Catégorie : Opel

  • Up and Down : des Opel de dessus et de dessous

    Up and Down : des Opel de dessus et de dessous

    2012, Thomas von Salomon, photographe de son état, réalisé une série de photos pour Opel. Son objectif est alors de photographier une sélection d’Opel de compétition. Comme il nous dit : Je me suis principalement intéressé à ces voitures sous des angles changeants. Habituellement, nous les voyons de face ou de côté, rarement du dessus ou du dessous. Ces angles du dessus révèlent les formes épurées et les décorations des voitures, qui sont souvent très graphiques. On le rejoint. Huit Opel sont ici à découvrir : Opel 1903, Opel Ascona 400 groupe 4, Opel Calibra DTM, Opel Ecospeedster Diesel, Formule 3 Opel, Opel Gruenes monster « le monstre vert », Opel Kadett GTE, Opel Kadett 4×4 Dakar, Opel Vectra DTM, et Opel Diesel Rekord Wagen.

    Opel 1903

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    Opel Ascona 400 groupe 4

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    Opel Calibra DTM

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    Opel Ecospeedster Diesel

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    Formule 3 Opel

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    Opel Gruenes monster « le monstre vert »

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    Opel Kadett GTE

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    Opel Kadett 4×4 Dakar

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    Opel Diesel Rekord Wagen

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    Opel Vectra DTM

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  • Dessin : Opel Astra

    Dessin : Opel Astra

    Et si l’Opel Astra avait dû garder la silhouette imaginée par ce sketch au moment de sa conception ? De quoi inventer une ligne de coupé cinq portes sous forme de break au coeur du segment des berlines compactes.

  • Festival Automobile : au pays des merveilles

    Festival Automobile : au pays des merveilles

    Face à l’Hôtel National des Invalides, un chapiteau de 3 000 m² est dédié à la passion automobile jusqu’à la fin de la semaine. De l’Alfa Romeo 4C, élue plus belle voiture de l’année hier soir, à l’Art Car réalisée par Costa pour OAK Racing en passant par Peugeot Onyx et bien d’autres, voici ce que vous pourrez découvrir.

    Préambule : il y a très peu de « protections » autour des différents concept cars présentés lors de cette exposition. Certains sont même très simplement présentés sans le moindre filin.

    Aucune grande nouveauté mais, pour beaucoup, ce sera l’occasion de voir « en vrai » des modèles d’exception qui ne trouvent généralement leur place que dans des salons.

    Peugeot est présent avec Onyx, 308 R Concept, 208 T16 Pikes Peak et 908 HDI FAP sur le stand RM Auctions. Onyx a vieilli depuis sa première présentation. Le cuivre s’est oxydé (c’est une volonté de la marque) et donne une nouvelle teinte au concept. Très réussi !

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    Ambiance particulièrement sportive chez Citroën avec C-Elysée WTCC (la voiture actuellement développée par Sébastien Loeb, Yvan Muller et Jose Maria Lopez) et DS3 R5 (la petite soeur de la WRC) qui accompagnent C-Cactus (à moins d’une semaine de la révélation du modèle de série) et Wild Rubis.

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    Twin’Z et Twin’Run sont présents pour continuer à propager l’idée que la troisième génération de Twingo arrivera cette année. Initiale Paris est aussi exposé.

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    Les BMW Gran Lusso Pinifarina, Opel Monza Concept, Kia Provo sont également présentées.

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    Il y a aussi d’autres choses plus exotiques comme l’Icona Vulcano ou la Giugiaro Parcour Concept.

    Quelques modèles en phase de commercialisation sont aussi exposés. Porsche montre son Macan et la 918 Spyder. Aston Martin présente une Vanquish Volante, BMW expose une i3 et une place de choix est réservée à Alfa Romeo pour sa 4C élue hier plus belle voiture de l’année.

    Déjà vue et présentée sur AUTOcult.fr, OAK Racing affiche à nouveau son Art Car basée sur une Morgan-Nissan LM P2.

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    Avant une vente aux enchères, RM Auctions aligne quelques modèles en vente : Mercedes 300 SL, Porsche 956 Groupe C, Gordini Type 24S, Peugeot 908 HDI FAP et Porsche 917-30 Can Am.

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    Le Festival Automobile International est ouvert du 29 janvier au 2 février. Tarif : 10 euros, tarif réduit : 6 euros et gratuit pour les moins de 10 ans.

