Catégorie : Actualités

  • L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    Carlos Tavares aime les grandes et belles phrases. Le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën n’hésite jamais à marteler ses expressions toutes faites, jusqu’à les faire entrer dans le langage courant. Il y a eu la « frugalité ingénieuse » de Renault, il y a aujourd’hui la « puissance créatrice de l’entreprise » avec l’objectif de vendre plus cher chaque modèle des marques Peugeot, Citroën et DS.

    Ce fut le transfert de l’année… Carlos Tavares, sorti de Renault, a pris les commandes de PSA Peugeot Citroën. Après avoir secoué l’organigramme et lancé la marque DS « premium qui exprime la sophistication et l’art de vivre à la française… », le Portugais annonce ses nouveaux objectifs en marge du Mondial de l’Automobile.

    Au-delà de l’emploi français que le nouvel actionnaire étatique surveille avec des œillères, Carlos Tavares s’attaque à un autre problème : PSA Peugeot Citroën vend ses voitures moins chères que ses concurrents…

    En panne d’image, ces marques éprouvent des difficultés à convaincre au prix catalogue : « Elles sont, pour l’instant encore, vendues en-dessous du prix de nos concurrents », reconnaît le patron-pilote sur l’antenne de France Info. « Chaque constructeur concède un certain montant de remise et nos remises sont supérieures. Ceci n’est plus justifié par les qualités et les performances de nos produits. »

    « Nous avons comme objectif, très progressivement, de faire en sorte que l’on puisse communiquer la valeur de nos marques et la valeur de nos produits à nos consommateurs pour que, naturellement et normalement, on puisse vendre nos véhicules au même prix que nous concurrents allemands. Nous avons des performances qui sont, a minima, identiques. »

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    Bien aidé par l’élan donné par la Peugeot 308 et son titre de Voiture de l’Année, Carlos Tavares annonce donc un énorme coup de communication pour placer Peugeot, Citroën et DS au niveau de notoriété des constructeurs allemands…

    Mais combien de temps faudra-t-il pour mettre les marques françaises à ce niveau, quand certaines entreprises allemandes ont mis trois décennies pour construire leur image ?

    Le tarif est le fruit de la rencontre de l’offre et de la demande… Si l’augmentation, même légère et graduelle, des prix n’est pas comprise par les consommateurs lors de leur acte d’achat, PSA Peugeot Citroën pourrait perdre des parts de marché. Des points qui deviendront encore plus difficiles à reprendre sans grande révolution de gamme. Et pourquoi ne pas entamer cette révolution dès aujourd’hui en sortant des vrais modèles premium sur le marché français ? DS6 WR est déjà commercialisé en Chine… Exalt dans une configuration proche du concept ? Vendez-nous du rêve, on l’achètera !

  • Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Le Mondial de l’Automobile de Paris recèle de concept-cars plus beaux, plus intéressantes les uns que les autres. Chez Nissan, on nous a présenté la Pulsar Nismo Concept. Nismo, pour NISsan MOtorsport, voyez-vous ce que je veux dire ? Nous sommes d’accord. Si la Pulsar pourrait être classée dans les « classiques » du segment C, Pulsar Nismo Concept sort du lot. Plus racée, forcément plus typée compétition, cette dernière pourrait devenir une des références, à l’assaut des Mégane R.S. ou Civic Type R.

    Le travail extérieur est impressionnant. Rabaissée, jantes plus grandes, ouïes retravaillées et élargies, bas de caisse profilés. Avec cette sportivité exacerbée, sa peinture grise mat et ses touches de rouge brillant, la Pulsar Nismo Concept suit sa grande sœur : la GT-R. Côté mécanique, difficile d’en savoir plus, aucune info n’est sortie à ce sujet. Nul doute que cette Pulsar un peu spéciale aura une puissance de 250 à 300 cv, comme ses concurrentes du segment. On a hâte de voir cette Japonaise produite, que le rêve se confirme.

     

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    Photos : Nissan & Jean-Charles Huvelle.

  • Nouveau Renault Espace : premier contact. #MondialAuto

    Nouveau Renault Espace : premier contact. #MondialAuto

    Le voilà révélé. Renault a présenté ce jeudi la cinquième génération de son Espace. A l’origine développé par Matra, l’Espace est aujourd’hui un produit 100% losange.

    Il a changé.

