Catégorie : Actualités

  • Reborn, version 2011 / 2017

    Reborn, version 2011 / 2017

    Après Jaguar qui a lancé de nouvelles séries de cette série limitée d’époque, après David Brown qui réinterprète les cultes britanniques du XXe siècle, c’est au tour de Fisker de faire revivre son – seul – modèle.

    À l’origine de cette folie : Henrik Fisker. Type un brin mégalo, complètement talentueux. Aston Martin V8 Vantage, DB9, BMW Z8, c’est lui… Mais il en voulait plus. En 2005, il crée Fisker Coachbuild, transformé en Fisker Automotive. Le premier concept Karma apparait au salon de Detroit 2008. Trois ans plus tard, la production du modèle hybride commence sous l’œil attentif de Leonardo di Caprio, ambassadeur de luxe. Le Time Magazine place la création parmi les 50 meilleures inventions de l’année et les récompenses s’accumulent.

    Dès le mois de décembre, le fournisseur de batterie lance un rappel… Suivi d’un second en mars 2012. En octobre, A123 Systems fait banqueroute. 2 000 Karma sont en circulation dans le monde, mais l’approvisionnement est bloqué. Cinq mois plus tard, Henrik Fisker quitte sa marque. Le système s’écroule.

    Mais rien n’est terminé. Le quinqua danois revient fin 2016 avec Fisker Inc., désormais baptisé Karma Automotive grâce à des capitaux chinois (Wanxiang Group). Et sa Fisker Karma est également de retour sous le nom Karma Revero.

    Huit points de vente ont été identifiés aux Etats-Unis et le premier modèle devrait être livré en ce mois de mai 2017 contre un virement de 130 000 dollars.

    Pour annoncer ce retour sur les routes, Karma a diffusé une publicité de trente secondes sur CBS durant la diffusion de polo…

    https://player.vimeo.com/video/215449550

     

  • Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    L’éclair de Genève. Non il ne s’agit pas du nom prestigieux d’un train reliant Genève à Rome ou encore Paris-Brest. Il s’agit encore moins de la version alpestre équivalente au journal L’Eclair des Pyrénées.

    Ce matin, Renault révélait une inédite ZOE. Loin la théorie d’économie des énergies propre à l’électrique, c’est une ZOE sportive, extrême, conceptuelle qui a été présentée en terres helvétiques. Au programme de ce modèle unique, on retrouve notre chère ZOE bodybuildée, transformée, aux ailes élargies, dont la caisse est faite d’un châssis tubulaire complété d’une coque en carbone. Pour finir la partie châssis, les trains sont suspendus par Ohlins, avec pneus slick au carré.

    Sous la robe bleue de ZOE e-Sport Concept, identique aux Formula E de l’équipe Renault, la mécanique électrique est refroidie façon « air-eau », développant pas moins de 460ch et 640Nm de couple. Cette ZOE assume son physique et ses 1400 kilos, dont les 450 kilos de batterie permettent au petit monstre bleu d’atteindre les 100km/h en 3.2 secondes. Rapide, je suis Rapide…

    On aime bien cette ZOE, elle nous rappelle TwinRun :)

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
  • Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Ce matin, Michael vanderSande, CEO d’Alpine, a révélée sur Twitter quelques photos de la nouvelle Alpine. La tant attendue s’est montrée en action, dans les Alpes, dans un paysage de neige et glace. Puis d’autres clichés sont apparus, dans une version Studio. Aux côtés de ces photos, son nom a été publié, enfin. L’Alpine 2017 portera le nom de aïeule apparue en 1962 : A110. La Berlinette du 21ème siècle est donc là. Bienvenue à bord petite Dieppoise.

    Petite confidence, c’est Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine, qui était au volant de la belle Normande lors de ces clichés :

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule. Ici avec Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine au volant.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

     

     

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

    Edit : photos révélées suite au reveal de Alpine A110 au salon de Genève.

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
  • Alpine : où en sommes-nous ?

    Alpine : où en sommes-nous ?

    L’annonce se fait attendre. Voilà des semaines, des mois, je dirais même des années que nous parlons du retour d’Alpine. Alors, à quand ? Et où en est la marque bleue ? Petit tour des dernières news dieppoises.

