Catégorie : Constructeurs

  • Les routes d’Europe en MINI Cooper : un voyage inoubliable de France en Slovénie

    Les routes d’Europe en MINI Cooper : un voyage inoubliable de France en Slovénie

    Imaginez-vous en train de parcourir les paysages pittoresques de l’Europe, des charmantes rues de France aux panoramas époustouflants de Slovénie. La liberté de la route, le frisson de la découverte et le confort d’une voiture fiable vous garantissent un voyage inoubliable. Mais avant de prendre la route, la préparation est essentielle pour garantir un voyage agréable et sans accroc.

    La Mini Cooper 

    La Mini Cooper, une voiture à la fois emblématique et moderne, a une riche histoire qui remonte aux années 1960. Connue pour sa taille compacte, son design distinctif et ses performances agiles, elle est une favorite parmi les passionnés de voitures. Selon 01net.com a parlé des mises à jour de Mini Cooper, la Mini Cooper comprend des fonctionnalités technologiques avancées et une efficacité énergétique améliorée, ce qui en fait un excellent choix pour un long voyage sur la route. Sa petite taille la rend parfaite pour se déplacer dans les rues étroites d’Europe tout en offrant un intérieur étonnamment spacieux et confortable.

    Voyager en voiture : le charme des road trips

    Les voyages en voiture ont quelque chose de particulièrement charmant. Contrairement à l’avion ou au train, un voyage en voiture offre la liberté d’explorer à son propre rythme, de s’arrêter dès que quelque chose attire votre attention et de vous immerger véritablement dans le voyage. La route ouverte offre de nombreuses possibilités, transformant le trajet en lui-même en une partie mémorable de l’aventure.

    Préparation du voyage

    La préparation est la base d’un road trip réussi, auto-doc.fr donne des conseils utiles pour préparer sa voiture pour un voyage, en insistant sur l’importance d’un entretien minutieux et de réparations ponctuelles. Ces conseils vous permettent de vous assurer que votre véhicule est dans un état optimal avant de prendre la route, réduisant ainsi le risque de panne et améliorant votre expérience de voyage globale. Leurs conseils d’experts couvrent les contrôles et tâches d’entretien essentiels qui peuvent faire une différence significative dans la sécurité et le confort de votre voyage. Commencez par planifier votre itinéraire, assurez-vous que votre voiture est en parfait état et rassemblez tous les documents nécessaires.

    Vérification de la voiture Assurez-vous que votre Mini Cooper est prête à prendre la route

    Avant de vous lancer dans votre voyage, il est essentiel de vous assurer que votre Mini Cooper est en excellent état technique. Commencez par une liste de contrôle détaillée :

    • Huile : Vérifiez le niveau et la qualité de l’huile et changez-la si nécessaire.
    • Freins : Inspectez les plaquettes et les disques de frein pour détecter toute trace d’usure.
    • Pneus : Assurez-vous que les pneus sont correctement gonflés et que leur profondeur de bande de roulement est suffisante.
    • Embrayage : L’embrayage d’une voiture est un dispositif mécanique qui connecte et déconnecte la puissance du moteur de la transmission, vous permettant de changer de vitesse en douceur. C’est un composant essentiel des transmissions manuelles, auto-doc.fr a parlé de l’embrayage de cette voiture, soulignant son importance pour assurer une conduite souple et efficace. Ils fournissent des conseils détaillés sur la façon de vérifier les signes d’usure de l’embrayage et recommandent des inspections régulières pour éviter des problèmes inattendus pendant votre trajet. Maintenir l’embrayage en parfait état améliore non seulement le confort de conduite, mais contribue également à la longévité globale de votre Mini Cooper.

    Documents nécessaires

    Voyager dans plusieurs pays nécessite plusieurs documents importants :

    • Passeport et visa : Assurez-vous que votre passeport est valide et vérifiez les conditions de visa pour chaque pays.
    • Permis de conduire : Un permis de conduire valide est indispensable, et un permis de conduire international (PCI) peut être très utile.
    • Immatriculation et assurance du véhicule : Munissez-vous des papiers d’immatriculation de votre véhicule et d’une preuve d’assurance.

    Plan d’itinéraire

    Planifier votre itinéraire est à la fois passionnant et essentiel. Un itinéraire suggéré de la France à la Slovénie pourrait inclure des escales en Suisse et en Italie, offrant un mélange de paysages magnifiques et d’expériences culturelles. La flexibilité est essentielle, vous permettant d’ajuster votre itinéraire selon vos besoins en fonction du temps et des intérêts.

    Bagages et équipement

    Pour un voyage confortable, il est essentiel de bien préparer ses bagages. Prévoyez des articles essentiels comme des vêtements, des articles de toilette et une trousse de premiers secours. N’oubliez pas une trousse d’urgence avec une roue de secours, un cric et des outils de base. Préparez vos bagages de manière efficace pour tirer le meilleur parti de l’espace de rangement de la Mini Cooper.

    Itinéraire et arrêts principaux

    Votre voyage de la France vers la Slovénie peut être enrichi de plusieurs étapes clés :

    France : Explorez la charmante campagne et les villes historiques.

    Suisse : Profitez des paysages alpins à couper le souffle et des villes animées comme Zurich.

    Italie : Découvrez la riche histoire et les paysages époustouflants, de Milan à Venise.

    Slovénie : Découvrez la beauté de Ljubljana et la tranquillité du lac de Bled.

    Chaque étape offre des attractions uniques, des monuments culturels aux merveilles naturelles.

    Conseils pour les conducteurs

    Conduire en Europe s’accompagne de son lot de défis et de réglementations. Voici quelques conseils à garder à l’esprit :

    • Pratiques de conduite sécuritaires : portez toujours votre ceinture de sécurité, respectez les limitations de vitesse et évitez les distractions.
    • Réglementation de la circulation : soyez conscient des différentes lois de conduite dans chaque pays, telles que les péages et les zones à faibles émissions.
    • Restez vigilant : faites des pauses régulières pour vous reposer et rester hydraté. Conduire sur de longues distances peut être fatigant, donc partager les tâches de conduite peut aider.

