Catégorie : Actualités

  • En avant Toyota !

    En avant Toyota !

    Soyons très terre à terre : depuis des années, Toyota produit des véhicules bien fades. De la Corolla à l’Auris, jusqu’au nouveau Rav4, le numéro 1 japonais ne joue pas franchement sur un design excitant pour vendre ses véhicules.

    Pourtant, il y a de vrais contre-exemples. Sur le plan technique, la Prius est une révolution… Qui s’accompagne d’un choix stylistique on-ne-peut-plus marqué.

    Le même exemple s’applique à la conduite des Toyota. Sa gamme hybride réclame une nouvelle façon d’aborder la route, très calme… Encore un contre-exemple : la GT86 est – d’après les collègues qui ont pu l’essayer – un petit morceau de plaisir de conduite.

    Cette GT86 justement vient d’être dévoilée sous une nouvelle forme. L’équipe de Toyota Australie a imaginé le coupé sous la forme d’un shooting brake, suffisamment convainquant pour que l’ingénieur responsable de la GT86 – Tetsuya Tada – décide de donner forme au concept.

    Cette voiture unique est une vraie Toyota GT86, pourvue du moteur turbo de 197 chevaux. Elle roule, même si ce shooting brake n’est pas destiné à être produit. Pour l’instant, il est uniquement dédié à tester les réactions du public. La transformation n’est pas incroyable. Seul le dernier quart de la carrosserie a été modifié. La forme change et le coffre s’agrandit. Selon les Australiens, il permet de transporter des planches de surf.

    Je ne vois pas ce que je ferais avec des planches de surf dans un coffre, mais je soutiens totalement toutes les initiatives qui viseront à remettre un shooting brake sur le marché !

    Toyota sait faire des véhicules pour aller d’un point A à un point B… Et s’offre aussi quelques traits de génie. La marque des grands !

  • Plein phares !

    Plein phares !

    Trop d’automobilistes roulent avec un très mauvais éclairage, voici quelques petites astuces très simples pour retrouver un peu de clarté sur la route.

    Ça n’a l’air de rien, mais ça peut être particulièrement gênant sur la route et éliminatoire au contrôle technique. Comme pour les autres organes de sa voiture, il est nécessaire de prendre soin de ses phares.

    Un phare terni n’est pas irrécupérable. Des astuces existent. Aujourd’hui en polycarbonate, les phares ternissent sous l’effet des ultraviolets et les lavages répétés finissent par ajouter des microrayures. Un phare en mauvais état peut perdre jusqu’à la moitié de sa puissance d’éclairage.

    L’idée de cette astuce est de redonner de la transparence au phare. Il faut d’abord protéger la carrosserie, puis dépolir la « vitre » avec un disque peu abrasif à 1 600 tours/minute. L’étape suivante consiste à appliquer une pâte de rénovation sur la surface de l’optique. Pour terminer, il suffit de dépoussiérer, rincer, essuyer, éventuellement polir à nouveau durant une minute, puis finir avec une lingette et le tour est joué !

    Mais des optiques en bon état ne font pas tout. Il faut aussi que les phares soient parfaitement réglés. Installez votre voiture sur un sol plat, à une dizaine de mètres d’un mur et placez votre correcteur d’assiette sur 0. Mesurez à quelle hauteur est l’ampoule du feu de croisement (entre 70 et 80 centimètres dans la plupart des cas), puis cherchez la valeur de correction gravée sur l’optique. Faites un rapide calcul et collez un morceau d’adhésif au mur pour matérialiser la bonne hauteur. Il ne reste plus qu’à donner un petit coup de tournevis que les faisceaux soient juste en dessous de l’adhésif. Vous verrez parfaitement et vous n’éblouirez plus personne !

    Ces astuces simples, qui permettent d’éviter un passage dans un garage, peuvent ajouter à une multitude de petits réflexes malins. Par exemple, n’hésitez pas à faire appel à une assurance en ligne pour votre automobile telle que AllSecur pour bénéficier d’un tarif sympa.

    Dans cette quête de bonnes astuces, AllSecur s’associe à Yakarouler pour proposer un quizz et offrir un autoradio Parrot connecté et six bons d’achat à découvrir ici !