    Espace est aujourd’hui plus proche du crossover que du monospace, plutôt loin d’une berline habituelle. On quitte l’ambiance d’utilitaire avec des fenêtres et de la moquette pour trouver un véhicule plus bas, plus haut sur ses pattes aussi avec des jantes de 20 pouces (!). Avec son logo proéminent sur la face avant, Espace est un Renault de la nouvelle génération, on en est sûrs. La griffe Laurens van den Acker est bien là. Son allure est plutôt fière, on sent que le losange veut faire de son Espace l’étoile de sa gamme, son porte drapeau.

    Un intérieur plus proche de ses passagers

    Au premier abord, nouvel Espace a l’air plus ergonomique, je dirais même qu’il est plus proche de ses passagers. Il est ici un cocon. A son volant, on retrouve une position haute, sans pour autant sentir une ambiance de camionnette façon Renault Trafic. Nous sommes ici entre le 4×4 et le monospace, quasiment dans un nouveau segment. Levons les yeux, au plafond, un toit de verre assez impressionnant. La lumière en est omniprésente dans l’habitacle. Côté tableau de bord, au centre, la console est impressionnante, sans être imposante. La sellerie est très accueillante, façon cockpit d’avion. Quelques plastiques sont peut être à revoir pour du haut de gamme. A confirmer. L’écran de RLink (plus grand qu’un iPad) est bien en place, bien intégré, d’autant qu’il s’agira là dans sa seconde (et nouvelle) génération.

    Voilà donc notre premier contact rapide avec le nouvel Espace. Nous reviendrons prochainement sur le nouveau fer de lance de la marque au losange. D’ailleurs, cette dernière a, semblerait-il, changé sa stratégie : exit la marque Initiale Paris à part entière, Initiale Paris redeviendrait une finition. La révélation des Espace Initiale Paris et Clio Initiale Paris ne laisse plus de doutes.

    A lire afin de compléter au mieux cet article de découverte du nouvel Espace, « Comment est né le Renault Espace ? »

    A bientôt,
    Jean-Charles

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    Photos : Le Blog Renault Group et Jean-Charles Huvelle.

  • Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Et si vous décidez de prendre un peu de temps pour vous ? Posez une demi-journée et direction le Mondial de l’Automobile de Paris, porte de Versailles. Nous vous proposons une petite sélection de ce qu’il ne faut pas rater : les meilleurs stands, nos modèles préférés, bref nos coups de cœur.

     

    CITROËN (pavillon 1, allée C, stand 320) (de toute façon c’est écrit « Citroën » en gros)

    C’est officiel, Citroën et DS sont deux marques différentes. D’un côté, les chevrons, de l’autre deux des plus célèbres initiales de l’histoire automobile. Chez Citroën, le stand lui même est à voir. C’est l’un des seuls sur lequel on entre vraiment, passant les murs de mots clés. Les couleurs sont vives et lumineuses, il y a de l’espace pour se balader, voguer de la nouvelle C1 au C4 Cactus. Sans doute le plus beau stand du mondial.

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    DS (pavillon 1, allée C, stand 320)(de toute façon c’est écrit « DS » en gros)

    L’autre marque du chevron, ou presque, car DS a pris son indépendance il y a quelques mois. Le stand DS est donc un stand à part entière (un peu trop sombre mais voulu feutré) où on retrouve les DS3, DS4, DS5 et Divine. Sur cet espace dédié, on trouvera par exemple le sellier, créateur des sièges et intérieurs DS. Intéressant de découvrir comme il gaine le volant notamment. Côté auto, le concept-car Divine est l’autre attraction de la marque, tout comme la DS3 WRC qui perd ses stickers Citroën, pour adopter le lettrage « DS Spirit ».

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    PEUGEOT (pavillon 1, allée C, stand 421)(de toute façon c’est écrit « Peugeot » en gros)

    Chez Peugeot : Quartz et 2008 DRK. D’un côté, le concept-car du futur crossover de la marque, de l’autre, le prototype du prochain buggy engagé par le Lion au Dakar. Peugeot a des envies d’évasion. Exalt vaut aussi le détour. Entre le film projeté en fond et l’utilisation de matériaux bruts, l’ambiance est toute particulière autour de ce concept-car. On aimera aussi la 208 « 2L au 100 km », ainsi que les 308 R Concept et 208 GTi 30th. Ambiance Jeanne Mas en rouge et noir pour ces deux dernières.

