Catégorie : Constructeurs

  • Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Henri Toivonen et Estoril : retour sur un mythe moteur du sport automobile

    Le monde du sport automobile regorge de légendes et de récits presque incroyables, mais peu sont aussi fascinants que celui qui entoure Henri Toivonen et son passage sur le circuit d’Estoril en 1986. Ce mythe, qui a persisté au fil des décennies, prétend que le pilote de rallye finlandais aurait réalisé un tour si rapide sur le circuit portugais dans sa Lancia Delta S4 qu’il aurait pu se qualifier parmi les pilotes de Formule 1 pour le Grand Prix du Portugal cette année-là. Mais que s’est-il vraiment passé ce jour-là, et quelle est la vérité derrière cette histoire captivante?

    Le contexte : l’âge d’or du Groupe B

    Pour comprendre l’ampleur du mythe, il faut se plonger dans l’époque du Groupe B, une ère désormais légendaire du Championnat du Monde des Rallyes (WRC). Les années 80 ont vu l’émergence de voitures de rallye radicalement innovantes, aux performances à couper le souffle. Les machines du Groupe B, telles que la Lancia Delta S4, étaient non seulement puissantes mais aussi incroyablement légères, avec des moteurs turbo capables de délivrer plus de 600 chevaux. Ces voitures, couplées à des pilotes de talent comme Henri Toivonen, ont marqué les esprits par leur vitesse et leur maniabilité exceptionnelle, mais aussi par le danger qu’elles représentaient.

    Henri Toivonen, à l’image d’un Ayrton Senna en Formule 1, était un prodige dont le talent brut et l’audace faisaient de lui une figure incontournable du rallye. Malheureusement, comme Senna quelques années plus tard, Toivonen a vu sa carrière tragiquement écourtée lorsqu’il a perdu la vie dans un accident lors du Tour de Corse en 1986. Sa mort a été un choc pour le monde du rallye, précipitant l’interdiction du Groupe B à la fin de cette même année.

    Le mythe d’Estoril : un tour d’anthologie

    Le mythe raconte que Toivonen, lors d’un test privé sur le circuit d’Estoril en 1986, aurait bouclé un tour si rapide que son temps l’aurait placé parmi les dix premiers pilotes de Formule 1 lors des qualifications pour le Grand Prix du Portugal. Certains disent même qu’il aurait pu se qualifier en sixième position, juste derrière des légendes de la F1 telles qu’Ayrton Senna. Cette histoire est restée gravée dans les mémoires, alimentée par l’aura de mystère qui entoure le pilote finlandais.

    Cependant, une analyse plus approfondie de l’époque et des témoignages disponibles suggère que cette histoire a été embellie au fil du temps. Selon Ninni Russo, ancien directeur de l’équipe Lancia en WRC, il est vrai que Toivonen a participé à un test privé sur le circuit d’Estoril quelques semaines avant le rallye du Portugal en 1986. Ce test, bien que non officiel, a vu Toivonen réaliser un temps impressionnant, suffisamment proche de ceux des voitures de F1 qui avaient testé sur le même circuit peu de temps auparavant.

    Toutefois, il est important de noter que ce test ne correspondait pas aux qualifications officielles du Grand Prix de Formule 1. Les comparaisons qui ont émergé au fil des ans entre le temps de Toivonen et les performances des voitures de F1 pourraient bien être le résultat de récits embellis et d’une confusion entre les différentes sessions de tests et de qualifications.

    Une réalisation incroyable ou un mythe amplifié ?

    Quoi qu’il en soit, il est indéniable que la performance de Toivonen ce jour-là, qu’elle ait été embellie ou non, témoigne de ses compétences exceptionnelles en tant que pilote. Les voitures de rallye du Groupe B étaient des bêtes difficiles à maîtriser, et il fallait un talent rare pour en tirer le maximum. Toivonen, avec sa capacité à ressentir et à exploiter les limites de la Delta S4, incarnait cette excellence.

    Le mythe d’Estoril continue d’alimenter les discussions parmi les passionnés de sport automobile. Il sert de rappel non seulement des capacités de Toivonen, mais aussi de la proximité des performances entre les voitures de rallye et les voitures de F1 à une époque où les deux disciplines étaient peut-être plus proches qu’elles ne le sont aujourd’hui.

    En fin de compte, que ce mythe soit entièrement véridique ou non importe peu. Ce qui compte, c’est l’héritage de Toivonen, un pilote dont le talent et le courage continuent d’inspirer et de fasciner les amateurs de sport automobile à travers le monde. Car, vous le savez bien, ce type de records non officiels est particulièrement mal perçu sur autocult.fr !

  • Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche rend hommage à Jo Siffert avec une 911 GT3 RS inique

    Porsche a dévoilé une 911 GT3 RS unique en son genre, rendant hommage à l’icône suisse du sport automobile Jo Siffert. Cette édition spéciale s’inspire de la légendaire Porsche 917 que Siffert et Kurt Ahrens ont pilotée vers la victoire à l’Osterreichring en 1969. La 911 GT3 RS, conçue en un seul exemplaire, arbore un design bi-ton saisissant, alliant une finition Pure White à des accents Viper Green, rappelant la livrée emblématique de la 917.

    Des badges « 29 », représentant le numéro de course de Siffert, ornent le capot, les portes et l’aileron, accompagnés du lettrage « Porsche ». Les roues en magnésium satinées noires, avec des verrous centraux arborant la silhouette de la 917KH, complètent l’hommage extérieur à l’héritage de course de Siffert.

    L’attention aux détails de Porsche est évidente dans les autocollants des sponsors reproduits avec l’aide de Bosch et Shell, ainsi que les badges sur le montant B portant la signature de Jo Siffert. L’intérieur, bien que partiellement révélé, présente des sièges en Race-Tex noirs et Guards Red avec un motif de casque sur les appuie-têtes. Des plaques de seuil de porte spéciales et la signature de Siffert embossée sur le couvercle de la console centrale personnalisent davantage l’habitacle. Même la clé du véhicule reçoit une peinture sur mesure avec les graphismes de la 917.

    Cette 911 GT3 RS unique entreprendra une tournée à travers la Suisse, apparaissant dans des concessions à travers le pays et culminant à l’Auto Zurich en novembre. Après la tournée, la voiture sera vendue à un client chanceux choisi au hasard.