  • L’homme de la semaine : Carlos Tavares

    L’homme de la semaine : Carlos Tavares

    A peine rentré du Jarama Classic où il partageait une Lola T70 de 1979 avec un certain Richard Mille, Carlos Tavares était à Paris pour lancer son second plan pour le groupe qu’il préside depuis le 1er avril 2014.

    Le jour de ses 55 ans, alors qu’il était DG de Renault, Carlos Tavares s’était invité chez Bloomberg pour partager son « énergie » et son « appétit d’être numéro 1 ». La sortie médiatique était forcément calculée, à la seule attention de Carlos Ghosn. Deux semaines et un jour plus tard, il annonçait son départ de la grande maison Renault qu’il avait intégrée dès 1981.

    Le numéro 2 qui voulait devenir numéro 1 n’a pas mis longtemps pour atteindre son objectif… En quelques mois, Carlos Tavares s’est retrouvé propulsé au rang de grand patron, avec les pleins pouvoirs, chez PSA Peugeot Citroën. Dans un groupe en pleine crise, il imposait sa frugalité à travers un plan baptisé « Back in the Race ».

    Grâce à cette fameuse frugalité, PSA est passé d’une entreprise au bord de la faillite à un groupe en plein rebord. Et en moins de deux ans ! Installé et soutenu, Carlos Tavares peut désormais voir plus loin et développer son programme.

    Le Push to Pass du Groupe PSA

    Avec « Push to Pass », le patron pilote a dévoilé sa feuille de route. Cet amoureux de la chose automobile a donné une leçon à beaucoup de bagnolards lors d’une présentation de près de deux heures.

    Car, s’il a annoncé le lancement d’une trentaine de voitures, réparties entre Citroën, DS et Peugeot, Carlos Tavares a aussi exposé une vision du monde automobile à très court terme. Le Groupe PSA (le nom a changé à cette occasion) se donne cinq ans pour poursuivre/entamer sa transformation.

    En prenant le contre-pied de son premier plan, le PDG a donc annoncé – au moins – une nouvelle voiture par marque, par continent et par an. La base pour une offensive en Europe, mais surtout en Asie et en Afrique. Mais pour gonfler l’activité du groupe de 15 % à l’horizon 2021 (même les ambitions sont frugales !), Tavares vise surtout d’autres marchés.

    push-to-pass-psa

    Si le Groupe PSA vend des voitures à trois millions de clients par an, ce sont bien quinze millions de consommateurs qui sont en « affaires » avec les marques. Et l’objectif est bien de faire gonfler ce chiffre.

    Par ses prises de participation, dans Mister Auto notamment, le Groupe PSA élargit son emprise sur la chose automobile. Et le petit bonus de la présentation de Carlos Tavares, ce qui fait fantasmer (parfois moquer) le Français moyen, c’est l’annonce d’un retour en Amérique du Nord.

    Carlos Tavares veut-il vendre des DS5 aux Américains ? Non, on ne s’enflamme jamais ! Dans ce plan spécifique en trois étapes, PSA tentera d’abord de s’implanter avec un système de voitures partagées… En cas de succès, le groupe français pourrait alors partager ses propres modèles (!). Et si les Américains ne peuvent plus se passer de notre goût sans pareil, alors PSA pourra vendre ses propres modèles, peut-être en les assemblant directement en Amérique du Nord. Mais, pour ça, 2021 arrive un peu vite !

    Lors de la crise, PSA avait fait le choix de se recroqueviller, de ralentir la R&D et de vendre des joyeux hors commerce automobile comme GEFCO… Aujourd’hui, Carlos Tavares veut redonner un nouvel élan au « Groupe PSA » en lançant la diversification dans la mobilité. Sa prise de participations dans Koolicar est un exemple. Rendez-vous en 2021 !

  • BMW M4 Coupé Tour Auto Edition : 5 exemplaires nur in Frankreich !

    BMW M4 Coupé Tour Auto Edition : 5 exemplaires nur in Frankreich !