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    RENAULT(pavillon 1, allée C, stand 431)(de toute façon c’est écrit « Renault » en gros)

    Ne ratez pas le nouvel Espace. Oubliez l’Espace de papa, voici nouvel Espace, star du Mondial de l’Automobile. Aux lignes issues de l’aéronautique, Espace s’en retrouve plus grand, résolument plus moderne, plus SUV surtout. Installez-vous à son bord, tout change. Espace n’est plus un utilitaire cossu avec des fenêtres mais bel et bien une invitation au voyage, tant son confort intérieur, son ergonomie et ses fonctionnalités sont recherchés. Hâte de le tester. A voir aussi rapidement : EOLAB, concept-car développé dans l’idée du 1 litre/100km. Il préfigure le futur technologique de Renault et peut être aussi le futur design de Clio, de Mégane ou de leurs remplaçantes. On en reparle chez AUTOcult.fr

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    NISSAN (pavillon 1, allée B, stand 330)(de toute façon c’est écrit « Nissan » en gros)

    Chez Nissan, le stand est en plusieurs parties. A voir sur la partie des prototypes, les deux IDX : une première version civile puis  une seconde plus typée compétition, la Nismo (ci dessous). De l’autre côté du stand, est exposé un duo de Nissan Pulsar. La première est celle de série, dans une robe rouge qui lui va à ravir, la seconde est la Pulsar Nismo Concept. Sur la première des deux, on croirait que la sœur de Nabila pose pour nous (à découvrir sur place).

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    PORSCHE (pavillon 4, allée A, stand 106)(de toute façon c’est écrit « Porsche » en gros)

    Le stand Porsche offre à nouveau une belle palette des modèles de la gamme. Nous nous arrêterons particulièrement sur la Cayman GTS. Cayman est la plus petite des Porsche mais les trois lettres qui suivent son nom lui amènent un bagage esthétique et mécanique non négligeables, avec pas moins de 340 chevaux. Accouplés à la boîte PDK, on imagine les performances de la belle teutonne.

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    AUDI (pavillon 4, allée A, stand 201)(de toute façon c’est écrit « Audi » en gros)

    Chez Audi, c’est l’opulence des grands jours tant il y a de modèles sur le stand. Oserais-je dire qu’il y en a même peut être un peu trop ? Bref, la marque d’Ingolstadt nous a tout de même réservé un concept-car, et pas des moindres : le TTS sportback. Une TT façon 4 portes, préfigurant un nouveau modèle de TT ou pourquoi pas les futures A7 et A8. A voir aussi, le #dareTT, jeu ayant pour but de faire descendre une TT en fonction du nombre de tweets. Nous reparlerons sous peu de cette structure géante de 55 tonnes.

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    MINI (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « MINI » en gros)

    On ne peut pas dire qu’ils se soient ennuyés chez MINI. Cooper S, Cooper SD, Paceman, Cabriolet, Countryman. Il en manquait sûrement une, la voici, la MINI 5 portes. Elle est un des futurs succès commerciaux de ce Mondial, c’est sûr. Bien faite, bien pensée, on retrouve tout le charme d’une MINI 3 portes, complétée d’un agréable accès à l’arrière. Attention, cela reste une MINI, les géants de 2,02m auront bien du mal à l’arrière mais pour nos chers bambins, cela ne devrait poser aucun souci. Bien au contraire. On notera aussi la présence de la MINI Superleggera, concept-car 2 places. A ne pas rater, pour se remémorer les MINI Marcos de la grande époque.

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    BMW (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « BMW » en gros)

    BMW arrive avec deux nouveautés à Paris, toutes deux issues de sa gamme Série 2. La Série 2 Cabriolet est présentée en première mondiale. Joli, il est certain que ce cabrio sera un succès pour la marque à l’hélice. La seconde est la Série 2 Active Tourer, premier monospace BMW. Nul doute qu’un certain succès est à prévoir pour celui qui est la première traction de BMW. Première mondiale, premier monospace et première traction, BMW ne s’est pas fichue de nous à Paris, sans parler des « M » qui y sont à (re)découvrir.

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    A cette sélection, ajoutez-y une Ferrari, une Lambo et une Aixam tunée : nul doute que vous ferez un carton sur Instagram ou auprès de vos amis Facebook ;-)

    Bonne visite !
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle, sauf Photo 2008 DRK : Benoît Asset .