    Un road trip entre la France et la Slovénie en Mini Cooper vous promet une aventure inoubliable, jalonnée de paysages époustouflants, de cultures diverses et de la liberté de la route. Avec une préparation minutieuse, notamment en vous assurant que votre voiture est en parfait état et que vous disposez de tous les documents nécessaires, vous pourrez profiter d’un voyage sûr et mémorable.

  • Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Classic 911 : la transformation Tag-McLaren par Lanzante

    Lanzante, l’entreprise d’ingénierie basée à Petersfield, a réalisé un exploit technique remarquable en intégrant un moteur de Formule 1 de 625 chevaux dans une Porsche 911 Turbo classique, créant ainsi une édition limitée et redoutable pour la route. Basée sur la génération 930 de la 911, cette transformation remplace le moteur six cylindres à plat d’origine par un bloc développé par Porsche et badgé Tag, ayant propulsé les voitures de F1 de McLaren vers trois titres consécutifs de champion des pilotes entre 1984 et 1986.

    Une fusion technique inédite

    Le cœur de cette machine est un moteur V6 1,5 litre biturbo ex-F1, amélioré par Cosworth pour une durabilité et une maniabilité accrues, atteignant une puissance impressionnante de 625 chevaux et un régime maximal de 10 250 tr/min. Ce moteur est couplé à une version retravaillée de la boîte de vitesses à six rapports de la 911 génération 993, avec des rapports spécifiques permettant une vitesse de pointe de 320 km/h.

    Une conception allégée et performante

    La Tag Championship 911 bénéficie non seulement d’un moteur exceptionnel mais aussi d’une refonte complète du châssis. De nombreux panneaux de carrosserie ont été remplacés par des éléments en fibre de carbone de qualité F1, réduisant ainsi le poids total de plus de 400 kg. La voiture affiche désormais un poids à sec de seulement 920 kg.

    À l’intérieur, tout superflu a été éliminé pour renforcer la rigidité et la protection en cas de collision. Les sièges en cuir d’origine ont été remplacés par des baquets Recaro, et un volant Personal, semblable à celui utilisé dans la McLaren MP4/2, complète l’ensemble. Une cage de retournement a été installée pour renforcer la sécurité.

    Un hommage aux légendes de la F1

    Seulement trois exemplaires de la Tag Championship 911 seront fabriqués, en référence aux trois titres de champion des pilotes remportés par la MP4/2. Le premier modèle, qui sera dévoilé au Goodwood Festival of Speed, arborera une livrée inspirée du casque d’Alain Prost de 1985.

    Le moteur de cette 911 spéciale bénéficie de nouveaux composants internes : pistons, bielles, soupapes, ressorts de soupapes et arbres à cames. Les turbocompresseurs sur mesure en titane contribuent à une réduction de poids supplémentaire de 8 kg.

    L’histoire du lien Porsche 911-McLaren F1

    En 1981, Ron Dennis, chef de McLaren, a utilisé des fonds de sponsoring de Techniques d’Avant Garde (Tag) pour convaincre Porsche de développer un moteur turbo pour McLaren. Dès 1982, un prototype était prêt, monté dans une Porsche 911 Turbo pour les tests. Niki Lauda a précipité son introduction dans la MP4/1, auparavant équipée d’un moteur Ford-Cosworth DFV, pour les quatre dernières courses de la saison 1983, bien que la voiture ait rencontré des problèmes mécaniques.

    L’année suivante, la MP4/2 a été introduite et a remporté 12 des 16 grands prix de la saison, suffisant pour que Lauda décroche le titre des pilotes et McLaren celui des constructeurs. Les Tag-McLaren ont à nouveau remporté les deux titres en 1985, et Alain Prost a remporté son deuxième titre consécutif de champion des pilotes en 1986 avec une Tag-McLaren.

    Une icône réinventée

    La Tag Championship 911 de Lanzante est bien plus qu’une simple réinterprétation d’un classique ; c’est un hommage vibrant aux succès passés de McLaren en F1, fusionnant ingénierie de pointe et héritage historique dans un véhicule unique et exaltant. Cette fusion de technologies anciennes et nouvelles offre une expérience de conduite incomparable, rendant hommage à une ère glorieuse de la course tout en offrant des performances modernes inégalées.

    Pour ceux qui cherchent à posséder un morceau de l’histoire de la course, ces quelques exemplaires de la Tag Championship 911 représentent une opportunité rare et précieuse, alliant le prestige de la marque Porsche à l’excellence technique de McLaren.

  • L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    En 1946, l’homme d’affaires néerlandais Ben Pon découvre pour la première fois le « Plattenwagen » dans l’usine Volkswagen. Ce véhicule de transport modifié, basé sur le châssis d’une Coccinelle, était utilisé pour déplacer des pièces à l’intérieur de l’usine. Bien que Pon soit venu pour acheter de nouvelles Type 1 à vendre aux Pays-Bas, c’est ce véhicule curieux qui attire son attention. Pon voit immédiatement le potentiel de ce véhicule en tant que véhicule utilitaire général.

    Le 23 avril 1947, Pon soumet son propre design pour un nouveau véhicule de transport de marchandises, suggérant un poids maximum de 750 kg et une capacité de charge équivalente. Volkswagen, intrigué par cette proposition, développe deux prototypes initiaux, appelés Type 29. Malheureusement, les tests en soufflerie à Braunschweig révèlent une traînée aérodynamique désastreuse (0,75 Cd). Cependant, grâce à des ajustements par les ingénieurs, une seconde version du design de Pon voit le jour, avec une meilleure efficacité aérodynamique que la Type 1 Coccinelle.

    Les caractéristiques marquantes du premier Type 2 Transporter incluent le logo VW massif à l’avant, avec un V s’élevant du pare-chocs avant pour améliorer l’aérodynamisme. Le conducteur est positionné au-dessus de l’essieu avant, tandis que le moteur est situé derrière l’essieu arrière. L’espace intermédiaire est utilisé pour le transport de marchandises ou de passagers. Le croquis original de Pon est aujourd’hui exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

    En août 1966, des tests du Type 2 Kombi sont organisés. Ce modèle, capable de transporter 10 personnes, est équipé d’un moteur flat-four refroidi par air de 1,5 litre développant 39 kW, atteignant une vitesse maximale de 102 km/h.