  • 2014 : Messages aux capitaines de l’industrie automobile

    2014 : Messages aux capitaines de l’industrie automobile

    Début d’année… Il est temps d’exposer ses bonnes résolutions. Comme nous savons pertinemment que nous ne les tiendrons jamais, nous avons préféré adresser de courts messages aux grands de ce monde automobile pour bien commencer 2014. Les voici :

    Message à Carlos Ghosn (Renault et Nissan)
    Tous nos vœux pour la Chine ! Le succès sur le premier marché mondial est capital pour l’avenir de la marque. Mais il est aussi important de penser à la France (oui, c’est un Français qui dit ça). Renault a été le fleuron de l’industrie nationale et une vitrine sociale. Que Renault redevienne cette entreprise très française, dans son ADN, son style, ses produits, ses usines. Donnez une identité aux Renault (pas seulement en agrandissant le logo). Faites-nous une vraie Twingo à la touche française. Capitalisez sur les immenses succès de Renault Sport F1. Qui achète une Renault pour son moteur ? Et on veut aussi sentir le retour imminent d’Alpine ! Communiquez, faites-nous rêver !

    Renault Twin'Run

    Message à Carlos Tavares (PSA Peugeot Citroën)
    Bienvenue ! Je préfère adresser directement ce message à Carlos Tavares plutôt qu’à Philippe Varin… Je suis vraiment confiant quant au positionnement des marques. Peugeot, DS et Citroën ont le potentiel pour trouver leur public. C’est surtout sur les plans capitalistique et industriel qu’il faut souhaiter le meilleur à PSA Peugeot Citroën. Obligez l’Etat français à prendre ses responsabilités comme les Etats-Unis l’ont fait avec General Motors. Et que le développement de la production se fasse par les usines françaises.

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    Message à Sergio Marchionne (FIAT et Chrysler)
    Nous comprenons parfaitement que l’idée de fusion entre FIAT et Chrysler soit un énorme chantier. Mais est-il nécessaire de sacrifier les plans produits de trop nombreuses marques ? Alfa Romeo a quasiment manqué une génération complète de modèles. Lancia voit son identité disparaître et FIAT est une gamme de 500. Pensez d’abord aux produits. Que les marques italiennes aient une vraie identité italienne et que les marques américaines aient une vraie identité américaine. Qu’importe qui a conçu le châssis. L’idée d’une Alfa Romeo Duetto partagée avec Mazda est à dupliquer entre FIAT et Chrysler.

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    Message à Mary Barra (General Motors)
    Félicitation pour votre nomination. L’arrivée d’une femme à la Direction Générale du deuxième groupe mondial est forcément marquante. Maintenant que les célébrations sont terminées, soyons clairs : le genre, l’âge, la couleur, la religion, la nationalité ou les préférences sexuelles n’ont aucune importance. C’est la loi du libéralisme (ou du communisme le plus basique, selon vos goûts). Maintenant, il va falloir profiter du travail effectué ces dernières années et nous faire oublier les disparitions de Pontiac, Saturn, Hummer, Saab ou Oldsmobile… Et même de Chevrolet Europe ! Et pour ça, il va falloir être très, très fort avec Opel sur notre continent.

    Mary-Barra

    Message à Martin Winterkorn (Volkswagen)
    Le Groupe Volkswagen semble se porter tellement bien qu’il parait difficile d’en souhaiter davantage. Peut-être de faire conserver à Porsche son identité, d’en retrouver une pour Seat et de considérer Bugatti comme une danseuse. La marque alsacienne peut perdre de l’argent dans le groupe tant qu’elle nous fait rêver. Car on veut de nouveaux concepts !

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    Message à Norbert Reihofer (BMW)
    Après les M, les X et les i, vous annoncez des tractions à carrosserie de monospace avec des moteurs de trois cylindres. Il est compréhensible de cumuler les modèles pour conquérir des parts de marché mais il est nécessaire de conserver une réelle identité. On voit bien la différence fondamentale entre une M et une i… Autant ne pas mélanger un monospace au reste des « Série » avec une dénomination déjà utilisée. Mercedes s’est parfois un peu perdu ces dernières années avec ce jeu. Soyez vigilent car vos clients le seront !

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    Message à Norbert Zetsche (Mercedes)
    Le vieillissement de la gamme est en train d’être totalement effacée sous l’impulsion de la famille Classe A. Mercedes-Benz devient presque jeune et branché. On ne peut pas qu’apprécier ! Continuez.

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    Message à Akio Toyoda (Toyota)
    Toyota a accéléré le développement de l’industrie automobile en commercialisant la Prius en 1997. Toyota a surmonté des énormes problèmes de rappels, Toyota a oublié les catastrophes de Fukushima et Toyota a répondu aux critiques d’une gamme trop sobre avec les GT86 et Lexus LFA. On ne peut que vous demander de nous inventer l’avenir. C’est aussi ça le rôle du numéro 1 mondial : recommencez l’exploit de la Prius !