  • Paris 2014 en direct : Peugeot montre Quartz et Exalt. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : Peugeot montre Quartz et Exalt. #MondialAuto

    Aux côtés de toute sa gamme en « 8 », Peugeot expose deux concept-cars stars de ce Mondial de l’Automobile 2014 : Exalt, que nous avions déjà vu sous cette forme à Chantilly, et Quartz, une fusion entre un SUV et une berline…

    108, 208, 308, 508… L’actuelle gamme proposée par Peugeot occupe une large partie du stand dédié au Lion dans le Hall 1. Les nouveautés sont forcément mises au premier plan avec la 508 RXH, la 308 GT et la 208 GTi 30th

    Mais Peugeot dévoile aussi quelques concepts. Dans la lignée de 208 HYbrid FE, Peugeot continue ses travaux pour réduire la consommation de ses voitures avec une 208 HYbrid Air 2L.

    Exalt est à découvrir en détails sur cette page. Et si vous ne l’avez pas encore vue à Pékin (ou comme nous à Londres et à Chantilly), voici une nouvelle occasion de découvrir l’accent des futures Peugeot.

    La grande première mondiale est l’apparition de Quartz : un crossover entre les Onyx et Exalt et la 2008 DKR bientôt sur les routes du Dakar. Et sous le capot, Peugeot Sport a intégré son moteur 1.6L THP 270 couplé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports… En complément, le train avant est motorisé par une machine électrique de 85 kW en prise directe. Celle-ci recharge la batterie de 400V en phase de décélération et assiste le moteur thermique sur les changements de rapport. Le train arrière accueille également une machine électrique de 85 kW pour la propulsion du véhicule et participe également à la recharge de la batterie.

    Screenshot Peugeot News

    A l’occasion du Mondial de l’Automobile, Peugeot présente également sa nouvelle plateforme Peugeot News qui regroupe l’ensemble de l’actualité de la marque en faisant la part belle aux billets des blogueurs. Et on ne peut que se féliciter de la place qui est réservée à AUTOcult.fr ;)

    Photo : Benoît Asset – www.largus.fr

  • Paris 2014 en direct : DS prend ses quartiers. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : DS prend ses quartiers. #MondialAuto

    Quatre grands constructeurs français sont désormais positionnés dans le Hall 1 du Mondial de l’Automobile de Paris. Avec Renault, Peugeot et Citroën, nous vivons les débuts de DS en tant que marque autonome sur un salon.

    Après un demi-million de DS 3, 4 et 5 vendues sous la marque Citroën, DS s’émancipe. Depuis le 1er juin, les activités de DS sont dissociées de celles de Citroën. La première application très concrète est la création d’un stand spécifique à DS dans les allées du Mondial de l’Auto.

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    Sur 1 300 m2, DS présent quinze modèles dont deux concept-cars. Divine DS que nous avons déjà pu contempler à plusieurs reprises et DS 3 Ines de la Fressange Paris Concept, voulue pour ancrer la marque dans cet écrin « parisienne chic ».

  • Paris 2014 en direct : Infiniti Q80 Inspiration. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : Infiniti Q80 Inspiration. #MondialAuto

    Infiniti continue de dévoiler ses différents concepts… Après le Q30 et l’impressionnant Q50 Eau Rouge, la marque japonaise profite de l’ouverture du Mondial de l’Automobile pour présenter le Q80 Inspiration.

    Cette berline reprend la silhouette d’un grand coupé quatre portes, quatre places de plus de cinq mètres de long (dont plus de trois mètres d’empattement) et plus de deux mètres de large.

    Fibre de carbone, aluminium et cuir à l’intérieur, suspension adaptative et moteurs hybrides sont proposés par ce qui préfigure le style d’un futur modèle de série qui viendra coiffer la gamme Infiniti.

  • On vous offre vos invitations pour le Mondial de l’Automobile de Paris !

    On vous offre vos invitations pour le Mondial de l’Automobile de Paris !

    Pour fêter cet événement exceptionnel qui n’a lieu que tous les deux ans, AUTOcult.fr invite vingt de ses visiteurs au Mondial de l’Automobile de Paris, ouvert du 4 au 19 octobre, Porte de Versailles. Et c’est gratuit !

    Dix invités (qui se verront attribuer deux invitations) seront désignés les 6 et 17 octobre. Les places seront délivrées à l’entrée de Paris expo.