    Bien que Jo Siffert soit tragiquement décédé en 1971, son héritage perdure, notamment en Suisse, où il reste une figure vénérée. Porsche reconnaît la passion de Siffert pour la course, rappelant sa participation à plusieurs courses le même week-end en raison de son amour inébranlable pour le sport. Cette 911 GT3 RS unique en son genre constitue un hommage approprié à une véritable légende de la course.

  • La renaissance de la Renault 5

    La renaissance de la Renault 5

    La Renault 5 E-Tech Electric, familièrement surnommée « R5 », est une résurrection moderne de l’emblématique Renault 5, qui a conquis le cœur de millions de conducteurs dans les années 70 et 80. Ce nouveau modèle ne se contente pas de ressusciter un design iconique; il incarne aussi une avancée technologique majeure pour Renault. L’arrivée de cette citadine marque un tournant dans l’histoire de la marque.

    Le retour d’une icône

    La Renault 5 E-Tech Electric conserve les lignes distinctives de son ancêtre tout en les modernisant avec des touches contemporaines. Le design extérieur de la nouvelle R5 rappelle fortement l’originale, avec sa forme compacte et ses éléments de design rétro, comme les phares ronds et le capot en forme de cloche. Cependant, elle se distingue par des innovations modernes telles que des feux LED et une prise de recharge subtilement intégrée. Cette fusion de rétro et de futurisme est un choix audacieux qui vise à rendre la voiture à la fois familière et nouvelle.

    À l’intérieur, la R5 E-Tech Electric surprend par son habitacle futuriste, doté de matériaux de haute qualité et d’une technologie de pointe. La planche de bord est dominée par un large écran. Les sièges, recouverts de matériaux écologiques, ajoutent une touche de modernité à un intérieur qui reste fidèle à l’esprit pratique de la R5 originale.

    Une nouvelle ère pour Renault

    Avec cette nouvelle R5, Renault s’efforce de démocratiser la voiture électrique en proposant un modèle accessible et désirable. Offrant une autonomie pouvant aller jusqu’à 400 km grâce à sa batterie de 52 kWh, la R5 E-Tech est bien positionnée pour répondre aux besoins quotidiens des citadins tout en offrant une solution de transport durable. Cette autonomie, couplée à un réseau de recharge en pleine expansion, fait de la R5 une option viable pour ceux qui cherchent à réduire leur empreinte carbone sans sacrifier le confort ou le style.

    L’arrivée de la Renault 5 E-Tech Electric sur le marché soulève également des questions sur les options d’achat. Les acheteurs potentiels peuvent se tourner vers un mandataire Renault pour bénéficier de tarifs avantageux. Ces professionnels offrent des véhicules neufs à des prix souvent inférieurs à ceux des concessionnaires traditionnels, grâce à des réductions obtenues par des achats en gros. En choisissant un mandataire, les acheteurs peuvent accéder à des offres exclusives et des services personnalisés, simplifiant ainsi le processus d’achat de leur nouvelle voiture électrique.

    L’autre option : importer une voiture de sport

    Pour les amateurs de sensations fortes, l’importation de voitures de sport représente une autre dimension de l’expérience automobile. Les passionnés de vitesse et de performances peuvent envisager d’importer une voiture de sport pour accéder à des modèles uniques, souvent indisponibles sur le marché local. Cette démarche permet d’acquérir des véhicules personnalisés, rares ou exotiques, enrichissant ainsi l’offre automobile accessible aux passionnés.

    L’importation de voitures de sport exige toutefois une certaine expertise, notamment en ce qui concerne la réglementation douanière et les normes de sécurité. Faire appel à un importateur professionnel peut faciliter ce processus, en assurant une conformité totale avec les lois locales et en garantissant un service sans tracas.

     

  • Le Ford RS200 fait son grand retour

    Le Ford RS200 fait son grand retour

    Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Boreham Motorworks, mais vous connaissez sûrement le Ford RS200, cette voiture de rallye à moteur central qui a marqué l’histoire du Groupe B. Boreham est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans les voitures classiques de Ford, et pour célébrer le 40e anniversaire du RS200, l’entreprise produit une série limitée de nouveaux exemplaires, homologués pour la route. Ce projet a vu le jour grâce à un accord de licence entre Boreham et Ford, ce qui permettra également à l’entreprise de reproduire d’autres modèles classiques, y compris la Mk1 Escort.

    Les détails sont encore rares, mais il est prévu que le RS200 soit une réinterprétation de l’original plutôt qu’une simple continuation. Boreham décrit cette nouvelle version comme une construction entièrement nouvelle, conçue de A à Z. Quant à l’Escort, elle sera reproduite fidèlement à l’originale et portera des numéros de série de continuation.

    Une légende du rallye revisitée
    Le RS200 original était une voiture de rallye conçue spécifiquement pour le Groupe B, avec une transmission intégrale et un moteur turbo quatre cylindres monté en position centrale. La version homologuée pour la route développait 246 chevaux, tandis que les versions de compétition pouvaient atteindre jusqu’à 444 chevaux. Le châssis unique en aluminium et les cadres tubulaires en acier dissimulaient une carrosserie composite distincte. Seulement 200 exemplaires légaux pour la route avaient été produits pour satisfaire les exigences de l’homologation. Malgré son coût élevé de 49 995 £ en 1985, la qualité des voitures homologuées était réputée inégale.

    Des améliorations attendues
    Les reproductions de Boreham devraient être nettement mieux construites que les originaux, mais avec un prix de vente probablement bien plus élevé. Chaque création de Boreham sera strictement limitée en nombre et distribuée directement aux clients par l’entreprise elle-même. La continuation de la Mk1 Escort fera ses débuts publics plus tard cette année, et les inscriptions sont déjà ouvertes pour réserver un créneau de production pour l’Escort ou le RS200.

    Un avenir prometteur pour les classiques de Ford
    Boreham Motorworks prévoit d’ajouter cinq autres modèles classiques de Ford à son catalogue dans un avenir proche. Cette initiative reflète une tendance croissante dans l’industrie automobile, où les voitures classiques sont réinterprétées et reproduites avec les technologies modernes tout en conservant l’essence des originaux. Ces véhicules ne sont pas seulement des hommages aux icônes du passé, mais ils offrent également une expérience de conduite unique, mariant le charme vintage avec les performances et la fiabilité d’aujourd’hui.