    Il faut l’admettre et s’en réjouir : certaines filiales savent faire ! Pour la 25e édition du Tour Auto, BMW France présente une série limitée de sa M4 Coupé équipée du Pack Compétition. Cinq exemplaires sont disponibles, dont un sera piloté par Ari Vatanen.

    L’ancien Champion du Monde des Rallyes – c’était en 1981 via un programme privé monté avec son copilote David Richards – est aujourd’hui un ambassadeur BMW. Le Finlandais installé dans le sud de la France continue de partager une passion sans borne.

    Dès le 18 avril, au départ de Paris et en direction de la Côte d’Azur, il mènera l’une des cinq BMW M4 Coupé Tour Auto Edition. Cette série limitée à la France reçoit le Pack Compétition avec un moteur porté à 450 chevaux (+ 19 chevaux), un 0 à 100 km/h en 4,0 secondes, de nouveaux réglages des trains et des calculateurs, un échappement spécifique, des sièges baquets et une série d’éléments en carbone BMW M Performance autour d’une personnalisation marquée « Tour Auto ».

    bmw-m4-coupe-tour-auto-edition-vatanen

    Les BMW M4 Coupé Tour Auto Edition sont commercialisées au tarif de 119 000 euros.

    En plus des voitures ouvreuses, BMW alignera également une BMW 3.0 CSL « Batmobile » en compétition durant le Tour Auto 2016.

    bmw-m4-coupe-tour-auto-edition-2016

  • Pas de politique !

    Pas de politique !

    Il y a quelques règles à suivre dans la communication… Dans beaucoup de domaines, il faut éviter de parler de religion ou de politique, des sujets trop clivant, parfois trop passionnés. Mais ce matin, la politique s’est encore emparée de la cause automobile. Et ce n’était pas glorieux.

    RMC Info, Ségolène Royal est l’invitée de Jean-Jacques Bourdin. Mise en scène habituelle, je ne vous refais pas le spectacle. 12e minute du podcast (il a fallu que je réécoute pour en croire mes oreilles) : Bourdin lance notre ministre sur Fessenheim. J’avoue que je n’ai pas d’avis sur l’avenir de nos centrales nucléaires. Je suis un passionné de l’atome, je défends ce mode d’énergie autant que je suis fasciné par 3-mile Island (dont l’anniversaire vient de passer), Tchernobyl ou Fukushima.

    Je ne vois pas trop comment on pourrait transformer une centrale nucléaire en usine automobile, mais si c’est possible, l’idée est presque géniale !

    Problème : quand on commence à échanger avec une personne aux tendances mégalomanes, il faut avoir un minimum de diplomatie. Disons que c’est peut-être la raison du raté de madame Royal qui briguait le Quai d’Orsay il y a quelques semaines…

    Car ce matin, notre ministre annonçait avec une voie fière :

    « L’idée m’est venue lorsque Elon Tusk, le patron de Tesla, est venu en France. Nous avons eu une réunion de travail. Au cours de la conversation, il m’a dit : ‘Vous savez que je me bats depuis longtemps pour la voiture électrique, c’est la voiture du futur, c’est le transport propre d’avenir. Je veux installer une usine en Europe. J’hésite entre la France et l’Allemagne.’ Je lui ai dit : ‘Pourquoi pas à la frontière franco-allemande sur le site du territoire au sens large de Fessenheim, pourquoi pas une usine franco-allemande. Les idées les plus créatives sont souvent celles qui se réalisent. »

    (Si vous n’êtes pas ministre, vous savez peut-être que le patron de Tesla s’appelle Elon Musk et que ce genre d’impairs peut avoir des conséquences)

    Pour rappel, Raymond Tusk est l’un des personnages principaux des deux premières saisons de House of Cards qui revient dans la saison 4 (c’était un spoil ?).

    Une heure plus tard, un débat anime l’antenne d’Europe 1 autour de Jean-Marc Morandini… Le thème n’est plus très clair (!), mais ça servait de défouloir contre la politique autophobe de la Mairie de Paris. Et là, Marie-Laure Harel, conseiller de Paris, nous annonce qu’une Renault ZOE coûte 23 000 euros, tandis qu’une Renault Clio diesel ne coûte que 11 000 euros. Je vous passe les échanges politiques des deux intervenants qui, semblent-ils, se connaissaient très bien et avaient rodé leurs échanges. Cette unique phrase, dans sa singularité, m’a attristé.