    L’évolution et l’impact culturel

    De 1950 à 1967, le Type 2 conquiert le monde avec diverses déclinaisons de carrosserie et d’aménagements intérieurs. Il devient également un symbole emblématique du mouvement contre-culture des années 1960, notamment associé aux hippies.

    En 1967, le nouveau Type 2, ou T2, voit le jour. Plus long et plus lourd que son prédécesseur, il conserve une popularité indéfectible. Au fil des décennies, l’attrait du Transporter de Volkswagen décline face à une multitude de véhicules adaptés aux styles de vie contemporains.

    Les modèles actuels T6 sont exclusivement disponibles avec des moteurs diesel, témoignant de la volonté de Volkswagen de produire des véhicules capables de transporter confortablement familles et biens sur de longues distances. Cependant, l’engagement récent de Volkswagen à réduire ses émissions a donné naissance à un successeur électrique du Kombi : l’ID. Buzz.

    L’ID. Buzz : un retour vers le futur

    L’ID. Buzz est propulsé par un moteur électrique synchrone à aimant permanent monté à l’arrière, offrant entre 150 kW (version courte) et 208 kW (version longue), avec une vitesse maximale limitée à 160 km/h. Fidèle à son ancêtre, l’ID. Buzz présente une aérodynamique impressionnante (0,29 Cd), un badge surdimensionné à l’avant et une finition bicolore. Il est disponible en configurations à deux ou trois rangées de sièges, avec des versions à empattement court et long. Aucun cuir n’est utilisé dans l’habitacle, laissant place à des plastiques recyclés, alignant le véhicule avec les idéaux écologiques modernes.

    Volkswagen annonce une autonomie utilisable de plus de 300 km, un clin d’œil à l’aptitude originale du Transporter à transporter personnes et marchandises sur de longues distances.

    Depuis ses humbles débuts comme une simple solution de transport interne dans une usine Volkswagen, le Type 2 est devenu un phénomène mondial. Il a su capturer l’imagination collective et s’inscrire dans l’histoire culturelle de plusieurs générations. Aujourd’hui, avec l’ID. Buzz, Volkswagen rend hommage à son héritage tout en se tournant résolument vers l’avenir, prouvant que l’innovation et le respect de l’environnement peuvent aller de pair. L’esprit du Transporter vit toujours, incarné dans cette nouvelle ère électrique, prêt à continuer de transporter des rêves et des familles sur les routes du monde entier.

  • Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Porsche Supercup : quand les célébrités s’amusent

    Depuis un peu plus de deux décennies, la Porsche Supercup est devenue un incontournable des week-ends de Formule 1. Avec plus de 200 célébrités ayant participé à la compétition, des acteurs aux champions du monde de différentes disciplines sportives, en passant par 32 pilotes de F1, cette course est devenue le terrain de jeu des stars.

    En 1993, Mika Häkkinen a marqué les esprits en remportant brillamment la Supercup lors de sa première participation en tant que pilote invité. Sa victoire à Monaco a été le point culminant d’une journée où il a bénéficié des conseils avisés de Walter Röhrl, pilote d’essai Porsche de renom. Ce fut le début d’une tradition où les célébrités ont côtoyé les pilotes professionnels dans un cadre unique.

    La participation de célébrités de divers horizons avait pour objectif de promouvoir la Supercup et d’attirer l’attention sur cette compétition. Dirigée par des personnalités aussi variées que des caricaturistes, des chanteurs pop et des champions du monde de moto, la Supercup a offert un spectacle inédit, mêlant glamour et compétition automobile de haut niveau.

    Les pilotes invités ont dû relever le défi de piloter des voitures de course pur-sang, sans aucun avantage technique. La Supercup a toujours mis l’accent sur l’égalité des chances, avec des règles strictes limitant les modifications apportées aux voitures. Cela a rendu la compétition encore plus difficile pour les célébrités, qui ont pourtant relevé le défi avec bravoure et détermination.

    Des personnalités telles que Luc Alphand, champion de ski alpin reconverti en pilote automobile, ou encore le prince Albert II von Thurn und Taxis, ont marqué de leur empreinte la Supercup avec leurs performances surprenantes. Leur engagement et leur passion pour la course ont contribué à faire de la Supercup un événement incontournable du calendrier automobile.

    Plus récemment, des stars comme Patrick Dempsey, connu pour son rôle dans la série Grey’s Anatomy, ont apporté une touche hollywoodienne à la compétition. Leur participation témoigne de l’attrait universel de la course automobile et de l’esprit de compétition qui anime les célébrités du monde entier.

    En fin de compte, la Supercup reste une course où les célébrités peuvent réaliser leur rêve de piloter des voitures de course sur les circuits les plus prestigieux du monde. Au-delà de la compétition, c’est l’esprit de camaraderie et de passion qui anime chaque pilote, qu’il soit célèbre ou non, et qui fait de la Supercup un événement unique en son genre.

    La saison 2024 de Porsche Supercup débute ce week-end sur le circuit d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

  • Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari dévoile sa nouvelle 12Cilindri : un hommage aux légendaires moteurs V12

    Ferrari s’aventure sur de nouveaux terrains avec ses premières voitures électriques en préparation, mais cela ne signifie pas pour autant l’abandon des puissants moteurs à essence, comme le prouve sa toute dernière création. La 12Cilindri est une supercar dotée d’un moteur V12 conçue pour succéder à la famille 812 avec un mélange de modernité et de rétro dans un seul et même véhicule.

    Prévue à un prix avoisinant les 460 000 euros, cette nouvelle « dodici-cilindri », comme les Italiens préféreraient que vous l’appeliez, sera disponible en coupé et en Spider dès la fin de cette année. Le moteur de cette nouvelle création est une évolution du V12 6.5 litres de la précédente 812, reprenant les caractéristiques de la version limitée Competizione avec des performances de 818 chevaux et un couple de 678 Nm. Cependant, malgré les chiffres familiers, Ferrari affirme qu’il s’agit en réalité d’un moteur entièrement nouveau, retravaillé pour répondre aux normes d’émissions de plus en plus strictes.