    Le retour du Ford RS200 grâce à Boreham Motorworks est une excellente nouvelle pour les amateurs de voitures classiques et de rallye. Ce projet démontre non seulement le pouvoir de l’ingénierie moderne à revitaliser des légendes du passé, mais il souligne également la passion continue pour les véhicules qui ont marqué l’histoire de l’automobile. Avec des productions limitées et des constructions méticuleusement soignées, ces voitures sont destinées à devenir des pièces de collection très recherchées.

    Le marché des voitures classiques et des reproductions modernes continue de croître, et des projets comme celui de Boreham Motorworks montrent que les légendes du passé peuvent encore avoir un avenir brillant. Le Ford RS200 est une icône intemporelle, et son retour est un témoignage de l’attrait durable de ces voitures mythiques. Boreham Motorworks a sans doute frappé fort avec cette réinterprétation du RS200, et nous attendons avec impatience de voir ce que l’avenir nous réserve pour d’autres modèles classiques de Ford.

  • Aston Martin Valiant : champion de la passion

    Aston Martin Valiant : champion de la passion

    L’année 2024 marque une nouvelle étape pour Aston Martin avec le lancement de la Valiant, une édition spéciale ultra-exclusive orientée piste et pourtant homologuée pour la route. Fruit du service sur-mesure « Q by Aston Martin », la Valiant se distingue par sa rareté, sa présence et sa puissance impressionnantes. Ce modèle exceptionnel, limité à seulement 38 exemplaires dans le monde, est animé par un moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres développant 745 chevaux couplé à une transmission manuelle à six vitesses, incarnant l’engagement d’Aston Martin à créer des voitures pour puristes de la conduite.

    Une origine prestigieuse

    La Valiant a été conçue à partir d’une commande personnelle de Fernando Alonso, pilote de l’équipe de Formule 1 Aston Martin Aramco. Inspirée par la carrière de 23 ans d’Alonso en Formule 1 et sa passion pour la conduite à la limite, la Valiant est née. Cette édition spéciale, soigneusement élaborée par l’équipe experte de « Q by Aston Martin », reflète le désir d’offrir un service de personnalisation ultime. « Q by Aston Martin » se consacre à la création d’éditions spéciales méticuleusement conçues ainsi qu’à la possibilité pour les propriétaires de créer des voitures de sport totalement uniques.

    Un héritage de performance

    La Valiant s’inscrit dans la lignée des Aston Martins légendaires, offrant une intensité de conduite authentique aussi bien sur route que sur piste. Ce modèle fait écho à des voitures emblématiques comme la hypercar Valkyrie, la sportive Vantage et sa version de course Vantage GT3, ainsi que la future supercar à moteur central, Valhalla. Alors que Valour et Valiant s’inspirent de l’héritage iconique de la marque, ils incarnent également l’avenir moderne de la performance d’Aston Martin, alliant puissance de pointe, dynamique de conduite et technologies de pointe.

    Conception et performances éblouissantes

    La Valiant est dotée d’une carrosserie entièrement en fibre de carbone, conçue pour réduire le poids et augmenter la force d’appui aérodynamique. L’intérieur allégé et dépouillé accentue la connexion avec le conducteur, améliorant ainsi la concentration et l’expérience de conduite. La carrosserie spectaculaire s’inspire de la légendaire voiture de course Le Mans « Muncher », utilisant des matériaux et technologies de pointe. Les économies de poids sont également réalisées grâce à l’utilisation de magnésium, de titane et à l’impression 3D avancée pour les composants clés.

    Caractéristiques techniques et innovations

    Le châssis sur-mesure de la Valiant est équipé d’amortisseurs ASV Multimatic et d’électronique recalibrée pour une capacité de piste améliorée. Ces amortisseurs, capables de s’ajuster en moins de six millisecondes, offrent une technologie de suspension de pointe, permettant aux ingénieurs d’Aston Martin de régler précisément les caractéristiques de conduite et de maniabilité. La Valiant est également équipée de freins en céramique de carbone standard mesurant 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière, offrant une puissance de freinage sans décoloration.

    Un engagement total pour le conducteur

    La Valiant a été développée pour offrir ses meilleures performances sur piste tout en restant homologuée pour la route. Son moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres, développant 745 chevaux et 753 Nm de couple, est couplé à une transmission manuelle à six vitesses, procurant une expérience de conduite engageante et viscérale. L’adoption d’un sous-châssis arrière imprimé en 3D permet de gagner 3 kg sans réduire la rigidité, tandis qu’un tube de couple en magnésium réduit la masse au centre de la voiture de 8,6 kg. Les roues en magnésium de 21 pouces améliorent la réponse de la direction et le contrôle des roues, réduisant la masse non suspendue de 14 kg.

    Une conception aérodynamique

    Le design agressif de la Valiant fait une déclaration d’intention explicite. Utilisant largement la fibre de carbone légère, le profil évocateur parle d’une véritable puissance. Large et musclé avec des caractéristiques nettes conçues pour générer une force d’appui stable et minimiser la traînée, chaque centimètre de la forme immaculée de la Valiant sert une fonction esthétique et aérodynamique. La calandre en fibre de carbone pleine largeur augmente le flux d’air de refroidissement vers le moteur et réduit la masse devant l’essieu avant, améliorant ainsi la répartition du poids et la maniabilité.

    Une expérience de conduite inégalée

    À l’intérieur, la Valiant combine fonctionnalité inspirée de la course et maîtrise des matériaux, caractéristiques pour lesquelles Aston Martin est renommée. Le cockpit strictement deux places est rempli de drame et de but. L’utilisation extensive de fibre de carbone satinée exposée souligne l’accent mis sur les matériaux légers, tandis que le placement stratégique du rembourrage des sièges et des garnitures légères ajoute confort, luxe et tactile. La direction se fait avec un nouveau volant unique à la Valiant, parfaitement rond avec une jante de diamètre plus mince, sans interrupteurs pour une sensation intuitive et sans distractions.

    La Valiant fera ses débuts publics au Festival de la vitesse de Goodwood 2024, avec des démonstrations dynamiques sur le célèbre parcours de montée de colline. Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1 et premier client de la Valiant, sera au volant pour l’une des courses de démonstration. En somme, la Valiant représente le summum des éditions spéciales Aston Martin à moteur avant, conçue pour exceller sur piste tout en restant utilisable sur route, offrant une expérience de conduite intense et unique.

  • Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Fisker dépose le bilan alors que le marché marque un plateau

    Le dépôt de bilan semblait inévitable pour Fisker Inc., une entreprise de véhicules électriques qui a rencontré de nombreuses difficultés ces derniers mois, faisant suite à l’échec du programme Fisker Karma des années précédentes.