  • Faut-il précommander une Tesla Model 3 ?

    Faut-il précommander une Tesla Model 3 ?

    Quelle ne fut pas ma surprise de voir des files d’attente de plusieurs centaines de mètres devant des points de vente Tesla hier matin afin de précommander une Model 3… Pour une voiture encore virtuellement inconnue, plus de 130 000 commandes ont été enregistrés en quelques heures !

    130 000 précommandes, est-ce si énorme pour le marché américain ? OUI ! Les derniers chiffres publiés – en février – montre que la Série F de Ford, la plus vendue aux Etats-Unis, s’est écoulée à 60 697 exemplaires en un mois. Derrière, les Chevrolet Silverado et Dodge Ram sont respectivement à 43 000 et 38 000 unités. Première berline, la Toyota Camry s’était alors écoulée à 32 405 exemplaires.

    130 000 précommandes, c’est sans commune mesure avec les récents chiffres de Tesla. Sur toute l’année 2015, 50 580 véhicules ont été immatriculés.

    Note après un message de Tesla : ce samedi, la marque a annoncé avoir dépassé les 232 000 commandes. En 2016, Tesla vise la livraison de 80 à 90 000 véhicules.

    tesla-model-3-reveal

    Ce 1er avril était le signal d’un nouveau départ pour la marque automobile d’Elon Musk. Après avoir essuyé de nombreux revers, celui qui annonçait un objectif de 60 000 ventes dès 2015 cherchait un second souffle. Les milliards engloutis dans la construction de sa Gigafactory commencent à tendre les investisseurs. Tesla aborde un virage. A la manière de n’importe quelle entreprise en plein développement, elle a autant besoin de cash que de confiance.

    Pourtant, Elon Musk se comporte comme un leader du marché mondial. Et même s’il ne domine pas le marché du véhicule électrique autant que Nissan, il a gagné cette image de patron. Cette position lui a permis – jusqu’ici – de dépenser presque sans compter et de s’offrir des coups d’éclat.

    Celui d’hier, calqué sur une keynote d’Apple, reprend certaines notions du géant de Cupertino. Surtout celui du patron qui n’est pas à l’aise dans l’exercice… Mais la plus grande différence entre Tesla et Apple, c’est qu’un produit présenté par Apple est dans la poche des clients en quelques jours… Chez Tesla, il faut réserver un modèle contre un dépôt de 1 000 dollars et… et… et… attendre que la voiture soit prête un jour (à la fin de l’année prochaine sur son marché national, promet Elon). Le tarif annoncé est de 35 000 dollars, soit le prix moyen d’une voiture achetée neuve aux Etats-Unis.

    elon-musk

    Sur le papier, c’est parfait non ?

    Nouveau constructeur, Tesla s’affirme avec de nouvelles méthodes de ventes. Je fais un premier dépôt de 1 000 euros aujourd’hui et j’aurai la meilleure berline moyenne électrique dans 20 mois !

    Et bien ça, je n’y crois pas… Non pas que le dépôt de 1 000 euros vous sera refusé, évidemment. Mais la livraison est loin d’être acquise. Si c’était le cas, ceux qui ont acheté un Model X roulerait avec depuis une année entière… Et oui, en avril 2014, 13 000 acomptes de 4 000 euros avaient été reçus par Tesla pour une livraison de Model X « début 2015 ».

    Et n’allez pas croire qu’il suffit de mettre un tweet de pression à Elon Musk pour faire avancer les choses. Ceux qui l’ont fait ont vu leur commande être annulée !

    Note après un message de Tesla : Evidemment, l’acompte est remboursé dans ce cas…

    Alors faut-il précommander une Model 3 ? Si vous aviez l’assurance de l’avoir dans moins de trois mois, je dirais oui. Rouler en électrique, dans une voiture d’image avec des performances remarquables et si le design ne vous rebute pas : oui, oui et oui.

    tesla-model-3-presentation

    Sachez néanmoins que les 35 000 dollars annoncés par Elon Musk ne seront pas équivalents à 30 700 euros selon la conversion actuelle. Comptez près de 40 000 euros (aide de l’état déduite) selon les écarts constatés aujourd’hui sur une Model S 70D. Et ça fait une sacrée différence !