    Le moteur bénéficie de nouveaux composants internes, notamment de nouvelles bielles en titane, de pistons et d’un vilebrequin plus légers, ainsi que d’un revêtement spécial en diamant pour les chemises de cylindre afin de réduire les frottements. Ces ajustements permettent d’atteindre une limite de régime de 9 500 tr/min, mais Ferrari précise que 80 % du couple maximal est disponible dès 2 500 tr/min. De plus, là où les performances sont au rendez-vous, la capacité de gestion du couple de Ferrari, développée à partir des modèles suralimentés de la marque, entre en jeu, augmentant la courbe de couple aux troisième et quatrième rapports.

    La puissance spécifique du moteur atteint 128 chevaux par litre, un chiffre stupéfiant pour un moteur non suralimenté, et cette puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports associée à un différentiel arrière actif. Il s’agit de la première fois qu’un modèle V12 de la marque est associé à cette boîte de vitesses, réduisant ainsi les temps de passage des rapports de près de 30 %.

    Les performances à ce niveau sont principalement limitées par l’adhérence, mais Ferrari annonce un temps de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes, un temps de 0 à 200 km/h en 7,9 secondes et une vitesse de pointe de plus de 340 km/h. Aucun compromis n’est fait en termes de performances avec le Spider.

    Le moteur massif de la 12Cilindri est entièrement situé derrière l’essieu avant, avec le habitacle compact à deux places monté essentiellement au-dessus de l’essieu arrière. Ferrari a également continué à réduire les dimensions de la voiture, en raccourcissant encore de 20 mm l’empattement. Le châssis est principalement en aluminium, et parce que le Spider décapotable a été conçu en parallèle avec le coupé, la grande majorité des éléments de châssis sont partagés, à l’exception des bas de caisse et de l’entourage du pare-brise légèrement plus rigides, ainsi qu’une nouvelle cloison.

    Des freins carbone-céramique énormes sont proposés en standard, actionnés par un nouveau système de commande de freinage par fil. Le système de contrôle de dérapage latéral de Ferrari en est maintenant à sa huitième itération et fonctionne à travers les systèmes de contrôle de traction et de stabilité.

    Bien que Ferrari hésite à qualifier la nouvelle 12Cilindri de design rétro, on peut trouver plusieurs références de design à l’un de ses modèles V12 les plus emblématiques du passé : la 365/4 Daytona. Des éléments tels que le « visor » à l’avant et les hanches arrière pourraient être considérés comme des corrélations directes avec ce modèle. Mais par-dessus tout, on trouve un ensemble frappant de graphiques et d’éléments aérodynamiques qui donnent au modèle une apparence totalement distinctive.

    Sur le coupé, une grande partie de l’habitacle, y compris le pare-brise, les vitres latérales et une partie du toit, est finie en noir, avec la lunette arrière et les éléments aérodynamiques sur les hanches créant un effet d’aile delta. Le design intérieur suit la voie empruntée par des modèles tels que la Roma et le Purosangue, avec deux zones individuelles pour le conducteur et le passager, qui disposent chacun de leurs propres commandes et écrans. Pour la première fois dans l’un de ses modèles à deux places, Ferrari a également équipé un troisième, plus grand écran tactile au centre du tableau de bord, suite aux retours des clients. Il contrôlera de nombreuses fonctions auxiliaires de la voiture, telles que les médias et la ventilation.

  • Alpina : fin d’une ère et héritage assuré

    Alpina : fin d’une ère et héritage assuré

    Le décès du fondateur d’Alpina, Burkard Bovensiepen, en octobre dernier, revêt une symbolique particulière pour les fans de l’approche élégante et sportive de BMW par Alpina.

    À l’âge de 86 ans, son décès survient seulement 18 mois après qu’Alpina a annoncé la vente des droits de dénomination à BMW, et seulement deux ans avant que la dernière Alpina fabriquée à Buchloe ne quitte la chaîne de production, après quoi BMW reprendra la production en interne. Malgré des chiffres de production record, la décision d’Alpina a été motivée par les coûts de développement à venir pour les groupes motopropulseurs électrifiés et les systèmes d’assistance à la conduite.

    Burkard était Alpina, faisant passer l’entreprise d’une simple amélioration des carburateurs Weber en 1965 à un constructeur à part entière d’ici 1983. Il a même poussé BMW à développer une version plus légère de la 2800 CS pour la course, allumant la mèche pour la 3.0 CSL ‘Batmobile’.

    Andreas Bovensiepen se souvient de son père comme d’un « visionnaire, d’un perfectionniste et d’un homme aux idées claires » qui adoptait les « dernières techniques comme l’injection de carburant, l’injection électronique et les convertisseurs catalytiques » et avait un don pour repérer les tendances futures.

    Il incombe désormais à Andreas – déjà aux commandes depuis un certain temps avec son frère cadet Florian – de poursuivre cet héritage. Ayant grandi au début des années 1970, Andreas a été immergé dans l’ère glorieuse du sport automobile d’Alpina, lorsque des pilotes tels que Derek Bell et Niki Lauda ont aidé à remporter les titres du Championnat d’Europe des voitures de tourisme en 1970, 1973 et 1977, d’abord avec les BMW 2002 et 2800 CS, puis avec la CSL.

    « C’est la fin d’une ère, mais pas la fin de l’héritage de Burkard. Alpina Classic, qui restera entièrement indépendante, a pour objectif les quelque 25 000 Alpina restantes sur environ 60 000 produites depuis le lancement de la B6 2.8 en 1978. »

    Alpina Classic a déjà réintroduit des pièces et des accessoires, notamment des jantes pour la Série 3 E30, des éléments aérodynamiques et des turbocompresseurs Garrett pour l’Alpina B10 Biturbo E34. La fin de la production de nouvelles voitures libérera également de la capacité pour des restaurations complètes.