    L’entreprise de véhicules électriques Fisker Inc. a officiellement déposé une demande de protection contre les faillites au titre du chapitre 11 après avoir échoué à sécuriser un partenariat pour son activité. En 2023, Fisker avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean, mais la production s’est brutalement arrêtée à l’usine de Magna Steyr en Autriche à la mi-mars 2024, faute de fonds suffisants.

    Henrik Fisker, bien que salué comme un designer automobile talentueux, n’a pas réussi à lancer avec succès une entreprise de voitures. Ce qui semblait presque inévitable s’est enfin concrétisé lorsque Fisker Inc. a demandé la protection d’un tribunal du Delaware contre la faillite.

    Dans cette demande, Fisker a déclaré des actifs compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars, contre des passifs allant de 100 millions à 500 millions de dollars.

    Des difficultés financières et des efforts infructueux

    D’après le dépôt de bilan au titre du chapitre 11, la société a répertorié « entre 200 et 999 créanciers ». Fisker a déclaré dans un communiqué : « Comme d’autres entreprises du secteur des véhicules électriques, nous avons été confrontés à divers vents contraires sur le marché et des facteurs macroéconomiques qui ont impacté notre capacité à opérer efficacement. Après avoir évalué toutes les options pour notre entreprise, nous avons déterminé que la vente de nos actifs sous le chapitre 11 est la voie la plus viable pour l’avenir de l’entreprise. »

    À court de liquidités, Fisker avait essayé de sécuriser un partenariat avec un autre constructeur automobile pendant plusieurs mois. Henrik Fisker lui-même aurait déclaré lors d’une réunion en avril que quatre constructeurs automobiles étaient intéressés par l’achat de l’entreprise. D’autres rapports indiquaient que Fisker avait sollicité un partenariat avec Nissan.

    Finalement, Fisker n’a pu conclure aucun accord avec quiconque. En février de cette année, Fisker avait averti qu’il pourrait manquer de liquidités dans les 12 mois suivants. Basé en Californie, Fisker a révélé le mois dernier que son unité autrichienne chargée de la production à l’usine Magna Steyr avait entamé une restructuration en auto-administration conformément au code autrichien de l’insolvabilité.

    Production interrompue et problèmes techniques

    L’entreprise avait livré 4 929 SUV électriques Fisker Ocean l’année dernière, mais la production a été brutalement interrompue à l’usine de Magna Steyr à la mi-mars 2024, Magna étant catégorique sur le fait que la production ne redémarrerait pas. Pendant ce temps, Fisker avait encore participé à l’Electrify Expo il y a quelques semaines à Long Beach, Californie, proposant encore des voitures à la vente.

    Les propriétaires ont signalé divers problèmes avec le véhicule, dont beaucoup étaient liés aux logiciels.

    Une carrière remarquable mais semée d’échecs

    Henrik Fisker a sans doute dessiné certaines des voitures les plus belles du monde au cours d’une carrière de plus de 35 ans. Après avoir obtenu son diplôme de l’Art Center en 1989, il a travaillé chez BMW et a dessiné le roadster Z8, puis chez Ford en tant que directeur du design d’Aston Martin, supervisant le lancement de la DB9 et de la V8 Vantage, suivis par la Ford Shelby GR-1 concept car. Chez Tesla, son travail a contribué à ce qui est devenu la Model S.

    Il a d’abord lancé Fisker Coachbuild, où il a fabriqué des kits de carrosserie pour les Mercedes SL 55 AMG et BMW 645Ci. Il a ensuite fondé Fisker Automotive en 2007 et cette entreprise a produit l’élégante berline hybride électrique Karma. Mais cette entreprise a également échoué de la même manière que le dernier programme EV, avec une insolvabilité imminente et une production arrêtée en 2012. En conséquence, Fisker n’a pas remboursé 139 millions de dollars au gouvernement américain pour un prêt qu’il avait obtenu pour construire la Karma.

    Henrik Fisker a démissionné de Fisker Automotive et a fondé Fisker Inc. en 2016, mais la nouvelle entreprise s’est également effondrée.

    Le marché des véhicules électriques en stagnation aux Etats-Unis

    Les ventes de véhicules électriques ont, en effet, ralenti sinon diminué après avoir décollé ces dernières années. Du moins aux États-Unis. Les ventes mondiales de véhicules électriques augmentent plus rapidement qu’aux États-Unis. Selon BloombergNEF, l’adoption des véhicules électriques continue de croître, malgré des perspectives à court terme mitigées. Le rapport indique que la baisse rapide des prix des batteries, les avancées dans la technologie des batteries de nouvelle génération et l’amélioration de l’économie relative des véhicules électriques par rapport à leurs homologues à moteur à combustion interne soutiennent la croissance à long terme des véhicules électriques à l’échelle mondiale.

    Environ 14 millions de voitures électriques ont été vendues dans le monde en 2023, portant le nombre total de véhicules en circulation à 40 millions, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce chiffre est six fois plus élevé qu’il y a cinq ans, selon l’AIE. Les ventes continuent donc de croître.

    « Ces tendances indiquent que la croissance reste robuste à mesure que les marchés des voitures électriques mûrissent », a déclaré l’AIE.

    Cependant, les grands constructeurs automobiles et de camions aux États-Unis, notamment Ford et General Motors, ont retardé ou annulé des plans de véhicules électriques en raison de ventes médiocres.

    Les prix des véhicules électriques d’occasion ont, quant à eux, chuté de manière spectaculaire, tombant en dessous de leurs équivalents à essence pour la première fois en février, selon la dernière étude américaine de iSeeCars.com. Les prix des véhicules électriques continuent de baisser plus rapidement que ceux des voitures traditionnelles, créant un écart croissant entre les valeurs des véhicules électriques et à essence, selon l’étude.

    Tout cela suggère que le marché des véhicules électriques est encore à ses débuts, les consommateurs du monde entier continuant de décider dans quelle mesure ils apprécient ces nouvelles choses silencieuses.

  • Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    « Ce n’est pas un restomod, c’est une toute nouvelle voiture », affirme Gordian von Schöning, ingénieur en chef chez HWA. En voyant la HWA Evo aux côtés du héros d’homologation des années 1990 qui l’a inspirée – la Mercedes-Benz 190E 2.5-16 Evo II – on comprend vite ce qu’il veut dire. La « Evo évoluée » possède un empattement plus long, une voie plus large et une carrosserie entièrement sur mesure. Et ce qui se cache sous cette fibre de carbone est tout aussi exotique.

