Catégorie : Mercedes

  • Les hommes : Gottlieb Daimler

    Les hommes : Gottlieb Daimler

    Ingénieur visionnaire, Gottlieb Daimler est l’inventeur de la moto et l’un des grands développeurs du concept de moteur à combustion interne. Il est à l’origine du groupe qui contrôle aujourd’hui la marque Mercedes.

    Né en 1834 non loin de Stuttgart, ville de la Confédération Germanique, Daimler débute sa carrière en tant que dessinateur industriel sous la direction de Nikolaus Otto (père d’un cofondateur de BMW). Il fait embaucher son ami Wilhelm Maybach et développe un moteur fonctionnant au gaz d’éclairage.

    En 1882, Daimler et Maybach ouvrent un atelier indépendant et travaillent sur le développement du moteur à quatre temps inventé par le Français Beau de Rochas. Leur première moto en bois, la première au monde, sort des ateliers en 1885. L’année suivante, leur première voiture est en circulation.

    Les développements se poursuivent. Daimler dépose le brevet d’un moteur à quatre temps à combustion interne à grande vitesse. Panhard et Levassor achète les droits pour la France et monte cette technologie sur les premiers châssis Peugeot.

    Dix ans plus tard, Daimler et Maybach rencontrent un richissime homme d’affaires austro-hongrois, Emil Jellinek. Ce dernier achète l’exclusivité des droits de la marque et les brevets techniques de Daimler Motoren Gesellschaft pour les commercialiser sous le nom de Mercedes, l’un des prénoms de sa fille aînée.

    Gottlieb Daimler disparait en 1900. Son fils Paul Daimler prend alors sa succession jusqu’en 1922, quelques années avant la fusion avec Benz.

  • Vidéo : Logorama

    Vidéo : Logorama

    Oscar du meilleur court métrage en 2010, Logorama détourne trois mille logos dans un film de seize minutes… L’automobile y occupe une place de choix avec l’apparition de quinze marques et beaucoup d’autres entreprises de l’industrie !

    Nous avons trouvé : GMC, Bentley, Aston Martin, Chevrolet, Jaguar, Audi, Volvo GM, BMW, MG, Chrysler, Subaru, Mercedes, Honda, Hummer et Toyota…

    Voici le clip, version courte, de H5, produit par Autour de Minuit.

  • Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    Culte : Mercedes-Benz 300 SL (W194)

    En 1952, Mercedes s’imposait pour la première fois aux 24 Heures du Mans en établissant un nouveau record de distance. Hermann Lang et Fritz Rieß devançaient leurs équipiers Theo Helfrich et Helmut Niedermayr avec des Mercedes-Benz 300 SL (W194).

  • Retromobile : Ce qu’il faut voir

    Retromobile : Ce qu’il faut voir

    Il ne vous reste que deux petits jours pour visiter Retromobile 2013, Porte de Versailles… Voici ce qu’il ne faut absolument pas manquer à travers deux regards différents !

    Le top 5 de @Neodyum

    Rétrospective Citroën DS
    Excentré par rapport au stand officiel Citroën, cette rétrospective est l’œuvre de la maison suisse Lukas Hüni… Les DS côtoient les ID sur un air de Salon de Paris 1955.

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    Anniversaire Porsche 911
    Porsche profite de Retromobile pour lancer les festivités du cinquantième anniversaire de sa désormais mythique 911. A voir absolument : le prototype T7 de 1959.

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    L’Alpine-Renault A110 d’Andruet et « Biche »
    Si la Twingo est l’une des vedettes du stand Renault, d’autres modèles méritent le détour : Nerva Grand Sport, Six-roues Type MH, Balayeuse Type DM… Et surtout l’Alpine-Renault A110 qui vient d’être engagée au Rallye Monte-Carlo Historique 2013 avec Andruet et « Biche » pour célébrer le quarantième anniversaire de leur victoire scratch à Monaco. Elle est présentée « en l’état », descendue de podium !

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    Un châssis de Mercedes 300 SL
    Il y a des 190 SL et des 300 SL Coupé et Roadster un peu partout sur le salon… Mais ce qui m’a vraiment marqué, c’est le châssis de 300 SL exposé devant un dessin de la voiture. Simple !

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    Quatre BMW
    Encore une fois, la simplicité est synonyme de réussite. BMW ne présente « que » quatre voitures mais parvient à se faire remarquer. Contrairement à d’autres marques, l’amalgame entre les anciennes et les modèles contemporains est parfait : Une 328, une M1 et les modèles « hommage ».

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  • Histoire : Mercedes C111

    Histoire : Mercedes C111

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies. Passerelle jusqu’à la SLR McLaren.