    Sans avoir la certitude de la date de livraison, il est vraiment difficile d’affirmer que vous recevrez la meilleure des berlines électriques du moment. BMW et les autres travaillent sur des concepts équivalents et l’hybridation va enfin prendre un envol global. Et tant que tout le monde n’aura pas dévoilé ses plans et ses objectifs, il sera difficile d’être convaincu que la Tesla Model 3 est la meilleure voiture de son segment naissant.

    Cette Model 3 pourrait pleinement profiter à Tesla et finaliser son lancement dans la cour des grands. La création d’une gamme et l’arrivée de centaines de milliers de clients par an pourrait placer définitivement la marque sur l’échiquier automobile. A titre d’exemple, Porsche a vendu 225 000 véhicules en 2015 avec un bénéfice d’exploitation de 3,4 milliards d’euros.

    Tesla devait dégainer rapidement pour être la première marque sur ce segment. Mieux, l’apport de 130 000 dépôts de 1 000 dollars va donner un sursis de quelques semaines à Elon Musk pour développer sa Model 3… Quelques semaines ? Oui, un récent article économique annonçait que Tesla avait englouti 1 milliard de dollars en 2015. A ce rythme, Tesla ne pouvait peut-être pas fêter la nouvelle année 2017…

    Le succès de l’ouverture des précommandes donne donc un vrai bol d’air économique. Plus important encore, il montre à tous les investisseurs que Tesla est LE nouveau phénomène industriel et qu’ils peuvent encore éponger quelques milliards le temps que leur capital se transforme en rente.

    Tesla est né dans la Silicon Valley, pas à Detroit. Et c’est sans doute cet unique détail qui change tout.

  • Bravo et merci Porsche ! Voici la 911 R

    Bravo et merci Porsche ! Voici la 911 R

    Porsche avait annoncé une surprise pour accompagner la révélation de la 718 Boxter S… Depuis quelques jours, le consensus se faisait autour d’une 911 R, plus radicale.

    Que Porsche annonce une version plus radicale de l’un de ces modèles n’a rien de surnaturel. Stuttgart nous avait habitués à proposer des voitures dotées d’un moteur plus puissant, d’une masse inférieure, de nouveaux réglages…

    Une Porsche plus radicale est donc toujours une bonne nouvelle… Mais là, c’est l’occasion de vraiment craquer. Loin de chercher à en faire juste plus, tant sur les chiffres que sur les divers appendices aérodynamiques, cette 911 R est vraiment craquante.

    Cette série limitée à 991 exemplaires repose sur un moteur flat 6 de 4,0 litres, une boîte de vitesses à commande manuelle à six rapports, une conception allégée… Et surtout un hommage à la 911 R de 1967.

    Il n’existe rien de plus actuel et de plus classique qu’une Porsche 911. C’est le patrimoine renouvelé de l’industrie automobile. En 1967, Porsche construit une 911 pour la compétition. La voiture est découpée. Les portières, les capots, les ailes avant, les deux pare-chocs, toutes les vitres, dont le pare-brise, sont en plastique. A l’intérieur, tout ce qui est superflu est simplement supprimé. Exit les tapis, les caches, les couvercles, les repose-pieds, le pare-soleil côté passager…

    La masse de cette 911 R tombe à 800 kilogrammes pour un flat 6 de 210 chevaux. Sur l’Autodrome de Monza, elle bat cinq records du monde et onze records dans sa catégorie. En compétition, Gérard Larrousse et son copilote Maurice Gelin remportent le Tour de France Auto en 1969 avec l’un des 23 exemplaires…

    tour-auto-1969-porsche-larrousse

    Ce même Gérard Larrousse était présent à Genève pour la révélation de cette nouvelle Porsche 911 R. Toujours en flat 6 atmosphérique, cette nouvelle version développe désormais 500 chevaux et monte jusqu’à 8 500 tours/minute avec une boîte de vitesses à 6 rapports à commande manuelle et fonction double embrayage. La suspension est active et l’essieu arrière est directionnel.