    Une transformation en profondeur

    Dévoilant le concept démonstrateur Evo, Von Schöning explique que la « profondeur de l’ingénierie est à un autre niveau par rapport à tout concurrent », lançant plus tard une pique à peine voilée à Singer. En partant d’une 190E standard, HWA renforce la section centrale en acier de son châssis et y attache des sous-châssis en aluminium personnalisés à chaque extrémité, allongeant l’empattement de 80 mm. La voiture est ensuite habillée de fibre de carbone structurelle, étendant et exagérant les lignes de l’Evo II originale.

    Design et héritage

    Edgar Chu, le designer de la HWA Evo, compare ce projet à l’un de ses travaux précédents : la Mercedes-Benz Classe G actuelle. « Lorsque vous recréez une icône comme la G-Wagen ou la 190E Evo II, vous ne pouvez pas changer trop de choses », explique-t-il. « Il est important de conserver l’essence de l’original. » Ainsi, bien que chaque panneau de carrosserie soit différent (et que les étoiles à trois branches soient absentes), les racines de l’Evo sont immédiatement reconnaissables. Parmi les détails cools, citons les phares et les clignotants à LED en une seule pièce, la grille sans chrome et l’échappement ovale surdimensionné.

    Performances et technologie

    Le moteur quatre cylindres de 2,5 litres de l’Evo II de 1990 développait 235 ch – proche d’une Porsche 964 Carrera contemporaine – mais la version de HWA double cette puissance, atteignant 450 ch en standard, ou 500 ch avec le pack performance ‘Affalterbach’. Son V6 biturbo de 3,0 litres, utilisé par Mercedes dans des modèles comme l’AMG E53, est ici lourdement modifié, à commencer par un ECU personnalisé. Lorsque Marx accélère à plusieurs reprises dans l’atelier, le son est féroce : le rugissement brutal de l’échappement rappelle celui d’un coureur DTM.

    En fait, la connexion DTM va plus loin, avec une suspension à double triangulation dérivée de la course aux deux extrémités, ainsi que des porte-moyeux usinés à partir de billettes. Les freins en céramique de carbone et la suspension réglable électroniquement sont tous deux sur la liste des options. Ne cherchez pas de palettes derrière le volant, cependant ; l’Evo à propulsion arrière est équipée uniquement d’une boîte manuelle à six vitesses – et elle n’en sera probablement que meilleure.

    Prête pour la route et la piste

    Alors, comment se conduira-t-elle ? Nous le découvrirons plus tard cette année, avant le début de la production – à raison d’une voiture par semaine – en 2025. Néanmoins, un poids à vide de seulement 1 360 kg, réparti uniformément entre les essieux avant et arrière, est de bon augure. Le PDG Marx a déjà testé ce prototype de manière extensive, et le décrit comme une « supercar prête pour la route et la piste ». HWA dévoilera également l’intérieur uniquement en conduite à gauche – pour le moment caché derrière des vitres teintées foncées – dans les mois à venir. Edgar Chu nous dit d’attendre « un tableau de bord classique de 190E avec des cadrans numériques configurables », ainsi que des sièges Recaro au look rétro et des bagages en cuir sur mesure.

    L’innovation continue

    Avec plus de « restomods » (pardon, de nouvelles voitures) en préparation, ce dernier chapitre de l’histoire d’AMG et de HWA ne fait que commencer. La HWA Evo incarne une fusion parfaite de tradition et d’innovation, rendant hommage à l’héritage de la 190E Evo II tout en poussant les limites de la technologie et du design automobile modernes.

    La renaissance de cette légende des années 1990 témoigne du dévouement de HWA à la fois à l’histoire et à l’avenir de l’automobile. En combinant une ingénierie de pointe avec un respect profond pour les icônes du passé, HWA crée non seulement des véhicules performants, mais aussi des œuvres d’art roulantes qui captivent l’imagination et le cœur des passionnés d’automobile du monde entier.

  • Les routes d’Europe en MINI Cooper : un voyage inoubliable de France en Slovénie

    Les routes d’Europe en MINI Cooper : un voyage inoubliable de France en Slovénie

    Imaginez-vous en train de parcourir les paysages pittoresques de l’Europe, des charmantes rues de France aux panoramas époustouflants de Slovénie. La liberté de la route, le frisson de la découverte et le confort d’une voiture fiable vous garantissent un voyage inoubliable. Mais avant de prendre la route, la préparation est essentielle pour garantir un voyage agréable et sans accroc.

    La Mini Cooper 

    La Mini Cooper, une voiture à la fois emblématique et moderne, a une riche histoire qui remonte aux années 1960. Connue pour sa taille compacte, son design distinctif et ses performances agiles, elle est une favorite parmi les passionnés de voitures. Selon 01net.com a parlé des mises à jour de Mini Cooper, la Mini Cooper comprend des fonctionnalités technologiques avancées et une efficacité énergétique améliorée, ce qui en fait un excellent choix pour un long voyage sur la route. Sa petite taille la rend parfaite pour se déplacer dans les rues étroites d’Europe tout en offrant un intérieur étonnamment spacieux et confortable.

    Voyager en voiture : le charme des road trips

    Les voyages en voiture ont quelque chose de particulièrement charmant. Contrairement à l’avion ou au train, un voyage en voiture offre la liberté d’explorer à son propre rythme, de s’arrêter dès que quelque chose attire votre attention et de vous immerger véritablement dans le voyage. La route ouverte offre de nombreuses possibilités, transformant le trajet en lui-même en une partie mémorable de l’aventure.

    Préparation du voyage

    La préparation est la base d’un road trip réussi, auto-doc.fr donne des conseils utiles pour préparer sa voiture pour un voyage, en insistant sur l’importance d’un entretien minutieux et de réparations ponctuelles. Ces conseils vous permettent de vous assurer que votre véhicule est dans un état optimal avant de prendre la route, réduisant ainsi le risque de panne et améliorant votre expérience de voyage globale. Leurs conseils d’experts couvrent les contrôles et tâches d’entretien essentiels qui peuvent faire une différence significative dans la sécurité et le confort de votre voyage. Commencez par planifier votre itinéraire, assurez-vous que votre voiture est en parfait état et rassemblez tous les documents nécessaires.