    « Nous avons terminé quelques projets de restauration auparavant – l’année dernière, nous avons achevé la restauration sur deux ans d’un Coupé Série 6 B7S Turbo de 1981 pour un client japonais, que nous avons entièrement démonté, reconstruit et repeint », révèle Andreas à la presse britannique. « Mais nous utilisons principalement un maximum de deux ascenseurs de voiture dans l’atelier, donc pour le moment nous ne pouvons pas répondre à de nombreux souhaits, y compris ceux des clients européens qui aimeraient faire entretenir leurs voitures sur le lieu de naissance. À partir de 2026, notre activité sera presque à l’opposé de ce qu’elle est aujourd’hui. »

    Les révisions des moteurs, des suspensions et de l’intérieur seront effectuées sur place, tandis que la carrosserie sera confiée à un partenaire de confiance de longue date. L’intention est de conserver une surface de plancher et des effectifs comparables (environ 300) avec de jeunes techniciens formés à la mécatronique rééduqués dans l’art plus mécanique de la reconstruction de composants tels que les moteurs, les boîtes de vitesses et les essieux arrière.

    Les améliorations font déjà partie du plan – la B7 japonaise a été équipée de systèmes d’allumage et d’injection de carburant modernes – et même les restomods sont envisagés (les swaps EV sont heureusement exclus).

    Malheureusement, il n’y a pas de plans pour recréer des Alpina classiques à partir de zéro. « C’est une idée intéressante », concède Andreas, « mais les outils pour plusieurs centaines de pièces pour une conversion Alpina et d’autres pièces BMW ne sont plus disponibles, donc ce n’est tout simplement pas réaliste ».

    Plus viables sont les modèles vendus au cours de la dernière décennie qui représentent à la fois la majorité de la production d’Alpina et l’essentiel de la flotte restante, alors attendez-vous à voir ces voitures « remises à neuf avec de nouvelles jantes, des pièces aérodynamiques et une nouvelle sellerie, y compris des intérieurs en tissu Alpina ». Les Bovensiepen continueront également de faire progresser leur société de conseil en ingénierie de style Lotus, déjà établie depuis une décennie pour se spécialiser dans l’optimisation des châssis, de la direction et du contrôle de la stabilité, ainsi que dans l’optimisation des moteurs et la conformité aux émissions. Une coopération étroite avec BMW se poursuivra pour les futurs produits Alpina. Pour l’instant, cependant, il reste encore deux ans de production d’Alpina à Buchloe, avec un record de ventes annuelles de 2200 unités et un carnet de commandes bien rempli alors que le compte à rebours continue.

  • Les 90 ans de la Citroën Traction

    Les 90 ans de la Citroën Traction

    Citroën célèbre un jalon historique de son héritage automobile avec les 90 ans de la Traction Avant, un modèle qui a marqué un tournant dans l’industrie automobile. Présentée à Paris le 18 avril 1934, cette voiture emblématique incarne l’audace et l’innovation de Citroën, une marque pionnière dans le domaine de la production automobile en série en Europe dès 1919.

    Conçue pour révolutionner le marché, la Traction Avant était une véritable vitrine technologique. Elle regroupait sur un seul modèle les avancées techniques les plus modernes de son époque, notamment la transmission aux roues avant, la structure monocoque, les freins hydrauliques et la suspension indépendante sur les quatre roues. Cette combinaison lui conférait une tenue de route exceptionnelle, une sécurité accrue et un confort inégalé, ce qui en fit rapidement une référence sur le marché automobile.

    Dotée d’un style aérodynamique inspiré des designs ‘Streamline’, la Traction Avant est devenue une icône reconnaissable, associée à une époque de résistance et de mystère, immortalisée dans de nombreux films. Au cours de sa carrière, elle a bénéficié de nombreuses évolutions technologiques, ce qui lui a valu le surnom de « voiture aux 100 brevets ».

    La gamme de modèles de la Traction Avant, produite de 1934 à 1957, a connu plusieurs évolutions significatives. De la première version, la 7, à la prestigieuse 22, en passant par les modèles 11 et 15, chaque itération a apporté son lot d’améliorations et de nouveautés, consolidant ainsi la réputation de la Traction Avant comme une voiture révolutionnaire et polyvalente.

    La Traction Avant a également laissé son empreinte dans le monde du sport automobile, avec des performances impressionnantes sur les circuits et les pistes du monde entier. Elle a participé à des raids d’endurance, établissant de nombreux records internationaux et devenant un symbole de fiabilité et de robustesse.

    Aujourd’hui, la Traction Avant est non seulement un symbole du patrimoine automobile français, mais aussi un objet de collection prisé par les passionnés du monde entier. Des clubs de collectionneurs dédiés à la Traction perpétuent son héritage et célèbrent régulièrement ses grandes étapes, comme le 90e anniversaire de cette année, qui sera marqué par des événements et des rassemblements à travers la France et au-delà.

    La Traction Avant demeure un monument de l’histoire automobile, un rappel tangible de l’ingéniosité et de l’esprit novateur qui ont caractérisé Citroën depuis ses débuts. Son influence perdure encore aujourd’hui, témoignant de son statut iconique dans le monde de l’automobile.

  • Camel Trophy : l’impossible rallye

    Camel Trophy : l’impossible rallye

    Il est probable que vous ayez déjà entendu parler du Camel Trophy, mais vous ne savez pas exactement ce que c’est. Après tout, cela fait plus de quatre décennies depuis que le premier événement a eu lieu en 1980, et soyons honnêtes, c’est il y a une demi-vie. Le Camel Trophy s’est déroulé de mai 1980 à juillet 2000, et pendant cette période, 566 concurrents de 35 nations ont visité 24 pays.

    Pendant ses 20 années d’existence, financées par une entreprise de tabac, aucune personne célèbre n’y a participé, et les seuls vestiges qui en restent aujourd’hui sont quelques vidéos sur YouTube et quelques magazines et vidéos sur eBay. Le Camel Trophy devrait être un vestige relégué aux annales poussiéreuses de l’histoire du sport automobile, et pourtant il suscite toujours beaucoup d’intérêt auprès d’un public mondial. Pourquoi ? Probablement parce qu’il s’est déroulé dans des endroits assez exotiques, et les personnes impliquées y ont fait des choses incroyables.

