Catégorie : Actualités

  • Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non. Désolé de vous l’apprendre comme ça, aussi brutalement : la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la mythique Volkswagen Golf MK1.

    Il est vrai qu’on pourrait retrouver en cette Honda Urban EV Concept des lignes et courbes (!) proches de celles de la Golf 1, mais non, c’est bel et bien une des aïeules de la Japonaise qui a inspiré ce concept révélé à Francfort hier : la Civic MK1, voire MK2.

    Il s’agit là de la première sortie officielle de ce concept car, qui a fait son petit effet sur le salon allemand. Une étude de style qui préfigure un futur modèle de série attendu pour 2019, comme le confie Takahiro Hachigo, PDG de Honda Motor Company : « Il ne s’agit pas d’une vision pour un avenir lointain ; une version de série de cette voiture évoluera en Europe en 2019 », bonne nouvelle.

    D’un point de vue stylistique, on retrouve bien une inspiration des premières Civic, dans un style à la fois rétro et très épuré, plein de surfaces planes, aux lignes tendues mais pas trop. J’avouerais que j’aime beaucoup. La face avant nous offre une calandre tout en longueur, imposante, noire, où sont greffés à chaque extrémité deux phares ronds blanc. Très cool. Les jantes blanches sont pleines de petits rayons, donnant un style particulier, proche du tuning allemand. Sur les ailes avant, deux caméras font office de rétroviseurs extérieurs, dont les écrans installés à l’intérieur font écho. J’oubliais un petit détail : cette Urban EV est une deux portes, s’ouvrant façon suicide. Tellement fifties, sixties!

    C’est beau, j’aime bien cet intérieur.

    A l’intérieur, l’effet « concept car » nous déconnecte hélas un peu de ce que sera cette future Civic électrique une fois produite. On trouve deux belles banquettes plates, faites d’un beau drap de laine gris souris dirait-on, avec un retour de cuir brun, du plus bel effet. Elles peuvent accueillir quatre personnes. Le tableau de bord est lui très plat, tout en longueur, fait de bois, reprenant le brun du cuir des banquettes. Un large et long écran nous affiche les informations, le dashboard alors que les écrans de rétroviseurs sont à l’intérieur des portes.

    A l’arrière, l’idée de la large calandre noire avant a été reprise. On retrouve ainsi cet effet sur le hayon, avec à chaque extrémité un feu rouge, carré. Le bleu fait lui son apparition un peu partout sur cette future japonaise électrique, où les logos, symboles et affichages divers se faisant indigo.

    L’aspect esthétique a donc été fortement travaillé, mêlant rétro, écrans/affichages modernes et utilisations de belles matières à l’intérieur. En revanche, d’un point de vue technique, c’est le désert. Aucune information n’est sortie, aucune annonce n’a été faite : quid de la technologie des batteries, de l’autonomie ? Wait and see.

    Mais une information ne nous est pas passée inaperçue : Honda nous dévoile ici une Keijidōsha, nommée « K-Cars » en anglais ou parfois « Midget » en français. Il s’agit là d’une tradition dans l’automobile japonaise : les micro cars. Quand on vous disait que la Honda Urban EV Concept n’était pas inspirée de la VW Golf MK1… Elle est une véritable Japonaise ! Et une première électrique ? Je ne crois pas. En nos contrés, la géniale (oui!) Renault Zoé aurait-elle enfin une véritable concurrente ? Hâte de voir cela de plus près, la production devrait être lancée dans les deux années à venir, espérons que le style de Urban EV Concept ne change pas trop d’ici là.

    Petit cul sympa !
    Prendre la porte.
    J’aime bien !
    Prendre la porte.
  • Audi RS 4 Avant 2017 : revivre mon adolescence…

    Audi RS 4 Avant 2017 : revivre mon adolescence…

    Nous avons tous été marqués par une voiture. Ne le niez pas, que vous soyez passionnés ou non. Que ce soit la Renault 21 Nevada familiale, votre première Citroën AX Diesel 1400 ou la Mazda 787B vainqueur du Mans 1991. A ce petit jeu, j’en aurais plus d’une. Mon adolescence a été marquée par le web naissant et grandissant, m’ouvrant à de nouvelles compétitions, et donc à de nouvelles voitures. J’en retiendrai principalement la Bentley EXP Speed 8 du Mans 2001 ou la 206 WRC 1999 côté compétition. Côté civil, l’Audi RS 4 arrive dans le Top 5, avec l’Alfa Romeo 156 GTA.

