Catégorie : Blog

  • Quand on n’a pas de pétrole…

    Quand on n’a pas de pétrole…

    On a des idées. Mais quand on n’a pas d’idées, on n’avance à rien. En Norvège, on a un peu de tout. Et on profite de suffisamment de ressources pour conserver un état providence qui participe au développement de la société et des individus.

    Le mois dernier, une voiture neuve sur cinq vendues en Norvège était électrique. 20,3 % du marché ! Ce marché reste assez mince par rapport à d’autres pays (dont la France) mais ce sont quand même 3 048 véhicules électriques qui ont été immatriculés.

    Pour comparer, le même ratio en France nous ferait atteindre 36 000 véhicules électriques sur l’unique mois de mars. Dans la réalité, nous atteignons l’incroyable score de 709 voitures malgré des campagnes de communication sans fin.

    Y a-t-il une recette miracle ? Miracle ? Non, juste une politique incitative intelligente. En Norvège, rouler avec un véhicule électrique permet de profiter de nombreux petits avantages.

    Les parkings et les péages urbains sont gratuits, les recharges également. Il est possible de passer par les voies de bus. Et, plus simple qu’un bonus coté administratif, les véhicules électriques sont exemptés de TVA (ce qui n’est pas toujours favorable au consommateur par rapport à la France mais plus progressif).

    Tesla et Nissan se partagent une grande partie du marché. Renault débarque seulement pour proposer sa ZOE.

    Alors, quand va-t-on faciliter la vie des conducteurs de voitures électriques en France ?

    Le classement des ventes de voitures électriques en Norvège en mars 2014
    1 494 Tesla Model S
    581 Nissan LEAF
    379 Volkswagen e-up!
    336 BMW i3
    114 Citroën C-Zero
    144 autres modèles

  • L’argus : 87 ans de cotation

    L’argus : 87 ans de cotation

    Depuis quelques jours, les nouveaux locaux du Groupe Argus sont terminés. Installé depuis deux ans rue des Petits Hôtels dans le Xe arrondissement parisien, le groupe profite enfin d’un immeuble totalement rénové. Une « belle occasion » de visiter l’un des piliers de l’automobile en France.

    Le 15 septembre 1927, Paul Rousseau propose les premières estimations de la valeur des véhicules de seconde main. Figure du sport et de la presse, ce Girondin transpose la cotation des chevaux vue dans un journal anglais à l’automobile dont les ventes explosent à la fin des années 20.

    Il reçoit le soutien financier Ernest Loste et demande au Bureau Veritas d’élaborer un système de cotation du marché de seconde main. Trois ans plus tard, L’argus calcule les cours en interne. La cote officielle de L’argus est née.

    Mais L’argus n’est pas seulement un outil de cotation. D’abord sous la forme d’un journal de huit pages, il devient une référence pour s’informer sur un marché qui regroupe près d’un million de véhicules en France et dont Paul Rousseau affirme qu’il va doubler rapidement.

    Le premier numéro présente 246 lignes de prix pour 56 modèles différents sur une demi-page. Rapidement attaquée par les professionnels, cette cote devient néanmoins implicitement « officielle » lorsqu’elle est citée par les circulaires officielles durant la guerre.

    Pourtant, jamais la cote de L’argus n’a été gérée autre part qu’à l’intérieur des murs de l’hebdomadaire. Aujourd’hui encore, ils sont une dizaine à élaborer les cotes selon une multitude de paramètres de plus en plus nombreux et précis.

    Et les acheteurs, les vendeurs et les constructeurs continuent de s’y référer lors des transactions. Un pilier de l’automobile française…

    Pour L’argus ?
    Cette dénomination est une dérivée du géant de la mythologie grecque Argos Panoptès. Fort d’une centaine d’yeux, sa vigilance ne pouvait être prise en défaut.

  • Publicité : Citroën AX Révolutionnaire

    Publicité : Citroën AX Révolutionnaire

    Voici un film de 1987 totalement inscrit dans l’idée initiale d’André Citroën. Jacques Séguéla use de tous ses contacts pour avoir accès à la fameuse Muraille de Chine afin de tourner ce spot pour la Citroën AX.

    Séguéla joue sur le patrimoine de la marque pour lancer son idée. Plus d’un demi-siècle après la Croisière Jaune, il veut montrer que Citroën est à sa place en Chine.

    Après les Chevrons Sauvages, l’AX arrive donc en Chine, non sans mal. Avant la marque française, treize autres constructeurs avaient demandé l’autorisation de filmer sur le monument.