    La C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture atteint 300 km/h.

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    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h.

    mercedes_c111_03Un an plus tard, Mercedes-Benz poursuit sa course aux records avec une C111 III dont le moteur – toujours Diesel – développe 230 chevaux. Neuf nouveaux records tombent.

    L’histoire des C111 se termine en 1979. La « IV » reçoit un moteur V8 de 4,5 litres et 500 chevaux pour aller chercher un dernier record : 403,978 km/h en vitesse de pointe.

    Dans les années 90, Mercedes présente une C112, toujours avec les portes papillon avant l’arrivée de la SLR McLaren, produite entre 2003 et 2010 à près de 1 500 exemplaires.

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  • Nouveauté : Mercedes Classe E Coupé et Cabriolet

    Nouveauté : Mercedes Classe E Coupé et Cabriolet

    Trois semaines après avoir dévoilé les premières photos des nouvelles Classe E Berline et Break, Mercedes déploie toute sa gamme avec les Coupé et Cabriolet.

    Aucune surprise dans le style : mécaniquement, elles copieront les Berline et Break avec des moteurs de 184 à 408 chevaux et de nombreux systèmes d’aide à la conduite novateurs réunis sous le concept « Intelligent Drive ».

  • Nouveauté : Mercedes Classe E Berline et Break

    Nouveauté : Mercedes Classe E Berline et Break

    Remaniement en profondeur de la Mercedes Classe E. Pour cette fin d’année, la marque de Stuttgart dévoile les premières photos de sa nouvelle gamme avec, pour commencer, la Berline et le Break.

    Autour d’un nouveau design, cette Classe E reçoit une batterie de systèmes d’aide à la conduite, nouveaux ou optimisés. La large gamme de moteurs s’étale de 136 chevaux en Diesel à 408 chevaux en essence, dont de nouveaux moteurs 4 cylindres.

  • Commissaire-priseur : Mercedes-Benz 300 SL Roadster

    Commissaire-priseur : Mercedes-Benz 300 SL Roadster

    Le Mercedes-Benz World britannique ouvre ses portes ce lundi 3 décembre pour une grande vente aux enchères. Quelques pièces rares seront proposées, dont une Mercedes-Benz 300 SL Roadster…

    Certains modèles ont profondément marqué l’histoire de l’automobile. La Mercedes-Benz 300 SL en fait partie. Au cours de cette vente, point de coupé avec ses portes papillon caractéristiques… Ce n’est « qu’un » Roadster qui est mis aux enchères.

    Au début des années 50, Mercedes-Benz – et plus globalement l’Allemagne – ne s’est toujours pas remis des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale. La marque à l’Etoile tente pourtant de se relancer. Le sport automobile devient un moyen de retrouver des couleurs (grises).

    Les premiers pas sont délicats. La production d’avant-guerre ne parvient plus à rivaliser avec une nouvelle concurrence. La firme décide donc de travailler sur un nouveau projet de voiture de sport. La Mercedes-Benz 300 SL (W 194) est présentée en 1952. Et elle gagne presque partout et tout de suite : 24 Heures du Mans, Nürburgring, Pan-Americana…

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    Sous l’impulsion américaine, Mercedes-Benz est convaincu par les succès de la voiture de course et travaille sur un modèle commercial. Une Mercedes-Benz 300 SL (W 198) est présentée au Salon de New-York avec le même châssis tubulaire. Le système d’ouverte de portes marque les esprits et l’histoire.

    L’appellation 300 SL se réfère à la cylindrée du moteur, 2 996 cm3, et à la conception du châssis « Super Leicht ». Le six cylindres en ligne délivre 215 chevaux à 5 800 tours/minute grâce à un injection directe très innovante. Testée par la presse en 1955, la 300 SL passait de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes et atteignait 225 km/h en vitesse de pointe.
    Au Salon de Genève 1957, le Roadster (W 198 II) fait son apparition et remplace le coupé. Plus abouti avec un nouveau dessin du train arrière, il devient la voiture des peoples de l’époque.

    Mais ainsi privé de son toit, le classicisme l’emporte avec des portières « normales ». L’habitacle n’en est pas moins marquant avec un cuir rouge qui a vaincu le temps, un volant et un levier de vitesses (4 rapports synchronisés) d’une finesse très fifties.

    La production du Roadster cessa en 1963 avec 1 858 voitures assemblées.

    Le modèle vendu la semaine prochaine n’a pas de pédigrée particulier. Avec 60 000 kilomètres parcourus, il est estimé entre 480 000 et 560 000 euros.