    Je me rappelle d’un retour de vacances, je ne sais où en Europe, avec mes parents. Nous nous étions arrêtés sur une aire d’autoroute, non loin de journalistes qui prenaient alors en mains cette nouvelle RS 4, dite B5, c’était au début des années 2000. Je m’en étais délecté, elle m’avait marqué. Mais pourquoi vous parler de tout ça ? Car cette fois, à Francfort, lors du salon lui même susnommé Die Internationale Automobil-Ausstellung dans la langue de Goethe, Audi a ressorti un de mes vieux rêves : la RS 4.

    Après une génération intermédiaire produite entre 2012 et 2015 (la B8), la RS 4 revient. Celle dont les initiales RS signifient « Rennsport » est annoncée comme l’une des Audi les plus attendues, mariant sportivité et famille. Une des Audi Sport les plus sportives, les plus exclusives, qui pourrait aussi bien servir de carrosse logistique pour petite famille des beaux quartiers comme devenir un joli jouet pour parents pressés. Alors à ce petit jeu, Audi (prononcez AOUDI) a mis les petits plats dans les grand, faisant revenir un mythe. Ou presque.

    Petit inventaire à la Prévert: 

    – break
    – V6 2.9L biturbo
    – 450 chevaux
    – 600 NM de couple (+170!)
    – quattro, forcément
    – boîte Tiptronic à 8 rapports.

    On continue ? Allez !

    – le 0 à 100 km/h en 4,1 sec, 6 dixièmes de mieux que la génération précédente
    – 80 kg gagnés, pour un poids maintenant inférieur à 1800 kg
    – vitesse maxi limitée électroniquement à 250 km/h (puis 280 km/h si besoin)

    IMSA GTO & Nogaro Blue

    De l’extérieur, la RS 4 Avant est bien entendu plus bodybuildée que sa sœur sage A4. Annoncée comme inspiré par l’Audi 90 quattro IMSA GTO, ce break pour papas et mamans pressés révèle en effet une sportivité exacerbée : calandre nid d’abeille, grilles d’air et persiennes, passages de roues élargies de plus 30 mm, jantes de 19’’ de série. Comme un clin d’œil à la première génération de RS 4 Avant que j’ai tant aimé, cette RS 4 millésime Francfort 2017 a été présentée dans le bleu Nogaro Blue, SA couleurs de l’époque.

    Question commercialisation, celle ci débute fin d’année en Allemagne, dès moins de 80.000€. Quelques mois plus tard, RS 4 Avant arrive dans nos contrées, début 2018. Trop jeune, je n’ai pas pu prendre le volant de la RS 4 Avant « B5 », première du genre. Passant au volant, j’aimerais tant revivre mon adolescence… et revivre l’émoi.

    <3

     

    Audi 90 quattro IMSA GTO, l’inspiratrice de la RS 4 Avant 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant, V6 2.9L biturbo, révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélé au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
  • On fait le Tour de la Caravane

    On fait le Tour de la Caravane

    Non, je ne viens pas d’acheter une magnifique caravane Adria. Et non, Brad Pitt ne vient pas de me vendre une caravane bleue pervenche.

    Pour la 14ème fois cette année, Skoda est partenaire du Tour de France, la plus grande des courses cyclistes au monde. Sur cet évènement, la marque tchèque et sa filiale française mettent les petits plats dans les grands, en mettant près de 250 voitures de la marque à disposition de l’organisation du Tour. La marque, en plus d’être soutien logistique, est un des partenaires principaux, avec aussi le maillot vert en partenaire titre, celui du meilleur sprinteur du Tour.