    Pour un spot de 45 secondes, il aura fallu six mois de négociations avant que le fils de Deng Xiaoping ne donne son autorisation.

    Visa obtenu, Jacques Séguéla fait appel à Raymond Depardon pour réaliser la publicité. Le créateur de l’agence Gamma, maître du documentaire, joue alors de son talent.

    Le film coûte 3 millions de francs. Il reste surtout un formidable exemple de coopération entre une société privée occidentale, bien soutenue par un gouvernement dans cette entreprise, et un pays fermement communiste prêt à s’ouvrir à un neo-capitalisme.

  • Quelles sont les voitures les moins chères à assurer ?

    Quelles sont les voitures les moins chères à assurer ?

    La semaine dernière, L’Argus a publié une étude sur les modèles les moins chers à assurer en France. Dans chaque catégorie, l’hebdomadaire a trouvé les voitures pour lesquelles on vous proposera le meilleur tarif.

    Les 125 voitures les plus vendues en France en 2013 et les principales nouveautés de ce début d’année 2014 ont été proposées à un panel d’assureurs.

    Le tarif tient compte de nombreux paramètres : l’évaluation du prix du véhicule, le risque de vol, son usage, son lieu de stationnement, l’expérience du conducteur et plein d’autres détails.

    Pour cette étude, le profil retenu par L’Argus est celui d’un homme de 40 ans, cadre, habitant Nantes, parcourant 15 000 km par an et bénéficiant d’un bonus de 40 %.

    Le premier prix pour assurer une voiture neuve tous risques est à 360 euros pour une Citroën C1. Parmi les citadines, les compactes, les ludospaces, les monospaces compacts et les SUV compacts, Dacia l’emporte avec la Sandero (389 euros), la Logan (414 euros), le Dokker (414 euros), le Lodgy (427 euros) et le Duster (436 euros).

    Heureusement que la marque roumaine est absente des autres catégories… Parmi les SUV urbains, il faut choisir une Renault Captur (434 euros). Kia est en tête des monospaces compacts avec la Venga (453 euros). Ford gagne la partie chez les familiales avec la Mondeo (530 euros) comme Mercedes chez les SUV luxueux avec le GLK (677 euros).

    Pour faire vous-même des comparaisons, obtenez votre propre devis assurance auto gratuit sur Internet via le site J’assure mon auto par exemple.

  • Commissaire-priseur : Aston Martin Atom

    Commissaire-priseur : Aston Martin Atom

    Les Aston Martin nées avant la fusion avec Lagonda sont très rares. Lors de la vente Bonhams du Goodwood Festival of Speed, une Atom datant de 1939 sera en vente.

    Prototype unique vieux de 75 ans, cette Aston Martin Atom est reconnue pour être l’un des plus anciens concept-cars.

    Une carrosserie en aluminium repose sur un châssis tubulaire avec une suspension à roues avant indépendantes. Le moteur est le premier 2 litres de la DB1 couplé à une boîte de vitesses semi-automatique.

    Cette Atom était une étude visant à la plus petite et la plus légère berline possible. Directeur Général d’Aston Martin à l’époque, Gordon Sutherland a parcouru plus de 150 000 kilomètres à son volant. Depuis, le cap des 400 000 kilomètres a été atteint.

    Aucune estimation n’a été révélée.

  • Citation : Michael Mauer

    Citation : Michael Mauer

    Ancien de Mercedes, Smart et Saab, Michael Mauer a pris la direction du design de Porsche en 2004. Il rend hommage à Anatole Lapine, un Letton qui fut responsable du design de la marque allemande et père de la 928 : « Anatole Lapine a défini la forme des Porsche pour plus de deux décennies. Il ne suivait jamais la mode mais définissait des tendances intemporelles avec ses concepts. »

  • Photos : Gianni Agnelli

    Photos : Gianni Agnelli

    Petit fils du premier Giovanni Agnelli, Giovalli Agnelli (dit Gianni ou l’Avvocato) est celui qui a réussi la transformation de FIAT pour en faire le grand groupe industriel qu’il est aujourd’hui… Puisons dans les archives de Getty Images quelques documents d’époque.

  • Essai Renault ZOE : attachante attachée

    Essai Renault ZOE : attachante attachée

    A chaque nouveauté se lie une question rituelle : pourrait-elle finir dans mon garage ? Lorsque Renault a annoncé sa ZOE, j’étais convaincu que oui. Et lorsque la voiture a été commercialisée, j’étais convaincu que non. Les mois sont passés et j’ai enfin pu l’apprécier. Définitivement.