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    Message à Alan Mulally (Ford)
    Merci d’avoir refusé l’offre de Microsoft. Restez à la tête de Ford tant que vous le pouvez ! Il reste encore du travail pour appliquer la vision globale de mobilité imaginée par Henry Ford. De nouvelles carrosseries, de nouvelles motorisations, de nouvelles façons de se déplacer, voilà ce qu’on attend de Ford. Mark Fileds aura la patience nécessaire au numéro 2 qui rêve d’être numéro 1, non ?

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    Message à Chung Ju-yung (Hyundai)
    En cette année de Coupe du Monde de Football, nous allons voir du Hyundai partout… C’est l’occasion de poursuivre cette croissance globale exceptionnelle. Que Hyundai soit le nouveau Toyota, avec un peu plus de rêve. (Et engagez Bryan Bouffier sur la i20 WRC !)

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    Message à Takanobu Ito (Honda)
    Vous étiez à la tête du R&D de Honda avant de devenir le grand patron du groupe. On veut que Honda soit un constructeur leader dans les nouvelles technologies. On veut du VTEC de nouvelle génération. On veut qu’une Honda soit un emblème de la technologie japonaise. Une NSX qui serait plus qu’une simple rivale de l’actuelle production, de nouveaux modèles qui ne seraient pas inscrits dans le présent mais dans l’avenir. Je rêve d’un croisement entre une Civic et ASIMO !

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  • Le sacrifice de Chevrolet Europe servira-t-il ?

    Le sacrifice de Chevrolet Europe servira-t-il ?

    Dans un marché hautement concurrentiel, et de surcroît en crise, il est nécessaire de multiplier les modèles pour conquérir des parts de marché. Mais il est aussi indispensable d’atteindre un volume minimal par carrosserie pour atteindre une certaine rentabilité… Multipliant ces constats à travers ses marques, General Motors a décidé de retirer Chevrolet du marché européen pour se concentrer sur le développement d’Opel… Et de Cadillac.

    A partir de 2016, General Motors va se concentrer sur Opel (Vauxhall dans les îles britanniques) pour faire ces fameux volumes et tenter de retrouver un bilan positif. Cadillac et quelques modèles de niche, la Camara ou la Corvette par exemple, devraient survivre. Pas Chevrolet en tant que marque.

    En France, Chevrolet était en progression constante depuis l’arrivée de ses nouveaux modèles sur le marché en 2008. Plus de 21 000 voitures avaient été immatriculées en 2009 et plus de 24 000 en 2012, mieux que MINI, Seat ou Skoda. Opel, car c’est bien à Opel que cette décision doit profiter, n’est pas sur la même tendance. Alors que la marque allemande vendait 133 000 véhicules en 2000, il n’y a eu que 71 000 ventes en 2012. Des chiffres aujourd’hui comparables à ceux de Nissan et Toyota.

    Quatrième marque mondiale en termes de volume, Chevrolet ne sera plus disponible en Europe que par la Corvette. General Motors veut aussi renforcer la présence de Cadillac dont le réseau est appelé à se densifier sur le continent avec l’arrivée de nouveaux modèles haut-de-gamme.

    En 2012, Chevrolet avait conquis un peu plus de 1 % de part de marché en Europe là où le couple Opel / Vauxhall cumule 6,7 %. Et c’est bien la stratégie de conquête de Chevrolet mise en place en quelques années seulement qui cause aujourd’hui sa perte. Le positionnement de la marque américaine est désormais trop proche et fait de l’ombre à Opel.

    Chevrolet-Camaro

    C’est surtout une très grande marque de confiance accordée par General Motors à Karl-Thomas Neumann, patron d’Opel depuis le printemps. Il demandait une réorganisation globale des marques de GM en Europe. Et pour sauver ses usines et sa marque, il militait pour le retrait de Chevrolet.

    Cette restructuration va coûter entre 500 et 750 millions d’euros à General Motors… Et on peut imaginer que les points de vente Chevrolet (environ 1 900 en Europe dont la moitié partagée avec Opel) vont se vider ces deux prochaines années. Si Neumann atteint son objectif de tirer des bénéfices d’Opel dès 2016, la manœuvre sera « réussie »…

    Les 200 000 Chevrolet qui ne seront plus vendues chaque année en Europe deviendront-elles des Opel ? Les acheteurs de Trax et Volt se retrouveront dans la gamme au Blitz. Mais ceux des Spark, Aveo, Cruze, Malibu, Orlando et Captiva risquent de s’évaporer vers tous les autres généralistes.

