yann Paranthoen, responsable du développement, témoigne : « La base de la Clio R3T est la Clio R.S. Autant dire que la performance était de là avant que nous commencions à travailler sur la version course. Mécaniquement nous sommes proches du moteur de série de la R.S. Seuls les coussinets, les bielles et les pistons sont typés compétition. Le reste est de série, de façon à baisser les coûts. Même le turbo est de série, il provient de la Mégane R.S. Le moteur affiche 242cv pour un couple de 48m/kg. Avec la Clio R.S. comme base, les liens entre série et compétition sont directs et très importants pour nous. » conclut-il.

    Mais pour que la Clio R.S. devienne R3T, le volume de travail a été conséquent. Plusieurs mois d’études et de conception ont été nécessaires, avec pas moins de 7000 km de développement parcourus sur un an. Pour cela, les pilotes tels que Quentin Gilbert, Manu Guigou, Pierre Campana, le Suisse Laurent Reuche, Jérémie Serieys, le Finlandais Jukka Korhonen ou le Belge Kris Princen ont été choisi. Autant dire qu’avec des pilotes de ce calibre, les ingénieurs de la marque au losange ont pu tester moult types de pilotage : des plus agressifs aux plus calmes, des plus téméraires aux plus perfectionnistes. Idéal pour que cette petite bombinette soit adaptée à tous les pilotes qui l’emmèneront sur les spéciales du monde entier. Renault organisera d’ailleurs une coupe dès l’an prochain avec cette Clio R3T. Les rallyes sur lesquels se disputeront la coupe ne sont pas encore annoncés, mais on sait déjà que cette coupe remplacera l’actuel Challenge Renault Sport. Nous en serons plus lors du Rallye de France Alsace.

    Pas moins de 20 voitures sont en cours de montage ou roulent déjà. Parmi les heureux propriétaires, on compte par exemple les équipes Chazel Technologies, Daumas Sport et Automeca. Cette dernière se classait d’ailleurs 5ème du classement général du Rallye Mont Blanc Morzine avec la Clio R3T, raflant par la même occasion le groupe R et la classe R3T. La petite dernière de Renault Sport a l’air bien née.

     

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  • Opel prépare son retour en compétition

    Opel prépare son retour en compétition

    Opel possède une grande histoire en rallye… connue surtout par les fans de la discipline. Car depuis que la marque appartient à General Motors, les activités sportives ont toujours été confiées à des préparateurs. Certes, des titres ont été conquis, mais une marque qui se veut aussi dynamique mérite un peu plus.

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    Ascona, Manta, Kadett, Calibra puis Corsa… Avec plus ou moins de réussite (les plus belles victoires sont à mettre à l’actif de Walter Röhrl avec un titre de Champion du Monde des Pilotes en 1982 en Opel Ascona 400 devant l’Audi quattro de Michèle Mouton), Opel n’est jamais resté éloigné très longtemps des épreuves routières.

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    Pour rappeler quelques belles pages de son histoire, Opel a participé au Grand Prix Oldtimer sur le Nurburgring ce week-end. Dix-sept véhicules de compétition étaient en piste. Le véhicule le plus ancien était une Opel Motorwagen 10/12 PS de 1903. Les modèles qui ont marqué les championnats de tourisme et le rallye au cours des 1960 et 70, comme la Rekord C « Veuve Noire », la Kadett Rallye, la Manta A Irmscher, l’Ascona B Groupe 2 et ou la Kadett C GT/E étaient présentes pour faire le lien entre passé et présent. « Présent », car Opel va certainement se servir du lancement de la nouvelle génération de Corsa pour faire son retour en rallye.

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    Après l’abandon du programme Corsa Super 2000, Opel avait lancé la commercialisation de l’ADAM R2… Et en Finlande, on a cru comprendre qu’un programme R5 était à 95 % validé. Nous verrons donc certainement une Opel rouler en Championnat du Monde des Rallyes (même en WRC2) très prochainement !

  • Photos : en mémoire de Colin McRae

    Photos : en mémoire de Colin McRae

    Colin McRae fêterait son 46e anniversaire aujourd’hui sans un terrible accident d’hélicoptère. S’il n’est pas le pilote de rallye le plus titré de l’histoire, il est l’un de ceux qui a le plus marqué la discipline et rayonné bien au-delà des épreuves spéciales… Voici quelques souvenirs :

  • Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Tous les ans fin juillet, le massif de l’Eifel, en Allemagne, vibre au son des anciennes gloires du rallye. Audi Quattro GrB, Peugeot 205 T16 mais aussi des Trabant, des Porsche et des Golf GTI y avaient rendez-vous le week-end dernier. L’agence photo spécialisée McKlein nous rapport de superbes clichés, dont voici une petite sélection. Bonne visu ! :-)

     

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  • Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Pro-Gumball 3000 ou anti-Gumball 3000 ?

    Particulièrement contesté depuis sa création en 1999, le Gumball 3000 est-il réellement une réunion de passionnés d’automobiles ou simplement un défouloir de fortunés cherchant à s’encanailler sur les routes ?