    Annoncée un temps en ouverture du Rallye Monte-Carlo, la nouvelle Alpine était bien absente du tracé de la classique alpine. Il faut dire que vu les conditions climatiques, sortir la belle aurait été un peu osé. Cela dit, l’Alpine sera révélée au salon de Genève. En atteste le plan du salon, où l’on découvre de la Dieppoise sera révélée sur le stand 4130 du Hall 4.

    Alpine salon de geneve 2017

    Le nom de la future Alpine devrait être la AS110, car c’est bien ce nom qui fut déposé à l’INPI. Mais rien de sûr non plus, il faudra attendre la révélation officielle, ou un communiqué pour être fixé.

    Alpine-AS110-Marque-INPI

    Autre salon, Alpine sera présente à Rétromobile, avec un corner dédié à la marque. Outre 11 Renault classiques, pas moins de 6 modèles Alpine y seront présents au salon parisien de la voiture ancienne, dont A106, A108, A110, A310, GTA et A610. On attend aussi l’Alpine Vision, qu’on annonce comme fidèle à 90% au futur de modèle de série. Une grande première pour la marque et on ne peut que féliciter cette présence !

    Un peu de technique. Deux belles annonces ont été faites ces derniers temps. De l’aluminium tout d’abord. C’est dans cet matière que sera conçue la caisse de la belle. Un châssis 100% dédié à la marque et qui n’aura pas été issu des autres modèles du groupe Renault-Nissan. Belle victoire à l’heure des réductions de coûts et des utilisations multiples des plateformes. Autre belle innovation, Alpine met en avant l’aérodynamique, avec l’utilisation d’un fond plat.

    Alpine structure aluminium

    Vente par appli. Comme j’ai déjà pu en parler ici, la digitalisation de l’automobile est en marche. Alpine n’est en retard à ce sujet et c’est bien via une application dédiée que les 1955 premières Alpine ont été toutes vendues. Là, l’acheteur s’inscrivait et bloquait 2000€ pour son futur achat. Une seule Alpine a d’ailleurs été réservée par un Dieppois. Seuls quelques kilomètres devraient donc séparer le nouveau lieu de résidence de la belle de son lieu de naissance, avenue de la Bréauté.

    Le premier flag ship de la marque a vu le jour du côté de Boulogne-Billancourt, à moins de 100 mètres du siège du groupe Renault. Par ailleurs, une vingtaine de points de vente Alpine devrait être ouverts à travers la France, via des groupes privés habitués au groupe Renault et/ou au prestige. Une poignée de points de vente devrait être géré par le groupe, sans doute via Renault Retail Group. Les livraisons et ventes devraient débuter dès septembre 2017.

    Compétition. Alpine sera présente l’an prochain en FIA WEC LMP2. Le pilote Nicolas Lapierre a déjà été confirmé. L’équipe Signatech Alpine engagera une ORECA 07 propulsé par le nouveau V8 Gibson, délaissant ainsi le moteur Nissan.

    De nombreux essais. A travers l’Europe, de l’Espagne à la Laponie, on a vu rouler les prototypes Alpine un peu partout.Histoire de faire monter encore la mayonnaise, on l’a même vu en France, du côté de Lyon, semaine dernière… Ici la Laponie :

    alpine-a120-prototype-gets-rally-style-wheels-for-arctic-circle-testing-114784_1

    Voilà en quelques points le gros de l’actualité Alpine. Il nous tarde maintenant de voir, de toucher, d’essayer la future Alpine. Je dois avouer que je ne tiens plus en place…

  • Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Semaine dernière, Skoda conviait la terre entière au reveal mondial de son nouveau modèle, le Kodiaq. Un nouveau modèle pour la marque tchèque mais aussi un nouveau segment, car ce Kodiaq est un SUV, premier du genre.

    Le grand thème de la soirée était l’ours, si ce n’est le Kodiaq. Tout d’abord car le Kodiak (avec deux K !) est un ours, d’Alaska. Que l’ours est un des emblèmes de l’Alaska, que l’ours est le symbole de la ville de Berlin, aussi. Avec ses grosses pattes, le nouveau venu Skoda Kodiaq a l’objectif de se faire une place sous le soleil des SUV, marché en plein développement et sur lequel Skoda était absente. Un marché dans lequel on retrouve les Renault Captur et Kadjar, Peugeot 2008 et 3008 , Dacia Duster, Nissan Qashqai, Citroën C4 Cactus. C’est dire si la concurrence est présente, et depuis de nombreuses années. A ce jeu, Skoda a mis les petits plats dans les grands, n’hésitant pas à utiliser dans son SUV des technologies vues sur des modèles de gammes supérieures.