    Si Opel veut reconquérir des parts de marché, c’est – comme pour tous les autres constructeurs – par la qualité de ses modèles que la marque y parviendra !

    Et en ce qui concerne les Américains, il semble bien difficile de venir s’implanter en Europe. Il ne reste que Ford !

  • Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Choisir le nom d’un modèle est un moment capital dans la vie d’une voiture. Il peut, à lui seul, être un atout déterminant sur le plan marketing. Prenons l’exemple de Twingo qui est sans doute l’une des plus belles réussites. Mais parfois, au jeu des exportations, de jolis noms deviennent des vraies barrières à la commercialisation.

    Mitsubishi est l’une des victimes les plus connues. Son 4×4 Pajero devait être une arme de son développement international avec un engagement au Rallye Paris-Dakar. Problème, dans les pays hispanophone, Pajero peut se traduire par « branleur ». Le Pajero conservera son nom sur de nombreux marchés et deviendra Montero dans les pays posant problème.

    Quelques autres constructeurs ont dû procéder à des modifications de patronymes. Honda avait baptisé une citadine « Fitta ». Si l’Italie pouvait se contenter de sa traduction du mot français « épais », les Nordiques ont pu être choqués. En Norvège, en Suède et en Finlande – et même si leurs langues peuvent être différentes – fitta est utilisé pour désigner un vagin en argot. Depuis, c’est une Honda Jazz.

    Honda-Jazz

    D’autres marques ont choisi de tenter le coup…

    Chevrolet a lancé une « Nova » dans les années 60. Là encore, les clients hispanophones pouvaient comprendre ce « no va » par « n’avance pas ». Mais la voiture s’est bien vendue. Vingt ans plus tard, lorsque General Motors réutilise l’appellation Nova pour Vauxhall en Europe, le groupe choisit de baptiser « Corsa » l’Opel correspondante. Il n’était pas question de prendre le même risque à deux reprises.

    Chevrolet-Nova-SportCoupe

    En Amérique du Nord, on n’analyse pas toujours toutes les traductions possibles. Lorsque Buick présente la LaCrosse, il n’avait pas été imaginé que certains clients potentiels pouvaient être québécois. Et « se crosser » signifie « se masturber » chez nos cousins. La crosse étant aussi le nom d’un sport local, Buick n’a pas modifié le nom de sa berline. De quoi assurer quelques jeux de mots.

    Buick-LaCrosse

    Dodge a même sorti une Swinger, devenue aujourd’hui Dart… La première signification « personne à la mode » est gratifiante. Mais swinger est aussi utilisé pour désigner une personne libertine.

    En dehors de la Honda Fitta, les constructeurs japonais ont aussi donné des noms tendancieux à certains modèles. Heureusement, ils ne furent pas importés… Mazda a sorti une kei baptisée Laputa et Nissan commercialise une Moco, morve en espagnol.

    mazda-laputa

    Autre défaut, celui de la traduction automatique. Isuzu a osé présenter un SUV nommé Mysterious Utility Wizard et Suzuki a baptisé un petit van Every Joypop Turbo, Mazda a tenté la Carol Me Lady, Geely nous offre la Rural Nanny. Enfin, imaginer les anglo-saxons dans une Renault LeCar.

    Les Daihatsu Naked (même s’il existe une vraie explication), Volugrafo Bimbo (qui n’est pas vraiment une voiture), la Mazda Scrum, voire la AMC Gremlin sont d’autres exemples.

    Certains modèles ont été commercialisés en France avec des noms parfois tendancieux. Toyota proposait un petit coupé MR2, Alfa Romeo vend sa Mito et Audi propose l’appellation e-tron…

    Note : ça a bien failli arriver à ce blog. Avant le drame, un « t » a été ajouté !

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

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    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

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    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

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    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Publicité : Opel

    Publicité : Opel

    Bien avant d’être ministre de la république, Frédéric Mitterrand était « neveu de » et présentateur star de la télévision… A cette époque, il en profitait pour faire de la publicité pour Opel !

    Retour en 1988…

  • Culte : Opel GT

    Culte : Opel GT

    Voiture de sport stricte deux places, l’Opel GT est sorti en 1968. Reposant sur la plateforme de la seconde génération de la Kadett, avec une carrosserie conçue en France par Brissoneau et Lotz s’approchant du design de la Chevrolet Corvette.

  • Dessin : Opel Insignia

    Dessin : Opel Insignia

    Voiture de l’année 2009 en Europe, l’Opel Insignia s’inspirait du prototype GTC Concept présenté lors du Salon de Genève 2007. En voici l’un des premiers dessins.