    Bien que les années 1980 et 1990 semblent loin, ce n’est qu’en regardant les véhicules, les caméras et la technologie utilisés lors de l’événement que l’on se rend compte à quel point les choses ont évolué. Il n’y avait pas de photographie numérique (tout était filmé sur pellicule) ; le GPS et la navigation par satellite étaient à leurs débuts (ils étaient inexistants les 12 premières années de l’événement) ; et dans une ère avant Facebook, YouTube et Instagram, la manière dont l’événement était présenté au monde était très différente de ce qu’elle serait aujourd’hui. Bien que classé comme un événement de sport automobile, ce n’était ni une course traditionnelle ni un rallye : il s’agissait d’une épopée d’endurance qui exigeait bien plus de ses concurrents que de simples compétences en conduite. Chaque année, les futurs concurrents étaient soumis à un processus de sélection rigoureux pour s’assurer que le bon type de personnes était choisi pour représenter leur pays lors d’une aventure devenue connue sous le nom de « Jeux olympiques du tout-terrain ».

    Comme la compétition était strictement amateur, il y avait deux stipulations : toute personne détenant une licence de course professionnelle n’était pas autorisée à participer, et vous ne pouviez pas être membre actif des forces armées. Il n’y avait jamais de salaire ou de prix en argent pour les concurrents – simplement participer était une récompense suffisante.

    Une fois qu’ils avaient suffisamment impressionné les organisateurs pour être sélectionnés, les membres de l’équipe participaient à l’aventure d’une vie : c’est peut-être un cliché, mais le Camel Trophy était vraiment une expérience que l’argent ne pouvait acheter. Alliant tout-terrain intense à un voyage vers l’inconnu, chaque événement avait lieu dans des endroits exotiques et reculés. Il y avait un élément de compétition entre les équipes, mais au lieu de courir, l’accent était mis sur les compétences en conduite et la volonté de gagner. Ce n’est qu’après avoir démontré ces qualités que l’équipe gagnante soulevait le trophée éponyme – et une seule fois il est allé en Grande-Bretagne, avec les frères Bob et Joe Ives sortant victorieux de l’Amazonie en 1989. Après que trois équipes ouest-allemandes ont détruit leurs Ford U-50 Jeeps lors du premier voyage à travers la forêt tropicale brésilienne, pour 1981 les organisateurs ont changé pour Land Rover avec une équipe de 10 Range Rovers. Le partenariat perdurera pendant 17 ans, passant aux 88 Series IIIs en 1983, puis englobant le Defender et le Discovery avant une dernière sortie pour le nouveau Freelander en 1998. La couleur classique des années 1970, le Sandglow Leyland, est rapidement devenue partie intégrante du « look » du Camel Trophy, augmentée de porte-bagages, d’éclairages supplémentaires, de treuils et de pare-buffles – tout l’équipement supplémentaire essentiel.

    Les photographies, films et histoires incroyables qui ont émergé de ces expéditions restent fascinants. En 2021, un intérêt renouvelé a été suscité lorsque Land Rover a lancé une édition hommage Defender Works V8 Trophy, et le véhicule gagnant hautement original de l’expédition 1990 (un Discovery trois portes) s’est vendu sur le site d’enchères américain Bring a Trailer pour 130 000 euros. Le Camel Trophy est-il devenu adulte ?

  • Avec Romain Dumas, un Ford Transit va plus vite qu’une AMG débridée !

    Avec Romain Dumas, un Ford Transit va plus vite qu’une AMG débridée !

    Lorsque l’on vous dit que Ford cherche à battre le record du tour sur le circuit automobile le plus redoutable d’Australie, le mont Panorama, votre esprit se remplit d’images d’une Mustang de course élégante de style GT3. Pas d’un énorme fourgon en forme de brique.

    C’est pourquoi il faut un moment pour assimiler le colosse hérissé de déflecteurs, franchement immense, qu’est le Supervan 4.2. Car bien qu’il s’agisse indéniablement d’un fourgon – la carrosserie est issue d’un E-Transit – il s’agit aussi incontestablement d’un prototype de course pur et dur. Il est équipé de pneus slick, d’un spoiler avant béant, d’un habitacle dépouillé et habillé de carbone, et d’une carrosserie aérodynamique ornée d’un spoiler arrière si énorme qu’il rivalise même avec la démente Suzuki Escudo Pikes Peak en termes de taille.

    « C’est aussi de loin la voiture de course électrique la plus puissante au monde », déclare Michael Sakowicz, le PDG du partenaire d’ingénierie de Ford, STARD.

    Grâce à quatre moteurs électriques, le Supervan peut produire jusqu’à 1500 kW (2000 ch) et 4000 Nm, ce qui devrait constituer un avantage clé sur un circuit aussi gourmand en puissance que Bathurst. Étrangement, cependant, ces énormes réserves de puissance se révèlent être à la fois un atout et un handicap.

    « En ce moment, nous essayons d’avoir un peu moins de puissance à l’avant car nous faisons patiner l’essieu avant sur les crêtes », explique le pilote du Supervan, la légende du Mans Romain Dumas. « C’est excitant, je vous le dis. Vous devez avoir les yeux grands ouverts ! »

    Maîtriser le patinage des roues sur la section en montagnes russes du Mont Panorama est juste l’un des problèmes que Ford essaie de résoudre. Un transpondeur défaillant rend difficile l’enregistrement d’un temps au tour précis – une exigence clé lors d’une tentative de record. Dumas n’est également pas satisfait de la direction du Supervan, qui se bloque sous charge. Et il est désireux de peaufiner le système de freinage par régénération capable de renvoyer jusqu’à 600 kW dans la batterie. Le toit du fourgon doit également être renforcé. En bas de la ligne droite de Conrod à Bathurst, le toit claque de manière alarmante alors que Dumas approche des 330 km/h. En comparaison, une Supercar V8 parvient à peine à atteindre les 300 km/h au même endroit.

    Cependant, aucun de ces problèmes n’est inattendu. Bien que le Supervan ne soit pas exactement nouveau – cette version a fait ses débuts en 2022 – c’est la première fois que Ford le fait rouler à pleine vitesse sur un circuit. La dernière sortie compétitive du fourgon était à Pikes Peak, où Dumas a terminé deuxième au général.