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  • En route pour les Audi Endurance Expérience ! #Audi2E

    En route pour les Audi Endurance Expérience ! #Audi2E

    La nouvelle vient de tomber, en route pour les Audi Endurance Expérience ! Appelé #Audi2E, cet évènement hors du commun organisé par Audi se déroule en trois étapes de qualification et une finale. Elle est le miroir des 24 heures du Mans dans un format simplifié, sans pour autant allégé. Le programme, allégé en comparaison à un weekend classique d’une compétition, n’en sera pas moins chargé, avec une séance d’essais et qualification puis 3 courses de trois heures chacune au programme. La première sera fera de nuit, la deuxième au petit matin et la troisième en début d’après-midi. Voilà qui devrait nous tenir en haleine. Pour disputer ce week-end hors-norme, nous disposerons d’une Audi A3 quattro TFSI 180 cv et c’est Jean-Charles qui défendra nos couleurs à Magny-Cours pour un week-end aux couleurs des 4 anneaux.

     

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  • Essai : Renault Twingo 3 bouscule la ville

    Essai : Renault Twingo 3 bouscule la ville

    En 1992, lorsque Twingo fut présentée Mondial de l’automobile de Paris, elle créait la surprise. Nouvelle, innovante, bousculant les habitudes, telle était Twingo, avec ses quatre couleurs (jaune indien, rouge corail, bleu outremer, vert coriandre), ses boutons verts et sa modularité exemplaire. 2014, les temps ont changés. Nous sommes 21 ans après le lancement commercial de la Twingo 1 et voici Twingo 3. Après une Twingo 2 conçue bien loin de la ludique première génération, la nouvelle Twingo retrouve la voie royale qui a fait son nom : de l’innovation, du changement, une modularité exemplaire et une bouille d’amour.  

    Depuis la présentation de TwinRun, qui annonçait les lignes de la future Twingo, des voix se faisaient entendre : la Twingo 3 ressemble trop à la Fiat 500. Sur la partie arrière, je ne dis pas non si on s’y attarde. Entre nous, cette ressemblance s’oublie très très vite. Twingo est Twingo, et je me demande même si cette ressemblance n’a pas été trouvée afin de trouver quelque chose à dire. Et ce n’est pas Michael qui dira le contraire !

    Twingo 3 est jolie, bien équilibrée. Ses quatre portes lui vont bien, son empattement gagne d’ailleurs 12 cm par rapport à Twingo 2, tout en étant 10 cm moins longue et gagnant 33 cm à l’intérieur. Twingo évolue donc vraiment à ce niveau. Équilibrée en design, oui, elle l’est d’ailleurs côté poids. 55% de sa masse est située à l’arrière, 45% à l’avant, quand pour une traction, l’équilibre est de 70% à l’avant, 30 à l’arrière. Nous nous permettons ce comparatif car la Twingo est une propulsion pour sa troisième génération.

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    Elle a du coffre cette petite mais n’en a pas sous le capot.

    Situé comme à l’habitude à l’arrière, le coffre de cette Twingo 3 est plutôt petit. La faute au moteur, implanté entre les roues arrières, et qui prend pas mal de place. Twingo révèle donc un coffre plutôt petit, juste assez pour deux valises cabine, et un sac à dos ou un plein de courses avec deux packs d’eau. Tout cela se révèle donc assez adapté à la ville, même si le seuil du coffre est haut. Mais le plancher est à hauteur de ce seuil, ce qui aide bien au déchargement : pas d’effort particulier à faire pour sortir les éléments du coffre. Bien joué.

    Un moteur dans le coffre ?

    Des questions se posaient quant à la chaleur produite par le moteur situé à l’arrière, sous le coffre. Nous avons fait donc attention à cette chaleur. Alors oui, c’est vrai, la moquette qui couvre le fond du coffre est un peu chaude mais pas de quoi se brûler, brûler nos affaires ou faire fondre une plaquette de beurre. Les ingénieurs ont bien fait ça : les isolations sonore, thermique, olfactive font leur travail et le font bien.

    Le passage du moteur de l’avant à l’arrière a d’ailleurs entrainé pas mal de modifications. Le moteur, habituellement positionné à l’avant verticalement ou presque, passe à l’arrière avec un angle de 49°, avec pas moins de 50% de pièces déplacées et/ou modifiées entre les deux versions. Le travail a donc été conséquent pour les ingénieurs.

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    Et à l’avant ?