  • José Igniacio Lopez, le grand inquisiteur devenu paria

    José Igniacio Lopez, le grand inquisiteur devenu paria

    Longtemps la cible des plus grands dirigeants mondiaux, José Ignacio Lopez de Arriortua est connu pour avoir lancé le redressement d’Opel, celui de General Motors et d’avoir entamé celui de Volkswagen au début des années 90, avant de disparaître sur fond d’affaire d’espionnage.

    Inaki, Lopez le Terrible, le Grand Inquisiteur, Der Skrupellos (le sans-scrupule), l’hidalgo du cost-cutting, l’ouragan espagnol, le tsar des achats, l’étrangleur de Rüsselsheim… La collection de surnoms est impressionnante pour ce qui fut la référence pour redresser les comptes d’un constructeur automobile.

    L’histoire débute dans les années 80. John Smith Jr est alors Président de General Motors Europe. Pendant que la maison-mère aligne les pertes, il parvient à faire des bénéfices avec Opel et Vauxhall sur le Vieux Continent. La cause est simple : les coûts de production des usines européennes sont inférieurs d’un tiers à celui des sites américains. Un résultat qui est l’œuvre d’un basque traqueur de dépenses : José Ignacio Lopez.

    En 1992, Smith prend le pouvoir à Détroit après l’éviction de Robert Stempel. Nouveau patron de GM, il décide de casser la structure mise en place dans les années 20. Son premier cheval de bataille est de révolutionner la politique d’achats du groupe. Le tandem est rapidement reformé avec Lopez.

    Comme en Europe, Lopez presse les équipementiers et fait baisser leur tarif de 20 % en maniant le chantage sans vergogne. En quelques mois, General Motors affiche le résultat de « l’effet Lopez » : 4 milliards de dollars d’économie. L’échalas réussit à serrer la ceinture au plus grand groupe privé américain… Mais il casse également l’élan d’innovation de GM en mettant un terme au programme de voiture électrique. Et c’était en 1992.

    Le Basque a pourtant d’autres rêves. Lassé d’être présenté comme le tueur des sous-traitants, vexé d’être devenu l’homme le plus impopulaire de l’industrie automobile américaine selon le Financial Times, il cherche à développer un vrai programme industriel. Son projet est analysé chez General Motors. Il promet d’assembler une voiture en dix heures, deux fois plus vite que les performances contemporaines… Surtout, son idée est prétendument meilleure que l’imbattable système japonais « Kaizen » qui va si bien à Toyota.

    Pourtant, Lopez ne voit plus son avenir à Détroit. Il cède aux avances de Ferdinand Piech, à peine arrivé à la tête d’un groupe Volkswagen au bord du gouffre.

    Lopez contacte quarante de ses anciens collègues. Sept le suivent en Allemagne. General Motors voit rouge. Les Américains attaquent le Groupe Volkswagen pour faire cesser les débauchages. Dans les semaines qui suivent, une autre plainte est déposée pour détournements de documents confidentiels.

    Der Spiegel avait révélé cette affaire bien embarrassante. Avant de remettre sa démission à Détroit, José Ignacio Lopez s’est offert un passage par Rüsselsheim pour s’emparer de milliers de documents contenant les secrets de fabrication des prochaines Opel sur les dix années à venir et les plans d’une nouvelle usine. L’enquête montrera que l’équivalent de 2 millions de pages avait été détourné.

    Malgré le contentieux, Lopez s’active pour relancer le Groupe Volkswagen. Il met enfin son plan industriel en marche avec la création d’un nouveau site au Brésil, une copie parfaite du « Plant X » sur lequel il avait travaillé pour General Motors.

    Mais, pour mettre fin à la discorde, Lopez annonce sa démission de son poste chez Volkswagen en novembre 1996. Deux mois plus tard, le groupe allemand fait un chèque de 100 millions de dollars à l’américain avec un contrat d’achat de pièces pour un milliard de dollars sur sept ans afin de mettre un terme à l’affaire qui aura même occupé Bill Clinton et Helmut Kohl !

    L’année suivante, la justice allemande inflige une amende de 400 000 marks à Lopez. Ce dernier est ensuite victime d’un grave accident de voiture. Selon ses avocats, sa mémoire est largement affectée. L’Espagne se sert de cette excuse pour refuser l’extradition de Lopez vers les Etats-Unis en 2001.

    Il tenta ensuite de créer sa propre marque avec les plans d’une usine capable de produire une « Carmen » pour concurrencer la Golf dans un projet rentable « dès sa deuxième année »… Mais qui n’a jamais vu le jour.