    Dans cette flotte tchèque, on retrouve les véhicules de l’organisation, les voitures d’assistance neutre de la Mavic (qui est jaune et qui attend) la presse mais aussi et surtout les voitures fournies pour les équipes soutenues par la marque, ou que la marque fournit sans soutenir. Exhaustivement, cela donne : Team Katusha Alpecin , Team Fortuneo – Oscaro , Cannondale Drapac Professional Cycling Team , Bmc Racing Team , Trek – Segafredo , Cofidis, Solutions Credits,  – Jumbo, Bora – Hansgrohe, Team Dimension Data, FDJ, Team Lotto NL et Lotto Soudal.

    A noter que ces deux dernières équipes ont fait rouler Skoda Karoq au sein de leurs équipes, une première, lors de la première étape du Tour ’17.

    One-two ! One-two ! Tu m'entends ?
    One-two ! One-two ! Tu m’entends ?
    Qu'est ce qui est jaune et qui attend ?
    Qu’est ce qui est jaune et qui attend ?

     

    Pour en revenir aux chiffres de cette incroyable organisation, l’an dernier, le tableau était ainsi :

    https://cdn.skoda-storyboard.com/2016/07/skoda-tdf-infographic.jpg

    Un dernier chiffre : lors de l’édition 2016 du Tour, les Škoda ont couvert 2,8 millions de kilomètres. Depuis 14 ans, ce sont près de 35 millions de kilomètres qui ont été parcourus depuis 14 ans. Pas mal non ? Skoda est une des seuls marques automobiles ayant une telle présence sur un évènement sportif non automobile. Pas mal la coiffe d’indien. Mais ce ballet de voitures colorées ne serait pas une fête si une organisation au cordeau n’existait pas. Pour cela, A.S.O., organisateur du Tour, a mis en place une logique précise d’organisation des véhicules. Chaque véhicule est à sa place dans la caravane, selon son groupe, son utilité au moment de la course, son rôle. A voir ci dessous.

    Je vous laisse, y’a le Tour à la télé :)

    Organisation de la caravane du Tour de France : c'est un peu comme le jeu de l'oie mais en plus gros.
    Organisation de la caravane du Tour de France : c’est un peu comme le jeu de l’oie mais en plus gros.

     

  • Une Maserati GranTurismo à Wall Street

    Une Maserati GranTurismo à Wall Street

    Pour certains constructeurs automobiles, la passion ne suffit pas. Il est nécessaire de se rapprocher d’une clientèle à la surface financière suffisante pour présenter ses nouveautés. Partant de ce constat, quoi de mieux que Wall Street ?

    Reid Bigland, Directeur Général de Maserati, a été invité à sonner la cloche du New York Stock Exchange pour signaler la fermeture de la bourse située au 11 Wall Street, dans le quartier financier du sud de Manhattan. L’occasion de présenter la version « 2018 » de sa GranTurismo MC.

    Depuis 1995, des invités viennent très régulièrement sonner la cloche, d’abord des responsables d’entreprises cotées, mais aussi des stars comme Joe DiMaggio, Michael Phelps, Snoop Dogg ou Liza Minnelli ; Nelson Mandela, Kofi Annan ou Ban Ki-moon et même Mickey Mouse, la Panthère Rose ou Dark Vador !

    Née du coup de crayon de Pininfarina, la Maserati GranTurismo a été lancée en 2007. Ce coupé 4 places assemblé à Viale Ciro Menotti a été produit à 37 000 exemplaires (GranTurismo et GranCabrio cumulés).

    Maserati-GranTurismo-NewYorkStockExchange

    INTÉRIEUR MASERATI, MOTEUR FERRARI

    La nouvelle GranTurismo laisse apparaître une définition aérodynamique évoluée, un habitacle retravaillé et un système multimédia repensé. Les versions Sport et MC sont équipées du même bloc Ferrari 4,7 litres V8 460 chevaux assemblé à la main à Maranello et couplé à une boîte automatique ZF à six rapports.

    L’équipe du Maserati Design Center de Turin a travaillé sur la nouvelle grille hexagonale « sharknose » qui s’inspire du concept Alfieri avec un effet tridimensionnel. Avec de nouveaux conduits d’air inférieurs, la calandre aide à améliorer le flux d’air et à réduire la traînée aérodynamique de 0,33 à 0,32. Le pare-chocs arrière a également été redessiné.

