Catégorie : Blog

  • AUTOcult.fr est le 3e blog auto le plus influent !

    AUTOcult.fr est le 3e blog auto le plus influent !

    Un peu moins d’un an après avoir gagné le Golden Blog Award de meilleur blog auto moto francophone, AUTOcult.fr se place sur le podium des blogs auto les plus influents !

    Ce classement établit par Teads Labs (nouveau nom de ebuzzing) est calculé à partir des réseaux de liens établis à travers les sites et la résonance du contenu sur les réseaux sociaux.

    AUTOcult.fr se place derrière les références que sont leblogauto.com et garagedesblogs.com et devant bien d’autres sites que nous aimons beaucoup !

    C’est aussi l’occasion de vous remercier de nous être fidèles… De plus en plus souvent, plus de 2 000 visiteurs uniques passent sur nos pages chaque jour. Nous espérons surtout que nos sujets vous plaisent et que nos petits jeux vous intéressent… Restez connectés, quelques beaux livres seront à gagner avant Noël !

  • Nissan Qashqai ou le culte contemporain

    Nissan Qashqai ou le culte contemporain

    Il est facile de citer bon nombre de voitures cultes. Des coupés des années 1960, des citadines révolutionnaires, des modèles qui ont marqué l’histoire… Mais il est rare de pouvoir élever à ce rang des voitures sorties il y a moins de dix ans. Ce n’est pourtant pas impossible. Culte ? Oui, Nissan Qashqai !

    Marque japonaise en perte de vitesse à la fin du siècle dernier, Nissan continue de s’opposer frontalement aux productions européennes au cœur du segment le plus concurrentiel du continent.

    L’Almera arrive en 2000, quelques mois seulement après la présentation du Nissan Revival Plan de Carlos Ghosn. Cinq usines sont fermées, les effectifs sont réduits de 21 000 personnes… L’Alliance réalisée avec Renault permet néanmoins de développer de nouveaux investissements. Et en mai 2002, le plan Nissan 180 est lancé.

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    Mais l’Almera et la Tino, son pendant monospace, ne parviennent pas à conquérir des parts de marché. Et c’est à ce moment là que débute un morceau d’histoire.

    En 2004, Nissan dévoile une idée. Un 4×4 futuriste porte le nom incongru de Qashqai sur un stand du Salon de Genève. Et deux ans plus tard, alors que l’Almera disparaît du catalogue, un « crossover » (nom déposé par Nissan) arrive.

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    Le Qashqai est un parti risqué. Carlos Tavares, alors vice-président exécutif responsable du produit, annonce : « fini le temps des voitures ennuyeuses ».

    Nissan invente une gamme au milieu du marché le plus concurrentiel d’Europe. L’Almera et la Primera sont déjà oubliées… Tout le monde s’intéresse (ou au moins s’interroge) à ce faux petit 4×4 à deux roues motrices.

    Tavares confirme : « C’est un mariage entre les lignes classiques d’une berline et le style d’un 4×4, offrant le confort et le plaisir de conduite de la première ainsi que les capacités et les fonctionnalités du second. »

    Le concept a été imaginé au Japon. Mais la réalisation est totalement européenne, avec un centre de style et une usine basés au Royaume-Uni.

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    Ce Qashqai (dont le nom est dérivé de celui d’une tribu nomade du désert bordant les monts Zargos de la province de Fars, en Iran) répond à un besoin qui n’était pas encore formulé.

    Les autres constructeurs vont rapidement l’apprendre à leurs dépens. Nissan perce. Nissan crève le marché des monospaces et grignote celui des berlines compactes.

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    En moins d’un an, 100 000 voitures sont vendues. Le bouche à oreille fait son effet. 500 000 ventes atteintes en 2009… Quelques jours après son quatrième anniversaire, et une mise à jour, le millionième Qashqai sort des chaines de Sunderland.

    Avec des mois, voire des années de retard, la concurrence arrive (enfin). Les monospaces quittent les routes. Les crossovers se multiplient. Fin 2013, le Qashqai J10 cède sa place à une toute nouvelle version J11. L’histoire continue tandis que le 2 000 000e Qashqai est sur la route. Et l’Histoire se rappellera que Nissan a révolutionné le paysage automobile au début du XXIe siècle. Culte…

  • Redécouverte : Auto Union Type D Silver Arrow 1939

    Redécouverte : Auto Union Type D Silver Arrow 1939

    Non, les flèches d’argent ne sont pas exclusivement des Mercedes. Années 1930, tous les constructeurs et industriels allemands sont enrôlés, mis au service du pays. Auto-Union ne déroge pas à la règle. Soutenu par le gouvernement, qui a bien compris l’intérêt de la compétition dans sa politique de propagande, la marque développe cette Type D, engin de course dans la démesure de l’époque.