    Dans ses 4,697 m de long, 1,882 m de large et 1,676 m de haut, le Kodiaq révèle de nombreuses fonctions et options fidèles au slogan de la marque « Simply Clever », simplement intelligent. Nous avons vu plus modeste, il est vrai, mais Skoda a toujours fait différemment des autres marques. Ainsi, Kodiaq offre le coffre le plus volumineux de sa catégorie, avec un volume allant jusqu’à 2 065 litres (sièges arrière rabattus). Ces sièges arrière qui sont coulissants de série, avec une troisième rangée optionnelle. 7 personnes peuvent alors s’installer à son bord = 2 + 3 + 2. Kodiaq semble alors être un monospace.

    Les équipements à bord de Kodiaq ne sont pas en reste, avec pas moins de trente solutions et aides à la conduite disponibles à son bord. On notera par exemple le système d’assistance au remorquage Towing Assist, City Emergency Brake (freinage d’urgence en ville), Predictive Pedestrian Protection (Protection prédictive des piétons), et l’aide à la conduite dans les embouteillages nommée Traffic Jam Assist.

    Côté moteur, cinq motorisations sont disponibles, avec boîte manuelle 6 rapports ou boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. De série, Kodiaq est proposé en traction, tandis que la transmission intégrale est disponible. A cela, le système DCC de suspensions pilotées est ajouté, avec mode de conduite sélectionnable au volant.

    D’extérieur, il faut avouer que Skoda n’a pas fait de folie sur ce Kodiaq. Il s’agit peut-être là d’une stratégie, car si au final on reconnait rapidement les traits d’une Skoda dans la rue, le design des belles de Mlada Boleslav n’est jamais fou, mais reste toujours efficace. Ceci étant, on retrouve là les codes fidèles aux Octavia et Superb, fer de lance de la marque. Le résultat tient la route, certaines couleurs mettant véritablement le SUV en valeur. Je pense au blanc, rouge ou noir. Sans en avoir pris le volant, il semblerait que Skoda ait fait les bons choix pour ce Kodiak. Il ne nous reste qu’à le tester sur route et hors des sentiers battus pour nous en faire une idée. Nous vous en reparlerons bientôt.

     

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

     

     

     

  • Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Un esprit Grand Tourisme pour les Gentlemen et les Ladys Drivers… Hier, DS a présenté sa nouvelle ligne DS Performance qui sera très vite disponible sur l’ensemble de sa gamme à travers le monde. Découverte avec Thierry Metroz, Directeur du Design de DS, de ces nouveaux codes très ancrés dans l’idée que l’on peut se faire de DS.

    thierry-metroz

    La parole est à Thierry Métroz : « Commençons par l’extérieur. Qu’avons-nous fait en termes de design ? La première chose était de capitaliser sur un élément fort, un marqueur de DS, qu’est le bi-ton de la carrosserie. Les quatre silhouettes des Performance Line auront des pavillons noirs. C’est un signe identitaire fort au sein de notre ligne de produit. Nous pourrons associer à ces pavillons noirs des teintes de caisses différentes. Sept teintes de caisse seront proposées pour DS 3 et DS 3 Cabrio (ndlr : Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Shark, Gris Aluminium, Noir Perla Nera, Rouge Rubi, Jaune Pégase), six pour DS 4 (Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera, Rouge Absolu) et cinq pour DS 5 (Blanc Nacré, Gris Hurricane, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera).

    Nous avons également travaillé sur une nouvelle roue que vous retrouverez sur l’ensemble de la ligne Performance Line qui est entièrement de teinte Noir Laqué, un noir très brillant. Au centre de la roue, l’emblème DS est posé sur un fond carmin.

    A propos des autres signes identitaires de cette ligne de produits, nous avons personnalisé le badge rectangulaire placé à l’avant du capot. Sur ce badge, on retrouve les trois couleurs Performance Line : le carmin de la compétition, le gold qui signifie la victoire et le blanc de la pureté. Ces bandes se retrouvent sur les deux rétroviseurs extérieurs de façon subtile et discrète et également sur le becquet arrière de chacun des véhicules.