    Les performances de la version 2018 de la GranTurismo ont été améliorées par rapport à la précédente. La GranTurismo Sport accélère de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteint une vitesse maximale de 299 km/h tandis que la version MC, plus légère, fait mieux à 4,7 secondes et 301 km/h.

    À l’intérieur, la GrandTurismo propose quatre sièges individuels en cuir Poltrona Frau avec appuie-tête intégré. Un nouvel écran tactile capacitif haute résolution de 8,4 pouces et un système Harman Kardon Premium Sound s’installent dans l’habitacle. Le système multimédia est compatible avec les fonctions Apple CarPlay et Android Auto.

  • Mégane R.S. 2017 : première monégasque

    Mégane R.S. 2017 : première monégasque

    À l’occasion du Grand Prix F1 de Monaco, la nouvelle Renault Mégane R.S. fera sa première sortie officielle. Ce sera le pilote maison Nico Hülkenberg qui prendre le volant de la nouvelle née des Ulis. La marque au losange ne profitera pour fêter ses 40 ans d’engagement en Formule 1, qui rappelons-le, engageait en 1977 la technologie révolutionnaire à l’époque du turbo.

    La Mégane R.S arborera les couleurs jaune et noir de Renault Sport mais il faudra patienter ensuite jusqu’au salon de Francfort pour découvrir cette Mégane R.S.. « civile ». Ici, on prévoit une nouvelle face avant pour la future Renault Mégane R.S., avec un travail spécifique sur les anti-brouillards, reprenant le logo Renault Sport.

    Nous avions testé sa petite soeur la Mégane GT en décembre 2015, nous l’avions particulièrement aimée. Aussi, il n’est pas sans rappeler que Renault est partenaire officiel de l’Automobile Club de Monaco. Cette première monégasque n’est donc pas un hasard pour cette Mégane R.S., troisième du nom.

     

     

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    Nouvelle face avant pour la future Renault Mégane R.S., avec un travail spécifique sur les anti-brouillards, reprenant le logo Renault Sport.
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    Nouvelle face avant pour la future Renault Mégane R.S., avec un travail spécifique sur les anti-brouillards, reprenant le logo Renault Sport.

    Edit : dans les rues de Monaco : 

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    Edit : les photos révélées suite à reveal de la Mégane 4 R.S. dans les rues de Monaco :

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  • Reborn, version 2011 / 2017

    Reborn, version 2011 / 2017

    Après Jaguar qui a lancé de nouvelles séries de cette série limitée d’époque, après David Brown qui réinterprète les cultes britanniques du XXe siècle, c’est au tour de Fisker de faire revivre son – seul – modèle.

    À l’origine de cette folie : Henrik Fisker. Type un brin mégalo, complètement talentueux. Aston Martin V8 Vantage, DB9, BMW Z8, c’est lui… Mais il en voulait plus. En 2005, il crée Fisker Coachbuild, transformé en Fisker Automotive. Le premier concept Karma apparait au salon de Detroit 2008. Trois ans plus tard, la production du modèle hybride commence sous l’œil attentif de Leonardo di Caprio, ambassadeur de luxe. Le Time Magazine place la création parmi les 50 meilleures inventions de l’année et les récompenses s’accumulent.

    Dès le mois de décembre, le fournisseur de batterie lance un rappel… Suivi d’un second en mars 2012. En octobre, A123 Systems fait banqueroute. 2 000 Karma sont en circulation dans le monde, mais l’approvisionnement est bloqué. Cinq mois plus tard, Henrik Fisker quitte sa marque. Le système s’écroule.

    Mais rien n’est terminé. Le quinqua danois revient fin 2016 avec Fisker Inc., désormais baptisé Karma Automotive grâce à des capitaux chinois (Wanxiang Group). Et sa Fisker Karma est également de retour sous le nom Karma Revero.

    Huit points de vente ont été identifiés aux Etats-Unis et le premier modèle devrait être livré en ce mois de mai 2017 contre un virement de 130 000 dollars.