    « C’est un défi complètement différent », explique Dumas. « On ne peut pas comparer Pikes Peak à ici car vous avez également une grande section en descente et nous n’avons jamais essayé la voiture avec une aussi longue ligne droite. »

    Un changement clé pour Bathurst a été d’affiner le package aérodynamique, capable de générer beaucoup plus d’appui. « Si nous utilisions le package Pikes Peak ici, nous exploserions simplement les pneus », a déclaré un initié de Ford. Les chiffres de pointe restent néanmoins énormes. À 320 km/h, le Supervan génère plus d’une tonne de grip aérodynamique autour de Bathurst. Sachant qu’ils auraient besoin de temps pour régler la voiture, Ford s’est donné deux chances de battre le record. Le plan est de réaliser des démonstrations à la fois lors des Bathurst 12 Heures et des Bathurst 500 au cours de week-ends successifs.

    Les 12 Heures sont traités comme des séances d’essais, la tentative de record étant prévue pour la semaine suivantes. « Chaque fois que nous sortons, nous allons un peu plus vite », déclare Dumas. « Nous apprenons tout le temps. »

    Les records du tour sont une affaire amusante à Bathurst. Techniquement, un record officiel du tour doit avoir lieu lors d’une course, ce qui signifie que le record que Ford vise est un repère non officiel. Et en ce qui concerne la vitesse absolue, le tour le plus rapide jamais enregistré à Bathurst a été réalisé par Jenson Button, qui a bouclé le circuit de 6,2 km en 1:48.8 au volant d’une McLaren F1.

    Sagement, Ford ne tente pas de battre le temps de Button. Au lieu de cela, elle vise à devenir le véhicule à « roues fermées » le plus rapide à Bathurst. Cependant, elle n’est pas la seule. AMG a également tenté le record lors du week-end des 12 Heures et a utilisé une voiture GT3 débridée pour réinitialiser le repère à 1:56.606. Jusqu’à présent, le meilleur temps de Dumas est d’environ deux minutes.

    Avec du temps à trouver, Ford utilise pleinement la semaine entre les 12 Heures et les Bathurst 500. La réparation de la direction est considérée comme « mission critique » et l’équipe du Supervan commence à exploiter les ressources mondiales de Ford Performance. Les données sont analysées par l’équipe d’ingénierie de Ford lors d’une manche du WRC en Suède avant d’être envoyées à une autre équipe en Autriche pour concevoir un tout nouveau système de direction assistée électrique.

    « Immédiatement après cela, nous avons envoyé une personne d’Autriche pour apporter rapidement des pièces fabriquées ici », déclare Sriram Pakkam, l’homme en charge des démonstrateurs EV de Ford Performance et qui sera bientôt responsable de l’implication de Ford en Formule 1 en tant que partenaire de Red Bull Racing. « Nous avons également envoyé une personne au Japon pour obtenir un nouveau moteur de direction que nous avions spécifié. » Dick Johnson Racing a également été appelé à l’aide et a usiné de nouvelles pièces pour le Supervan.

    Une nouvelle cartographie de puissance a également été installée pour permettre à Dumas de passer de la puissance maximale dans les lignes droites à une puissance plus gérable de 895 kW (un peu moins de 1300 chevaux) dans la montée de la montagne.

    « Ce n’est pas la même chose que de dire à Romain d’utiliser la moitié de l’accélérateur dans cette section », explique Pakkam. « La linéarité d’une cartographie de puissance affecte la dynamique. »

    Les changements produisent des résultats immédiats. Dans sa dernière tentative de record, Dumas arrive à un dixième du temps de l’AMG. Sa dernière course, avec des pneus mediums usés, lui permet de battre le record de trois dixièmes avec un temps de 1:56.28. Pas mal pour un fourgon de 1800 kg.

    Alors, quelle est la sensation de piloter un record aussi incongru ?

    « Vous êtes assis très haut et droit car c’est un Transit, pas un prototype ou une voiture GT3 », explique Dumas. « Et le centre de gravité est plus haut et c’est très large, donc la route semble très étroite. Mais nous avons beaucoup d’appui aérodynamique donc dans un virage rapide, c’est vraiment rapide. »

    Tout aussi important, des projets comme le Supervan permettent aux équipes d’ingénierie de Ford la liberté d’innover et de tester des idées qu’elles ne pourraient autrement pas.

    « Le plaisir de travailler sur eux, c’est qu’il n’y a pas de règles », explique Pakkam. « La physique est votre seule limite et c’est très gratifiant – pas seulement pour moi mais pour tous les ingénieurs en dynamique des véhicules et les spécialistes du groupe motopropulseur. Cela leur permet de faire travailler leurs muscles créatifs d’une manière qu’ils ne feraient jamais autrement car ils sont liés par des règles. »

  • Surprise ! Voici la BMW Série 7 de 1990 avec moteur V16

    Surprise ! Voici la BMW Série 7 de 1990 avec moteur V16

    Pour les passionnés de BMW, l’histoire intéressante derrière le mystérieux Goldfisch est bien connue. Il s’agissait d’un prototype de la Série 7 présenté en interne en juillet 1988 avec un puissant moteur V16. Cependant, le projet n’a pas été approuvé pour la production avant février 1994. Alors que le précédent Goldfish V16 avait des conduits en fibre de verre sur les ailes arrière pour les radiateurs montés à l’arrière, ce problème d’emballage semble avoir été résolu avec le prototype suivant. Il a une ligne de production plus nette. À notre grande surprise, le constructeur allemand n’a pas abandonné l’idée d’enfourner des arches de roue arrière. Le moteur V16 utilisé dans la voiture plus récente était une unité de 6646 cm3 qui produisait 348 chevaux à 5000 tr/min. La puissance était transmise aux roues via une transmission automatique à cinq rapports dans une Série 7 capable d’atteindre 250 km/h.

    Il est intéressant de noter que le Goldfish précédent basé sur l’E32 avait un moteur légèrement plus grand de 6651 cm3 avec 400 ch. De plus, l’ancien prototype appelé 767iL (alias « The Secret Seven ») était équipé d’une boîte manuelle à six vitesses. Ces chiffres de puissance pourraient ne pas sembler impressionnants selon les normes de 2024, étant donné que la M340i développe 382 ch avec seulement six cylindres. Cependant, à l’époque de l’E32, la Série 7 750i avec moteur V12 n’avait que 296 ch, donc 400 ch représenteraient un énorme bond en avant en termes de puissance. Gardons à l’esprit que ces moteurs de grande cylindrée étaient atmosphériques, contrairement aux unités turbo actuelles.