    Le Cannonball Run était un rallye organisé aux Etats-Unis dans les années 1970. Le départ était donné depuis New-York avec un rendez-vous sur le port de Redondo Beach, non loin de Los Angeles. Le premier arrivé était déclaré vainqueur, sans aucune autre règle !

    Uniques participants de la première édition de 1971, l’inventeur Brock Yates et trois équipiers (dont un rédacteur de Car and Driver) gagnaient ce test initiatique en battant le record de vitesse entre les deux océans vieux de près de quarante ans. En fin d’année, l’organisateur faisait équipe avec Dan Gurney (ni plus, ni moins) pour remporter une seconde victoire en Ferrari 365 Daytona, cette fois opposés à une réelle concurrence.

    L’objectif de cette course folle était de dénoncer la stupidité des limitations de vitesse imposées aux Etats-Unis après la crise pétrolière (55 mph, soit 89 km/h).

    Plusieurs autres éditions ont suivi avec quelques incidents mineurs, jusqu’à l’interdiction du rallye et sa disparition en 1979. Suivant le même concept, d’autres épreuves ont vu le jour sans jamais atteindre le succès du Cannonball Run… Jusqu’au Gumball 3000.

    Créé en 1999, le Gumball 3000 n’était plus uniquement une épreuve américaine. Son créateur Maximillion Cooper avait imaginé un premier tracé en Europe occidentale de Londres à Londres. La course s’est ensuite développée en Amérique et en Asie.

    Contrairement au Cannonball Run, le Gumball 3000 est un rallye de régularité. Le premier arrivé n’est pas forcément le vainqueur. Mais les participants n’ont pas toujours respecté le code de la route. Dans de nombreux pays, l’épreuve fut très contestée par les autorités, les médias et l’opinion publique. L’édition 2007 a profondément marqué la manifestation. Des concurrents ont heurté un autre véhicule en Macédoine, tuant les deux occupants sur le coup. Les responsables, tentant de fuir dans la voiture d’un autre concurrent, furent arrêtés à la frontière.

    Chaque année, des stars et des anonymes souvent fortunés se retrouvent au volant de supercars (ou moins supercars) sur cette épreuve de plus en plus encadrée. Malgré tout, les permis sautent toujours !

    De passage à Paris
    Cette édition 2014 emmène les concurrents de Miami à Ibiza (avec un transfert en avion entre New-York et Edimbourg. Le tout en sept jours.

    Parmi les engagés, on trouve Maximillion Cooper (lui-même), sa future femme et rappeuse Eve, XZibit (Pimp my Ride), Deadmau5 (un DJ) et même David Hasselhoff… Et parmi les 120 voitures, il y a de quoi tourner la tête.

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    Toutes les supercars sont là. Parmi les modèles plus « exclusifs », on trouve une Jaguar de 1963, une Brabus 6×6, une Wiesmann MF5, une Shelby Cobra Daytona de 1964 (détruite avant d’arriver à Paris)… Et des Ferrari, Lamborghini, Porsche, Rolls-Royce, Mercedes, BMW, Bentley, McLaren, Fisker et un prototype sur base de Rebellion ! Finalement, les voitures les plus normales sont les Abarth, partenaires de l’épreuve.

    Alors oui, le Gumball 3000 reste un événement à part. On y trouve un trio d’Américains capable de partir de Regent Street à Londres à 10h00, de faire des tours de circuit sur le tracé utilisé par Top Gear, de passer sous la manche et d’être sous le Pont Alexandre III à 17h00. Ce ne doit pas être loin d’être un record sur quatre roues.

    Mais pour d’autres, le Gumball 3000 est un vrai défi. Imaginez donc : partir de Miami, rouler sur le Daytona Speedway et dormir à Atlanta (1100 km). Puis Atlanta – Charlotte – New York (1400 km). Journée de repos dans un avion. Edimbourg – Manchester – Londres (700 km). Londres – Paris (500 km). Paris – Albi – Barcelone (1200 km). Barcelone – Ibiza… En Rolls et à quatre, ça peut passer, en Murcielago, c’est déjà une autre histoire.

    Lors de la soirée parisienne, les concurrents étaient plutôt peu nombreux dans la boîte privatisée pour fêter le passage du rallye sur les Champs-Elysées. Il fallait surtout récupérer avant d’affronter une nouvelle journée de conduite.

    En revanche, ils semblaient tous très heureux de partager leur passion des belles mécaniques avec les quelques centaines de curieux rassemblés autour du parc fermé. Et toujours avec la police à proximité…

    Evidemment, il reste des fous du volant qui ne prennent pas la route avec sérieux. Mais ce Gumball 3000 paraît avoir bien changé. Des amateurs du monde entier se retrouvent avec de belles voitures (souvent décorées avec beaucoup de mauvais goût) pour profiter de quelques passages sur circuit pour vraiment se défouler.

    Pas de quoi fonder une association pour demander l’interdiction de l’événement… Même si la « nouvelle » Mairie de Paris a fait son possible pour cacher le passage du rallye. Le Gumball 3000, on a aimé !