    Pour annoncer ce retour sur les routes, Karma a diffusé une publicité de trente secondes sur CBS durant la diffusion de polo…

     

  • Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    L’éclair de Genève. Non il ne s’agit pas du nom prestigieux d’un train reliant Genève à Rome ou encore Paris-Brest. Il s’agit encore moins de la version alpestre équivalente au journal L’Eclair des Pyrénées.

    Ce matin, Renault révélait une inédite ZOE. Loin la théorie d’économie des énergies propre à l’électrique, c’est une ZOE sportive, extrême, conceptuelle qui a été présentée en terres helvétiques. Au programme de ce modèle unique, on retrouve notre chère ZOE bodybuildée, transformée, aux ailes élargies, dont la caisse est faite d’un châssis tubulaire complété d’une coque en carbone. Pour finir la partie châssis, les trains sont suspendus par Ohlins, avec pneus slick au carré.

    Sous la robe bleue de ZOE e-Sport Concept, identique aux Formula E de l’équipe Renault, la mécanique électrique est refroidie façon « air-eau », développant pas moins de 460ch et 640Nm de couple. Cette ZOE assume son physique et ses 1400 kilos, dont les 450 kilos de batterie permettent au petit monstre bleu d’atteindre les 100km/h en 3.2 secondes. Rapide, je suis Rapide…

    On aime bien cette ZOE, elle nous rappelle TwinRun :)

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
  • Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Ce matin, Michael vanderSande, CEO d’Alpine, a révélée sur Twitter quelques photos de la nouvelle Alpine. La tant attendue s’est montrée en action, dans les Alpes, dans un paysage de neige et glace. Puis d’autres clichés sont apparus, dans une version Studio. Aux côtés de ces photos, son nom a été publié, enfin. L’Alpine 2017 portera le nom de aïeule apparue en 1962 : A110. La Berlinette du 21ème siècle est donc là. Bienvenue à bord petite Dieppoise.

    Petite confidence, c’est Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine, qui était au volant de la belle Normande lors de ces clichés :

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule. Ici avec Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine au volant.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

     

     

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

    Edit : photos révélées suite au reveal de Alpine A110 au salon de Genève.

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
  • Alpine : où en sommes-nous ?

    Alpine : où en sommes-nous ?

    L’annonce se fait attendre. Voilà des semaines, des mois, je dirais même des années que nous parlons du retour d’Alpine. Alors, à quand ? Et où en est la marque bleue ? Petit tour des dernières news dieppoises.

    Annoncée un temps en ouverture du Rallye Monte-Carlo, la nouvelle Alpine était bien absente du tracé de la classique alpine. Il faut dire que vu les conditions climatiques, sortir la belle aurait été un peu osé. Cela dit, l’Alpine sera révélée au salon de Genève. En atteste le plan du salon, où l’on découvre de la Dieppoise sera révélée sur le stand 4130 du Hall 4.

    Alpine salon de geneve 2017

    Le nom de la future Alpine devrait être la AS110, car c’est bien ce nom qui fut déposé à l’INPI. Mais rien de sûr non plus, il faudra attendre la révélation officielle, ou un communiqué pour être fixé.

    Alpine-AS110-Marque-INPI

    Autre salon, Alpine sera présente à Rétromobile, avec un corner dédié à la marque. Outre 11 Renault classiques, pas moins de 6 modèles Alpine y seront présents au salon parisien de la voiture ancienne, dont A106, A108, A110, A310, GTA et A610. On attend aussi l’Alpine Vision, qu’on annonce comme fidèle à 90% au futur de modèle de série. Une grande première pour la marque et on ne peut que féliciter cette présence !

    Un peu de technique. Deux belles annonces ont été faites ces derniers temps. De l’aluminium tout d’abord. C’est dans cet matière que sera conçue la caisse de la belle. Un châssis 100% dédié à la marque et qui n’aura pas été issu des autres modèles du groupe Renault-Nissan. Belle victoire à l’heure des réductions de coûts et des utilisations multiples des plateformes. Autre belle innovation, Alpine met en avant l’aérodynamique, avec l’utilisation d’un fond plat.