    Une soixantaine de kilomètres par jour, des prises « classiques » chez moi et sur le parking du bureau. Des embouteillages à n’en plus finir. Une réelle fatigue d’utiliser mon pied gauche. Un trophée d’éco-conduite… Quand Renault a annoncé que sa citadine électrique allait être proposé à un prix d’appel de 15 000 euros, je me suis précipité sur le bon de commande.

    renault-zoe-avant

    Et j’ai attendu le Mondial de l’Automobile. Je suis monté dans cette fameuse ZOE. J’ai été emporté dans l’ère du plastique. Déception. J’ai appris qu’il fallait avoir une wallbox pour pouvoir recharger la batterie. Déception. J’ai calculé le prix de la location des batteries. Déception. J’ai fait un essai de quelques kilomètres en région parisienne. Sans relief.

    Et puis le fameux câble adapté à une prise tout à fait normale est arrivé. Et là, ce fut une révélation. Une semaine en Renault ZOE. C’est parti !

    Contact, aucun bruit. Autonomie affichée de 143 kilomètres. L’accélération est confortable. Le petit sifflement du moteur lors des franches sollicitations ne gène pas. La réaction est plutôt douce lorsqu’on lève le pied de l’accélérateur pour récupérer de l’énergie. En fait, c’est pour décélérer (!).

    renault-zoe-tableau-de-bord

    Au terme du premier trajet, l’autonomie indiquée est à 120 kilomètres. Pas de quoi ravitailler. Le câble reste dans le coffre.

    Le lendemain matin, les rendez-vous se multiplient. Il faudra couvrir plus de 120 kilomètres dans la journée. Départ en mode Eco pour gagner une distance qui pourrait s’avérer précieuse en fin de journée. Je tente le coup en sachant très bien que j’aurais l’opportunité de changer de voiture à mi-parcours et/ou de me brancher dans un parking.

    renault-zoe-interieur

    Premier arrêt avec 95 kilomètres d’autonomie. Nouvelle boucle sans possibilité de ravitailler : 80 kilomètres et 55 % sur l’afficheur. Là, il faut se brancher pour une partie de l’après-midi.

    Problème, les places les plus proches de la prise sont occupées. Je me gare. Le fil est tendu devant deux autres voitures en stationnement. Je laisse un mot.

    Retour dans le parking. La diode signalant la charge n’est plus allumée. Je pense que l’un de mes gentils voisins a préféré débrancher le câble pour ne pas me déranger. Mais, même si le câble est rebranché sur le secteur, la charge n’est pas automatiquement relancée. Il est nécessaire de suivre un ordre dans le branchement.

    renault-zoe-arriere

    Résultat : 88 kilomètres et 56 %… Programmation du GPS via R-Link : 95 kilomètres à faire. Oui, je sais : ça ne passera pas. Et je ne me vois pas être en panne à cinq kilomètres de chez moi (même deux) à minuit. Recherche d’un lieu de recharge via l’interface…

    Des stations autolib dans tous les sens. Problème, je ne suis pas abonné. Impossible de s’en servir sans avoir déposé un épais dossier au préalable. Et les parkings souterrains ? R-Link m’indique que les prises ne sont peut-être pas compatibles !? Misère.

    renault-zoe-cable

    Eco-conduite. Après les 29 premiers kilomètres, l’autonomie est à 66 kilomètres. J’ai réussi à ne « consommer » que 22 kilomètres en 29. Décision est prise : on tente le coup en laissant le moteur essence au garage.

    Nouveau trajet de 26 kilomètres. Sans chercher à battre un record du monde mais en restant (quand même) particulièrement attentif, nous voilà dans le VIIIe arrondissement avec 44 kilomètres d’autonomie. Le retour se fait en mode normal avec même quelques franches accélérations pour se libérer un peu.

    renault-zoe-moteur

    ZOE n’est pas sportive
    ZOE est une citadine électrique. Si les accélérations sont bonnes jusqu’à 50 km/h, elle n’est en rien sportive. Le moteur et les trains sont conçus pour les villes. Et les amortisseurs (donc les occupants) n’apprécient les routes trop bosselées.

    renault-zoe-coffre

    ZOE, recharge toi
    Là, c’est l’instant comique. Oui, il est possible de brancher ZOE et de repartir trente minutes plus tard avec 80 % de la batterie chargée. Oui, tous les concessionnaires Renault vous accueillent pour une recharge rapide. Oui, la wallbox est la solution. Et oui, il est possible de brancher une ZOE sur une prise normale et de voir qu’il est nécessaire d’attendre 11h55 pour repartir à 100 %.