    Nous avons porté un soin extrême à des détails de l’habitacle, grâce au concours des équipes couleurs et matières de DS et de nos équipes de selliers. Là aussi, nous avons conçu des finitions spécifiques pour cette ligne de produit, à commencer par les sièges. Nous retrouvons une alliance de deux matières avec un magnifique cuir grainé associé à un tissu Dinamica qui créent un effet de contraste. Pour sur-signifier les codes propres à la ligne Performance Line, nous avons introduit des lignes de couture qui reprennent, elles-aussi, les trois couleurs carmin, gold et blanc. Nous allons retrouver ces lignes de couture sur les panneaux de porte et sur les assemblages des différentes matières comme sur le soufflet du pommeau de levier de vitesses, sur le volant et sur la casquette de la planche de bord de DS 5. Pour compléter le panorama, la signature finale est inscrite sur les sièges avant des quatre véhicules de la ligne Performance Line. »

    Cette nouvelle gamme DS Performance Line reprend des moteurs de cœur de gamme dans un « esprit Grand Tourisme », loin de la sportivité plus affichée proposée par une DS 3 Performance.

    ds-performance-line

    DS 3 et DS 3 Cabrio : moteurs essence de 110, 130 et 165 chevaux, Diesel de 100 et 120 chevaux.
    DS 4 : moteurs essence de 130, 165 et 210 chevaux, Diesel de 120, 150 et 180 chevaux.
    DS 5 : moteurs essence de 165 et 210 chevaux, Diesel de 150 et 180 chevaux.

  • Aston Martin DB11 : l’héritière

    Aston Martin DB11 : l’héritière

    Une marque en souffrance… Aston Martin survivait depuis de trop nombreuses années. Plus de douze ans que le constructeur britannique ne s’était pas renouvelé. Enfin, les ambitions sont de retour avec la DB11.

    À voir les autres bijoux du Royaume disparaître ou entrer dans le giron de Tata, il ne semblait plus possible d’imaginer Aston Martin continuer de vivre en toute indépendance. Depuis qu’Aston Martin est sorti de la coupe de Ford, les plans de reprises se sont multipliés et les investisseurs n’ont pas toujours été convaincus…

    C’est en partie par Andrea Bonomi que la solution arrive. Le riche Italien croit en certains fleurons. Il prend des participations dans Pirelli (qu’il a vendu à Chemchina), Ducati (vendu à Audi) et Aston Martin. Son investissement correspond à 37,5 % du capital, avec un nouvel apport de 150 millions d’euros.

    Quatre mois plus tard, le patron Ulrich Bez doit quitter son poste de Président pour celui, moins engagé, d’ambassadeur. La stratégie de l’entreprise est largement remise en question avec la quête d’un leader ambitieux. La rumeur Carlos Tavares enfle, mais c’est à Andy Palmer, alors numéro 2 de Nissan, que le fauteuil est donné.

    L’Anglais, adepte des prises de décisions rapides, multiplie les séries spéciales et les coups d’éclat. Son programme permet de produire de nouveaux modèles sans de lourds investissements et génère du chiffre d’affaires. Daimler entre dans le capital et Aston Martin présente la DBX, la Taraf, la Vanquish Zagato, la Vulcan, l’AM RB 001 développée avec Red Bull Racing, poursuit ses aventures en sport automobile et avec James Bond. La marque est à nouveau partout. Mieux, elle dévoile enfin un véhicule 100 % nouveau.

    L’évolution est au moins aussi conséquente qu’en 2004 lors de la présentation de la DB9. Avec la DB11, Aston Martin avance d’une génération. Le style ne perd rien du caractère Aston Martin, toujours plébiscité. Marek Reichman, designer numéro 1, a réussi un nouveau chef d’œuvre automobile en conservant tous les codes de la marque, tout en ajoutant ces angles mis à la mode par les constructeurs allemands.

    Sur un empattement long, la ceinture de caisse monte très haut pour longer l’immense capot. C’est un concentré de ce qu’il se fait de mieux à l’heure actuelle, le raffinement du logo Aston Martin en plus.

    Dans l’habitacle, cette 2+mini 2 est conçue pour la conduite. Autour d’éléments empruntés à Mercedes, l’Anglaise pose des matériaux nobles, mais oublie de simples détails, comme une absence très notable de boîte à gants ou de petits rangements.