    Vérification de la voiture Assurez-vous que votre Mini Cooper est prête à prendre la route

    Avant de vous lancer dans votre voyage, il est essentiel de vous assurer que votre Mini Cooper est en excellent état technique. Commencez par une liste de contrôle détaillée :

    • Huile : Vérifiez le niveau et la qualité de l’huile et changez-la si nécessaire.
    • Freins : Inspectez les plaquettes et les disques de frein pour détecter toute trace d’usure.
    • Pneus : Assurez-vous que les pneus sont correctement gonflés et que leur profondeur de bande de roulement est suffisante.
    • Embrayage : L’embrayage d’une voiture est un dispositif mécanique qui connecte et déconnecte la puissance du moteur de la transmission, vous permettant de changer de vitesse en douceur. C’est un composant essentiel des transmissions manuelles, auto-doc.fr a parlé de l’embrayage de cette voiture, soulignant son importance pour assurer une conduite souple et efficace. Ils fournissent des conseils détaillés sur la façon de vérifier les signes d’usure de l’embrayage et recommandent des inspections régulières pour éviter des problèmes inattendus pendant votre trajet. Maintenir l’embrayage en parfait état améliore non seulement le confort de conduite, mais contribue également à la longévité globale de votre Mini Cooper.

    Documents nécessaires

    Voyager dans plusieurs pays nécessite plusieurs documents importants :

    • Passeport et visa : Assurez-vous que votre passeport est valide et vérifiez les conditions de visa pour chaque pays.
    • Permis de conduire : Un permis de conduire valide est indispensable, et un permis de conduire international (PCI) peut être très utile.
    • Immatriculation et assurance du véhicule : Munissez-vous des papiers d’immatriculation de votre véhicule et d’une preuve d’assurance.

    Plan d’itinéraire

    Planifier votre itinéraire est à la fois passionnant et essentiel. Un itinéraire suggéré de la France à la Slovénie pourrait inclure des escales en Suisse et en Italie, offrant un mélange de paysages magnifiques et d’expériences culturelles. La flexibilité est essentielle, vous permettant d’ajuster votre itinéraire selon vos besoins en fonction du temps et des intérêts.

    Bagages et équipement

    Pour un voyage confortable, il est essentiel de bien préparer ses bagages. Prévoyez des articles essentiels comme des vêtements, des articles de toilette et une trousse de premiers secours. N’oubliez pas une trousse d’urgence avec une roue de secours, un cric et des outils de base. Préparez vos bagages de manière efficace pour tirer le meilleur parti de l’espace de rangement de la Mini Cooper.

    Itinéraire et arrêts principaux

    Votre voyage de la France vers la Slovénie peut être enrichi de plusieurs étapes clés :

    France : Explorez la charmante campagne et les villes historiques.

    Suisse : Profitez des paysages alpins à couper le souffle et des villes animées comme Zurich.

    Italie : Découvrez la riche histoire et les paysages époustouflants, de Milan à Venise.

    Slovénie : Découvrez la beauté de Ljubljana et la tranquillité du lac de Bled.

    Chaque étape offre des attractions uniques, des monuments culturels aux merveilles naturelles.

    Conseils pour les conducteurs

    Conduire en Europe s’accompagne de son lot de défis et de réglementations. Voici quelques conseils à garder à l’esprit :

    • Pratiques de conduite sécuritaires : portez toujours votre ceinture de sécurité, respectez les limitations de vitesse et évitez les distractions.
    • Réglementation de la circulation : soyez conscient des différentes lois de conduite dans chaque pays, telles que les péages et les zones à faibles émissions.
    • Restez vigilant : faites des pauses régulières pour vous reposer et rester hydraté. Conduire sur de longues distances peut être fatigant, donc partager les tâches de conduite peut aider.

    Un road trip entre la France et la Slovénie en Mini Cooper vous promet une aventure inoubliable, jalonnée de paysages époustouflants, de cultures diverses et de la liberté de la route. Avec une préparation minutieuse, notamment en vous assurant que votre voiture est en parfait état et que vous disposez de tous les documents nécessaires, vous pourrez profiter d’un voyage sûr et mémorable.

  • Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Lanzante, l’entreprise d’ingénierie basée à Petersfield, a réalisé un exploit technique remarquable en intégrant un moteur de Formule 1 de 625 chevaux dans une Porsche 911 Turbo classique, créant ainsi une édition limitée et redoutable pour la route. Basée sur la génération 930 de la 911, cette transformation remplace le moteur six cylindres à plat d’origine par un bloc développé par Porsche et badgé Tag, ayant propulsé les voitures de F1 de McLaren vers trois titres consécutifs de champion des pilotes entre 1984 et 1986.

    Une fusion technique inédite

    Le cœur de cette machine est un moteur V6 1,5 litre biturbo ex-F1, amélioré par Cosworth pour une durabilité et une maniabilité accrues, atteignant une puissance impressionnante de 625 chevaux et un régime maximal de 10 250 tr/min. Ce moteur est couplé à une version retravaillée de la boîte de vitesses à six rapports de la 911 génération 993, avec des rapports spécifiques permettant une vitesse de pointe de 320 km/h.

    Une conception allégée et performante

    La Tag Championship 911 bénéficie non seulement d’un moteur exceptionnel mais aussi d’une refonte complète du châssis. De nombreux panneaux de carrosserie ont été remplacés par des éléments en fibre de carbone de qualité F1, réduisant ainsi le poids total de plus de 400 kg. La voiture affiche désormais un poids à sec de seulement 920 kg.

    À l’intérieur, tout superflu a été éliminé pour renforcer la rigidité et la protection en cas de collision. Les sièges en cuir d’origine ont été remplacés par des baquets Recaro, et un volant Personal, semblable à celui utilisé dans la McLaren MP4/2, complète l’ensemble. Une cage de retournement a été installée pour renforcer la sécurité.

    Un hommage aux légendes de la F1

    Seulement trois exemplaires de la Tag Championship 911 seront fabriqués, en référence aux trois titres de champion des pilotes remportés par la MP4/2. Le premier modèle, qui sera dévoilé au Goodwood Festival of Speed, arborera une livrée inspirée du casque d’Alain Prost de 1985.

    Le moteur de cette 911 spéciale bénéficie de nouveaux composants internes : pistons, bielles, soupapes, ressorts de soupapes et arbres à cames. Les turbocompresseurs sur mesure en titane contribuent à une réduction de poids supplémentaire de 8 kg.