    Mécaniquement, un moteur essence V16 meut la bête, d’une cylindrée de 2 990 cm3. Il peut encaisser 10000tr/min mais son utilisation en course n’excédait pas 7000tr/min en course. Il est gavé d’un compresseur à double étage Root, et développe 485 ch, pour un couple de 550 Nm. La Type D pèse 850 et présente donc un poids/puissance, de 1,75kg/cv. Sa vitesse de pointe est de 330 km/h.

    Poids à vide : 850 kg
    Longueur : 4200 mm
    Largeur : 1660 mm
    Hauteur : 1060 mm
    Empattement : 2800 mm

    Dans cette version V16, la Type D remporte le Grand Prix de France de Reims (Hermann Paul Müller) et le Grand Prix de Yougoslavie (Belgrade). Elle fut à nouveau présentée lors du Festival de Goodwood Revival 2012, après restauration.

    https://www.youtube.com/watch?v=PRjzwd6FjQ8

    Auto Union Type D twin-supercharger Silver Arrow

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  • Le retour annoncé de Maybach

    Le retour annoncé de Maybach

    On annonce une troisième naissance pour la marque Maybach… Après 1921 et 2002, le constructeur allemand devrait réapparaître une nouvelle fois en cette fin d’année 2014 à Los Angeles !

    Wilhelm Maybach est l’un des pionniers de l’industrie automobile. Né en 1846, il travaille activement aux côtés de Gottlieb Daimler dans le développement des premiers moteurs.

    Une dizaine d’année après la disparition de Gottlieb Daimler, Wilhelm Maybach est relégué au rang d’inventeur en chef. Il démissionne et fonde sa propre société pour motoriser les Zeppelin.

    Au terme de la Première Guerre Mondiale, le Traité de Versailles interdit la fabrication de dirigeable à l’Allemagne. Maybach décide de se relancer dans l’automobile. Il présente la W1 en 1921, puis la W3 et la W5 qui marque un tournant très luxueux de ses modèles.

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    En 1928, la Maybach est la première voiture de série à recevoir un moteur V12. Wilhelm meurt en 1929, à 83 ans. Son fils reprend le flambeau pour développer la production. La Seconde Guerre Mondiale ouvre une nouvelle voie à l’entreprise qui fournit les moteurs de chars Panzer, Tigre et Panther… Mais la capitulation de 1945 stoppe toute production. Les droits de la marque sont rachetés par Mercedes-Benz, qui met en sommeil Maybach.

    En pleine mode du neo-retro, le groupe allemand décide de coller le logo Maybach sur son nouveau vaisseau-amiral. Sur une plate-forme modifiée de Classe S, les Maybach 57 et 62 (nombre de décimètres de longueur) sont produites de 2002 à 2013. Un prototype Exelero avait aussi été présenté en 2005.

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    Selon Mercedes, la production des Maybach s’est avérée rentable même si la marque n’a jamais été en mesure de concurrencer Rolls-Royce ou Bentley.

    Et pourtant, un nom de code X222 circule à quelques semaines de l’ouverture du Salon de Los Angeles. L’extérieur devrait ressembler à une très longue Classe S (entre une Classe S et une Pullman) et l’intérieur serait une évolution des précédentes versions.

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    Sous le capot, on annonce les V12 biturbo de 523 et 612 chevaux…

    Et pour les plus accrocs, Mercedes imaginerait déjà une Maybach « GL ». De quoi ravir les rapeurs !

  • Toyota FCV : l’hydrogène en compétition

    Toyota FCV : l’hydrogène en compétition

    Qui a dit que l’électrique, l’hybride ou la pile à combustible n’était pas sportif ?

    Toyota l’a démontré le week-end dernier en engageant une Toyota Fuel Cell Sedan au Shinshiro Rally, au Japon. Cette Toyota un peu spéciale, mue par de l’hydrogène est une première mondiale : il s’agit de la première « rally car » fonctionnant à cette énergie.

    Ici, pas de compétition pure mais bel et bien un progrès réel, d’autant que le parcours entièrement tracé sur la terre est long de 285 km. Cette Toyota Fuel Cell Sedan qui ouvrait la route et était tout de même bien préparée pour les rallyes, équipée de pneus terre, de plaques de protection en métal sous la voiture et de gardes boue. Pour l’anecdote, c’était Akio Toyoda, président de Toyota, qui était au volant de cette FCV.