    Sous le capot, Aston Martin rassure. C’est peut-être même une surprise. Un nouveau V12 maison arrive, à contre-pied des exigences actuelles. Le 5,9 litres laisse quand même la place à un 5,2 litres gavé par deux turbos pour délivrer plus de 600 chevaux, avec un couple de 700 Nm dès 1 500 tours/minute. Une vraie GT. Tellement GT qu’elle en oublie de concurrencer frontalement les productions italiennes pour s’inscrire dans un véritable héritage anglais. Du sport, mais en smoking et sans transpirer. Les énormes efforts en termes d’insonorisation en sont le meilleur exemple.

    Pour Aston Martin, cette DB11 est un premier pas dans la gamme à venir. Sa déclinaison Volante arrive. La V8 Vantage sera remplacée l’an prochain (avec un V8 AMG sous le capot) et un crossover fera bientôt son apparition, autant qu’une berline. Avec ses partenaires Red Bull Racing et Williams, Aston va également commercialiser respectivement 24 RB 001 et des Rapide à moteur électrique… Tout un programme.

  • Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Dimanche dernier, le Tour de France voyait son arrivée sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, après trois semaines de course. Partenaire depuis 2003, SKODA est le fournisseur officiel automobile, nombreuses sur le Tour, qui représente une vitrine extraordinaire pour chacun des partenaires du Tour ou des équipes engagées sur le Tour. Une vitrine si importante que le constructeur tchèque qu’il a décidé de révéler ou presque son Kodiaq, futur SUV, sous une robe camouflage digne des spycar. Une première pour la marque de Mlada Boleslav.

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 5

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 6

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 8

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 9

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 10

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 11

    Le ŠKODA Kodiaq sera présenté officiellement le 1er septembre prochain à Berlin, tandis que le grand public le découvrira lors du Salon de l’Automobile à Paris du 1er au 16 octobre, pour une commercialisation début d’année 2017.

    Cette opération en quelques chiffres :

    • un wraping
    • 120 heures de travail
    • 21m2 de feuilles autocollantes
    • quatre spécialistes
    • une étape de 113 km

    Plus largement, sur le Tour, ŠKODA c’est :

    • 250 voitures, de la Superb au Yeti
    • 2,8 millions de kilomètres
    • 21 étapes parcourues

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 1

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 2

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 3

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 4

     

  • Le SUV Alpine, fake grand public ?

    Le SUV Alpine, fake grand public ?

    Nous en parlions en fin d’année dernière, Alpine est une nouvelle marque du groupe Renault. Ou plutôt une renaissance. Mais si l’Alpine, type Berlinette du XXIème siècle, arrive cette année, une marque telle ne peut se contenter d’un seul modèle. On entend qu’un SUV pourrait figurer parmi la future gamme, bien que nous n’ayons aucune information précise. Ceci étant, après la flopée de SUV lancés par les constructeurs généralistes ou les premium tels Porsche Macan, l’Alfa Romeo Stelvio (2017?) ou le Bentley Bentayga, il se pourrait bien qu’un SUV arrive chez les Bleus. Rien de sûr, rien de fait, seuls les supputations sont présentes ici, hormis ces quelques illustrations réalisées par un designer indépendant au groupe Renault. Alors, qu’on aime ou non, il est toujours intéressant de voir ce que des outsiders sont capables de réaliser.

    PS : si vous êtes amateur d’Alpine, j’en profite pour vous conseiller le guide Alpine-Signatech 24 Heures du Mans offert avec le numéro 2066 de l’hebdomadaire AUTOhebdo. Il se pourrait bien que ce 30-pages devienne collector.

    Alpine SUV 3

    Alpine SUV 4

    Alpine SUV 2

    Alpine SUV 5

    Alpine SUV 6

    Alpine SUV 7

    Alpine SUV 8

  • Contact Peugeot 3008 : dans le mille

    Contact Peugeot 3008 : dans le mille

    En 2009, 3008 avait été la vision ultime du monospace par Peugeot… Son allure avait surpris en reprenant les traits du concept Prologue. Pour la seconde génération, il a fallu repartir d’une feuille blanche, avec une inspiration marquée de Quartz.

    La base technique change, l’idée même du véhicule évolue et le style est radicalement modifié. À la manière de ce qui avait été fait avec 308, Peugeot conserve l’appellation 3008, mais en construisant une nouvelle philosophie.

    Le crossover évolué d’un monospace laisse la place à un vrai SUV dans l’air du temps. La rupture est profonde. Au-delà de l’adoption de la place-forme EMP2, si efficace sur 308 avec un important gain de poids, et de l’arrivée de nouveaux moteurs toujours plus chasseurs de CO2, le nouveau 3008 gagne une personnalité insufflée par le bureau du style Peugeot.