    Comme sa devancière, cette 911 R propose une structure en plastique. Le capot avant et les ailes sont en plastique renforcé de fibre de carbone. Le pavillon est en magnésium et les trois vitres arrière sont en polycarbonate et les freins en céramique à l’intérieur de jantes 20 pouces.

    Dans l’habitacle, les sièges arrière sont retirés. La climatisation et l’écran multimédia deviennent des options gratuites.

    L’absence d’aileron arrière, quelle que soit la forme, donne une pureté incomparable à la silhouette de la Porsche 911 R… Une merveille au coeur du Salon de Genève 2016 !

  • Exclusive drive : venez, choisissez, pilotez !

    Exclusive drive : venez, choisissez, pilotez !

    Les 18 et 19 mars, le Moving Motor Show « Exclusive Drive » arrivent sur le Circuit Bugatti du Mans. Une vingtaine de constructeurs, de nombreuses animations et plus de 70 modèles répartis sur 3 centres d’essais route, piste et compétition, seront présentés face à plusieurs milliers de visiteurs.

    L’an passé, près de 2 500 essais et baptêmes de piste avaient été organisés pour permettre au public de découvrir l’ambiance particulière des Supercars.

    Depuis quatre ans, Virginie Hoang et Gil Maillet réussissent à faire vivre des sensations inoubliables au public et aux VIP, au volant de leur propre voiture ou avec celles des partenaires de l’événement.

    Pour cette édition 2016, le Moving Motor Show mettra en piste plus de 70 modèles : AC Cobra, Aston Martin Vantage GT4 et GT12, Audi R8 V10 plus, BMW M2, M4, M5, M6, i8, X5M et X6M, Caterham 485S, 275R et 620R, Jaguar F-Type, Land Rover Evoque et Discovery, Maserati Ghibli et SQ4, Mazzanti Evantra, Mercedes AMG GTS et SLS GT3, MINI John Cooper Works, Clubman, 5 portes, Cabriolet, PGO Hemera et Cevennes, Renault Clio et Mégane R.S., Clio Cup et Megane GT, Tesla Model S, des motos telles que Harley Davidson, MV Agusta, et Electrik Bike ou des voitures de course avec deux Peugeot 208 Racing Cup, une Caterham Superlight R300 Cup, une Caterham Academy, deux Legends Car Cup et deux Lamera Cup.

    dodge-viper

    En plus des traditionnelles sessions de jour, Exclusive Drive offre la possibilité de rouler sur le circuit la nuit le vendredi entre 19 heures et 22 heures.

    Parmi les animations prévues : des hélicoptères survoleront le Circuit des 24 Heures, des courses d’endurance karting par équipe, Crazy Kart pour les enfants et un stand du Studio Harcourt pour photographier sa propre voiture !

  • Alpine : 16 février 2016, date historique ?

    Alpine : 16 février 2016, date historique ?

    La chose n’est plus un secret. Alpine arrive. Comme je vous le disais hier, le grand retour est prévu pour demain. Ceci étant, difficile de savoir réellement ce qui arrive. On parlait de la présentation d’un concept-car de pré-série de la future A120. présentée en blanc cette fois, après de nombreuses versions Celebration.

    Semaine dernière, était publiée cette photo sur le site de Renault Media, une photo qui a d’ailleurs été supprimée depuis. Drôle d’affaire me direz-vous.  Il semblerait toute fois que ce soit une image de concept-car, à en voir les rétroviseurs par exemple. Cela nous confirme aussi que la boîte EDC serait utilisée pour le modèle de série. D’un point de vue historique, la tableau de bord, les compteurs, reprennent bien l’esprit des A110 (voir photos ci dessous). J’espère que le cuir capitonné sera bien là.

    Interieur Alpine A120 - reveal Monte Carlo Col de Turini
    Intérieur de série ? Intérieur de concept-car ? Telle est la question.

    Ça bouge chez Alpine.