    L’histoire du lien Porsche 911-McLaren F1

    En 1981, Ron Dennis, chef de McLaren, a utilisé des fonds de sponsoring de Techniques d’Avant Garde (Tag) pour convaincre Porsche de développer un moteur turbo pour McLaren. Dès 1982, un prototype était prêt, monté dans une Porsche 911 Turbo pour les tests. Niki Lauda a précipité son introduction dans la MP4/1, auparavant équipée d’un moteur Ford-Cosworth DFV, pour les quatre dernières courses de la saison 1983, bien que la voiture ait rencontré des problèmes mécaniques.

    L’année suivante, la MP4/2 a été introduite et a remporté 12 des 16 grands prix de la saison, suffisant pour que Lauda décroche le titre des pilotes et McLaren celui des constructeurs. Les Tag-McLaren ont à nouveau remporté les deux titres en 1985, et Alain Prost a remporté son deuxième titre consécutif de champion des pilotes en 1986 avec une Tag-McLaren.

    Une icône réinventée

    La Tag Championship 911 de Lanzante est bien plus qu’une simple réinterprétation d’un classique ; c’est un hommage vibrant aux succès passés de McLaren en F1, fusionnant ingénierie de pointe et héritage historique dans un véhicule unique et exaltant. Cette fusion de technologies anciennes et nouvelles offre une expérience de conduite incomparable, rendant hommage à une ère glorieuse de la course tout en offrant des performances modernes inégalées.

    Pour ceux qui cherchent à posséder un morceau de l’histoire de la course, ces quelques exemplaires de la Tag Championship 911 représentent une opportunité rare et précieuse, alliant le prestige de la marque Porsche à l’excellence technique de McLaren.

  • L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    En 1946, l’homme d’affaires néerlandais Ben Pon découvre pour la première fois le « Plattenwagen » dans l’usine Volkswagen. Ce véhicule de transport modifié, basé sur le châssis d’une Coccinelle, était utilisé pour déplacer des pièces à l’intérieur de l’usine. Bien que Pon soit venu pour acheter de nouvelles Type 1 à vendre aux Pays-Bas, c’est ce véhicule curieux qui attire son attention. Pon voit immédiatement le potentiel de ce véhicule en tant que véhicule utilitaire général.

    Le 23 avril 1947, Pon soumet son propre design pour un nouveau véhicule de transport de marchandises, suggérant un poids maximum de 750 kg et une capacité de charge équivalente. Volkswagen, intrigué par cette proposition, développe deux prototypes initiaux, appelés Type 29. Malheureusement, les tests en soufflerie à Braunschweig révèlent une traînée aérodynamique désastreuse (0,75 Cd). Cependant, grâce à des ajustements par les ingénieurs, une seconde version du design de Pon voit le jour, avec une meilleure efficacité aérodynamique que la Type 1 Coccinelle.

    Les caractéristiques marquantes du premier Type 2 Transporter incluent le logo VW massif à l’avant, avec un V s’élevant du pare-chocs avant pour améliorer l’aérodynamisme. Le conducteur est positionné au-dessus de l’essieu avant, tandis que le moteur est situé derrière l’essieu arrière. L’espace intermédiaire est utilisé pour le transport de marchandises ou de passagers. Le croquis original de Pon est aujourd’hui exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

    En août 1966, des tests du Type 2 Kombi sont organisés. Ce modèle, capable de transporter 10 personnes, est équipé d’un moteur flat-four refroidi par air de 1,5 litre développant 39 kW, atteignant une vitesse maximale de 102 km/h.

    L’évolution et l’impact culturel

    De 1950 à 1967, le Type 2 conquiert le monde avec diverses déclinaisons de carrosserie et d’aménagements intérieurs. Il devient également un symbole emblématique du mouvement contre-culture des années 1960, notamment associé aux hippies.

    En 1967, le nouveau Type 2, ou T2, voit le jour. Plus long et plus lourd que son prédécesseur, il conserve une popularité indéfectible. Au fil des décennies, l’attrait du Transporter de Volkswagen décline face à une multitude de véhicules adaptés aux styles de vie contemporains.

    Les modèles actuels T6 sont exclusivement disponibles avec des moteurs diesel, témoignant de la volonté de Volkswagen de produire des véhicules capables de transporter confortablement familles et biens sur de longues distances. Cependant, l’engagement récent de Volkswagen à réduire ses émissions a donné naissance à un successeur électrique du Kombi : l’ID. Buzz.

    L’ID. Buzz : un retour vers le futur

    L’ID. Buzz est propulsé par un moteur électrique synchrone à aimant permanent monté à l’arrière, offrant entre 150 kW (version courte) et 208 kW (version longue), avec une vitesse maximale limitée à 160 km/h. Fidèle à son ancêtre, l’ID. Buzz présente une aérodynamique impressionnante (0,29 Cd), un badge surdimensionné à l’avant et une finition bicolore. Il est disponible en configurations à deux ou trois rangées de sièges, avec des versions à empattement court et long. Aucun cuir n’est utilisé dans l’habitacle, laissant place à des plastiques recyclés, alignant le véhicule avec les idéaux écologiques modernes.

    Volkswagen annonce une autonomie utilisable de plus de 300 km, un clin d’œil à l’aptitude originale du Transporter à transporter personnes et marchandises sur de longues distances.

    Depuis ses humbles débuts comme une simple solution de transport interne dans une usine Volkswagen, le Type 2 est devenu un phénomène mondial. Il a su capturer l’imagination collective et s’inscrire dans l’histoire culturelle de plusieurs générations. Aujourd’hui, avec l’ID. Buzz, Volkswagen rend hommage à son héritage tout en se tournant résolument vers l’avenir, prouvant que l’innovation et le respect de l’environnement peuvent aller de pair. L’esprit du Transporter vit toujours, incarné dans cette nouvelle ère électrique, prêt à continuer de transporter des rêves et des familles sur les routes du monde entier.

  • Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Depuis un peu plus de deux décennies, la Porsche Supercup est devenue un incontournable des week-ends de Formule 1. Avec plus de 200 célébrités ayant participé à la compétition, des acteurs aux champions du monde de différentes disciplines sportives, en passant par 32 pilotes de F1, cette course est devenue le terrain de jeu des stars.