    Sous le capot avant, à mon grand regret, pas de coffre. Adieu l’ambiance des 4CV, Dauphine, Ondine, R8, R10. On retrouve cette fois la batterie, le radiateur d’eau, le lave-glace et deux crash-box, qui absorberont les possibles chocs sur la face avant. Je suis un peu déçu, je vous l’accorde, tout est aseptisé et marque de tcharme pour cette partie avant. J’aurais aimé trouvé de quoi mettre un petit sac de voyage sous le capot. Histoire de faire comme à l’époque des 4CV. Dommage…

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    Le capot de la Twingo 3 est d’ailleurs une pièce atypique dans le monde de l’automobile. Ici, pas de vérin faisant monter le dit capot à 45° face à nous. On trouve cette fois une architecture toute particulière, faisant coulisser le capot vers nous sur une vingtaine de centimètres, après l’avoir déverrouillé via deux petites trappes situées dans la grille de face avant. C’est un peu spécial comme façon de faire, mais on s’y fait. Le réservoir de lave glace se trouve facilement atteignable par exemple.

    On passe au volant ?

    Nous voici installés au volant de la Twingo Energy TCe 90, équipé du 999cm3.

    Twingo est jolie de l’intérieur. Les plastiques sont plutôt beaux pour une petite citadine, les finitions dans la norme pour un design très bien fait. On retrouve là les intérieurs des R5 ou des Twingo première génération, avec des couleurs vives : du rouge, du bleu, du blanc… Sans être trop chargé. On trouve beaucoup de rangements, des vide-poches bien faits, bien disponibles mais un peu étroits. L’assise est bonne, avec des sièges dont le dossier et l’appuie-tête sont en une seule partie. J’aime assez, cela rappelle la R5 Turbo. Malheureusement, pas de poignées de maintien au dessus de nos têtes. Dommage d’économiser là dessus, il en tient du sentiment de sécurité à son bord pour les passagers, d’autant que la Twingo est plutôt surélevée. D’ailleurs, je me suis senti un peu trop haut dans cette citadine. Certains apprécieront, ce n’est pas un défaut non plus. A bord, on retrouve le R-Link qu’on avait découvert avec Renault Captur. Cet ordinateur de bord se révèle toujours aussi intéressant, pratique et fonctionnel. Il est disponible en option alors qu’en série, c’est R&Go qui est livré : il permet d’utiliser son smartphone comme ordinateur de bord. Pratique, utile et pas cher, nous ferons tout de même attention à son utilisation au quotidien. Mieux vaut prendre l’option Rlink.

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    Contact. Moteur. Le petit moteur 999cm3 tourne bien, avec un son caractéristique aux trois cylindres. Rapidement, on se fait bien au maniement de cette Twingo. La boîte est bien étagée, précise. Un point essentiel pour une citadine. Elle se révèle plutôt confortable, facile à conduire. Son turbo pousse comme il faut, avec de petites secousses, elle se montre est dynamique, avec du corps. Le châssis de cette Twingo Energy TCe 90 se révèle un peu dur parfois, mais Renault a volontairement durci les suspensions et choisi des jantes de 16 pouces pour ce modèle Turbo. Petite sportivité au programme que j’ai assez aimé hors ville.

    Le fait que Twingo 3 soit une propulsion n’est pas un handicap. On ressent très peu cette différence traction/propulsion. Nous nous rendrons compte de cela que lors de grandes courbes, sur les bretelles d’autoroute par exemple. Rien à craindre donc, Twingo est bien suspendue, avec des aides à la conduite bien présentes, un peu trop même : impossible de déconnecter l’ESP. Dommage. Nous attendrons donc la version sportive de la Twingo, elle nous a été annoncée, sans plus d’info. On sait juste qu’une boîte 6 vitesses EDC à double embrayage arrivera dans un an, en septembre 2015. Espérons qu’une Twingo R.S. ou Gordini soit prévue. On rêve de revoir la Coupe Gordini des années 60/70.

    En ville, on aura préféré le SCe 70 Stop&Start, qui s’est révélé plus docile que le TCe 90, avec 80% du couple disponible dès 1000trs/minute. Super agréable et très souple. La ville est vraiment le terrain de jeu du moteur 70cv, tandis que le 90cv s’exprime au mieux en dehors des villes. Dans tout les cas, la Twingo est faite pour la ville : taille, modularité, équipements, confort et direction. Intéressons nous d’ailleurs sur ce dernier point.