    Les voitures de production équipées de moteurs V16 sont rares, le plus populaire étant la Cizeta-Moroder V16T du début des années 1990. Plus tard cette année, Bugatti dévoilera une nouvelle hypercar équipée d’un tout nouveau V16 qui remplacera le vénérable W16 utilisé par la Chiron et la Veyron.

  • General Motors déménage et quitte le RenCen

    General Motors déménage et quitte le RenCen

    General Motors (GM) a décidé de tourner une nouvelle page de son histoire en quittant le Renaissance Center (RenCen), qui abrite ses bureaux mondiaux depuis son acquisition en 1996. En 2025, GM déménagera son siège social du RenCen vers le nouveau bâtiment Hudson à Detroit, situé à un peu plus d’un kilomètre au nord de son emplacement actuel.

    Ce changement majeur a été annoncé par la PDG de General Motors, Mary Barra, lors d’une conférence de presse tenue au nouveau site de Hudson le lundi 15 avril. La décision de déménager vers le Hudson’s Detroit, qui sera bientôt achevé, marque la fin d’une ère pour GM, qui a appelé le RenCen son foyer mondial pendant près de trois décennies.

    Situé sur le site de l’ancien grand magasin JL Hudson, le bâtiment Hudson’s Detroit devient ainsi le nouveau foyer de General Motors. Bien que le déménagement soit imminent, GM reste fermement ancré dans le centre-ville de Detroit, soulignant ainsi son engagement envers la ville et sa communauté.

    Mary Barra a souligné l’importance pour GM de continuer à considérer Detroit comme son domicile pour les années à venir. Ce déménagement d’un kilomètre vers le nord devrait être officiellement finalisé en 2025, en parallèle avec la date d’achèvement prévue du bâtiment Hudson le 31 décembre 2024.

    Outre ses bureaux corporatifs, GM prévoit également d’utiliser l’espace du nouveau bâtiment pour exposer ses véhicules et organiser des événements communautaires. Selon les informations fournies par GM, l’entreprise a signé un bail de 15 ans pour plusieurs niveaux du bâtiment.

    Le RenCen, construit en 1973 pour Henry Ford II, a représenté une renaissance pour Detroit après les émeutes de l’été 1967 qui ont dévasté la ville. Avant 1996, le siège de GM était situé dans une série de bâtiments plus au nord, sur West Grand Boulevard à Detroit, en face du Fisher Building.

    Quant à l’avenir du RenCen, les détails restent encore flous. Bien que le plan soit de réaménager le bâtiment, aucune information n’a été communiquée sur une éventuelle vente de la propriété par GM. La société a toutefois indiqué son intention de collaborer avec Detroit, le comté de Wayne, et l’équipe de Bedrock, l’entreprise de développement immobilier fondée par Dan Gilbert. Ce déménagement marque ainsi un tournant dans l’histoire de General Motors et témoigne de son engagement envers la ville de Detroit et son évolution constante.

  • Abarth Classiche 1300 OT : nouvelle adaptation d’Alfa Romeo 4C

    Abarth Classiche 1300 OT : nouvelle adaptation d’Alfa Romeo 4C

    Pour célébrer son 75e anniversaire, Abarth frappe fort avec une nouvelle voiture de sport : l’Abarth Classiche 1300 OT, présentée par Stellantis Heritage. Inspirée de la Fiat-Abarth OT 1300 de 1965, cette édition limitée se veut une évolution de la Classiche 1000 SP de 2021.

    Évoquant le glorieux passé de la marque, l’Abarth Classiche 1300 OT s’inspire de la célèbre voiture de course qui a remporté des victoires au Nürburgring et au Grand Prix de Hockenheim. Un hommage vibrant à un succès historique qui continue de marquer les esprits.

    Bien que les détails techniques restent discrets pour le moment, Stellantis Heritage a présenté un modèle réduit à l’échelle 1:3 ainsi que des rendus de la nouvelle voiture de sport. Basée sur l’Alfa Romeo 4C, elle conserve l’essence de son inspiratrice tout en arborant une nouvelle carrosserie en fibre de carbone, fidèle à l’esthétique de la voiture de course classique.

    À l’avant, des phares minimalistes et une prise d’air sur le toit attirent le regard, tandis qu’un capot ventilé souligne l’agressivité de son design. À l’arrière, un échappement central et un fascia arrière ventilé avec l’inscription « ABARTH » complètent l’ensemble, affirmant le caractère sportif et emblématique de la voiture.

    Si certains détails techniques demeurent secrets, Stellantis Heritage a révélé que l’Abarth Classiche 1300 OT sera dotée d’une vitre arrière en plexiglas, favorisant un meilleur refroidissement. La société affirme que cette voiture représente « la manière la plus authentique et la plus véritable de rendre hommage à une voiture épique qui résonne encore dans le cœur de tous les vrais passionnés de la marque Abarth à travers le monde ».

    Produite dans le cadre du programme Reloaded by Creators, qui vise à offrir aux passionnés l’opportunité de posséder une réinterprétation contemporaine de l’une des voitures les plus emblématiques des années 1960, l’Abarth Classiche 1300 OT sera produite en série limitée à cinq unités. Les commandes sont d’ores et déjà ouvertes, et les détails supplémentaires seront révélés prochainement.

    Bien que les spécifications techniques complètes n’aient pas encore été divulguées, rappelons que la Classiche 1000 SP était équipée d’un moteur quatre cylindres turbo de 1,75 litre développant 240 chevaux. Cette puissance permettait à la voiture de sport de 1074 kg d’atteindre une vitesse de pointe de plus de 250 km/h.

    Avec son allure classique et ses performances modernes, l’Abarth Classiche 1300 OT promet d’être une pièce de collection recherchée, rappelant l’héritage et l’esprit sportif intemporel de la marque Abarth.