    A la veille de ce rendez-vous qu’on promet historique, l’équipe Alpine change, du moins à partir du 1er mars prochain. Ainsi, Bernard Ollivier, PDG d’Alpine, laisse la main à Michael van der Sande, actuel Directeur du Marketing du Groupe Renault, qui est lui nommé Directeur Général d’Alpine, sous la direction de Thierry Koskas, Directeur Commercial du Groupe. Ollivier est nommé Directeur Général Adjoint d’Alpine, rattaché à Michael van der Sande, au sein de la Direction Commerciale du Groupe. Il aura porté le projet Alpine à bout de bras.

  • Mazda, Wankel, Turbo !

    Mazda, Wankel, Turbo !

    Parfois, il suffit de réserver une salle de réunion, d’inviter les bonnes personnes, de prévoir de quoi les restaurer et de fermer la porte… C’est ce qui a dû se passer à Hiroshima il y a quelques mois !

    Mazda travaille actuellement sur une version commercialisable de son extraordinaire concept RX-Vision… Jusque-là, il n’y a aucun secret.

    mazda-rx-vision

    Mais en conversant avec Tetsushi Marutani, l’un des hommes au cœur du dossier, les Australiens de Motoring croient avoir décelé une énorme information.

    « Personnellement, je pense qu’un moteur rotatif avec un turbo ou un compresseur pourrait faire l’affaire. »

    Et voilà ! Depuis la fin de carrière du coupé RX-8 en 2012, Mazda ne produisait plus de moteur rotatif et la marque évite soigneusement de greffer le moindre turbo sur ses moteurs essence.

    « Un moteur rotatif, selon moi, a besoin de couple à basse vitesse, lorsque l’on est bas dans les tours. Avec un petit compresseur ou un turbo aiderait. »

    Evidemment, ce n’est pas aujourd’hui que nous découvrirons les options techniques de Mazda. Mais les équipes travaillent effectivement sur différentes solutions pour redonner vie à la méthode Wankel… Que ce soit pour un modèle prêt pour 2017 afin de célébrer les 50 ans du rotatif ou en 2020 pour les cent ans de la marque.

    « Oui, nous continuons de développer de nouveaux moteurs rotatifs. A l’avenir, nous espérons en commercialiser. Nous sommes encore en phase de développement. Je ne peux rien annoncer autour de ce programme : ni quand, ni quel type de véhicule, ni la puissance. »

    A Tokyo, il était acquis que le moteur du concept était un double 800 cm3 capable de produire plus de 400 chevaux… A suivre !

  • Invitation Alpine, Invitation dans les Alpes

    Invitation Alpine, Invitation dans les Alpes

    Est arrivé ce matin un courrier un peu spécial : une invitation à Monte-Carlo, pour célébrer la renaissance de la marque Alpine.

    Pour cette invitation, les petits plats ont été mis dans les grands : timbre spécial Alpine, carton perforé représentant un paysage alpin. Invitation nominale par courrier, par Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault et Bernard Ollivier, PDG de la Société des Automobiles Alpine. On nous informe donc que le 16 février prochain, le retour d’Alpine sera célébré. Alors, à quel évènement assisterons-nous ? On nous demande de rejoindre Monte-Carlo. Après… Nous verrons.

    Invitation Alpine Invitation Monte Carlo 0

    Alors, à quoi s’attendre lors de cet évènement majeur de l’année automobile 2016 ? Une énième Célébration, telle la « Le Mans« , la « Goodwood » ou la « WRC 1973« , vues l’an dernier ? Le modèle définitif ? Il semblerait que ce soit encore un concept-car qu’on nous préparera là, dans une robe blanche, cette fois, et très proche du modèle final.

    Alpine A120 2016
    Serait-ce enfin l’Alpine A120 ?

    Cet évènement était secret jusqu’à maintenant, vu que nous avons mis dans la confidence par Renault. Contrairement à certains sites et journalistes, nous avons gardé la confidentialité qui nous était demandée. Parfois, la confidentialité est aussi étanche qu’une caisse en plastique sur les spéciales du RAC Rally 73…

    Première sortie grand public après cette révélation ? Le Salon de Genève, 15 jours plus tard ? Non, rien de prévu sur la liste des exposants du show genevois. Il faudra patienter. Au Mans ? Possible. Salon de l’Automobile de Paris ? Très certainement. Le retour d’Alpine, une des plus prestigieuses marques automobiles françaises ne peut revenir que lors du salon français.

