Étiquette : Sport

  • Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    L’an prochain, Porsche revient en Endurance. Depuis des années, Porsche est présent au Mans via la compétition client et un engagement semi-officiel sur la 911, en GT. En 2014, ce sera au tour de revenir dans la catégorie reine de l’endurance, le LMP1. Actuellement, des essais ont lieu du côté de Magny-Cours, en -presque- toute discrétion, puisque tout le monde est au courant. En grandes pompes lors de la dernière édition des 24 Heures du Mans en juin dernier, les tribunes du paddock étaient habillées des anciennes affiches des 24H illustrées des Porsche vainqueurs. Et il y a de quoi faire, avec 13 victoires. 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1998 (+ 1996 et 1997 comme motoriste et 1994 comme base du prototype Dauer), la marque de Stuttgart est aujourd’hui la marque ayant la plus de victoires sur la classique mancelle, devant Audi, Ferrari et Jaguar. Porsche détient aussi le record de victoires consécutives au Mans, avec 7 premières places, entre 1981 et 1987. Bref, Porsche c’est le Mans. Le Mans c’est Porsche.Porsche Type 917 (1971)

    Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C, Porsche WSC-95 et Porsche 917K, elles ont écrit l’histoire, la 917K en tête. En 1970 et 1971, elle remporte Le Mans, la première année dans sa robe rouge et blanche et l’année suivante dans sa robe du Martini International Racing Team. Depuis ces années-là, le partenariat avec Martini est historique et en 2014, Porsche revient au Mans pour réécrire l’histoire. Alors, avec Martini ?

    En mai dernier, Porsche présentait sa nouvelle Porsche 911 GT3 CUP… elle était aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=sQvX_LDm7Oc). Quand Sébastien Loeb roule à Monza et Monaco avec cette Porsche 911 GT3 CUP, c’était avec Martini. Un logo Martini qu’on retrouvait d’ailleurs sur la combi du pilote alsacien. Comme pour créer un écho certain. Quand Porsche présente la Porsche 918, elle est aux couleurs Martini. Cette semaine, Porsche tente de battre le record du tour le plus rapide du Nurburgring avec une voiture homologuée sur route, la 918. Le record est battu en 6:57, et cette 918 est aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=Bc9UUPNaOzE). Enfin, Porsche a ressorti les couleurs Martini sur sa (superbe) boutique en ligne : http://shop1.porsche.com/france/specials/martini. Martini par-ci, Martini par-là. De quoi se poser des questions.Alors en 2013, Porsche de retour en Endurance avec Martini ? Des questions, des idées, des supputations. L’avenir nous le dira, mais dans tous les cas, ce serait là un beau clin d’œil à l’histoire. Qui a dit « éternel recommencement » ?

    Je vous laisse, un Martini on the rocks m’attend.A bientôt,
    Jean-Charles

    PS: à découvrir chez nos confrères de chez InsideMotorsport, le shooting de la Porsche 917-021 du Martini International Racing Team, ainsi qu’un portfolio Martini : http://issuu.com/insidemotorsport/docs/numero_4_a4

  • Mon permis de conduire : Jean-Eric Vergne

    Mon permis de conduire : Jean-Eric Vergne

    Fils du propriétaire de circuit de karting de Cormeilles, Jean-Eric Vergne était dans le baquet d’un kart dès ses 4 ans. Champion de France de Karting Minime à 11 ans, Champion de France de Formule Campus à 17 ans, il passait son permis de conduire en 2008 avec l’étiquette d’espoir du sport automobile français.

    « Je m’en rappellerai toujours ! Mon moniteur me connaissait depuis ma naissance. Quand j’étais petit, j’étais triste car je pensais qu’il serait trop vieux pour être encore là lorsque je passerai mon permis. Pourtant, à mes dix-huit ans, il était toujours à son poste, à mes côtés et en grande forme !

    Au moment de passer l’examen, j’étais Champion de France de Formule Campus et je venais de gagner une course de Formula Renault 2.0. L’Equipe avait publié une demi-page à mon sujet. Mon moniteur avait le journal dans la portière, juste au cas où ça aurait mal tourné…

    Je passe l’examen… Tout va bien. Je sors de la voiture. ‘Au revoir madame, merci…’

    Après avoir débriefé avec l’examinatrice, mon moniteur vient me voir. Elle lui avait dit : ‘Il est bien votre élève mais qu’est-ce qu’il est mou et lent !’