    La braqueuse

    Cette Twingo tourne ! Non non, elle n’est pas encore actrice, huhu. Elle tourne, elle braque, elle vire. Non pas comme les autres voitures non. Ici sa direction et son rayon de braquage sont exemplaires. Sur aucune autre voiture du secteur, la direction n’est d’une telle efficacité. Ici, l’angle de braquage est exceptionnel : 45°. Il a pu être atteint grâce à l’absence de mécanique sur la partie avant : pas de transmission, tout cela allège le train avant, simplifie la direction et diminue le rayon de braquage. Un demi-tour se montre alors évident, un créneau plus facile. Les ingénieurs ont bien bossé.

    1 +1 = 3 / Renault + Daimler = Twingo / ForFour / ForTwo

    1 + 1 = 3, tel est l’adage bien connu, et Renault l’a bien compris. C’est pour cela que la marque française s’est alliée à l’Allemand Daimler pour concevoir et fabriquer la nouvelle Twingo. Développée entre Paris et Stuttgart, la nouvelle Twingo est fabriquée à Novo Mesto, en Slovénie, tout comme la ForFour. 450 millions d’euros ont été investis pour cela, par les deux constructeurs et les fournisseurs locaux. Autant dire que cette collaboration est exemplaire à l’échelle industrielle et européenne. Techniquement par exemple, environ 70% des pièces sont communes aux Twingo 3, Smart ForTwo et ForFour. Mais le duo franco-allemand a bien fait les choses : 95% des pièces visibles sont différentes entre les deux modèles Renault et Smart. Autant dire que ces autos ne seront pas semblables.

     

    Tops & Flops

    Le top Twingo 3

    – Bouille d’amour
    – Bon châssis, bien qu’un poil dur en version turbo
    – Bons moteurs : 70 top en ville, 90 turbo top hors de la ville
    – Originalité de son intérieur
    – Décalage comparé à la concurrence
    – Clin d’œil au passé sans faire du néo rétro

    Le flop Twingo 3

    – Clignotants inaudibles
    – Poignée de coffre en décalé
    – Dureté des suspensions avec le turbo
    – Poste de conduite trop haut
    – R&Go système décevant comparé à l’excellent Rlink
    – Aucune poignée de maintien pour les passagers
    – Pas de remontée automatique des vitres électriques
    – Capot avant à revoir, d’autant qu’il n’y a pas de coffre
    – Quelques finitions à revoir.

    Après un tango et un swing, conclure avec Twingo

    Bouille d’amour, bien pensée, bien finie pour une citadine, Twingo 3 est bien née. Cocktail hommage réussi de Renault 5 et de Twingo 1 et 2, elle est aujourd’hui un cas à part dans le marché automobile. Elle distance littéralement ses concurrentes : Ford Ka, Peugeot 108, Citroën C1 sont dépassées, bien que j’avais réellement aimé cette dernière. Je conseillerais donc le moteur SCe 70 Stop&Start pour les citadins, tandis que le moteur Energy TCe 90 sera plus adapté aux cycles mixtes ville/campagne. Si vous cherchez une citadine différente des autres, personnalisable à souhait, ayant un cachet tout particulier et pratique, n’hésitez pas. Twingo 3 est faite pour vous.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnelle citadine / AUTOcult !

     

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  • Essai course : Renault Clio R3T

    Essai course : Renault Clio R3T

    Au lendemain du Rallye Mont Blanc Morzine, j’ai été convié à essayer la nouvelle Renault Clio R3T, nouvelle née de chez Renault Sport. Sur une base d’essais tracée dans les montagnes, quelques pilotes et moi-même avons pu nous rendre compte des performances de la petite nouvelle de Renault Sport. Découverte et sensations fortes.

    Le cadre est fantastique. Le lac de Montriond s’étend au loin dans la petite vallée. Le ciel bien bleu reflète dans la robe verte du lac. La petite équipe Renault Sport s’affaire autour de la nouvelle venue. Tout le monde n’en a que pour elle en ce dimanche matin.

    Sur place, l’équipe prend soin de ses convives, il est rare d’être invité à tester, même en passager, une voiture de course. On veille au grain pour nous informer de la nouvelle née, nous mettre en condition avant les quelques kilomètres de run. Une fois en place à la droite du pilote officiel Renault Sport Quentin Gilbert, on se sent en sécurité, bien harnaché, bien en place.