    Après l’arrivée de la Formula E, l’hybride au Mans, le sport automobile évolue, et les voitures de série avancent dans le même temps.

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  • Volkswagen Golf CRC par Prodrive : l’autre WRC

    Volkswagen Golf CRC par Prodrive : l’autre WRC

    C’est tout nouveau c’est tout neuf : une nouvelle Golf arrive en rallyes. Non pas une WRC comme celle des Champions du monde Sébastien Ogier et Julien Ingrassia : il s’agit ici d’un développement tout spécial pour la Chine.

    Produite pour la Chine, ou plutôt pour FAW-VW. FAW-VW, c’est la joint-venture chino-allemande qui produit les VW en Chine, soit plus d’un million de modèles par an. Cette Golf CRC, pour Chinese Rally Championship, est développée et réalisée par la structure britannique Prodrive, structure qui était en charge des Subaru et MINI en Championnat du Monde des Rallyes. Leur expérience n’est donc plus à prouver.

    On le sait, une WRC existe déjà chez VW. Alors pourquoi développer cette Golf un peu spéciale ? En Chine, rien n’est comme ailleurs. La fédération chinoise a un règlement un peu différent de celles du reste du monde, d’où cette version un peu spéciale commandée à Prodrive. Mais n’ayez crainte, cette Golf révèle de nombreuses pièces communes à la réglementation WRC.

    De l’extérieur, cette Golf ressemble bien à une Golf 7. Elle est bien retravaillée, agressive, avec sa face avant offrant une gueule béante, des ailes larges et des ouïes d’air taillées à la serpe. Joli. Sous le capot, on retrouve un moteur 4 cylindres 2 litres, gavé par un turbo Garrett de 35 mm et géré par une gestion électronique Cosworth. Le tout offre 300 chevaux. La boîte de vitesses est une Xtrac 6 vitesses séquentielles, avec levier au volant. La transmission se fait aux 4 roues motrices et est commune à celles des Polo WRC, Fiesta WRC, i20 WRC. Pour les suspensions, Prodrive a travaillé avec Ohlins et Macpherson, que ce soit pour la terre ou l’asphalte. Cette teutonne ‘made in UK for China’ est d’une longeur de 4,26m pour une largeur de 1,82m et un poids mini de 1150kg. Le reste de l’équipement de cette Golf est commun à toutes les autres voitures de rallye : caisse à nue, arceau cage, sièges baquet etc.

    Cette Golf fera ses débuts le week-end prochain lors du Longyou rally, avec Chris Atkinson.

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  • Photos : Luca di Montezemolo

    Photos : Luca di Montezemolo

    L’industrie automobile n’est pas vraiment une grande consommatrice de dirigeants. Une fois en place, ils restent souvent de nombreuses années. Ce fut le cas de Luca di Montezemolo, qui vient de quitter Ferrari après 23 ans à sa tête… Voici de quoi revivre cette histoire !

  • Souvenons-nous des stations-services…

    Souvenons-nous des stations-services…

    Bien avant que les automates s’affirment, que les boutiques s’installent, les stations offraient un vrai service. J’ai retrouvé un bulletin émis par Esso à l’attention de ses « pompistes ». On y parle « d’expérience ». Et c’était en 1952 !

    « Il existe un ordre dans le ‘’Service’’, ordre déterminé par l’expérience des besoins de l’automobiliste. Nous allons en examiner les raisons :

    1 Nettoyage du pare-brise côté conducteur.
    Pourquoi ? Parce qu’il a donné l’occasion d’accueillir le client par un premier geste d’attention et de courtoisie, qui lui fait plaisir en lui rendant un service utile. C’est le moment de lui proposer le plein de son réservoir.

    2 Servir l’essence
    Pourquoi ? Parce que généralement le principal motif qui pousse un automobiliste à venir chez vous est celui d’acheter le carburant dont il a besoin. Il faut donc lui servir rapidement parce qu’il est toujours pressé.

    3 Nettoyage du pare-brise côté passager
    Pourquoi ? C’est le geste qui vient naturellement à mesure que l’on fait le tour de la voiture, et en le faisant du côté opposé au conducteur, vous ne lui donnerez pas l’occasion immédiate de payer et de partir. Et puis cela complète le Service. On ne peut nettoyer une moitié du pare-brise sans nettoyer aussi l’autre moitié. »

  • Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Il y a des voitures… Et il y a des Volvo ! Avec la malheureuse disparition de Saab, il devenait nécessaire de sauver l’autre constructeur suédois. Par chance, des Chinois passaient par là !