    Je ne voulais pas aller trop vite durant l’épreuve de conduite ! Alors il a pris L’Equipe et lui a montré l’article qui me concernait : ‘Tenez, je ne pense pas que ce sera un problème !’

    Elle a jeté un œil… Elle a dit : ‘Ah quand même !’ et je lui ai signé le journal. »

  • Nissan ZEOD RC : prototype de prototype

    Nissan ZEOD RC : prototype de prototype

    Nissan a dévoilé la voiture qui occupera le 56e stand lors de l’édition 2014 des 24 Heures du Mans. Evolution du concept DeltaWing, auquel la marque japonaise avait participé, le ZEOD RC (pour Zero Emission On Demand Racing Car) préfigure ce que pourrait être un futur engagement en LM P1.

    Le Japon et Le Mans, c’est une histoire d’amour quasiment à sens unique. Depuis 1970, les Japonais se sont attaqués aux 24 Heures. Et seul Mazda a décroché la victoire, presque par hasard, en 1991.

    Depuis, Toyota a multiplié les tentatives infructueuses en 1992/1993, 1998/1999 et depuis 2012. Et Nissan semble aujourd’hui prêt à se lancer à la conquête de ce mythe. Motoriste d’une majorité du plateau des LM P2, le constructeur de Yokohama a annoncé son intention de travailler sur une LM P1.

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    Cette annonce de Carlos Ghosn coïncidait avec l’officialisation du développement d’un prototype spécifique pour le Garage 56 en 2014.

    Ce vendredi, à la veille du départ des 24 Heures du Mans, Nissan a donc levé le voile sur le ZEOD RC. Cette « expérimentation » reprend les grandes lignes du concept DeltaWing. L’idée révolutionnaire de profiter d’un train avant particulièrement étroit pour gagner du poids et de l’efficacité aérodynamique avait déjà été vivement critiquée car bien trop éloignée du concept actuel des prototypes et de leur poids minimal réglementé.

    Mais c’est sous le capot que Nissan veut démontrer sa maîtrise technologique. L’idée est de proposer deux types de moteurs, l’un thermique et l’autre électrique. Rien de nouveau car Audi et Toyota utilisent déjà ce système en course. Et ce sont quasiment les seuls détails publiés à ce jour. La ZEOD RC pourra dépasser les 300 km/h (comme une LM P2) et utilisera des batteries lithium-ion.

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    Pour le reste, Nissan annonce que « différentes technologies de chaîne cinématique électrique seront testées et essayées d’ici les 24 Heures du Mans 2014 »… Il ne reste plus qu’à attendre un an. Mais le défi est important car il s’agira de montrer qu’un modèle majoritairement électrique peut s’intégrer à une grille de départ de 55 voitures.

    Et que ces recherches technologiques soient un succès pour que Nissan viennent rapidement se frotter à Audi, Toyota et Porsche !

  • Rencontre : l’Art Car version OAK Racing

    Rencontre : l’Art Car version OAK Racing

    Impossible d’établir une chronologie des Art Cars. Si la mode s’est imposée avec le mouvement hippie de la fin des années 1960, elle s’est propagée au sport automobile grâce à Hervé Poulain, gentleman driver et commissaire-priseur, qui fut à l’origine de l’engagement d’une BMW « maquillée » aux 24 Heures du Mans 1975. Depuis, les projets se sont multipliés. Cette année, l’écurie OAK Racing présente un modèle très particulier dans le paddock de la classique mancelle.

    La peinture de James Calder sur la carrosserie de la BMW 3.0 CSL alignée au départ des 24 Heures du Mans 1975 est bien loin….

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    Sous l’impulsion de Jacques Nicolet – homme d’affaires qui partage sa vie entre l’immobilier et le sport automobile –, l’artiste Fernando Costa s’est penché sur une LM P2 badgée Morgan. Originaire de Dordogne, il triture des panneaux et des plaques émaillées pour raconter de nouvelles histoires et cite César parmi ses références personnelles.