    Sur la ligne de départ, la procédure de départ est en route. 5, 4, 3, 2, 1, c’est parti ! Le départ n’est pas des plus explosifs, mais une fois que les enchaînements arrivent à grande vitesse, le contexte change. En courbe rapide, la Clio R3T ne bouge pas, elle garde son cap. C’est là son point fort, son châssis. Les virages s’enchaînent rapidement et proprement. Quentin Gilbert est précis dans son pilotage, la Clio suit ses instructions sans faillir. On le sent : les ingénieurs du losange se sont concentrés sur le châssis. Pour que cette Clio R3T soit bien suspendue malgré une exploitation des plus extrêmes, on retrouve des suspensions Sachs à chaque roue. Elles offrent à la Clio R3T une stabilité à toute épreuve.

    Côté moteur, Yann Paranthoen, responsable du développement, témoigne : « La base de la Clio R3T est la Clio R.S. Autant dire que la performance était de là avant que nous commencions à travailler sur la version course. Mécaniquement nous sommes proches du moteur de série de la R.S. Seuls les coussinets, les bielles et les pistons sont typés compétition. Le reste est de série, de façon à baisser les coûts. Même le turbo est de série, il provient de la Mégane R.S. Le moteur affiche 242cv pour un couple de 48m/kg. Avec la Clio R.S. comme base, les liens entre série et compétition sont directs et très importants pour nous. » conclut-il.

    Mais pour que la Clio R.S. devienne R3T, le volume de travail a été conséquent. Plusieurs mois d’études et de conception ont été nécessaires, avec pas moins de 7000 km de développement parcourus sur un an. Pour cela, les pilotes tels que Quentin Gilbert, Manu Guigou, Pierre Campana, le Suisse Laurent Reuche, Jérémie Serieys, le Finlandais Jukka Korhonen ou le Belge Kris Princen ont été choisi. Autant dire qu’avec des pilotes de ce calibre, les ingénieurs de la marque au losange ont pu tester moult types de pilotage : des plus agressifs aux plus calmes, des plus téméraires aux plus perfectionnistes. Idéal pour que cette petite bombinette soit adaptée à tous les pilotes qui l’emmèneront sur les spéciales du monde entier. Renault organisera d’ailleurs une coupe dès l’an prochain avec cette Clio R3T. Les rallyes sur lesquels se disputeront la coupe ne sont pas encore annoncés, mais on sait déjà que cette coupe remplacera l’actuel Challenge Renault Sport. Nous en serons plus lors du Rallye de France Alsace.

    Pas moins de 20 voitures sont en cours de montage ou roulent déjà. Parmi les heureux propriétaires, on compte par exemple les équipes Chazel Technologies, Daumas Sport et Automeca. Cette dernière se classait d’ailleurs 5ème du classement général du Rallye Mont Blanc Morzine avec la Clio R3T, raflant par la même occasion le groupe R et la classe R3T. La petite dernière de Renault Sport a l’air bien née.

     

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  • Lancement de la Jaguar XE : spectacle londonien

    Lancement de la Jaguar XE : spectacle londonien

    Les lancements de nouveaux modèles peuvent être plus ou moins réussis… Et les soirées s’enchainent tellement que le contenu même de la présentation perd doucement de son intérêt. Si le produit est bon, l’événement est généralement réussi. Mais, parfois, la démonstration surpasse tout ce que l’on a pu voir récemment !

    A quelques jours du Mondial de l’Automobile, les présentations se succèdent (désolé à Nissan de ne pas être avec eux ce soir pour la Pulsar). Ce lundi était donc dédié à Jaguar pour sa nouvelle berline XE.

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    A Londres, des invités du monde entier ont pu assister à un véritable spectacle. Et là, on parle vraiment de spectacle : une comédie musicale retraçant quelques pages de l’histoire de Jaguar en voyageant dans le temps sans bouger de Earls Court… Le tout accompagné d’Emili Sandé, de Kaiser Chiefs et de quelques grands noms des charts anglais (inconnus en France).

    Une telle mise en scène, le passage de modèles historiques, de vrais acteurs au cœur de réels tableaux… De quoi tenir plus de 90 minutes avant d’apercevoir enfin le modèle que l’on attendait et d’avoir le petit discours de Ian Callum.

    Jaguar XE World Premier

    Et le modèle attendu ? On l’aurait presque oublié tant le spectacle fut réussi… La Jaguar XE est la berline qui doit permettre à la marque de multiplier ses volumes. L’investissement dépasse le milliard d’euros avec l’arrivée de 3 000 nouveaux employés au Royaume-Uni.

    L’objectif est de concurrencer les Série 3, A4 et Classe C… Les Anglais vont-ils enfin faire trembler les Allemands ?