    Alors forcément, quand je remonte dans la voiture après une bonne nuit de sommeil et un branchement « classique », il manque encore quatre heures.

    Note : Renault et Legrand proposent une prise normale 220V avec une sécurité accrue qui permet de gagner quelques heures à chaque recharge. Moi, j’ai préféré me contenter de mon installation vieille d’une décennie pour ce test.

    renault-zoe-autonomie

    Bonjour ZOE
    Après une charge complète, l’autonomie atteint 160 kilomètres. Très largement suffisant pour les nombreux trajets d’une dizaine de kilomètres à faire durant quelques jours. Et à chaque rencontre, le même intérêt. Les questions sont répétées : « Il n’y a pas de moteur ? » « Il faut la brancher tous les soirs ? » « Et ça ne fait pas de bruit ? »

    ZOE intéresse mais fait encore peur. « Je vais m’acheter une hybride. » J’acquiesce en pensant à la Volvo V60 Plug-In Hybrid capable de faire 50 kilomètres en tout électrique. « Non, une Auris ». Et pourtant, il ne fera jamais 150 kilomètres en une journée… Mais tant qu’il n’aura pas passé une semaine en ZOE, il ne pourra pas se convaincre qu’elle est faite pour lui…

    renault-zoe-eco-conduite

    Conquis ou pas ?
    En une semaine, j’ai réussi à oublier cet aspect plastique qui m’avait déçu lors de la présentation statique. Le volant est confortable, R-Link donne de bonnes infos, le diffuseur de senteur réglable est une riche idée. Je regrette de ne pas avoir une installation audio plus performante.

    La conduite est particulièrement confortable. Il faut oublier toute velléité sportive (citadine électrique je rappelle !) et ne pas passer sur des routes trop bosselées (citadine électrique encore). Le reste, c’est un plaisir.

    renault-zoe-photo

    L’AUTO est-elle cult ?
    Si les ventes ne décollent pas, je crains que cette ZOE n’entre pas dans l’histoire de l’industrie automobile. Mais Renault a vraiment réussi son entreprise en proposant une vraie citadine adaptée aux besoins des citadins équipés d’une prise électrique. Et pour l’autonomie, c’est une question de besoins (encore et toujours) et d’organisation. Durant mon essai, l’idée de pouvoir changer de voiture en cas d’insuffisance d’autonomie a été très rassurante. Je ne suis peut-être pas encore prêt à l’avoir en unique véhicule. Et vous, il vous reste combien de % de batterie sur votre téléphone ? 56 % actuellement et je ne m’en soucie guère…

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : électrique
    Puissance : 65 kW / 88 chevaux
    Couple : 222Nm
    Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses de type automatique
    L/l/h (mm) : 4 084 / 1 730 / 1 562
    Poids à vide : 1 428 kg
    Capacité du coffre (l.) : 338
    Vitesse maximale : 135 km/h
    0-100 km/h : 13,5 secondes
    Consommations essai (kWh / 100 km) : 12,7
    Emissions de CO2 : 0 g/km

  • Dessin : Peugeot 908 RC

    Dessin : Peugeot 908 RC

    En 2006, Peugeot présente son concept 908 RC équipé d’un moteur V12 Diesel vu ensuite dans la 908 HDi FAP alignée aux 24 Heures du Mans. Bien avant qu’elle n’arrive au Mondial de l’Automobile de Paris, plusieurs silhouettes avaient été imaginées…

  • Les Chinois pressent Dongfeng

    Les Chinois pressent Dongfeng

    La France met PSA Peugeot Citroën sous pression ? Ce n’est rien par rapport à la Chine au sujet de Dongfeng. La presse se déchaine autour de l’accord ratifié la semaine dernière autour du groupe sochalien. Les Echos ont réalisé une revue de presse.

    La presse chinoise s’interroge sur la prise de participation de Dongfeng dans PSA Peugeot Citroën. Les 800 millions d’euros déboursés sont chers payés pour ne récupérer que 14 % des bénéfices d’une entreprise qui n’en réalise pas.

    Pour Xinhua, l’accord actuel ressemble davantage « à un crédit qu’à un investissement ». Afin de profiter de ce rapprochement, le site Sina Automobile affirme que Dongfeng doit « effectuer des percées technologiques grâce à PSA Peugeot Citroën pour que cet accord soit une réussite ».

    Même façon de voir dans les colonnes du quotidien économique Chutian Jin Bao qui souligne que Dongfeng doit profiter des technologies du groupe français mais aussi des méthodes de gestion et de management… Tout en rappelant que « les Européens et les Américains sont généralement extrêmement vigilants lorsqu’ils coopèrent avec les Chinois ».