    Nicolet avoue lui-même que l’idée d’Hervé Poulain est à l’origine du projet : « Cette Art Car s’inscrit dans la même lignée, œuvre d’art et voiture de course. »

    « Quel artiste renoncerait à une Art Car pour les 24 Heures du Mans », enchaîne Costa lorsqu’il se souvient de la proposition du créateur d’OAK Racing. « Je suis un amoureux de cette épreuve mythique. C’est une grande fête populaire du sport automobile. »

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    Vraie différence avec les précédentes Art Car : le châssis utilisé pour confectionner cette Art Car est désormais inutilisable. Après quatre participations et deux podiums au Mans dans la catégorie LM P2, sa carrosserie a été totalement dénaturée. Recouverte d’un millier de rivets et d’une couche supplémentaire de 120 kilogrammes de tôles, elle a servi de support à l’œuvre de Fernando Costa. Deux mois de travail en atelier, 250 kilogrammes de plaques émaillées et 20 000 points de soudure, l’Art Car OAK Racing Costa est devenue une œuvre d’art.

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    Clin d’œil supplémentaire à cette association, l’Automobile Club de l’Ouest a fait de cette Art Car l’emblème de l’édition du 90e anniversaire des 24 Heures du Mans.

    Accusant 1350 kilogrammes sur la balance, le châssis est exposé durant tout le week-end au cœur du paddock des 24 Heures du Mans. En piste, l’écurie OAK Racing aligne une décoration équivalente sur l’un des trois prototypes engagés en LM P2. Cette fois, c’est uniquement une décoration sur une voiture homologuée, pesant les 900 kilogrammes réglementaires !

  • Renault Sport F1 montre son V6 1,6 litre version 2014

    Renault Sport F1 montre son V6 1,6 litre version 2014

    Rendez-vous à Viry-Châtillon au bord de l’autoroute A6. Le Boulevard Victor cher à l’emblématique Amédée Gordini est déjà loin. A vingt kilomètres de la Porte d’Orléans, l’usine Renault Sport F1 se montre, sans ostentation.

    Passage par le hall d’accueil entre une R25 du Renault F1 Team et une R31 de Lotus Renault GP, au milieu de quelques coupes… Un long couloir mène jusqu’à un ascenseur dont les portes sont décorés de quelques-unes des statistiques les plus flatteuses de la F1. Arrivé au sous-sol, on est délesté des téléphones, appareils photos, dictaphones. La prochaine porte à franchir est celle de l’un des bancs moteur dynamiques.

    Derrière une paroi aux multiples vitrages, la nouvelle « Power Unit » (baptisée ainsi par le Directeur Technique Rob White) est en phase de développement.

    Les six cylindres disposés en V à 90°, d’une cylindrée de 1 600 cm3, sont accompagnés par deux moteurs électriques. L’ensemble pèse 155 kilogrammes sans compter les accumulateurs d’énergie (dont la technologie demeure encore secrète).

    Un énorme tuyau envoie de l’air à haute-vitesse dans l’entrée d’air dessinée comme le sommet d’une monoplace. A l’arrière, les gaz de l’unique sortie d’échappement sont éjectés par une aération spécifique.

    Le moteur fonctionne au ralenti. Au banc, un tour du circuit de Monza est enregistré. Les vitesses passent pour simuler une accélération jusqu’au freinage de la première chicane. Derrière les parois, le son est complètement « aplati ». Impossible de se faire une idée de la qualité sonore du V6. Un sifflement distinctif du turbo est (peut-être) perceptible. Le V6 et ses moteurs électriques continuent leur effort. Encore considéré comme un démonstrateur, la partie mécanique ne tourne qu’à 12 000 tours / minute. Fin du tour, retour au régime de ralenti.

    Question puissance, l’objectif de Renault Sport F1 est d’obtenir le même résultat qu’avec l’actuel V8, soit un peu plus de 750 chevaux. Rob White laisse entendre que le V6 seul est capable de délivrer 550 chevaux. Dans un an, il devrait dépasser les 600 chevaux à 15 000 tours / minute auxquels il faudra ajouter l’équivalent de 160 chevaux apportés par les générateurs électriques.

    Mais il reste encore de longues heures de travail !

  • Legend Boucles de Spa en noir et blanc

    Legend Boucles de Spa en noir et blanc

    Plus de trois cents voitures au départ, des modèles d’exception, de grands noms du sport automobile… Les Legend Boucles de Spa sont désormais un rendez-vous incontournable ! A apprécier en détails et en noir et blanc.