    Déjà testée il y a quelques jours avec la mise à jour du Peugeot 2008, la face avant mérite d’être étendu à toute la gamme (et à être conservée dans le temps). La caisse est haute et profite d’inserts en plastique visant à renforcer l’aspect baroudeur.

    Ce qui marque, surtout, c’est la redéfinition du concept i-Cockpit. L’une des plus belles réalisations de ces dernières années évoluent encore. Le bloc d’instrumentation numérique rappelle ce qui a été fait chez Audi avec une nouvelle interface développée en interne (à tester !).

    L’architecture intérieur s’inspire largement des récents concepts Peugeot avec l’ajout d’une palette de boutons type aviation (ou touches de piano, selon). C’est très joli, ça tombe sous la main… L’idée sent le très haut de gamme, même si le matériau choisi donne la sensation de rester abordable.

    La gamme sera d’abord lancée avec des moteurs essence et diesel de 100 à 165 chevaux en deux roues motrices avec un système Grip Control repensé, avant l’arrivée d’une version hybride dont le moteur électrique sera couplé aux roues arrière.

  • Contact : Alfa Romeo Giulia

    Contact : Alfa Romeo Giulia

    J’ai récemment lu qu’une école de pensée affirmait que chaque amoureux d’automobiles devait posséder – un jour ou l’autre – une Alfa Romeo. Cette école de pensée n’est pas particulièrement récente et ne pouvait pas s’appliquer à tous les modèles. Les Alfistes citeront forcément l’Alfasud.

    Durant la dernière décennie, la gamme milanaise s’est contentée de deux modèles de grande distribution et une 4C en série restreinte. Enfin, après des années d’attente, Alfa Romeo nous sert un nouveau modèle avec une Giulia imaginée pour conquérir le monde, plus encore que la France.

    Sergio Marchionne a promis que l’Alfa Romeo Giulia n’avait aucune concurrente. Soit ! Mais l’Italo-Canadien aura bien du mal à vendre ses voitures à ceux qui ne cherchent pas une berline moyenne.

    Les premiers mois de commercialisation seront d’une importance capitale pour l’avenir d’Alfa Romeo – et du patron du Groupe FCA. Très clairement, la Giulia profite de l’énorme cote d’amour de la marque. Enfin, Alfa revient avec une concurrente pour les BMW Série 3 ou Audi A4. Contrairement à Sergio, je suis persuadé que la Giulia sera très directement confronté aux créations allemandes. Et c’est bien là que toute la difficulté réside.

    Alfa parviendra à convaincre les Alfistes (sous réserve de l’essayer). Mais qu’en est-il de ceux qui auront reçu une offre pour s’offrir la nouvelle A4 bardée de technologies ? Est-ce que les acheteurs qui n’ont pas un peu d’Alfa dans les veines se laisseront convaincre ? Il en faudra peut-être davantage pour porter la Giulia, même si l’initiative d’une QV V6 biturbo et son 0 à 100 m/h en 3,9 secondes va dans le bon sens.

    Reste qu’en n’étant proposée qu’en Diesel pour entamer sa carrière, la Giulia ne s’adresse pas forcément aux vrais de vrais. Et c’est bien cette ambivalence qui caractérise tant cette marque !

  • Peugeot Sport pousse pour une 2008 GTi

    Peugeot Sport pousse pour une 2008 GTi

    Tandis que je suis en train d’essayer la nouvelle Peugeot 2008, Auto Express publie une conversation tenue il y a quelques jours avec Bruno Famin, le Directeur de Peugeot Sport au sujet d’une éventuelle Peugeot 2008 GTi.

    Famin est cité : « Pourquoi pas ? La 2008 DKR est parfaitement intégrée à la stratégie de la marque. Les courses de Rallye-Raid, comme le Dakar, prennent de plus en plus d’importance et nous les gagnons. La 2008 est une voiture globale. Notre programme en rallye-raid s’inscrit dans notre objectif de développement de marque. Faire rouler une 2008 est une bonne façon de promouvoir ce SUV et de nous donner une meilleure image. »

    À la manière du RCZ R ou du concept 308 R HYdrid, Peugeot Sport pourrait donc soumettre le projet à la maison-mère pour concevoir ce que beaucoup de fans attendent… Reste à savoir si ces fans pourront devenir des clients d’un tel produit !