    Et de conclure sèchement : « la meilleure opportunité pour prendre la mer est d’emprunter un bateau ».

    Dongfeng n’est pas là que pour ouvrir des lignes de crédit à PSA Peugeot Citroën. Et la Chine sera vraiment vigilante sur ce point. Est-ce que la France et le groupe aura la volonté et les moyens de ne pas s’offrir à cet actionnaire minoritaire ?

  • Voiture du siècle : FIAT Multipla

    Voiture du siècle : FIAT Multipla

    Le collectif PDA a nommé le FIAT Multipla « voiture du siècle » pour son extraordinaire contribution au développement de l’industrie automobile.

    Dès 1998, FIAT avait senti la mode vintage qui allait s’emparer du XXIe siècle en baptisant un monospace Multipla, nom d’un modèle produit entre 1956 et 1965. Son design lui permettait de faire tourner bien des têtes…

    Reprenant l’idée du monospace, le Multipla parvenait à offrir six places en seulement 4,089 mètres grâce à deux rangées de trois places. Malgré cette compacité, le coffre proposait un volume de 430 litres et jusqu’à 1 900 litres, sans les sièges arrière.

    Autre grande avancée, le Multipla était disponible en version essence, Diesel et gaz naturel.

    Le FIAT Multipla connut un véritable succès en étant le monospace compact le plus vendu en 2002 en Italie.

    Le constructeur italien a également contribué à la progression de l’industrie chinoise en vendant une licence à Zotye pour permettre la construction de Multipla de seconde génération.

  • Etranges ou moches, les F1 différentes

    Etranges ou moches, les F1 différentes

    La nouvelle réglementation technique du Championnat du Monde de F1 a imposé des choix radicaux aux différents directeurs techniques. A travers les âges, plusieurs monoplaces se sont davantage fait remarquer par leur design que par leurs résultats.

    March 711

    L’aileron avant de la March 711 était surnommé le « tea tray » (traduction : le plateau sur lequel on apporte le thé). Mais il avait davantage l’allure d’une planche à repasser ou d’une planche de surf.

    Personne ne l’a jamais copié depuis… C’est que ce n’était pas si efficace. L’an passé, une folle rumeur a envahi le paddock sur l’éventualité de voir des écuries tester à nouveau cette nouvelle formule.

    march-711

    Arrows A22

    En 2001, toutes les équipes cherchent de l’appui. Des appendices fleurissent un peu partout. Arrows tente de monter un aileron supérieur sur le train avant.

    De quoi réaliser de grandes performances à Monaco ? La FIA a décidé d’interdire ce genre d’initiatives avant la course « pour ne pas gêner la vision des pilotes ».

    arrows-a22

    Ligier JS5

    Prenez une Formule Un et faites lui passer de longues vacances à la montagne. Elle respirera très bien mais accusera l’embonpoint des bonnes soirées au coin du feu… C’est l’histoire de la Ligier JS5.

    Si la Gitane y trouve une belle place (caché ici pour se conformer à une loi « biiiip »), l’allure générale est bien moins réussie. En 1976, elle a même failli ne pas passer sous le tunnel de Monaco !

    ligier-js5

    Williams FW26

    A une époque où les téléspectateurs pouvaient se plaindre de ne pas pouvoir reconnaître les F1 autrement que par leurs couleurs, Williams tenta une approche radicale de l’écoulement de l’air sur son train avant.

    Le nez en forme de tête de morse n’était pas raté… Mais l’écurie Britannique a préféré revenir à une solution plus conventionnelle en cours de saison.

    williams-fw26

    Et cette saison ?

    La seule modification notable de carrosserie se situe sur le nez des monoplaces.

    La nouvelle réglementation impose une extrémité du « nez » plus basse que les précédentes années (de 52,5 à 18,5 mm). Cette extrémité doit avoir une surface minimale de 90 cm2, soit un carré de 97 mm de coté ou un cercle de 107 mm de diamètre.

    Cette surface est rigoureusement respectée par certaines écuries via une excroissance. D’autres ont fait le choix de d’étirer le nez. Chaque millimètre gène le flux d’air circulant sous la voiture et minimise l’appui.

    Parmi les excroissances, l’option choisie par Caterham est la plus radicale. La Force India frappe par la longueur du nez alors que Lotus a choisi une double extrémité.

    caterham-ct05

    Ferrari et Mercedes ont opté pour un dessin différent avec un avantage stylistique (et compétitif) pour Mercedes.