    En 1999, Volvo est acheté par Ford pour 6,5 milliards de dollars. Dix ans plus tard, au plus fort de la crise pour les Big Three, Volvo est cédé pour moins de deux milliards à un groupe chinois inconnu du grand public.

    A Göteborg, les mines sont tristes. La Suède croyait en l’offre d’un consortium local. L’arrivée d’un chinois profiteur de la nouvelle révolution pékinoise fait craindre le pire pour l’avenir du joyaux maison.

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    Un peu plus de quatre ans plus tard, Volvo est toujours aussi suédois (autant qu’il l’était lorsque des Américains étaient à sa tête)… Et plus personne ne regrette de voir le nom de Li Shufu au sommet de l’organigramme.

    Geely, premier constructeur chinois privé, a annoncé l’investissement de 11 milliards d’euros… Une annonce rapidement suivie d’effets. 8 milliards ont déjà été consommés. Les Asiatiques n’ont pas renoncé après les résultats délicats de mi-2011 à mi-2013. La double dizaine de milliers de salariés a été conservée. Le cash a été brûlé… Et les ventes ont enfin redécollé !

    Huit milliards qui ont servi à consolider la marque, à rassurer un pays entier et à lancer de nouveaux développements dont on peut apprécier, dès aujourd’hui, les avancées.

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    Car Volvo n’a pas changé. Volvo a progressé. Ses voitures restent les références en terme de sécurité active et passive et gagnent des moteurs de nouvelles générations. Volvo redevient l’alternative, qu’elle aurait toujours dû rester, pour ceux qui n’en ont pas encore conduite.

    Six ans après ses débuts, en profitant d’une légère retouche stylistique dévoilée en Genève en 2013, le XC60 ne s’est jamais aussi bien vendu.

    Parmi les développements entamés grâce à l’apport de Geely, les motorisations ont considérablement évolué. Suivant la tendance, le cinquième cylindre a été abandonné. Désormais, les Volvo sont équipées de quatre cylindres en ligne, moins gourmands, donc moins polluants.

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    Cette architecture, baptisée Drive-E, s’étend sur quatre motorisations essence et quatre Diesel de 120 à plus de 300 chevaux. Surtout, les blocs sont pensés pour être associés à un moteur électrique additionnel.

    Sur le XC60, le Diesel D4 de 181 chevaux et les essence T5 de 245 chevaux et T6 de 306 chevaux sont d’ores-et-déjà disponibles. Chaque moteur est peut être couplé à la nouvelle boîte automatique à 8 rapports Geartronic.

    Et même si le XC60 n’est pas le plus récent des crossovers du marché, sa nouvelle définition technique en fait la référence du marché. Plus performant, moins énergivore et moins cher que la concurrence allemande, il devient la référence chiffrée face aux Q5 et aux X3…

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    Le style suédois est tout à fait réussi même si la partie centrale de la planche de bord garde un clavier tellement incongru. La seconde jeunesse donnée au XC60 fut parfaitement exécutée.

    Là où Volvo demeure une référence, c’est au niveau des aides à la conduite, en sécurité active et passive… La liste est longue avec le régulateur adaptatif de vitesse et de distance, une caméra à 360°, le contrôle actif des feux de route, la surveillance anti-angle mort, l’alerte franchissement de ligne active, l’assistance de stationnement, l’anticipation de collision avec des systèmes de détection de piétons et de cyclistes… Oui, la liste est longue mais tout reste paramétrable sans réelle difficulté.

    En revanche, lorsque l’on a connu les moteurs à 5 cylindres, on ne peut que regretter une baisse de l’agrément de conduite. Par exemple, le moteur essence T5 de 245 chevaux manque de sonorité et de personnalité en prenant des tours. C’était le prix à payer pour s’afficher à 147 grammes de CO2 par kilomètre et 6,7 litres de moyenne pour 100 kilomètres… Et la boîte à 8 rapports s’avère compétitive.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Il y a des voitures et il y a des Volvo… Volvo devait être sauvé et l’arrivée de Geely est un bien pour l’histoire de l’automobile. Les milliards injectés ont permis de faire revivre cette marque emblématique. A tel point que, pour répondre aux commandes, Volvo vient tout juste d’annoncer la mise en place d’une troisième équipe dans son usine de Torslanda à Göteborg. Au total, les effectifs du site suédois vont augmenter de 40 % pour permettre la production de 300 000 véhicules par an. Cette hausse des ventes s’avère amplement méritée. Le XC60 représente une référence dans le segment. Son moteur T5 est fait un choix prioritaire pour les petits rouleurs.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Volvo XC60 T5 Xenium
    Tarif : 50 660 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 969 cm3, 16 soupapes
    Puissance (ch/kW) : 245 / 180 à 5 500 tours/minute
    Couple : 350 Nm à partir de 1 500 tours/minute
    Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses Geartronic, contrôlée électroniquement, auto-adaptative, 8 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 640 / 1 890 / 1 710
    Poids à vide : 1 647 kg
    Capacité du coffre (l.) : 495 – 1455
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,5 / 8,9 / 6,7
    Emissions de CO2 : 157 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 7,2