    Rendez-vous le 16 févier prochain.

    Jean-Charles

     

  • F1, racing et série : 2016 ou le renouveau de Renault Sport

    F1, racing et série : 2016 ou le renouveau de Renault Sport

    Après bien des aventures et des tribulations, c’est officiel, Renault revient en F1 tandis que la branche sportive du constructeur au losange change et évolue. L’actuelle structure Renault Sport est splitée est deux branches : le sport avec la F1 et la série.

    Racing and Cars

    La première, nommée Renault Sport Racing, gérera les programmes sportifs de la marque, entre Formule 1 et Formula E. Pour cela, l’équipe Renault Sport Formula One sort de terre  par  un regroupement des restes de Lotus GP et de l’actuelle usine de moteurs Renault Sport F1 installée à Viry.  Le team électrique ne change pas, restant Renault e.dams. Cette branche Renault Sport Racing, aura aussi en charge les autres programmes sportifs : Clio Cup, Clio R3T etc.

    La seconde branche, nommée Renault Sport Cars, sera elle consacrée à la série, avec le développement et la commercialisation des produits sportifs badgés Renault Sport. On pensera particulièrement à la Mégane GT essayée par mes soins il y a quelques semaines.

    Retour officiel en F1 : le Renault Sport Formula One Team est dévoilé

    La F1 devient donc le fer de lance de la marque au losange. Ce n’est plus un secret, son nom étant officiellement « Renault Sport Formula One Team ». L’équipe franco-britannique engagera dès cette saison le châssis Renault R.S.16 développé et assemblé à Enstone (UK). Le groupe propulseur Renault R.E.16 sera toujours développé et construit à Viry-Châtillon.

    Côté pilotes, Kevin Magnussen et Jolyon Palmer sont nommés pilotes titulaires, rejoints par le Français Esteban Ocon, troisième pilote et pilote de réserve.

    Pour l’ingénierie, Bob Bell devient Directeur Technique F1. Nick Chester passe Directeur Technique Châssis, et Rémi Taffin, Directeur Technique Moteur.

    La F1 en jaune et noir

    La livrée de la F1 présentée ce jour par Renault n’est pas de plus marquantes, mais elle a le mérite de porter les couleurs du groupe, le jaune et le noir. Ceci étant, la livrée devrait évoluer avant le premier grand prix de la saison, à Melbourne, le week-end du 20 mars prochain.

    Renault Sport Racing, Renault Sport Cars, avec qui ?

    Jérôme Stoll est nommé président de Renault Sport Racing, avec Cyril Abitboul à ses côtés comme Directeur Général. Frédéric Vasseur, en provenance du team français ART Grand Prix, devient Directeur de la Compétition, en charge du sportif et technique.

    Renault Sport Cars est pris en charge Patrice Ratti, Directeur Général. Guillaume Boisseau, Directeur des Marques du Groupe Renault, sera le lien entre le sport et la série, leurs liens et équilibres entre eux.

    Qu’en penser ?

    Renault est de retour en F1 et ce n’est pas pour nous en déplaire. La tête du groupe était bien présente lors de cette révélation et soutient le projet : Carlos Ghosn ou Thierry Koskas se déplacent rarement pour rien. Maintenant, Renault a du pain sur la planche : recréer l’harmonie d’une équipe n’est pas chose simple. Par chance, Pastor Maldonado a du se retirer de l’équipe, alors qu’il avait signé avec Lotus il y a quelques mois. Le prometteur Kevin Magnussen le remplaçant, Renault fait la bonne opération.

    La nouvelle organisation du groupe sportif peut aussi être une bonne chose, avec des liens rapprochés entre série et compétition. Un reveal aura d’ailleurs lieu du prochain Grand prix de F1 de Monaco. On pense particulièrement à la nouvelle Mégane R.S.. Nous espérons cependant sur les autres programmes sportifs ne seront pas mis sur la touche. La compétition client est aussi un levier intéressant pour un constructeur.

    Wait and see. Chez AUTOcult.fr, nous sommes plutôt contents. Et confiants.