    Alpine structure aluminium

    Vente par appli. Comme j’ai déjà pu en parler ici, la digitalisation de l’automobile est en marche. Alpine n’est en retard à ce sujet et c’est bien via une application dédiée que les 1955 premières Alpine ont été toutes vendues. Là, l’acheteur s’inscrivait et bloquait 2000€ pour son futur achat. Une seule Alpine a d’ailleurs été réservée par un Dieppois. Seuls quelques kilomètres devraient donc séparer le nouveau lieu de résidence de la belle de son lieu de naissance, avenue de la Bréauté.

    Le premier flag ship de la marque a vu le jour du côté de Boulogne-Billancourt, à moins de 100 mètres du siège du groupe Renault. Par ailleurs, une vingtaine de points de vente Alpine devrait être ouverts à travers la France, via des groupes privés habitués au groupe Renault et/ou au prestige. Une poignée de points de vente devrait être géré par le groupe, sans doute via Renault Retail Group. Les livraisons et ventes devraient débuter dès septembre 2017.

    Compétition. Alpine sera présente l’an prochain en FIA WEC LMP2. Le pilote Nicolas Lapierre a déjà été confirmé. L’équipe Signatech Alpine engagera une ORECA 07 propulsé par le nouveau V8 Gibson, délaissant ainsi le moteur Nissan.

    De nombreux essais. A travers l’Europe, de l’Espagne à la Laponie, on a vu rouler les prototypes Alpine un peu partout.Histoire de faire monter encore la mayonnaise, on l’a même vu en France, du côté de Lyon, semaine dernière… Ici la Laponie :

    alpine-a120-prototype-gets-rally-style-wheels-for-arctic-circle-testing-114784_1

    Voilà en quelques points le gros de l’actualité Alpine. Il nous tarde maintenant de voir, de toucher, d’essayer la future Alpine. Je dois avouer que je ne tiens plus en place…

  • Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Semaine dernière, Skoda conviait la terre entière au reveal mondial de son nouveau modèle, le Kodiaq. Un nouveau modèle pour la marque tchèque mais aussi un nouveau segment, car ce Kodiaq est un SUV, premier du genre.

    Le grand thème de la soirée était l’ours, si ce n’est le Kodiaq. Tout d’abord car le Kodiak (avec deux K !) est un ours, d’Alaska. Que l’ours est un des emblèmes de l’Alaska, que l’ours est le symbole de la ville de Berlin, aussi. Avec ses grosses pattes, le nouveau venu Skoda Kodiaq a l’objectif de se faire une place sous le soleil des SUV, marché en plein développement et sur lequel Skoda était absente. Un marché dans lequel on retrouve les Renault Captur et Kadjar, Peugeot 2008 et 3008 , Dacia Duster, Nissan Qashqai, Citroën C4 Cactus. C’est dire si la concurrence est présente, et depuis de nombreuses années. A ce jeu, Skoda a mis les petits plats dans les grands, n’hésitant pas à utiliser dans son SUV des technologies vues sur des modèles de gammes supérieures.

    Dans ses 4,697 m de long, 1,882 m de large et 1,676 m de haut, le Kodiaq révèle de nombreuses fonctions et options fidèles au slogan de la marque « Simply Clever », simplement intelligent. Nous avons vu plus modeste, il est vrai, mais Skoda a toujours fait différemment des autres marques. Ainsi, Kodiaq offre le coffre le plus volumineux de sa catégorie, avec un volume allant jusqu’à 2 065 litres (sièges arrière rabattus). Ces sièges arrière qui sont coulissants de série, avec une troisième rangée optionnelle. 7 personnes peuvent alors s’installer à son bord = 2 + 3 + 2. Kodiaq semble alors être un monospace.

    Les équipements à bord de Kodiaq ne sont pas en reste, avec pas moins de trente solutions et aides à la conduite disponibles à son bord. On notera par exemple le système d’assistance au remorquage Towing Assist, City Emergency Brake (freinage d’urgence en ville), Predictive Pedestrian Protection (Protection prédictive des piétons), et l’aide à la conduite dans les embouteillages nommée Traffic Jam Assist.