    En 1993, Mika Häkkinen a marqué les esprits en remportant brillamment la Supercup lors de sa première participation en tant que pilote invité. Sa victoire à Monaco a été le point culminant d’une journée où il a bénéficié des conseils avisés de Walter Röhrl, pilote d’essai Porsche de renom. Ce fut le début d’une tradition où les célébrités ont côtoyé les pilotes professionnels dans un cadre unique.

    La participation de célébrités de divers horizons avait pour objectif de promouvoir la Supercup et d’attirer l’attention sur cette compétition. Dirigée par des personnalités aussi variées que des caricaturistes, des chanteurs pop et des champions du monde de moto, la Supercup a offert un spectacle inédit, mêlant glamour et compétition automobile de haut niveau.

    Les pilotes invités ont dû relever le défi de piloter des voitures de course pur-sang, sans aucun avantage technique. La Supercup a toujours mis l’accent sur l’égalité des chances, avec des règles strictes limitant les modifications apportées aux voitures. Cela a rendu la compétition encore plus difficile pour les célébrités, qui ont pourtant relevé le défi avec bravoure et détermination.

    Des personnalités telles que Luc Alphand, champion de ski alpin reconverti en pilote automobile, ou encore le prince Albert II von Thurn und Taxis, ont marqué de leur empreinte la Supercup avec leurs performances surprenantes. Leur engagement et leur passion pour la course ont contribué à faire de la Supercup un événement incontournable du calendrier automobile.

    Plus récemment, des stars comme Patrick Dempsey, connu pour son rôle dans la série Grey’s Anatomy, ont apporté une touche hollywoodienne à la compétition. Leur participation témoigne de l’attrait universel de la course automobile et de l’esprit de compétition qui anime les célébrités du monde entier.

    En fin de compte, la Supercup reste une course où les célébrités peuvent réaliser leur rêve de piloter des voitures de course sur les circuits les plus prestigieux du monde. Au-delà de la compétition, c’est l’esprit de camaraderie et de passion qui anime chaque pilote, qu’il soit célèbre ou non, et qui fait de la Supercup un événement unique en son genre.

    La saison 2024 de Porsche Supercup débute ce week-end sur le circuit d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

  • Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari s’aventure sur de nouveaux terrains avec ses premières voitures électriques en préparation, mais cela ne signifie pas pour autant l’abandon des puissants moteurs à essence, comme le prouve sa toute dernière création. La 12Cilindri est une supercar dotée d’un moteur V12 conçue pour succéder à la famille 812 avec un mélange de modernité et de rétro dans un seul et même véhicule.

    Prévue à un prix avoisinant les 460 000 euros, cette nouvelle « dodici-cilindri », comme les Italiens préféreraient que vous l’appeliez, sera disponible en coupé et en Spider dès la fin de cette année. Le moteur de cette nouvelle création est une évolution du V12 6.5 litres de la précédente 812, reprenant les caractéristiques de la version limitée Competizione avec des performances de 818 chevaux et un couple de 678 Nm. Cependant, malgré les chiffres familiers, Ferrari affirme qu’il s’agit en réalité d’un moteur entièrement nouveau, retravaillé pour répondre aux normes d’émissions de plus en plus strictes.

    Le moteur bénéficie de nouveaux composants internes, notamment de nouvelles bielles en titane, de pistons et d’un vilebrequin plus légers, ainsi que d’un revêtement spécial en diamant pour les chemises de cylindre afin de réduire les frottements. Ces ajustements permettent d’atteindre une limite de régime de 9 500 tr/min, mais Ferrari précise que 80 % du couple maximal est disponible dès 2 500 tr/min. De plus, là où les performances sont au rendez-vous, la capacité de gestion du couple de Ferrari, développée à partir des modèles suralimentés de la marque, entre en jeu, augmentant la courbe de couple aux troisième et quatrième rapports.

    La puissance spécifique du moteur atteint 128 chevaux par litre, un chiffre stupéfiant pour un moteur non suralimenté, et cette puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports associée à un différentiel arrière actif. Il s’agit de la première fois qu’un modèle V12 de la marque est associé à cette boîte de vitesses, réduisant ainsi les temps de passage des rapports de près de 30 %.

    Les performances à ce niveau sont principalement limitées par l’adhérence, mais Ferrari annonce un temps de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes, un temps de 0 à 200 km/h en 7,9 secondes et une vitesse de pointe de plus de 340 km/h. Aucun compromis n’est fait en termes de performances avec le Spider.

    Le moteur massif de la 12Cilindri est entièrement situé derrière l’essieu avant, avec le habitacle compact à deux places monté essentiellement au-dessus de l’essieu arrière. Ferrari a également continué à réduire les dimensions de la voiture, en raccourcissant encore de 20 mm l’empattement. Le châssis est principalement en aluminium, et parce que le Spider décapotable a été conçu en parallèle avec le coupé, la grande majorité des éléments de châssis sont partagés, à l’exception des bas de caisse et de l’entourage du pare-brise légèrement plus rigides, ainsi qu’une nouvelle cloison.

    Des freins carbone-céramique énormes sont proposés en standard, actionnés par un nouveau système de commande de freinage par fil. Le système de contrôle de dérapage latéral de Ferrari en est maintenant à sa huitième itération et fonctionne à travers les systèmes de contrôle de traction et de stabilité.

    Bien que Ferrari hésite à qualifier la nouvelle 12Cilindri de design rétro, on peut trouver plusieurs références de design à l’un de ses modèles V12 les plus emblématiques du passé : la 365/4 Daytona. Des éléments tels que le « visor » à l’avant et les hanches arrière pourraient être considérés comme des corrélations directes avec ce modèle. Mais par-dessus tout, on trouve un ensemble frappant de graphiques et d’éléments aérodynamiques qui donnent au modèle une apparence totalement distinctive.

    Sur le coupé, une grande partie de l’habitacle, y compris le pare-brise, les vitres latérales et une partie du toit, est finie en noir, avec la lunette arrière et les éléments aérodynamiques sur les hanches créant un effet d’aile delta. Le design intérieur suit la voie empruntée par des modèles tels que la Roma et le Purosangue, avec deux zones individuelles pour le conducteur et le passager, qui disposent chacun de leurs propres commandes et écrans. Pour la première fois dans l’un de ses modèles à deux places, Ferrari a également équipé un troisième, plus grand écran tactile au centre du tableau de bord, suite aux retours des clients. Il contrôlera de nombreuses fonctions auxiliaires de la voiture, telles que les médias et la ventilation.