  • Des voitures en fils d’acier

    Des voitures en fils d’acier

    Voici une nouvelle façon d’adopter deux voitures parmi les plus belles pièces de la fin des années 1960 et du début des années 1970… Wire Car Design propose une Lotus Europa Type 47 et une Porsche 911 2.7 Carrera RS en modèle réduit et en fils d’acier.

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    Une maquette est d’abord produite à l’échelle 1/3,5. Les fils d’acier sont ensuite assemblés à la main, puis soudés. La nouvelle structure est alors nettoyée, poncée et peinte.

    La voiture filaire est enfin installée sur un cadre pour être fixée, horizontalement ou verticalement, sur un mur.

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    La Porsche pèse 2,75 kg pour 1,19 x 0,48 x 0,31 mètre. La Lotus affiche 2,50 kg pour 1,16 x 0,48 x 0,24 mètre.

    Pour le moment, seuls deux modèles sont proposés : la Lotus Europa Type 47 de 1966 et la Porsche 911 2.7 Carrera RS de 1972… Les prochaines réalisations pourraient être des Jaguar D Type, Maserati A6GCS, Mercedes 300 SLR et Ferrari 250 GTO.

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  • Skoda produira la prochaine Bentley !

    Skoda produira la prochaine Bentley !

    Dans les mois à venir, Bentley va proposer un modèle d’un genre nouveau dans sa gamme. Un SUV, qui sera vraisemblablement baptisé Falcon, va créer une petite révolution chez les constructeurs anglais… Et pas uniquement par sa forme. Une premier concept, dévoilé au Salon de Genève 2012, avait reçu un accueil plutôt froid.

    Politique de groupe oblige, Volkswagen a annoncé que le SUV Bentley ne sera pas, à proprement parlé produit à Crewe. L’usine créée en 1919 n’est d’ailleurs plus le seul site à sortir des Bentley.

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    Depuis que Volkswagen a acheté Bentley à Rolls-Royce en 1998, certaines anglaises viennent du continent.

    Quelques Continental Flying Spurs ont été assemblées chez Volkswagen à la Gläserne Manufaktur de Dresde et les carrosseries de Continental viennent de l’usine Volkswagen de Zwickau.

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    Les châssis et carrosseries des Falcon viendront directement de Bratislava, depuis l’usine Skoda. 600 millions d’euros seront investis.

    Les Bentley seront ensuite envoyées à Crewe pour que l’aménagement intérieur soit effectivement réalisé en Angleterre. Histoire de respecter une certaine philosophie…

  • 80 km/h sur les routes : l’expérience raté !

    80 km/h sur les routes : l’expérience raté !

    Il y a quelques semaines, le Conseil National de la Sécurité Routière émettait l’idée d’abaisser la vitesse maximale autorisée sur notre réseau birectionnel à 80 km/h au lieu de 90 km/h… Cette mesure avait provoqué une levée de bouclier parmi les citoyens. Un peu comme il y a un demi-siècle !

    En septembre 1958, le Ministère des Transports instaurait, durant deux fins de semaines, une vitesse limitée à 80 km/h sur certaines nationales…

    La presse jugeait unanimement cette proposition. L’Equipe titrait « Automobilistes, pliez-vous à l’expérience… vous démontrerez ainsi son inefficacité. » Et Le Parisien ajoutait : « Ralentissement de la circulation et embouteillages multipliés. Moins d’accidents graves, mais trois heures étaient nécessaires pour aller de Fontainebleau à Paris : 20 km/h de moyenne ! (…) Nous avons pris quelques routes dites de détournement : on y roulait plus vite que sur nos belles nationales ! Ce n’est pas normal et c’est beaucoup plus dangereux… »

    Chantal Périchon promet toujours que l’objectif de passer sous les 2 000 morts ne sera pas atteint en 2020 si nos automobiles ne sont pas freinées. Elle devrait pourtant savoir que les plus grands progrès en matière de sécurité n’ont jamais été liés à la réduction de la vitesse. Merci aux autoroutes, aux ceintures de sécurité, aux coussins gonflables… L’automatisation du freinage pour conserver les distances de sécurité et autres aides à la conduite accompagneront les prochaines baisses de mortalité routière.