    Côté moteur, cinq motorisations sont disponibles, avec boîte manuelle 6 rapports ou boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. De série, Kodiaq est proposé en traction, tandis que la transmission intégrale est disponible. A cela, le système DCC de suspensions pilotées est ajouté, avec mode de conduite sélectionnable au volant.

    D’extérieur, il faut avouer que Skoda n’a pas fait de folie sur ce Kodiaq. Il s’agit peut-être là d’une stratégie, car si au final on reconnait rapidement les traits d’une Skoda dans la rue, le design des belles de Mlada Boleslav n’est jamais fou, mais reste toujours efficace. Ceci étant, on retrouve là les codes fidèles aux Octavia et Superb, fer de lance de la marque. Le résultat tient la route, certaines couleurs mettant véritablement le SUV en valeur. Je pense au blanc, rouge ou noir. Sans en avoir pris le volant, il semblerait que Skoda ait fait les bons choix pour ce Kodiak. Il ne nous reste qu’à le tester sur route et hors des sentiers battus pour nous en faire une idée. Nous vous en reparlerons bientôt.

     

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

     

     

     

  • Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Un esprit Grand Tourisme pour les Gentlemen et les Ladys Drivers… Hier, DS a présenté sa nouvelle ligne DS Performance qui sera très vite disponible sur l’ensemble de sa gamme à travers le monde. Découverte avec Thierry Metroz, Directeur du Design de DS, de ces nouveaux codes très ancrés dans l’idée que l’on peut se faire de DS.

    thierry-metroz

    La parole est à Thierry Métroz : « Commençons par l’extérieur. Qu’avons-nous fait en termes de design ? La première chose était de capitaliser sur un élément fort, un marqueur de DS, qu’est le bi-ton de la carrosserie. Les quatre silhouettes des Performance Line auront des pavillons noirs. C’est un signe identitaire fort au sein de notre ligne de produit. Nous pourrons associer à ces pavillons noirs des teintes de caisses différentes. Sept teintes de caisse seront proposées pour DS 3 et DS 3 Cabrio (ndlr : Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Shark, Gris Aluminium, Noir Perla Nera, Rouge Rubi, Jaune Pégase), six pour DS 4 (Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera, Rouge Absolu) et cinq pour DS 5 (Blanc Nacré, Gris Hurricane, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera).

    Nous avons également travaillé sur une nouvelle roue que vous retrouverez sur l’ensemble de la ligne Performance Line qui est entièrement de teinte Noir Laqué, un noir très brillant. Au centre de la roue, l’emblème DS est posé sur un fond carmin.

    A propos des autres signes identitaires de cette ligne de produits, nous avons personnalisé le badge rectangulaire placé à l’avant du capot. Sur ce badge, on retrouve les trois couleurs Performance Line : le carmin de la compétition, le gold qui signifie la victoire et le blanc de la pureté. Ces bandes se retrouvent sur les deux rétroviseurs extérieurs de façon subtile et discrète et également sur le becquet arrière de chacun des véhicules.

    Nous avons porté un soin extrême à des détails de l’habitacle, grâce au concours des équipes couleurs et matières de DS et de nos équipes de selliers. Là aussi, nous avons conçu des finitions spécifiques pour cette ligne de produit, à commencer par les sièges. Nous retrouvons une alliance de deux matières avec un magnifique cuir grainé associé à un tissu Dinamica qui créent un effet de contraste. Pour sur-signifier les codes propres à la ligne Performance Line, nous avons introduit des lignes de couture qui reprennent, elles-aussi, les trois couleurs carmin, gold et blanc. Nous allons retrouver ces lignes de couture sur les panneaux de porte et sur les assemblages des différentes matières comme sur le soufflet du pommeau de levier de vitesses, sur le volant et sur la casquette de la planche de bord de DS 5. Pour compléter le panorama, la signature finale est inscrite sur les sièges avant des quatre véhicules de la ligne Performance Line. »

    Cette nouvelle gamme DS Performance Line reprend des moteurs de cœur de gamme dans un « esprit Grand Tourisme », loin de la sportivité plus affichée proposée par une DS 3 Performance.

    ds-performance-line

    DS 3 et DS 3 Cabrio : moteurs essence de 110, 130 et 165 chevaux, Diesel de 100 et 120 chevaux.
    DS 4 : moteurs essence de 130, 165 et 210 chevaux, Diesel de 120, 150 et 180 chevaux.
    DS 5 : moteurs essence de 165 et 210 chevaux, Diesel de 150 et 180 chevaux.

  • Aston Martin DB11 : l’héritière

    Aston Martin DB11 : l’héritière

    Une marque en souffrance… Aston Martin survivait depuis de trop nombreuses années. Plus de douze ans que le constructeur britannique ne s’était pas renouvelé. Enfin, les ambitions sont de retour avec la DB11.

    À voir les autres bijoux du Royaume disparaître ou entrer dans le giron de Tata, il ne semblait plus possible d’imaginer Aston Martin continuer de vivre en toute indépendance. Depuis qu’Aston Martin est sorti de la coupe de Ford, les plans de reprises se sont multipliés et les investisseurs n’ont pas toujours été convaincus…

    C’est en partie par Andrea Bonomi que la solution arrive. Le riche Italien croit en certains fleurons. Il prend des participations dans Pirelli (qu’il a vendu à Chemchina), Ducati (vendu à Audi) et Aston Martin. Son investissement correspond à 37,5 % du capital, avec un nouvel apport de 150 millions d’euros.

    Quatre mois plus tard, le patron Ulrich Bez doit quitter son poste de Président pour celui, moins engagé, d’ambassadeur. La stratégie de l’entreprise est largement remise en question avec la quête d’un leader ambitieux. La rumeur Carlos Tavares enfle, mais c’est à Andy Palmer, alors numéro 2 de Nissan, que le fauteuil est donné.

    L’Anglais, adepte des prises de décisions rapides, multiplie les séries spéciales et les coups d’éclat. Son programme permet de produire de nouveaux modèles sans de lourds investissements et génère du chiffre d’affaires. Daimler entre dans le capital et Aston Martin présente la DBX, la Taraf, la Vanquish Zagato, la Vulcan, l’AM RB 001 développée avec Red Bull Racing, poursuit ses aventures en sport automobile et avec James Bond. La marque est à nouveau partout. Mieux, elle dévoile enfin un véhicule 100 % nouveau.

    L’évolution est au moins aussi conséquente qu’en 2004 lors de la présentation de la DB9. Avec la DB11, Aston Martin avance d’une génération. Le style ne perd rien du caractère Aston Martin, toujours plébiscité. Marek Reichman, designer numéro 1, a réussi un nouveau chef d’œuvre automobile en conservant tous les codes de la marque, tout en ajoutant ces angles mis à la mode par les constructeurs allemands.

    Sur un empattement long, la ceinture de caisse monte très haut pour longer l’immense capot. C’est un concentré de ce qu’il se fait de mieux à l’heure actuelle, le raffinement du logo Aston Martin en plus.

    Dans l’habitacle, cette 2+mini 2 est conçue pour la conduite. Autour d’éléments empruntés à Mercedes, l’Anglaise pose des matériaux nobles, mais oublie de simples détails, comme une absence très notable de boîte à gants ou de petits rangements.

    Sous le capot, Aston Martin rassure. C’est peut-être même une surprise. Un nouveau V12 maison arrive, à contre-pied des exigences actuelles. Le 5,9 litres laisse quand même la place à un 5,2 litres gavé par deux turbos pour délivrer plus de 600 chevaux, avec un couple de 700 Nm dès 1 500 tours/minute. Une vraie GT. Tellement GT qu’elle en oublie de concurrencer frontalement les productions italiennes pour s’inscrire dans un véritable héritage anglais. Du sport, mais en smoking et sans transpirer. Les énormes efforts en termes d’insonorisation en sont le meilleur exemple.

    Pour Aston Martin, cette DB11 est un premier pas dans la gamme à venir. Sa déclinaison Volante arrive. La V8 Vantage sera remplacée l’an prochain (avec un V8 AMG sous le capot) et un crossover fera bientôt son apparition, autant qu’une berline. Avec ses partenaires Red Bull Racing et Williams, Aston va également commercialiser respectivement 24 RB 001 et des Rapide à moteur électrique… Tout un programme.